11/05/2010
Camellia 'Kasuga Yama'
Ce camellia est encore tout petit, il a été planté cet hiver mais il se fait remarquer car il est très florifère.
Les fleurs sont petites, 8cm, mais très nombreuses, décrites comme semi-doubles mais elles paraissent doubles, rouges irrégulièrement marquées de taches blanches.
C'est un Camellia rusticana, sous-espèce de japonica. Son origine est dans les montagnes d'Honshu, la plus grande des îles du Japon. Il est parfois appelé camellia des neiges.
Ne trouvant pas de différences d'aspect avec un japonica j'ai cherché des renseignements et j'en ai peu trouvé. Les étamines sont plus courtes et c'est sans doute pour cela qu'on ne les voit pas. Les pétioles des feuilles sont plus courts, certaines feuilles semblent sessiles :
Pour comparer des feuilles de
'Adolphe Audusson'
'Ave Maria'
'Kramer's Supreme'
21:10 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
10/05/2010
Sambucus palmensis, suite
Voilà donc ce que je peux dire sur sa rusticité. Il reste le risque d'un hiver absolument exceptionnel comme nous en avons connu un il y a 25 ans. Je ne pourrais protéger efficacement ce sureau de 4m de haut et plus de 2m de large.
J'aurai donc toujours par bouture car il se bouture facilement un exemplaire de petite taille facile à protéger.
Qu'en est-il de ses besoins en eau ? Peu de sureaux peuvent supporter la sécheresse. Lui pourtant est assez résistant. Son premier été, le fameux été 2003, je l'ai arrosé. Ensuite je l'ai laissé se débrouiller tout seul. Il n'a cependant tout à fait la résistance du sureau noir des sables de Fontainebleau et le 24 juillet 2008 je l'ai trouvé dans cet état :
Je l'ai arrosé en urgence et il s'en est bien remis puisqu'il est toujours là et toujours aussi beau. Je pense que dans un terrain à rétention d'eau normale il n'aurait pas besoin d'être arrosé.
En avril 2005 j'ai acheté au Jardin de Rochevieille un autre Sambucus palmensis. J'aime bien avoir des exemplaires d'origine différente. Cela permet de les comparer et ainsi s'assurer qu'il n'y a pas d'erreur d'identité. Je l'ai aussitôt planté à Trifouilly en même temps qu'un autre plant obtenu par bouture du sureau de Veneux, planté à environ 10m de lui. Ces deux sureaux ont très mal supporté le terrain de Trifouilly. Encore une fois je ne sais pourquoi tant de sureaux et d'autres plantes ne supportent pas ce terrain pourtant semblable à celui de Romilly.
Le nouveau sureau n'a pas du tout grandi et il avait de moins en moins de feuilles. J'avais beaucoup d'autres sureaux à déplacer parce qu'ils étaient en exemplaires uniques et il a dû un peu attendre après l'achat du terrain de Romilly. Voici dans quel état il était lorsque je l'ai transplanté à Romilly le 27 février 2008, et je ne pensais pas pouvoir le sauver :
Et pourtant voici son état 5 mois plus tard le 27 juillet 2008 : il a plus que doublé en hauteur et est couvert d'un magnifique feuillage bien sain.
La bouture aussi a beaucoup souffert. Ce plant n'a pas grandi, il a réussi à faire un corymbe au ras du sol en 2007
mais n'a jamais recommencé et a végété. Le voici lorsque je suis allée le récupérer à Trifouilly le 7 avril 2010. J'ai placé à côté de lui un arrosoir pour donner une idée de sa taille alors qu'il est planté depuis 5 ans !
Et voici son copain planté en même temps que lui à Trifouilly mais qui a eu la chance d'être transplanté à Romilly 2 ans plus tôt que lui. J'ai placé un manche de bêche contre son tronc pour donner une idée de sa taille.
Ce premier Sambucus palmensis transplanté depuis deux ans à Romilly prouve que ce sureau apprécie aussi un terrain argileux et calcaire. Il n'a jamais été arrosé sauf à la plantation.
21:51 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Sambucus palmensis, le bilan
Mon premier sureau des Iles Canaries va avoir 8 ans. Un autre, obtenu d'un autre producteur, a 5 ans. Je voudrais faire maintenant un bilan des besoins de ce sureau au comportement imprévu pour son origine géographique.
Son nom d'espèce, palmensis, est dû à l'Ile La Palma, une belle île canarienne, et n'a donc aucun rapport avec les Baléares où il existe mais a été importé. Il vit en montagne dans une forêt de pins (victime d'incendies en 2009) et non une laurisylve très humide comme le sureau de l'Ile Madère. Cela explique sans doute sa relative résistance à la sécheresse.
J'ai acheté mon premier sureau (ou plutôt deux) en novembre 2002. Je n'ai trouvé, même en parcourant le web dans tous les sens, aucune idée de sa résistance au froid. Même aujourd'hui je ne trouve rien. J'avais seulement la probabilité d'une résistance jusqu'à – 10°C donnée par le vendeur. Dans le doute j'ai planté mes deux sureaux dans des grands pots afin de les rentrer en cas de gel. Ce premier hiver le gel leur a donc été épargné. Ils n'ont pas perdu leur feuillage, à la fin de l'hiver ils étaient exactement comme je les avais achetés. Je ne savais si je pouvais les planter en pleine terre mais au milieu du printemps ils ont commencé à aller très mal. Je sais maintenant par expérience que sans doute aucun sureau ne supporte de vivre longtemps en pot. N'espérez donc pas en cultiver sur votre balcon. Je n'avais plus le choix. Je les ai plantés dans une fosse de bonne terre dans mon terrain de sable pur. Pour l'un d'eux c'était déjà trop tard, il n'a pas repris. L'autre a démarré en flèche et à l'automne il ressemblait déjà à un petit arbre. Je n'ai commencé à faire des photos qu'en 2007. Dès cette première année il avait son aspect actuel avec 4 troncs et maintenant il semble avoir atteint sa taille définitive environ 4m.
Pour sa résistance au froid, je peux vous dire qu'il a supporté sans aucun dommage, avec seulement un tapis de feuilles au pied, jusqu'à – 9°C (et – 10°C pour celui de Romilly). Au-delà je ne sais pas. Il supporte sans doute davantage peut-être avec des dégâts. Car il a subi ces températures même alors qu'il avait son feuillage.
Il a en effet la particularité d'être semi-pérenne quand l'hiver est ici "normal". Il ne perd son feuillage de l'année précédente, fin décembre ou en janvier, que lors du débourrement du jeune feuillage. Il n'a donc un aspect sans feuilles que quelques jours. Voici son jeune feuillage le 20 janvier 2007 :
Les deux derniers hivers ont été plus difficiles et il s'est comporté exactement comme Sambucus nigra. En fait même cet hiver il n'a pas subi de températures plus basses. Ce qui semble avoir compté, c'est la précocité et la durée de l'hiver.
A suivre…
10:11 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Un si petit charançon
Comment ai-je pu parcourir aussi longtemps ma forêt d'orties à Romilly sans jamais remarquer son adorable petit charançon bleu-vert qui ne vit que sur la grande ortie et la parcourt en tous sens en mai et juin. J'ai pour excuse qu'il est minuscule, 7 à 9 mm, et d'une couleur proche de celle des feuilles.
Ces jours-ci je passais mon temps à quatre pattes dans les orties pour en prélever pour mes trous de plantation des tomates. Et je l'ai vu et photographié pour vous. Il s'appelle Phyllobius pomaceus ou urticae. Il a une bonne petite bouille au rostre court et épais et son petit corps est couvert d'écailles irisées vertes ou bleues.
00:16 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
09/05/2010
Arctia caja
Une charmante chenille s'ébattait dans mes salades situées dans un bac haut de 50 cm. Comment est-elle arrivée là ? Mais ce sont les enfants qui l'ont trouvée et aussitôt prise dans la main. Deux garçons de 10 ans, c'est incontrôlable. Je tente de les éduquer mais pour l'instant je n'ai obtenu que l'abandon du désir de détruire, du moins en ma présence.
Sa première réaction a été de se rouler en boule, c'est son comportement habituel. Mais ils l'ont aussitôt obligée à se dérouler :
C'est la chenille de Arctia caja, l'écaille martre. Elle parait plus jeune que celle que nous avions trouvée l'an dernier un peu plus tard, le 2 juin. Ensuite les enfants se sont chamaillés et elle est tombée dans les herbes. Elle s'en sortira, elle mange n'importe quoi. L'imago ne volera pas avant le mois prochain. Mais ce papillon, je ne l'ai jamais vu. J'ai fait des photos de l'écaille chinée, même dans la maison, et de l'écaille fermière mais l'écaille martre est plus difficile à voir.
En attendant d'espérer voir ce papillon à partir de juin, en voici deux plus actifs le jour. Le beau papillon Aurore me nargue depuis longtemps, il s'est enfin laissé photographier. C'est un beau mâle qui semblait passionné par le géranium herbe à robert :
Et la carte géographique en est toujours à la première génération :
17:39 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature animaux
Atropa belladonna
14:26 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
08/05/2010
Escargots amoureux
Les escargots sont strictement protégés sur mes terrains. Donc, aussi bien à Veneux qu'à Romilly, ils sont de plus en plus gros. A cette époque de l'année je dois bien regarder où je mets les pieds pour ne pas les écraser car ils font l'amour n'importe où, surtout dans les allées.
Je vous ai déjà parlé de l'amour chez les escargots. Mais ce sont des experts qui connaissent de nombreuses positions. En voici une nouvelle :
23:19 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Sambucus sibirica
Je vous avais montré la floraison de mes 4 Sambucus sibirica, une floraison difficile parce qu'ils avaient été trompés par un hiver trop doux pour eux et les bourgeons floraux avaient démarré trop tôt.
Cependant l'un d'eux, sibirica 2, présentait une grappe encore en boutons. C'est le seul qui ne s'est pas laissé tromper par l'hiver et voici sa grappe fleurie 3 semaines après les autres et même plus par rapport aux grappes qui ont gelé. Cette grappe fleurie à une date qui lui convient mieux est la plus belle.
Je n'avais pas assez insisté sur un détail qui permet de repérer les Sambucus sibirica parmi tous les sureaux. C'est en effet le seul sureau de ma collection qui présente cet aspect : les très jeunes feuilles, celles qui sont à l'extrémité des tiges, ont des folioles très étroites et fortement teintées de rouge alors que le reste de l'arbuste est bien vert :
02:16 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
07/05/2010
Camellia 'Kramer's Supreme'
C'est un Camellia japonica. Je l'ai planté il y a 4 ans. Il ne grandit pas très vite mais le terrain est difficile. Il est beau, touffu et bien vert. Il est encore en fleurs depuis deux mois.
Ses fleurs sont rouge vif, grandes, 10 cm, très doubles en forme de fleur de pivoine.
Lorsque les fleurs fanent, on voit bien les étamines qui existent toujours bien que les fleurs soient très doubles :
Un fruit en formation ?
14:37 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Le cabaret des oiseaux
C'est le nom qu'on donne à la cardère, Dipsacus fullonum. Il y en a beaucoup sur le terrain de Trifouilly mais je ne l'avais pas encore vue sur celui de Romilly. Peut-être n'avait-elle pas trouvé un petit coin pour germer. Maintenant c'est fait, elle a profité d'une zone dégagée des orties. J'en ai compté une dizaine de pieds assez rapprochés.
Pourquoi l'appelle-t-on cabaret des oiseaux ? Mes photos vont en faire la démonstration :
Il a plu un peu à Romilly, bienheureuse région. Pas grand-chose, pas de quoi se noyer, j'ai relevé 3 mm (!) dans le pluviomètre. Mais cela suffit pour que la cardère concentre l'eau pour abreuver les oiseaux. La pluie coule le long des feuilles et se rassemble sur des feuilles de la base qui forment une coupe, les deux feuilles opposées sont réunies l'une à l'autre.
11:53 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
06/05/2010
La saison du jaune
23:30 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nature
Les champs d'or
Depuis quelques semaines, lors de mes expéditions vers Romilly, je traverse de vastes espaces jaune d'or. Ce sont les champs de colza qui s'étendent parfois à perte de vue. C'est beau. Vues de près les fleurs sont belles. Je ne leur connais pas d'inconvénient majeur pour la nature, je n'y vois aucun arrosage.
Bientôt le paysage va changer. Ce qui va m'irriter ce sont les champs de maïs surmontés tous les jours par d'immenses rampes d'arrosage. Je n'y connais rien donc je ne parlerai pas de la fertilisation. Mais les rampes d'arrosage en marche tous les jours je les vois. Cette culture se fait dans une région et à une époque où il ne pleut pas. La nappe de Champigny n'arrive pas à remonter depuis 2003, on interdit aux particuliers l'arrosage de quelques plantes fragiles, le plaisir et le rafraichissement par la piscine, le lavage des voitures ce qui est moins grave, et pendant ce temps des hectares sont arrosés tous les jours avec une facture d'eau à un tarif sans commune mesure avec le nôtre pour ceux qui envoient des pesticides dans cette nappe. Ne pourrait-on réserver la culture du maïs à des régions plus humides ? N'y a-t-il vraiment rien d'autre d'intéressant à cultiver ?
00:36 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
04/05/2010
Les prédateurs
A Veneux il n'a pas plu depuis des semaines, cela devient même des mois. Même pas une giboulée de mars. J'ai déjà perdu 2 rhododendrons. La météo parle parfois de dépression et je ne vois jamais rien qui y ressemble sauf depuis deux jours. Aujourd'hui surtout il faisait froid, le ciel était gris, il soufflait un vent désagréable, un vrai temps d'hiver, un vrai temps de pluie. Il ne manquait que la pluie. Toujours pas la moindre goutte, le pluviomètre reste désespérément sec. Il y a un vague espoir pour samedi…En été j'ai vu jusqu'à 4 mois sans pluie. L'automne ? Il commence rarement avant fin octobre. Sur un sol aride comme celui de Veneux, plein d'arbres, il est impossible de jardiner.
C'est pourquoi j'ai acheté le terrain de Romilly, un terrain déclaré inondable mais qui n'a sans doute pas vu d'inondations depuis 1910. Il présente l'avantage d'un terrain souple mais suffisamment argileux pour bien garder l'humidité et d'une nappe phréatique à 1 m. C'est du moins la profondeur que j'ai trouvée le premier hiver, elle ne restera peut-être pas longtemps à ce niveau. Je pensais que je n'aurais jamais besoin d'arroser.
Quelle déception donc lorsque j'ai trouvé mon jeune Sambucus miqueliana dans cet état le 25 avril, je vous l'ai déjà montré :
Je l'ai abondamment arrosé et hier les feuilles avaient repris un aspect normal. J'ai arrosé de nouveau et cela a provoqué des trous :
C'est la vraie cause de l'état de ce sureau, un campagnol qui ronge les racines comme cela s'était produit pour Sambucus hookeri. Il tient à peine en terre. Ces trous mènent à des galeries qui courent sous la surface. Je vais devenir méchante. J'ai rempli de bonne terre mais je vais amener du tourteau de ricin que j'enfouirai bien pour qu'il n'intoxique pas d'autres bestioles. C'est méchant mais j'ai des circonstances atténuantes. Ces campagnols se sont attaqués à deux de mes sureaux les plus rares et ça peut continuer.
J'ai planté cet hiver 3 pommiers, rares eux aussi. Un seul a survécu, celui dont j'avais eu le temps de protéger le tronc avant de partir à la nuit :
Les deux autres ont été presque totalement écorcés. Voici les trous du coupable, le lapin, il y en a partout :
Quant aux limaces … J'en ai trouvé une sur mes salades plantées dans un bac de 50 cm de haut.
23:13 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Les feuillages sombres
Il y a plusieurs sureaux noirs à feuillage pourpre, de quoi s'y perdre. Pourtant il est possible de les distinguer à toute période de végétation. Bien sûr 'Black Lace' (Eva) est hors concours, son feuillage découpé permet de le repérer immédiatement, son coloris est celui de 'Black Beauty'.
Pour les autres il y a une gradation dans le coloris. Du plus clair au plus foncé :
'Purpurea'
'Guincho Purple'
'Thundercloud'
'Black Beauty'
Pour tous ces sureaux, le très jeune feuillage à l'extrémité des tiges peut être vert, il fonce très vite. Je vais vous les montrer en ce moment, corymbes encore en boutons, nous les verrons en fleurs plus tard.
Le plus clair est donc 'Purpurea'. Il sera presque vert en été. Ses fleurs sont blanches et cela se voit déjà à la couleur des boutons.
'Guincho Purple' gardera son coloris plus longtemps pour devenir bronze en fin d'été. Ses boutons floraux sont colorés, les fleurs seront roses puis blanches en fanant car le coloris est dû uniquement aux étamines. La teinte des feuilles fait penser à 'Black Beauty' en plus clair.
'Thundercloud' et 'Black Beauty' ont des fleurs très roses car tout est rose, pétales, pistil, étamines. Ce qui les distingue c'est la couleur du feuillage et des boutons floraux.
'Thundercloud' a un feuillage rouge foncé genre lie de vin et des boutons floraux rose vif :
'Black Beauty' (Gerda) a un feuillage très sombre presque noir et des boutons sombres :
12:30 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
03/05/2010
La mare aux canards
Mais réparons d'abord un oubli. Vendredi dernier j'avais prévu de photographier "mon" muguet. Il était en fleurs depuis quelques jours, dans le bois, là où il y a trop d'ombre pour que les orties viennent l'étouffer. J'ai été trop distraite par la découverte de nombreuses bestioles et la présence des enfants qui viennent toujours me voir après l'école. J'ai réparé cet oubli aujourd'hui :
Aujourd'hui les canards étaient encore là sur la mare. Encore une fois les photos ne sont pas très bonnes parce que prises dans des conditions acrobatiques de peur de les faire fuir.
Lorsqu'ils me voient, ils s'éloignent rapidement à l'autre bout de la mare mais ne semblent pas affolés. Pourquoi sont-ils tous les deux sur l'eau ? La femelle n'a peut-être pas fini de pondre, l'incubation ne commence que lorsque tous les œufs sont là.
Aujourd'hui j'ai eu une surprise : j'ai vu un troisième canard, un mâle. Y a-t-il un deuxième couple ?
Chaque fois ils disparaissent de la mare vers 17 ou 18 h. Je ne les ai jamais entendu voler. Je pense que le ou les nids sont proches, dans le bois, et qu'ils sortent de la mare en marchant.
Une autre fois j'ai jeté des tranches de brioche, elles étaient toujours là quand je suis partie. Aujourd'hui j'ai jeté trois tranches, elles ont disparu.
23:45 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
02/05/2010
Le coin des jaunes
Les 3 sureaux 'Coup de Foudre' ont été plantés ensemble ici derrière S.miqueliana :
A proximité deux autres sureaux à feuillage doré : au premier plan Sambucus nigra 'Aurea' encore tout petit, au fond Sambucus nigra 'Madonna'. Le sureau tout vert c'est Sambucus miqueliana.
Dans le détail, 'Coup de Foudre' :
nigra 'Aurea' :
nigra 'Madonna' :
'Coup de Foudre' est en fin de floraison, les jeunes fruits sont bien visibles. Pourtant il attire toujours les bourdons. Celui-ci a fouillé toute la grappe. C'est la même grappe sur toutes les photos et la séance a duré encore bien plus longtemps. Il n'a pas fait ça en douceur, il faisait voler les pétales.
20:54 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Halesia et Lonicera
Halesia carolina, l'arbre aux clochettes d'argent, un magnifique arbuste qui normalement croit vite et atteint plusieurs mètres, était planté depuis 5 ans à Trifouilly. Il n'avait pas du tout grandi et avait fini par perdre une de ses branches, presque la moitié de l'arbuste. Je l'ai transplanté cet hiver à Romilly. Le succès est foudroyant, il est couvert de fleurs et j'espère qu'il va profiter de la saison douce pour grandir.
Encore un arbuste sauvé du terrain de Trifouilly. Que se passe-t-il sur ce terrain ? C'est incompréhensible les conditions et la nature du sol sont à peu près les mêmes qu'à Romilly.
Un autre arbuste bien plus petit ne supporte pas le terrain de Veneux. Là, c'est compréhensible, il n'aime pas la sécheresse. Il y survit depuis 8 ans mais n'a jamais fleuri. J'en ai planté deux nouveaux à Romilly cet automne et ils fleurissent déjà.
Cet arbuste est souvent appelé baie de mai à cause de ses fruits comestibles. Lonicera caerulea var edulis, var kamtschatica, Lonicera edulis, Lonicera kamtchatica, vous trouverez toutes les variations sur le thème de ces noms. C'est un petit fruitier intéressant. Je craignais qu'il ne supporte pas le terrain basique de Romilly. Ce n'est pas le cas, il est touffu, bien vert et très sain. Ceux de Veneux le rejoindront cet automne.
14:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
01/05/2010
Fleurs
Ce printemps je ne sais plus où donner de l'APN. Ce beau rhododendron blanc commence à fleurir. C'est l'un des rescapés des sécheresses, il s'appelle 'Cunningham's White'.
Lunaria annua, la monnaie du Pape :
Lunaria rediviva, sa cousine vivace fleurira un peu plus tard :
Cette photo montre rediviva au premier plan, annua derrière. Cela permet de voir que les feuilles sont différentes, celles de rediviva sont plus larges :
L'aspérule odorante, Gallium odoratum en tapis dense :
Allium ursinum, l'ail des ours, fleurit à côté des Caltha palustris :
Car les Caltha sont encore fleuris :
Et ce jeune feuillage si coloré il appartient à qui ? Je vous le dirai quand il sera complètement développé.
21:11 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Les fleurettes du bonheur
Lorsque j'ai voulu vous offrir un brin de muguet ce matin je me suis rendu compte que j'avais oublié de photographier celui de Romilly pourtant en fleurs. J'avais été trop distraite par de nombreuses et charmantes rencontres. Je vous envoie en attendant mes photos demain ces beaux brins qui m'ont été offerts par un ami par courriel. Il faut savoir partager :
Premières rencontres, des escargots d'eau montés sur les feuilles d'iris pour bronzer un peu car il faisait très beau :
Juste à côté toujours sur les iris, cette araignée et sa belle toile :
Une araignée plus terrestre sur un fraisier sauvage :
mais paniquée elle se cache derrière les fleurs d'ajuga :
Un cousin sans doute :
et cette jolie bestiole :
Mais la rencontre la plus émouvante fut celle de ce mini-crapaud, à peine la taille d'une pièce de 2 €. J'ai déjà vu beaucoup de grenouilles à Romilly mais c'est mon premier crapaud. J'ai eu l'impression qu'une motte de terre bougeait. J'ai écarté les vraies mottes de terre. Il était terrifié. Il a essayé d'enfoncer son museau sous les herbes puis a creusé la terre avec son arrière-train, s'enfonçant peu à peu. Après avoir accompli mon forfait photographique, je l'ai entouré de mottes de terre, recouvert d'herbes, et je suis partie pour faire cesser la panique. Les photos sont dans l'ordre de l'action.
15:33 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Araschnia levana
Hier à Romilly, sur un tapis de potentille rampante; un joli papillon se reposait ailes étalées. Un papillon que je croyais n'avoir jamais vu :
Pourtant ce papillon, je l'avais déjà vu, et même souvent, mais sous un autre aspect. En effet Araschnia levana, la Carte Géographique, présente la particularité d'avoir deux générations. Deux générations, c'est fréquent chez les papillons, mais les deux générations de la carte géographique ont des dessins et des couleurs différents. Le papillon d'été se pose toujours les ailes fermées et j'ai eu du mal à retrouver cette seule photo ailes presque ouvertes :
Génération d'été ailes fermées sur une eupatoire en août :
La chenille grignote les orties et les eupatoires chanvrines et il y en a de grandes quantités sur mon terrain. Elle aime aussi Aegopodium podagraria, l'herbe aux goutteux, que je n'ai pas vue. Mais la forme toute verte de cette plante est discrète, je ne l'ai peut-être pas remarquée.
11:04 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : animaux, nature
La sexualité du frêne, suite
Vous allez croire que je suis une obsédée sexuelle mais c'est uniquement la sexualité du frêne qui me perturbe, et fortement. Tout se termine tous les ans par une centaine, au moins, de bébés frênes sur tout le terrain de Romilly. Epuisant.
Nous avons vu les fleurs. Voici la suite. Le 17 avril les fleurs sont totalement desséchées sauf l'ovaire des fleurs femelles qui commence à former le fruit :
Le 27 avril :
Le 30 avril cela commence à ressembler vraiment à des gousses :
00:03 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature