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31/05/2010

Les lapins

Les lapins mangent quelques choux et salades en été mais le plus grave c'est l'hiver lorsqu'ils mangent les feuilles de arbustes persistants et rongent l'écorce des autres. Le houx 'Ferox' est définitivement perdu, j'en replanterai un cet automne entouré de grillage. L'arbousier a survécu car je l'ai vu à temps pour sauver quelques branches mais il ne redémarre pas pour l'instant. J'ai perdu 3 pommiers, un prunier et un camellia. Et j'en oublie…

Le très jeune figuier avait été presque totalement écorcé sur toutes ses branches. Aucun espoir pour les branches mais il repart du pied. Il est loin de ressembler à un figuier !

 

figuier romi 28 mai 021.jpg

 

Exterminer les lapins c'est impossible, ils sont trop nombreux, et trop mignons pour qu'on ait le courage de leur faire du  mal.

 

Voici les solutions que j'ai trouvées, dès l'automne, avant les dégâts : le grillage, le voile plastique (le tissu ne résisterait pas aux dents), la grille pour tronc.

 

Le grillage facile à installer sur 4 ou 5 piquets pour une petite plante :

 

grillage mexicana romi 23 mai 045.jpg

La pseudo-mini-serre plastique pour des plantes trop hautes ou très étalées :

 

serre goji romi 7 février 008.jpg

 

arbutus couvert romi 17 janvier 018.jpg

Pour les troncs, en particulier ceux des fruitiers, il existe des faux grillages en plastique faciles à couper et qui s'enroulent tout seuls sur le tronc. C'est facile et instantané mais il ne faut pas faire la même erreur que moi et en mettre suffisamment haut. Imaginez le lapin dressé sur ses petites pattes.

 

écorce pommier romi 17 janvier 005.jpg

 

 

 Mais il y a un bon point pour les lapins : ils n'ont jamais attaqué les sureaux.

17:03 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin

Ma lutte contre les limaces

Le terrain de Romilly est beau, sa flore est belle et diversifiée, la terre est bonne, riche, lourde mais pas trop, humide mais pas trop. Ce serait le paradis s'il n'y avait une foule incroyable de "rongeurs". Ils font de ce terrain un lieu de combat permanent pour la survie des plantes que j'y installe et particulièrement les fruitiers et les sureaux. Je comprends le voisin qui avait acheté son terrain pour occuper agréablement sa retraite et s'approvisionner en produits frais et sains et qui a renoncé. Je comprends ceux qui utilisent des produits chimiques quand le carnage atteint une telle ampleur mais je m'y refuse.

 

Les plus dangereux de ces consommateurs de belles plantes, de préférence les plus rares et les plus introuvables, sont groupés en trois troupeaux : les limaces, les lapins, les campagnols.

 

Les limaces sévissent à la belle saison quand le temps est humide. Mais quand le temps est sec, c'est pire, elles se concentrent autour des jeunes plantes qu'il faut bien arroser.

Pour la protection de mes plantes, l'horrible métaldéhyde qui tue tout ce qui bouge est absolument exclu.

Les cendres ne résistent pas à la première pluie et apportent du calcium déjà en excès sur ce terrain.

Le Ferramol, un phosphate fer qui se dégrade en phosphate apprécié des plantes et en fer nécessaire à l'élaboration de la chlorophylle, semble une bonne solution. On lui reproche un peu la possibilité d'accumulation de fer si on en met toujours au même endroit. Dans un terrain calcaire qui pose aux plantes le problème d'absorption du fer ce n'est sans doute pas grave.

Mais j'ai découvert qu'il attire les rats qui s'en délectent, et pourquoi pas les campagnols.

Et surtout il tue aussi les escargots. J'adore les escargots, pas pour les manger, seulement pour les admirer et en ce moment contempler leurs scènes d'amour. Les escargots font peu de dégâts sur les plantes. J'en vois souvent faisant la sieste au sommet d'une plante sans que rien n'ait été consommé au passage.

J'avais trouvé une page vantant la solution du paillis de chanvre très fin que les limaces ne peuvent franchir. Mais je n'en trouve pas. J'ai donc envoyé un mail au principal fabricant pour lui demander juste une liste de détaillants. Cette demande de renseignements est prévue sur le site mais il n'a pas daigné répondre. Il n'a certainement pas compris que le jardinier amateur sera son principal acheteur et que le bouche-à-oreille est souvent la publicité la plus efficace.

Après avoir été dédaignée par ce fabricant, j'ai essayé de trouver l'équivalent, un produit de paillage extrêmement fin. J'ai trouvé : la paillette de lin. On ne peut imaginer une limace traversant ce paillis, c'est aussi dur pour elle que de pédaler dans la farine. Je crois que j'ai trouvé là la solution rêvée. Et je n'achèterai jamais le paillis de chanvre dont je ne suis pas digne.

Je viens juste de découvrir un petit inconvénient à la paillette de lin mais ce n'en est peut-être pas un. Mes plants de tomates sont entourés d'une grande quantité de plantules, sans doute de jeunes pieds de lin, comme si j'avais fait un semis. Mais ce sera peut-être très joli, c'est à voir…

J'ajouterai que la paillette est très tassée dans le sac et il y en a beaucoup, j'en ai sans doute pour des mois.

 

14:03 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jardin

30/05/2010

Minuscules araignées

A Romilly, là où j'ai débroussaillé la nature m'a offert la variété avec de belles fleurs. Parmi elles, des touffes de marguerites qui ne pouvaient s'épanouir sous des murailles opaques d'orties de 2m de haut. Cette belle touffe qui commence à fleurir s'abrite contre un noisetier qui supporte du houblon.

 

marguerites romi 28 mai 026.jpg

 

marguerite romi 28 mai 027.jpg

Mais cette marguerite a un drôle de cœur avec un centre blanc :

 

marguerite ar romi 28 mai 028.jpg

Regardons de plus près. C'est une adorable petite tomise, Misumena vatia. Si elle reste là longtemps, elle va devenir jaune.

 

tomise p romi 28 mai 028.jpg

Un peu plus loin je vois au bout d'une feuille d'ortie une autre minuscule beauté presque translucide :

 

misu 1 romi 21 mai 098.jpg

 

misu 2 romi 21 mai 096.jpg

Nous allons encore nous approcher. Elle est toute verte avec l'avant tout rose :

misum près romi 21 mai 100.jpg

 

misum p romi 21 mai 110.jpg

 

Et tout à coup elle me montre son petit cul, comme pour me prouver qu'avec sa tache rouge au bout de l'abdomen et ses petits boutons noirs sur les côtés elle est bien Araniella cucurbitina, la petite araignée-courge :

misu près romi 21 mai 103.jpg

 

misu près romi 21 mai 105.jpg

 

Soudain elle s'envole. Elle avait prévu son fil qui lui a permis d'atteindre une branche du grand frêne 3m plus haut.

 

misu départ romi 21 mai 113.jpg

 

22:33 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : animaux, nature

Eupsilia, chenille d'appartement

Je l'ai trouvée le 22 mai mais j'ai attendu la réponse du site Papillons de Poitou-Charentes pour pouvoir lui donner un nom.

 

Donc le 22 mai j'ai envoyé les déchets dans la cheminée vers le sol devant et je m'apprêtais à balayer lorsqu'un déchet a bougé. C'était tout noir, très noir, tellement noir que mon flash n'a pas été suffisant et j'ai dû éclaircir les photos.

 

chenille maison 22 mai 011.jpg
chenille maison 22 mai 012.jpg

 

 

 

 

chenille maison 22 mai 013.jpg

 

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chenille tête maison 22 mai 014.jpg

 

chenille arrière maison 22 mai 002.jpg
chenille maison 22 mai 003.jpg

Elle s'appelle Eupsilia transversa. Vous la trouverez sur le site ici et son papillon ici.

 

Comment est-elle venue dans la maison ? Je n'avais pas fait de feu depuis plusieurs semaines, heureusement pour elle. Je n'avais pas ramené de bois dans la maison depuis longtemps. Comment est-elle arrivée là ? Par la cheminée ? Des branches de hêtre surplombent la cheminée, est-elle capable de vivre tout là-haut ?

 

Je vis vraiment dans la nature. Les paons du jour hibernent dans le garage, se rafraichissent dans la buanderie l'été, des chenilles font la sieste dans la cheminée, les mâles du vert luisant font la cour à mes éclairages dans le séjour pendant que les grillons courtisent le pied des lampes...

 

15:46 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : animaux, nature

Une belle rose rouge

parfumée pour toutes les mamans en pensant très fort à toutes celles qui, comme moi, ne seront pas entourées de leurs enfants aujourd'hui.

 

red parfum romi 10 sept 008.jpg

 

10:52 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femmes

29/05/2010

Nigra et palmensis, la différence

Sambucus nigra et Sambucus palmensis se ressemblent énormément. La différence d'origine géographique et la différence de rusticité ne se voient pas à l'œil nu. Comment les distinguer ? Je vous avouerai que j'aurais du mal à les reconnaître dans un autre jardin alors que je les pratique depuis des années. Sauf à une période de l'année, en ce moment.

 

Lors de la floraison il y a une différence très visible entre ces deux sureaux : la forme des corymbes.

 

Les corymbes de nigra sont plats, parfois même convexes :

 

nigra corymbe romi 28 mai 009.jpg

Les corymbes de palmensis sont bombés :

palmensis 27 mai 004.jpg

 

palmensis corymbe 28 mai 015.jpg

 

comme ceux de canadensis :

 

adams corymbe 18 juin 020.jpg

Mais canadensis est en fleurs un mois plus tard.

 

22:04 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Eiffel Black, mon petit dernier

Je vous informe de la naissance de mes triplés, trois petits sureaux identiques. Ils s'appellent Sambucus nigra 'Eiffel Black' et ils ne ressemblent à aucun autre. La cigogne, sous la forme d'une jolie et souriante employée de la poste dans une belle voiture jaune, me les a apportés à Veneux le matin et dès l'après-midi ils étaient installés à Romilly dans leur berceau blindé :

 

eiffel romi 28 mai 044.jpg

A l'automne le grillage sera surélevé pour les protéger des lapins. J'en ai vu trois au bord de la route en pleine ville de Montereau fault Yonne. Ils n'ont peur de rien.

 

'Eiffel Black' mérite son nom. Black d'abord parce que son feuillage est sombre mais pas comme les autres sureaux à feuillage rouge.

 

eiffel feuille 28 mai 004.jpg

 

eiffel foliole pp 28 mai 003.jpg

Vous voyez que le limbe est vert sombre. Ce qui est vraiment rouge, ce sont les nervures, même les plus fines. Et le pétiole est presque noir.

Pour les autres sureaux à feuillage sombre c'est l'inverse, le limbe est rouge et les nervures sont plus claires. Pour comparer, voici des feuilles de 'Purpurea', Guincho Purple', 'Thundercloud' et 'Black Beauty' :

 

purpurea feuille Harcourt 19 avril 063.jpg

 

guincho feuille veneux 4 mai 001.jpg

 

thundercloud feuille romi 2 mai 033.jpg

 

black b foliole romi 28 mai 058.jpg

Les pétiolules des folioles de sureau sont très courts mais ils existent et la feuille se projette sur un plan. Chez 'Eiffel Black' le pétiolule semble inexistant et les folioles se projettent devant la nervure centrale. Ces folioles sont tassées et ondulées. Les entre-nœuds, encore peu nombreux vu la petite taille des plants, semblent courts. Ces éléments sont les caractéristiques principales de Sambucus nigra 'Compressa'. Si cela se confirme ce sureau aura la structure de 'Compressa' avec un aspect de Tour Eiffel inversée.

 

Les trois petits plants ont été installés en demi-cercle autour du très beau rosier 'Jacques Cartier', je crois qu'ils iront bien ensemble.

 

Lorsque j'ai voulu quitter le terrain, il était déjà 20h, j'ai vu une nouvelle attaque de campagnols sur un sureau :

 

nigra romi 28 mai 072.jpg

L'attaque est récente, encore d'un seul côté des racines. J'ai mis du tourteau dans le trou, de la terre par-dessus, j'ai planté dix piquets autour des racines, j'ai arrosé. Je dois retourner aujourd'hui m'occuper de ce sureau et de 'Laciniata' qui a perdu toutes ses feuilles. Cela ne veut pas dire qu'il est mort. Un sureau récemment transplanté depuis Trifouilly n'avait pas supporté cette transplantation. Je l'ai arrosé à chaque passage à Romilly et il est en train de refaire son feuillage.

 

Sambucus hookeri attaqué deux fois par ces horribles rats mangeurs de racines semblait mort après la deuxième attaque. Toute la partie aérienne est morte. J'ai continué à espérer. Miracle, il repart du pied :

 

hookeri romi 28 mai 034.jpg

Il est cerné de piquets et de narcisses. Je tâte régulièrement le sol.

 

Ce qui est étonnant c'est que seuls les sureaux sont attaqués. Le blaireau adore le sureau, il met des branches à l'entrée de son terrier, mais il n'est pas destructeur.

02:48 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin

27/05/2010

Sureaux, encore des agressions

Lorsque je suis arrivée sur le terrain de Romilly le 21 mai je n'ai vu que ça : l'aspect désespéré, les feuilles pendantes de Sambucus nigra 'Laciniata'. Je l'avais déjà trouvé dans cet état la semaine précédente. Je l'avais abondamment arrosé et tout était rentré dans l'ordre.

 

laciniata rats romi 21 mai 043.jpg

Que se passait-il ? C'est vrai que nous sommes en pleine sécheresse depuis au moins deux mois. Mais je l'avais arrosé et ce terrain garde bien l'humidité. De plus c'est un nigra, espèce qui tolère la sécheresse mieux que les autres sureaux, et l'un des plus solides car c'est une variété spontanée dans la nature.

 

J'ai arrosé encore et cela a provoqué l'apparition d'un trou. Après les deux Sambucus hookeri et le Sambucus miqueliana, encore un sureau attaqué par les rats taupiers ! Le malheureux était presque couché. J'ai voulu le redresser : il flottait dans le vide. J'ai passé la main dans le trou, il n'y avait plus de terre, un grand vide, sous toute la surface des racines et de là partaient des tunnels dans toutes les directions, des larges tunnels où je pouvais passer le bras. Pourtant rien n'est visible en surface, pas de monticules, seulement au travers des allées la terre légèrement soulevée qui permet de suivre les tunnels superficiels.

 

Après l'accident de Sambucus miqueliana j'avais acheté du tourteau de ricin, j'en ai mis dans les tunnels, j'ai remis de la terre, j'ai replanté le sureau et j'ai copieusement arrosé. Deux jours plus tard, il avait toujours le même aspect et il y avait de nouveau un trou.

 

Cela m'a fait penser au petit Sambucus mexicana qui ne pousse pas et a même du mal à survivre. J'ai tâté le sol de sa cuvette. Lui aussi était sur du vide.

 

mexicana trou romi 23 mai 034.jpg

 

mexicana racines romi 23 mai 036.jpg

Je l'ai extrait de sa cuvette :

 

mexicana hors sol romi 23 mai 035.jpg

J'ai mis du tourteau de ricin et de la bonne terre et je l'ai replanté. Vu le peu qu'il reste de ce sureau, je l'ai défendu contre tous ses prédateurs. Il est maintenant cerné de piquets rapprochés, plus rapprochés que la largeur des tunnels :

 

mexicana piquets romi 23 mai 038.jpg

puis j'ai mis du Ferramol contre les limaces (elles avaient rongé toutes ses pousses il y a deux mois) et j'ai enfermé le tout dans un grillage à poules pour le protéger des lapins :

 

mexicana grillage romi 23 mai 047.jpg

Dois-je ajouter un détecteur de mouvements couplé à une batterie de canons ?

 

11:21 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : jardin

26/05/2010

Cantharide et cardinal

A Romilly la chaleur fait sortir un nombre incroyable de jolies petites bêtes de toutes les couleurs. Regardez celle-ci, n'a-t-elle pas une bonne bouille ?

 

cantharis fusca p romi 18 mai 001.jpg
cantharis fusca p romi 18 mai 005.jpg

 

cantharis tête romi 8 mai 042.jpg

 

C'est une cantharide, je pense à Cantharis fusca à cause de la tache noire du thorax proche de la tête et des fémurs noirs. Mais vous n'en verrez pas plus. Elle m'a longtemps examinée avec suspicion et n'a pas voulu sortir de derrière sa feuille.

 

Et lui. Vous pensez que c'est aussi une cantharide, cela y ressemble beaucoup. Mais il a de belles antennes en forme de peigne.

 

pyroc tête romi 18 mai 038.jpg

C'est un mâle cardinal à tête rouge, Pyrochroa serraticornis. Il est totalement rouge un rouge immaculé, cela ne se voit pas chez les cantharides, et ses pattes et antennes sont très noires.

 

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Il n'a pas encore trouvé une femelle, il y en avait pourtant une pas loin :

 

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Elle a des antennes en dents de scie, le peigne c'est l'apanage du mâle.

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11:28 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux

25/05/2010

Lunaria rediviva

L'autre lunaire, c'est Lunaria rediviva, la lunaire vivace. Celle-là, je l'ai plantée. Elle n'est sans doute pas spontanée dans la région. Elle aime les pays plus nordiques et plutôt la montagne chez nous. Elle est plus sensible à la sécheresse. Elle est belle parce que je l'arrose mais ne se multiplie pas, sans doute parce que je ne vois pas les très petites plantes et elles meurent de soif.

 

Elle ressemble beaucoup à Lunaria annua avec des tiges et des feuilles plus fermes. Les feuilles sont plus finement dentées. Sur cette photo les deux plantes sont ensemble sur leur tapis d'aspérule odorante. La feuille de droite est celle de rediviva, à sa gauche c'est celle de annua.

 

lunaria 2 feuill veneux 16 mai 003.jpg

Les fleurs sont d'un rose violacé beaucoup plus pâle, elles sont presque blanches quand elles sont totalement épanouies.

 

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Les siliques sont plus allongées que celles de annua mais aussi belles :

 

lunaria red sil Le Coudray 16 août août 2008 150.jpg

Lorsque le terrain est plus favorable, plus lourd et plus humide, elle peut former de magnifiques tapis comme sur ces photos au Clos du Coudray en Normandie.

 

lunaria Le Coudray 16 août 2008 151.jpg

 

lunaria siliq Le Coudray 16 août 2008 150.jpg

 

19:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin

Lunaria

Il y a deux lunaires pour décorer joliment le jardin et les bouquets, l'une est bisannuelle, l'autre est vivace. Je ne saurais dire laquelle est la plus belle.

 

Je vais vous montrer d'abord ma lunaire bisannuelle, Lunaria annua ou biennis. On l'appelle monnaie du Pape à cause de ses siliques nacrées très décoratives dans les bouquets et qui peuvent se garder longtemps. Mais ce n'est pas son seul intérêt, le feuillage est beau et frais et les fleurs lumineuses.

 

Ma monnaie du Pape est spontanée sur mon terrain de Veneux, je l'ai toujours connue. Elle se ressème selon son bon plaisir, surtout dans la partie nord-est du terrain sous les arbres. Le terrain lui plait malgré sa sécheresse. Il faut dire qu'elle adore la silice, c'est peut-être ce qui lui fait accepter l'insuffisance d'humidité.

 

Elle fleurit dès avril et jusqu'à fin mai. Bien dressée au début, elle a tendance à se coucher facilement mais c'est probablement dû au manque d'eau sur ce terrain. En voici un joli pied, 1m de haut, le 19 avril, en compagnie du Camellia 'Paul Maymou', du Sambucus kamtchatica en fleurs, de cerisier, laurier-tin et laurier-sauce de semis spontané (ou semés par d'autres jardiniers, les oiseaux), un ensemble joyeusement sauvage comme je les aime.

 

lunaria annua veneux 19 avril 005.jpg

Très belles feuilles :

 

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Jolies fleurs :

 

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Les fleurs seront suivies par les siliques encore vertes en ce moment

 

lunaria siliques veneux 24 mai 021.jpg

sous forme de grosses pièces nacrées en fin d'été :

 

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Les fruits secs sont ternes, c'est la chute des enveloppes externes qui fera apparaître la membrane centrale blanc nacré. Mais cela peut tarder à se produire. On conseille d'enlever les parties externes à la main. A mon avis ce n'est pas la bonne solution. Il faut être vraiment très adroit pour obtenir la membrane sans la casser ou surtout casser son pétiole très fin. Je vous conseille de faire sauter les parties ternes au jet d'eau avant de cueillir la branche.

 

Le centre de la fleur a une particularité. Regardez cette fleur elle semble avoir 4 étamines :

 

lunaria étam 25 mai 010.jpg

Mais celle-ci plus avancée et plus ouverte semble en avoir 5 :

 

lunaria étam 25 mai 005.jpg

En fait il y a 6 étamines, 4 grandes et 2 petites. J'ai "épluché" une fleur pour vous les montrer. Autour du pistil central on voit 4 étamines aussi longues que lui et plus en dehors deux étamines plus courtes.

 

lunaria éta p 25 mai 009.jpg

 

12:50 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin

24/05/2010

Sambucus palmensis fleurit

Le grand Sambucus palmensis de Veneux commence à fleurir mais il n'est pas simple de photographier ses corymbes. Même s'il pousse sur 4 troncs, il se comporte comme un arbre et le feuillage n'est présent qu'au dessus de 2m. J'ai photographié ses fleurs à partir d'une butte en face d'environ 2m de haut et avec l'objectif 300mm.

 

palmensis veneux 24 mai 004.jpg

 

palmensis veneux 24 mai 008.jpg

 

18:38 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Gitane

Pour rejoindre mon terrain de Romilly, je parcours la rue Gabriel Peri deux ou trois fois par semaine. Impossible donc de ne pas faire plaisir à Donna qui ne jure que par son vélo Gitane.

 

A vrai dire, depuis la rue on ne voit pas grand-chose :

 

gitane romi 23 mai 001.jpg

 

gitane romi 23 mai 002.jpg

Mais sur le côté, bien rangés derrière la clôture il y a de beaux Rosa rugosa.

 

rosa rug gitane romi 23 mai 003.jpg

 

Il y a encore plus beau dans cette rue, mais on n'est plus chez Gitane, c'est quelques maisons plus loin dans un jardin : un magnifique sureau  en début de floraison, sans doute Sambucus nigra 'Guincho Purple'.

 

sureau romi 23 mai 004.jpg

 

11:01 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1)

22/05/2010

Le sureau blanc

Sambucus canadensis, le sureau blanc, se plait à Romilly. La plupart ont été ramenés de Trifouilly il y a un an et ils font déjà ce que fait tout canadensis bien né : ils drageonnent.

 

Voici le plus performant, sur la deuxième photo on voit à sa droite des branches de Sambucus nigra, plus avancées en floraison :

 

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Les bourgeons floraux des canadensis sont encore très petits :

 

canadensis,b fl romi 21 mai 061.jpg

 

22:52 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Encore un longicorne

Il est de plus en plus difficile de travailler à Romilly, je ne sais plus où donner de l'APN et la journée passe à traquer les bestioles. C'est incroyable toute cette vie. Lorsqu'on se promène simplement on ne s'en rend pas compte mais dès qu'on met le nez dans les plantes… C'est pour cela que mon terrain ne sera jamais un jardin, un endroit bien entretenu. Il n'est pas question de faire disparaître toute cette vie en supprimant totalement la flore locale.

 

Ce nouveau longicorne, je ne connais pas son nom. C'est un mâle c'est certain. Je pense à Stenocorus meridianus à cause des fémurs clairs ainsi que les premiers segments des antennes.

 

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18:04 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : animaux, nature

Rosa rugosa et les cétoines

Maintenant la vie grouille à Romilly. Le vaste tapis de consoude du Caucase est surmonté en permanence d'une nuée vrombissante de bourdons. Mais il y a des insectes qui semblent beaucoup s'intéresser aux plantes parfumées et particulièrement les cétoines dorées. Les plantes sauvages en fleurs sont nombreuses, le lierre terrestre est parfumé mais les fleurs bien trop petites et les tiges bien trop frêles pour les lourdes cétoines. Le petit lilas microphylla est en partie défleuri maintenant et il ne sent plus beaucoup. Mais heureusement les Rosa rugosa ont pris le relais. Cinq fleurs sont ouvertes sur deux rosiers. Toutes ont le cœur sombre, en fait une cétoine. Tout plein d'autres petites bestioles essaient d'avoir aussi une part de plaisir. Je vous laisse admirer :

 

rosier romi 21 mai 006.jpg

 

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Lorsque je quitte le terrain vers 20h, il me semble que le cœur d'étamines a été un peu simplifié mais pas un pétale n'a été abimé.

12:20 Publié dans Animaux, roses | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : animaux, jardin

21/05/2010

Le rouge-gorge familier

La température a enfin passé les 20° et j'ai ouvert la porte du séjour, celle que j'ai aussitôt équipée de son rideau de perles pour que les insectes ne pénètrent pas. En effet lorsqu'ils pénètrent dans le séjour ils essaient de sortir par la grande vitre qui monte jusqu'à 6m et meurent d'épuisement.

Mais comme tous les ans des oiseaux passent "à pied" sous le rideau. Je pense qu'ils se retrouvent ainsi dans le séjour parce qu'ils suivent les poils que le chat sème tous les jours et qui sont d'une exquise douceur pour les nids.

Le premier à pénétrer cette année a été celui que l'on surnomme avec raison familier, le rouge-gorge, mon compagnon de jardinage.

 

rouge gorge pr veneux 20 mai.jpg

 

 

Mais il n'est pas bête, il a retrouvé tout seul la sortie.

00:23 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux

20/05/2010

Guincho Purple

La floraison des sureaux noirs est en retard cette année, elle commençait les hivers précédents dès le début mai. C'est sans doute l'effet de ce difficile hiver et d'un mois de mai pas très chaud.

Le grand sureau de la rue des Buttes a depuis peu quelques corymbes épanouis. Sur mon terrain, moins exposé au soleil, c'est Sambucus nigra 'Guincho Purple' qui se fait remarquer le premier.

Profitons-en pour étudier ses fleurs.

 

Corymbe en boutons :

 

guincho en boutons veneux 20 mai 002.jpg

Corymbes à divers stades de maturité :

guincho veneux 20 mai 012.jpg

 

guincho veneux 20 mai 007.jpg

 

guincho veneux 20 mai 006.jpg

 

Les boutons prêts à s'ouvrir sont rose vif :

 

guincho boutons veneux 20 mai 012.jpg

 

guincho boutons p veneux 20 mai 013.jpg

Lorsqu'ils s'ouvrent, les pétales sont très légèrement teintés de rose, ce sont surtout les anthères et les stigmates qui apportent la couleur rose :

 

guincho s'ouvr veneux 20 mai 007.jpg

 

guincho fl s'ouvre veneux 20 mai 004.jpg

 

guincho ouverture veneux 20 mai 004.jpg

 

guincho fleur ouv veneux 20 mai 004.jpg

 

guincho fl ouverte veneux 20 mai 012.jpg

 

Puis le pollen est libéré et les anthères deviennent jaunes, les stigmates sont encore roses jusqu'à ce qu'ils soient couverts de pollen :

 

guincho pollen veneux 20 mai 011.jpg

 

guincho poll veneux 20 mai 006.jpg

Cette évolution explique  la couleur des corymbes, d'abord rose pâle et devenant rapidement blancs.

18:09 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

19/05/2010

Syringa microphylla et la cétoine

Ce joli petit lilas remontant, c'est rare, au feuillage délicat et aux grappes de fleurs légères et parfumées revient de loin. Après dix ans d'agonie dans le sable il reprend vie à Romilly. Je vous ai montré ses boutons rose vif photographiés le 27 avril :

 

syringa mic romi 27 avril 078.jpg

Le 8 mai les fleurs s'ouvrent :

syringa romi 8 mai 004.jpg

 

 

syringa fl romi 8 mai 008.jpg

 

Le 17 mai l'épanouissement est complet et cela fait le bonheur des cétoines :

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Cette cétoine a exploré méthodiquement toutes les fleurs avec une délicatesse incroyable pour l'aspect massif de la bestiole. Aucune fleur n'a été abimée ni même seulement déplacée. Saviez-vous qu'elle a autant de poils aux pattes ?

 

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 Le voici bien développé à Paris. Il est totalement épanoui après un hiver moins dur le 27 avril 2009 :

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10:56 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

18/05/2010

Agapanthia

Sur les mêmes orties j'ai trouvé un autre petit être amateur d'orties. Il est à peine plus gros. Regardez, son corps couvre tout juste 3 dents de feuilles d'orties mais quelles antennes !

 

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Il a été moins facile à photographier. Il m'a vue et il a paniqué. Nous avons joué à cache-cache mais à aucun moment il n'a cherché à s'envoler.

 

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agap romi 17 mai 056.jpg

 

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agap tête p romi 17 mai 086.jpg

 

agap tête p romi 17 mai 089.jpg

 

Il s'appelle Agapanthia villosoviridescens. Il est presque identique à Agapanthia dahli mais dahli a des touffes de poils sur les antennes que je n'ai pas trouvées ici.

 

agap antenne romi 17 mai 089.jpg

 

09:45 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux

17/05/2010

L'amour dans les orties

Le 10 mai je vous avais fait part de ma "grande" découverte, le minuscule et adorable charançon de l'ortie, Phyllobius pomaceus, tellement minuscule que je ne l'avais pas remarqué jusque là.. Mais maintenant je le connais et je le repère aussitôt.

 

Aujourd'hui à Romilly je nettoyais les orties devant le terrain, entre le grillage et le chemin. Je suis obligée de le faire pour permettre aux gens de se promener. C'est alors que je les ai vus, tout petits au creux d'une feuille d'ortie près du pétiole. Ils s'aiment, l'avenir est assuré.

 

Ils étaient si occupés à leurs ébats, ils ne risquaient pas de se sauver. J'ai donc pris le temps d'aller chercher l'objectif macro, cette fois les images sont meilleures. Vous remarquerez que le mâle est plus petit et plus coloré.

 

Ils étaient surveillés par un beau longicorne que je vous montrerai la prochaine fois et qui ne voulait pas quitter les orties. J'ai fini par aller travailler ailleurs en leur laissant la touffe d'orties.

 

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23:50 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux

Arum, fécondation croisée obligatoire

Ce que l'on voit émerger de la spathe, c'est la partie supérieure de l'axe de l'épi. Plus bas la spathe est fermée formant une ampoule :

 

arum ampoule p veneux 16 mai 001.jpg

Les fleurs sont à l'intérieur de l'ampoule. L'arum a mis au point une technique très complexe pour rendre la fécondation croisée obligatoire :

la protogynie, la maturation des fleurs femelles avant celle des fleurs mâles

le déclenchement de la maturation des fleurs mâles après fécondation des fleurs femelles

un système sophistiqué de piégeage des insectes responsables de la pollinisation avec étapes successives de libération vers la sortie

 

Vous trouverez une belle description ici mais je crois que mes photos sont plus parlantes.

 

Les insectes pollinisateurs sont attirés par l'odeur du spadice d'où l'intérêt de ce qui dépasse au-dessus de la spathe. Les insectes glissent à l'intérieur de l'ampoule et y sont piégés. J'ai ouvert une ampoule :

 

arum ouvert pp veneux 16 mai 004.jpg

Les insectes vont aussitôt chercher à s'échapper :

 

arum veneux s'échappe 16 mai 014.jpg

 

arum s'échappe pp veneux 16 mai 012.jpg

Tout au bas de l'épi il y a les fleurs femelles fertiles à peu près réduites à l'ovaire. Elles viennent d'être fécondées par le pollen d'un autre arum apporté par les insectes :

 

arum fem fer pp veneux 16 mai 006.jpg

 

arum fem fer près pp veneux 16 mai 006.jpg

Au-dessus se trouvent les fleurs femelles stériles. Elles portent de longs appendices dont le rôle est d'empêcher les insectes d'aller trop tôt vers les fleurs mâles et de les bousculer avant qu'elles ne puissent libérer leur pollen.

 

arum fem st veneux 16 mai 019.jpg

 

arum fem st pp veneux 16 mai 022.jpg

Les fleurs fertiles ayant été fécondées, ces appendices vont disparaître. Les insectes, maintenant débarrassés du pollen précédent vont pouvoir monter vers les fleurs mâles fertiles :

 

arum mâles fer st veneux 16 mai 018.jpg

Vous voyez que ces fleurs sont pratiquement réduites aux anthères. Les fleurs femelles ayant maintenant été fécondées, elles commencent à libérer du pollen :

 

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Les longs filaments disposés en couronne au dessus sont formés par les fleurs mâles stériles. Ils empêchent encore la sortie des insectes qui vont pouvoir prendre le temps de bien se couvrir de pollen pour aller féconder une autre inflorescence. Ces filaments disparaitront pour libérer les insectes.

 

arum mâles st p veneux 16 mai 016.jpg

 

 

00:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

16/05/2010

Arum italicum

arum italicum.jpg

Certaines plantes sont dioïques les fleurs mâles et les fleurs femelles sont portées par des plantes différentes. La fécondation croisée est obligatoire.

 

La plupart des plantes sont hermaphrodites soit parce que la même plantes porte les fleurs mâles et les fleurs femelles (monoécie) soit parce que les fleurs sont hermaphrodites, la même fleur porte pistil et étamines. Sont-elles alors autofertiles ? C'est variable selon les espèces.

 

Certaines plantes choisissent l'autofécondation (autogamie) et même se l'imposent en gardant par exemple la corolle bien fermée sur les organes sexuels. On a ainsi des lignées pures. Elle est parfois provoquée par l'homme, pour le maïs par exemple.

 

D'autres plantes s'en foutent, elles sont fécondées aussi bien par leur propre pollen que par celui d'un voisin dont le pollen est compatible. C'est le cas par exemple des arbres fruitiers dits autofertiles mais dont la production est  augmentée par la présence d'un autre arbre compatible.

 

Enfin beaucoup de plantes choisissent la fécondation croisée (allogamie) qui permet le brassage génétique. Comment font-elles pour interdire l'autofécondation ? Il y a plusieurs méthodes, pollen non auto-compatible, disposition anatomique et maturité étalée dans le temps des organes mâles et femelles. L'arum ne veut prendre aucun risque et cumule les méthodes de façon sophistiquée.

 

Arum italicum est en fleurs en ce moment. Il est spontané sur mon terrain de Veneux et de plus en plus abondant, il l'a presque entièrement envahi. Ses inflorescences sont belles et grandes bien que leur couleur soit plus pâle que celles d'autres aracées.

 

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Le spadice est formé d'un épi où les fleurs sont insérées sur l'axe central entouré d'une spathe, grande bractée qui l'enveloppe. Sur cette photo l'épi émerge de la spathe. Mais où sont les fleurs ?

 

arum sp veneux 15 mai 017.jpg

Nous verrons les fleurs avec la prochaine note.

 

23:24 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

15/05/2010

Le bombyle

Encore une fois, je ne veux pas entendre de reproches quant à la qualité des photos, la faute en incombe au modèle. Son apparition m'a surprise, je ne savais même pas ce que c'était, et surtout il n'a pas voulu garder la pose.

 

C'est la première fois que je vois cette bestiole ou du moins que j'y prête attention et je n'ai vraiment compris les détails de son anatomie que sur les photos.

 

bombyle 5 avril pp 037.jpg

 

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C'est un diptère, c'est velu comme un bourdon, c'est capable de vol stationnaire comme un syrphe, et ça possède une trompe sans fin. Cette longue trompe lui permet de sucer le nectar au fond des fleurs en tube.

 

Sous son air inoffensif c'est un prédateur : la femelle pond à l'entrée d'une galerie d'abeille solitaire. Les larves pénètrent dans la galerie, s'y nourrissent de pollen et de miel puis de larves de leur hôte.

 

C'est sans doute Bombylius major, il a une grande tache noire dessinant des vagues au bord antérieur des ailes transparentes.

 

01:49 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux

14/05/2010

Crème glacée

Grâce à Google et ses alertes, j'ai trouvé une nouvelle recette. Cela semble bien bon et c'est facile même pour les pas doués.

15:04 Publié dans cuisine des fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cuisine

Sambucus nigra 'Pyramidalis'

Sambucus nigra 'Pyramidalis' qui a beaucoup de mal dans le sable de Veneux se développe bien à Romilly :

 

pyramidalis p romi 8 mai 175.jpg

Il s'agit du vrai 'Pyramidalis', celui qui a un port très érigé, étroit, mais sans anomalie des entre-nœuds qui ont une longueur normale :

 

pyramidalis tiges romi 8 mai 176.jpg

Il est à comparer avec le sureau noir qui est actuellement vendu sous ce nom et que j'ai appelé 'Compressa' faute d'avoir trouvé son nom. J'ai choisi ce nom parce que cette anomalie faite d'entre-nœuds anormalement courts est connue chez d'autres arbustes sous ce nom. En voici un du même âge. Du fait de ces entre-nœuds courts le feuillage parait tassé et très dense :

 

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compressa tiges .jpg

 

12:10 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

13/05/2010

Prunus padus 'Colorata'

Prunus padus, le cerisier à grappes, est un joli petit arbre de nos contrées, très décoratif au printemps avec ses grandes grappes de fleurs blanches. Il aime les terrains humides et calcaires. Il avait donc sa place à Trifouilly au bord de la Seine.

 

En 2005 j'en ai planté deux, à 10m l'un de l'autre, l'espèce type et sa variété 'Colorata'. Celui de l'espèce type s'est bien développé. Celui-là n'est plus transplantable il restera à Trifouilly.

 

'Colorata' a un très beau feuillage rouge et des fleurs roses. Il est très beau, très sain, il fleurit tous les ans, mais en 5 ans il n'a pas du tout grandi. Encore un des mystères de Trifouilly. Il mesure environ 1m40. Il a donc fait partie des transplantés à Romilly en fin d'hiver.

 

Le voici en 2007 à Trifouilly :

 

colorata 16 avril 2007.jpg

et en 2010 juste au moment de sa transplantation à Romilly :

 

colorata arb 17 avril 2010.jpg

Voici sa jolie floraison le 14 avril 2008 :

 

colorata grappes 14 avril 2008.jpg

 

colorata fleurs 14 avril 2008.jpg

le 17 avril 2010 :

colorata br 17 avril 2010.jpg

 

colorata br term 17 avril 2010.jpg

 

le 25 avril 2010 :

 

colorata romi 25 avril 2010.jpg

 

19:24 Publié dans Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Actinidia kolomikta

Mon Actinidia kolomikta a mis plusieurs années avant de se décider à fleurir mais voilà, c'est fait. Il est couvert de groupes de petites fleurs blanches discrètes mais très jolies.

kolomikta grope fl pp 12 mai 033.jpg

 

 

kolomikta fleurs pp 12 mai 014.jpg

 

Cet actinidia est vendu en France uniquement pour son feuillage très coloré :

 

kolomikta feuillage pp 12 mai 007.jpg

 

kolomikta feuille pp 12 mai 003.jpg

Pour cette raison on ne trouve pas de pieds sexés en jardineries et en fait on y trouve uniquement des mâles parce qu'ils sont considérés comme plus colorés ce qui, semble-t-il, reste à démontrer.

 

Evidemment mon actinidia est un mâle :

 

kolomikta dos p 12 mai 033.jpg
kolomikta fl pp 12 mai 037.jpg

 

kolomikta fle pp 12 mai 034.jpg

Sur cette photo on peut voir un pistil atrophié :

 

kolomikta fl pistil pp 12 mai 034.jpg

L'apparition de ces fleurs me donne des envies de fruits. Dès cet automne je lui chercherai une petite femelle, certainement pas en jardinerie, probablement à l'étranger.

 

C'est l'un des actinidias les plus résistants au froid.

 

00:37 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

12/05/2010

Sécheresse, hirondelles en danger

Mais la sécheresse ne met pas en danger que les plantes. Voici une très bonne idée que j'ai trouvée dans LA LETTRE de Veneux les Sablons :

 

hirondelles IMG.jpg

16:38 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux

Sécheresse

Après deux mois de danse de la pluie j'ai obtenu un petit résultat. Il est vrai que je danse très mal. Samedi dernier il est tombé 6mm d'eau et deux jours plus tard 2mm. C'est insuffisant pour que l'eau parvienne au sol sous les arbres. Mais hier le miracle a enfin eu lieu : 11mm. Il était temps, j'allais péter les plombs, mais mes plantes l'ont fait. J'ai à déplorer une troisième victime après les deux rhododendrons.

 

On nous dit qu'il faut favoriser les plantes locales, qu'elles n'ont pas de problèmes avec les conditions du sol et du climat. Peu de jardiniers le font autant que moi. Sur mes terrains je garde toute la flore locale, je me contente de réguler, de limiter les dominatrices, et pour ajouter une plante dont j'ai envie, je me contente d'écarter un peu les plantes présentes.

 

Les houx sont sur le terrain de Veneux sans doute depuis des millénaires. Je les ai toujours connus. Ils sont juste de plus en plus nombreux car ils profitent de ma bienveillance pour se ressemer allègrement. Je n'aurais jamais pensé à les arroser. Et pourtant…

 

Voici ce que j'ai découvert en regardant par la fenêtre de la cuisine :

 

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A droite de l'image il y a un camellia, tout le bas est occupé par le sureau noir 'Laciniata'. Au dessus du sureau on voit des tiges verticales du sureau bien vertes (je l'arrose) et derrière elles des feuilles grillées. Voyons d'un peu plus près :

 

houx 10 mai 003.jpg

 

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C'est un houx, Ilex aquifolium, de 3m environ, tout ce qu'il y a de plus spontané car je n'ai jamais planté de houx. Il n'est plus vertical, sans doute parce que ses racines n'arrivent plus à s'accrocher dans le sable sec, et ses feuilles sont desséchées. Désespérant.

 

Je l'ai arrosé bien sûr, en urgence. Je vais le tuteurer. Il va peut-être s'en sortir, il a encore des feuilles vertes. Pour la première fois aussi des très jeunes lauriers sauce sont en train de périr, les plus vieux résistent encore.

 

Et la nappe phréatique de Champigny, elle en est où ?

 

07:31 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature