31/10/2014
Hamamelis
Mes 3 Hamamelis sont dans une zone du jardin inaccessible pour les chevreuils. Ils sont tous chargés de boutons, promesse d’une belle floraison. Mais pour le feuillage et les fruits, ils sont différents.
Ils sont maintenant bien installés et je ne m’en occupe plus du tout. Ils sont au soleil mais pas trop brûlant l’après-midi. Ils n’ont pas besoin d’arrosage, la bonne rétention d’eau du sol leur suffit. Mais, peut-être, est-ce la cause de la perte plutôt précoce du feuillage. Ils ne sont pas gênés par le pH 8 du sol. Je leur ai mis une fois du fer par précaution.
Hamamelis x ‘Arnold Promise’ est de loin le plus grand. Planté en même temps que Hamamelis mollis, sa croissance est plus spectaculaire. Il a commencé à rougir son feuillage début octobre :
Mais le spectacle n’a pas duré longtemps puisqu’il n’a plus une seule feuille :
C’est lui qui est le plus chargé en boutons floraux et surtout en fruits, aussi nombreux que les boutons floraux alors que les autres en ont peu :
Hamamelis x ‘Diane’ est le seul qui a encore son feuillage :
Il n’a pas de fruits. Il a des boutons floraux peu nombreux car il est beaucoup plus jeune et surtout différents, très sombres, car il aura des fleurs rouges :
Hamamelis mollis a une croissance désespérément lente.
Il porte des fruits :
Les boutons floraux sont nombreux :
Et montrent parfois déjà un pétale jaune :
C’est lui qui a les plus grands bourgeons végétatifs. Promesse d’un effort de croissance ?
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30/10/2014
Fuchsia reitzii, c'est très bon
Je vous avais montré mes essais d’un nouveau fruitier :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/08/31/fuchsia-...
Fuchsia reitzii a été planté cet été, il a aussitôt fleuri et n’a jamais cessé depuis. Le 30 octobre, il est toujours en fleurs :
Avec la disposition efficace des étamines au-dessus du pistil qu’elles inondent de pollen. Il fleurit encore abondamment :
Et la suite est prévue avec de nombreux boutons :
Mais le clou du spectacle, ce sont les fruits :
J’en ai goûté un mûr. C’est très bon, la consistance d’une cerise, sans perception d’un noyau ou d’un grain, un goût proche de la cerise, bien sucré mais sans excès.
Deux remarques :
Il est souvent donné comme résistant jusqu’à -10°C. C’est vrai mais pour la partie aérienne. La souche est très résistante au froid et vous pouvez le planter sans risque en zone 7, mais il n’atteindra pas ses dimensions maximales.
Il est grand, il sera sans doute encore plus grand l’an prochain et son port est retombant. Il faut donc prévoir un support pour ses longues tiges, un mur, ou mieux un grillage. Le grillage est l’idéal, les attaches sont faciles et il permet l’air et la lumière tout autour de l’arbuste. Mais pour la zone 7, au sud d’un mur est peut-être mieux pour le réchauffer en automne quand il produit ses fruits.
11:46 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Les chevreuils arrivent
Sur la route vers Romilly, j’ai rencontré un beau faisan mâle. Très calme, ne craignant pas les voitures mais restant sagement sur le bas-côté. C’est en fait un faisan d’élevage lâché dans la nature pour faire plaisir aux chasseurs (quel plaisir peut bien apporter le tir d’un animal confiant ?)
Ensuite, j’ai vu un héron, certainement sauvage celui-là. Il se tenait sur l’herbe mais à juste un mètre du bitume. Très calme, il semblait regarder passer les voitures comme les vaches regardent passer les trains.
Dans le chemin d’accès à mon terrain, j’ai rencontré un chevreuil. Lui aussi était très calme, peu craintif. Il a fait un bond mais sans hâte, sans affolement, quand ma voiture est arrivée à 5m de lui. Mais la vue de cet adorable animal a aussitôt déclenché le plan Orsec. Toutes mes plantes n’étaient pas encore protégées. Il y avait encore peu de dégâts mais des signes de passage.
Je me suis d’abord précipitée vers mon nouveau Ginkgo. Aucune atteinte mais des traces de pattes :
Enfermement immédiat :
Malheureusement, Acer griseum n’a pas eu autant de chance :
Le voici emballé, il n’a pas encore ses couleurs d’automne :
La Clematis armandii s’est fait dévorer :
Il reste un peu de tige et des feuilles mais c’est sans espoir pour une floraison cette année :
Certaines plantes sans tronc ne sont pas faciles à protéger. Hydrangea quercifolia n’a pas été touché mais son feuillage persistant tout l’hiver risque d’être très tentant :
Il en va de même pour Elaeagnus umbellata ‘Polar Lights’ à peine planté. Je ne peux protéger tout son feuillage, mais au moins la base :
Mon nouveau Elaeagnus multiflora, goumi, est minuscule. J’enferme son jeune feuillage persistant, tant pis si je lui cache la lumière :
Les deux feuilles à son pied, c’est une tentative de bouture d’une branche cassée d’un Chimonanthus praecox.
Et en voici un qui en a réchappé de justesse. Quercus pubescens (mycorhizé avec tuber uncinatum) a été presque entièrement dévoré il y a 3 ans. Il a réussi à refaire 2 branches en haut du bout de tronc restant mais n’a plus de flèche. Je crois que la bonne solution est de tuteurer verticalement la branche la plus longue :
09:05 Publié dans Animaux, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
28/10/2014
Malus sieversii
J’avais reçu 2 magnifiques Malus sieversii greffés le 12 mars 2014. Ils étaient à racines nues, emballés ensemble :
Les voici séparés. L’un a été mis en pot, l’autre, à droite, a toujours ses racines à l’air
Car il va être aussitôt planté à Veneux :
Celui qui est en pot est pour Romilly mais son départ n’est prévu qu’à l’automne. En effet, je ne suis pas certaine de pouvoir assurer l‘arrosage correctement tout l’été. S’il y avait eu l’infestation de moustiques comme l’an dernier, je n’aurais pu y aller pendant des semaines. Mais je n’en ai pas vu la queue d’un, même pas les « normaux » qui ne piquent que le soir et n’aiment pas la citronnelle.
Malheureusement, alors qu’ils étaient bien protégés par un gros tuteur, ils sont arrivés avec l’extrémité du tuteur et l’extrémité des deux tiges cassées :
Je n’ai pas voulu les renvoyer. L’atteinte était peu importante et j’avais peur de ne pas recevoir aussi bien en retour car c’est une denrée rare. J’ai bien fait, ils sont maintenant splendides et équivalents, aussi bien celui en pleine terre que celui en pot. Ce sont des petits arbres vigoureux, il n’y a qu’à voir la percée des racines de celui qui est resté 7 mois en pot et qui n’en a pas du tout souffert :
J’ai cassé le pot pour récupérer toutes les racines intactes. Et la nature avait poussé le zèle jusqu’à installer les couvre-sol de protection, un mini-plant de lierre et une marcotte de Lamium galeobdolon, un lamier au développement fulgurant qui ne laisse passer aucune germination intempestive.
Vous remarquez à gauche une grosse touffe. J’en ai profité pour l’installer après l’avoir découverte au somment d’un pot inutilisé depuis longtemps. A vrai dire c’était bien au-dessus du pot dont la terre avait été soulevée, probablement par un nid de fourmis. Cette plante fait sérieusement penser à une marguerite. Il y a beaucoup de Leucanthemum vulgare très sauvage sur le terrain, mais jamais en touffes aussi denses. Est-ce elle, est-ce un semis d’autre chose ? On verra à la floraison.
Environ 3m plus loin, j’ai planté un de mes semis de Malus sieversii :
Mais j’ai des doutes sur l’espèce. En effet, lorsque j’ai reçu les graines des américains, l’étiquetage du paquet n’était pas très botanique et je me demande si ce n’est pas un Malus botanique américain. Les feuilles paraissent différentes, celles du semis plus large et plus claires. Mais c’est peut-être parce qu’il est très jeune. On verra bien et maintenant, j’ai 2 sieversii certains, ce serait un plus d’avoir un autre Malus botanique. J’ai déjà des Malus sylvestris bien de chez nous.
Malus sieversii greffé :
Malus de semis :
15:55 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (6)
26/10/2014
Euonymus europaeus
Le grand rosier ‘Albert Poyet' est toujours fleuri et il a encore des boutons en réserve. Je l’ai planté parce que j’avais remarqué à Paris son incroyable durée de floraison, cette année-là jusqu’en janvier. Le plus étonnant, c’est qu’un fusain sauvage s’est mis à pousser à côté de lui et a grandi très vite et ses fruits sont exactement de la même couleur que les roses :
Les fusains d’Europe sont maintenant très chargés en fruits rose vif. Ce qui me surprend, c’est qu’il y a davantage de fruits du côté nord de l’arbuste.
Des fruits commencent à s’ouvrir montrant la graine orange :
20:14 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
King of Dongting
King of Dongting est un Ginkgo mais, comme son nom ne l’indique pas, un ginkgo femelle. Certains vendeurs, peu au courant du monde des ginkgos, le vendent comme mâle. C’est pourtant la femelle qui porte les plus gros ovules.
Cette plantureuse femelle n’est pas facile à trouver en France. J’en avais commandé une l’an dernier. Mais ce qui m’a été livré était ridiculement petit : à peine 10cm de haut, 2 feuilles, et des bourgeons qui semblaient desséchés. Elle n’a pas survécu.
Cette année, je l’ai commandée chez Esveld. C’est plus sérieux, 60 cm de haut, plusieurs tiges, des bourgeons bien frais et un porte-greffe puissant.
09:10 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (8)
23/10/2014
Montmachoux
Montmachoux est un tout petit village, très rural, très ancien, avec une belle église
Des maisons très vieilles où des chèvres surveillent les visiteurs
D’étranges oiseaux
Des lamas en liberté dans les champs
Des rues étroites avec des trottoirs étroits mais pourtant plantés de fleurs
Dont un beau bouquet de Verbena bonariensis :
J’en ai aussi à Romilly mais beaucoup moins. Je n’ai pas à me plaindre, au contraire, car je n’en ai pas planté, c’est un semis spontané :
21:56 Publié dans Animaux, Plantes, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
Filipendula ulmaria, encore en fleurs, et ses galles à Dasineura
La reine des prés fleurit encore. C’est sans doute parce que l’automne est plus beau et presque plus chaud que l’été :
Il y a même des boutons, promesses de nouvelles fleurs :
Mais qui est donc cette bestiole sur une feuille ?
Aile ciliée :
Et a-t-elle un rapport avec ces galles sur les feuilles basses de la plante :
Je crois bien que oui. C’est sans doute Dasineura ulmaria, un diptère cécidomyidé qui vient de sortir d’une galle. En voici une autre, à gauche de l‘image en train d’en sortir et de se transformer en imago :
10:25 Publié dans Animaux, flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
22/10/2014
Hibiscus moscheutos
En arrivant à Romilly, une énorme fleur rose attire mon regard. En bouton depuis de semaines, elle s’est décidée. C’est ma première fleur d’Hibiscus moscheutos ‘Planet Solène’. Cet hibiscus a été planté il y a un an
en même temps que 3 autres et 1 Hibiscus coccineus. Tous sont sortis et se portent bien mais aucun n’a fleuri. Été trop froid ?
Voici donc cette superbe fleur, presque aussi grande qu’une assiette. Elle attire beaucoup de syrphes et aussi des mouches qui ne semblent s’intéresser qu’à ses pétales.
20:58 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0)
21/10/2014
L'épeire, une excellente technicienne
Tous les jours je prends des toiles d’araignée plein les cheveux lorsque je me promène sur mon terrain de Veneux. Il y en a partout, de toutes tailles, barrant toutes les allées. Ce n’est tout de même pas moi qu’elles veulent attraper ? J’ai étudié le travail de celle-ci. Une technique précise. Voici, vue par vue, l’installation d’un cercle de la toile. Un fil de 2m relie la toile au sol à gauche, à droite elle est reliée au tronc d’arbre.
Œuvre terminée :
Le but de ce travail harassant, c’est la capture d’un bon gueuleton :
Détails de l’artiste. La fabrication du fil :
La coiffure qui couvre un peu les beaux yeux :
Les pédipalpes pour manipuler la proie :
Derrière les pédipalpes, les crochets noirs des chélicères qui vont injecter le venin qui liquéfie la proie :
20:32 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1)
20/10/2014
Quelques arbres pleureurs
Certains arbres sont très beaux, vous en avez envie mais ils prennent trop de place, ils font trop d’ombre. La solution est peut-être la forme pleureuse.
En voici deux qui n’atteignent pas ma taille, et je ne suis pas grande. Ils sont à l’Arboretum des Barres.
Parrotia persica a maintenant 16 ans. Le voici en 2010 :
En 2014, il n’a pas grandi (il monte juste 2 fois plus haut que l’étiquette qui porte son nom), il s’est un peu étoffé.
Cedrus deodara, le cèdre de l’Himalaya n’a pas davantage grandi en 4 ans et il ne grandira sans doute jamais plus, il a près de 70 ans. En 2010 :
En 2014 :
Son tronc est vraiment tourmenté :
On dit qu’il peut atteindre 4m voire 10m. Ce ne sera sans doute pas le cas de celui-là.
Picea abies inversa est encore plus petit :
D’autres cèdres présentent une forme pleureuse. Mais, s’ils ne sont jamais très hauts, ils occupent beaucoup de place en largeur. Cedrus libani :
Cedrus atlantica glauca :
Mais, pour avoir un arbre de petite taille, ne vous fiez pas au hêtre. Sa forme pleureuse est très grande :
17:25 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/10/2014
Camellia sasanqua
J’ai le plaisir de vous annoncer la naissance de ma première fleur de Camellia sasanqua. Elle est en permanence survolée par des syrphes. Il faut dire qu’il y a peu de fleurs en ce moment dans mon jardin de Veneux, seulement des cyclamens et les fleurs de lierre et celle-ci se voit de beaucoup plus loin.
13:26 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
Chalef
J’ai beaucoup parlé des deux chalefs que j’ai plantés à Romilly, Elaeagnus umbellata, chalef d’automne
et Elaeagnus multiflora, goumi du Japon.
Ils sont réputés pour leurs fruits. Mais je viens d’apprendre qu’un autre chalef a des fruits comestibles, Elaeagnus x ebbingei, bien que j’aie des doutes sur leur qualité gustative. Ils ne seront mûrs qu’à la fin de l’hiver.
Les fleurs ressemblent beaucoup à celles des précédents mais avec un tube beaucoup moins long et surtout la date de floraison est très différente. Les photos des deux premiers datent d’avril et celles de ebbingei sont du 11 octobre. Il va fleurir tout l’automne mais sa floraison est moins abondante.
Le feuillage également est différent. Les feuilles de ebbingei sont plus coriaces, c’est un feuillage persistant, semi-persistant pour les deux autres.
09:49 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
18/10/2014
Le fusain et les escargots
Les fusains d’Europe, sauvages et nombreux sur le terrain de Romilly, sont couverts de fruits roses qui ne sont pas encore ouverts.
Mais il y a une surprise. Les bestioles ne cesseront de m’étonner. Que vont y faire ces petits escargots ? Ils semblent dormir. Ils n’ont découpé aucune feuille. Et comment sont-ils arrivés là ? C’est à presque 2m de hauteur et le trajet n’a pu être facile pour eux. Il faut une forte motivation pour accomplir un tel exploit. Pour échapper aux prédateurs ?
09:15 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
17/10/2014
Un frelon K.O., c'est beau
Je dirai même, un frelon dans le coma, c’est adorable, une taille de guêpe, un abdomen joliment décoré et une bouille pas banale.
Je l’ai trouvé sur l’essuie-glace arrière de ma voiture alors que je stationnais sur un parking. Que lui est-il arrivé ? A-t-il percuté la voiture ? L’ai-je transporté sur quelques km ? Il a fini par bouger un peu. Mais je devais partir et je n’ai pas osé le déplacer, c’était trop risqué.
20:15 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
16/10/2014
Les marcottes du thuya
Voici un autre Thuja plicata qui s’est lui aussi marcotté mais avec une frénésie moins grande et plus récemment, ce qui permet de comprendre le mécanisme. Il se trouve à l’Arboretum d’Harcourt. Sur cette première photo, on voit à gauche du banc, à hauteur de son bras, une branche qui se couche et touche le sol. A sa droite un "tronc" (en fait une branche marcottée) cherche à devenir vertical.
Là, on voit bien le mécanisme des marcottes, d’abord couchées puis se redressant :
De nouveau à l’arboretum des Barres, voici un Chamaecyparis lawsoniana (même famille) qui semble présenter le même phénomène :
20:50 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
15/10/2014
Les perce-neige se réveillent
Dans mon bois à Veneux, il reste par endroits une épaisse couche de feuilles mortes de l’hiver passé car je ne les enlève que sur les terrasses et les allées. Ailleurs elles nourrissent le sol qui en a bien besoin. Sur ces tapis de feuilles mortes est apparue une multitude d’adorables petits champignons en forme de chapeaux chinois :
Au bord de la terrasse sud une très épaisse couche de faines s’est accumulée sous un hêtre. Il faut dire que depuis 2 ou 3 semaines nous y étions bombardés en permanence. Je crois que le hêtre a battu cette année son record de production et c’est sans doute, avec les glands, ce qui attire les écureuils près de la maison en ce moment. Là, j’ai retiré intentionnellement feuilles et faines car c’est un endroit stratégique. Mais je ne croyais pas les voir déjà. Les perce-neige, les plus précoces, les Galanthus elwesii qui fleurissent dès fin décembre, pointent déjà le bout de leur nez :
17:07 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Le thuya géant des Barres
Lorsque je suis à l’Arboretum des Barres, je ne peux résister à l’envie d’aller voir et photographier encore une fois le magnifique thuya qui forme une forêt à lui tout seul. Mais l’ONF ne semble pas en voir l’intérêt. Il n’a plus droit qu’à une minuscule étiquette sans rapport avec ses dimensions. Ou bien ses pancartes descriptives sont-elles en réfection ? Je l’espère, il le mérite.
Je vous propose de revoir cette description que j’avais photographiée en 2008 :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2008/10/16/le-thuya...
Voici mes dernières photos :
D’autres photos :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/11/11/le-thuya...
09:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
13/10/2014
Hydrangea quercifolia
Hydrangea quercifolia semble mal connu. Je vais reprendre d’anciennes photos pour en reparler.
Tout d’abord, il tolère bien le calcaire. Il tolère assez bien la sécheresse. Tout cela me change des Hydrangea macrophylla vraiment trop fragiles qui ne tolèrent pas du tout le calcaire et qui à Veneux où il n’y a pas de calcaire meurent de soif alors que ce sont les plantes que j’arrose le plus, presque tous les jours et au moindre signe de détresse deux fois par jour quand il fait chaud. Ma dernière tentative date de 2013, il est mort. Je ne supporte plus ces chochottes. Au moins, les autres Hydrangea survivent si on les arrose. Les H. paniculata se passent totalement d’arrosage à Romilly.
Revenons à H. quercifolia. Ce qu’il a de remarquable, de différent, c’est son magnifique feuillage dense aux grandes feuilles découpées ressemblant aux feuilles des chênes. Il se plante à mi-ombre ou mieux au soleil car c’est au soleil qu’il va le mieux déployer son flamboyant feuillage d’automne, un feuillage qui persistera tout l’hiver. Le voici à Veneux où il a encore un feuillage très vert parce qu’il est un peu à l’ombre :
Comme vous le voyez, il est plus haut que le grillage de 2m. A cette situation un peu ombragée mais plein sud, il ne commence à se colorer que début décembre. Un 2 décembre :
Ses très grandes panicules ressemblent à celles des paniculata. Le mien, c’est ‘Snow Queen’ aux grandes panicules de fleurs stériles et fertiles qu’il tient bien dressées :
Magnifique, n’est-ce pas ? ‘Snow Flake’ a des panicules qui lui ressemblent beaucoup mais les fleurs stériles sont doubles. Il m’a déçue parce qu’il a du mal à tenir ces panicules trop lourdes.
Voici ‘Harmony’, très différent car il n’a que des fleurs stériles, cela donne des inflorescences somptueuses, très denses :
Vous remarquez sur la dernière photo que les fleurs sont un peu vertes. C’est fin juillet mais c’est une fleur tardive qui vient de s’épanouir. Les fleurs des H. quercifolia sont d’abord verdâtres puis d’un blanc éblouissant.
Voici un autre Hydrangea quercifolia à Paris, probablement ‘Snow Queen’ :
Le même en parure d’hiver le 24 décembre :
20:36 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
Harmonia axyridis
Ma fenêtre était ouverte. Elle est apparue dans ma chambre à 5h ce matin. Harmonia axyridis, la coccinelle asiatique, est une envahisseuse qui met en danger nos coccinelles et adore envahir les maisons pour l’hiver. C’est la forme avec un M sur le pronotum :
Je reconnais que la mise au point n’est pas parfaite, à 5h je n’ai pas encore les yeux en face des trous.
http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i136san_martin-et-a...
09:01 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
12/10/2014
Le sexe de l'autruche
Je croyais, comme beaucoup d’entre vous sans doute, que les oiseaux n’ont pas de pénis. C’est vrai pour la grande majorité des oiseaux, la copulation se fait par contact des cloaques. Quelle ne fut donc pas ma surprise aujourd’hui de voir cela :
Il faut dire que c’est le mâle dominant et qu’il a énormément de travail pour faire pondre 120 œufs à sa femelle dominante et ses concubines pendant la saison de reproduction car, contrairement aux poules, ces dames ne pondent pas sans copulation préalable.
J’ai ainsi appris qu’il y a deux exceptions parmi les oiseaux, les canards et les autruches ont un pénis et de grande taille : 25cm pour l’autruche, parfois encore plus pour les canards.
C’est un beau mec au plumage bien noir :
Le voici avec sa femelle qui ne pense qu’à bouffer :
La foule des subalternes :
Ma petite famille se tient à distance. On nous a prévenus qu’elles ont le cou long et le coup de bec violent :
Expérience sur la solidité des œufs avec un enfant :
Et un homme de 85 kg :
22:24 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
11/10/2014
Les journées de l'arbre
Vous l’avez compris, je suis allée à l’Arboretum des Barres. C’est aujourd’hui et demain les journées de l’arbre, comme tous les ans. Et, bien sûr, j’ai eu quelques tentations.
Un rosier à la fois beau et défensif, Rosa pteracantha. C’est une forme botanique de Rosa sericea, le rosier soyeux. Franchement, le trouvez-vous soyeux ? Il est vrai qu’il a de jolis poils soyeux et roses entre les épines et ses petites feuilles sont charmantes :
Le vendeur m’a dit qu’il faut le tailler près la floraison pour avoir de jeunes tiges, les seules qui portent ces aiguillons rouges et translucides. Il est greffé sur Rosa canina donc pas de problème à Romilly.
Vitis vinifera ‘Purpurea’, à la fois décorative et productive. C’est joindre l’utile à l’agréable et elle était prévue dans mes achats. La vigne se plait à Romilly. J’en ai déjà planté une. Elle n’a pas encore fleuri mais atteint déjà 4m dans le saule que je lui attribué et que je taille pour que son feuillage ne la gêne pas. La vigne se plait tellement que je n’arrive pas à me débarrasser de celle plantée par un précédent propriétaire et dont les raisins sont immangeables. Elle s’est ressemée chez un voisin et de là revient m’envahir. Il faut dire que le terrain convient et on est en Champagne.
Hydrangea quercifolia ‘Snow Queen’ mais j’aurais aimé trouver ‘Harmony’
Hydrangea aspera ‘Hot Chocolate’ pour vérifier qu’il s’accommode du pH 8.
19:42 Publié dans fruitiers, hydrangea, roses | Lien permanent | Commentaires (2)
Une nouvelle vie pour les arbres
Les arbres nous impressionnent parfois par leur longévité. Pourtant eux aussi sont mortels. Mais certains ont une deuxième vie, c’est le cas à l’Arboretum des Barres où une deuxième vie leur est donnée par la sculpture :
Pour celui-ci, le travail est à peine commencé. Je me demande ce que cette forme va inspirer à l’artiste :
Mais en regardant derrière les buissons, on peut voir de quoi il est mort, déraciné sans doute par un coup de vent :
Ces troncs semblent en attente :
17:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
09/10/2014
Lemon and Lime
Ligustrum ‘Lemon and Lime’ est une petite merveille, une grosse boule d’or dont le feuillage persiste tout l’hiver (serait semi-persistant en climat plus froid), comme un phare dans le jardin alors si triste, vigoureux, sans maladies, mais pas sans mammifère gourmand.
Je ne vous dirai pas son espèce, les avis sont partagés. Ou bien on confond plusieurs Ligustrum dorés : ovalifolium, sinense, japonicum. Je pencherais pour le chinois, à cause de sa petite taille et de ses feuilles fines et tendres.
Le voici encore dans son pot à Veneux en septembre 2012 :
Et planté à Romilly le 21 décembre 2012 :
Hélas, j’ai oublié de le protéger et en janvier 2013 j’ai vu à temps qu’il s’était fait manger la moitié du feuillage :
Je l’ai aussitôt protégé mais ce n’était pas facile étant donné sa forme ample : du grillage en bas, des barbelés au-dessus. Il a repris sa croissance avec force pendant l’été. Le 6 octobre 2013 :
Il a encore pris beaucoup d’ampleur et de densité cet été 2014 et il a complètement englobé ses protections qu’on ne voit plus :
Les fleurs rose pâle devant lui, ce sont encore les sauvages eupatoires chanvrines. Vous reconnaissez aussi un hydrangea, un sureau du Canada qui porte encore des fruits, peut-être parce que la branche plie sous le poids d’un oiseau. Les tuteurs en bois soutiennent une verveine odorante, Aloysia citrodora, elle aussi très vigoureuse, et très parfumée.
Un seul regret : mon petit troène n’a pas encore fleuri.
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08/10/2014
Hydrangea heteromalla
A la suite d’un commentaire sur la note précédente, je me rends compte que j’ai oublié de citer un autre hydrangea qui supporte le calcaire. C’est Hydrangea heteromalla.
Je vous ai montré sa variété ‘Bretschneideri’ mais il est à Veneux où il n’y a pas de calcaire. Cependant la forme type est aussi superbe dans le sol à pH aussi élevé qu’à Romilly du Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Le voici photographié le 16 juin 2013 :
21:26 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
Hydrangea
L’allée des Hydrangeas :
A droite c’est Annabelle surmontée d’un sureau du Canada. A gauche, ce sont les Hydrangea paniculata dont toutes les fleurs, d’abord blanches, sont maintenant rose foncé sauf Kyushu qui reste blanc. Lorsque les fleurs seront fanées, elles resteront décoratives tout l’hiver. Derrière les paniculata, c’est Ligustrum ‘Lemon and Lime’ tout doré dont le feuillage persistera tout l’hiver.
En raison du pH élevé, je ne plante à Romilly que des Hydrangea paniculata, arborescens et quercifolia. L’automne dernier la transplantation en urgence de 2 quercifolia mourants depuis Veneux a échoué. Ce n’est que partie remise. J’ai planté aussi un grimpant mais il a eu très soif cet été, je ne sais s’il s’en remettra.
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07/10/2014
Mes noisetiers pourpres
Les chatons des noisetiers apparaissent en fin d’été et c’est d’une grande banalité. Beaucoup vont vous en montrer et ce n’est pas exactement mon propos. Ce qui me motive aujourd’hui, ce sont les chatons roses de mon très jeune noisetier pourpre.
Il y a sur le terrain de Romilly un noisetier pourpre plus âgé, planté par un précédent propriétaire. Il était étouffé par des noisetiers verts beaucoup plus grands et s’est bien étoffé depuis que je l’ai dégagé. Il ne dépassera jamais 3m de haut et c’est ce qui me plait chez lui, en plus de ses qualités esthétiques.
J’en ai ras-le-bol de ces grands noisetiers qu’il faut rabattre sans cesse, qui mettent une partie du terrain à l’ombre et dont les noisettes ne sont accessibles qu’aux écureuils. Inutile d’attendre qu’elles tombent, les écureuils les auront mangées avant.
C’est un Corylus avellana, le noisetier de nos bois, et non un Corylus maxima, celui qui est habituellement vendu comme noisetier pourpre. Je l’ai déjà démontré par l’aspect de ses noisettes. Il a fait un petit à environ 15m de lui, une noisette perdue par un écureuil sans doute. J’ai découvert ce bébé en défrichant en juin 2009 et il a échappé de justesse au sécateur. Je l’avais alors protégé d’un tel accident par un piquet :
En avril 2012 il avait pris des forces et avait bousculé son piquet maintenant bien plus petit que lui et devenu inutile :
Cette année il dépasse 2m et il m’a donné 2 noisettes, ses premières, et surtout il promet pour l’an prochain car il a une multitude de ravissants chatons roses. Je peux espérer autant de fleurs femelles.
Mais j’ai aussi un troisième noisetier pourpre, toujours un avellana mais en plus contorta. Il sera sans doute encore plus petit à l’âge adulte. Voilà 3 noisetiers à ma taille. Je ne garderai qu’un petit nombre de noisetiers verts pour la fécondation
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06/10/2014
Euonymus grandiflorus
‘Red Wine’ se met lui aussi aux couleurs d’automne, il y met même un point d’honneur pour mériter son nom. Le 17 septembre il commence à se colorer et les feuilles commencent à pendre, c’est aussi une caractéristique de sa parure d’automne. Il est en bas à gauche mélangé à des eupatoires sauvages. Au centre, c’est l’Heptacodium à la floraison encore blanche. A droite, le sureau du Canada a perdu tous ses fruits (les oiseaux bien sûr) mais les pédoncules rouges assurent le décor :
Le 30 septembre le feuillage est rouge sombre et fait ressortir les fruits clairs. Ces fruits se teinteront de rose avant de s’ouvrir sur l’arille orange et sa semence noire. En bas au centre c’est l’Hydrangea paniculata ‘Kyushu’. En haut à droite, l’Heptacodium montre maintenant ses calices roses.
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Kaki, les feux de l'automne
Diospyros kaki ‘Fuyu’ commence à briller de tous ses feux d’automne :
Sa croissance est désespérément lente. Il débourre tard, fin avril. Le 20 avril :
En mai, il est bien beau, bien vert, mais au prix de déjà 2 rasades de fer :
Diospyros kaki ‘Jiro’ a moins d’un an. Il est aussi grand mais moins étoffé. Il est planté à Veneux et n’a pas encore pris ses couleurs d’automne. Il n’y a pas de calcaire, il ne présente aucun signe de chlorose.
J’ai planté un deuxième Zanthoxylum coreanum (semis) :
Les Zanthoxylum aussi commencent à se colorer.
Mais à Romilly, quand on creuse un trou de plantation, on lève à tous les coups une petite grenouille :
10:12 Publié dans Animaux, fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (1)
05/10/2014
Fleurs d'octobre
Il y a des roses. Encore un rosier nain :
Cephalaria gigantea est toujours en fleurs. Les premières fleurs en septembre forment maintenant les fruits :
Il y a encore des fleurs de Phlox. Je viens d’en rajouter 5 pieds et je compte aussi sur des semis spontanés.
Un dôme de fleurs blanches se remarque dès l’entrée :
C’est Sambucus canadensis, le sureau du Canada, très proche du sureau noir mais qui commence à fleurir un peu plus tard pour continuer jusqu’en septembre. C’est la première fois que je le vois encore en fleurs en octobre. Et ce n’est pas fini, il y a encore des corymbes en boutons :
Les sedums sont toujours là :
Des asters rouges, moins hauts, se mêlent maintenant aux mauves :
18:38 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)