15/09/2013
Heptacodium miconioides
Je l'avais acheté à l'arboretum des Barres le 8 octobre 2011. Il était tout en fleurs blanches et calices roses :
Il se plaît beaucoup à Romilly. Il a bien grandi et a pris de l'ampleur. Mais cette année il fait traîner un peu sa floraison, sans doute à cause du stress de l'inondation. Il a ouvert sa première fleur le 1 septembre :
Et depuis il prend son temps. Aujourd'hui il est encore loin d'avoir ouvert la moitié de ses fleurs :
Il a au moins 15 grappes de fleurs, il va être magnifique. Je vous le montrerai tout fleuri puis tout en calices.
20:46 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
14/09/2013
Encore une pyrale
20:33 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
Clivia
La floraison des clivias continue. Celui qui a squatté le pot du dracéna avait fait 2 belles inflorescences en juillet puis une nouvelle fin août. Cette inflorescence de fin août est en train de perdre ses corolles et laisse voir les jeunes fruits mais une autre est apparue depuis. Cela fera donc 4 inflorescences depuis juillet :
L'autre clivia dont la floraison commençait fin août voyait ses fleurs dévorées encore en boutons par des limaces. Le phosphate de fer a sauvé le reste de la floraison :
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13/09/2013
Evergestis pallidata
Encore une pyrale, c'est-à-dire un très petit hétérocère (papillon de nuit), en général de milieux humides. J'en "lève" beaucoup à Romilly de diverses espèces quand j'agite des herbes. Mais ils ne sont pas facilement photographiés car ils sont vraiment très petits, farouches et ne pouvant être photographiés qu'au zoom, et ont tendance à se poser sous les feuilles.
Celui-ci a une envergure inférieure à 30mm. Sa chenille se nourrit sur des Brassicacées et particulièrement sur Barbarea vulgaris, l'herbe de Sainte Barbe ou cresson d'hiver.
11:26 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
12/09/2013
Quand l'abricotier fait des petits
Cet après-midi j'ai planté 2 Hydrangea quercifolia qui ne supportaient plus d'être à l'ombre et insuffisamment arrosés à Veneux et un tout jeune Pyrus caucasica d'un an. Puis je me suis penchée sur le cas de 'Pêche de Nancy'.
'Pêche de Nancy', un abricotier comme son nom ne l'indique pas, avait fleuri avant l'inondation mais la perte des fruits est sa seule séquelle. Il a survécu donc à l'inondation et se porte très bien et il a cicatrisé parfaitement son écorçage partiel, j'ai seulement coupé la branche qui avait fané. Mais il restait un problème : il avait 2 troncs. Est-ce sa revanche contre la perte de ses fruits, une autre façon de se multiplier ? Un arbre est-il capable de décisions conscientes ? Je me le demande.
Mais ce deuxième tronc remonte du sol, la greffe est au-dessus du sol. C'est donc un rejet du porte-greffe. C'est confirmé par l'aspect différent de l'écorce :
et des feuilles plus petites et plus étroites. Les feuilles de l'abricotier sont à gauche et aussi un peu en bas à droite :
Il fallait donc enlever ce rejet. Il était déjà puissant, j'ai pensé qu'il serait récupérable avec des racines. J'ai creusé délicatement à la main pour bien sentir les plus fines racines et ne pas les abîmer.
Le rejet part du début d'une grosse racine oblique et il est copieusement pourvu de racines.
J'ai découvert aussi un très petit rejet qui part du tronc juste sous la greffe.
J'ai coupé tout ça. Le grand rejet est magnifiquement raciné, j'ai posé le bébé dessus :
Je l'ai replanté aussitôt :
C'est déjà un beau petit arbre. Mais qui est-il ? Je parie pour un prunier myrobolan, Prunus cerasifera, cela y ressemble. Si c'est lui j'aurai encore de bons fruits. On verra.
'Pêche de Nancy' est maintenant tout seul. Je lui ai aussitôt remis son corset anti-chevreuils :
21:20 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (1)
11/09/2013
Humulus lupulus, les fleurs femelles
Nous avons vu les fleurs mâles du houblon :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/09/02/humulus-...
et les cônes femelles :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/09/03/le-houbl...
Cela est suffisant pour la culture et la récolte. Mais cela ne peut satisfaire le botaniste amateur passionné. Il manque les fleurs femelles, ces fleurs minuscules, réduites à leur plus simple expression, complètement cachées sous les écailles des cônes. J'ai tardé à vous montrer ces fleurs car il me fallait d'abord comprendre ce que je voyais et ce que je voyais est presque de l'ordre du microscopique. Je n'ai nulle part trouvé une description précise ou des photos de ces fleurs. Ce que j'ai trouvé d'intéressant, ce sont des dessins. J'espère qu'ils vous aideront, comme moi, à comprendre ce que montrent les photos.
http://delta-intkey.com/angio/images/canna675.gif
Je pense avoir bien classé ces photos dans l'ordre d'évolution de ces fleurs. Pour cela, j'ai pris, comme pour les fleurs mâles, l'extrémité de la tige où les cônes sont à peine ébauchés pour remonter le long de la tige où les fleurs sont de plus en plus complètes puis fécondées. Si vous apercevez parfois mes ongles qui maintiennent l'écaille retournée, j'espère que vous excuserez l'état de ces ongles. Je creuse avec les mains.
Ce qui est le plus remarquable, c'est le grand nombre de grains de pollen. Ils sont uniquement transportés par le vent et arrivent à se glisser sous les écailles et jusqu'à la fleur.
20:31 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
10/09/2013
Plantations
Deux bonnes surprises m'attendaient à Romilly.
Il a plu, une vraie pluie, 16mm. Mes plantes sont sauvées et je n'aurai probablement plus besoin d'arroser cette année dans cette terre qui garde bien l'eau.
La deuxième surprise se voyait de loin : mon jeune Euonymus alatus commence à prendre des couleurs :
Pour ceux qui ont oublié pourquoi il s'appelle ailé :
J'ai planté un Hydrangea petiolaris, l'hydrangea grimpant, et un camellia dans des caisses sans fond avec une terre légèrement acide. A Veneux ils étaient mal placés et ne fleurissaient jamais. Pour l'hydrangea, changer la terre n'était pas indispensable, il supporte très bien le calcaire mais je l'ai mis contre le tronc d'un frêne dont les racines occupent totalement le sol. Le camellia a été immédiatement entouré et couvert de grillage car il a un gros défaut, les chevreuils l'adorent. J'en avais déjà planté un, une semaine plus tard il n'en restait que quelques centimètres de tronc.
Les floraisons en ce moment, en plus des plantes sauvages (eupatoires et grandes astéracées à fleurs jaunes) : rosiers, sureaux canadiens, hydrangeas, phlox. Je vais certainement en multiplier le nombre.
J'oubliais : j'ai eu une troisième surprise. Lorsque je suis allée chercher de l'eau à la mare pour mes plantations, j'ai entendu un cri et un héron s'est envolé. C'était très rapide, je n'ai pas eu le temps de prendre une photo.
23:47 Publié dans camellia, euonymus, hydrangea | Lien permanent | Commentaires (2)
Sureau blanc
Contrairement aux Sambucus nigra, les Sambucus canadensis n'ont pas du tout souffert de l'inondation prolongée. J'en ai déjà parlé. Ce que je voudrais montrer aujourd'hui, c'est qu'il n'est pas nécessaire de couper les corymbes fanés pour avoir une floraison remontante, ce qu'on lit trop souvent.
Les sureaux blancs sont en fleurs depuis début juillet et la floraison continue. Pourquoi couper les corymbes fanés et se priver de la fructification aussi délicieuse que celle des nigra ? Ces photos du 7 septembre vous montreront que la conservation des fruits n'empêche pas la poursuite de leur floraison très remontante :
08:54 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (3)
09/09/2013
Mes jujubiers
A 3 mois de la fin des inondations je peux faire le bilan, très positif, du comportement de mes jujubiers.
On les dit très résistants à la sécheresse !!! J'en avais planté deux à Veneux, ils n'ont pas vécu longtemps malgré des arrosages.
Pour l'excès d'humidité mon expérience est meilleure. J'avais planté Lang et Li, tous deux greffés bien sûr, cet automne. Ils avaient déjà supporté une inondation "normale", c'est-à-dire de quelques jours, en février et ils ont vécu tous les deux, comme toutes les autres plantes, les pieds dans l'eau pendant 4 semaines. Le 5 juin ils sont encore dans l'eau :
Le niveau de l'eau n'est plus que de 15cm mais il avait atteint 40cm que j'ai constatés et probablement davantage lorsque le chemin a été submergé. Pourtant ce 5 juin, les pieds dans l'eau, ils débourrent, à une date normale selon ce que j'avais constaté sur ceux de Veneux. Lang et Li le 5 juin :
Le 7 septembre ils sont en pleine forme. Lang mesure environ 1m10
et Li 1m40 mais il est greffé plus haut
Je sais que leur croissance sera lente et que j'attendrai quelques années pour avoir des jujubes mais je sais aussi que j'ai trouvé le terrain qui leur convient. Je ne chercherai pas à les mettre sur une butte. Ils sont sans doute déjà indéplaçables car ils font vite une racine pivotante. Mais s'ils ont supporté une inondation aussi longue, il ne peuvent plus rien craindre.
Je n'oserai pas dire que ce sont des plantes aquatiques mais mon expérience m'oblige à dire que, contrairement à ce que j'ai pu lire, ils supportent mieux l'excès d'eau que la sécheresse sévère. D'ailleurs je m'inquiète car il n'a pas plu depuis longtemps. J'arrose à Veneux mais à Romilly c'est impossible sauf au coup par coup les cas visibles de détresse. C'est pourquoi j'ai couvert leur pied d'un paillis fait des feuillages coupés alentour.
11:12 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)