31/07/2016
Castanea sativa, increvable
Comme je suis un peu folle et inconsciente, j’ai planté il y a plus de 10 ans un châtaignier, une belle sélection, Marron de Lyon. C’était juste un coup de cœur, pour ses châtaignes bien sûr et aussi parce que le terrain lui convient, sableux, sans calcaire, juste un peu limite en humidité, il lui faut 700 à 800mm de pluviométrie, donc je l’arrosais l’été. Il dépassait 6m, je n’avais pas compris que ça peut devenir un arbre immense. Mais il n’était pas beau, tout dégingandé. Il commençait à fructifier mais je n’ai jamais pu goûter une châtaigne, les écureuils les dévoraient avant moi et je ne trouvais au sol que des bogues vides.
Aucun intérêt esthétique, aucune production du moins pour moi, j’ai demandé à mon fils de l’abattre cet hiver. Il avait laissé 2m de tronc, un tronc tout nu, sans la moindre branche. Au printemps il s’est révolté et il ne cesse de faire des branches sur toute la hauteur du tronc restant même près du sol. Il est magnifique, le feuillage est très sain. Maintenant il me plait :
Il est reparti pour quelques centaines d’années.
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29/07/2016
Myrobolan sauvage
Je vous avais montré un Prunus sur le parking Gamm Vert à Ecuelles qui était en pleine floraison le 23 février. A cause de sa grande précocité et de la ressemblance de ses fleurs avec mon myrobolan, seulement légèrement plus petites, j’avais pensé qu’il s’agissait d’un myrobolan très sauvage, Prunus cerasifera.
J’attendais la fructification pour confirmer son identité. J’ai un peu trop tardé et j’ai d’abord été très déçue de ne trouver aucun fruit. Les oiseaux avaient tout mangé. Mais j’ai longuement fouillé dans ce petit arbre touffu et j’ai fini par trouver l’unique prune bien cachée par les branches et le feuillage que les oiseaux n’avaient pas trouvée :
C’est donc bien un myrobolan. Mais je ne peux vous dire quel goût elle a, elle était hors de portée de ma main.
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25/07/2016
Sambucus hookeri
C’est le sureau à la mode. Depuis qu’il a été montré dans l’émission jardins de France5 il est souvent proposé à la vente. C’est vrai qu’il est intéressant : taille modérée qui met ses corymbes à portée des yeux, feuillage persistant, floraison continue de fin juin jusqu’à l’automne. Il est donc en ce moment en fleurs, entre Sambucus nigra ‘Laciniata’ et un jeune Sambucus palmensis qui ont terminé leur floraison.
Il est beau, sa floraison est remontante comme celle de Sambucus canadensis mais, cela n’est pas souvent précisé, il est plus difficile à cultiver. On le dit rustique jusqu’à -10°. C’est vrai à condition que cela n’arrive pas trop souvent dans l’hiver. C’est un sureau subtropical et à feuillage persistant, comme Sambucus chinensis et Sambucus palmensis, en limite de rusticité en zone 8. En cas de gel vers -10° ces deux sureaux perdent leur feuillage mais ce n’est pas grave, ils le referont à la fin de l’hiver. Ainsi S. chinensis, sureau herbacé, est persistant à Veneux mais disparait complètement en hiver à Romilly, comme notre Sambucus ebulus et il réapparait en mars. Le problème avec Sambucus hookeri, c’est qu’en cas de destruction par le gel, il refait son feuillage aussitôt alors que l’hiver n’est pas terminé. En cas de nouveau gel important, cela recommencera. Je ne pense pas qu’il puisse refaire 3 fois de suite son feuillage.
Son autre difficulté, c’est qu’il supporte mal la sécheresse. En été, en cas de terrain sableux, il faut l’arroser presque tous les jours. Température 33°, pas arrosé depuis un peu plus de 24h, les feuilles pendent :
J’ai déjà étudié ce sureau en détail. Si vous voulez en savoir plus :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/09/08/sambucus...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/09/08/sambucus...
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21/07/2016
Eriobotrya japonica, mes premiers fruits
Oui, pour la première fois, j’ai des nèfles. Pas celles de Mespilus germanica, pas très bonnes et à consommer blettes mais celles du néflier du Japon, Eryobotrya japonica, des nèfles jaune-orangé sucrées et juteuses ;
Mon néflier du Japon a plus de 20 ans. C’est un bel arbre d’aspect exotique aux très grandes feuilles épaisses et gaufrées, persistantes en hiver. Un 8 janvier, on devine les fleurs qu’elles cachent :
Cet arbre fruitier peut être cultivé jusqu’en zone 8, il supporte -10° voire un peu moins pour un temps court. Mais en dehors des zones 9 et 10, la difficulté est d’avoir des fleurs et des fruits car les fleurs sont présentes d’octobre à janvier et les fruits en plein hiver et le gel peut les détruire. Depuis quelques années j’ai tous les ans des fleurs, de belles panicules de fleurs nombreuses, blanches couvertes d’un duvet roux avec 5 pétales et 20 étamines :
Le 31 octobre :
12 novembre :
23 novembre :
2 janvier :
Pour les fleurs, il n’y a en général pas de problème. Elles brûlent entre -3 et -5° mais le gel survient surtout fin janvier et février.
Pour les fruits, c’est plus difficile. Début de formation des fruits le 22 janvier 2016 :
Mais cet hiver, il n’a presque pas gelé, à peine -1° un ou deux matins. Et pour la première fois, j’ai des fruits. J’en ai compté 7 mais il y en a peut-être davantage, s’il y en a plus haut que 4m, ils me sont cachés par les grandes feuilles.
Le 31 mai ils sont encore verts :
Le 18 juillet :
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20/07/2016
Heracleum sphondylium
C’est la berce commune, une belle grande plante qui me dépasse largement en hauteur. Le plus souvent bisannuelle, elle peut être vivace et cela semble le cas pour la mienne car elle réapparait tous les ans exactement au même endroit sans se disséminer. Elle aime les zones humides et si elle persiste dans le sable uniquement à cet endroit, c’est parce qu’elle pousse contre l’érable à sucre qui souffre de la sécheresse du sable et que donc j’arrose tout l’été, la berce en profite. A sa droite sur les photos, c’est un grand camellia, bien arrosé lui aussi.
Je l‘admire mais je n’y touche pas. Il lui arrive de donner des irritations cutanées mais elle est bien moins dangereuse que la grande berce du Caucase, Heracleum mantegazzianum, une vraie peste envahissante et qui cause des lésions cutanées graves.
Tout est comestible dans cette plante, pour l’homme et pour le lapin, et ses fleurs attirent une foule d’insectes.
Ces photos d’inflorescences couvertes d’insectes dont beaucoup de syrphes ont été prises à Romilly, zone plus sauvage et ensoleillée :
La formation des graines en août :
22:59 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
19/07/2016
Viburnum foetidum
Je l’ai acheté à l’Arboretum des Barres sous le nom Viburnum foetidum var quadrangulatum en novembre 2013 :
Le voici peu après sa plantation le 6 janvier 2014 :
Et sa première floraison le 14 juillet 2014 :
C’est un Viburnum, c’est certain mais je n’ai rien trouvé de fétide (Maurice Laurent, spécialiste des Viburnum ne comprend pas davantage son nom). Il a un feuillage permanent, c’est rare chez les Viburnum et c’est la raison de mon choix. Il devrait atteindre un jour 3m x 3m mais quand ? En largeur il y parviendra rapidement mais en hauteur sa croissance est plutôt lente, il mesure aujourd’hui environ 1m20, 2 ans ½ après sa plantation. En largeur il s’étale, il s’étale. Mais curieusement car personne ne décrit ce type de développement, absolument toutes les tiges partent directement du sol, donc il drageonne. Peu importe sa méthode, il est beau :
http://www.efloras.org/florataxon.aspx?flora_id=2&tax...
11:26 Publié dans viburnum | Lien permanent | Commentaires (0)
18/07/2016
Anguis fragilis
Ce matin, pendant que j’arrosais, un orvet, adorable et inoffensif lézard sans pattes, s’est glissé à mes pieds. Il se déplaçait lentement, n’avait pas peur de moi, j’ai eu le temps d’aller chercher l’appareil photo. Je pense que ce qui l’intéressait, c’était l’humidité de mon arrosage. C’est sans doute un mâle, sa couleur est assez uniforme. La femelle est plus « décorée » avec des bandes longitudinales. Il mesurait environ 35 cm.
Il avançait en tirant la langue mais c’était tellement rapide que je n’ai pu la photographier qu’une seule fois. On voit qu’elle est bifide avec un petit épaississement au bout que l’on voit bien sur la moitié gauche :
J’avais photographié une femelle à Romilly. Je l’avais trouvée dans la terre car c’est un animal volontiers fouisseur (recherche de vers de terre) et elle ne pensait qu’à s’y enfouir de nouveau.
00:05 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
17/07/2016
Buxus 'Elegantissima'
Je n’ai jamais eu d’attirance pour le buis. Feuillage persistant dense, immuablement vert, floraison discrète sans attrait, croissance très lente, il sert surtout pour topiaires et haies parfaitement taillées. Je préfère les haies d’aspect libre, naturel, pour lesquelles le troène est plus adapté avec une belle floraison.
Cependant j’ai reçu en cadeau dans un colis de plantes un petit Buxus sempervirens ‘Elegantissima’. Je l’ai gardé car il est ravissant avec ses petites feuilles largement marginées de jaune. Mais sa croissance est incroyablement lente, moins de 0,50m à 10 ans. C’est plutôt un petit bijou à planter en pot. A sa plantation le 1 février 2013 :
Aujourd’hui :
Buxus sempervirens, les fleurs blanches qui le parsèment sont celle d’un envahissant Calystegia sepium, le liseron des haies :
Buxus sempervirens ‘Suffruticosa’ adapté aux bordures basses car il ne dépasse pas 70cm :
Buxus balearica, au feuilles un peu plus grandes, moins rustique mais supportant sans problème la zone 8. Sa floraison est intéressante :
12:27 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
16/07/2016
Ligustrum ovalifolium
Je vais terminer la série des troènes avec ce Ligustum ovalifolium appelé troène de Californie mais dont l’origine n’est pas la Californie mais le Japon. Sous sa forme verte, il ressemble beaucoup aux autres troènes. Il est très rustique jusqu’à -15° et même -20° avec quelques brulûres du feuillage. Mais pour les zones très froides il faut lui préférer Ligustrum vulgare.
Son principal intérêt réside dans l’existence de formes colorées, panachées en jaune ou argent, ‘Aureum’ et ‘Argenteum’ ou totalement jaunes ‘Lemon and Lime’.
Je ne peux vous montrer que ‘Lemon and Lime’ que j’ai planté en décembre 2012 :
Puis je l’ai entouré de grillage pour le protéger des chevreuils :
Sa croissance a été assez rapide au début, en octobre 2013 il débordait largement sa protection de grillage :
J’ai laissé en place ce grillage pour protéger le tronc, il est difficile et peu esthétique de protéger l’ensemble. Il atteint maintenant 2m :
Il surplombe les hydrangeas :
En hiver il est moins uniformément vert mais persistant :
Et il assure une belle présence dans ce coin du jardin avec Ribes fasciculatum de même taille au premier plan et Hydrangea Annabelle :
13:20 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
14/07/2016
Le lampyre participe à la fête nationale
Hier soir un pique-nique avait été organisé par la municipalité allée Malborough devant chez moi
Ensuite a eu lieu la distribution des lampions et le départ de la retraite aux flambeaux puis le feu d’artifice. Lorsque mon fils, sa femme et mes deux petites-filles sont rentrés, les flambeaux encore allumés, ils ont eu la surprise de trouver un flambeau imprévu, certes un flambeau minuscule mais très brillant, d’un beau vert fluo. C’était un ver luisant, Lampyris noctiluca femelle. Elle était à côté de la première marche d’accès à l’entrée de la maison :
Elle n’est pas facile à voir dans les feuilles mortes où elle se trouve le plus souvent. Recadrage pour mieux la voir :
En fait on ne la repère que grâce à sa petite lumière à l’extrémité de l’abdomen. Je l’ai rentrée dans la maison pour la photographier avant de la remettre dehors à l’emplacement où on l’avait trouvée :
Ce n’est pas un ver mais un coléoptère. Les larves se nourrissent surtout d’escargots et de limaces. Les femelles adultes gardent la forme de larve, elles sont aptères. Presque immobiles, elles attirent les mâles grâce à leur petite lumière.
Il est presque impossible de voir les mâles. Ils sont très sombres et volent la nuit. En 2009, j’ai eu l’occasion d’en voir un. J’avais repéré la femelle puis un mâle est venu s’accoupler :
J’en avais déjà vu un le 31 juillet 2008 parce qu’il était posé sur la sonnette de la porte d’entrée et un autre le 2 juillet 2008 posé sur le lampadaire du séjour. Ils avaient sans doute été attirés par l’éclairage dans la maison. On pense que la pollution lumineuse pourrait être une cause du déclin de cette espèce.
10:54 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
13/07/2016
Ligustrum vulgare
C’est notre troène commun, celui qui borde les routes dans la forêt de Fontainebleau, partout où il trouve une trouée de lumière. Il arrive même à se ressemer en ville dès qu’une zone propice est libre comme celui-ci devant la gare de Veneux un 3 juin :
Notre troène est très beau. Si Anne n’a vu que des haies atrophiées, c’est parce que des jardiniers dont les goûts me paraissent douteux les taillent anormalement, voire même en font des topiaires. J’ai horreur des topiaires qui me semblent correspondre à un besoin sadique de dominer et mutiler les plantes. Notre troène est vigoureux et peut atteindre 3m si on le laisse libre de croitre comme il l’entend. Voici ce que peut être une haie de troènes libres, environ 3m de haut, c’est dans le jardin botanique de Marnay sur Seine :
Les fleurs ont des pétales un peu moins récurvés, les feuilles sont plus étroites que celles de Ligustrum japonicum.
16:17 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/07/2016
Ligustrum lucidum et chenaultii, des arbres
Contrairement aux autres troènes qui sont des arbustes, parfois d’assez grande taille, ces deux-là sont de petits arbres avec un tronc unique.
Ligustrum lucidum a un feuillage persistant (mais la plupart des troènes ont un feuillage persistant en zone 8, semi-persistant en zone plus froide). En plus de sa morphologie d’arbre il est remarquable par sa floraison époustouflante. En juillet, au-dessus du tronc, ce n’est qu’une grosse boule de fleurs, on ne voit même plus le feuillage. Un 2 juillet :
Un 21 juillet :
Et il est couvert d’insectes :
Les fleurs sont tellement serrées, entremêlées, que je n’ai pas réussi à en isoler une.
Elles seront suivies de fruits noirs qui persisteront tout l’hiver et la foule des insectes sera remplacée par une foule d’oiseaux.
Mais ces fruits sont tellement nombreux que ces petits goinfres auront du mal à en venir à bout et il y en a encore le 27 février :
Il y a un magnifique Ligustrum chenaultii sans doute très vieux au Jardin des Plantes de Paris mais je n’ai trouvé aucun renseignement sur cet arbre. J’ai eu du mal à photographier les fleurs car elles étaient situées très haut :
19:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
11/07/2016
Aeshna cyanea
Je reporte ma description des troènes à cause d’un évènement qui s’est produit aujourd’hui : l’introduction d’une libellule dans le séjour.
Dans la partie la plus basse du jardin, à l’est, il y a deux petites mares depuis environ 30 ans. Elles sont artificielles, bien sûr. Aucune mare ne peut se former dans le sable, même le pire des orages n’arrive pas à y créer une flaque. J’avais passé tout un été à les creuser à cause des grenouilles qui dès le premier été se sont réfugiées dans la buanderie en passant par une aération du vide sanitaire. D’où venaient-elles ? Il n’y a pas de plan d’eau à l’horizon, la Seine est loin, peut-être d’un bassin de jardin.
Dès leur création les mares ont été occupées par les grenouilles et des libellules. Il y a une multitude de larves de libellules, une seule pelletée en ramène plusieurs. Elles sont de différentes tailles, parce qu’il y a au moins deux espèces et surtout parce qu’elles évoluent sur 2 ans.
Les plus grosses sont celles de l’aeshne bleue dont l’imago est remarquable lorsqu’il vole sans cesse au-dessus d’une mare.
L’émergence a toujours lieu les premiers jours de juillet. Je ne recommencerai pas l’exploit de photographier ces naissances, cela m’avait pris plusieurs heures, à plat ventre, en grande partie de nuit. Mais pour ceux que cela intéresse, il suffit de revoir mon reportage de 2010 :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/07/02/emergenc...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/07/02/la-naiss...
Les imagos sont donc là, superbes. Mais il y a un gros problème : la maison. La façade est qui fait face aux mares est entièrement vitrée jusqu’à 6m de hauteur :
Je ne peux rester complètement enfermée en plein été. J’ouvre donc la porte vitrée en bas. Pour éviter l’introduction d’insectes, d’oiseaux, surtout de libellules, j’installe devant l’ouverture un rideau de perles. Cela n’empêche pas toujours le passage d’une libellule. Elle cherche alors à s’échapper à travers la vitre à 6m de haut et je ne peux la récupérer, au bout d’un balai, que lorsqu’elle est épuisée et descend à 3m, en général le lendemain matin. Elle est si mobile que je n’ai pu la photographier que lorsqu’elle est restée coincée dans une petite toile d’araignée dans un angle entre 2 poutres :
Sur le balai avant expulsion dans la nature :
19:24 Publié dans odonates | Lien permanent | Commentaires (0)
10/07/2016
Ligustrum japonicum texanum
Mon bébé troène est en fleurs. Il est tout petit et c’est sa première floraison. Sa date de floraison est légèrement plus tardive que celle du troène commun, notre troène sauvage Ligustrum vulgare, qui débute sa floraison en juin.
Mon bébé troène, c’est Ligustrum japonicum var. texanum. Est-il donc japonais ou texan ? Il est japonais mais cette variété horticole a été obtenue au Texas.
Sur un feuillage irréprochable vert brillant qui a persisté tout l’hiver, il forme des grappes de jolies petites fleurs blanches à 4 pétales récurvés et 2 étamines qui attirent beaucoup les insectes.
Elles seront suivies de fruits noirs.
La différence avec Ligustrum japonicum type n’est pas évidente. J’ai coupé une petite branche de Ligustrum japonicum pour la rapprocher et comparer : les feuilles me paraissent rigoureusement identiques. La différence est plutôt le port de texanum, plus dense, plus compact, plus dressé. Il est parfait pour une haie.
Ligustrum japonicum est très proche de Ligustrum lucidum originaire de Chine. Mais lucidum est un arbre et le tronc et la taille permettent de les différencier facilement. Mais ils sont parfois confondus et tout petits dans un pot ils se ressemblent. Pour ne pas vous retrouver avec une plante de taille et d’utilisation non prévues, vérifiez l’identité en pliant une feuille. Si elle casse, c’est japonicum, l’arbuste.
La prochaine fois, je vous montrerai Ligustrum lucidum à la floraison époustouflante puis d’autres troènes que j’ai pu photographier.
21:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Hydrangea quercifolia
Hydrangea quercifolia ‘Snow Queen’ est l’un des plus beaux. Grand, 2m50 en tous sens, il a de grandes inflorescences bien dressées.
Au début de l’hiver il avait encore son beau feuillage rouge, de superbes couleurs qu’il ne développe bien que s’il est placé suffisamment au soleil :
Il n’est pas resté longtemps sans feuillage et ses belles grandes feuilles vertes sont apparues dès le début du printemps. Fin juin il forme ses premières inflorescences :
Au début on voit surtout les fleurs fertiles puis les fleurs stériles les cachent peu à peu :
Aujourd’hui il est en pleine floraison et illumine l’entrée du terrain derrière la clématite et les plants de tomates :
Ces inflorescences vont persister tout l’été en se teintant de rose en août
Puis de brun fin septembre :
Il ne faut pas le confondre avec ‘Snowflake’ un peu moins grand avec de grosses inflorescences très lourdes de fleurs uniquement stériles et doubles qui ne sont pas dressées. Il semble nécessiter beaucoup de chaleur et d’humidité pour bien se développer et fleurir. J’en avais planté un il y a très longtemps, il n’a pas survécu sans doute faute de suffisamment d’arrosage. Il est donc plus délicat à cultiver.
09:13 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
08/07/2016
Mormo maura
Comme tous les étés, La Maure, ce grand et beau papillon de nuit, s’est installé dans mon sous-sol. Il ne vole que la nuit et ne supporte que les zones sombres et humides. Mais l’été semble enfin arrivé et il fait trop chaud et trop sec pour lui dehors. Il se réfugie donc dans la buanderie et surtout le petit garage sans fenêtre donc très sombre. Il profite de la moindre ouverture de porte pour entrer. Le grand garage ne l’intéresse pas, il a une fenêtre qui le rend trop lumineux. Je vais devoir faire en sorte que la communication entre les deux garages ne soit plus fermée, cela empêcherait les papillons de sortit la nuit.
Je crois qu’ils vont être encore plus nombreux que les années précédentes car je ne les ai remarqués que depuis hier et ils s’entassent déjà en groupes en plusieurs points du garage.
18:52 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
03/07/2016
Yponomeuta cagnagella, la naissance
Nous en étions restés au 18 juin où l’on voyait un grand nombre de cocons accolés sous des feuilles de pervenche. Il y avait un autre groupe identique sous une feuille de lierre et sans doute d’autres que je n’ai pas repérés car je n’osais bouleverser le dense tapis de pervenche au risque d’abimer les nids.
Le 24 juin, c’est identique, sauf que les cocons semblent plus nombreux. Il y en a d’autres derrière que je n’ai pu photographier sans les bousculer :
On voit qu’il s’agit bien du grand hyponomeute du fusain car les cocons sont serrés les uns contre les autres, ceux du petit hyponomeute sont espacés dans le nid.
J’ai surveillé tous les jours, rien ne bougeait et ce matin 3 juillet j’ai découvert les naissances. Tout se déroule très lentement. Un papillon sorti de son cocon reste de longues minutes immobile, ouvrant ses ailes un instant à des intervalles de plusieurs minutes. D’autres, plus avancés marchent sur les feuilles ou sautent. J’en ai vu un s’envoler. Voici quelques photos dans l'ordre où elles ont été prises entre 12h39 et 18h36. Ils bougent sans cesse les antennes mais peu les ailes.
Un attroupement sur le même fruit, d’abord un :
Puis deux, on voit qu’il y a 4 ailes :
Enfin trois :
L’allongement des ailes :
22:43 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (2)
01/07/2016
Floraisons
L’été n’est toujours pas arrivé. Cela me déprime mais toute cette pluie depuis des semaines plait beaucoup aux plantes.
Rhododendron catawbiense a longtemps fleuri
La campanule qui d’habitude fin juin a presque totalement disparu, sans doute morte de soif, ne cesse de s’étaler et envahit les iris
Les hémérocalles aussi sont plus florifères
Duchesnea indica, le fraisier des Indes a envahi une bonne partie du terrain et lance ses fruits rouges, aussi beaux que des fleurs, au-dessus du lierre ou de la pervenche
Un rosier inconnu car jamais planté montre ses jolies petites roses
C’est le début de la floraison pour Callicarpa bodinieri, Clematis jackmanii et Hydrangea quercifolia
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