25/12/2011
Hookeri et le regroupement familial
La photo précédente avec une coccinelle réfugiée sur le feuillage de Sambucus hookeri est du 23 décembre. Aujourd'hui les photos du même sureau se passent de commentaires :
Mais maintenant les coccinelles sont sous la protection de la fée du sureau. Même Sambucus hookeri héberge une fée. Cette fée est très, très vieille et elle était certainement présente dans le sureau originel. C'est pourquoi tous les sureaux du monde l'hébergent.
La fée du sureau est une bonne mère, elle veillera sur ces coccinelles. Mais elle ne supporte pas la vilénie et ses colères peuvent être terribles. Et elle est rancunière. Je ne conseille pas mon voleur d'y toucher. Sa vie en serait gravement perturbée. Qu'on y croie ou pas, fée du sureau ou inconscient même de la taille d'un petit pois, les actions de sabotage auront lieu.
J'ai trouvé une autre coccinelle réfugiée sous une feuille fanée d'eupatoire. Il reste quelques eupatoires que je n'ai pas encore coupées. Bien sûr je ne toucherai pas à celle-là même si elle est peu esthétique. J'ajouterai sans doute un voile d'hivernage. Quant aux autres eupatoires encore debout, je ne les coupe qu'après avoir vérifié l'absence de coccinelle.
20:37 Publié dans Animaux, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Sambucus hookeri joue au Père Noël
J'espère que le Père Noël vous a apporté de beaux cadeaux.
Cette jolie petite coccinelle a eu son cadeau de Noël. C'est sans doute une des coccinelles dérangées par l'arrachage et le vol du néflier. En effet elle n'était pas là la dernière fois, j'en suis certaine puisque j'avais photographié ce sureau à feuillage persistant. Sambucus hookeri lui a offert un abri pour l'hiver. Il n'est pas aussi efficace que les feuilles épaisses du néflier mais je lui mettrai un voile d'hivernage dès que du gel sera annoncé. Ce sera une chance pour elle si le voile d'hivernage n'intéresse pas les voleurs minables.
C'est beau, n'est-ce pas, bien plus beau que la mesquinerie de certains humains.
10:58 Publié dans Animaux, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
24/12/2011
Les prédateurs de Romilly sur Seine
Dans la série "Les prédateurs", je vous ai longuement parlé des lapins, des campagnols, des chevreuils. Je ne parlerai pas des limaces, leurs dégâts sont ridicules comparés à ceux des précédents. Les escargots sont nombreux, de toutes tailles, de toutes espèces, très beaux. Je les crois inoffensifs, ils sont souvent à plus d'un mètre de haut sur une plante qui n'a aucune atteinte apparente. Je pardonne leurs fautes à toutes ces braves bestioles. Elles mangent par nécessité, pour survivre, et n'ont pas conscience du mal qu'elles me font. A moi de protéger mes plantes.
Mais il y a un prédateur plus grave et inexcusable qui m'a déjà coûté beaucoup plus cher. L'homme est classé dans le règne animal mais les individus de cette espèce qui agissent ici ont le QI d'un poireau. Des rapines bêtes et méchantes qui font du mal mais ne leur rapportent pas grand-chose et même leur ont fait perdre beaucoup car je leur faisais des cadeaux bien plus chers et ils n'auront plus rien. Une femme qui encourage ses gamins d'une dizaine d'années à voler les riches car ce n'est pas grave (je ne savais pas que j'étais riche). C'est désespérant.
La serrure de mon portail a été forcée et faussée il y a longtemps, peu après son installation. Je l'ai remplacée par un cadenas.
Au début du mois une des portes a été désaxée, je suis obligée de la soulever pour ouvrir. Cette fois celui qui est passé par-dessus le portail était plus lourd que les gamins qu'un voisin a surpris en pleine ascension.
Et voilà ce que j'ai trouvé hier : un trou
à la place de mon beau néflier du Japon
qui abritait un groupe de coccinelles :
Il n'en reste qu'une feuille
et le grillage de protection à 3m de là.
J'ai déjà dit que le vol est le sport le plus pratiqué dans le quartier. C'est vraiment un sport. Regardez ces images, cela se passe sur le terrain en face du mien, entièrement clôturé. J'ai flouté le visage parfaitement reconnaissable sur la photo. C'est le cousin qui habite en Seine et Marne mais venait souvent en été qui a appris aux gamins à sauter les grillages.
Un jour, pour comprendre, j'ai caché ma voiture derrière les grands conifères et remis le cadenas sur la porte. J'ai surpris le gosse de 10 ans sur le terrain en face. Il volait des noix. Il en tombe sur le chemin mais ça ne suffisait pas. La sœur ainée montait la garde en vélo dans le chemin.
Les voisins, ceux qui sont les plus proches et à qui je parle souvent, ont déjà porté plainte mais la police s'en fout, je ne les ai jamais vus.
13:15 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (5)
23/12/2011
Des sureaux à écorce blanche
L'écorce très blanche de Sambucus nigra 'Cae Rhos Lligwy', le sureau noir à fruits couleur de miel, est d'une blancheur remarquable et il ne passe pas inaperçu :
Mais les autres sureaux à fruits clairs ont aussi une écorce blanche, sauf 'Viridis'.
'Urban Lace' :
albida :
'Fructo Luteo' avec à sa droite l'écorce et les branches rouge sombre du pêcher 'Lacrima' et derrière le feuillage dense et persistant comme l'an dernier d'un Buddleja davidii :
23:59 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Berberis darwinii
Je vous présente mon minuscule mais délicieux Berberis darwinii planté en octobre :
Il a de toutes petites feuilles de houx, persistantes bien sûr. Avez-vous remarqué les petites taches rouges ? Pour la plupart ce sont des feuilles qui en cette saison prennent des teintes rouges ou jaunes :
Mais ce n'est pas la seule cause de ces couleurs. J'en ai vraiment été surprise. Je croyais qu'il fleurissait au printemps, en mars ou avril. Vérification faite, c'est ce que disent tous les sites. Seulement 2 sites parlent d'une remontée en début d'hiver et un autre parle de floraison dès novembre. Ce sont ces sites qui le connaissent le mieux. Regardez :
Ce sont des boutons floraux et même bien avancés, prêts à s'ouvrir !
Je remarque aussi sur cette dernière photo une feuille curieusement rongée. Je retourne à Romilly dès demain pour le protéger.
Et voici le plus jeune de mes arbousiers, encore en fleurs mais je vous l'ai déjà montré. Une branche dépassait un peu des protections, elle a été coupée net :
Je vais rajouter un grillage par-dessus. C'est vraiment un combat permanent. Mais il y a pire que les animaux. Je vous en parlerai une autre fois, quand je serai calmée.
20:59 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
22/12/2011
Un clivia prolifique et proligère
Les clivias occupent beaucoup de place dans mon séjour. Le petit à feuillage clair et à fleurs jaune très clair est une acquisition récente mais tous les autres sont issus du même pied toujours vivant de plus de 40 ans. On recommande souvent de couper les tiges fanées, la formation de fruits gênerait les floraisons suivantes. Je ne le fait pas et j'ai en général 2 floraisons par an et même une année j'en ai eu 4 !
Les fleurs sont remplacées par un fruit vert qui grossit la première année. La deuxième année le fruit devient rouge et c'est un décor supplémentaire. Ces fruits se ressèment partout comme ici dans le pot d'un dracaena dont il garnit la base du long tronc dénudé :
J'ai distribué beaucoup de graines. Il en est même parti en Lituanie à une époque où la domination soviétique ne leur permettait pas de trouver de belles plantes. Mon amie avait emmené toutes les graines présentes.
Voici le groupe principal sous le grand escalier :
Si on y regarde de plus près, on voit qu'une graine a germé directement sur la plante :
La graine est totalement flétrie parce que la plantule a épuisé toutes les réserves. Mais une autre graine encore dodue a déjà la coque transpercée par la poussée d'un germe :
13:52 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
21/12/2011
Un houx pour Noël
Une branche de houx, c'est beau pour décorer la table de Noël. Mais si, comme chez moi, il n'y a plus une seule boule fin décembre parce que les oiseaux ont tout mangé, je vous conseille un houx à fruits jaunes.
Mon houx à fruits jaunes ne pousse pas vite, c'est normal pour un houx. Mais chaque année il a davantage de fruits et cette année il est vraiment beau :
Comment s'appelle-t-il ? On me l'a vendu sous le nom 'Bacciflava' mais ce ne peut être lui. En effet 'Bacciflava' (ou bacciflava sans majuscule car il semble être une variété spontanée dans la nature) a des feuilles très épineuses. Mon petit houx n'a pas d'épines, le bord de ses feuilles est parfaitement lisse. Je pense que c'est 'Amber'.
Il a fructifié pour la première fois en 2007 et les oiseaux qui pourtant dévorent tout n'ont jamais touché à ses fruits. En voici pour preuve une photo prise le 29 avril 2011 où l'on voit un fruit de la saison précédente en même temps que des fleurs et des nouveaux fruits encore petits et verts :
15:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : noel
20/12/2011
Sambucus peruviana se réveille aussi
La saison des pluies est aussi favorable à Sambucus peruviana, un sureau en exemplaire unique qui m'est très précieux. Voici donc la suite de ses aventures.
Après son "accident hydrique" du 9 juillet,
je l'ai beaucoup arrosé et douché tous les jours. Dès le lendemain il s'était redressé.
Le bourgeon terminal et les deux dernières feuilles ont survécu mais toutes les autres feuilles sont tombées. Je n'avais pas peur pour sa survie car il y avait de minuscules bourgeons bien vivants.
A la fin de l'été, malgré mes efforts pour lui assurer l'humidité, le bourgeon terminal a un peu évolué et donné de nouvelles petites feuilles mais les autres bourgeons sont resté minuscules :
Quelques pluies espacées en automne ont amélioré l'aspect des bourgeons. Le 17 novembre :
Mais c'est seulement aujourd'hui que j'ai constaté un vrai début de débourrage :
Il est donc resté plus de 5 mois sans feuillage sauf les feuilles terminales. Quelle est l'explication ? Il faut d'abord remarquer qu'il est resté sans feuilles pas plus longtemps que les arbustes caducs en hiver. Ce qui surprend et inquiète, c'est que cela se produit en été.
Sambucus mexicana qui a un feuillage persistant est parfois caduc sous certains climats mais non pas en hiver pour se protéger du froid mais pour se protéger d'une grande sécheresse.
Je crois que c'est ce qui se produit pour Sambucus peruviana à ce détail près qu'il a de beaucoup plus grands besoins en eau et en humidité atmosphérique.
Je n'ai aucun renseignement sur la vie de ce sureau dans son pays. Ce sureau ressemble au sureau noir, juste plus velu (S. palmensis aussi). C'est le seul sureau tétraploïde. Faute de renseignements sur lui, j'ai cherché à comprendre son milieu de vie.
Il vit dans des forêts très humides d'altitude, en plein dans les nuages et donc dans une humidité permanente. Mais au moins dans certaines régions il existe une saison sèche. Bien qu'on soit dans l'autre hémisphère, cette saison sèche correspond à la nôtre, à peu près de avril-mai à octobre-novembre.
J'ai commandé un petit livre consacré à Sambucus peruviana. Mais c'est très compliqué et je l'attends depuis septembre. Il est édité uniquement à la demande. J'ai découvert aussi aujourd'hui que le prélèvement vient d'être fait sur mon compte et qu'il va donc me parvenir. Je mets beaucoup d'espoir dans ce petit livre.
21:55 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Oreilles de Judas, le retour
Depuis 15 jours il pleut davantage. Ce n'est pas le déluge mais l'humidité est plus constante. Ma colonie d'oreilles de Judas, Auricularia (Hirneola) auricula-judae, sur le tronc de sureau mort au fond du jardin en a profité pour se réveiller. Si vous en trouvez dans une zone non polluée vous pouvez le cuisiner comme champignon noir dans la cuisine chinoise ou avec les recettes moins orientales que j'ai données (colonne de droite).
Ils sont encore peu nombreux et de couleur claire car très jeunes.
Le plus grand mesure 15 centimètres de large :
Une face inférieure :
D'autres champignons apparaissent :
Lorsque j'ai fait intervenir une entreprise récemment, j'ai lourdement insisté sur le respect de ce tronc mort et même, pour plus de sécurité, je suis restée à proximité. A coup de Kärcher, de tronçonneuse, d'herbicides et autres cides, ils ont un sens de la propreté qui n'est pas le mien, une propreté où le végétal est un meuble et les insectes des ennemis.
13:27 Publié dans flore locale, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)