31/12/2012
Arbutus x andrachnoides
Arbutus x andrachnoides est un hybride naturel Arbutus andrachne x Arbutus unedo. J'avais été déçue de ne pas voir fleurir cet automne mon très jeune sujet. C'était ignorer qu'il fleurit beaucoup plus tard que Arbutus unedo.
J'ai heureusement pensé à aller le voir et je l'ai trouvé en fin de floraison en ces derniers jours de décembre. La plupart des fleurs sont déjà fanées mais c'était une belle et abondante floraison pour sa taille, sur toutes les branches.
Son joli petit tronc est déjà bien rouge de même que les tiges :
Petit arbousier deviendra grand et approchera un jour les 10 mètres car il est plus grand que unedo. Son écorce sera alors aussi belle que celle-ci photographiée aux Grandes Bruyères :
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30/12/2012
Auricularia auricula-judae
Sur le tronc mort de sureau que je conserve précieusement au fond du jardin parce qu'il porte cette colonie de champignons, les oreilles de Judas sont toujours là.
Auricularia auricula-judae, oreille de Judas, le champignon noir de la cuisine chinoise, pousse sur les troncs âgés ou morts de feuillus, surtout les sureaux. Mes champignons ont bien aimé l'automne pluvieux. Ils sont là une bonne partie de l'année, ils disparaissent en cas de sécheresse prolongée.
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Nandina domestica, côté déception
J'ai planté un bien joli Nandina domestica à Romilly en mars. Il portait encore un fruit ce qui prouvait ses capacités à fructifier. En été il a eu une floraison magnifique de plusieurs grappes. Cela a commencé début juillet
pour se terminer fin août :
Mais je n'ai pas eu le moindre fruit !
J'ai pensé que c'était peut-être parce qu'il était trop jeune. Mais cette raison ne tient pas beaucoup devant l'intensité de sa floraison.
Après vous avoir montré les Nandina à Paris, après avoir lu un commentaire, j'ai éprouvé le besoin de comprendre. Je vous avouerai que j'y ai passé une bonne partie de ma journée. Voici donc le résultat de mes recherches et réflexions.
On se trouve, encore une fois, devant l'incapacité des pépiniéristes à aborder sainement le problème des plantes dioïques. Certes, quand on vous vend un houx, c'est une femelle et il y a partout autour de nous des houx sauvages y compris des mâles, donc ça marche. Mais il n'y a pas partout des pistachiers, des argousiers et des bambous sacrés, et ça ne marche pas. Certains vous conseillent d'en planter plusieurs de lignée différente !! C'est ridicule. Ce n'est pas comme pour l'asiminier un problème de lignée, c'est un problème de sexe. Pour Nandina j'ai même trouvé un pépiniériste qui ose préciser que c'est une plante dioïque, que ses fruits sont magnifiques, et qui ose vous vendre une seule plante de sexe indéterminé !
Nandina domestica est en effet une plante dioïque. Il existe quelques rares sujets autofertiles (monoïques ou hermaphrodites, je ne sais, je le sais seulement pour le cultivar dont je vais vous parler).
J'ai revu les photos des fleurs de mon nandina. Elles semblent avoir des étamines autour du pistil mais cela ne veut pas dire que ces étamines sont fertiles.
Je vous ai déjà montré, avec le houx, avec l'actinidia surtout, qu'une fleur purement femelle peut avoir des étamines stériles. Il faudrait pouvoir comparer fleurs femelles et fleurs mâles. Mais il n'y a aucune photo permettant de le faire, on ne trouve que des photos de grappes entières avec des fleurs pour la plupart fermées.
Je viens de commander le cultivar 'Richmond'. C'est le seul pour lequel j'ai la certitude qu'il présente des organes des deux sexes. Il est hermaphrodite. Il est un peu plus petit que le type, il ne dépassera pas 1m50 mais il est très florifère et très fructifère. Il aura donc des fruits et fécondera mon premier nandina.
Je crois que je n'achèterai plus jamais des plantes ailleurs que sur Internet. Cela me permettra d'étudier à fond les "mœurs" de la plante souhaitée au lieu de succomber à une beauté qui ne sera plus jamais aussi belle.
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29/12/2012
Nandina domestica
Le bambou sacré (ce n'est pas un bambou) est un merveilleux arbuste décoratif toute l'année, persistant, avec des fleurs, des fruits, des variations de coloration du feuillage.
C'est en hiver qu'il est le plus précieux, quand tout dort et que le jardin pourrait être triste. Ses grosses grappes de fruits rouge vif valent les plus belles fleurs, soulignées par des teintes pourpres sur le feuillage.
Voilà d'abord un arbuste adulte, environ 2m de haut :
Ce jeune sujet est encore plus éblouissant :
Dans l'enthousiasme de sa jeunesse il présente une belle remontée de la floraison, assez fréquente en hiver :
21:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
Eriobotrya japonica
Le néflier du Japon est lui aussi en retard de floraison. Habituellement il fleurit en novembre. Je pense que tous ces retards sont dus aux 3 matinées de gel inhabituelles en automne.
A Paris le 24 décembre il est cependant en fin de floraison :
A Veneux c'est pire. Aujourd'hui il en est aux boutons. Il est encore plus difficile à photographier à partir du sol car il porte ses fleurs cachées par les feuilles à 4m de haut pour surmonter la cabane du voisin qui lui cache le peu de soleil qui arrive à passer sous le chêne. Une erreur de débutante il y a 30 ans.
12:24 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
28/12/2012
Mes fleurs d'hiver
Les fleurs d'hiver sont en tout début de floraison mais avec du retard sur les années précédentes.
Les premières fleurs de perce-neige sont visibles depuis 3 jours :
Le jasmin d'hiver est très en retard, il fleurit souvent dès novembre :
L'hellébore sort maintenant plusieurs fleurs de son feuillage :
Mais les mahonias 'Charity' et 'Winter Sun' sont en fin de floraison :
Dans la maison le cactus de Noël :
et le bégonia bambusiforme qui exhibe des fleurs à 3m de haut alors que je l'avais rabattu à 1m au printemps :
Mais en voyant les photos je me rends compte que je ne vous ai jamais parlé d'une plante pourtant ravissante. Sur la photo de l'hellébore on voit à l'extrême droite à côté de feuilles de lierre des petites feuilles vert tendre découpées. Cela peut paraître étonnant mais c'est une capucine. C'est Tropaeolum ciliatum qui grimpe sur tout ce qui l'entoure et fleurit à partir de mai. Je l'ai depuis plus de 10 ans, je ne m'en occupe jamais et elle est toujours là.
22:01 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (5)
27/12/2012
Malus sieversii
Cette photo est extraite du DVD que je viens de recevoir. J'espère qu'ils ne m'en voudront pas, je leur fait de la publicité gratuite.
Ce film parle du Jardin d'Eden et de pommiers merveilleux dont cette photo montre l'extraordinaire diversité génétique alors qu'ils font partie de la même espèce.
Ce film raconte la découverte de forêts denses de pommiers sauvages dont l'origine remonte à 65 millions d'années. Il raconte non seulement leur grande diversité mais aussi leur résistance aux maladies, aux températures extrêmes. Il parle de pommes merveilleuses qu'on peut croquer sans manger en même temps la multitude de fongicides et autres cides administrés à nos pommiers cultivés. C'est leur ancêtre qui a gardé toutes ses capacités de défense.
21:37 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Hydrangeas d'hiver
Je veux parler encore des hydrangeas qui sont magnifiques non seulement en été mais aussi tout l'hiver.
A Paris Hydrangea quercifolia se fait remarquer de loin tant il est rouge ;
Chez moi à Veneux, seul celui qui est suffisamment au soleil prend ces belles couleurs, les deux autres, plus à l'ombre, gardent leur feuillage mais restent verts.
Hydrangea arborescens 'Annabelle' à Romilly garde ses inflorescences de papier tout l'hiver :
Le 20 avril, lorsqu'il a débourré, il avait toujours ses fleurs de l'été précédent :
12:59 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Les rois de la margarine
Pour voir des étourneaux, c'est facile. Il suffit de poser sur la table de nourrissage un pain de margarine. Je vais cependant devoir trouver un autre emplacement parce qu'ils font peur aux mésanges. Pourtant ils ne les agressent jamais, ils ne se battent qu'entre eux. Mais ils sont si agités et si bruyants qu'ils font peur aux petits oiseaux.
Avez-vous remarqué qu'il n'y a jamais, absolument jamais, la moindre fiente sur les zones alimentaires. Il y en a pourtant des quantités sur le camellia qui leur sert de station intermédiaire mais ils respectent la nourriture.
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26/12/2012
Heptacodium miconioides
00:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
25/12/2012
Zelkova carpinifolia
Je vous ai récemment montré un beau Zelkova sinica. Au cours de mes recherches sur les Zelkova, j'ai découvert qu'il existait un Zelkova carpinifolia de 250 ans au Jardin des Plantes de Paris !
Comment ne l'ai-je jamais vu ? Tout simplement parce qu'il s'y trouve incognito. Pourquoi ? C'est un mystère. Je ne pouvais le reconnaître parce que je n'y connaissais rien en Zelkova et parce que pour voir plus que son tronc il faut vraiment lever la tête.
J'ai pu le trouver grâce à l'indication qu'il se trouve devant le laboratoire de cryptogamie et grâce à des photos le montrant en retrait de l'alignement de platanes. Vous pouvez le voir photographié avec ses feuilles et avec des précisions données par une responsable du Jardin des Plantes sur son identité. J'ai seulement un doute sur la date exacte de sa plantation. Wikipedia dit qu'il a été ramené par André Michaux en 1785.
Le voici donc, cerné de travaux :
Son tronc très dur et lisse explique qu'il ne peut être atteint par la graphiose :
Il dépasse de beaucoup l'alignement des platanes mais il n'est pas le seul. A sa droite deux autres arbres aux branches très sombres dépassent aussi. Ce sont 2 noyers noirs d'Amérique, Juglans nigra. Une flèche noire indique le tronc du Zelkova, des flèches vertes les troncs des noyers.
Je vous avais déjà montré un de ces noyers :
Photographiés de loin, on voit à quel point ces 3 arbres dépassent l'alignement de platanes. Il est vrai qu'on voit à leur coupe au carré que ces platanes sont taillés.
13:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
Wollemia nobilis
J'espère que vous n'avez pas oublié de mettre vos chaussures devant la cheminée et que le Père Noël les a bien remplies. Mais vous n'aviez pas osé demander celui dont vous rêviez, comme moi, parce qu'il coûte trop cher, le pin de Wollemi. Il est vrai que son prix comprend une aide au sauvetage de ces pins et d'autres plantes en grand danger.
J'ai donc convaincu mon Père Noël d'aller vous en capturer un avec un APN. Il l'a trouvé au Jurassic Park situé à l'entrée du Jardin des Plantes de Paris, à gauche. Voici une photo du 23 octobre 2011 où on voit rassemblés : au milieu légèrement à droite un jeune Araucaria araucana, derrière lui et derrière la haie de lierre à sa gauche un tout petit Wollemia nobilis et, complètement à gauche deux dinosaures, le jeune stégosaure est à l'ombre. Tout ce petit monde aurait pu vivre en même temps.
Cette année, un an plus tard donc, le petit pin de Wollemi a bien pris 1m. Quel âge a-t-il ? Le Muséum en a acquis trois en septembre 2006. Ils ont été plantés au Jardin des Plantes et à l'Arboretum de Chèvreloup.
On ne distingue pas très bien la structure des bourgeons terminaux :
Certes, je n'ai pu m'en approcher suffisamment. Mais c'est surtout parce que les cônes végétatifs sont couverts en hiver d'une substance cireuse blanche, à peine rosée, on parle de calotte polaire.
Regardez bien ces tiges du sommet. Les feuilles sont disposées en 4 rangées faisant le tour de la tige. Cela fait penser à l'Araucaria araucana où elles sont disposées en rangées encore plus serrées :
C'est que ces deux arbres font partie de la même famille, les Araucariaceae.
Cependant à la base de l'arbre les feuilles sont disposées sur 2 rangées dans un seul plan, comme des feuilles de fougère :
Le tronc :
lui aussi n'est pas sans évoquer celui d'un jeune araucaria :
Cet arbre est bien vert mais, comme tous les arbres, il perd ses vieilles feuilles qui brunissent. Mais ces feuilles brunes semblent regroupées :
C'est parce que, comme beaucoup d'arbres de cette famille, il ne perd pas ses vieilles feuilles une par une mais par branches entières.
11:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
23/12/2012
Lindera glauca
J'ai été attirée vers ce petit arbre par son feuillage d'automne. J'ai trouvé peu de renseignements. Les sites français l'ignorent totalement. En anglais il est appelé Grayblue Spicebush (Spice Bush pour d'autres Lindera).
Il ne dépassera pas 10m. Il aime l'ombre ou la mi-ombre et les sols plutôt acides. Il est bien rustique, au moins jusqu'en zone 6. Originaire d'Orient, il est apprécié aux USA pour son feuillage d'automne considéré comme un des plus beaux, mélange de jaunes, d'orange, de violet, de gris, et qui persiste une bonne partie de l'hiver. En mars il se couvre de petites fleurs jaunes qui le font ressembler à un Cornus mas.
20:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
22/12/2012
Sorbus latifolia
Il y a tellement à voir au Jardin des Plantes, j'en découvre chaque fois.
J'ai trouvé un jeune exemplaire du vrai alisier de Fontainebleau, forme botanique, dans sa parure d'automne. La forme de ses feuilles est bien différente de celles du cultivar horticole 'Henk Vink' que je vous avais montré.
22:16 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
L'hiver des sureaux frileux
A Veneux, j'ai regroupé les sureaux à protéger autour d'armatures improvisées destinées à soutenir les voiles de protection :
Vous pensez peut-être qu'il aurait été plus simple d'installer une petite serre facile à enlever à la belle saison. Mais personne n'a encore pensé à faire des serres dont on peut enlever facilement le toit. Nous avons un automne merveilleusement pluvieux et ce serait dommage de ne pas faire profiter de cette délicieuse pluie les deux sureaux subtropicaux de forêt humide qui ne peuvent s'en passer : Sambucus peruviana du Pérou et Sambucus lanceolata de Madère. De plus j'aurais une corvée d'arrosage et d'aspersion quotidienne soit avec l'eau très calcaire de Veneux, soit en branchant tous les jours la pompe d'extraction de l'eau de pluie de la citerne. Quel temps perdu et quelle absurdité quand il pleut presque tous les jours.
Sambucus peruviana est en pleine terre et il a déjà supporté 2 hivers protégé seulement au pied. Il ne pousse pas vite, il fait très peu de bois, et je suis persuadée qu'il sera plus vigoureux si je le protège du gel.
Je ne connais pas la rusticité de Sambucus lanceolata mais je pense que c'est le plus sensible au froid car, contrairement à peruviana, il ne pousse pas en altitude. Il est encore en pot.
Les 3 pots verts contiennent des rhizomes de Sambucus adnata, sureau herbacé du Népal, rustique car il pousse entre 1600 et 3600m d'altitude. Cependant en pot les racines sont trop exposées au froid. J'avais un beau Sambucus adnata à Trifouilly qui avait magnifiquement fleuri (album photo colonne de droite). Après sa floraison, je l'avais transplanté à Romilly et il n'est pas réapparu. Ce n'est pas à cause du froid, il avait supporté l'hiver précédent sans problème, mais il a certainement été dévoré, comme d'autres sureaux, par les campagnols. Je désespérais d'en retrouver lorsque j'ai pu obtenir ces 3 rhizomes des Great Dixter Nurseries. Mais j'ai préféré attendre qu'ils soient plus forts, je les planterai à la fin de l'hiver. L'un d'eux a réussi à me faire un minuscule corymbe. J'en planterai un à Romilly mais je dois lui construire une forteresse souterraine.
L'ensemble est entouré de plastique bulle. Il reste encore à y entasser des feuilles mortes.
En cas de gel, j'ajouterai le toit en plastique bulle ainsi :
A Romilly, la zone d'environ 4 m2 des rhizomes de Sambucus chinensis, autre herbacé, est déjà couverte de feuilles mortes.
Le plus difficile à protéger est Sambucus hookeri. Il est rustique mais le problème est que son feuillage est persistant. Ce feuillage grille au-delà de -7°C ce qui arrive tous les ans à Romilly, environ 2° plus froid que Veneux. Cela serait peu grave s'il attendait le printemps pour refaire ce feuillage mais il s'entête à le refaire aussitôt et, si cela se produit 2 fois comme l'hiver dernier, cela l'affaiblit car il doit alors repartir de la base. L'utilisation d'une serre à Romilly ne se pose même pas, elle serait aussitôt volée. Le voici juste avant d'être couvert (il a déjà subi -4°C) :
Et en costume d'hiver, en voile d'hivernage car je ne peux y être assez souvent pour le couvrir et le découvrir selon le temps :
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21/12/2012
Liquidambar
Le 21 octobre 2012 aux Grandes Bruyères j'ai été étonnée de voir que ce petit Liquidambar orientalis était encore tout vert alors que sur le même terrain les Liquidambar styraciflua étaient rouge vif. Il est très petit et pourtant il a 9 ans, planté en 2003. Mais cet arbre a une croissance très lente.
J'avais déjà rencontré un Liquidambar orientalis à Marnay sur Seine, beaucoup plus grand et très touffu :
Ce même 21 octobre aux Grandes Bruyères, voici les 2 grands Liquidambar styraciflua avec sur leur gauche des Taxodium distichum :
Un 7 octobre à Segrez ces deux Liquidambar styraciflua ne sont pas au même stade de rougissement :
Les Liquidambar styraciflua des Grandes Bruyères en mai :
Enfin voici Liquidambar formosana au Prieuré d'Orchaise en juin :
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Magnolia x proctoriana
00:50 Publié dans magnolia | Lien permanent | Commentaires (0)
20/12/2012
Photinia
J'ai rencontré récemment Photinia davidiana et depuis je me pose une question : si je voulais un Photinia, lequel choisirais-je ?
Voici donc d'abord Photinia davidiana photographié le 21 octobre :
Il ne me semble pas très différent de Photinia x fraseri 'Red Robin'. Ils ont des jeunes pousses rouges sur feuillage vert et semblent toute l'année un mélange de vert et de rouge. Voici 'Red Robin' le 12 mars
et le 6 avril :
Je crois que je préfèrerais les deux autres arbustes rencontrés qui sont aussi verts ou rouges selon l'époque de l'année mais de façon uniforme.
Photinia serratifolia le 6 avril :
Photinia schneideriana le 27 avril, le feuillage est tout vert et sa floraison splendide est sans doute à peu près identique à celle de tous les Photinia.
22:07 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
19/12/2012
Cornus 'Venus'
Cornus 'Venus' est un cultivar très particulier. C'est un hybride hybridé.
Les Cornus américains sont très sensibles à l'anthracnose, maladie pour laquelle on n'a pas de traitement. Pour tenter de pallier à ce problème il a été pratiqué aux USA des hybridations (difficiles) avec des Cornus plus résistants. Un hybride Cornus kousa chinensis x Cornus nuttallii a été recroisé avec un Cornus kousa chinensis et cela a donné 'Venus'. Evidemment il ne peut être reproduit que de façon végétative.
'Venus' s'est avéré très résistant à l'anthracnose mais a dévoilé d'autres qualités : la grande taille de ses fleurs, 15 voire 20cm, et leur abondance au point qu'elles couvrent complètement l'arbuste.
Je n'ai rencontré Cornus 'Venus' qu'une seule fois, à une fête des plantes où il était présenté pour la première fois en France :
12:41 Publié dans cornus | Lien permanent | Commentaires (0)
Cornus kousa var. chinensis 'Gold Star'
Ce cultivar du cornouiller à fleurs chinois présente un feuillage panaché. Bien que je l'aie vu en septembre et octobre, je n'ai pas vu de fruits. Il semble qu'un été très chaud lui soit nécessaire pour former des fruits. Par contre la floraison est très longue.
Le 16 septembre :
Le 6 octobre les feuilles et les bractées commencent à prendre des tons roses :
Cette photo n'est pas d'excellente qualité parce que je n'ai vu que sur la photo que j'avais eu la chance d'être en présence d'une fleur ouverte. C'est donc un recadrage et la mise au point n'a pas été faite exactement sur cette fleur. Mais cela nous permet de vérifier la constitution de ce qui nous parait être la fleur. C'est en fait un glomérule de très petites fleurs entouré de grandes bractées qui forment comme des pétales.
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18/12/2012
Cornus kousa var. chinensis
23:27 Publié dans cornus | Lien permanent | Commentaires (3)
Cornus kousa
La photo 8 de la note précédente montre un grand arbuste couvert de fruits rouges et je crois qu'on souhaite voir cet arbuste de plus près. Voici donc toutes mes photos de Cornus kousa.
Le 16 septembre :
Le 6 octobre :
Le 21 octobre :
Mais je me sens obligée de continuer avec toutes mes photos des variétés de Cornus kousa. A suivre donc.
18:57 Publié dans cornus | Lien permanent | Commentaires (0)
Scènes d'automne
09:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
17/12/2012
Les fruitiers pour le décor d'automne et d'hiver
Lorsqu'on n'a que peu de terrain autour de la maison, on se contente généralement d'un jardin d'ornement. Mais pourquoi ce jardin d'ornement ne serait-il pas productif ? Qu'y a-t-il de plus beau, et presque en toutes saisons, qu'un arbre fruitier ?
Pour la beauté de la floraison, peu d'arbres surpassent les arbres fruitiers. Vous avez déjà vu un cerisier, un pommier, un pêcher en fleurs, c'est magique. Plus tard, le décor sera assuré par de beaux gros fruits très colorés.
Mais ce à quoi on pense moins, c'est la suite. Les arbres fruitiers assurent le décor d'automne par leur feuillage. En voici quelques exemples.
Sur cette photo, au milieu et à gauche, ce sont deux poiriers au beau feuillage doré. Ils ont été plantés au printemps, imaginez-les lorsqu'ils auront atteint une taille adulte. Les nashis ont vite perdu leur feuillage mais ils sont très jeunes et je ne porterai pas de jugement pour l'instant.
Au fond au milieu, c'est Cornus officinalis aux cornouilles semblables à celles du cornouiller mâle :
Mon petit Diospyros kaki 'Fuyu'. Imaginez-le lui aussi quand il sera grand et après cet embrasement d'automne couvert de gros fruits orange.
L'abricotier 'Pêche de Nancy', lui aussi planté au printemps, le 4 novembre puis le 12 novembre :
Un tout jeune Asimina triloba aux fruits délicieux et qui un jour mesurera plusieurs mètres de haut et de large :
Amelanchier lamarckii :
Un actinidia à petits fruits qui reste longtemps couvert d'or
puis rougit :
Mespilus germanica, le néflier :
Ce Pseudocydonia sinensis qui portera un jour de gros fruits parfumés a germé en mai 2011 et il est encore en pot. Il a attendu décembre pour rougir :
Après ces illuminations d'automne, il y aura encore les gros fruits lumineux des kakis :
Et dès février la floraison des précoces cornouillers mâles
amandiers
et myrobolans :
Je n'ai trouvé qu'environ 6 à 8 semaines sans décor. Pas tout-à-fait, certains ont de magnifiques écorces.
Pour garnir dessous, il y a des arbustes fruitiers. Pour vous éviter toutes les corvées et les consommations qu'impose une pelouse, il y a encore des fruitiers rampants très couvre-sol comme des ronces rampantes ou des fraisiers tels Fragaria vesca
ou Fragaria moschata :
Le tout peut être parsemé de légumes très décoratifs. Je vous laisse les chercher.
22:53 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (4)
Viscum album
Je vous avais déjà montré cet arbre couvert de gui :
Il est loin de la route et je ne savais pas de quelle espèce il était. Le 19 novembre, alors qu'il n'avait presque plus de feuilles, un grand besoin de savoir m'a submergée. Je m'en suis approchée mais c'est un très grand arbre, les feuilles sont très haut et le temps est très sombre :
Voici donc des feuilles au sol, c'est plus facile :
Je pense que c'est un peuplier noir, l'un des hôtes préférés du gui.
Au début était l'embryon :
11:58 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
16/12/2012
Zelkova sinica
Le genre Zelkova est un genre très proche du genre Ulmus, les ormes, et certains voudraient l'incorporer à ce genre. Ils sont parfois atteints par la graphiose mais cela semble rare. Les Zelkova sont monoïques alors que les ormes sont hermaphrodites mais ce n'est pas un empêchement, une seule espèce d'arbre, notre frêne par exemple, est capable de cumuler tous les modes connus de reproduction sexuée. La base des feuilles est dissymétrique comme chez l'orme mais de façon moins marquée. La plus grosse différence, ce sont les fruits, des samares chez l'orme, des drupes chez le zelkova.
Je vous ai montré le plus petit d'entre eux, Zelkova sicula, un arbuste qui ne dépasse pas 3m.
En voici maintenant un grand, un bel arbre bien qu'il ne soit pas le plus grand, le plus grand étant Zelkova carpinifolia dit faux orme de Sibérie.
Zelkova sinica, le Zelkova de Chine , faux orme de Chine, est intéressant pour sa croissance très rapide. Cet arbre magnifique à feuillage caduc se pare de rouge en automne mais je ne le verrai sans doute jamais sous cet aspect flamboyant car le 21 octobre il était encore tout vert et Les Grandes Bruyères ferment le 1 novembre.
Son écorce est très belle et montre de belles zones orange quand elle desquame par plaques :
Les Zelkova, dont celui-ci, sont très utilisés par les amateurs de bonsaïs.
12:43 Publié dans écorces, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
15/12/2012
Viburnum setigerum
Je l'ai vu en octobre pour la première fois. Il est jeune et ne présente pas encore l'aspect typique d'un arbuste adulte, plus grand et surtout plus large, environ 4m x 3m, et en cette saison couvert de lourds corymbes de fruits rouges qui peuvent faire ployer ses branches. Mais j'ai été attirée par les couleurs de ses feuilles.
En Chine ses feuilles sont consommées en infusion.
21:24 Publié dans viburnum | Lien permanent | Commentaires (1)
Aquilegia, une belle fleur très prolifique
Je n'avais planté qu'un petit godet de cette belle ancolie double. Je vous ai montré au printemps comme la touffe s'était élargie avec aussi un petit semis à distance.
Maintenant en décembre il y a encore tous ces semis supplémentaires sur plus d'un mètre :
mais aussi en face dans l'allée il y a 3 touffes comme celle-ci :
Je vais devoir transplanter ces touffes de l'allée car les hautes tiges florales d'au moins 80cm de haut ne supporteront pas le passage de la voiture.
On voudrait souvent planter en masse une jolie fleur pour faire de belles taches mais le prix d'un grand nombre de plantes nous fait renoncer. La solution, ce sont les plantes faciles qui se ressèment abondamment. En 2 ou 3 ans on obtient un beau résultat sans effort à partir d'un seul godet. J'ai obtenu aussi une aussi belle prolifération avec les jonquilles, l'aspérule odorante, les perce-neige, l'arum maculatum, les calthas, les valérianes des jardins, les violettes, les consoudes, les fraisiers et les fraisiers des Indes, les lamiers, sans oublier les sauvageonnes, et il y en a bien d'autres. Il faut rechercher ce genre de plantes quand on a beaucoup d'espace à remplir sans trop dépenser.
05:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
14/12/2012
Hamamelis vernalis
C'est un américain mais, contrairement à virginiana et comme mollis et hybrides, il fleurit sur bois nu en hiver. Feuilles jaunes puis rousses en automne, jeunes pousses rouges au printemps. Le 10 novembre :
Bourgeons floraux :
Pour comparaison, mon très jeune Hamamelis mollis le 10 octobre
et ses bourgeons floraux le 8 novembre :
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Noix de pécan
Les humains forment une seule espèce et pourtant les habitudes culinaires et les goûts varient énormément selon les pays. J'ai assisté un jour à une invasion de sauterelles (criquets pèlerins). Dans une petite ville des gens les ramassaient à la pelle dans les rues avec l'intention de s'en délecter. Vous ne me ferez jamais manger une sauterelle, même bien grillée.
Pourquoi n'en serait-il pas de même pour les oiseaux ?
On m'a dit que les sittelles raffolent des noix de pécan. C'est sans doute vrai pour les sittelles du Midi, pas pour celles de la Brie.
Je n'ai pas l'intention de nourrir les oiseaux avec ces noix. Je ne trouve que des paquets coûteux, petits mais cependant bien volumineux pour ce qu'ils contiennent : beaucoup de vent et, au plus, 20 cerneaux. Mais j'ai voulu essayer par curiosité.
Les noix sont à droite derrière l'assiette de restes de fromage. Les sittelles arrivent de la droite, sautent à pieds joints sur les noix de pécan, et vont grignoter le tournesol.
Les noix sont restées intactes pendant une demi-heure puis les mésanges s'en sont occupées malgré leur tout petit bec :
Une heure plus tard tout avait été dévoré, par les mésanges :
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