29/09/2016
Fuchsia regia ssp reitzii
Il a été planté en janvier 2014. Il a fleuri et fructifié dès son premier été. Il occupe maintenant toute la hauteur qui lui a été accordée soit le grillage de 2m. Mais il envoie de longues branches à travers le grillage et c’est de l’autre côté qu’il fleurit le plus. Je pense qu’il n’apprécie pas la proximité d’un actinidia et d’un gogi un peu trop exubérants et il reçoit mieux le soleil de l’autre côté.
Il est en fleurs et fruits depuis fin juin. Le 27 septembre il porte boutons, fleurs, fruits verts et fruits mûrs :
Il continuera à fleurir et fructifier au moins jusqu’à fin novembre. Le 25 novembre 2014 :
Contrairement à ce qui est dit, il ne s’est pas montré caduc jusqu’ à présent. Peut-être lors d’un hiver plus froid ? Le 9 janvier 2015 à Romilly :
Le 14 février 2014 à Veneux, cerné par les perce-neige :
J’ai bien sûr goûté les fruits. Ils sont très agréables, consistance proche d’une cerise, bien sucrés. On ne sent pas les petites graines.
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28/09/2016
Lagerstroemia indica
C’est en 2010 que j’avais remarqué ces deux beaux petits arbres en bordure d’une rue à Veneux. Leur tronc était encore tuteuré. Il y en avait aussi dans un jardin à proximité. C’est en août que la floraison est la plus somptueuse. Photo du 13 août 2010 :
Fin septembre la floraison est encore très belle. Le 27 septembre 2016 le tronc s’est épaissi et n’a plus besoin de tuteur :
Ils ont été traités sur tige pour leur donner l’aspect d’un petit arbre. Mais le lilas des Indes n’oublie pas qu’il est un arbuste et il refait des jeunes pousses à sa base. Elles sont même déjà fleuries :
Il faut donc supprimer régulièrement ces repousses pour lui garder l’aspect de petit arbre.
Voici des troncs de vieux Lagerstroemia laissés à leur développement naturel.
Au Prieuré d’Orchaise :
Ou rendu à son aspect naturel à Paris :
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27/09/2016
Acer negundo 'Variegatum'
Ce bel érable panaché a été planté en 2013. Les deux premières années sa croissance a été lente. Cette année il a démarré à grande vitesse et approche 3m. J’espère avoir des fleurs et des fruits dès l’année prochaine.
Le 5 juin 2013 :
Le 31 août 2014 :
Le 24 septembre 2015, il y a juste 1 an, il mesurait 1m20 :
Le 27 septembre 2016 :
Derrière lui Acer platanoides planté un an après lui à partir d’un semis spontané à Veneux et ne mesurant alors que 30cm a grandi encore plus vite et de façon plus continue :
Les feuilles sont d’abord vert foncé bordé de vert clair
puis elles deviennent vert foncé bordé de blanc :
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25/09/2016
Cyclamen hederifolium
Mes cyclamens de Naples sont en fleurs depuis déjà un mois. Ils ont le sol et l’exposition qui leur conviennent, sous les grands arbres, sol bien drainé, couverture de feuilles l’hiver qui est l’essentiel de leur apport de nourriture.
Au départ j’avais planté 3 bulbes blancs groupés et 3 bulbes roses groupés. Depuis ils se sont répandus jusqu’à plusieurs mètres, de l’autre côté des arbustes. Je n’aime pas trouver les fourmis dans un pot mais pour le transport des graines de cyclamen, merci les fourmis. Un groupe de cyclamen blancs déborde dans un chemin, je vais devoir le déplacer mais je sais que cela ne sera pas facile, les bulbes deviennent vite énormes, de la taille d’une assiette.
Pour l’instant il n’y a que les fleurs. Les feuilles que l’on voit autour sont celles du lierre que les cyclamens supplantent. Les feuilles apparaitront après la floraison.
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23/09/2016
Hibiscus
J’ai envie de revoir les fleurs d’Hibiscus et la beauté de leurs organes sexuels en reprenant tous les Hibiscus que j’ai eu l’occasion de photographier. Le cœur de la fleur comporte un grand nombre d’étamines qui sont soudées entre elles formant un très long tube. L’ovaire a 5 carpelles dont le long style passe au centre du canal des étamines et le dépasse pour montrer ses 5 stigmates. Les stigmates s’épanouissent vraiment quand les étamines sont flétries (pour faciliter une fécondation croisée). C’est pourquoi ils peuvent varier en couleur, tantôt roses d’emblée, tantôt blancs puis roses, tantôt blancs.
Hibiscus coccineus :
Hibiscus rosa-sinensis ‘Exodus :
Hibiscus manihot :
Hibiscus moscheutos :
Hibiscus mutabilis :
Hibiscus paramutabilis :
Hibiscus syriacus :
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22/09/2016
Hibiscus mutabilis rubrum
Mon Hibiscus mutabilis rubrum a ouvert ses deux premières fleurs le 18 septembre. Elles sont très belles, très colorées, mais mesurent environ 10 cm, moins grandes que celles de moscheutos ou paramutabilis mais c’est le seul qui pouvait supporter le terrain de Veneux car il est moins exigeant en eau et mon arrosage lui suffit. Sur la première photo vous remarquerez que feuilles et pétales sont dévorés et je ne sais par quoi. Les limaces ne sont pas visibles en période de sécheresse et leur poids aurait fait plier et basculer le pétale.
Le gynécée est remarquable, d’un rouge encore plus vif que les pétales et il dépasse les étamines, terminé par 5 stigmates rouge vif :
Tiges et pédoncules sont couverts de fins poils :
Certains décrivent ces poils comme étoilés. Ce n’est pas visible à l’œil nu. J’ai même dû agrandir une zone d’une macro photo pour le voir :
C’est la première fois que je remarque la beauté du gynécée parce qu’il est de couleur vive. La prochaine fois je les montrerai sur tous les hibiscus que j’ai photographiés.
A noter que la rusticité de cet hibiscus est limite en zone 8, en zone plus froide il faut le cultiver en pot à rentrer l’hiver.
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19/09/2016
Erythrina cristagalli
20:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
18/09/2016
Inachis io, le festin
Un massif de Sedum spectabile est envahi de papillons. Ce sont tous des paons du jour :
Je n’ai vu qu’une seule exception, un unique vulcain aux couleurs assez semblables :
Ils ignorent complètement les autres fleurs toutes proches :
Le paon du jour est mon papillon préféré. Parce qu’il est très beau mais aussi parce que c’est le papillon qui m’est le plus familier, même un intime souvent.
A Romilly je le vois toujours lorsque j’y suis en été. Ses fleurs préférées sont les eupatoires
Et plus tôt dans l’été les veronicastrum :
A Veneux je ne le vois dans le jardin qu’en fin d’hiver et début de printemps, quand les arbres ne font pas d’ombre. Si je dis que c’est souvent un intime, c’est parce qu’il rentre dans ma maison quand le temps ne lui convient pas. Il se réfugie dans la buanderie ou un garage quand il fait trop chaud en été. Le voici sur une lampe, heureusement à ampoule froide, en août :
Vers novembre il entre dans la maison, sans doute à la recherche d’un lieu d’hibernation :
A l’occasion d’une porte ouverte il trouve un coin idéal pour l’hiver : le petit garage. C’est la seule pièce au sous-sol qui reste sombre même le jour car elle n’a pas de fenêtre. Il m’est arrivé 2 fois de condamner ce garage en hiver pour cause d’hibernation.
Un 8 décembre :
Un 30 janvier, il commence à bouger les ailes lorsque j’approche :
Le 8 février c’est le réveil, je le trouverai dans le jardin 2 jours plus tard :
20:22 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (1)
17/09/2016
Zanthoxylum americanum
Voilà un Zanthoxylum que je n’avais jamais vu. Il est pourtant de grande taille et superbe. Il est dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine.
Il est originaire de régions plutôt froides d’Amérique du Nord, nord-est des USA, Ontario, Québec. Il est donné pour les zones 3 à 7 mais celui que je vais vous montrer se plait en zone 8. Il atteint 7m de haut voire même 10m.
Les amérindiens sucent ses fruits pour soulager les douleurs dentaires et utilisent son écorce en décoction contre fièvre, rhumes, plaies, rhumatismes.
Magnifique.
18:26 Publié dans zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0)
16/09/2016
Asimina triloba
Mes asiminiers sont encore trop petits, celui du Jardin des Plantes de Paris est le plus vieux, le plus beau, mais il ne porte jamais de fruits parce qu’il est seul et la pollinisation croisée est indispensable sauf pour quelques sélections récentes autofertiles. Je vais donc encore une fois vous montrer ceux du Jardin Botanique de Marnay sur Seine.
La floraison avait eu lieu en mai sur les branches nues car il débourre très tardivement, presque début juin. Ces fleurs très belles ont beaucoup de fans couverts de pollen :
Asimina triloba (asiminier, paw-paw) est autostérile. J’ai vu 3 spécimens à Marnay, peut-être un peu trop distants, s’ils étaient plus rapprochés ils auraient plus de fruits mais ils en portent tous.
Le plus vieux que je vous montre déjà depuis plusieurs années drageonne comme un fou :
Celui-ci est en plein soleil et sur une butte. Il est plus jeune mais drageonne déjà un peu :
Enfin celui-là est celui qui avait été cassé. Il a fait plusieurs branches au niveau de la plaie et on ne voit plus trace de la mutilation :
Il est planté en sous-bois, complètement à l’ombre. C’est celui qui porte le plus de fruits :
Si vous voulez planter des Asimina, au minimum 2 de clone différent, au mieux 3, dites-vous qu’il vous faudra vous armer de patience au début. C’est ce que j’ai découvert. Je m’inquiétais de ne pas les voir grandir. Je suis partie explorer les sites qui en parlent. Le comportement de mes bébés est normal. Pendant 3 ans la croissance est nulle, ils installent leurs racines dont une très longue racine pivotante et ne font que ça. Ensuite la croissance sera rapide. Pour cette raison également il faut planter des sujets très jeunes, ou semer, en terre profonde.
20:59 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (6)
15/09/2016
Ephedra equisetina
J’ai découvert cette plante au jardin botanique de Marnay sur Seine et je me demande si ce ne serait pas une solution à l’envahissement des ronces bleues qui reviennent sans cesse sans oublier les orties. Elle forme en effet un couvre sol d’une densité incroyable sur 1m de haut. Floraison jaune au printemps suivie de baies rouges. Très rustique et tolérante à la sécheresse, feuillage permanent.
Mais je n’ai pas trouvé d’autres renseignements, en particulier sa facilité à s’étendre car il n’est pas question d’en acheter des dizaines de plants.
20:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Cydonia oblonga 'Krymsk'
Cette année n’est pas une bonne année pour mes cognassiers. A Veneux Cydonia oblonga ‘Vranja’ et Cydonia oblonga ‘Krymsk’ n’ont donné aucun fruit malgré une belle floraison.
A Romilly Cydonia oblonga et Cydonia oblonga ‘Krymsk’ n’ont eu chacun qu’un seul fruit malgré là aussi une très belle floraison au printemps. Pourtant l’an dernier le plus vieux avait eu une dizaine de fruits alors que ‘Krymsk’ était trop jeune.
La raison en est sans doute le printemps très pluvieux qui a empêché la fécondation par les abeilles, leur principal pollinisateur.
Le cognassier donne en France des fruits certes très parfumés mais durs, astringents et acides qui ne sont consommés que cuits. C’est dû à un manque de maturation. Plus au sud, au Portugal ou en Grèce par exemple, un automne long et chaud leur permet de mûrir et ils sont alors comestibles frais, comme des pommes.
Une variété mise au point par les russes, ‘Krymsk’ (= Aromatnaya) murit plus rapidement et le fruit peut être consommé frais en octobre, du moins si l’automne reste assez chaud jusque-là.
Voici le 11 septembre le tout premier fruit du très jeune Cydonia Krimsk :
Le 14 septembre le fruit de l’autre cognassier :
Il est encore assez vert, loin de la maturité mais de la même taille.
Le 14 septembre le fruit de Krymsk est toujours bien jaune mais il a éclaté :
Du fait de cet éclatement, j’ai été obligée de le cueillir sinon il aurait pourri. Je l’ai goûté. Il est suffisamment tendre (comme une pomme bien ferme), absolument sans astringence ni acidité donc consommable. Mais il n’est pas du tout sucré car il n’est pas encore mûr, sa maturité est annoncée pour octobre. Cet incident dont j’ignore la cause ne m’a pas permis de le goûter mûr, avec un mois de plus, il serait sans doute sucré. J’espère pouvoir vous confirmer cette qualité l’an prochain.
00:02 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
12/09/2016
Poule d'eau et myocastor
Il n’y a plus de canards sur le plan d’eau de Marnay sur Seine, sans doute parce que toute la surface est couverte de lentilles d’eau. Le 5 août j’y ai vu des oisillons. Ils étaient tellement légers qu’ils semblaient marcher sur l’eau, en fait sans doute sur des herbes immergées. Je les ai reconnus à leur bec rouge terminé de jaune, des bébés poule d'eau :
Je suis restée longtemps dans l‘espoir de voir les parents. J’ai aperçu une poule d’eau adulte mais tellement farouche qu’elle se cachait aussitôt dans les hautes herbes des berges, si vite que je n’ai pu la photographier.
Hier j’ai vu sans doute un de ces petits. Avec un mois de plus, il a la taille d’un adulte mais on voit qu’il est encore immature à ses couleurs encore peu tranchées :
Mais il y avait une autre bestiole. Tout cela se passe très loin, peut être 30m et vous voudrez bien excuser la mauvaise qualité des photos. Ce que j’ai vu de si loin et qui nageait à fleur d’eau m’a fait croire à l’œil nu que c’était un serpent. C’est l’appareil photo qui m’a donné son identité : un adorable ragondin (je sais, il est considéré comme nuisible mais cela ne l’empêche pas d’être très mignon). Même la queue est en surface et c’est ce qui m’avait donné l’impression d’un serpent.
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11/09/2016
Hibiscus moscheutos 'Solène'
Hibiscus mutabilis à Veneux n’a pas encore ouvert ses boutons floraux. Pour vous faire patienter je vous présente le superbe Hibiscus moscheutos ‘Solène’ série Planet à Romilly. Il dépasse un peu le 1m50 promis et le rose de ses fleurs est très soutenu. Il se plait à Romilly dans ce sol qui retient bien l’eau et la nappe phréatique très proche. Je ne l’arrose jamais. Mais ses besoins en eau sont grands et il ne pourrait survivre à Veneux même avec arrosages.
Sur la première photo, les fruits jaunes en bas à droite sont ceux d’un Pyracantha qui ne cesse de s’étendre
Il repart tous les ans sur de nouvelles tiges :
20:19 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0)
09/09/2016
Hippophae rhamnoides 'Sandora'
Cette année encore je n’ai aucun fruit sur l’argousier femelle pourtant planté en 2009 en même temps que le mâle. La raison : je ne m’étais pas assez documentée sur les conditions de plantation. Je sais maintenant que mâle et femelle doivent être planté à 1m-1m50, au pire 3m l’un de l’autre. Ils fleurissent en fin d’hiver et il y a peu d’insectes à cette époque. La pollinisation est donc assurée par le vent et les fleurs minuscules ont peu de pollen. Mon couple est espacé de 6m et c’est trop.
Il faudrait que je prenne le temps de faire une bouture du mâle à planter plus près de la femelle mais cela va demander des années avant qu’il fleurisse.
La solution de facilité : une femelle autofertile. J’ai planté ‘Sandora’ en 2012. Elle a donné un petit nombre de fruits dès 2013 et davantage chaque année. Ce sont des fruits sans graine. Cela présente un avantage pour l’utilisation culinaire. La voici le 5 août cernée par les eupatoires :
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08/09/2016
Lycium barbarum 'Korean Big'
J’ai planté Lycium barbarum à Romilly. Un seul a survécu et il végète. J’ai donc tenté Lycium chinense. Il a démarré aussitôt, a fleuri l’année de la plantation, il est même exubérant. Pourquoi cette différence ? Ils semblent avoir les mêmes besoins pourtant.
J’ai donc tenté Lycium barbarum à Veneux. J’ai planté 3 sélections. Un a disparu, un autre est en bonne santé mais pousse lentement. Le 3è pousse vite et fleurit, c’est ‘Korean Big’.
Il mesure déjà 1m20. Sa floraison est tardive, il a commencé fin août, mais il a des excuses : il n’a qu’un an et Lycium barbarum fleurit souvent à 2 ou 3 ans. C’est une sélection polonaise sur laquelle je n’ai pas de renseignements. Il porte une magnifique étiquette mais entièrement rédigée en polonais, une langue que je ne maitrise pas.
J’ai cependant trouvé un texte en anglais sur le site du producteur :
http://www.clematis.com.pl/en/encyklopedia?view=plant&...
mais cela n'indique pas la différence avec les autres sélections.
La nouaison :
20:20 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
07/09/2016
Hydrangea quercifolia
19:52 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
06/09/2016
La pyrale du buis, suite
J’ai trouvé de nouveau une pyrale morte dans la maison. Elles entrent probablement la nuit attirées par l’éclairage. Il y a sans doute des dégâts dans un jardin voisin.
Mon tout petit buis panaché n’est toujours pas atteint. Je le vérifie à fond 2 fois par jour. Il semble bien isolé entre un grand mur de 2m et de grandes plantes denses de plus de 2m. Aujourd’hui j’y ai trouvé un insecte, un seul : une coccinelle qui faisait la sieste bien abritée du soleil derrière une feuille :
20:29 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
05/09/2016
Mes plantes qui aiment la chaleur
C’est la première fois que je plante Hibiscus mutabilis qui est un arbuste et non un hibiscus herbacé comme H. moscheutos. J’ai à Romilly 2 magnifiques Hibiscus paramutabilis depuis plusieurs années mais mutabilis est moins rustique. Il ne peut être cultivé qu’en pot pour pouvoir être rentré l’hiver en zone plus froide que la zone 8. C’est pourquoi je croyais pouvoir le garder quelque temps en pot faute de pouvoir le planter aussitôt à cause de problèmes de santé. Je l’avais reçu en mars. Mais il ne se développait pas du tout. C’est pourquoi j’ai demandé à ma belle-fille de le planter en urgence il y a un mois. Il a aussitôt démarré. Il ne mesure encore qu’1m mais il est splendide et la canicule l’a encore stimulé, il est prêt à m’offrir sa floraison :
Les Sedum sont là depuis de nombreuses années mais ils sont plus beaux que jamais et commencent à se teinter de rose :
Toutes les plantes que je n’ai pas citées ont bien résisté à la chaleur, bien arrosées évidemment, même les rhododendrons si sensibles à la sécheresse.
20:05 Publié dans Hibiscus, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Les effets de la canicule
Plusieurs jours de canicule et il y a eu des catastrophes dans le jardin malgré mes arrosages. On nous a parlé d’un peu de pluie pour ces deux derniers jours mais je n’ai pas vu la moindre goutte et mes pluviomètres n’ont rien vu.
Beaucoup de sureaux ont souffert même les sauvages mais eux ne sont pas arrosés parce qu’ils poussent sans problème en forêt de Fontainebleau où personne ne les arrose. Ils résistent habituellement à la sécheresse d’été et gardent même souvent des feuilles jusqu’en hiver.
Le plus atteint des sureaux, c’est le sureau des Canaries. Il est totalement défeuillé, il ne reste que les grappes de fruits.
Pourtant je l’ai arrosé mais c’est maintenant un arbre et il est impossible d’arroser un arbre. Sa bouture qui est encore limitée à 3m a bien résisté grâce aux arrosages qui sont encore valables pour un arbuste. Il va peut-être refaire du feuillage. Un autre sureau tropical, Sambucus mexicana, a un feuillage permanent comme lui et, comme lui le renouvelle en hiver. Mais il lui arrive d’être caduc mais à contretemps, il perd son feuillage en été pour se protéger contre une sécheresse excessive. C’est peut-être ce qui s’est produit pour mon sureau et il va refaire son feuillage au retour des pluies. Du moins je l’espère. Bien qu’il ait plus de 10 ans, je ne connais encore pas tout de ce sureau et il est peu décrit.
Un autre sureau a beaucoup souffert. C’est Sambucus hookeri. Mais il n’a pas attendu la canicule pour souffrir. Il n’a fleuri qu’une seule fois, n’a pas fructifié et périclite depuis. J’en avais déjà parlé mais je confirme ici que ce sureau n’est pas fait pour un terrain très sec et trop drainant.
Les autres victimes sont les actinidias. Les Actinidia deliciosa ont les feuilles qui pendent et aucun arrosage ne parvient à les redresser. Mais les plus atteints sont les Actinidia melanandra qui ont de nombreuses branches desséchées
Pourtant, lorsque j’ai vu leurs feuilles pendre, j’ai arrosé en quantité tous les jours. Cet actinidia est originaire de forêts de montagne, c’est peut-être l’explication.
Les grands arbres semblent avoir bien résisté, aucun n’a pris un feuillage d’automne, mais pourtant il y a déjà beaucoup de feuilles mortes au sol.
Certaines plantes par contre ont été boostées par la chaleur. J’en parlerai la prochaine fois.
05:32 Publié dans Plantes, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
01/09/2016
Mahonia nitens 'Cabaret'
L’obtenteur l’a présenté comme un hybride nitens x gracilipes. Mais je n’y crois pas et personne n’y croit, il est présenté partout comme Mahonia nitens ‘Cabaret’. Il ne présente en effet que des caractéristiques de Mahonia nitens. Il n’a pas les feuilles plus allongées et blanches au revers de gracilipes, ni sa taille beaucoup plus grande, ni la couleur ni la disposition des fleurs. Difficile de croire qu’un hybride n’a aucune des caractéristiques d’un de ses parents, ni même une caractéristique intermédiaire.
Mahonia nitens se multiplie spontanément et facilement par semis et parmi les rejetons il y a des variations. Cabaret est sans doute simplement l’un des plus beaux.
C’est un tout petit mahonia, le mien atteint 50cm au bout de 3ans (M. gracilipes 1m50). L’autre arbuste derrière lui près du carrelage fait penser plutôt à un palmier mais c’est aussi un mahonia que je vous montrerai en octobre quand il sera en fleurs :
Le 24 août Cabaret est en boutons :
Mais la surprise cette année, c’est qu’il y a 2 « touffes » d’inflorescences :
C’est qu’il y a maintenant un deuxième tronc à distance du premier :
A sa plantation en décembre 2013 il n’avait qu’un tronc :
En fait il y a une 3è touffe, encore toute petite et discrète qui apparait au bas du premier tronc :
Le 28 août des fleurs s’ouvrent :
Il n’en ouvrira pas plus, il a trop souffert de la canicule malgré mes arrosages et bien qu’il soit à l’ombre d’un grand néflier d’Europe.
Les fleurs de M. gracilipes sont rouges et espacées.
Les feuilles sont identiques à celles des mahonias d’hiver, seulement très légèrement plus petites.
Contrairement aux feuilles de gracilipes, leur face inférieure n’est pas couverte d’un duvet blanc, elle est seulement un peu plus claire que la face supérieure :
Exactement comme la face inférieure des autres mahonias :
10:02 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)