31/05/2011
Pseudocydonia sinensis
Un bel arbre et de beaux gros fruits. Souvenez-vous, j'avais ramassé le 9 avril un fruit pourri. J'y avais trouvé 10 grosses graines. Elles avaient déjà subi le froid hivernal. Je les ai lavées pour les débarrasser de la pulpe sans doute inhibitrice et je les ai aussitôt semées.
Il y a quelques jours une plantule s'est montrée :
Et ce matin, c'est le bonheur, une deuxième plantule montre le bout de ses premières vraies feuilles. J'espère que le miracle va continuer.
Et, comme un miracle ne vient jamais seul, un orage hier soir nous a donné 7mm de pluie. Sans doute le bilan total pour ce mois de mai, 3mm de plus qu'en avril. C'est un vrai arrosage et le remplissage de la cuve d'1m3 et des récipients dispersés sur le terrain.
13:18 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : jardin
30/05/2011
Alnus cordata
Alnus cordata est l'aulne de Corse pour nous, l'aulne italien pour les anglais.
Sa feuille en cœur qui lui vaut son nom :
Et pour comparaison les feuilles de Alnus glutinosa, l'aulne glutineux :
et son originale variété 'Impérialis' :
L'aulne de Corse a été introduit un peu partout en France et il lui arrive de s'hybrider avec Alnus glutinosa pour donner Alnus x elliptica.
13:01 Publié dans écorces, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin, nature
29/05/2011
Betula ermanii
14:32 Publié dans betula, écorces | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Bonne fête, mamans
Je voudrais partager mon bouquet de fête des mères avec toutes les mamans
et quelques autres mamans non humaines.
Bulle avait nourri et éduqué avec patience 4 chatons. Je l'ai même vue leur apprendre à chasser. Vers la fin de l'allaitement elle avait beaucoup maigri et perdait ses poils par paquets. Le vétérinaire m'avait expliqué que c'était normal, tout ce qu'elle mangeait était pour les bébés. C'était comme si elle était sous-alimentée et sa santé allait redevenir normale après l'allaitement.
Chez les oiseaux, la mère est rarement seule pour s'occuper des petits.
Mais l'amour maternel, ça se niche aussi où on ne l'attendrait pas. La lycose ou araignée-loup est une mère exemplaire. Toutes les boules que vous voyez sur son dos sont ses bébés. Elle porte ses œufs dans un cocon accroché à sa filière et quand ils naissent les bébés grimpent sur son dos. C'est ainsi qu'elle les protège des prédateurs.
La vie ne se transmet pas que par les gènes, beaucoup d'amour l'aide aussi.
13:02 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature
28/05/2011
Pterocarya stenoptera
Cet arbre de la famille des Juglandacées a une croissance rapide et peut atteindre 25m. Il est indiqué partout qu'il est en fleurs en mai, de longs chatons pendants, mais ce que j'ai à vous montrer ce sont déjà les grands épis pendants de jeunes noix ailées.
Une variété de cet arbre est proposée depuis quelques années. C'est 'Fern Leaf' dont les feuilles sont doublement divisées ce qui leur donne un aspect de feuilles de fougère.
10:33 Publié dans écorces, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
27/05/2011
Adela degeerella, coquille d'or
Nous allons faire plus ample connaissance avec les Adela, ces microlepidoptères aux antennes interminables. Nous avions vu à Veneux le minuscule Adela reaumurella. Voici à Romilly son cousin, à peine plus gros donc plus visible à l'œil nu. Il est d'autant plus visible que ses couleurs le font remarquer.
Adela degeerella est appelé coquille d'or tant il est lumineux. Nous le voyons d'abord minuscule sur sa feuille pour avoir une idée de sa taille. Son corps fait environ 10mm. Je pense qu'il s'agit d'une femelle car les antennes du mâle sont beaucoup plus longues.
Ils sont étonnants ces micro-papillons, parfois à la limite du visible, et pourtant aussi beaux que des grands, aussi complexes, aussi gracieux.
19:29 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
A Romilly
Ce qui m'a particulièrement fait plaisir lorsque j'ai visité l'arboretum de l'école du Breuil, c'est de voir qu'ils ont la même façon que moi de "jardiner", en respectant la faune et la flore locales. De larges allées sont tondues, de vastes espaces de détente et de jeu aussi. Mais ailleurs les "envahisseuses" ont droit de cité. Les arbres morts sont conservés, juste élagués pour éviter tout danger. L'un d'eux porte une pancarte expliquant les raisons de sa conservation. Cela évite les commentaires désagréables. Je dois reconnaître que la prochaine fois je mettrai des bottes. Les orties sont abondantes et l'accès à l'étiquette d'un arbre était parfois piquant. Mais cela ne concerne que les dingues de plantes. La plupart des gens y viennent pour la promenade et elle est aisée.
Voici quelques scènes de mon jardin sauvage de Romilly sur Seine en mai.
Entrée : un Rosa rugosa à grosses fleurs doubles, précoce et très florifère, une touffe d'asters novae-angliae, sur le grillage Rosa 'Mme Alfred Carrière'. Mais derrière il y a encore 2 Zanthoxylum, un buddleia, des cornouillers sanguins, des sureaux, etc. L'herbe (spontanée) de l'allée a été tondue en mars et elle ne pousse plus. Un passage de tondeuse donnerait un aspect plus propre mais l'empêcherait de se défendre contre la sécheresse.
Un peu plus loin dans l'entrée : un nashi, Sambucus nigra, Sambucus racemosa 'Plumosa Aurea'.
Une zone de sureaux : les nigra sont en fin de floraison, les canadensis fleuriront plus tard.
Devant la zone boisée : Sambucus nigra 'Black Beauty', Sambucus racemosa, le grand rosier 'Sophia' Renaissance, Sambucus nigra 'Black Lace', et au premier plan un iris des marais spontané.
Au fond devant les grands chênes : un cerisier, le plus grand Sambucus nigra 'Black Lace', celui que j'ai transplanté alors qu'il mesurait déjà 2m, un prunus spontané à feuillage rouge. Complètement à droite en haut, le feuillage d'un saule que j'élague fréquemment, il doit servir de support à une glycine.
Acer 'Carnival' :
La cardère s'est bien ressemée :
Les premières fraises sauvages :
Sambucus coreana à la végétation explosive a réussi à mêler ses fruits aux fleurs de Sambucus nigra 'Black Beauty' :
Un autre rosier précoce et florifère, le rosier anglais 'Leander' :
Un autre Rosa rugosa s'est laissé envahir par le sureau chinois. L'extension de ce sureau est imprévisible. Je déplacerai les rhizomes cet hiver quand le feuillage aura disparu.
Et une grande joie : en débroussaillant avec précaution, j'ai retrouvé mon orchidée sauvage, elle fleurira en juillet. Et juste au-dessus d'elle s'est posée une superbe libellule déprimée.
12:55 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin, nature
Betula lenta
Encore un bouleau de l'est de l'Amérique du Nord. Il est appelé bouleau merisier, merisier rouge; bouleau flexible.
Il est très apprécié en ébénisterie, comme anti-inflammatoire (salicylate de méthyle, il remplace de plus en plus souvent la gaulthérie dans l'huile de Wintergreen), en confiserie, en parfumerie.
00:30 Publié dans betula, écorces | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
26/05/2011
Rosa mulliganii
Rosa mulliganii est en fleurs depuis une semaine, avec un mois d'avance comme le reste. Sa floraison unique a habituellement lieu en juin.
Je vous l'ai déjà montré mais il en vaut encore la peine. Car c'est un rosier méritant qui vit depuis des années dans le sol le plus pauvre et le plus sec qui soit, et entre les racines d'un gros chêne. A part les rugosa je connais peu de rosiers capables de vivre et de fleurir abondamment dans ces conditions. Sa floraison est exceptionnelle. Il prend appui sur l'aubépine rouge qu'il a fait ployer en forme d'arcade. Derrière ce que l'on voit sur les photos, il s'étend encore sur 4m vers la maison et il a commencé l'ascension du grand chêne en s'agrippant dans le lierre qui couvre son tronc. Ses épines sont petites mais très nombreuses et recourbées en crochet efficace.
22:19 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Betula pendula
Bien sûr, c'est notre bouleau le plus commun, on le voit partout et je vous l'ai déjà montré. Mais en voici deux variétés originales.
Betula pendula 'Dalecarlica' a un feuillage lacinié inattendu :
Et 'Youngii' a un port très pleureur. Je vous l'avais déjà montré à Paris, celui-ci a un sommet moins décharné :
00:53 Publié dans betula | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
25/05/2011
Betula x caerulea
05:05 Publié dans betula, écorces | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jardin
24/05/2011
Sambucus nigra 'Pyramidalis'
Mes sureaux colonnaires sont en fleurs.
Il existe en réalité 2 sureaux noirs au port en colonne.
Celui qui, à mon avis, mérite vraiment le nom de 'Pyramidalis' était vendu en France il y a quelques années. Sa seule différence avec le sureau noir sauvage, c'est son port, les branches ont toutes une direction verticale. A part cela il est tout à fait normal. Ce sureau est toujours vendu aux USA sous ce nom.
Le voici en hiver et au début du printemps, ce qui permet de voir sa structure :
Et en ce moment alors qu'il est en fleurs :
Tout est normal chez lui, nœuds et entrenœuds, feuilles, mais tout a une direction verticale.
L'autre, je l'ai appelé 'Compressa', par analogie avec d'autres plantes qui portent ce qualificatif et les mêmes anomalies car je n'ai pas trouvé son nom, s'il en a un. Il est probable qu'une mutation s'est produite chez un pépiniériste (peut-être celui qui m'a vendu le même jour le vrai 'Pyramidalis' et le soi-disant Leucodermis) qui lui a trouvé un air "pyramidal' mais beaucoup plus "rigolo" et l'a alors diffusé sous le nom de 'Pyramidalis' en contaminant tous les pépiniéristes européens, à l'esprit toujours aussi dénué de curiosité botanique.
Ce sureau m'a été vendu en France il y a de nombreuses années sous le nom de 'Leucodermis', nom également sans rapport avec ce qu'il est. Je l'avais planté à Trifouilly et il m'a été volé alors qu'il mesurait plus de 2m. Mais il avait été vendu sous le même nom au Clos du Coudray et je peux ainsi vous montrer son aspect adulte :
Voici mon plus jeune 'Compressa' en fleurs à Romilly (je l'ai acheté cette fois sous le nom 'Pyramidalis'). Les bâtons qui l'entourent protègent ses racines de l'attaque des campagnols :
Sa principale caractéristique, ce n'est pas son port, certes vertical mais imposé par l'anomalie principale : des entrenœuds extrêmement courts. De ce fait les feuilles sont tellement tassées qu'elles sont très serrées et ondulent faute de place.
Vous reconnaitrez qu'il a une mutation d'une autre ampleur que celle qui change la direction des branches.
Mais tous les deux sont beaux et faciles à cultiver.
15:35 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
23/05/2011
Opilion
Aujourd'hui je suis allée à Romilly pour arroser. J'étais inquiète pour mes plantes les plus rares. Mais surprise : il y avait 12mm d'eau dans le pluviomètre, un record inégalé depuis des mois. Au lieu d'arroser j'ai fait du nettoyage et j'ai traqué la petite bête.
Et voici une bestiole adorable. On pourrait croire que c'est une araignée. Mais ses 8 pattes sont interminables. Et son corps ne forme qu'un seul bloc car l'abdomen segmenté et le céphalothorax sont soudés. Il n'a que deux yeux simples disposés sur une protubérance dorsale appelée ocularium. C'est un opilion ou faucheux ou faucheur.
22:46 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature
Sambucus palmensis
J'avais réussi involontairement des boutures à l'eau à partir d'une branche cassée de Sambucus palmensis cet hiver. Voilà ce que cela donne 5 mois après la casse, un joli petit corymbe, déjà :
C'est vraiment l'un des sureaux les plus faciles, mais pour climat pas plus froid que zone 8.
10:52 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Acer cissifolium
femelle car l'espèce est dioïque. C'est un petit arbre ravissant sous sa pluie de longues grappes de samares.
Les fruits sont des paires de samares (disamares) aux coloris délicats :
Les feuilles ont 3 folioles au bout d'un long pétiole rouge :
Son nom veut dire à feuilles de Cissus, une plante grimpante proche de la vigne.
Les photographies ont été faites à l'arboretum de l'école du Breuil.
02:06 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
22/05/2011
Syringa et Philadelphus, les fleurs
Nous avons déjà vu les fleurs des lilas-Syringa. Elles sont petites mais groupées en grand nombre sous forme de grappes appelées thyrses. Elles ont 4 pétales, 2 étamines et 2 carpelles. Les pétales sont soudés en forme de long tube qui cache les organes sexuels au cœur de la fleur. On arrive à voir les 2 étamines sur les fleurs de Syringa pekinensis parce que le tube est plus court. Sur cette photo on voit bien que la fleur marquée par une flèche qui présente l'avantage d'être bien isolée des autres n'a que 2 étamines :
Les fleurs des seringats-Philadelphus sont plus grandes mais isolées, ou par 2, ou par 3 :
Elles ont 4 pétales et de nombreuses étamines. Pour le nombre de carpelles, je n'ai trouvé la réponse nulle part. J'ai donc fouillé dans la fleur.
Il y a 4 stigmates :
L'ovaire est infère :
Une coupe de l'ovaire montre qu'il y a bien 4 carpelles à 2 loges :
Le style semble unique mais une coupe montre 4 styles soudés
qui se séparent à l'extrémité :
23:17 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Philadelphus
J'ai fait l'erreur de vous présenter les lilas sous leur nom botanique sans précautions. Un commentaire récent m'a rappelé qu'il y a souvent confusion chez les francophones entre lilas et seringat à cause de leur nom botanique. Le fait que les deux genres, très différents, sont tous deux doués pour le parfum ne fait qu'aggraver la confusion.
Il faut dire que celui qui a donné leur nom à ces deux genres, Carl von Linné, était suédois et n'a pas tenu compte de leurs noms vernaculaires français.
Les lilas ont pour nom botanique Syringa et cela n'a rien à voir avec seringat. Ils font partie de la famille des Oleaceae.
Les seringats ont pour nom botanique Philadelphus, le plus répandu dans les jardins étant Philadelphus coronarius et ses variétés horticoles. Son nom seringat viendrait de l'utilisation de ses tiges débarrassées de leur moelle comme seringues. Les seringats-Philadelphus font partie de la famille des Hydrangeaceae.
Je vais vous montrer mes seringats, nous comparerons les fleurs de seringat et de lilas dans la prochaine note.
A Trifouilly j'ai deux seringats qui auraient déjà dû être déplacés à Romilly mais la sécheresse ne l'a pas permis (un miracle cette nuit : un orage non prévu par la météo a apporté 4mm de pluie, insuffisant pour parvenir sous les arbres). Ils ont un gros défaut pour des seringats : ils sont beaux mais mon nez pourtant efficace ne perçoit pas leur parfum, ou si peu. C'est normal pour les fleurs doubles mais pour l'autre je me suis fait avoir et deux fois à plusieurs années d'intervalle. Si j'en rachète un, ce sera en fleurs et après l'avoir méthodiquement reniflé.
Le seringat à fleurs simples :
Le seringat à fleurs doubles :
Mais j'en ai un, très parfumé, à Veneux. Planté il y a 20 ans, il végétait dans le sable et trop près de la maisonnette du voisin qui sans doute le privait d'eau. Je l'ai scié à la base. Le jasmin d'hiver a pris sa place. Est-ce cela qui l'a réveillé ? Il est reparti, toujours délicieusement parfumé, et a surmonté la masse imposante du jasmin. Je vais le laisser là mais je vais aussi en faire des boutures :
16:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Syringa reticulata
Nos lilas communs, Syringa vulgaris, sont fanés depuis longtemps, les fruits sont bien avancés :
Syringa pekinensis que je vous ai déjà montré est toujours en fleurs, il y a même encore des boutons :
Mais voici un autre lilas tardif que je viens de rencontrer, Syringa reticulata :
Sa floraison vaporeuse fait penser à pekinensis mais les feuilles plus épaisses, plus fermes, moins pendantes sont plus proches de vulgaris.
00:24 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
21/05/2011
Plumosa Viridis
Sambucus racemosa 'Plumosa Viridis' est l'équivalent en vert de 'Plumosa Aurea' mais il est moins connu. Il est pourtant digne d'intérêt au jardin. Il est vigoureux, très florifère, sa croissance est rapide, sa culture sans problème.
Sa particularité, ce sont ses feuilles. Le bord du limbe des folioles est gracieusement découpé :
Ces feuilles naissent rouges :
Elles sont vertes toute la belle saison :
Et se teintent de jaune en automne :
alors qu'en automne le feuillage de 'Plumosa Aurea' verdit au point que les deux arbustes se ressemblent :
Mon 'Plumosa Viridis est jeune, il a été planté en mars 2008 :
En 2009 il s'est bien installé er a grandi :
Sa première floraison, abondante, est apparue en 2010 suivie de beaux fruits rouges :
En 2011 la floraison est encore plus abondante. Le 5 avril :
Toutes les fleurs ont été fécondées et j'attends avec impatience la maturation des fruits. Les fruits verts le 7 mai :
Et, ce qui ne gâche rien, son écorce est belle :
20:35 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Falstaff, une rose prolifère
Fleur prolifère : se dit de certaines fleurs du centre desquelles naissent d'autres fleurs. Le pédoncule continue à croître au-dessus du pistil. Ce phénomène pourrait être favorisé par la sécheresse.
Normalement une fleur est en position terminale sur une tige et rien ne peut apparaître au-dessus.
Ce rosier 'Falstaff', un rosier anglais, n'est pas heureux. Il a été planté en hiver 2008-2009. Sa première floraison a été belle mais les fleurs pas aussi doubles que prévu, défaut de jeunesse :
En 2010 les fleurs étaient bien doubles
mais il n'a pas grandi. La cause en est que le haut des tiges fane en été et je dois les couper. Il ne dépasse toujours pas 1m de haut. 'Falstaff' est un petit rosier mais c'est le grimpant que j'ai planté. En 2010 déjà il avait fait une fleur un peu anormale que j'avais photographiée : elle laissait voir ses étamines avec une formation verdâtre au milieu et à gauche une formation sombre mal définie :
Cette année sa première rose est franchement anormale. Je l'ai remarquée le 9 mai :
La même fleur le 13 mai :
Le 19 mai la fleur est fanée mais ont voit bien au centre 4 boutons de roses :
J'ai planté ce rosier à 2m du tronc d'un saule pour le faire grimper dans ses branches. Mais je n'ai pas choisi le bon arbre, un saule est trop gourmand en eau et assoiffe le beau rosier. Deux mois et demi sans une goutte de pluie n'ont rien arrangé. Je lui ai donné un peu d'eau 2 ou 3 fois parce qu'il me fait pitié mais ce n'est pas suffisant. Il sera déplacé l'automne prochain et davantage arrosé en attendant.
Allez voir une autre rose prolifère étonnante.
00:24 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
19/05/2011
Rhopalus subrufus
23:22 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Magnolia officinalis
C'est un magnolia rarement rencontré en culture chez nous mais très apprécié en Chine pour les propriétés thérapeutiques de son écorce. Magnolia officinalis est un arbre caduc remarquable par la taille de ses feuilles et de ses fleurs.
11:54 Publié dans magnolia | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
La saison des amours
C'est la grande saison de la reproduction et à Romilly ce sont les punaises qui se font le plus remarquer, seules, par deux, par trois, et plus.
Parfois elles se cachent. Regardez ces fleurs d'angélique. J'ai remarqué un point rouge. J'ai regardé de plus près. C'était une partie à quatre :
Elles ne sont sans doute pas les seules à s'exciter ainsi. J'ai trouvé cette ponte. Cela ressemble à une ponte de punaise mais je crois que c'est plutôt une ponte de papillon. La première photo montre la position naturelle, la feuille est verticale sous le poids des œufs. Pour la deuxième photo j'ai retourné la feuille.
00:18 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
18/05/2011
Liquidambar styraciflua
Je l'avais déjà photographié en septembre 2007 :
mais, éblouie par ses couleurs d'automne, je n'avais pas observé son tronc.
Voici cet arbre magnifique, le plus grand et le plus gros des liquidambars du site. Il est le seul à présenter ces protubérances sur le tronc, peut-être parce que ce tronc est beaucoup plus gros et plus vieux que les autres.
13:00 Publié dans écorces, Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
Picea pungens
Ce très beau conifère gris-bleu est à l'arboretum des Grandes Bruyères :
Sur la dernière photo on voit l'étiquette : Picea pungens 'Globosa'. Mais là, j'ai encore un problème. C'est bien un Picea pungens section glauca mais, à part la couleur, il ne ressemble pas du tout à 'Globosa'. Celui-ci est décrit comme un conifère très nain, au plus 1m50, plus large que haut, à sommet aplati, de forme arrondie. Celui que je vous ai montré est beaucoup plus grand et de forme très pyramidale.
Je me souviens d'avoir vu un Picea semblable à l'arboretum des Barres. J'ai retrouvé une photo, et là il s'appelle 'Koster' er cela correspond bien à l'aspect de 'Koster' :
01:21 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
17/05/2011
Viburnum plicatum
Toujours à l'arboretum des Grandes Bruyères, voici une belle allée de Viburnum plicatum. Au premier plan on reconnaît deux 'Mariesii' avec leurs branches étagées :
et au fond à gauche, de part et d'autre de l'allée on voit 2 viburnums avec des inflorescences en boule. En voici un de plus près :
J'ai pensé bêtement à Viburnum opulus 'Boule de Neige', si fréquent dans les jardins. Je l'ai rapidement photographié sans y prêter vraiment attention et sans regarder l'étiquette. C'est sur les photos que j'ai vu mon erreur. Ses feuilles ne sont pas celles de Viburnum opulus, elles ressemblent à celles de Viburnum plicatum. J'ai recadré sur les feuilles :
Voici des feuilles d'un Viburnum opulus sauvage, et 'Boule de Neige' a les mêmes feuilles (mais pas les fruits, il est stérile) :
Il y a plusieurs Viburnum plicatum à inflorescences en boules. J'ai trouvé 'Pop Corn', 'Rotundifolia', 'Snowball', probablement tous stériles. Mais ils ne sont pas sur la liste des plantes de l'arboretum. A mon prochain passage dans l'arboretum, je vérifierai l'étiquette.
16:13 Publié dans Plantes, viburnum | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
Viburnum odoratissimum var. awabuki
Pour répondre à Antoine, voici des photos de Viburnum odoratissimum var awabuki photographié le 8 juin 2009 à Paris :
Ses feuilles font effectivement penser à celles de Prunus laurocerasus et ne ressemblent pas à celles du viburnum de l'arboretum des Grandes Bruyères. Je n'ai pas de photos de Viburnum japonicum.
Nous continuerons à explorer ce soir les viburnums de cet arboretum.
13:46 Publié dans Plantes, viburnum | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
16/05/2011
Prunus serotina
11:25 Publié dans écorces, fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
15/05/2011
Viburnum odoratissimum et le capricorne
Ce bel arbuste à l'arboretum des Grandes Bruyères, c'est Viburnum odoratissimum. Inutile de préciser qu'il sent bon.
Il a un fan, un passionné qui escalade sans cesse fleurs et feuilles :
Ce beau longicorne tout noir, c'est Cerambyx cerdo, le grand capricorne. Ses larves sont capables de détruire nos plus beaux arbres. Mais il ne faut pas y toucher, il est protégé.
23:27 Publié dans Animaux, Plantes, viburnum | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : nature
Les pucerons sur l'iris
Je suis désespérée, la sécheresse continue, sans interruption depuis février. Pardon, j'exagère, il y a eu 2mm le 29 avril et 1mm (!!!) le 13 mai. A Paris ils ont eu plus de chance, ils ont cru apercevoir de l'eau : 17mm pour tout le mois de mars et 9mm en avril. La pluie est strictement réservée au sud, vous savez, là où il fait toujours beau. Par curiosité j'ai vérifié la pluviométrie sur la ville au bord de la Méditerranée où ma mère s'était installée, loin de sa famille sous prétexte qu'il y fait toujours beau et chaud. Même pour la chaleur c'est très discutable si on considère la température ressentie. Aller la voir en hiver était pour moi un cauchemar. Le vent faisait pénétrer l'humidité jusqu'aux os. Sur cette ville donc, il est tombé pour la même période 149mm et 68mm.
Et les hannetons sont toujours là, toujours aussi nombreux. Il y en a dans la buanderie, dans le séjour, dans tous les récipients qui trainent dehors, et même… dans mes cheveux et ça fait un drôle d'effet.
A Romilly, en zone considérée comme humide, et inondable, la terre est craquelée depuis un mois. Je ne peux arroser qu'en puisant dans la mare, dont le niveau est celui de fin d'été, avec un arrosoir que je dois trainer sous le soleil sur tout le terrain. Vu l'effort que cela demande, à un âge ou l'endurance diminue, je suis obligée de réserver mes arrosages aux plantes rares, celles que je ne suis pas certaine de pouvoir retrouver, et à celles qui présentent des signes de souffrance, sans certitude de les réhydrater à temps. J'ai déjà dû couper des branches de sureaux. Les plantes commandées cet hiver s'entassent dans leurs pots autour de la maison. Les planter serait les condamner à mort.
De ce fait je surveille au passage les Iris pseudoacorus. Pas ceux qui poussent dans la mare, ils ne risquent rien, mais ceux qui se sont semés loin. C'est ainsi que j'ai découvert les pucerons. Je ne savais pas que les pucerons pouvaient s'intéresser aux iris, surtout les iris aquatiques. Ce sont des pucerons noirs. Ils ne parviendront pas à faire s'enrouler des feuilles aussi rigides.
16:03 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature