28/06/2009
Chouette, encore une libellule !
Elle était belle mais elle ne m'a laissé faire que cette photo :

Son abdomen large et plat me fait penser à une libellule déprimée mais, bien sûr, je n'y connais rien.
L'an dernier c'est moi qui étais déprimée : je n'avais pas vu une seule libellule à Romilly, que des demoiselles. Et celle-ci est la deuxième que je vois, différente de la première. Est-ce mon nettoyage en cours des bords de la mare qui les attire ? La mare voit enfin le soleil et la prolifération de plantes d'eau, jusque là chétives et sans fleurs, surtout iris, nuphar et reine des prés.
21:43 Publié dans odonates | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
27/06/2009
Sambucus chinensis
Ses folioles sont très grandes pour un sureau et tendres. Elles sont donc très exposées à la surchauffe et l'excès de transpiration quand le soleil tape fort. Voici l'aspect qu'il a pris à 10h30, un aspect proche de celui qu'il avait sous le gel. Ses feuilles pendent pour moins exposer leur face supérieure au soleil. Inutile d'arroser, il a suffisamment d'eau et cela serait sans effet.

Puis le soleil est parti de l'autre côté de la maison et à 17h il reprend un aspect normal.

Cela n'est pas une raison de le planter à l'ombre. Il aime la lumière. Tout au plus l'ombre tamisée d'un arbre aux heures les plus chaudes pourrait être bénéfique.
Il commence à montrer deux corymbes.


19:59 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
Cétoine grise
J'ai repris quelques vieilles photos mises de côté parce que je n'avais pas identifié la bestiole.
Celles-ci sont du 8 mai à Romilly. Je pense qu'il s'agit de la cétoine grise ou drap mortuaire, Oxythyrea funesta. Elle fait des ravages dans les fleurs avec une prédilection pour les fleurs blanches, surtout iris et roses.




11:13 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, animaux
26/06/2009
Le petit mars changeant
Encore un papillon qui se fait remarquer parmi la gent lépidoptères.
Pourquoi s'appelle-t-il ainsi ? Petit parce qu'il en existe un grand qui lui ressemble beaucoup. Mars je ne sais pourquoi. Changeant parce que ses changements de couleur le font particulièrement remarquer. Son nom officiel pour l'état civil est Apatura ilia et Apatura iris pour le grand.
Je l'ai vu à Trifouilly sur la terrasse où je gare ma voiture. A un bout de cette terrasse s'est entassé de la terre chargée de débris de feuilles mortes et autres détritus. C'est ça qui l'intéressait. Il en consommait puisque la trompe y plongeait avec délices. Dès que je m'approchais il s'envolait mais y revenait aussitôt. Il m'a ainsi tourné autour pendant plus d'une heure mais je n'ai jamais pu l'approcher à moins de trois mètres. Et jamais il ne s'est posé sur une fleur. C'est une de ses caractéristiques : il s'intéresse plus aux saletés, humides de préférence, qu'aux fleurs.
Son autre particularité, propre au mâle uniquement, c'est le changement de couleur de ses ailes qui, selon l'orientation de la lumière, vont passer du brun-roux à un coloris bleu-violacé métallisé. Je vous laisse admirer.






11:09 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
25/06/2009
Valériane
La valériane des jardins, Centranthus ruber, à ne pas confondre avec la valériane officinale, Valeriana officinalis, attire beaucoup les papillons. Cet après-midi elle intéressait en même temps moro sphinx, citron et piéride.




Cette valériane existe en rouge et en blanc


et elle fleurit longtemps : je vous l'avais montrée encore fleurie le 13 décembre dans le jardin Albert Kahn :

Elle se ressème abondamment si le terrain, sec et calcaire, lui plait.
22:54 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
Oiseau ou papillon ? le colibri
C'est évidemment le papillon, il n'y a pas de colibri oiseau en Europe. Le papillon qui l'imite si bien c'est le moro sphinx, ou sphinx colibri, Macroglossum stellatarum.
Je suis arrivée à Trifouilly à 12 h et je l'ai vu dès que je suis sortie de voiture, s'occupant méthodiquement, fleur après fleur, d'une touffe de valériane des jardins, Centranthus ruber, à fleurs rouges. Au milieu des touffes de fleurs rouges il y a une touffe de la même plante à fleurs blanches. Il ne s'est jamais occupé des fleurs blanches. Est-ce le même individu, je ne sais, à 16 h lorsque je suis partie les valérianes étaient toujours surmontées d'un moro sphinx. C'est un papillon de nuit qui ne vole que le jour, de préférence en pleine canicule. Il fait tout pour se rendre original.



Regardez sa bouille sur cette photo, on dirait une bouille de chat :


Je vous rappelle que Oenothera speciosa est un piège mortel pour le moro sphinx. Cette très belle plante, vendue couramment, appelée œnothère rose, est originaire d'Amérique du Nord où il n'y a pas de sphinx. Elle présente un conduit étroit qui coince la trompe du sphinx et parfois d'autres papillons. Ils se débattent et finissent par mourir épuisés. Il ne faut plus acheter cette plante, elle n'est pas adaptée à notre faune.
19:18 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nature, animaux
Fleur des Alpes
Stemmacantha rhapontica est rare et protégée et ne pousse que dans les Alpes.






09:16 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, fleurs
Ver luisant
Des lumières dans la nuit. Au nord de la maison, dans le lierre, des petites lumières vert fluo, au moins quatre par mètre carré. Bien sûr ce sont des verts luisants, Lampyris noctiluca.
Tout le monde sait que ce ne sont pas des vers mais des coléoptères dont la femelle a gardé l'aspect de la larve et donc n'a pas d'ailes. Son seul moyen d'attirer un mâle, un coléoptère complet capable de voler, c'est sa petite lumière au bout de son abdomen. Cette lumière s'éteindra quand elle sera fécondée.
Comment les photographier sans les perturber ? J'aurais pu faire des photos plus intéressantes en les mettant dans la maison mais je répugne à les ennuyer.
Je me suis juste aidée d'une lampe torche peu puissante. Les conditions étaient telles que je ne pouvais faire une mise au point précise. J'ai donc pris plusieurs photos avec une distance variable de l'objectif.
Et c'est seulement sur la photo que j'ai vu que j'avais eu la chance de photographier un couple !
Voici le cadre où se passent ces amours, en bas la lampe :

Et voici le couple :

Une femelle encore célibataire :

00:01 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
24/06/2009
Sambucus tigranii
C'est le plus âgé, mon vaillant sureau arménien de Veneux qui accepte de vivre dans le sable depuis 10 ans.
La maturité des fruits approche le 18 juin :

Ils sont mûrs le 24 juin :



Combien de temps vont-ils résister aux oiseaux ? Il faut bien que tout le monde mange et les oiseaux apportent une vie gaie et bruyante dès 5 h du matin dans ma forêt exubérante.
20:06 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Hydrangea
Les hydrangeas sont de belles plantes qui vous donnent rapidement le plaisir de leur floraison.
'Annabelle' a été planté début juin. Il a vite lancé ses tiges chargées de boutons floraux vers le ciel.
Le 16 juin :

Le 22 juin, les eupatoires ont grandi et vont l'accompagner tout l'été :


Deux minuscules hydrangeas plantés un mois plus tôt n'ont que 3 ou 4 feuilles au niveau du sol mais sont déjà fiers de montrer leurs fleurs :


Et je vous montrerai bientôt 'Kyushu', planté en même temps qu'Annabelle et chargé de boutons floraux bientôt épanouis.
12:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
Les vers blancs
La larve de hanneton est un terrible ravageur au jardin. Les hannetons sont devenus plus rares mais autrefois de véritables campagnes de destruction des hannetons et de leurs larves étaient menées car ils étaient capables de décimer les récoltes.
La femelle hanneton pond ses œufs dans la terre, assez profondément. Les larves vont s'y développer 3 ans, s'enfonçant parfois jusqu'à un mètre. Elles deviennent de plus en plus grosses et dévorent les racines de toutes les plantes rencontrées.
Les larves de cétoine non seulement ne font aucun dégât mais participent efficacement au recyclage des matières mortes.
J'espère que vous êtes convaincus de la légitimité de la destruction des larves de hanneton et de la nécessité de respecter les larves de cétoine. Il faut donc savoir les distinguer.
L'argument le plus simple, le plus évident, c'est le lieu où se trouvent ces larves. J'ai trouvé ma larve de hanneton dans la terre et la larve de cétoine dans un morceau de bois pourri mais j'aurais pu la trouver dans mon tas de compost. Elles sont là où elles trouvent leur nourriture, celle de hanneton près des racines de vos plantes, celle de cétoine dans le tas de compost ou autres matières mortes.
Leurs différences morphologiques :
Larve de hanneton :

Larve de cétoine :

La larve de hanneton a une grosse tête et un petit cul, c'est l'inverse pour la larve de cétoine. Ce qui est facile à constater : la tête de la larve de hanneton est aussi large que le corps, celle de la larve de cétoine n'occupe que la moitié de cette largeur.
La larve de hanneton a de longues pattes où on distingue nettement plusieurs articles. Celle de cétoine a de toutes petites pattes qui semblent faites surtout de deux articles à angle droit, des pattes peu fonctionnelles, incapables de la soulever du sol, au point que cette pauvre larve avance sur le dos !!
Ne vous trompez pas d'ennemi. Laissez vivre les vers blancs du tas de compost. Même si vous les emmenez avec le compost dans vos plantations, ils n'y feront aucun mal, vos racines ne les intéressent pas.
10:25 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin, animaux
23/06/2009
La belle cétoine et le méchant hanneton
Le hanneton ne me parait pas très beau, et même franchement moche, massif et lourd, même quand il est amoureux,

et franchement répugnant quand il vient s'entasser dans mes pots au printemps.

Même si la larve est pire que lui, l'imago est aussi un beau ravageur qui dévore les feuilles des arbres et des arbustes quand cet insecte adulte sort de terre affamé au printemps.
La cétoine a une splendide carrosserie vert métallisé avec des reflets mordorés selon l'orientation de la lumière. Elle est belle et elle sait décorer les fleurs
de sureau

de rhododendron,

de rose.

Elle grignote un peu et certains rosiéristes la considèrent comme un ravageur parce qu'elle a une préférence pour les roses, ce qui traduit un goût raffiné. Mais elle ne fait pas beaucoup de dégâts. Il y en a de grandes quantités sur mon terrain de Romilly comme le prouve cet attroupement sur un corymbe de sureau.

Je n'ai constaté aucun dégât sérieusement visible ni sur ce corymbe ni sur les roses.
A côté de ce broutage très limité et peu visible de fleurs, la cétoine fait partie des principaux pollinisateurs et son bilan au jardin est très positif.
22:49 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin, animaux
Une méchante larve
J'ai planté des rosiers 'Calizia' qui formeront un beau tapis au pied d'un sureau sibérien.
Pour planter des rosiers, il faut faire des trous. Dès le premier trou j'ai trouvé une larve de hanneton et une autre plus tard.
Je vais en profiter pour reparler, en plusieurs notes, d'un sujet qui me tient à cœur : la ressemblance des larves de hanneton et des larves de cétoine.
Mais voyons d'abord cette larve de hanneton se tortillant dans toutes ses poses préférées car elle est plutôt nerveuse.







19:47 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, jardin, animaux
Coup de Foudre
Mes sureaux 'Coup de Foudre' plantés à Romilly le 2 avril ont beaucoup grandi. Leur belle couleur jaune s'est intensifiée alors qu'à Veneux elle s'atténue au cours de la saison parce qu'il est planté trop à l'ombre. Il est donc à installer impérativement au soleil.


10:24 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
22/06/2009
Le lis et le criocère
Il s'est produit un miracle dans mon jardin de Veneux : le lis de la Madone, Lilium candidum, a fleuri !
Il faut vous expliquer que j'ai planté ce lis il y a 10 ans ou plus. Tous les ans, dans son entêtement à survivre, il faisait sa rosette de feuilles près du sol. Tout se passait bien jusqu'au printemps. Dès qu'il osait émettre la longue tige qui devait porter les fleurs, des vagues successives de criocères l'assaillaient et la tige avait disparu bien avant la floraison. Il aurait été nécessaire d'aller capturer les bestioles rouges au moins trois fois par jour pour sauver les fleurs. J'ai renoncé.
Le criocère est un superbe insecte

mais un ravageur impitoyable et son lis préféré, et de loin, est ce beau lis blanc au parfum suave.
Je ne sais comment mon lis a réussi à sauver une partie de ses fleurs. Il s'agit bien d'une partie car il n'y aura que 4 fleurs et leur tige a perdu toutes ses feuilles.


Je ne planterai pas ce lis à Romilly. Pourtant il est beau, il sent bon, il serait facile à cultiver s'il n'y avait ce criocère, et c'est l'un des rares lis qui aiment le calcaire. Mais je ne pourrais le surveiller et je ne verrais jamais ses fleurs. Il faut savoir renoncer à certaines plantes.
21:49 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, jardin