14/11/2012
Celastrus
Les célastres sont des arbustes pouvant grimper jusqu'à 10m, caducs, dioïques. Ils ont mauvaise réputation et on les appelle bourreaux des arbres. Ils sont consommés par les oiseaux, les cervidés, les lapins.
Celastrus scandens est sans doute le plus connu.
Sont-ils vraiment capables de tuer un arbre ? Je crains fort que ce ne soit, comme pour le lierre, qu'une crainte devant leur exubérance. Mais on peut les cultiver sur un grillage ou comme ici loin de tout arbre à martyriser. Sur la première photo, c'est un mâle au premier plan.
Celastrus orbiculatus :
Le plus beau ce jour-là était Celastrus angulatus :
Le mâle pourvoyeur de pollen :
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13/11/2012
Rosiers
A Romilly il y a encore des roses malgré cet automne plutôt froid :
Même 'Fraise des Bois' qui n'a jamais cessé de porter ses boutons rouges depuis le printemps :
a l'intention de continuer :
Les rosiers botaniques se font remarquer par leur feuillage :
A Paris j'ai retrouvé toujours en fleurs les deux rosiers que j'admire depuis des années pour leur floraison jusqu'en hiver, 'Albert Poyet' et 'Opalia'.
'Albert Poyet' le 10 novembre :
Je l'ai remarqué le 9 janvier 2008, en plein hiver, encore plein de fleurs et de fruits :
et au printemps suivant il était couvert de fleurs :
'Opalia' le 10 novembre :
Je l'ai photographié le 31 décembre 2011 portant encore des fleurs et même des boutons :
14:50 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
12/11/2012
Diospyros kaki 'Vainiglia'
Même bien protégé contre les chevreuils, mon jeune plaqueminier n'est pas à son avantage. Il vient d'être planté, pas trop loin de 'Fuyu'.
Il s'appelle Diospyros kaki 'Vanille' ou mieux 'Vainiglia' car c'est une vielle variété italienne. C'est un kaki du type PVNA (Pollination Variant Non Astringent) c'est-à-dire que ses fruits sont parthénocarpiques si les fleurs ne sont pas pollinisées par une autre variété et ils sont astringents mais s'ils sont pollinisés ils contiennent des graines et ne sont pas astringents.
Cette variété est monoïque, elle porte des fleurs mâles et des fleurs femelles. L'intérêt est la pollinisation d'autres kakis femelles, cela augmente leur productivité.
Le grand kaki du Jardin des Plantes a encore toutes ses feuilles, et bien vertes. Les fruits ne sont pas mûrs. Cela se voit à leur couleur mais aussi à l'absence de corneilles et d'étourneaux sur ses branches. Les oiseaux préfèrent les kakis bien mûrs.
21:38 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
11/11/2012
Sorbus torminalis et Sorbus latifolia
L'automne est arrivé. En quelques jours tout est devenu jaune :
Il ne reste de vert que le lierre, les lauriers-sauce, les houx et les sureaux (au centre de l'image Sambucus palmensis). Le plus bel or est celui du sorbier torminal, Sorbus torminalis, à droite sur la photo.
Dans notre belle forêt il a donné naissance par hybridation avec Sorbus aria à l'alisier de Fontainebleau, Sorbus latifolia, qui est protégé. Cet hybride se multiplie par apomixie mais il ne m'a pas fait le plaisir de se semer chez moi. Je l'ai photographié à Paris, un sujet encore jeune :
'Henk Vink' est une variété horticole de croissance rapide et résistante à la pollution.
23:35 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Bouture de Sambucus callicarpa
Je viens de mettre en terre cette bouture de Sambucus callicarpa alors que je l'ai prélevée il y a 6 semaines.
Je n'ai plus qu'un seul pied de Sambucus callicarpa, un sureau rouge américain. L'autre est mort l'été 2011, sans doute de soif. Mes possibilités d'arrosage à Romilly en été sont limitées. Depuis j'ai tenté plusieurs boutures. Echec total. En plein désespoir j'ai tenté une bouture à l'eau. Et ça marche :
Il y a des racines même à la base du premier bourgeon
que j'ai donc enterré. Il y a 7 bourgeons bien vivants au-dessus.
13:48 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Dahlia arborea
Mon dahlia impérial ne fleurira pas cette année, sans doute parce que je l'ai planté trop tard. Il lui faut vraiment beaucoup de temps pour préparer ses fleurs. Mais l'an prochain il pourra démarrer quand il le veut puisqu'il va rester en terre.
Même sans fleurs son feuillage est un magnifique décor qu'on ne pourrait rêver plus tropical. Il est en pleine santé, pas une tache sur les feuilles. Il n'a qu'un tronc, et c'est sans doute normal la première année, mais un tronc bien solide qui n'a pas eu besoin de tuteur. Il commence à se lignifier à la base.
J'ai commencé à accumuler sa protection pour l'hiver :
Ses plus grandes feuilles bipennées mesurent 80cm de long :
L'insertion du pétiole sur la tige me fait penser à la cardère, le cabaret des oiseaux :
A Paris les dahlias sont encore en boutons. Habituellement les fleurs s'ouvrent les tout derniers jours de novembre ou les premiers de décembre :
Dans le genre semi-tropical je crois que j'ai fait une autre bonne affaire. La passiflore bleue a déjà une dizaine de fruits :
Elle plait beaucoup aux merles et dès l'an prochain j'aurai de quoi nourrir une petite troupe
11:51 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (7)
10/11/2012
Le vol du cormoran
22:06 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (3)
09/11/2012
Un clou dans l'écorce
La pose d'une étiquette sur un arbre à l'aide d'un clou ou d'une vis qui s'enfonce peu profondément dans l'écorce est une pratique courante qui ne cause pas de dégâts. J'ai repris mes archives pour vous montrer de nombreux arbres en parfaite santé qui ne présentent aucune réaction à ce clou. La méthode est utilisée quand une autre méthode n'est pas possible parce que les visiteurs peuvent venir jusqu'à frôler l'arbre et que la première branche se trouve beaucoup trop haut pour qu'on puisse y placer une étiquette lisible.
Au cours de mes visites, c'est à l'arboretum de l'Ecole du Breuil que j'ai rencontré le plus grand nombre de ces étiquettes. C'est dû au fait que ces grands arbres sont en accès totalement libre. Une étiquette sur pied ne résisterait pas aux passages, voire même pourrait être source d'accident avec les nombreux enfants qui fréquentent ce parc et y jouent en toute liberté. L'Ecole du Breuil est réputée pour son enseignement horticole, possède au moins 6000 espèces et je suppose que ses enseignants savent respecter et soigner les plantes.
Arboretum des Grandes Bruyères
Arboretum d'Harcourt
Jardin des Plantes de Paris
Vous avez vu la parfaite tolérance des arbres à ces étiquettes. Le clou est poussé avec l'écorce au fur et à mesure du grossissement du tronc et ne gêne jamais. Ce Quercus ilex va vous montrer que ce qui l'énerve, ce n'est pas le clou mais la clôture à son pied :
23:02 Publié dans écorces, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Acer palmatum
00:07 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0)
08/11/2012
Ulmus parvifolia
L'orme de Chine, caduque ou semi-persistant selon le climat, est considéré comme très résistant à la graphiose. Ce sujet est encore trop jeune pour le confirmer :
On a remarqué une relative résistance à la graphiose de certains hybrides Ulmus x hollandica. C'est peut-être le cas de cet arbre au Jardin des Plantes qui parait bien vieux :
23:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
07/11/2012
Acer sieboldianum
23:43 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (1)
Pêcher une punaise
C'est facile lorsqu'on ose jardiner en pleine nature, sans eau courante évidemment. Pour installer une nouvelle plante, il faut de l'eau. Vous allez donc puiser de l'eau dans la mare avec un arrosoir et lorsque vous versez cette eau une petite chose s'agite vigoureusement :
C'est une punaise, une punaise aquatique, la notonecte. Il faut la remettre dans l'arrosoir pour la ramener dans la mare mais sans le toucher car elle pique et sa piqure a mauvaise réputation. Si on la laisse sur place, elle devrait s'en sortir car elle vole. C'est en volant qu'elle change de mare.
Elle a de beaux grands yeux à la composition complexe et capables d'exploits visuels.
Cette pêche de notonecte est fréquente. Il m'est même arrivé d'en ramener 2 en même temps en été :
Quelques jours plus tôt j'avais admiré des nuées de notonectes dans un tout petit bassin maçonné aux Grandes Bruyères. Sur ½ m2 entre deux nénuphars on pouvait en voir au moins 10 à la fois. Mais là, elles étaient dans leur position préférée, à l'envers. En effet, elles nagent sur le dos :
Patte arrière très longue et bordée de poils qui lui sert de rame :
C'est seulement sur les photos que j'ai remarqué ces nombreux petits grains sur la partie postérieure du corps. J'ai fait des recadrages-agrandissements. Je ne sais ce que c'est. Une ponte ? Elles pondent au printemps et en automne.
22:47 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2)
Calocedrus decurrens
Le calocèdre ou cèdre à encens ou cèdre blanc de Californie était autrefois classé dans le genre Libocedrus.
Il a un port suffisamment étroit pour avoir été planté en alignement serré. Du côté obscur (nombreux arbres) :
Du côté ensoleillé la ramure a pu se développer davantage et traine parfois jusqu'au sol :
01:07 Publié dans écorces, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
06/11/2012
Euonymus maackii
ou Euonymus hamiltonianus var. maackii. Je vous l'avais montré l'an dernier mais je n'avais pas eu beaucoup de chance avec les fruits.
Je le revois cette année le 13 octobre à l'arboretum des Barres. Il est encore plus vieux que l'an dernier mais il montre mieux ses fruits.
Le 6 octobre aux Grandes Bruyères un Euonymus hamiltonianus plus jeune avait un feuillage resplendissant. Ce n'est sans doute pas la variété maackii mais pour le vérifier j'aurais aimé voir ses fruits presque blancs mais il n'en avait pas.
Fruit de hamiltonianus photographié en 2010 à Paris, il n'en avait qu'un seul (il y a les deux variétés à Paris) :
13:09 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (0)
Euonymus planipes
J'avais vu son feuillage au Grand Courtoiseau en septembre
et un 9 octobre à l'arboretum des Barres
Il a des feuilles grandes pour un fusain. Mais ce 13 octobre il avait déjà perdu son feuillage. Il semble très, très vieux. Ses branches sont couvertes de lichens
mais ses fruits sont encore là et pendent comme de jolies breloques :
00:26 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (1)
05/11/2012
Quercus rubra
C'est encore un américain aux magnifiques couleurs d'automne. Sa croissance est rapide mais il n'a pas la belle longévité des chênes d'Europe (200 ans contre 500 à 1000 ans).
Celui que je peux vous montrer est loin de sa taille adulte (20 à 30m) car il n'a que 6 ans. Pour voir ses glands il faudra attendre qu'il ait 20 ans. Mais nos chênes ne fructifient qu'à 60 ou 70 ans. De plus sa production de glands est très importante ce qui le rend très envahissant et il peut éliminer nos chênes. Il est aussi déconseillé près des habitations et en arbre d'alignement dans les villes car ses racines peuvent soulever tous les revêtements. Il est donc à réserver aux parcs comme espèce ornementale.
03:34 Publié dans quercus | Lien permanent | Commentaires (0)
04/11/2012
Euonymus europaeus
Les fusains d'Europe, bien sauvages et spontanés sur le terrain de Romilly, sont de plus en plus nombreux. Je ne m'en occupe pas, ça pousse tout seul, cela n'est gêné ni par l'ombre ni par le soleil ni par la sécheresse ni par les inondations. Ma seule action : les reconnaître er ne pas les couper lorsque je défriche.
Les fruits étaient roses depuis plusieurs semaines mais fermés. Quelques uns commencent à s'ouvrir.
21:19 Publié dans euonymus, flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Cercidiphyllum magnificum
Tout le monde connaît l'arbre caramel, Cercidiphyllum japonicum. Son magnifique feuillage rouge en automne sent le caramel.
J'en ai rencontré une forme pleureuse charmante, 'Pendula', à Segrez :
Cercidiphyllum magnificum est un peu plus petit avec des feuilles plus grandes. Ces feuilles sont rouges au printemps, vert bleuté en été, jaune abricot en automne :
Une belle écorce :
et à son pied des champignons assortis à l'écorce. La nature a un sens esthétique indéniable.
00:11 Publié dans écorces, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
03/11/2012
Arbutus
C'est encore grâce au ramassage des feuilles à Veneux que j'ai remarqué le début de floraison de Arbutus x andrachnoides. Il est encore si petit, je l'ai reçu au printemps. Mais il est bien florifère pour sa petite taille. Il fleurit en automne comme son parent Arbutus unedo alors que l'autre parent, Arbutus andrachne fleurit au printemps.
Arbutus unedo à Veneux est miraculeusement en fleurs. Je dis cela parce que l'an dernier il n'a pas fleuri car il ne voyait plus le soleil. Je l'avais pourtant planté en limite sud du terrain. Mais le délire expansif d'un hêtre lui a coupé toute vue sur le soleil. L'élaguer n'est pas à ma portée, il faudrait que je trouve le temps et l'argent pour faire venir une entreprise.
Mais mon courageux arbousier a trouvé une solution. Il a laissé mourir ses branches basses et c'est élancé vers le ciel. Il est toujours sous les branches du hêtre mais reçoit un peu plus de lumière. Il est en plus envahi cette année, et je viens de découvrir cela, par Vitis labrusca. C'est étonnant qu'il arrive à fleurir dans ces conditions :
Les fleurs des deux arbustes se ressemblent beaucoup, andrachnoides est à gauche, unedo est à droite. Si la fleur de andrachnoides est plus petite, c'est peut-être à cause d'une différence de maturité. En effet la floraison de Arbutus x andrachnoides commence à peine et presque toutes ses fleurs sont encore fermées.
19:49 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
La processionnaire emménage pour l'hiver
C'est ma première observation d'un nid de processionnaire du pin cet automne. Cela se passe rue des Buttes, la rue qui fait suite à la mienne, dans le pin que je vous avais montré l'an dernier. Ce ne sont sans doute pas les enfants de celles des années précédentes, l'arbre avait été bien nettoyé. Il faut détruire les nids avant début mars. Mais les processionnaires viennent toujours chez nous, nous avons beaucoup de très beaux pins et celui-là est très attirant.
C'est un nid en cours de construction, il est encore un peu transparent :
Voici des photos de nids en fin d'hiver en 2010, 2011 et 2012, ils sont très opaques :
On commence à voir des affiches sur les vitrines des pharmacies :
mais je trouve que cela n'alerte pas suffisamment, il n'est pas assez insisté sur le grand danger, avec consultation médicale immédiate, pour les yeux et pour les animaux domestiques.
00:07 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
02/11/2012
Qui suis-je ?
04:42 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (6)
01/11/2012
Les semis sauvages
Mes deux petits semis de Hydrangea arborescens radiata étaient pour moi évidents car je les avais sous les yeux en même temps que les pieds d'origine et la ressemblance est telle que je n'avais aucun doute. Je peux voir la couleur, la forme, la taille, la disposition des nervures, l'envers des feuilles. Je connais radiata par cœur, j'y ai touché, je viens d'en transplanter car il drageonne aussi. Je ne pensais pas qu'ils allaient soulever une telle discussion. Je n'ai donc pas donné tous les éléments pour le diagnostic.
Pour le merisier et le pommier, l'élimination peut se faire lorsqu'on n'a que des photos sur la disposition des nervures qui ne vont pas jusqu'au bord du limbe mais se divisent ou se courbent avant.
Pour Prunus avium, le merisier, je n'ai pas de photo mais vous trouverez un dessin précis ici. Il y a de plus des nectaires qui n'existent pas sur mes plantules.
Voici des feuilles de cerisier, la plus grande différence avec le merisier, c'est la longueur du pétiole :
Pour le pommier, la consistance des feuilles est très différente mais c'est difficile à voir sur photo, les nervures sont moins nombreuses et se courbent à leur extrémité :
Les nervures de H. arborescens radiata, même si elles présentent des bifurcations, se dirigent droit vers le bord du limbe et l'atteignent :
Ce qui m'a le plus étonnée, c'est qu'on puisse penser au noisetier. Les feuilles sont beaucoup plus grandes (en moyenne sans le pétiole, radiata 9,5cm, corylus 13,5cm) et plus larges, presque rondes. L'arrondi du bord est moins régulier J'ai posé 2 feuilles de noisetier à côté d'une des plantules :
J'ai ajouté une feuille d'un pied-mère :
Mais il y a encore le verso des feuilles que je ne vous ai pas montré.. Hydrangea arborescens radiata a la particularité d'avoir la face inférieure des feuilles argentée, même si c'est moins évident qu'au printemps car elles sont prêtes à faner et tomber, certaines sont même déjà jaunes. C'est le cas pour mes plantules :
Disposition des feuilles sur la plantule :
Evidemment, la certitude sera donnée par la floraison.
15:59 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (4)