30/06/2013
Rosa mulliganii et ses fans
Rosa mulliganii est encore plus fleuri que lorsque je vous l'ai montré il y a une semaine. On ne voit presque plus le feuillage :
Le côté complètement à l'ombre est moins fleuri :
C'est pourtant à l'ombre que se précipitent les amateurs de pollen. Toutes les roses y ont leurs très petits coléoptères noirs :
Comme les fleurs de Rosa multiflora, celles de Rosa mulliganii ont les caractéristiques de la section Synstylae, styles soudés en colonne et étamines vidées de leur pollen qui se rabattent sur le pistil quand la fleur fane :
20:16 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
Rubus odoratus
Cette jolie ronce sans épines, et à grandes fleurs pour une ronce, est très décorative. Son feuillage aussi est très beau. Elle fleurit à Marnay dans une zone très ombragée :
J'en avais une variété à fleurs blanches à Trifouilly, en plein soleil et elle y fleurissait aussi bien. Elle m'avait été vendue sous ce nom et lui ressemble beaucoup mais je crois qu'il s'agit de Rubus parviflorus. Photographiée le 7 mai 2007 :
Étant donné sa tendance expansionniste, il est sans doute préférable de l'installer en bordure de bois où elle gênera moins de plantes. Je vais sans doute l'utiliser pour combattre la ronce bleue qui commence à m'ennuyer. Étant beaucoup plus grande, je pense qu'elle parviendra à l'étouffer.
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29/06/2013
Acantholimon ulicinum
Vous en avez ras-le-bol de ce rocher tout nu au milieu de votre rocaille et de la tristesse de la rocaille en hiver. J'ai ce qu'il vous faut : Acantholimon ulicinum.
Il se présente sous forme d'un ravissant tapis vert ou bleu-vert, dense et uniforme, qui dévale les rochers. Le 23 juin 2013 il est couvert de fleurettes rose vif :
Pour la suite, je reprends des photos d'il y a 5 ans. Le 4 juillet 2008 les fleurs sont devenues rose très pâle :
Le 25 septembre 2008 il y a encore des traces des fleurs fanées qui seraient facilement enlevées :
Tout le reste de l'année ces beaux coussins verts aux feuilles très fines persisteront. C'est en réalité un arbuste. Il pousse dans les éboulis rocailleux des montagnes d'Albanie, Grèce, Turquie entre 1200 et 3000m.
18:43 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
28/06/2013
Actinidia, les femelles
Les fleurs femelles des actinidias ont des étamines, souvent aussi belles que celles des fleurs mâles et on pourrait les croire fertiles mais ce n'est pas le cas. Ce qui nous permet de reconnaître le sexe d'une fleur, c'est la disposition des étamines. Sur les fleurs mâles les étamines sont au centre de la fleur formant, quand elles sont nombreuses comme chez deliciosa ou chinensis, un gros pompon. Les étamines des fleurs femelles sont repoussées en périphérie, en couronne autour d'un gros pistil avec un gros ovaire d'où émergent styles et stigmates.
Actinidia deliciosa aux fleurs blanches devenant jaunes en vieillissant et étamines jaunes :
Actinidia melanandra aux fleurs blanches et restant blanches avec des étamines noires :
Actinidia kolomikta :
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Actinidia kolomikta, le mâle
21:05 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Actinidia chinensis, le mâle
15:22 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Encore des fruits
Hier matin un colis est arrivé d'Allemagne livré par la poste qui l'a pris en charge à son arrivée en France. L'organisation du colis était superbe. Toutes les plantes étaient calées et attachées entre elles et aux parois du paquet, rien n'aurait pu bouger même en cas de chute importante. Les prix, de 6,95 à 11,95€ (+TVA 7%) étaient bas pour des plantes de cette taille et de cette maturité car presque tous porteurs de fruits. Wildobstzucht fait maintenant partie de mes fournisseurs de confiance.
Le colis contenait : 3 actinidias, un amélanchier spicata, un goji, une framboise noire. Les plantes mesurent 1m à 1m40 comme on peut le voir à côté du clivia qui se trouve dans un très grand et haut pot.
Les actinidias sont 3 cultivars différents de Actinidia kolomikta, des femelles. J'ai un mâle depuis plusieurs années. Le mâle est couramment vendu pour l'aspect décoratif de son feuillage, supposé plus coloré que celui des femelles. Mais c'est une plante fruitière, je ne veux pas me contenter de l'aspect décoratif, d'autant plus que cette année, sans doute à cause de l'absence quasi totale de soleil, il s'est très peu coloré. Sur la photo, c'est lui qui surplombe les autres plantes, s'accroche sur l'arceau, cherche à grimper sur le grand sureau d'Arménie et sur le pyracantha et envoie de nouvelles branches dans toutes les directions. Le harem de ce puissant mâle ne sera planté qu'à l'automne à cause du sable qui dessèche même les fosses de bonne terre et qui m'a fait perdre 2 femelles précédemment plantées malgré des arrosages réguliers. Mais je vais pouvoir goûter les fruits dès la fin de l'été, la plus petite porte déjà 2 fruits, la plus grande en porte 21.
Amelanchier spicata porte quelques fruits :
La framboise noire, Rubus occidentalis 'Black Jewel' porte 2 petites grappes de fruits :
Lycium barbarum 'Korean Big' est le seul à ne pas porter de fruits mais il fleurit plus tard que les précédents.
07:04 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (4)
27/06/2013
Baie de mai, baie de juin
On l'appelle habituellement baie de mai, c'est Lonicera caerulea. Le nom baie de mai est donné à la variété kamtschatica. Mais cette année je me moque de lui parce que ses fruits sont mûrs à la fin du mois de juin. Je ne peux le lui reprocher, toutes mes plantes ont 1 mois de retard cette année.
Le premier a été planté à l'automne 2009. Cette année c'est son 4è printemps de floraison et c'est pourtant sa première fructification.
Il a bien apprécié les inondations et il a pris un développement explosif jusqu'à envahir un nashi. Je vais laisser faire. Le nashi est un arbre et à hauteur du lonicera il n'y a que le tronc et 2 branches qui restent en plein soleil, cela ne peut donc le gêner.
Il m'avait réservé une surprise : des fruits bleu-noir, groupés par deux
L'explication de cette soudaine productivité n'était pas loin. On dit qu'il ne sont pas auto-fertiles et qu'il faut en planter deux. J'en avais planté un autre en même temps que lui, 'Maistar', le seul cultivar qu'on trouvait facilement à l'époque. Mais Maistar ne grandissait pas, ne fleurissait pas. Et, est-il lui aussi amateur d'inondations, il a brutalement démarré et fleuri cette année. Lui aussi a des fruits groupés par deux, deux fois plus gros, et plus nombreux malgré sa plus petite taille. Je vois une explication : le grand a pu lui donner beaucoup de pollen et lui très peu étant donné leur différence de taille.
Voici les fruits sur papier millimétré : le fruit de Maistar mesure 2cm, il est 2 fois plus grand que celui du Lonicera commun.
Les fruits des deux arbustes ont le même goût. Ils sont très parfumés, un peu sucrés, un peu acides, vraiment très bons.
Devant le refus de grandir de Maistar, j'ai planté au printemps deux autres, des très jeunes plants encore minuscules qui, j'espère, fleuriront l'an prochain, 'Blue Velvet' et 'Tomishka'.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/04/12/baie-de-...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/01/31/lonicera...
21:52 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Rhus typhina 'Dissecta'
Le sumac de Virginie est planté dans tant de jardins qu'il en devient banal. Mais celui de Marnay est plus original avec son feuillage lacinié très gracieux et très dense. Pour le reste il ne diffère pas de l'arbre type. Très drageonnant, il a été mené sur plusieurs tronc et c'est ce qui explique son étonnante largeur. A cette époque on peut voir les fleurs de l'année vertes et les fruits de l'année précédente qui de rouges sont devenus presque noirs. Il a été planté en 1999.
Il est très rustique et il tolère le calcaire.
06:01 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
26/06/2013
Les curieux fruits de Orlaya grandiflora
11:54 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
25/06/2013
Digitalis purpurea alba ? Non lutea
J'ai cherché pendant des heures pour lui donner un nom. Et je ne vois pas d'autre nom que Digitalis purpurea alba. Ce qui la rend difficile à reconnaître, c'est sa très petite taille. Si c'est bien elle, je vois deux explications : c'est un semis récent, la plante considérée comme bisannuelle vit 2 à 3 ans et peut mettre un an à atteindre sa taille maximale et d'autre part elle s'est semée dans un sol totalement inculte fait de graviers sans la moindre trace de terre ou d'humus.
J'en ai trouvé une colonie tout au fond du parking du jardin botanique de Marnay sur Seine, à 1m de la terre normale du jardin, dans une zone faite pour le stationnement des voitures et où presque rien n'arrive à pousser.
J'ai pris une plantule, très petite mais déjà fleurie, dans le but de la planter à Romilly. Il m'était impossible de creuser ce sol de graviers très tassés. J'ai tiré doucement et elle est venue facilement car elle n'avait pu accrocher efficacement ses racines. Une très longue racine principale courait horizontalement puis avait pu s'enfoncer un peu. Cette extrémité verticale est venue couverte de craie, toujours pas de terre. Je lui ai fait faire 70 km seulement protégée par des feuilles mortes humides. Je l'ai plantée aussitôt dans un pot de bonne terre. Deux jours plus tard elle est en pleine forme. C'est ici que j'ai pu faire des photos plus précises.
Le 23 juin, fleurs encore fermées :
Le 25 juin :
J'ai emmené le pot à l'ombre. La première fleur en bas est restée ouverte, la deuxième s'est refermée en rabattant le bas de sa corolle :
Je vais amener le pot à Romilly mais sans lui faire subir le traumatisme d'une nouvelle transplantation. J'espère qu'elle va se semer abondamment comme elle semble savoir le faire.
P.S. François a raison, c'est la petite Digitalis lutea dont les fleurs sont plus près du blanc que du jaune. Cela explique sa petite taille, aggravée ici par le sol qui ne peut la nourrir, et l'aspect étonnamment velu de ses fleurs. C'est tout bon : elle vit plus longtemps et se ressème beaucoup.
http://www.florealpes.com/fiche_digitalejaune.php
16:06 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (2)
Pholcus, une mère attentionnée
Pas gênée du tout, une araignée descend entre l'ordinateur et moi. A ses longues pattes, on devine Pholcus phalangioides.
Elle a une drôle de tête, voyons de plus près :
Elle tient un paquet d’œufs entre ses chélicères. Cette brave mère les a agglomérés avec un peu de soie et va les porter ainsi pendant près d'un mois, un long temps pendant lequel elle ne se nourrit pas et son abdomen devient très mince. Elle aidera ses jeunes à sortir et les surveillera encore un peu. Ensuite seulement elle pourra capturer des araignées ou des insectes parfois plus gros qu'elle et reprendre un peu de ventre.
J'en avais photographié une autre en août l'an dernier :
La "grossesse" en était à un stade plus avancé et on pouvait deviner des formes dans les œufs :
Voici l'abdomen plus arrondi quand elle n'est pas à jeun :
09:45 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
24/06/2013
Alangium platanifolium
C'est un charmant petit arbre très touffu. Celui de Marnay sur Seine planté en 1998 mesure un peu plus de 3m. Pourquoi platanifolium ? Ses feuilles ne risquent pas d'être confondues avec celles d'un platane pas plus que celles de ses variétés trouvées sur divers sites.
Il fait partie de la même famille que les cornouillers mais là encore les fleurs n'y feraient pas penser. Pour voir ces fleurs, j'ai dû y retourner 3 fois. Le 1 juin :
Le 16 juin :
Le 23 juin, elles s'ouvrent enfin :
Je pense que celui-ci est la variété trilobum :
http://www.asianflora.com/Cornaceae/Alangium-platanifoliu...
http://asianflora.over-blog.com/article-500-plantes-de-no...
13:57 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
23/06/2013
Fleur de kaki
Les fleurs de Diospyros kaki petites et peu colorées sont discrètes. Il faut les chercher pour les voir. Mais elles sont gracieuses avec calice et corolle froufroutants et elles sont promesse de délices.
Mon jeune kaki 'Fuyu' est beau, très sain, mais il ne fleurira pas encore cette année. J'ai un autre kaki non astringent, un italien. Il a été planté cet hiver et a débourré avec retard mais il est beau aussi.
Faute de fleurs chez moi, je vous offre les fleurs du grand kaki de Marnay sur Seine :
Dimanche dernier 16 juin les fleurs étaient encore en boutons :
Aujourd'hui les fleurs sont ouvertes et à différents stades :
Certaines ont même déjà perdu leur corolle :
21:01 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Rosiers
Maintenant tous les rosiers sont en fleurs à Romilly. Voici les deux plus beaux.
Sophia Renaissance malgré sa grande taille se fait un peu envahir par un Sambucus coreana exubérant que j'avais pourtant élagué à l'automne.
Albert Poyet :
A mon retour pour rentrer chez moi à Veneux je dois passer sous cette magnifique arche fleurie par Rosa mulliganii :
02:18 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
22/06/2013
Du sexe des moustiques
C'est très important le sexe des moustiques. Je n'y connais pas grand chose en moustiques, je sais surtout qu'ils me gâchent la vie et le plaisir d'être à Romilly. Ils m'empêchent de réparer les dégâts de l'inondation. Ils m'empêchent de respirer le parfum des fleurs, de poursuivre les papillons et d'admirer les libellules.
Pourtant ils ne sont pas tous méchants. Les gentils mâles ne sucent que le nectar des fleurs. Ce sont les salopes de femelles qui me piquent. Je sais maintenant les distinguer. Ce sont les femelles qui me harcèlent et pourtant, aujourd'hui, j'ai pu photographier un mâle.
Une vilaine femelle a des antennes fines :
Un gentil mâle a des antennes plumeuses :
Malheureusement sur le terrain cela ne me sert à rien. Il est impossible de voir ces antennes sur de si petites bestioles quand elles vous tournent autour et il y a tellement de femelles sur moi que les distinguer ne résoudrait rien.
Il y a 4 ou 5 jours, le site vigilance-moustique avait mis l'Aube en alerte rouge, le seul département dans ce cas. Maintenant il est en vigilance orange. Aujourd'hui la vie était plus facile à Romilly. Les températures ont baissé et les vêtements imperméables étaient plus supportables. Surtout il y avait moins de moustiques. J'en ai trouvé la raison. C'est une question de température aussi. Mais c'est la température la plus basse, la nuit et le matin, qui compte. En dessous de 15° les larves stoppent leur développement et donc le nombre de moustiques adultes baisse progressivement. Je vais aller tous les jours à Romilly tant que les températures matinales sont basses. Vive l'été pourri, je vais pouvoir remettre le terrain en état.
23:59 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
21/06/2013
Acer buergerianum
On l'appelle érable trident à cause de la forme de ses feuilles. Nous l'avions vu en septembre avec ses feuilles matures et en novembre avec ses feuilles rougissantes.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/09/25/acer-bue...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/11/26/acer-bue...
Cette fois nous sommes en juin, ce qui probablement correspond à mai lors d'une année normale avec un printemps. La jeunesse de son feuillage est sans doute la raison de ce qui m'a surprise : certaines branches ont les feuilles typiques trilobées alors que d'autres branches ont des feuilles plus simples ou des feuilles avec une ébauche de lobes latéraux.
Feuilles à 3 lobes :
Feuilles encore petites et simples :
Fruits :
Ces variations de la forme des feuilles sont ici l'évolution des jeunes feuilles sur le même arbre. Mais il existe des sous-espèces de cet érable qui n'ont pas toutes exactement la même forme des feuilles :
http://www.henriettesherbal.com/pictures/botany/acer/jdl-...
Il y a même la forme ningpoense dont les feuilles ne sont pas ou presque pas lobées :
http://jeanlouis.helardot.free.fr/page_erables/acer_buerg...
19:53 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0)
20/06/2013
La lysimaque se rebiffe
Lysimachia punctata 'Alexander' ne pouvait se plaindre des inondations, elle aime l'eau. Elle a un retard de floraison mais pas plus que les autres plantes.
Je l'avais plantée à Romilly en 2010.
Le 5 juin 2011 elle commençait à fleurir,
ce qui n'est pas encore le cas le 17 juin cette année :
'Alexander' est une forme panachée de la lysimaque ponctuée. Moins haute, elle se tient bien droite et est moins envahissante. Mais regardez bien la photo : à côté de la touffe panachée, il y en a une autre à feuillage vert. C'est bien la même plante :
Que s'est-il passé ? Est-ce un semis ? Peu probable. Le semis n'est certes pas fidèle, mais il est très rare.
J'ai fini par trouver la vérité sur un seul site :
http://www.pepiniere-fleurs-terre.com/catalogue/vivaces/l...
Alexander peut donc donner occasionnellement des tiges vertes qu'il faut supprimer pour qu'elles ne prennent pas le dessus. Je ne vais pas les supprimer, la lysimaque ponctuée, même verte est une trop belle plante. Je vais diviser la touffe et planter la partie verte ailleurs.
J'ai retrouvé une photo de 2007 à Trifouilly au bord de la Seine. C'est là que j'avais récupéré une partie de la touffe pour la transplanter à Romilly. Je n'y avais pas prêté attention mais il y avait déjà une tige verte :
21:50 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/06/2013
Viburnum lantana, la suite
Ceux qui suivent régulièrement ce blog se souviennent sans doute de cet arbuste qui s'était installé à Romilly. Nous en avions discuté pour conclure que c'était probablement Viburnum lantana. Il ne restait plus qu'à attendre la floraison pour le vérifier.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/02/26/qui-suis...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/03/03/les-poil...
Mais il y a eu les inondations et il en a souffert comme bien d'autres. L'arbuste est aujourd'hui en bonne santé mais je ne peux vous montrer que le début de la floraison et ce qu'il reste des fruits qui ont réussi à se former. Je crois que cela suffit à confirmer qu'il s'agit de Viburnum latana.
Le 20 avril :
Le 29 avril :
Le 5 juin :
Le 17 juin, après 1 mois d'inondations, il reste peu de fruits :
En voici un autre, pas inondé, le l6 avril 2007 à Trifouilly :
20:59 Publié dans flore locale, viburnum | Lien permanent | Commentaires (0)
Stachys sylvatica, une petite nouvelle
Depuis deux mois je suis souvent absente et je n'entretiens pas le terrain de Romilly à cause de l'inondation et maintenant des moustiques. Des zones à peu près nettoyées sont redevenues très sauvages. Quand il y a trop d'ombre pour les orties, c'est la ronce bleue qui prolifère comme dans cette zone :
Au milieu de ces ronces trône un joli épi rose, une plante que je ne connaissais pas. Gênée par les ronces, fatiguée par la chaleur sous mes vêtements imperméables et harcelée malgré ces vêtements difficilement supportables par les moustiques, je me suis contentée de la photographier de loin dans le but de lui donner un nom.
Pour reconnaître une plante sauvage, il y a un site très pratique :
http://plantes.sauvages.free.fr/user/tx_especes/index_mot...
Je l'ai trouvée tout de suite. C'est Stachys sylvatica, l'épiaire des bois. On l'appelle aussi ortie puante parce qu'il parait qu'elle pue. Mais pour l'odeur j'ai trouvé des contradictions. Elle aurait une odeur de cèpe et est utilisée pour cela en cuisine par les amateurs de plantes sauvages comestibles.
Elle aime les bois frais, les lieux ombragés, la proximité de l'eau, en terrain riche et basique. Il y a tout ce qui lui plaît à Romilly.
Elle fait partie de la famille des Lamiacées et sa fleur est typique. Ses feuilles opposées sont en forme de cœur. Elle est bien poilue. J'aurai l'occasion de faire de meilleures photos, d'autant plus qu'il y aura bientôt de plus beaux épis car la coquine a une souche rampante et va vite s'étaler.
19:20 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (2)
18/06/2013
Dysdera
Ma connaissance des araignées progresse.. Ou plutôt ces gentilles bestioles s'imposent à moi et elles sont vraiment très variées.
Celle-ci ne pouvait passer inaperçue. Elle est grande, elle est rouge, du moins le céphalothorax, elle a des chélicères qui ne donnent pas envie d'y mettre le doigt, la moitié de la longueur du céphalothorax. C'est vraiment une rapide et elle ne m'a pas laissé le temps de faire davantage de photos.
C'est une Dysdera. Ne me demandez pas de préciser l'espèce, elles se ressemblent toutes et les distinguer relève du spécialiste.
Regardez la position des crochets au bout des chélicères, cela lui permet de bloquer un cloporte, sa nourriture préférée.
19:52 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Rosa multiflora, adorable peste
Il parait qu'il a beaucoup plu en Île de France ce matin. Ici, rien. Pas d'eau, pas un poil de vent, que la chaleur. A Romilly, c'était pire, avec en plus les moustiques. Ces moustiques forment parfois comme des nuages. Hier à Marnay c'était pareil. Et j'avais oublié un gant, je n'en avais qu'un. Je ne pouvais mettre la main dans une poche, il fallait tenir l'appareil photo. Cela a été un enfer et la visite a été rapide.
J'ai cependant eu le plaisir de voir la floraison de Rosa multiflora :
L'an dernier je vous avais montré un rosier sauvage dans mon jardin de Romilly. Il s'était semé en sous-bois et ne voyait jamais le soleil. De ce fait il ne fleurissait pas et j'avais pensé que c'était un canina, c'était le plus probable. Je l'avais déplacé vers un endroit plus lumineux et l'année suivante il m'avait remerciée par une superbe floraison :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/06/05/encore-u...
J'avais pensé que c'était un Rosa multiflora, il en avait toutes les caractéristiques mais je n'avais jamais vu de multiflora et il me restait un doute. Je n'ai plus de doute, c'est bien lui. Le voici aujourd'hui :
Le rosier de Marnay et le mien ont vraiment le même port : des branches chargées de fleurs qui se courbent vers le sol et des branches récentes verticales au milieu de l'ensemble et encore sans fleurs. Ils ont aussi les mêmes dimensions.
Rosa multiflora est un rosier de la section des Synstylae. La fleur des rosiers de cette section a une particularité qui n'existe pas dans les autres sections : les styles sont accolés et émergent au centre de la fleur sous forme d'une colonne qui peut même dépasser les étamines. Sur le rosier de Marnay :
Sur le rosier de Romilly :
Mon Rosa mulliganii à Veneux présente ce même aspect, il fait partie de la même section.
Une caractéristique propre à Rosa multiflora : lorsque la fleur fane, les étamines se rabattent sur le pistil. A Marnay :
A Romilly :
Le feuillage est aussi le même sur les deux rosiers. Les feuilles ont le plus souvent 7 folioles mais il y a aussi des feuilles à 9 folioles . A Marnay :
A Romilly :
Avez-vous remarqué l'anomalie des feuilles de Marnay ? Le limbe est décoloré et les nervures apparaissent d'un vert plus soutenu. Je pense qu'il s'agit d'une carence en fer. Ce rosier est là depuis 14 ans, dans un terrain calcaire. Je devrai faire attention à ses besoins en fer. Sur l'étiquette la date de plantation est en bas à gauche :
Comment ce rosier originaire d'Extrême Orient a-t-il pu se retrouver sur mon terrain ? Tout simplement parce qu'il a envahi les autres continents. Il est même considéré comme une peste aux USA et dans certains pays d'Europe. En France il a été trouvé dans plusieurs département et en particulier dans l'est. Comment est-ce possible ? Certainement pas à cause de sa plantation en temps que tel dans les jardins. On ne le trouve que depuis peu dans les catalogues, depuis qu'on s'intéresse de nouveau aux rosiers anciens et botaniques.
S'il s'est propagé partout, c'est certainement parce qu'il est utilisé depuis des dizaines d'années comme porte-greffe des rosiers. C'était même longtemps le porte-greffe exclusif. Il est intéressant pour les producteurs parce que le rosier greffé pousse vite et fleurit vite et on peut le vendre rapidement. Mais ce n'est pas une bonne affaire pour l'acheteur car le rosier ne survivra que dans un sol parfait et sa longévité est faible. Des producteurs sérieux proposent maintenant Rosa canina ou sa variété laxa comme porte-greffe.
Parmi tous ces rosiers, certains ont perdu le rosier greffé et c'est Rosa multiflora qui est reparti et s'est ensuite ressemé.
Nota : s'il se dissémine à partir de mon terrain, je n'en éprouverai aucune culpabilité. D'ailleurs, il n'est pas tombé du ciel, il existe certainement déjà quelque part à proximité.
02:27 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
17/06/2013
Pivoine sauvée des eaux
Les lilas, 3 espèces différentes, sont en piteux état. Je ne sais s'ils survivront. Microphylla a coulé le premier, les autres ont suivi.
Mais les pivoines ont bien nagé. Elles sont impeccables, comme s'il n'y avait jamais eu d'inondation. J'en ai deux. Elles sont très jeunes et n'avaient jamais fleuri. L'une d'elles m'a offert sa première fleur :
Je la photographie de plus loin pour vous montrer qu'elle était bien en zone inondée. D'ailleurs tout était inondé. L'arbuste mal en point c'est Sambucus racemosa 'Plumosa aurea'. Il survivra.
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Syringa sweginzowii
Encore au jardin botanique de Marnay sur Seine un lilas totalement inédit pour moi et qu'on ne doit pas rencontrer souvent.
Il aime le calcaire, pH 7 à 8,5, ne supporte pas la sécheresse. Le feuillage n'a rien de particulier pour un lilas. Hauteur 3m. Parfum épicé.
Sichuan 2000-4000m dans fourrés, bois, berges et ravines.
03:03 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
16/06/2013
Orlaya grandiflora
C'est une carotte très améliorée sur le plan esthétique grâce à de grands pétales externes. Je l'avais photographiée à Marnay sur Seine le 4 juillet 2008 :
A cette époque elle commence à former ses fruits :
Elle est toujours là le 16 juin 2013 :
Orlaya est une annuelle ou bisannuelle, une jolie sauvageonne de nos régions qui aime l'argile et le calcaire. Mais par sa beauté elle mérite une place dans nos jardins. Il suffit de la semer une seule fois. Elle fait ses fruits et elle meure. Mais ces fruits gros et lourds tombent au pied de la plante-mère et l'année suivante il y a une nouvelle plante au même endroit. A Marnay elle a été semée en 2000, la date est en bas à gauche :
Un joli coléoptère se délecte du pollen et en est tout saupoudré. C'est Trichodes alvearius, le trichode des ruches :
Il est plus rare que son cousin Trichodes apiarius le clairon des abeilles :
Pour les distinguer : alvearius a une bande noire un peu en relief tout le long de la jonction des élytres et sa première bande noire transversale est en V. Il est très velu. L'extrémité de ses élytres est rouge alors qu'elle est noire chez apiarius.
Les deux espèces se voient à l'état adulte sur les fleurs d'ombellifères où elles se gavent de pollen. Mais les larves se développent dans les nids d'hyménoptères sauvages où elles se nourrissent des larves.
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15/06/2013
Corylus avellana 'Red Majestic'
Mes noisetiers ont bien supporté l'inondation, même le petit rouge car ce sont tous des Corylus avellana, le noisetier bien de chez nous. Le noisetier pourpre est bien un avellana alors qu'on propose le plus souvent Corylus maxima comme noisetier pourpre.
Mon petit Corylus avellana 'Purpurea' est magnifique depuis que je l'ai dégagé des abus de ses copains à feuillage vert beaucoup plus grands :
Son intérêt c'est sa petite taille, il ne sera jamais plus grand, pas plus de 3m, et ses noisettes seront toujours à ma portée. Il a fait un petit à environ 15m dont la croissance est très lente :
Aujourd'hui je suis allée chez Gamm Vert à la recherche d'une torche anti-moustiques. A part le bazooka, j'aurai tout essayé. Et je l'ai vu, adorable, tout rougissant et tout frisotté, et je n'ai pu résister :
19:17 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (6)
Un beau grisard
Lorsque j'ai acquis le terrain de Romilly, ce que j'ai vu en premier, c'est lui. Comment ne pas le voir, au bout de l'allée d'entrée, visible du chemin, l'arbre le plus puissant du terrain, au tronc bien plus large que les grands chênes, plus large que celui des chênes de Veneux. C'était d'autant plus remarquable qu'un autre arbre poussait à son pied, sans doute le plus vieux frêne du terrain, le plus envahissant qui sème ses petits partout. Ce frêne avait pris un port presque pleureur car il avait été gêné par ce gros arbre.
A noter : mon vieil ordinateur a planté. Je soupçonne Microsoft pour cette mauvaise action. Il était en Windows XP et depuis au moins 3 mois j'étais obligée de faire une restauration après chaque mise à jour imposée. J'ai perdu toutes les photos qui n'étaient pas sur le disque externe. C'est pourquoi certaines photos ne sont pas de bonne qualité, ce sont des récupérations sur le blog, donc très réduites.
C'était l'hiver, il n'y avait pas de feuilles. Je l'ai pris pour un bouleau à cause de l'écorce très blanche. Pourtant cette écorce très blanche n'occupait que la moitié supérieure de l'arbre. La partie inférieure était brune, crevassée vers le bas. J'ai attribué cela à la taille de l'arbre que je supposais d'un âge avancé car je n'avais jamais vu de bouleau avec un tronc aussi gros. Un vieux monsieur très bavard qui passait par là m'a dit que c'était un grisard. Il m'a même dit qu'il avait une bonne valeur commerciale et que j'avais de la chance de l'avoir. L'arbre n'avait toujours pas de feuilles, je n'ai pas attaché beaucoup d'importance à ce qu'il disait. Grisard ? Sans doute un nom local.
Ensuite, je l'admirais de loin mais je n'y prêtais pas suffisamment attention. Le travail sur ce terrain sauvage est épuisant et les feuilles de ce grand arbre sont très haut. J'aurais dû prêter attention à ses rejets. Cet hiver cependant je suis restée perplexe devant l'abondant tapis de feuilles. C'est alors que mon voisin m'a dit que c'est un grisard. Le deuxième à prononcer ce nom. J'ai demandé à Google de me parler de "grisard arbre".
Le peuplier grisard, Populus x canescens, est un hybride spontané rare du peuplier blanc, Populus alba, et du tremble, Populus tremula. Il est dioïque. La jeune écorce est blanche puis elle devient brune, puis elle se crevasse. Sur ces photos qui montrent l'écorce blanche, les branches brunes devant sont celles du frêne :
Le mien a une particularité : l'anastomose d'une branche sur une branche plus grosse. C'est peut-être parce que la branche a été gênée par le frêne et a frotté sur l'autre branche :
La base de son très large tronc, brune et crevassée :
Et voici son feuillage :
L'envers des feuilles est très blanc :
Je n'ai retrouvé sur le blog qu'une seule photo de chaton, tombé sur un jeune érable en pot. Je pense que c'est un mâle :
Il a certainement des racines très profondes mais aussi des racines superficielles, certaines très grosses et affleurant, voire au-dessus du sol, partout autour jusqu'à plusieurs mètres du tronc. De ces racines naissent de nombreux drageons. Toutes les tiges verticales devant le trou d'eau, c'est lui. On est là à 4m du tronc :
C'est la solution qu'il a trouvée pour envahir faute de femelle pour faire des bébés.
Cet arbre a de gros besoins en eau.
http://www.futura-sciences.com/fr/definition/t/botanique-...
http://www.crpf.fr/bretagne/pdf-fiches-essences/Peuplier_...
12:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
14/06/2013
Les fruitiers après l'inondation
Tous le arbres fruitiers sont en parfait état mais ils ont tous perdu leurs jeunes fruits sauf les pêchers.
Les poiriers et nashis, l'amandier-pêche, même ceux qui ont déjà produit, n'ont plus de fruits. Ils avaient pourtant bien fleuri avant l'inondation.
Les pommiers botaniques sont intacts. Ils étaient trop jeunes pour fleurir cette année. Le pommier 'Ariane' était lui aussi trop jeune pour fleurir. Mais sa végétation est magnifique, on croirait qu'il a profité de toute cette eau :
Il avait pourtant bien les pieds dans l'eau :
Le pommier 'Winter Banana' avait bien fleuri mais il a perdu ses jeunes fruits. Pourtant lui aussi semble avoir pris de l'ampleur à cause de l'inondation. L'an dernier il avait aussi beaucoup fleuri et malgré une taille encore petite m'avait donné 10 pommes. Le voici le 24 avril 2012 :
Le 5 juin, on voit sur cette photo la partie correspondant à sa taille de l'an dernier. Il est à côté d'un sureau mal en point :
Mais lorsqu'on le photographie en entier, on voit 2 grandes tiges verticales qui ont plus que doublé sa hauteur. La croissance de ce printemps est entre les 2 lignes rouges :
Je ne m'attendais pas à une telle croissance et je ne sais que faire. Dois-je le tailler et à quel point ?
Les pêchers donc ont gardé leurs fruits. Voici 'Pourpre de Saint Genis Laval' qui n'avait eu que 2 pêches l'an dernier tombées prématurément :
Et 'Lacrima' qui avait déjà produit abondamment 3 fois :
21:13 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3)
Diospyros et Ziziphus
Vers le 15 mai j'étais très inquiète pour mon Diospiros kaki 'Fuyu'. Il avait les pieds dans l'eau et pas un seul bourgeon visible. On ne donne jamais la date de débourrement des plantes. C'est ce qui a motivé mon passage aux Grandes Bruyères le 18 mai. Ce jour-là, Diospyros lotus débourrait à peine , seulement au bout des branches. Sur la première photo, c'est le tronc et la ramure noirs au premier plan un peu à gauche :
Donc les Diospyros débourrent tard. Mon Fuyu a parfaitement supporté l'inondation et le 12 juin ses feuilles sont encore petites mais superbes :
Le grand kaki de Marnay se porte aussi très bien :
Pour Ziziphus jujuba, le jujubier, ce n'est pas le retard de végétation qui m'inquiétait. Je sais qu'ici il débourre seulement début juin. Je craignais pour lui les conséquences de l'inondation, Li et Lang étaient vraiment les pieds dans l'eau :
Mais le 5 juin les bourgeons étaient visibles sur Li
et sur Lang :
Le 12 juin les voici les pieds au sec et débarrassés de leur corset anti-chevreuils. Les grandes plantes derrière eux, ce sont les eupatoires qui font déjà 1m50. Li :
Lang :
A vrai dire le jujubier que l'on croit souvent frileux supporterait jusqu'à la zone 6 aux USA (climat plus sec en hiver, contentons nous de zone 7 en France) et il aime l'eau plus qu'on ne le pense. Il produit beaucoup mieux s'il est arrosé en été.
00:17 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
13/06/2013
Mon frémontodendron sait nager
J'ai bien étudié l'installation de mon tout petit Fremontodendron californicum. Il est dit partout qu'il ne doit jamais avoir les racines dans l'eau, certains même déconseillent de l'arroser.
Je l'avais donc mis dans un bac sans fond qui le surélevait de 40cm au-dessus du sol avoisinant tout en lui laissant l'accès aux profondeurs. Je l'ai planté le 20 avril, une période où il n'y avait théoriquement plus de risque d'inondation :
Le 5 juin, après donc un mois de terrain inondé, je l'ai photographié rapidement mais je le croyais perdu :
Je pataugeais péniblement et ne me suis pas attardée. J'ai pris les taches jaunes pour des feuilles défuntes mais c'étaient les boutons floraux ! Il est vrai que le niveau de l'eau encore haut n'aurait dû lui laisser aucune chance. La zone noire entre les herbes, c'est l'eau. Elle ne laisse hors d'eau que les deux planches supérieures du bac mais le niveau a déjà beaucoup baissé, un niveau incroyable que je ne savais pas possible :
Et pourtant, le 12 juin il est tout frétillant avec toutes ses feuilles intactes et autant de fleurs qu'il lui est possible d'en porter :
Butia capitata aime davantage l'eau. Il a déjà subi avec succès deux hivers mais il ne grandit pas. Beaucoup de plantes ont besoin de temps pour s'installer avant de commencer leur croissance et, à cause des moustiques, je n'ai pas été suffisamment présente pour l'arroser l'été dernier. Il parait bien gris mais c'est de la terre qui le recouvre. Il n'est pas planté en hauteur et il a été totalement immergé. Je n'allais pas le doucher pour rajouter de l'eau. La pluie d'aujourd'hui l'a sans doute lavé.
18:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)