30/08/2016
D'autres pyrales
20:22 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
28/08/2016
Un seul petit buis et déjà la pyrale
Le buis ne fait pas partie des plantes qui m’intéressent. Donc je n’en ai pas sauf un : un petit Buxus ‘Elegantissima’ que j’ai trouvé en cadeau dans un colis de plantes et que j’ai gardé car il est ravissant avec son petit feuillage panaché. Le 16 juillet 2016 :
Hier, en balayant le séjour, j’ai trouvé une petite chose qui s’agitait. C’était un petit papillon. Comme la pyrale ne fait pas partie de mes fréquentations, je ne l’ai pas reconnue et je l’ai généreusement mise dehors pour qu’elle reprenne ses esprits.
Ce matin je suis partie sur Internet à a recherche de son identité. Je suis alors allée vers mon petit buis. Il est intact, aucune chenille, aucune ponte sous les feuilles.
Je suppose que cette pyrale vient des buis d’un jardin voisin. Je me suis mise à espérer que mon petit buis ne serait pas reconnu à cause de son feuillage panaché. Ce n’était qu’un rêve. J’ai trouvé sur un forum des avis de décès de Buxus Elegantissima. Il ne me reste plus qu’à surveiller mon buis. Il ne doit pas être trop difficile de débarrasser un exemplaire unique de ses parasites.
12:30 Publié dans papillons, Plantes | Lien permanent | Commentaires (6)
26/08/2016
Un intrus dans le séjour
Juste un très petit intrus, tout-à-fait inoffensif et totalement sans défenses.
Deux nuits de suite, alors que je regardais la télé, éclairage éteint, j’ai vu passer au sol une bestiole assez rapide. En direct sur le jardin, il est fréquent de voir passer une araignée mais la démarche n’y ressemblait pas. Le temps d’allumer et elle avait disparu.
Aujourd’hui, en plein jour, elle est repassée au même endroit. C’est un mignon grillon.
La première année d’occupation de cette maison, nous avions entendu un grillon chanter dans la cheminée sans jamais le voir. Cette fois je n’ai rien entendu mais c’est normal si elle est seule, c’est une femelle donc elle ne chante pas.
Dans la soirée je l'ai de nouveau trouvée tout près de moi sur mon fauteuil. Pas farouche la petite bête mais si on veut l'attraper elle fait un bond.
00:49 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (5)
24/08/2016
Acer pseudoplatanus
J’ai plusieurs érables sycomores, Acer pseudoplatanus sur mon terrain. Ils étaient déjà là et grands il y a 45 ans. Ils n’ont pas la forme habituelle large de cet érable. C’est sans doute parce qu’ils sont nés dans une forêt (à l’époque) entourés de grands arbres qui les ont forcés à chercher la lumière. Leur tronc est sans branches sur plusieurs mètres et les premières branches sont au-dessus de la maison. Cela ne facilite pas la photographie des fleurs et des fruits.
En ce moment ils sont très chargés en samares :
Ces samares (en fait disamare ou samare double qui provient d’un ovaire à 2 carpelles) tombent en grappes :
Et au printemps il y aura des dizaines de jeunes pousses que je devrai arracher une par une, il y a déjà bien trop d’arbres sur ce terrain.
Mais j’ai trouvé d’autres samares, un peu différentes :
Ce sont des samares de l’érable plane, Acer platanoides. Je sais depuis longtemps qu’il y a un érable plane sur un terrain voisin car j’en trouve quelques jeunes pousses que j’arrache aussi. J’ai gardé et laissé grandir un de ces jeunes arbres que j’ai transplanté à Romilly où il se plait bien.
Il y a des différences faciles à voir entre ces deux érables.
Les feuilles de l‘érable plane ont des lobes qui se terminent en pointe aigüe. Une feuille de celui de Romilly déjà très abimée en automne mais la forme reste typique sur la partie droite :
Un peu rongée en septembre :
Feuille de l’érable sycomore aux lobes moins pointus :
Les fleurs de l’érable plane apparaissent avant les feuilles mais je ne peux vous les montrer, mon trop jeune érable n’a pas encore fleuri. Celles de l’érable sycomore apparaissent avec les feuilles :
Les deux parties des samares de l’érable plane forment un angle très ouvert :
Samares de l’érable sycomore :
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23/08/2016
Un agrion parasité ?
J’ai pris cette photo d’un agrion butinant un Hydrangea paniculata tout à fait par hasard sans y prêter beaucoup d’attention. C’est seulement en examinant la photo sur l’ordinateur que j’ai vu l’anomalie : 2 grosses « boules » à l’insertion des ailes. J’ai photographié beaucoup d’agrions, c’est la première fois que je vois ça.
L’image n’est pas parfaite puisque la mise au point n’a pas été faite exactement sur la zone anormale. Cela semble être des parasites ou des œufs de parasites.
10:54 Publié dans odonates | Lien permanent | Commentaires (0)
22/08/2016
Viburnum lantana, la remontée
Je n’ai trouvé nulle part mention de cette remontée florale de la viorne lantane. C’est pourtant la deuxième fois que je la constate. La première fois, c’était en août 2014. Mais je ne sais si elle n’a pas eu lieu d’autres années car je vais rarement à Romilly en août à cause des moustiques.
Cette viorne semée par les oiseaux fleurit magnifiquement en avril et mai :
Le 5 août l’arbuste portait les fruits de la première floraison, à photographier d’urgence car les oiseaux en sont friands et les attaquent dès qu’ils virent au noir :
Mais il portait aussi de nouveaux corymbes de fleurs. Ces corymbes sont plus petits que ceux du printemps et moins visibles car le feuillage est maintenant dense mais il y en a du haut en bas de l’arbuste, jusqu’au sol :
Cette viorne ne pense qu’aux fleurs. En novembre les boutons floraux sont déjà de belle taille :
En mars :
23:12 Publié dans viburnum | Lien permanent | Commentaires (0)
20/08/2016
Hydrangea quercifolia, sa période rose
21:40 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
19/08/2016
Rubus phoenicolasius
Cette ronce a besoin d’un sol riche et frais. Je n’arrive pas à la cultiver à Veneux malgré l’ajout d’Or Brun et les arrosages fréquents et la plantation en automne pour qu’elle s’installe avant la sécheresse. Le sol est trop sec et trop pauvre.
Elle se plait à Romilly et elle y est exubérante et envahissante. Mais elle est belle et il faut seulement gérer son marcottage.
Je vous l’avais montrée le 10 novembre 2015 :
Mais on voyait encore mieux l’architecture de son marcottage le 14 mars 2016 sur les tiges encore nues :
Apparition des magnifiques bourgeons floraux en juin :
Les fleurs sont autofertiles et les fruits se forment souvent à l’intérieur du bourgeon floral avant son ouverture. Le 13 juillet :
Le 5 août 2016 elle forme un massif dense et impénétrable et fructifie toujours :
Sur des « boules » qui sont un mélange de fruits récents et de fruits pourris parce que non récoltés à temps.
Tiges vertes puis rouges :
Feuilles à revers argenté :
Marcottage fin septembre : une jeune tige se plante verticalement dans le sol.
Elle ne donnera une jeune pousse qu’au printemps. C’est en automne qu’il faut gérer ce marcottage pour que la belle ne dépasse pas la surface autorisée. Elle serait capable d’envahir tout le terrain.
11:22 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
18/08/2016
Une belle cabane
Dans un commentaire, Claudette m’avait promis des photos de ses « trompe l’œil ». Je les ai reçues par mail et j’ai envie de vous faire partager mon enthousiasme.
Il faut dire que Claudette Allongue est peintre. Mais elle aime comme moi la nature sans chimie ni destructions inutiles et la faune adorable qu’on peut voir dans ces conditions. Les peintures que je vais vous montrer sont réalisées sur les parois de sa cabane dans les bois :
Chat :
Écureuil :
Loir :
Pic épeiche :
La cabane dans les bois :
Détail de la cabane. A droite on voit le pic-épeiche qui semble vraiment être sur un arbre dans la forêt :
13:58 Publié dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (2)
16/08/2016
Pterocarya stenoptera
L'arbre aux noix ailées car il fait partie de la famille des Juglandaceae. C‘est celui du jardin botanique de Marnay. Je vais d’abord vous remontrer des photos de juin 2014 parce qu’il est devenu tellement grand que je n‘ai pu le photographier en entier. Aussi parce qu’il est devenu tellement dense que j’ai eu du mal à photographier correctement fruits et feuilles faute de lumière. Il atteint en moyenne 25m de haut et 15 de large. Ce n’est pas un arbre pour petit jardin.
Les fruits, en longues grappes pendantes, sont ailés. C’est à l’arboretum du Breuil que j’ai réussi la meilleure photo. Mais c’était en mai, ce sont peut-être encore des fleurs :
En juin à Marnay :
Le 5 août les fruits sont toujours présents :
Ce qu’il y a de remarquable aussi, c’est son incroyable capacité à drageonner :
J’ai rencontré deux autres espèces de Pterocarya. Ils sont aussi grands, aussi larges, et aussi drageonnants.
Pterocarya rehderiana est un hybride. Le voici à Segrez. Je ne sais pas ce qu’il est devenu car en 2007 il était sévèrement attaqué par un champignon.
Toujours à Segrez, Pterocarya fraxinifolia, un de ses parents à qui on avait laissé ses drageons, avait réussi à former une forêt à lui tout seul :
11:46 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
14/08/2016
Hydrangea radiata
C’est une variété naturelle de Hydrangea arborescens trouvée dans le sud des montagnes Appalaches. Sa principale différence avec arborescens, c’est la couleur argentée de la face inférieure des feuilles. Il est appelé silver-leaf hydrangea. C’est joli lorsqu’il y a un peu de vent.
Il est en fleurs en juillet-août (fin juin à début septembre s’il ne fait pas trop chaud). L’inflorescence est un corymbe plat et comporte essentiellement des fleurs fertiles blanches très serrées, ce qui donne un aspect neigeux (snowy hydrangea) entourées d’un petit nombre de fleurs stériles.
Il est très rustique (-30°C), accepte tous les terrains aussi bien acides que calcaires, supporte mal les grandes chaleurs (plus de 30°C). Sa seule difficulté de culture : son énorme besoin en eau qui le rend difficile à cultiver en sol très sableux. Le mien a plusieurs années, il est à mi-ombre, il est arrosé sans cesse et n’arrive pas à dépasser 1m de haut.
Il en existe une variété remarquable. C’est ‘Samantha’, presque identique à ‘Annabelle’ mais au feuillage à revers argenté.
19:28 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
11/08/2016
Lunaria annua pour un bouquet sec
C’est une bien jolie plante mais bisannuelle. Cependant elle se ressème à profusion.
La floraison est très belle :
Elle est suivie par la formation des siliques d’abord de couleur verte. A ce stade elles ne se conserveraient pas en bouquets.
Ensuite elles deviennent brunes :
Ce n’est pas très joli pour un bouquet sec. Pourtant on appelle cette plante monnaie du Pape à cause de ses jolies siliques argentées. Pour obtenir ce bel aspect argenté
il faut que les pellicules externes des fruits tombent en laissant apparaître la cloison centrale transparente et brillante. Mais la plante est alors en fin de vie et va s’effondrer voire casser avant que les parties ternes soient tombées :
Pour faire un beau bouquet sec, on vous dit qu’il faut enlever manuellement les pellicules externes ternes. C’est un travail fastidieux et il faut être très délicat et très doué pour ne pas casser une bonne partie des pédoncules fins et fragiles.
Je vais donc vous parler de ma méthode. Alors que la plante se tient encore bien droite et que les siliques sont bien sèches, je fais sauter les parties ternes au jet d’eau (pas la pomme large mais le jet fin). Les pédoncules résistent parfaitement, je ne perds aucune cloison argentée.
Après 5 mn de ce traitement, il ne reste plus qu’à cueillir et faire le bouquet. Si quelques siliques résistent au traitement, il suffit de revenir quand elles sont plus sèches 2 jours plus tard.
Avant :
Après :
20:41 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
10/08/2016
Phlox paniculata
16:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
09/08/2016
Plante mystère : Veratrum nigrum
12:21 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (5)
08/08/2016
Hibiscus paramutabilis
Hibiscus paramutabilis commence à fleurir. Il mesure un peu plus de 2m, ses fleurs blanches sont superbes, plus grandes que celle de H. syriacus, ses feuilles aussi sont plus grandes. Il a été planté en 2009. Il n’est jamais arrosé mais le sol de Romilly garde bien l’humidité. Il a supporté les inondations cette année et celles pires de 2013. Il est aussi rustique que H. syriacus.
J’ai aussi des Hibiscus syriacus mais je préfère vous montrer celui que j’ai rencontré à Moret. Je n’avais jamais rencontré un hibiscus aussi grand (environ 3m), aussi large, aussi dense et aussi fleuri :
08:47 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0)
07/08/2016
Flore sauvage à Varennes
Sur la bande d’herbe entre les yèbles et la route, il y a de jolies petites fleurs. L’origan domine, un origan sauvage semblable à celui de Romilly, plus grand que celui que j’ai planté à Veneux, mais ce sont les mêmes fleurettes
L’origan est particulièrement attractif pour les insectes. Photographié dans mon jardin à Veneux :
21:39 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
03/08/2016
Une longue haie de yèble
Personne ne cherche à supprimer cette magnifique haie de sureau yèble (ou hièble) très longue le long d’une route à l’entrée de Varennes et je l’admire tous les ans. Sa largeur est limitée d’un côté par un fossé et la tonte du bord de route, de l’autre par un champ cultivé.
Ce sureau herbacé disparait l’hiver et repart de plus belle au printemps. Sa floraison très belle dégage un parfum d’amande amère (acide cyanhydrique). La haie était encore plus belle il y a 15 jours car elle était en pleine floraison, aujourd’hui beaucoup de fleurs ont déjà donné des fruits.
Plus tard le décor sera assuré par les fruits noirs dressés vers le ciel (contrairement à ceux du sureau noir). Le 18 septembre 2015 :
20:07 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
02/08/2016
Les bernaches du Canada se sédentarisent chez nous
C’était pour moi une espèce nordique qui ne venait chez nous que pour hiverner au chaud, sa zone de nidification étant en Europe du côté de la Scandinavie. J’ai vu plusieurs fois son arrivée en vol bruyant, aussi bruyant que celui de l’oie cendrée et cela vous force à lever la tête. La dernière fois, c’était le 8 janvier 2016 lorsqu’elles sont arrivées sur le lac de Moncourt-Fromonville. Cela parait un peu tard mais l’hiver était très doux :
Elles passent l’hiver près d’une rivière ou d’un plan d’eau dans les zones urbanisées car elles y sont nourries. Elles sortent même de l’eau pour se lancer à l’assaut des distributeurs de pain, un 11 janvier à Moret :
J’ai découvert que certaines étaient sédentaires chez nous le 20 mai 2008 au bord du lac de Chamarande. J’ai pu alors admirer de superbes oisons autour de leurs parents :
Elles ne sont pas farouches même accompagnées de leur nichée. Chaque année je vois davantage de bernaches qui passent l’été chez nous. Aujourd’hui sur le Loing à Moret :
Une belle troupe. Je ne les avais jamais vues aussi nombreuses en été. Même le réchauffement climatique ne les empêche pas d’apprécier le climat d’Ile de France.
J’ajoute une photo prise par Rachel un autre jour :
Elles sont vraiment très à l’aise. Moret est un paradis pour les bernaches. Elles y trouvent tout ce dont elles ont besoin, le contact bienveillant avec les humains car elles ne sont plus complètement sauvages, l’absence de prédateurs en ville (renards…)
Mais elles ne sont pas appréciées partout :
https://www.google.fr/#q=bernaches+du+canada+en+france
22:00 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Des limaces nourries aux croquettes
Je nourris une chatte errante par pitié parce qu’elle est handicapée. Ma belle-fille l’a appelée Cassonade (un mot de français qui lui a beaucoup plu car elle est américaine) et je l’ai fait stériliser. Le véto m’a alors dit que sa patte trop courte n’est pas due à un accident comme je le pensais mais à une malformation.
Ce que Cassonade laisse dans son assiette nourrit les pies, les hérissons la nuit, et les limaces dès qu’il pleut un peu. Je suis une vraie mère nourricière. Ces nombreuses limaces pourront améliorer le menu des hérissons ce soir.
Dès que la chatte s’éloigne, c’est la ruée :
Il y en a même sur la vitre. Recto :
Et verso :
Pour nettoyer la vitre, il va falloir frotter, leur bave est collante. Mais le plus grave, c’est leur présence sur un carrelage extérieur. S’il pleut, il faut regarder où on met les pieds, le pied sur une limace et ça dérape, c’est la chute assurée.
12:42 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2)