22/09/2013
Akebia à Marnay sur Seine
J'avais déjà photographié le fruit de cette grande liane au Jardin Botanique de Marnay sur Seine, un fruit unique cette année-là :
Mais cette année elle a une dizaine de fruits. C'est Akebia trifoliata aux feuilles à 3 folioles comme on le voit bien sur cette photo :
On trouve plus souvent dans le commerce Akebia quinata aux feuilles à 5 folioles. Akebia trifoliata, quinata et leur hybride pentaphylla se ressemblent beaucoup. Il y a aussi une variété à fleurs blanches de quinata. Mais admirons les fruits roses de grande taille, plus décoratifs que gustativement intéressants :
Mais les Akebia ont quelques difficultés de pollinisation. Certains conseillent de les polliniser à la main. Comme elles grimpent jusqu'à 10m, de préférence dans un arbre caduc, vous voyez le travail ! Leurs difficultés de pollinisations ressemblent à celles de Asimina triloba : il faut planter deux sujets de souche différente. Cela coûte plus cher mais c'est plus facile et moins risqué que l'ascension d'un arbre.
23:19 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
21/09/2013
Le xylocope de Marnay sur Seine
Quelle merveille, quel bonheur. C'est la troisième fois que je vois cette abeille incroyable. La première fois c'était au Jardin Botanique de Marnay sur Seine en 2009, la deuxième fois en 2010 au Grand Courtoiseau.
L'abeille charpentière ou xylocope, Xylocopa violacea, est une très grande abeille. Grande est un terme bien faible, elle est géante en comparaison des autres abeilles. Elle mesure jusqu'à 30mm, et 50mm d'envergure. Apis mellifera mesure 11 à 13mm. Elle est d'un bleu très sombre, presque noir, avec des reflets bleus ou violacés selon la lumière. Malgré sa grande taille elle est inoffensive, pas agressive du tout. Il faudrait le serrer très fort pour que la femelle se décide à utiliser son grand dard. Elle a une trompe large en deux parties qui encadrent la langue et des mâchoires puissantes qui lui permettent de creuser le bois dans lequel elle installe ses œufs avec un peu de pollen et de nectar.
Pourquoi cette sombre beauté ne vient-elle pas chez moi à Romilly, 10km ce n'est rien pour elle. J'ai des fleurs, j'ai du bois mort.
Ajouté pour Claudette, le xylocope tout en haut d'un Vitex au Grand Courtoiseau le 11 septembre 2010 :
22:30 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (7)
Calycanthus occidentalis
C'est habituellement Calycanthus floridus qui est proposé. Mais c'est Calycanthus occidentalis qui m'intéresse parce qu'il supporte les inondations.
Ils se ressemblent beaucoup mais les pétales de Calycanthus occidentalis sont plus larges, les fleurs légèrement plus grandes et sa floraison un peu plus tardive, jusqu'en septembre. Il est rustique et supporte le calcaire. Son écorce est utilisée en Californie comme substitut de la cannelle.
Je n'ai photographié que ses fleurs très belles le 10 août car l'arbuste a été très négligé et n'est plus photogénique.
J'en ai très envie mais le problème est de le trouver. Je vais encore devoir me tourner vers les anglais.
09:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (5)
20/09/2013
Haricot-kilomètre
Mais non, cela ne se passe pas dans votre potager. Je trouve ces "haricots" encore plus marrants car ils se détachent bien du feuillage sous forme de pendouilles remarquables qui peuvent persister tout l'hiver. Ce sont les fruits du catalpa.
Catalpa et paulownia sont souvent confondus mais leurs fruits sont très différents. Voici ceux du paulownia photographiés le 10 août et un 9 octobre.
Ils vont ensuite brunir et persisteront aussi une bonne partie de l'hiver.
Pour les distinguer lorsqu'ils n'ont que des feuilles : les feuilles du catalpa sont souvent verticillées par 3.
10:52 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
19/09/2013
Qui suis-je ?
Je ne connais pas la réponse, j'ai seulement des idées et j'espère avoir des avis.
Ce sont 3 petits arbres sur le parking Jardiland de la zone commerciale Chamlys à Dammarie lès Lys. La maturité des fruits du troisième est en retard sur les deux autres, sans raison évidente car ils ont les mêmes conditions de culture et la même exposition.
Ce qui est frappant c'est l'abondance des fruits, tellement serrés qu'on croirait qu'ils n'ont pas de pédicelle, ce qui est faux, vous le verrez plus loin.
Je vous montre le tronc
mais je pense que c'est celui du porte-greffe car les feuilles des rejets sur le tronc sont un peu différentes. Il serait donc greffé en tête et c'est peu visible
mais rien n'est visible à la base ou au collet. Feuille sur la ramure :
Feuilles des rejets du tronc :
J'ai pris un fruit jaune : 2,5cm et un long pédicelle. J'ai aussi enlevé les deux fruits blets, c'étaient les seuls, pour qu'ils ne pourrissent pas le reste.
J'ai goûté le fruit jaune. Il n'était pas désagréable mais pas sucré. Cependant il n'était pas mûr, chair très ferme et pédicelle impossible à détacher. La coupe montre des pépins, cela élimine les prunus (le fruit de tous les prunus est une drupe avec un gros noyau). Dans les fruits blets, ces pépins sont éclatés, indiscernables.
Je pense qu'il s'agit d'un Malus, sans doute 'Golden Hornet'
http://www.compagnieduvegetal.fr/pommier-fleurs-golden-ho...
http://www.france-vegetal-discount.com/production-de-qual...
ou 'Comtesse de Paris' mais son fruit est plus ovale.
http://www.trees-online.co.uk/Comtessa-de-Paris-Crab-Appl...
20:27 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (8)
18/09/2013
Mahonia nitens
En voilà un qui me laisse perplexe. Il est si petit, il semble avoir de tels besoins en eau, que je me demande s'il n'est pas préférable de le garder en pot.
J'ai planté un Mahonia nitens 'Cabaret' en octobre 2010 à Veneux.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/10/07/mahonia-...
Je l'arrose bien l'été. Pourtant il n'a pas grandi, il n'est pas en fleurs pour l'instant. Cet été, malgré mes arrosages, il était complètement étalé près du sol, pas plus haut que les aspérules qui l'entouraient. La saison des pluie est arrivée, 18mm puis encore 5mm, et il s'est soudain redressé prenant l'aspect et la taille de celui que je vais vous montrer maintenant.
Celui-ci a un an seulement et il a été gardé en pot. Il est en fleurs :
J'ai d'autres mahonias, des Mahonia aquifolium sauvages ou en tout cas complètement naturalisés dont le nombre augmente régulièrement par semis et marcottage, jamais arrosés bien que dans le sable, un Mahonia aquifolium plus"cultivé" venu par semis d'un autre jardin, plus rigide et plus dressé, un Mahonia 'Charity' de 2m, un Mahonia 'Winter Sun'.
Mahonia nitens est très différent, vraiment un nain. Son feuillage très dur et piquant est proche de celui de 'Charity'. Il est le plus souvent donné pour 50cm de haut ou peut-être 1m en 10 à 20 ans. Et, bien sûr, sa croissance est très, très lente. Celui planté en 2010 m'a montré que ses besoins en eau sont énormes. J'hésite entre le garder en pot ou le planter à mi-ombre à Romilly.
20:31 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Tircis enfin à Romilly
Le Tircis est un papillon qui aime les bois et que je vois tous les jours à Veneux à la belle saison. J'en vois même plusieurs en même temps et souvent ils montent en chandelle à deux ou trois. Je crois que ce sont des luttes de mâles.
Je m'étonnais de ne pas en voir à Romilly car j'ai aussi un bois. Mais l'anomalie est maintenant réparée. J'en vois un à chaque visite depuis le début du mois. Il sont encore peu nombreux et toujours isolés. Les batailles de mâles ce sera pour l'année prochaine. Et le clou du spectacle, c'est que j'en ai vu un caché derrière une feuille et ainsi pour la première fois j'ai pu photographier sa petite bouille de face :
Le même jour j'ai photographié un Robert le diable dans le chemin
et les deux papillons les plus abondants sur le terrain, la Carte Géographique et la Piéride
Mais le Vulcain est souvent là aussi :
07:58 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
17/09/2013
Les hibiscus et l'eau
A Romilly, deux hibiscus très rustiques ont parfaitement résisté à une inondation qui a duré un mois. Mais ils ont un problème de floraison sans rapport avec cette inondation.
Hibiscus syriacus a fait ses premières fleurs en septembre, au moins un mois plus tard que ceux que je voyais tout en fleurs dans la région. Mais il a été transplanté en fin d'hiver depuis Veneux où il fleurissait difficilement faute d'ensoleillement. Il lui a fallu installer ses racines dans une terre plus lourde que le sable de Veneux. Je crois qu'il a prouvé ses capacités à résister aux inondations (contrairement aux lilas et aux buddlejas) et à vivre dans le sol de Romilly. Trois autres hibiscus de Veneux vont bientôt le rejoindre.
Hibiscus paramutabilis, également un arbuste, a été planté au printemps 2010 en 2 exemplaires. Il n'a jamais présenté le moindre signe de souffrance. Même son beau feuillage d'aspect exotique a résisté à l'inondation. Il ne présente aucun signe de chlorose ni de soif. Pourtant le plus grand des deux arbustes plafonne à 1m40 et surtout ils n'ont bien fleuri que la première année. L'été dernier ils n'ont pas fleuri, cette année un seul des deux a fait une belle fleur et un bouton qui ne s'est pas ouvert. Je ne vois qu'une explication : le terrain n'est pas assez riche. Les hibiscus ont besoin d'un terrain riche et d'oligoéléments Fe, Cu, Mn. Je vais les buter pour l'hiver avec du fumier.
Deux autres hibiscus, des herbacés avaient été plantés à Romilly :
Hibiscus moscheutos
Hibiscus coccineus
Ils disparaissent en hiver mais ils ne sont pas réapparus l'année suivante. Ce n'est pas à cause du froid, ils sont rustiques à -15° et même peut-être -18° pour coccineus, des températures jamais atteintes ici. Un terrain trop mouillé peut aggraver l'effet du gel. Mais ici des gels intenses, jusqu'à -10°, sont dus à un anticyclone et donc un temps très sec. J'ai vu les feuilles de H. moscheutos faner en septembre. J'ai aussitôt arrosé mais peut-être trop tard. Cette année la saison des pluies est déjà arrivée mais c'est rare. Le plus souvent il ne pleut qu'à partir d'octobre et même fin octobre. Même le sol de Romilly qui garde bien l'humidité arrive à se dessécher et je ne peux y assurer un arrosage quotidien, j'y vais au mieux 2 fois par semaine. Est-ce suffisant si l'été est très sec ? Je vais faire une deuxième et dernière tentative en les plantant en automne avec protection ou au plus tard en fin d'hiver pour qu'ils aient le temps de s'installer avant la sécheresse.
20:06 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (3)
16/09/2013
Les camellias Stervinou
Ils étaient arrivés vendredi et j'ai dû aller les chercher aujourd'hui au nord de Melun, 30km x 2, parce que certains transporteurs ne sont pas du tout adaptés à la livraison à des particuliers.
Heureusement l'emballage était fait pour permettre aux camellias d'attendre 3 jours de plus : emballage ouvert sur mini-palette qui leur a permis de respirer. Le mérite de leur bonne santé revient à la pépinière, pas au transporteur.
Le colis ouvert, c'est l'inspection par le chef jardinier, celui qui aide parfois à faire les trous, qui arrose surtout le fond du trou pour qu'on sache bien qui est le propriétaire :
Puis retour vers moi pour un compte-rendu de ses observations :
Enfin passage en revue et examen attentif des éléments du colis :
Tout est parfait. Les camellias n'ont pas perdu une seule feuille, ils sont boutonnés.
Les camellias font partie des plantes qui supportent bien le sable de Veneux, bien sûr avec arrosage et apport de feuilles, d'humus sous formes diverses. Ils vont former une haie au nord du terrain, un obstacle visuel permanent à cause du remplacement du beau terrain boisé par une multitude de maisons minuscules avec terrain minuscule qu'ils osent appeler jardin. De l'HLM horizontal, parfois justifié en proche banlieue, pas ici. Seul le prix annoncé est énorme.
P.S. Je passais une commande à une pépinière et j'ai interrompu ma commande parce que j'allais être livrée par un transporteur, GLS ou Calberson. J'ai déjà reçu des colis par GLS sans aucun problème, ils sont parfaitement adaptés aux particuliers et très corrects. Mais le problème c'est Calberson. Ils ne m'ont pas livré les camellias alors que j'étais présente. C'était un vendredi, j'ai dû attendre le lundi pour faire 30km x 2 et les chercher dans une zone industrielle inconnue. J'ai trouvé mon colis chez France Express, sans aucune indication de Calberson. Ils ont bien ri, se faisaient tirer l'oreille pour aller chercher mon colis...
J'ai donc envoyé un mail à cette pépinière qui a reconnu avoir eu des problèmes avec Calberson et j'ai fait ma commande en précisant que je refusais une livraison par Calberson. Tout devrait bien se passer avec GLS. Je ne vous dis pas le nom de cette pépinière pour ne pas leur provoquer d'ennuis avec Calberson.
19:13 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
Mortes ou vives ?
Un petit bijou rouge bronze sur des feuilles d'orties, comme une coccinelle sans points. C'est une chrysomèle, Chrysolina polita. Mais elle semble morte. Je la déplace légèrement, pas de réaction, mais elle tient bien sur la feuille :
Je la mets à l'envers. Regardez bien, la patte arrière droite (à gauche) n'est pas exactement dans la même position sur les 4 photos :
Sur la dernière photo on voit bien une antenne rabattue devant les pattes. Recadrage :
Est-elle morte ? Je ne crois pas, il y a des mouvements à peine perceptibles d'une patte et elle tient un peu trop bien sur sa feuille même lorsque je la déplace. Est-elle profondément endormie ? En plein jour et sans se réveiller lorsque je la déplace, la mets à l'envers, je ne crois pas. Je pense au taupin qui m'avait joué la grande scène de la pauvre bestiole morte :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/06/30/agrypnus...
Je crois que la petite chrysomèle me joue la même scène pour se protéger du prédateur, moi. Pattes et antennes sont dans la même position que chez le taupin. Un peu plus loin j'en trouve une autre semblant elle aussi dormir sur des feuilles de mélisse. Ortie, mélisse, menthe, sont ses plantes préférées.
En voici une autre qui ne fait pas la morte un 9 novembre :
Une étude approfondie de la roublardise des coléoptères ne serait pas sans intérêt.
10:33 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)