09/07/2013
Acer negundo 'Variegatum'
Deux mètres derrière Carnival, c'est un autre érable panaché. C'est aussi un petit érable mais qui cependant deviendra 2 fois plus grand. Lui aussi supporte bien le calcaire.
L'an dernier j'avais coupé une branche verte. Je le découvre cette année surmonté d'une branche verte puissante aussi haute que le reste du petit arbre alors que la partie panachée est très étalée.
Je devrai couper ce retour du type si je veux conserver le cultivar mais je vais bouturer cette partie verte. Si ça marche j'aurai un autre Acer negundo, tout vert celui-là.
Les jeunes feuilles sont vert moyen bordé de vert pâle. En vieillissant elles deviennent vert plus sombre bordé de blanc.
Il ne faut pas le confondre avec 'Flamingo', un autre cultivar de Acer negundo aux jeunes feuilles fortement teintées de rose alors que celles de 'Variegatum' peuvent l'être au printemps mais à peine.
17:50 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0)
Acer 'Carnival'
Hier j'ai mis 2 heures à défricher seulement 10 m2. C'est une zone où on trouve le poirier de Bollwiller, le Sorbaria sorbifolia qui a encore gagné 1m par drageonnement, deux érables panachés, des eupatoires indispensables pour le défilé de papillons qu'elles vont bientôt provoquer, quelques salicaires, une longue branche du saule pleureur qui court près du sol sur plusieurs mètres loin du reste de l'arbre. Je n'ai pas encore assez défriché pour voir pourquoi cette branche est toujours vivante dans ces conditions, peut-être une marcotte. Tout ça a été complètement envahi en deux mois par des orties faciles à arracher et surtout par la ronce bleue qui se faufile partout et forme un réseau inextricable entre ces plantes et leur grimpe dessus. Je dois couper au sécateur tige par tige.
Nous allons commencer par l'un des érables, l'Acer campestre 'Carnival'. L'érable champêtre est un petit érable de croissance lente. Celui-ci est vraiment très lumineux.
06:20 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (3)
08/07/2013
Lythrum salicaria
D'habitude la salicaire fleurit dès le mois de juin mais elle a dû, comme les autres, s'adapter à l'absence de printemps et aux inondations. Les premières fleurs apparaissent, en même temps que celles de la reine des prés, et je crois qu'il y en aura beaucoup si je fais bien attention à la respecter lorsque je défriche.
Et c'est aussitôt la ruée : mouches, syrphes, abeilles, bourdons...
Et même, on se bouscule :
Ce qui m'a étonnée, c'est d'y voir un beau papillon Citron, en plein soleil, en pleine chaleur. Pour comprendre mon étonnement, il faut parler un peu du comportement de ce papillon différent des autres. C'est un papillon fréquent ici, c'était même le premier sorti en fin d'hiver. Univoltin, il naît vers juillet et vit 12 mois. Il subit donc les horreurs du gel en hiver. Ce n'est pas le seul, le Morio (devenu rare et donc protégé en Île de France) et le Paon du Jour en font autant mais en se mettant à l'abri pour ne pas geler. Le Paon du Jour ne se gêne pas pour passer l'hiver dans mon garage. Mais le Citron hiverne en plein air. Il ne cherche pas d'abri, à peine 3 feuilles mortes, 3 feuilles de lierre, totalement soumis au gel. Comment résiste-t-il ? Tout simplement en se fabriquant un antigel !
En pleine canicule d'été, il s'installe dans un endroit frais à l'ombre, et se met en diapause. C'est pourquoi j'étais étonnée de le voir en plein soleil alors qu'il faisait 30° à l'ombre.
20:07 Publié dans Animaux, flore locale, papillons | Lien permanent | Commentaires (1)
Symphyotrichum lanceolatum
ex Aster lanceolatus. Cet aster sauvage est très beau, toujours sain et dépasse le mètre en hauteur. Il peut former de beaux massifs si on le dégage des autres plantes sauvages. Originaire d'Amérique du Nord, il s'est naturalisé en Europe. Il est invasif dans certains départements et surtout en Belgique. Il est maintenant interdit de le planter en Wallonie. Mais il n'attend pas qu'on le plante.
A Romilly il commence à montrer son caractère envahissant, pour mon plus grand plaisir.
01:21 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (2)
07/07/2013
Callicarpa bodinieri
Le 30 juin Callicarpa bodinieri est en boutons, avec un peu de retard sur les autres années.
L'an dernier, pour la première fois, je lui ai mis de l'engrais. J'ai toujours dû le tuteurer pour l'empêcher de trop se diriger vers le sud. Mais cette fois il a fait une belle poussée de croissance et déborde dans l'allée. J'ai dû le soutenir plus sévèrement. Aujourd'hui beaucoup de fleurs sont ouvertes et il est survolé de toutes sortes de petites bestioles, c'est ce qui explique la pollinisation parfaite, pas une fleur qui ne donne un fruit.
On lit partout qu'il est indispensable d'en planter deux pour avoir des fruits. Le mien est tout seul, je n'en ai vu nulle part alentour ni plus loin et il se débrouille très bien tout seul pour fructifier. Les oiseaux ne touchent pas à ces fruits. Le 29 octobre 2007 :
A Romilly j'ai planté Callicarpa dichotoma à fruits blancs. Il a parfaitement supporté les inondations mais sa croissance est vraiment très lente. Il est vrai qu'adulte il est 2 fois plus petit que bodinieri.
19:30 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (4)
06/07/2013
Shipova ressuscité
Cette inondation monstrueuse qui a duré un mois sans répit a détruit beaucoup de plantes. Je les garde toutes parce que j'ai déjà vu le réveil de plantes apparemment mortes, sans feuilles depuis plus d'un an. Beaucoup ont résisté, certaines imprévues, plantes de terrain sec, de garrigue, rosiers, tous les fruitiers, romarin. Enfin d'autres semblent avoir été stimulées, argousier femelle, arbousier décimé par les chevreuils et maintenant magnifique, et le poirier de Bollwiller, celui que les anglais appellent Shipova. Je vous l'avais présenté en décembre 2011 lorsque je l'ai reçu :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/12/07/sorbopyr...
Je vous avais promis des photos au printemps mais il n'a jamais montré de feuilles, l'écorce du tronc a pris l'aspect de bois mort comme cela se devine sur les photos. Il est resté 18 mois sans le moindre signe de vie.
A Romilly je passe tout mon temps à nettoyer le terrain car l'inondation a profité aux mauvaises herbes qui sont réapparues partout, même dans les allées tondues. Hier j'ai nettoyé la zone de ce curieux poirier et j'ai eu une magnifique surprise.
Il a fait 2 tiges à partir de la zone de greffe et 2 tiges sous la greffe avec des feuilles moins épaisses.
Les flèches rouges montrent les tiges de x Sorbopyrus, entre les deux le tronc mort d'origine, les flèches noires les rejets de Pyrus :
Feuillage du Sorbopyrus :
Feuillage du Pyrus :
Que s'est-il passé ? Est-ce vraiment le stress de cette inondation prolongée qui a réveillé ses dernières forces de vie cachées dans les racines ? Je ne le saurai jamais.
Il me faut supprimer les rejets du porte-greffe, un Pyrus communis. Je vais les planter dans un pot à emmener à Veneux pour les arroser régulièrement. Ils n'auront pas de racines mais autrefois on multipliait les poiriers par semis (variété imprévisible) et par bouture.
20:32 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Youpi, j'ai des argouses !
Mes Hippophae rhamnoides ont non seulement bien supporté les inondations mais semblent avoir été stimulés. Le grand mâle s'est toujours bien porté, avait une bonne croissance et est maintenant plus beau que jamais. Le problème c'était la femelle qui végétait depuis plusieurs années et ne produisait pas. Non seulement elle a enfin démarré mais elle porte quelques fruits. Certes, il y en a très peu, je ne ferai même pas un mini-pot de confiture, mais c'est une promesse de récoltes futures. Elle se sent enfin bien dans ses racines, des racines qui enrichissent le sol par de grandes quantités d'azote, encore mieux parait-il que les fabacées.
Sur la première photo, les branches mortes ne sont pas à elle, elles sont situées 3m derrière, ce sont celles du forsythia du voisin, moins tolérant aux inondations.
J'ai promis des boutures du pied mâle. Je crois qu'elles vont prendre mais sans certitude pour l'instant. Je viens de lire que la méthode la plus efficace pour bouturer cet arbuste, c'est la bouture à l'eau en juin-juillet sur des branches herbacées ou semi-aoûtées. Dès demain je cueillerai 2 ou 3 branches pour les bouturer ainsi.
11:31 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
05/07/2013
Agapanthia villosoviridescens
C'est une très petite espèce d'Agapanthia. Petite mais quelles antennes ! On ne peut pas la louper. C'est une habituée du terrain de Romilly. Je vous l'avais déjà montrée en 2010 :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/05/18/agapanth...
Aujourd'hui celle-ci est calme, elle ne cherche pas à fuir.
22:39 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Amours
Encore une scène porno aujourd'hui à Romilly. Cela va faire plaisir à une de mes lectrices qui aime ça.
C'est curieux, les deux amants ne sont pas de la même taille. Je me demande même s'ils sont de la même espèce. L'amour a ses raisons que la raison ne connaît pas...
Les photos ont été prises à 14h. A 17h ils étaient toujours là.
21:19 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
04/07/2013
Les joies de la nature
A part les moustiques de l'Aube, la nature est belle et source de petites joies, surtout quand on la respecte. Aujourd'hui vers 17h je circulais dans une rue de Vulaines sur Seine, une rue fréquentée car elle dessert un supermarché et des petites villes le long de la Seine. Soudain 2 voitures ont pilé, la mienne et une autre voiture en face. C'était la traversée d'un écureuil, un tout jeune, hors passage pour piétons.
J'ai l'habitude de m'arrêter pour la traversée d'un chat ou d'un écureuil mais près de chez moi, dans une rue moins fréquentée. Il y a 40 ans, il était difficile de voir un écureuil. Ils étaient sans doute aussi nombreux mais très peureux. C'est alors que beaucoup de jeunes couples comme nous sont venus s'installer ici, à la campagne, ou la forêt, mais avec une ligne de train rapide pour Paris. L'ambiance a alors complètement changé. Plus personne ne les tire "pour faire un carton". Plus personne ne leur fait de mal, ils savent qu'ils peuvent traverser les rues, la voiture s'arrêtera, et l'hiver ils viennent réclamer la nourriture en s'installant devant une fenêtre.
Hier je suis allée à Romilly. Il était prévu de la pluie et j'espérais qu'elle empêcherait les moustiques de voler. Il a plu, parfois beaucoup, partout dans la région, sauf à Veneux, comme d'habitude. Pourquoi ? Est-ce la forêt qui fait peur aux nuages ? J'ai arrosé hier et je recommencerai ce soir. Je fais le tour du terrain en 4 jours. Mais à Romilly, quand il est prévu de la pluie, il pleut. Seul problème : les moustiques s'en foutent. J'avais donc mon équipement de cosmonaute. Cette fois je suis rentrée à la maison dans cet accoutrement jaune vif. Surprise, cela a fait peur au chat ! Il s'est précipité selon son habitude vers la voiture mais quand j'en suis sortie, il a vite reculé. Je n'ai eu droit au câlin qu'une fois déshabillée.
La pluie, c'est la fête des limaces et des escargots. J'y vois très peu de limaces. Les escargots sont très nombreux, de toutes tailles et de toutes couleurs. Les gros sont le plus souvent au sol, les petits grimpent jusqu'à 2m. Je ne fais aucun mal aux escargots. Si j'en vois un sur le trajet de la voiture ou dans une allée, je le déplace dans un massif.
Hier ils étaient tous de sortie et comme d'habitude les petits en haut et les gros en bas. Celui-là avait la tête cachée par une branche.
Mon APN a déclenché le flash. Est-ce cela qui lui a fait bouger la tête ? M'a-t-il regardée :
Et puis, l'humidité, cela vous dope et cela donne des idées coquines :
20:14 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1)
Philadelphus
Je possède à Veneux depuis des années un seringat, Philadelphus coronarius. Il n'est pas planté dans la meilleure terre qui soit, il ne dépasse pas 1m50, mais il est délicieusement, j'ai presque envie de dire violemment, parfumé. Ses fleurs sont simples.
J'ai acheté 2 fois, chez 2 producteurs différents, un seringat à fleurs doubles 'Virginal', en fait un hybride. Ses fleurs sont belles mais il m'a déçue par la faiblesse de son parfum.
J'ai donc fait récemment des boutures de mon seringat de Veneux et je les ai plantées à Romilly. Cette année c'est leur première floraison. Les fleurs sont bien les mêmes mais l'arbuste a une allure totalement différente : de très longues tiges de 2m qui ploient sous le poids des fleurs :
00:30 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (7)
02/07/2013
Un joli village
Depuis quelques années je vous montre les magnifiques plantes du jardin botanique de Marnay sur Seine. Mais vous ai-je parlé du village ? Situé au bord de la route entre Nogent et Romilly, il mérite le détour. C'est un tout petit village de moins de 300 habitants, sans usine, sans immeuble, sans bruit, très peu de voitures y passent.
Dès qu'on quitte la grande route départementale, on se trouve sur une petite rue, on passe sur deux petits ponts à une seule voie qui enjambent un canal et une noue. La rue est bordée d'arbustes à fleurs, de rosiers.
Le village a le charme de ses maisons anciennes.
L'église est du 12è siècle.
Au bout du village, c'est la Seine.
Il y a des oies qui se prennent pour des chiens de garde.
Pour aller au jardin, on prend une rue à gauche, fleurie des deux côtés.
Le jardin n'est pas qu'une suite de plantes remarquables. Il y a de jolies scènes fleuries, romantiques ou touffues.
20:42 Publié dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
01/07/2013
Viburnum henryi
Cet arbuste est rare en culture. Il présente pourtant l'intérêt d'un feuillage persistant et d'une magnifique floraison. Quand il n'est pas en fleurs, son feuillage aux feuilles étroites fait sans doute davantage penser à un saule qu'à un viburnum. Ses longues branches horizontales et arquées lui font prendre beaucoup de place mais avec l'âge il lui arrive de prendre l'aspect d'un petit arbre.
A Marnay il fleurit dans une zone ombragée derrière la ronce odorante. Le 23 juin il commence à fleurir mais sans doute, comme les autres plantes, avec retard sur les dates habituelles.
10:48 Publié dans viburnum | Lien permanent | Commentaires (1)