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12/03/2010

Ma glycine

Vous allez vous étonner d'entendre parler de la glycine aujourd'hui. Mais c'est parce qu'elle s'est fortement manifestée aujourd'hui, non par ses fleurs mais par ses fruits.

 

Vers midi je suis allée chercher mon courrier et, dans le chemin qui mène à la boîte aux lettres, j'ai dû marcher sur une quantité de gousses de fabacée. Elles étaient de grande taille, faisant penser à un arbuste au moins, et je n'ai rien de tel. De plus, c'est la première fois que je vois de telles gousses sur mon terrain. J'ai alors pensé à la glycine. J'ai levé la tête. Il y avait encore des gousses, très peu, en l'air :

glycine g en l'air 12 mars 002.jpg

 

 

 

Cette glycine a été plantée il y a plus de 30 ans, vers 1977 au pied d'un grand chêne qui devait lui servir de support. Mais par la division du quartier en de nombreux petits terrains qui ont été déboisés le chêne s'est retrouvé tout seul vers le sud. Il a pris ses aises il a fait de grandes branches pour occuper ce vaste espace ensoleillé. Le voisin a construit une maisonnette tout près du chêne. La glycine s'est retrouvée totalement à l'ombre. Je voyais toujours son feuillage vert tendre s'accrochant au chêne et au lierre mais pas de fleurs. Je ne pensais plus à elle, elle n'a jamais reçu le moindre soin.

 

Mais au printemps 2009 elle m'a fait une belle surprise : de magnifiques grappes de fleurs sur une arcade naturelle sans soutien, au dessus du chemin, formée par des branches d'une aubépine. Elle a fleuri en même temps que l'aubépine rouge, le lilas et le kerria. C'était magnifique. Photos du 25 avril :

entrée veneux 25 avril 002.jpg
glycine veneux 25 avril 006.jpg

 

glycine veneux 25 avril 009.jpg

 

glycine veneux 25 avril 008.jpg

 

 

Que s'était-il passé ? Cette même année le néflier du Japon, Eriobotrya japonica, planté lui aussi au pied du chêne à la même époque à peu près, a fleuri pour la première fois.

 

Pour le néflier je pense que c'est parce qu'il a retrouvé le soleil en dépassant en hauteur la maisonnette du voisin. Quant à la glycine, elle a eu l'idée lumineuse d'envoyer une branche vers le sud, elle l'a décollée du chêne en lui faisant escalader un rosier-liane puis la grande aubépine rouge. J'ai vu qu'elle est arrivée aussi au sommet du chêne, peut-être y fleurit-elle. Au printemps j'examinerai le sommet du chêne avec attention depuis la rue.

 

Cette glycine est une marcotte naturelle d'une glycine exubérante qui occupait un mur extérieur d'une villa de Thomery chez un ami. Elle débordait le mur de partout, jusqu'au sol. J'ai toujours pensé que c'était une glycine du Japon, Wisteria floribunda, à cause de ses grappes moins trapues, plus légères que celle de Chine, et sa floraison alors qu'il y a des feuilles. Pour vérifier le sens de rotation il faudrait une grande échelle, mais j'ai pensé à utiliser le téléobjectif :

 

glycine rotation 12 mars 004.jpg
glycine rotation pr 12 mars 003.jpg

La plupart des gousses étaient ouvertes, j'en ai trouvé deux fermées. Photographiées sur feuille A4 :

 

glycine gousses A4 12 mars 005.jpg

Gousse ouverte :

 

glycine gousse ouverte 12 mars 011.jpg

La "peau" de la gousse est très douce, elle ressemble à du velours :

glycine peau 12 mars 007.jpg

 

 

 

 

19:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Crème de sureau

Si vous avez encore des baies au congélateur

 

baies surgelées 22 dec 001.jpg

sinon il vous faudra attendre le mois d'août pour le sureau noir

 

nigra corymbe mûr 7 août 013.jpg

 

ou le mois de septembre pour le sureau blanc :

canadensis corymbe mûr romi 2 oct 023.jpg

 

 

 

Dans le style crème de cassis voici une recette de crème de sureau (nigra ou canadensis). Le temps de repos en minutes, c'est une blague, j'ai fait le calcul pour vous : 3 jours.

 

Comme il est très pénible d'obtenir le jus à travers un tamis et parce que je suis paresseuse, j'obtiendrai d'abord le jus avec l'extracteur de jus.

 

extracteur de jus 001.jpg

C'est une recette très courante mais j'avais la flemme de la chercher dans mes dossiers et de l'écrire.

11:53 Publié dans cuisine des fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cuisine

11/03/2010

Cloporte

J'avais déjà trouvé à Romilly un cloporte qui se roule en boule, un cloporte qui ne sait pas se rouler et un gloméris, un mille-pattes déguisé en cloporte mais trahi par son nombre impressionnant de pattes.

 

Cette fois, cela se passe à Veneux. Il s'agit bien d'un cloporte, il n'a que 7 paires de pattes. Il était dans un sac de terreau pour semis que je n'avais pas utilisé depuis longtemps. Il ne se roule pas en boule mais il court vite et ne reste pas longtemps sur le dos quand on le retourne, je n'ai réussi à le photographier à l'envers qu'en le tenant dans la main. Sur le terreau il s'enfonce très vite.

 

cloporte p veneux 6 mars 002.jpg

 

cloporte p veneux 6 mars 001.jpg

Il a une bonne bouille, on dirait qu'il me regarde :

 

cloporte pp veneux 6 mars 003.jpg

Les 14 fers en l'air :

 

cloporte p veneux 6 mars 005.jpg

 

cloporte p veneux 6 mars 006.jpg

Il se dresse sur ses pattes, pas étonnant qu'il courre vite :

 

cloporte prof debout pp veneux 6 mars 009.jpg

Il mesurait presque 2 cm et j'en ai trouvé un plus petit et plus sombre mais c'est bien la même espèce :

 

cloporte veneux 6 mars 011.jpg

 

cloporte veneux 6 mars 013.jpg

Devant leur panique, je les ai vite remis sur un pot avec du terreau semis sur le dos.

 

Je pense qu'il s'agit de Porcellio scaber dont vous trouverez d'autres photos ici.

20:18 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux

Les cigarettes de sureau

J'ai trouvé une recette originale et marrante pour ceux qui aiment les fleurs de sureau noir : les cigarettes de sureau. C'est tout en bas de la page.

 

Bien sûr, il faut mettre la recette de côté pour se régaler au mois de mai.

10/03/2010

Les chênes et les hêtres du Rocher Canon

Dans ce monde minéral et desséché où les pins ont pris les meilleures places parce qu'ils supportent mieux la rigueur de ces conditions, il faut chercher les feuillus près du sol, ils sont petits, rabougris, tourmentés. Les racines ne trouvent aucunes profondeurs où s'enfoncer et courent à la surface des maigres rigoles de sable sec :

 

rocher canon racines 7 mars 2010 015.jpg

 

rocher canon feuilli tourm 7 mars 2010 026.jpg

 

rocher canon feuillus dte 7 mars 2010 012.jpg

 

rocher canon feuillu 7 mars 2010 011.jpg

En cette saison, quelques feuilles encore accrochées aux branches permettent de reconnaître des chênes :

 

rocher canon chêne 7 mars 2010 009.jpg

et des hêtres minuscules sur leur rocher, aperçus entre des troncs plus puissants ;

 

rocher canon hêtre 7 mars 2010 008.jpg

Vus de plus près, ils sont plusieurs, très petits, rabougris, un peu torturés :

 

rocher canon hêtre 7 mars 2010 004.jpg

Leurs troncs semblent poser directement sur le rocher :

 

rocher canon hêtre près troncs7 mars 2010 004.jpg

Mais le plus étonnant, c'est un hêtre sessile. Il a eu l'idée saugrenue de germer au sommet d'un grand rocher, sans doute dans un creux contenant un peu de sable et d'humus :

 

rocher canon chene b 7 mars 2010 016.jpg

 

rocher canon chene b 7 mars 2010 018.jpg

Son tronc est aussi torturé que ses branches :

 

rocher canon chene b sur r 7 mars 2010 020.jpg

Il a réussi à envoyer une seule racine vers le sable au pied du rocher. Elle se moule sur une faille verticale du rocher qui lui a servi de guide :

 

rocher canon chene b rac piv 7 mars 2010 023.jpg

Une autre très grosse racine n'a pas trouvé la "sortie" et a formé un chignon dans un creux du rocher :

 

rocher canon chignon 7 mars 2010 025.jpg

 

rocher canon chignon 7 mars 2010 024.jpg

Que vont devenir ces valeureux bonsaïs ? Le climat est de plus en plus sec. Ce sont des essences qui ont un fort besoin d'eau et ils n'ont pour s'hydrater que l'eau qui passe très vite les jours de pluie. Maintenant il pleut rarement en hiver, jamais en été. Vont-ils survivre longtemps ?

20:59 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature

09/03/2010

Le Rocher Canon, suite

Dans cette partie de la forêt dominée par le sable et les pins on suit un chemin sableux sur un terrain plat et le chaos apparaît : des gros rochers très proches les uns des autres, les uns par-dessus les autres.

 

L'arrivée :

 

rocher canon entrée 7 mars 2010 028.jpg

 

rocher canon entrée 7 mars 2010 029.jpg

Il n'y a que des filets de sable dans les creux des rochers, dans les espaces étroits entre les rochers.

 

rocher canon 7 mars 2010 010.jpg

Pourtant dans ce monde minéral, dur et aride la forêt semble aussi dense qu'ailleurs mais les arbres  souffrent de faim et de soif et ils restent petits, leur croissance est très lente.

Les pins s'en tirent assez bien.

rocher canon 7 mars 2010 005.jpg
rocher canon 7 mars 2010 013.jpg

 

 

rocher canon 7 mars 2010 007.jpg

 

rocher canon 7 mars 2010 002.jpg

 

 

rocher canon 7 mars 2010 006.jpg

 

rocher canon 7 mars 2010 014.jpg

 

 

Ces pins sont plus petits qu'ailleurs mais les feuillus ont beaucoup plus de mal à vivre dans le peu de sable que leur laissent les pins.

 

A suivre…

 

20:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

Le Rocher Canon

Le site est très proche de la route. Voyons d'abord son environnement. Partout, dans toutes les directions, c'est du sable et des pins, des dizaines de pins.

 

rocher canon envir 7 mars 2010 032.jpg

 

rocher canon envir 7 mars 2010 033.jpg
rocher canon pin 7 mars 2010 034.jpg

 

rocher canon pins 7 mars 2010 031.jpg

 

Le sommet touffu d'un pin est un bon endroit pour nicher. La photo n'est pas très nette parce qu'elle n'a pas été prise pour les oiseaux. J'étais trop occupée à photographier les pins je n'avais pas remarqué ce couple en train d'installer son nid, c'est un recadrage d'une photo. L'oiseau qui vole à droite porte dans son bec une longue brindille :

 

rocher canon pin sommet 7 mars 033.jpg

 

Il  y a de rares chênes et hêtres mais ils sont de petite taille, sans doute beaucoup plus gênés par l'aridité du sol que les pins. Sur cette photo à droite on voit un feuillu, un hêtre reconnaissable à son feuillage marcescent :

 

rocher canon envir 7 mars 2010 030.jpg

Il est vraiment petit mais ce n'est rien en comparaison des hêtres du Rocher Canon.

 

rocher canon h de roche 7 mars 2010 027.jpg

A suivre…

00:53 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

08/03/2010

Nivéole et perce-neige

En parcourant quelques sites qui décrivent nos jolies fleurs, j'ai cru voir que tout le monde ne comprend pas nettement la différence entre nivéole et perce-neige.

Ces deux genres sont des amaryllidacées  et sont très proches. Mais la différence est très nette au niveau des fleurs.

 

Dans le genre Leucojum, les nivéoles, les 6 tépales sont identiques et portent tous la petite tache verte ou parfois jaune. Cela donne une forme régulière en clochette arrondie :

 

niveoles 22 avril 053.jpg

Dans le genre Galanthus, les perce-neige, Les 3 tépales externes sont plus longs que les 3 tépales internes et sont uniformément blancs. Les tépales internes courts et souvent échancrés portent la tache verte. La forme générale de la fleur est de ce fait très différente :

 

nivalis 7 mars 2010 003.jpg
galanthus 18 janv 010.jpg

Chez le perce-neige géant les tépales externes sont encore plus longs :

 

elwesii 5 février 013.jpg

Même chez le perce-neige double cette différence entre tépales externes et internes est nettement visible :

galanthus double 11 mars 024.jpg

 

galanthus double 11 mars 025.jpg
Sur cette dernière photo on aperçoit le bout de deux étamines, elles ne sont pas toutes transformées.

 

Je ne connais pas de nivéoles doubles.

10:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : jardin

07/03/2010

Jupiter

Je vous ai parlé dans ma dernière note du chêne Jupiter et cela a réveillé beaucoup d'émotion. Je savais qu'il avait été élagué par sécurité mais conservé. J'ai voulu lui rendre un dernier hommage. Combien de temps restera-t-il encore debout ?

 

Pour aller le voir j'ai dû braver le froid. C'est à seulement 11 km de chez moi mais il  y a une partie de marche, la route est fermée à la circulation. Il faisait très froid, environ + 5°C, mais avec un fort vent la température ressentie était bien plus basse. Cet hiver n'a pas de fin. Et il neige dans le sud. Certains vont avoir du mal à croire encore au réchauffement climatique.

 

Voici donc Jupiter ce 7 mars 2010 :

 

jupiter 7 mars 2010 002.jpg

 

jupiter écorce 7 mars 2010 002.jpg

 

jupiter avis 7 mars 2010 003.jpg

Vous aurez droit bientôt à la visite du chaos du Rocher Canon et son chêne extraordinaire, un chêne sessile cette fois.

 

20:59 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature

Le carnage

Cette semaine, lorsque je suis allée à Melun j'ai rencontré un spectacle horrible, désespérant. Cela se passe sur la route de Bourgogne entre Avon et la Table du Roi à hauteur de Bois le Roi. Un spectacle comme j'en avais vu après les tempêtes de 1990 et 1999 en plus étendu, plus complet.

 

coupe longueur 5 mars 006.jpg

 

coupe long 5 mars 001.jpg

Je n'ai pas un grand angle suffisant pour vous montrer toute la largeur du désastre, seulement un 28 mm. Je peux mieux en montrer la profondeur :

 

coupe profondeur 5 mars 010.jpg

Mais Xynthia n'y était pour rien et elle n'aurait pas pu faire un nettoyage aussi complet. Une coupe bien droite, un rectangle impécable  Et le résultat de cette horreur était déjà bien emballé en paquets ficelés :

 

coupe tas 5 mars 002.jpg

J'ai déjà vu des coupes à blanc, une spécialité dans cette forêt. Mais d'habitude on laisse pudiquement quelques arbres en bordure de route. Là, l'horrible chancre est offert en spectacle directement, sans le moindre voile, sur cette route très fréquentée parcourue tous les jours par de nombreuses personnes pour aller au travail, pour aller vers les zones commerciales, dans cette zone de promenades en forêt. Une insulte au bonheur de vivre près de la forêt. Et ce chancre va persister des années, un arbre ne pousse pas en trois mois.

 

J'ai lu quelque part que les centaines d'arbres qui ont été abattus étaient des chênes pédonculés. Que des chênes pédonculés ? C'est bizarre. Dans les zones inaccessibles à l'abattage industriel les essences sont variées, la nature ne fait pas une telle sélection. Mais ici l'exploitation est facile et rentable. Vous avez vu comme le terrain est plat, desservi par une grande route. Ces chênes pédonculés seraient remplacés par des chênes sessiles qui seraient plus résistants à la sécheresse. Encore la monoculture. Pourquoi pas du colza, cela rapporte plus vite ?

 

Cette horreur n'a pas choqué que moi. Lisez par exemple cet article du Parisien et la suite.

 

Le plus gros arbre que la forêt ait connu était le chêne Jupiter. C'était un chêne pédonculé. Certes il est mort après trois années de sécheresse en 1993. Mais il avait 680 ans et 40 m de haut. Je l'ai vu quelques années avant sa mort. Ce n'était pas un arbre c'était un monument. Il fallait lever la tête à s'en tordre le cou pour apercevoir tout là haut un petit houppier. Certainement pas tout petit, c'est l'impression qu'il donnait à cause de la distance et de l'énormité du tronc. Mais cependant petit justement en proportion du tronc. L'arbre était trop vieux, trop haut, il n'arrivait plus à faire monter correctement la sève aussi haut. La sécheresse a été la goutte d'eau (!) qui n'a pas fait déborder le vase.

Un autre arbre superbe est le chêne Sampite qui a 500 ans. C'est aussi un chêne pédonculé.

Y a-t-il un chêne sessile équivalent dans cette forêt ? Pas résistant le chêne pédonculé ?

 

Le chêne sessile est peut-être plus résistant à la sécheresse. Est-ce une raison pour abattre tous les chênes pédonculés de la forêt ? Ne pourrait-on se contenter de remplacer ceux qui semblent dépérir ? Va-t-on abattre aussi tous les conifères trop sensibles aux tempêtes, elles aussi plus fréquentes ? Que restera-t-il de cette splendide forêt ? Juste du sable et des rochers ?

Cette forêt est traitée comme un champ de colza : on plante, en monoculture, on coupe, on vend.

 

Quand sera-t-elle surveillée et protégée ?

11:23 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature

06/03/2010

Nouvelles fleurs

Cornus mas se réveille doucement. Ses petites fleurs sont encore en boutons :

 

cornus mas p veneux 6 mars 005.jpg

Mais quelques unes sont déjà ouvertes facilement repérables grâce aux étamines :

 

cornus mas p veneux 6 mars 007.jpg

Le 4 mars le premier petit iris nain a montré ses fleurs au pied de la boite aux lettres :

 

iris 4 mars 002.jpg

L'hellébore orientale qui avait osé des fleurs fin décembre arbore des jeunes feuilles rouges qui valent des fleurs :

 

hellebore veneux 6 mars 011.jpg
hellebore veneux 6 mars 012.jpg

Erica x darleyensis n'est pas une nouvelle. Je l'ai plantée en fleurs début décembre, elle est toujours très fleurie. Elle va avoir pour compagne Erica vagans qui la complètera en fleurissant en fin d'été et automne, elle aussi supporte le calcaire. L'avantage de ces bruyères : elles n'intéressent pas les lapins.

 

erica romi 1 mars 063.jpg

 

erica pp romi 1 mars 065.jpg

 

 

 

erica darl etamines romi 1 mars 064.jpg
erica romi 1 mars 064.jpg

20:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

05/03/2010

Sambucus chinensis

A Romilly mon sureau herbacé de Chine a pointé le petit bout d'une feuille à travers le tapis de feuilles mortes le 24 février :

 

chinensis romi 24 fev 012.jpg

C'est à peu près l'état dans lequel se trouvait celui de Veneux le 25 janvier :

 

chinensis 25 janvier 001.jpg

Mais ensuite les grands froids semblent l'avoir calmé. Le 24 février, le même jour que celui de Romilly :

 

chinensis veneux 24 fev 002.jpg

et photographié de nuit ce soir :

 

chinensis pr veneux 5 mars 001.jpg

Pour comparer avec un hiver moins rigoureux, voici des photos de 2008. Le 29 janvier, il venait de subir - 4°C :

 

chinensis après -4 ° -29 janv 2010.jpg

et le 1 mars :

chinensis 1 mars 2010.jpg

 A Romilly comme à Veneux ils ne sont protégés que par un tapis de feuilles mortes. A Veneux dans un pot, les racines ne sont pas très isolées du froid.

 

 

 

20:46 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

04/03/2010

Taxodium distichum

Le deuxième conifère qui me plait beaucoup au point de le planter c'est le cyprès chauve, Taxodium distichum. Dire qu'il me plait est faible, il me fascine. Je vous l'ai déjà montré plusieurs fois. Je veux regrouper des images pour voir tous ses aspects.

 

Voici un beau groupe au printemps à Segrez  :

 

Taxodium Segrez 013.jpg

Dans sa robe flamboyante en automne à Harcourt un 3 novembre :

 

Taxodium Harcourt 3 nov 005.jpg

Feuillage le 20 mai à Chamarande :

 

taxodium feuillage cham 20 mai 2008 072.jpg

Feuillage d'automne et cônes le 3 novembre à Harcourt :

 

Taxodium Harcourt feuil cones 3 nov 008.jpg

Naissance du jeune feuillage un 26 avril :

 

taxodium feuillage 26 avril 049.jpg

Les magnifiques pneumatophores à l'arboretum de Balaine :

 

taxodium pneuma Balaine.jpg

Et à Chamarande :

 

taxodium chama 20 mai 2008 065.jpg
taxodium chama 20 mai 2008 064.jpg
taxodium chama 20 mai 2008 081.jpg

 

 

 

 

La floraison débute en fin d'été ou en automne. Les cônes mâles ou strobiles forment de belles grappes pendantes. Les fleurs femelles sont minuscules, 2 mm, à la base de ces grappes. Les voici au Jardin des plantes de Paris le 15 décembre :

 

taxodium paris 15 dec 072.jpg

Le 15 décembre :

 

taxodium fl paris 15 dec 073.jpg

Le 25 décembre :

 

taxodium fleurs p paris 25 dec 072.jpg

Et voici mon petit Taxodium planté à Trifouilly au bord de la Seine. La Seine est juste derrière la haie de saules chargée de retenir la terre de la berge.

Le 27 août :

 

taxodium trif 27 août 2008 123.jpg

Le 28 octobre :

 

Taxodium trif 28 oct 062.jpg

 

22:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin

03/03/2010

Sureaux

Revenons à nos sureaux, la raison d'être du terrain de Romilly.  La floraison des sureaux à grappes en mars est pour moi vraiment le début du printemps. Cette floraison est proche, de plus en plus de sureaux ouvrent leurs bourgeons.

 

Sambucus buergeriana avait le premier ouvert un bourgeon, il  en a maintenant sur tous les nœuds. Le 22 février il les lance vers le ciel car son port est très vertical :

 

buergeriana romi 22 février 019.jpg

Le 27 février le feuillage se déploie pour les accompagner :

 

buerg 27 fev 018.jpg

Sambucus miquelii (miqueliana) des îles Kuril était un des plus précoces. Le 27 février on aperçoit aussi les feuilles :

 

miquel 27 fev 012.jpg

Le 1 mars :

 

mique romi 1 mars 020.jpg

 

mique romi 1 mars 021.jpg

Sambucus sibirica le 22 février :

 

sibirica b romi 22 février 016.jpg

 

sibirica romi 22 février 017.jpg

Sambucus coreana, celui qui avait osé fleurir en novembre, heureusement au niveau d'un seul bourgeon, ici le 27 février :

 

coreana 27 fev 022.jpg

Sambucus 'Coup de foudre' a de gros bourgeons pas encore ouverts :

 

coup de f 27 fev 015.jpg

Sambucus kamtchatica à Veneux cette fois, le 26 février :

 

kamtcha branche veneux 26 fev 005.jpg

 

kamtcha veneux 26 fev 006.jpg

 

kamtcha veneux 26 fev 007.jpg

 

23:28 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Taxus baccata

Je n'aime pas beaucoup les conifères. Je leur reproche surtout d'être identiques toute l'année et d'être souvent beaucoup trop grands. Terre inutilisable dessous et mauvais bois qui encrasse la cheminée.

J'aime bien cependant certains conifères très, très pleureurs. Mais il leur faut beaucoup de place. Et il y en a deux qui me plaisent beaucoup, l'un parce que sa floraison et sa fructification sont bien visibles, l'autre parce qu'il n'est pas identique toute l'année : Taxus baccata et Taxodium distichum, l'if et le cyprès chauve.

 

Taxus baccata aime les terrains humides et calcaires. J'ai ce qu'il lui faut.

 

J'ai acheté Taxus baccata 'Fastigiata Aurea' parce qu'il avait un teint jaune superbe et j'attendais de connaître son sexe pour en acheter un autre de sexe opposé et de forme plus "classique". Je connais maintenant son sexe, il faudrait que je pense à lui trouver une compagne mais il faudrait que je la trouve avec au moins un arille. Car c'est une plante dioïque et, comme souvent dans ce cas, on vous laisse dans l'ignorance complète du sexe. Ce qui compte c'est de le vendre.

Mon if doré a d'abord été planté à Trifouilly. Il s'est empressé de devenir tout vert. Je l'ai transplanté à Romilly il  a un an.

 

if 12 mars 008.jpg

Il devrait reprendre des tons jaunes au printemps. Sans garantie. En attendant je dois reconnaître que le bois des jeunes tiges est superbe :

 

if tiges 11 mars 018.jpg

Et c'est un mâle :

 

if fleuri 11 mars 012.jpg

 

if groupe fl 12 mars 001.jpg

 

if fleurs pp 12 mars 002.jpg

NB. On entend souvent "une" arille, on lit souvent "une" arille. Mais Word n'était pas d'accord. J'ai vérifié dans le Larousse de la Langue Française : c'est bien un nom masculin.

Les arilles photographiés à Paris :

taxus paris 17 nov 003.jpg
taxus arilles paris 17 nov 002.jpg

14:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : jardin

02/03/2010

Conifères

Pour faire plaisir à Antoine, voici les conifères du terrain de Romilly.

Il y a un groupe de grands conifères au sud, situation gênante pour l'ensoleillement du terrain. Sur cette photo on voit à droite les noisetiers, devant des bouleaux et au premier plan les branches d'un grand frêne qui se prend pour un pleureur, comportement imposé par un plus gros arbre qui l'a gêné dans sa croissance.

 

conifères sud 18 déc 021.jpg

Vu depuis l'ouest avec les noisetiers au premier plan :

 

coniferes noisetiers 14 janvier 011.jpg

Je n'ai jamais photographié le feuillage mais on le voit un peu sur cette photo :

 

conifere corylus romi 1 mars 028.jpg

et surtout sur celle-ci :

camellia lapins romi 11 dec 006.jpg

 

 

 

avec recadrage :

 

camellia conifere romi 11 dec 006.jpg

Un autre groupe se trouve au sud-ouest, avec une forêt de jeunes frênes envahisseurs devant, en cours de suppression :

 

coniferes ouest 18 déc 013.jpg

L'if que j'ai planté :

 

if 12 mars 008.jpg

Il y avait aussi une horrible haie de thuyas plantés sur une haute butte où ils mourraient de soif et cachaient le soleil à la mare. Ils ont été arrachés.

 

Et voici mon bébé noisetier pourpre photographié le 18 avril 2009, il se cache derrière son tuteur de repérage :

 

corylus bébé 18 avril 020 (36).jpg

22:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin

Corylus avellana ?

Je ne sais de quelle espèce est mon noisetier pourpre. Les descriptions des différents noisetiers que j'ai pu trouver ne sont pas assez précises. Je suis cependant persuadée que ce n'est pas le noisetier pourpre le plus souvent vendu, Corylus maxima 'Purpurea'. Voici mes arguments :

 

Il est de très petite taille à peine plus grand que moi et ce n'est pas peu dire. Je ne suis pas tous les jours à Romilly, je dois me contenter des photos déjà faites. Sur cette photo, tout à gauche, au premier plan c'est le tronc d'un grand noisetier. Mon tout petit pourpre est à côté juste derrière :

 

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Sur cette photo, c'est le tout petit tronc à droite, suivre les branches pour voir sa taille. A sa droite il y a un grand noisetier qui l'étouffe, j'ai coupé depuis les branches qui le gênaient. Il n'aurait pas été planté ainsi, il a été planté en même temps que tout le groupe (8 je crois) de noisetiers, il a le même âge :

 

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Ses feuilles et ses chatons sont un peu plus petits que ceux des grands noisetiers. Les chatons sont d'un rose soutenu, ceux de Corylus maxima 'Purpurea' sont le plus souvent décrits comme des chatons jaunes.

 

Mais l'argument le plus sûr qui me permet de dire que ce n'est pas maxima, c'est l'aspect des noisettes. Celles de maxima sont gainées par l'involucre jusqu'au bout, complètement enfermées. Allez les voir par exemple ici.

 

Les noisettes de mon noisetier pourpre sont bien dégagées de l'involucre. A part la couleur elles sont identiques à celles de notre brave coudrier, Corylus avellana :

corylus noisettes pp romi 12 juin 001.jpg

11:43 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin

Corylus

Sur le terrain de Romilly il y a un groupe de grands noisetiers de plus de 4m élevés sur tronc unique très court. Ils arrivent à drageonner. Je vais laisser les drageons et couper de temps en temps une très haute branche. Les arbres fruitiers ont pour mission de me donner des fruits sans escalade et sans grande échelle.

Parmi ces grands noisetiers il y a un petit noisetier pourpre d'à peine 2m alors qu'il a probablement été planté en même temps. Je pense qu'il s'agit d'un Corylus avellana et non d'un Corylus maxima habituellement vendu comme noisetier pourpre.

Il y a aussi, dispersés sur le terrain, des semis spontanés dont un tout petit pourpre qui grandit très lentement.

Les chatons sont là depuis l'été mais c'est maintenant la pleine floraison.

Noisetiers verts, chatons :

 

noisetier 19 fev 054.jpg

 

noisetier chaton 19 fev 003.jpg

 

noisetier chatons détail 19 fev 004.jpg

 

noisetier etamines 19 fev 004.jpg

et fleur femelle avec ses stigmates rouges :

 

noisetier fleur f 19 fev 056.jpg

Noisetier pourpre chatons :

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corylus chaton detail romi 1 mars 041.jpg

 

corylus etamines romi 1 mars 053.jpg

 

corylus etamines romi 1 mars 057.jpg

 

et fleur femelle aux stigmates presque noirs :

 

corylus fleur f romi 1 mars 035.jpg

Ce n'est pas un mauvais rendu photographique, les stigmates paraissent vraiment noirs à l'œil nu.

 

00:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : jardin

01/03/2010

Xynthia à Romilly

Sur la route vers Romilly je n'ai pas vu de dégâts sauf deux arbres de petite taille à hauteur de Veneux.

 

Sur le terrain de Romilly il y avait des branchages au sol un peu partout et surtout un arbre cassé au niveau du collet. Il s'étalait sur toute la largeur du terrain entre la mare et le grillage :

 

arbre romi 1 mars 001.jpg

 

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Mais cet arbre était mort depuis au moins un an et il n'a pas fait de dégâts, à peine accroché légèrement le grillage. Lorsque je suis arrivée, le voisin avait déjà coupé ce qui dépassait sur son terrain. Il est tombé sur une zone où j'ai planté un bon nombre de sureaux. Il en a touché deux mais grâce à leur souplesse ils n'en ont pas souffert. Un lilas et un Sambucus miqueliana étaient couchés par une branche mais dès que je les ai dégagés ils se sont redressés. Ce Sambucus canadensis a reçu une pluie de branches, il est intact :

 

canad romi 1 mars 004.jpg

 

canad pied romi 1 mars 005.jpg

23:04 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nature