30/11/2014
Acer Red Flamingo
20:13 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0)
Camellia japonica en plein délire
Depuis deux jours j’ai 2 nouvelles fleurs de camellia. Certes, il y a encore des fleurs sur les camellias d’automne, Camellia sasanqua, mais ces nouvelles sont des fleurs de deux Camellia japonica. Ils sont tous deux précoces et ont une longue période de floraison.
Adolphe Audusson a toujours été un peu fou puisque j’ai vu sa première fleur, selon les années, entre le 25 décembre et le mois de mars. Et sa date de floraison est imprévisible. Je le connais depuis 30 ans et je ne vois aucun rapport entre les conditions météo aussi bien de l’été qui précède que de l’hiver et cette date de floraison. Mais le 28 novembre, c’était vraiment inattendu. Cette première fleur est apparue sur un nouveau tronc. J’avais remarqué ce nouveau tronc, encore très fin cet été. Ce ne peut être un semis, Adolphe est réputé stérile (j’ai eu parfois un fruit mais vide). Il semble qu’un camellia puisse parfois drageonner.
Cette fleur ressemble bien à celles d’Adolphe, rouge, semi-double, étamines jaunes, mais elle est plus petite et a moins d’étamines :
Fleur d’Adolphe Audusson un 4 janvier :
Un 16 mai :
Gloire de Nantes est plus régulier. Il a toujours commencé sa floraison entre le 29 décembre et début janvier. Il a seulement un mois d’avance et cette fleur est bien sur le tronc principal :
Reste la question : que dois-je faire du nouveau tronc d’Adolphe Audusson ? J’ai lu quelque part le conseil de le transplanter en septembre.
10:29 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
29/11/2014
Sarcoscypha coccinea
La saison des pézizes commence à Romilly. Celle-ci, c’est la pézize coccinée ou pézize écarlate, la plus colorée des pézizes. On pourrait la confondre avec la pézize orangée, Aleuria aurantia mais elle en diffère par sa date d’apparition, en hiver et non en été, sa couleur, d’un rouge violent, son support qui est du bois mort et non directement le sol et l’existence d’un pied qui est parfois long pour atteindre le bois espéré alors que l’orangée est sessile. Elles ne sont pas de la même famille.
Elle est sur son support préféré : du bois de noisetier couvert de mousse.
Elle peut atteindre 5cm de diamètre. Elle n’a aucun goût mais est comestible et peut décorer des plats.
23:50 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Elaeagnus umbellata est bien autostérile
Ces photos ont été prises à l’Arboretum des Barres et j’aimerais tellement pouvoir prendre de telles photos dans mon jardin de Romilly.
J’ai pensé que cette plante est, comme beaucoup d’arbres fruitiers, autostérile. En effet, j’ai 3 Elaeagnus umbellata, probablement tous du même clone. Ils ont fleuri pour la première fois en 2010, donc pour la 5ème fois cette année et n’ont jamais donné de fruits. On me dira que certains fruitiers mettent 10 ans pour produire. Mais il y a celui du Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Il est beaucoup plus vieux, beaucoup plus grand, la forme et le taille d’un arbre. Il fleurit magnifiquement et je ne lui ai jamais vu le moindre fruit. Quelle autre explication peut-on donner que l’autostérilité ?
Je viens de relire, je n’y avais pas prêté attention avant parce que je n’avais pas vu le problème, la revue sur papier de Agroforestry Research Trust de August 2006. C’est un organisme des plus sérieux. Ils écrivent : you need two different selections for reliable fruiting. A l’époque ils ne proposaient que 2 variétés mais avaient fait l’effort d’en vendre 2, une nécessité pour la production. Maintenant ils ont un superbe assortiment.
20:22 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
28/11/2014
Mise sous grillage de nandina et fusain
Mon premier Nandina domestica est mort noyé lors des inondations prolongées de 2013. J’ai espéré le voir repartir ce printemps mais rien. Je ne crois pas que des inondations prolongées de 6 semaines se reproduiront mais je préfère le planter en hauteur. Je complèterai la butte avec de la terre du terrain plus basique mais plus consistante et je compte aussi sur l’aide du lierre et de la consoude pour solidifier l’édifice. Je l’ai aussitôt mis sous grillage.
Ensuite, je me suis précipitée vers le fusain américain, Euonymus americanus, car je viens d’apprendre qu’il est le délice préféré des cervidés, an ice-cream plant for deer, au point qu’il peut être décimé dans certaines zones aux USA. Et j’y tiens beaucoup. Il a, et de loin, les plus beaux fruits parmi les fusains. Le mien n’a pas fleuri cette année, il venait d’être planté. C’est le plus tardif des fusains, il est encore tout vert, juste 2 ou 3 feuilles se teintent un peu de rose. Il a, bien sûr, aussitôt été enfermé dans un grillage.
19:02 Publié dans Animaux, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
27/11/2014
Fuchsia regia reitzii
Ce fuchsia qui n’a pas 8 mois ne cesse de m’étonner. Il a immédiatement prouvé toutes les qualités qu’on lui attribue et en particulier exubérance, floribondité et fructification continues pendant des mois. Et les fruits sont excellents, ce qui ne fait qu’ajouter à son intérêt.
Lorsque je l’ai planté le 4 avril, il n’avait que 5 ou 6 feuilles :
Il a vite dépassé le mètre en hauteur et en largeur et j’ai dû l’accrocher au grillage. Il a commencé à fleurir en août, des fleurs élégantes et ravissantes.
Elles sont sans cesse suivies de fruits.
Maintenant il occupe un grand volume et je pense qu’il atteint 2m en tous sens si je me donne la peine de le palisser. D’ailleurs il déborde largement l’espace qui lui a été attribué s’emmêlant à l’actinidia et au goji qui l’entourent, eux aussi exubérants au point que je n’ose en déplacer aucun. Et il porte toujours des fleurs et des fruits. Le 25 novembre :
17:37 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
26/11/2014
Acer
Tous les érables ont perdu leurs feuilles sauf deux résistants.
Acer griseum a pris son temps pour installer ses couleurs d’automne mais c’est maintenant le feuillage le plus rouge que j’aie jamais vu. On le voit de très loin :
Il ne mesure encore qu’1m30. Quand il mesurera 3 ou 4m, ce sera un phare dans le jardin.
Belle desquamation de la jeune écorce :
Acer ‘Red Flamingo n’avait pas changé de couleurs depuis le printemps. Encore le 22 novembre :
Le 25 novembre il commence à afficher ses couleurs d’automne en teintant de jaune et d’orange ses feuilles centrales vertes :
22:14 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0)
Parrotia persica
La multiplication de Parrotia persica n’est pas chose facile. Il faut énormément de temps et de patience et ce n’est pas vraiment à la portée de l’amateur. Pour le semis par exemple il faut jusqu’à 2 ans pour la germination et des années de culture pour qu’il soit présentable à la vente. C’est la galère aussi pour la bouture ou la marcotte et il est parfois greffé sur Hamamelis.
Mais je suis futée. J’ai laissé la nature s’occuper de la germination et j’ai recueilli une plantule au pied d’un grand arbre. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça ne grandit pas vite.
Le 10 juin 2012 :
Le 25 novembre 2014 :
08:43 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
25/11/2014
Aristotelia chilensis
Aujourd’hui j’ai planté Aristotelia chilensis ‘Variegata’, maqui du Chili aux fruits comestibles très riches en antioxydants. Il parait qu’il est autostérile et qu’il faut en planter deux. On verra. S’il ne produit pas, j’en achèterai un autre mais à un autre fournisseur, sinon je risque d’avoir le même clone et je n’aurai pas davantage de fruits. On m’a déjà fait cette blague pour Elaeagnus umbellata.
Très jolies feuilles panachées avec pétiole rouge :
Il a aussitôt été protégé avec les moyens du bord. Ses jolies feuilles persistantes son trop tentantes :
Il y a autant de grillages en tous genres que de plantes sur mon terrain.
19:17 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
Persicaria et Capreolus
Je viens de découvrir qu’ils ne sont pas (ou trop) compatibles.
Les persicaires sauvages ont peu fleuri cette année. Je crois même qu’il y en avait beaucoup moins que l’année précédente. J’ai compris qu’elles sont dévorées par les chevreuils pour lesquels elles sont un mets délicieux. J’ai cru comprendre que cela concerne toutes les espèces.
J’avais remarqué cependant une touffe encore en fleurs fin novembre et voilà ce que j’ai trouvé le 22 novembre :
Coupe nette, horizontale à 60cm de hauteur, cela n’est donc pas dû aux lapins.
09:19 Publié dans Animaux, flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
24/11/2014
Columba palumbus
Les pigeons ramiers sont installés dans mon petit bois à Veneux depuis de nombreuses années, en fait depuis toujours. Ils m’obligent parfois à rouler au pas, voire à m’arrêter, parce qu’ils occupent le chemin d’entrée et ne sont pas impressionnés par la voiture. Cette pauvre voiture est régulièrement arrosée de leurs fientes bien plus grosses que celles des mésanges.
Mais maintenant tout a été déboisé alentour et ils n’ont plus que mon bois. C’est sans doute pourquoi on les voit beaucoup plus qu’auparavant.
Ils ne cessent de virer autour de la maison et j’ai pu y prêter davantage attention. Je n’avais jamais remarqué comme leurs ailes semblent faites de 3 « étages » et même c’est très mal coiffé au sommet. Il ne cherchait pourtant pas à s’ébouriffer contre le froid, il faisait 15°. J’ai recadré et éclairci les photos :
Ici, personne ne les chasse. Ils sont beaucoup plus beaux dans les arbres que dans une casserole et peuvent nous y promettre amour et fidélité.
10:29 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
23/11/2014
La phalène emplumée m'a rendu visite
J’ai reçu une merveilleuse visite cette nuit, un très beau papillon.
J’ai eu beaucoup de mal à trouver son nom. Je ne l’ai pas trouvé sur les sites consacrés aux papillons car la recherche n’y est pas toujours facile. J’ai demandé à Google : papillon antennes blanches car ce qui est frappant sur mes photos, c’est l’intense blancheur des antennes. Je l’ai alors aussitôt trouvé sur ce site :
J’ai mis ce site magnifique dans mes favoris et je vous conseille d’en faire autant.
Mais l’himère-plume ou phalène emplumée, Colotois pennaria, porte ce nom à cause de ses antennes plumeuses et ce n’était pas évident sur mes photos. J’ai donc fait des agrandissements :
C'est bien lui et c'est un mâle puisque seul le mâle a des antennes plumeuses.
J’ai aussi fait un agrandissement sur la tache noire et sur la tache blanche surmontée de noir près du bord de l’aile antérieure :
Ce papillon qui apprécie mes chênes, frênes et érables vole très tardivement, de septembre à novembre et pond en novembre. Ce sont les œufs agglutinés qui vont hiverner.
17:35 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
22/11/2014
La primevère est en fleurs !
Drôle d’année. Je vous ai montré la floraison inhabituellement remontante du forsythia, du lamier blanc, de la reine de près dont un pied est encore fleuri.
La surprise aujourd’hui, c’était la floraison des primevères sauvages, Primula vulgaris :
Remontée ou floraison très, très, précoce ? Comme son nom l’indique, c’est une fleur de début de printemps, floraison à partir de février.
Sur la première photo la primevère est entourée de fraisiers sauvages, de feuilles mortes, de mousse. En bas de la photo on voit 5 jeunes plants de reine des près, c’est une bonne année pour cette plante.
Ces jeunes plants sont très reconnaissables, bien qu’ils n’aient encore qu’une seule feuille, à l’aspect des folioles et surtout à la foliole terminale palmée à 3 ou 5 lobes :
20:13 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Automne
Mon petit bois se décide enfin à prendre des couleurs.
Le plus flamboyant est le sorbier torminal :
Le forsythia pleureur surmonté de feuillage d’érable :
Des charmes :
Les chênes ont encore beaucoup de feuillage vert. Les feuilles rousses en haut à gauche, c’est un charme, les feuilles jaunes en bas à droite, c’est la glycine qui l’escalade jusqu’au sommet.
08:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
21/11/2014
L'oiseau du jour
Je suis bien sage devant l’ordinateur lorsque soudain j’entends des tit-tit stridents, vraiment d’un niveau sonore élevé. Quelle puissance dans un si petit corps ! Je repère aussitôt une toute petite boule de plume très agitée. C’est un troglodyte. Ces minuscules oiseaux sont de moins en moins farouches. Au printemps il faut fermer les portes de garage avant que l’installation d’un nid soit complète.
Par où est-il entré ? toutes les portes et fenêtres étaient fermées sauf une très petite fenêtre au-dessus du lavabo des toilettes. Il a d’abord cherché à se cacher dans le ficus et le bégonia puis, alors que je lui ouvrais des portes à proximité, il s’est envolé vers la mezzanine puis dans une chambre à l’étage. J’ai ouvert de nombreuses portes et fenêtres sans pouvoir l’orienter vers elles, il repartait toujours dans l’autre sens.
Je ne l’entends plus. Je lui avais proposé beaucoup d’issues de secours, je crois qu’il a réussi sa sortie. Il n'est pas du genre à rester enfermé sans rien dire.
14:00 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
20/11/2014
Rhododendron x intermedium
Je vous l’avais montré il y a 1 an lorsque je l’ai acheté.
C’était une si jeune bouture que je l’ai gardé 1 an en pot. Il en a bien profité et il est maintenant planté à Romilly :
Il a pour compagnon un Hydrangea quercifolia. Ce qui les entoure et les sépare, c’est un grand tapis de petits fraisiers sauvages :
Rhododendron x intermedium est un petit rhododendron, hybride naturel de R. ferrugineum qui ne tolère que les sols acides et de R. hirsutum qui vit en sol calcaire. Cette hybridation se produit dans les Alpes, là où des sols acides et des sols calcaires sont contigus. Leur enfant n’est pas difficile, il supporte aussi bien les sols acides que les sols calcaires.
Le sac à droite contient des narcisses. Chaque arbuste planté a ses racines entourées de bulbes de narcisses. C‘est pour les protéger des campagnols qui une année ont fait de gros dégâts sur mes plantes. Les narcisses (toxiques) sont d’ailleurs les seuls bulbes qui survivent sur ce terrain, les tulipes n’ont même pas le temps de fleurir.
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L'Heptacodium, version rose
10:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/11/2014
Viscum album attaque mon plus bel arbre
C’est le cadeau de la nature pour cette année : une boule de gui femelle dans mon plus grand arbre, le peuplier grisard, mais je ne pourrai l’enlever, même pas pour le mettre dans le séjour pour le baiser de l’an neuf. Il est situé vraiment très haut, la photo est prise au maximum du zoom.
Il doit être là depuis plus d’un an puisqu’il y a déjà des boules :
Pourtant, je n’avais rien vu. J’ai repris des photos depuis 1 an et je ne vois toujours rien. Si vous voyez des branches noires sur les photos, ce sont celles du frêne qui lui est presque accolé. L'écorce des branches les plus jeunes du grisard est toujours très blanche.
Le 29 octobre 2013 :
Le 16 février 2014 :
Le 20 avril 2014 :
Ou peut-être ça sur un fort recadrage du 29 octobre 2013. Les feuilles vertes ne ressemblent pas vraiment à celles du gui mais ce ne sont certainement pas celles du grisard (ses feuilles n’ont pas cette forme et surtout elles ne sont jamais de ce vert franc :
10:18 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
18/11/2014
Cornus alba
Cornus alba peut former des haies denses et très colorées en hiver :
Imaginez cette haie doublée d’arbres ou d’arbustes à feuillage persistant avec, à son pied des hellébores et des bulbes à floraison hivernale. Avec ça, l’hiver n’est plus triste.
Vous pensez qu’il faut beaucoup de plants et que ça coûte cher pour obtenir une telle haie. Pas nécessairement. Il suffit de profiter de ses capacités de multiplication. Voici le mien en janvier 2012 :
Et le 22 octobre 2014 :
Il s’est beaucoup épaissi et s’est étalé vers le grillage et latéralement. Il commence à s’emmêler avec les arbustes voisins et je vais devoir en prélever. Comment fait-il ? Toutes les méthodes sont bonnes : drageons, semis :
Et aussi, comme intentionnellement, il envoie des branches basses au ras du sol pour les marcotter :
J’en ai soulevé une. Elle avait raciné, même pas dans le sol, dans les feuilles mortes :
Il a d’autres attraits que ce bois rouge. Le feuillage d’automne le 17 octobre 2013 :
De beaux corymbes de fleurs blanches en avril mai. Je n’ai retrouvé qu’une photo des boutons mais vous pouvez imaginer la suite :
Et des fruits un peu plus gros que des petits pois dès le début septembre, d’un beau blanc bleuté :
Mais le sauvage Cornus sanguinea n’est pas inintéressant. Son bois est rouge mais plus sombre si on ne s’en occupe pas :
Plus vif quand il est jeune :
Et il est encore plus beau si on prend soin de le tailler en fin d’hiver (ce qu’il faut faire aussi pour Cornus alba) :
Son feuillage d’automne est très sombre :
Et les jeunes pousses sont colorées :
La floraison, assez semblable à celle de Cornus alba,
est souvent abondante :
C’est un envahisseur, pas tellement par ses drageons qui servent surtout à épaissir les touffes, surtout par ses fruits noirs, moins décoratifs que ceux de Cornus alba, très appréciés des oiseaux qui lui permettent d’envahir le terrain.
20:25 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
17/11/2014
Lamium album, remontée
C’est décidément l’année des remontées de floraisons. Cette fois, il s’agit de Lamium album et c’est ce qui l’a sauvé de l’arrachage. En effet, on ne l’appelle pas ortie blanche pour rien et, à moins d’y toucher pour vérifier qu’il ne pique pas, mais c’est risqué, ou de se mettre à genoux pour vérifier que les tiges sont carrées, mais on ne peut le faire 10 fois ou plus, il est difficile de le distinguer de la méchante ortie. Le pire, c’est qu’à Romilly, il est mélangé avec l’ortie. J’essaie d’éradiquer l’ortie au printemps quand il est en fleurs et j’espère qu’ainsi il va prendre le dessus. Bien sûr, je garde des zones d’orties pour les chenilles là où son agressivité ne gêne pas.
A noter : le pied de reine-des prés qui fleurissait en octobre continue à fleurir.
10:38 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
16/11/2014
Elaeagnus umbellata
Vous vous souvenez peut-être de mon problème : j’ai 3 Elaeagnus umbellata, chalef d’automne aux baies d’argent. Ils fleurissent depuis 3 ans mais je n’ai jamais vu le moindre fruit. Pourtant ces fruits sont d’une grande beauté et plus décoratifs encore que les fleurs, et ils sont comestibles et bons. On peut penser qu’il a besoin de plusieurs années pour produire. Mais il y a plus grave et m’enlevant tout espoir dans les conditions actuelles : dans le jardin botanique de Marnay sur Seine, il y a un exemplaire beaucoup plus vieux, un véritable arbre, couvert de fleurs au printemps mais qui n’a aucun fruit. Il est en exemplaire unique.
Je ne vois qu’une explication, bien que ce ne soit indiqué nulle part : il est autostérile, comme beaucoup d'arbres fruitiers. Mes 3 chalefs, achetés au même fournisseur, sont probablement un même clone et ne peuvent donc se féconder. L’an dernier, j’ai planté un goumi et espéré une fécondation croisée qui n’a pas eu lieu mais, planté trop récemment, il a fleuri plus tard. Il n’a pas eu de fruits mais le problème d’autostérilité est sans doute le même, les deux espèces sont très proches.
Fin octobre j’ai planté un nouveau minuscule goumi et un chalef d’automne ‘Polar Lights’ :
Je viens de recevoir 2 autres variétés. Des variétés dénommées garantissent que ce n’est pas le même clone.
Elaeagnus umbellata ‘Big Red’ :
Elaeagnus umbellata ‘Brilliant Rose’ :
J’espère qu’ils feront au moins une ou 2 fleurs dès le printemps prochain.
J'espérais Amber, variété à fruits jaunes, mais il est très demandé, je suis arrivée trop tard pour cette année.
11:33 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
15/11/2014
Colorations d'automne
De nouvelles colorations d’automne sont apparues.
Hibiscus paramutabilis :
Hibiscus moscheutos s’y met plus lentement :
Hydrangea paniculata :
Le poirier Doyenné du Comice est aussi beau qu’un nashi (ce n’est pas le cas des deux autres, Williams et Conférence) :
Viburnum opulus ‘Roseum’ est tout de rouge vêtu. Il faut remarquer qu’il a gardé beaucoup de feuillage malgré l’attaque dont il avait été l’objet (Pyrrhalta viburni, la chrysomèle de la viorne).
Pour la coloration d’automne, Euonymus alatus est très en retard sur les autres années :
Celui-ci, c’est celui dont je n’ai aucun souvenir de l’avoir planté. Alatus ou phellomanus ? Je penche pour phellomanus mais la certitude sera donnée quand il produira des fruits, de couleur différente dans les deux espèces.
A Veneux, c’est Prunus subhirtella autumnalis qui attire l’attention. Il est encore bien jeune, à peine plus d’un an. L’an dernier il a fait 3 fleurs, je ne vois pas de boutons floraux cette année. Peut-être ne fleurira-t-il pas, ou très tard. C’est normal, il s’installe. Mais son feuillage est très beau :
21:08 Publié dans Hibiscus, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
14/11/2014
Des trous de grenouilles ?
A Romilly, j’ai vu d’étranges trous dans les cuvettes de plantation récentes :
Ces trous ne sont pas faits par des prédateurs des plantes. Les plantes ne présentent aucune lésion et il n’y a pas eu recherche des racines. Je me demande si ce n’est pas une histoire de grenouilles. En général les mâles hibernent dans la vase de la mare pour être les premiers sur place à l’époque des amours. Les femelles hibernent plutôt à terre sous des plantes ou sous des feuilles. Mais les jeunes de l’année et parfois les femelles creusent des trous pour se mettre à l’abri du froid. Et qu’y a-t-il de plus facile à creuser qu’une terre fraichement retournée pour une plantation ?
Lorsque je défriche, c’est-à-dire pour l’essentiel lorsque je coupe les ronces bleues qui ont de nouveau envahi, je réveille souvent une grenouille. Elle serait facile à attraper car elle est à moitié endormie mais je ‘ai pas envie de les traumatiser, même pas pour faire le test de la longueur de la patte.
Je vous ai déjà montré celle-ci que Claudette a reconnue comme grenouille agile, Rana dalmatina :
Pour les critères faciles à voir, on voit bien la patte gauche et on devine que, si on l’allongeait, elle dépasserait largement le museau. Cela lui permet de faire des bonds de 2m. Un autre critère, si on l’attrape, elle vous pisse dessus. On l’appelle aussi grenouille pisseuse. Le museau est plutôt pointu. La bande noire près de l’œil s’étend jusqu’au bout du museau, lui faisant comme un masque de Zorro. Surtout, c’est pour moi le plus facile à voir, les bourrelets dorsaux sont parallèles.
Voici celle que j’ai réveillée le 11 novembre :
C’est la grenouille rousse, Rana temporaria. Elle est plus massive, le museau est arrondi, surtout les bourrelets dorsaux se rapprochent derrière les épaules.
Il y a d’autres critères pour les différencier, par exemple la taille et la position du tympan, mais arriver à voir ça dans la masse noire derrière l’œil, ce n’est pas évident, encore une fois à moins de l’attraper, ce que je ne veux pas faire.
10:05 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1)
13/11/2014
Pseudocydonia sinensis
Verrai-je un jour un Pseudocydonia sinensis dans son habit rouge d’automne ? Mon plus grand, planté en 2011 s’entête à rester vert. Le 11 novembre 2014 :
Je n’ai vu qu’une seule fois son feuillage rouge. C’était alors qu’il était encore tout petit et ce n’était pas en automne mais à la fin de l’hiver. Il avait gardé son feuillage jusque-là. Le 27 janvier 2012 :
et le voici le 1 mars 2012 :
En voici un autre beaucoup plus jeune. C’est un semis que j’ai fait à partir d’une graine récupérée dans un fruit pourri au printemps au pied d’un arbre de l’arboretum des Barres. Le 18 janvier 2014 :
Un des Pseudocydonia sinensis de l’arboretum des Barres, celui qui est devant l’entrée, le 11 octobre 2014 :
Quelques feuilles commencent à se teinter de jaune ou de rouge mais le climat y est sans doute plus froid qu’ici, on m’a parlé de -20° en hiver.
18:43 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
12/11/2014
Soleils d'automne
Certains virent au jaune pur.
Un nashi entouré d’eupatoires fanées mais encore décoratives :
Rosa rugosa et ses 5 drageons, jusqu’à 1m de distance :
Mon plus vieux Ginkgo biloba qui serait une femelle à port vertical (les femelles sont généralement plus étalées que les mâles) sur son lit de lierre et de consoude bleue :
Celui-ci est très petit et ne grandit pas vite car c’est un semis et je ne connaitrai pas son sexe avant de nombreuses années. Ses feuilles sont très différentes, beaucoup plus grandes :
Cornus officinalis commence à virer au jaune :
avant de passer au rouge comme ici il y a 3 ans :
Il a énormément grandi depuis !
Et à Veneux, mon magnifique Actinidia melenandra qui s’étale sur plusieurs arches :
10:30 Publié dans fruitiers, Plantes, roses | Lien permanent | Commentaires (3)
11/11/2014
Aubépines
Le sol de Romilly est fait pour elles, elles s’y plaisent et grandissent vite.
Spontanément Crataegus monogyna se sème à profusion depuis peu. En effet, depuis que j’ai défriché, elles en profitent. La plus grande, découverte il y a moins de 2 ans alors qu’elle mesurait moins d’un mètre, atteint déjà 3m et est bien dense. Elle avait pourtant été déracinée par les inondations et j’avais dû la replanter et la tuteurer. Elle a fleuri cette année et donné de jolies cenelles.
C’est un bel arbuste très décoratif. Mais les cenelles de nos aubépines sont petites et fades. Ce n’est pas le cas sur d’autres continents et j’ai voulu profiter du plaisir que prennent les aubépines à vivre sur mon terrain pour en planter d’autres à fruits gros et très sucrés.
La première plantée a été Crataegus pedicellata. Elle atteint maintenant 3m et a fleuri cette année pour la première fois mais n’a pas encore fructifié. Les fleurs sont très grandes :
La voici aujourd’hui :
Elle garde son feuillage très longtemps, une fois jusqu’en février.
J’ai planté aujourd’hui Crataegus pinnatifida var. major ‘Big Golden Star’. Ses feuilles sont grandes et font un peu penser à celles du chêne.
Deux autres sont en jauge depuis ce matin. Crataegus ellwangeriana a encore quelques feuilles :
Crataegus durobrivensis n’a plus de feuilles. Elles seraient grandes, faisant penser à celles du noisetier. Surtout les fleurs en bouquet seraient les plus grandes du genre.
22:27 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
10/11/2014
Asimina, un miraculé
Les asiminiers ont une croissance extrêmement lente au début parce qu’ils commencent par faire une racine pivotante très profonde, 3 fois la hauteur du plant. Autant dire qu’ils sont vite indéplaçables. Il parait qu’ensuite ça s’améliore. J’en ai deux à Romilly, terrain suffisamment argileux pour leur plaire, et trois à Veneux, terrain trop léger mais amélioré par mes soins et ils y sont arrosés tous les 2 jours en été.
L’un d’eux à Romilly me désespère. Le tronc d’origine est mort mais il est reparti sur un deuxième tronc, puis un troisième l’année suivante. Tous ces troncs sont toujours visibles, je n’ai pas rêvé. Cette année, en avril, il semblait décidé à repartir sur ce troisième tronc. Le 28 avril :
Et puis, tout a disparu. Je l’ai cru définitivement mort et je ne m’en suis plus occupée. Hier, j’ai débarrassé de ses envahisseurs indésirables pour la troisième fois de l’année un sureau du Canada. Les ronces bleues sont vraiment la plaie de ce terrain. J’ai alors aperçu de grandes feuilles à nulles autres pareilles. L’asiminier était vivant ! Une branche a même traversé son grillage de protection (contre les chevreuils toujours, les deux asiminiers ont leur grillage toute l’année) :
Vous voyez derrière, à droite un semis spontané de noyer que je devrai abattre s’il lui fait trop d’ombre (il est au nord) et à gauche un fusain d‘Europe et un if femelle.
J’attends qu’il ait perdu ses feuilles pour déplacer le grillage ou, si nécessaire, le découper. J’ai rajouté un grillage pour protéger cette branche :
Voici le plus beau de mes asiminiers de deux ans à Veneux aujourd’hui entre un Viburnum tinus et deux mahonias :
Ce n’est pas encore cette année que je goûterai les fruits. Ils commencent à produire des fruits lorsqu’ils atteignent 2m, et cela demande 5 à 8ans. Pas étonnant que les miens soient encore si petits. A noter aussi qu’ils ont besoin de 400 heures de froid pour fructifier. Heureusement froid ne veut pas dire gel mais moins de +7°C, une température souvent atteinte la nuit. D'ailleurs, celui de Marnay, à 10 km de mon terrain dans un sol identique, fructifie (en petite quantité parce qu'il n'a pas un copain pour une bonne pollinisation).
http://www.fruitiers-rares.info/articles45a50/article48-A...
http://www.pawpaw.kysu.edu/pawpaw/ppg.htm
13:04 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
09/11/2014
Zanthoxylum d'automne, les autres
Voici les Zanthoxylum que je n’avais pas encore photographiés en cette saison.
Le plus grand des Zanthoxylum coreanum, beaucoup plus grand que l’autre car planté en pleine terre plus tôt, est encore tout vert :
Zanthoxylum alatum est lui aussi encore tout vert mais je sais par expérience des hivers précédents qu'il finira par les perdre :
Zanthoxylum simulans avait des feuilles roses au sommet il y a quelques jours. Elles sont tombées mais les autres restent vertes :
Dans la partie dénudée on devine un bourgeon entre 2 épines :
21:07 Publié dans zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0)
L'érable plane
J’ai souvent un semis spontané d’Acer platanoides à Veneux. La germination dans le sable, c’est facile, mais ensuite ils ne survivent pas, contrairement aux Acer pseudoplatanus. Le sol est sans doute trop sec pour eux.
Pour en avoir au moins un, j’ai mis en pot un tout petit plant de 30cm de haut et je l’y ai gardé un an. Cette année, le 13 avril, je l’ai planté à Romilly. Il mesurait environ 1m :
Il s’y plait bien. En une saison il a doublé de hauteur et s’est épaissi. Il commence à montrer ses couleurs d’automne, magnifiques :
Avec lui, les seuls érables qui ont encore des feuilles sont ‘Red Flamingo’ que je vous ai montré récemment et Acer griseum, toujours très vert, une seule feuille rouge :
18:36 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0)
07/11/2014
Zanthoxylum planispinum var. subtrifoliatum l'hiver
En réponse à Kusuma.
Ce poivrier n’a peut-être subi aucun stress, c’est peut-être son aspect normal en cette saison. A Paris il n’a sans doute pas souffert. En période de sécheresse, on voit des tuyaux d’arrosage partout, ils l’auraient certainement arrosé s’il avait présenté des signes de souffrance et pourtant en janvier il présente cet aspect de feuilles pendantes.
Je l’ai photographié d’octobre à janvier et on voit l’évolution du feuillage. Les folioles deviennent plus étroites et en janvier elles semblent pendre. Cette évolution ne se fait pas pendant une période de sécheresse. Peut-être se recroquevillent-elles pour se protéger du froid ?
Les images de détail ne sont pas de bonne qualité parce que ce sont des recadrages mais on voit l’aspect des feuilles, comme roulées sur elles-mêmes.
Le 10 octobre :
Le 4 décembre :
Le 21 janvier :
12:09 Publié dans zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (1)