08/05/2015
Cydonia, Pseudocydonia et Chaenomeles
Une bonne nouvelle à Romilly : il n’y a pas d’inondation, la Seine n’est pas en crue. Sans doute une meilleure gestion de l’eau des lacs de retenue, la gravité des inondations de 2013 a servi de leçon. Si le niveau de la Seine est haut, c’est seulement après le confluent de l’Yonne à Montereau et le confluent du Loing à Veneux car l’Yonne et le Loing sont en crue, surtout le Loing qui inonde la région.
Je vous avais montré il y a 15 jours les jolis boutons de mon plus vieux cognassier, Cydonia oblonga ‘Krymsk’ (vieux, c’est très relatif car c’est sa première vraie floraison). Je ne me rendais pas compte alors de l’abondance de sa floraison. Hier, il a tout de suite attiré mon regard. Il est superbe :
Regardons de plus près la bordure d’un rose pâle délicat des pétales :
Assorti au rose pâle du filet des étamines :
Le cognassier de Chine, Pseudocydonia sinensis n’est plus en fleurs mais c’est gagné, la nouaison a eu lieu. Il est plein de jeunes fruits comme celui-ci :
Toutes les fleurs ont été fécondées alors qu’il était le seul en fleurs. Il est bien totalement autofertile.
Le cognassier du Japon, Chaenomeles japonica, était en fleurs le mois dernier. Il ose pourtant refaire quelques boutons floraux :
Il me manque Chaenomeles speciosa, plus grand, mais il s’est installé tout seul à Veneux et Chaenomeles cathayensis. Il est prévu sur la liste pour l’automne prochain.
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06/05/2015
Berberis darwinii
Il avait été planté à l’automne 2011 et avait un peu fleuri car il fait souvent une remontée en automne. Le 11 décembre 2011 :
Il est si piquant que je ne me suis pas méfiée. Dès son premier hiver il s’est fait sérieusement brouter. Il a passé l’hiver suivant sous grillage :
Et le suivant couvert d’amérisant qui le colore en blanc :
C’est seulement l’été dernier qu’il s’est décidé à refaire des grandes pousses et j’ai eu enfin l’espoir de le voir s’accrocher à la vie. Le 7 septembre 2014 :
Il a encore passé l’hiver sous grillage. Ce printemps il confirme ses bonnes intentions en refleurissant pour la première fois depuis son agression. En boutons le 1 avril 2015 :
Très fleuri le 23 avril :
Je crois qu’il est bien reparti. Sous grillage tous les hivers, peut-être atteindra-t-il un jour les dimensions de celui de l’arboretum d’Harcourt :
J’ai l’intention d’aller à Romilly demain. Avec angoisse je me demande ce que je vais trouver. Début mai c’est la fonte des neiges et les inondations. Ici l’Yonne et le Loing débordent. La plaine entre Moret et Montigny est totalement inondée.
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05/05/2015
Paeonia suffruticosa
La bonne surprise de la semaine, c’est l’énorme fleur de ma pivoine arbustive. Une fleur, pas deux. Et cela après des années de présence dans mon jardin. On dit cette si belle pivoine capricieuse, je confirme.
Tout près la vigne américaine labrusca débourre et semble vouloir soutenir ce bel effort de la pivoine en teintant ses très jeunes feuilles d’un rose assorti.
20:29 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
Viburnum lantana
C’est le Viburnum lantana que je n’ai jamais planté. Il s’était semé sans permission dans un grand pot sans fond, donc comme en pleine terre. Le 23 avril il est en pleine floraison, cerné par les sureaux du Canada, les seuls sureaux avec le sureau noir ‘Aurea’ et les sureaux de Corée qui ont résisté sans dommages aux grandes inondations de 2013, et qui drageonnent.
10:08 Publié dans flore locale, viburnum | Lien permanent | Commentaires (0)
04/05/2015
Les aventures d'un actinidia
Le voisinage n’est décidément pas toujours facile à vivre. Au nord de mon terrain des élagueurs sont venus attaquer le peu d’arbres qui restaient en bordure de mon terrain. Je me doutais bien qu’il tomberait des branches chez moi mais j’étais sans crainte. Je croyais qu’une entreprise de jardins savait respecter les plantes et que la chute des branches serait orientée. Mes plantes précieuses sont à plus de 2m de la limite du terrain et même plus de 4m pour les arches. Je me faisais encore des illusions. Je ne savais pas qu’il existe des élagueurs dont l’intelligence est strictement limitée à la grimpette et au maniement d’une tronçonneuse, sans se soucier des dégâts qu’ils vont provoquer dessous. Je les ai vu venir ramasser les branches sur mon terrain mais je ne suis pas intervenue, je leur faisais confiance. Ils sont partis sans rien dire, sans se vanter du carnage.
Un sureau noir ’Laciniata’ y a laissé une grosse branche.
Il devrait s’en remettre, un sureau est capable de repartir sur le vieux bois. Le vrai carnage, c’est la chute d’une très longue et lourde branche et d’une épaisse branche morte sur l’ensemble d’arches qui soutiennent deux Actinidia melanandra, des actinidias introuvables dans le commerce, même sur Internet. Je vous laisse admirer le résultat :
L’un des actinidias surtout était complètement étalé au sol. J’espère qu’il va survivre parce que sa souplesse lui a permis de ne pas casser mais le tronc a été plié à sa base et l’écorce dans cette zone en partie soulevée.
Pour le raccrocher sans le blesser davantage nous nous y sommes mis à trois et avons dû ajouter 2 arches. Il n’a été possible pour qu’il ne casse pas que de le raccrocher sur un côté des arches, sur les barres latérales et seules des longues branches fines ont été posées au-dessus des arches :
00:27 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
03/05/2015
Les aventures d'un épimédium
Mon Epimedium x perralchicum ‘Frohnleiten’ est là depuis plusieurs années contre le tronc d’un hêtre. La situation lui convient, ombre, terrain sec mais que j’arrose en été. Il supporte les racines des arbres mais là où il se trouve, tout contre le tronc, il n’y a sans doute pas de fines racines actives. Il était beau toute l’année mais ne s’étendait pas. Il avait une belle floraison que je vous avais montrée ici :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/04/14/la-fleur...
Cette année il fleurit peu, à peine 2 grappes, avec 3 semaines de retard, mais il revient tout juste à la vie.
Le voici le 1 février, il y a donc 3 mois :
Il avait son aspect d’hiver habituel. Ensuite ce fut une catastrophe. Les feuilles se sont d’abord teintées de rose. C’est normal et apprécié pour le jeune feuillage mais ce n’est pas normal pour les feuilles anciennes. Puis toutes les feuilles ont grillé, complètement brulées. J’ai tout coupé.
Que lui était-il arrivé ? Un magnifique hellébore oriental de plusieurs années situé à proximité a complètement grillé lui aussi et je ne crois pas qu’il y survivra. Je pense aux arrosages du chien du voisin, un gentil chien mais trop fréquent et trop à l’aise sur mon terrain. En ce moment il ne vient plus, je le vois passer en laisse. Un autre voisin s’est peut-être plaint.
Depuis une semaine il pleut, il pleut beaucoup, une petite pluie mais continue pendant des heures, on dépasse maintenant les 40mm. Est-ce le nettoyage du sol par toute cette pluie ? L’épimedium[s1] est réapparu, il explose de jeunes feuilles et il a réussi 2 petites grappes de fleurs. Et même, il a pris de l’extension en largeur, en densité surtout
et en profondeur
au point de déborder sur le chemin.
20:03 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
01/05/2015
Lily of the valley, muguet de mai
Aujourd’hui, c’est le jour de Convallaria majalis, le muguet des bois, le muguet porte-bonheur. Savez-vous que sa présence à l’état naturel est considérée comme signe de l’ancienneté et de la naturalité d’une forêt ? C’est aussi le cas pour la petite pervenche. Ces deux plantes sont à l’état spontané dans mon petit bois. Il est vrai qu’il faisait partie, il y a bien longtemps, de la forêt de Fontainebleau qui persiste encore à 300m. Tous les terrains autour du mien ont été déboisés pour installer des maisons entourées de jardins « propres » et ensoleillés pourvus d’une pelouse et de deux rosiers et, de préférence entourés de béton vert, une haie uniforme et soigneusement taillée de thuyas. Les thuyas sont morts maintenant, problème de monoculture, mais ils ont été aussitôt remplacés par des haies aussi uniformes et tristes, et peu engageantes pour la faune, de laurier-palme. C’est pour quand les maladies du laurier-palme ?
Voyons d’abord mon petit muguet sauvage. J’en ai aussi à Romilly.
Il y en avait davantage au début, je n’ai pas compris pourquoi sa surface se réduisait, j’ai toujours fait bien attention à le respecter. Et puis cette année, c’est le miracle, il s’étend. Malheureusement il ne le fait pas dans la bonne direction, il va sous les roues de la voiture.
J’y fais attention en attendant de déplacer ces jeunes pieds après la floraison. Je crois comprendre qu’il cherche davantage de soleil. C’est une plante de sous-bois mais les arbres ont beaucoup grossi. Je vais lui trouver une place à l’ombre mais sans excès.
Pour le plaisir, les fruits un 25 septembre :
Le muguet sélectionné et cultivé est plus grand, il a davantage de fleurs :
Admirez le gros ovaire supère qui déborde au fond :
Mise au point sur le stigmate :
12:53 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
30/04/2015
Ilex aquifolium fleurit
Les houx sont en fleurs et j’ai découvert la présence sur mon terrain d’un deuxième houx mâle. C’est un jeune sujet qui approche 2m de haut cette année et fleurit pour la première fois.
Les fleurs mâles ont de belles étamines mais pas de gynécée :
Ou juste un ovaire atrophié et informe :
Tous mes houx sont sauvages sauf un, Ilex aquifolius ‘Amber’ à fruits jaunes et c’est juste à côté de lui que fleurit pour la première fois le jeune mâle. C’est sur ‘Amber’ que j’ai photographié ces fleurs femelles. Cette fois, ce sont les étamines, stériles, qui sont atrophiées et ne portent pas de pollen. L’ovaire est gros, rebondi et directement surmonté d’un stigmate bien visible et luisant :
15:29 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
29/04/2015
Encore des fleurs
Le tapis d’aspérule odorante qui ne disparait pas totalement en hiver redevient dense et commence à fleurir :
Le sceau de Salomon, un vrai sauvageon qui n’a jamais été planté :
L’ail des ours est maintenant en pleine floraison. Il s’est semé à distance et je devrai arroser ces nouvelles zones si je veux les conserver.
La chélidoine s’est semée dans un grand pot et je l’ai basculée pour qu’elle n’étouffe pas le jeune actinidia que j’y ai planté cet automne.
Le fraisier des Indes, Duchesnea indica, comestible mais sans intérêt gustatif, s’est semé un peu partout sur le terrain. Si son feuillage imite celui du fraisier, la couleur de ses fleurs le trahit.
10:25 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
27/04/2015
Cunningham's white
22:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sangliers, la horde sauvage
Cela se passe au pied de l’immeuble où habite mon fils. Jusqu’à présent ils voyaient ces sangliers toutes les nuits. Mais aujourd’hui, sans doute rassurés parce que personne ne leur a fait du mal, ils étaient encore visibles le matin. Sur la dernière photo on voit que la laie entraine sa progéniture à l’abri du regard des humains. Les photos ont été prises depuis son balcon par ma belle-fille.
20:56 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
26/04/2015
Eriobotrya japonica, le porte-greffe
Mon jeune néflier du Japon, Eriobotrya japonica ‘Oliver’ (le plus cultivé en Californie) avait une croissance étonnante en hiver et il s’est calmé dès l’arrivée du printemps. Surprenant, n’est-ce pas ? Mais j’ai l’esprit lent et je n’ai pas prêté attention au feuillage très différent qui poussait contre son tronc. Je croyais qu’une plante, sans doute très intéressante, genre fruitier, s’était semée à son pied et j’avais l’intention de la récupérer et de la planter ailleurs mais sans voir l’urgence.
Aujourd’hui j’ai prêté davantage attention à mon petit arbre : ces feuilles différentes sont sur 3 rejets déjà forts sur le tronc. Ce sont certainement eux qui ont freiné sa croissance.
J’ai donc cherché sur quoi on greffe un Eriobotrya. Cela peut se faire sur un autre Eriobotrya pour obtenir un sujet de grande taille, sur Crataegus ou Pyracantha, mais le feuillage ne correspond pas. Restaient 2 autres porte-greffe possibles : Cydonia oblonga, le cognassier, et Mespilus germanica, le néflier d’Europe dont j’ai photographié le feuillage pour comparaison. Vous remarquerez sur les photos qu’il pleut, enfin !
Cydonia oblonga :
Mespilus germanica :
Les feuilles du néflier sont plus pointues et plus rigides. Oliver est greffé sur un cognassier.
J’ai coupé ces rejets au ras du tronc et je les ai aussitôt mis en terre dans l’espoir qu’ils vont se bouturer.
Mon vieux néflier du Japon, au moins 20 ans, n’avait jamais fait des rejets. Il n’avait qu’un tronc sans branches sur 3m de haut. Il a fait un rejet il y a 2 ans et un l’an dernier :
Le feuillage de ces rejets est le même que celui du tronc principal. Vit-il sur ses propres racines ou est-il greffé sur un Eriobotrya ? Peu importe, je vais garder ces rejets, cela l’étoffera, il en a besoin.
19:16 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
Rana kl. esculenta
Dans les mares de Veneux il n’y a que des petites grenouilles brunes. Heureusement car elles ne font pas de bruit et cela m’évite des problèmes avec les voisins. Ce sont elles qui m’avaient donné l’idée de creuser ces deux petites mares. Lorsque j’ai emménagé dans cette maison, j’ai eu la surprise de trouver des grenouilles dans la buanderie. Elles entraient par les ouvertures du vide sanitaire. Il n’y avait pourtant aucun point d’eau sur le terrain et je n’en avais pas vu aux alentours. Elles ont occupé les mares aussitôt. Elles n’y sont que pour la reproduction. Le reste de l’année je les rencontre sur le terrain.
A Romilly il y a toutes sortes d’anoures. Sur le terrain je rencontre toute l’année des petites grenouilles brunes, même l’hiver lorsqu’en jardinant j’en dérange une cachée sous terre.
C’est plus rare mais il m’arrive de rencontrer un crapaud :
Mais je n’ai jamais rencontré une grenouille verte sur le terrain loin de la mare. Elles sont pourtant nombreuses. Mais elles ne quittent pas la mare.
Rana klepton esculenta, la grenouille verte, a une vie très différente. Klepton veut dire que c’est un hybride entre d’autres espèces, mais c’est une hybridation stabilisée et elle se reproduit à l’identique. Cette grenouille a des sacs vocaux et sait se faire entendre. Elle est très aquatique et ne s’éloigne jamais du point d’eau. Et elle vit en groupes. C’est ce que je viens de découvrir.
J’allais prendre de l’eau à la mare. La première fois j’ai dû arriver un peu brutalement. J’ai juste entendu une série de ploc dans l’eau. Ensuite j’y suis allée plus calmement. J’ai vu une grenouille verte sans doute adulte au bord de l’eau.
Elle n’était pas farouche. Avec des mouvements lents j’ai plongé mon arrosoir à moins d’un mètre et elle n’a pas bougé. Lorsque je suis partie, elle était toujours immobile au même endroit.
Lorsque je suis revenue, il y en avait quatre : trois se touchaient
et la quatrième était à 50cm de distance
Lorsque je suis arrivée à 1m, les petites ont sauté dans l’eau, la plus grosse et restée.
01:33 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
25/04/2015
Cydonia et pseudocydonia
Le premier à fleurir est Pseudocydinia sinensis, le cognassier de Chine aux gros fruits utilisables comme les coings communs. C’est la première fois que je vois les fleurs autrement que sur des photos. Mon arbre le plus vieux m’a fait attendre 3 ans cette belle floraison rose.
Je vous l’avais montré en boutons le 16 avril, de très jolis boutons. Le 23 avril des fleurs sont ouvertes :
J’ai 3 Cydonia oblonga, cognassier commun : 1 ‘Vranja’ à Veneux, un ‘Krymsk’ à Veneux et un ‘Krymsk à Romilly. La floraison des deux Krymsk en est au même stade dans les deux jardins. Plus rapides que Pseudocydonia, ils ont fleuri dès l’année de plantation. Krymsk est totalement autofertile et donne des coings non astringents pouvant être consommés sans cuisson.
Krymsk (Aromatnaya) à Romilly le 23 avril, les fleurs sont encore fermées. Les boutons sont blancs avec des traces à peine rosées. Il avait fleuri l’an dernier mais sans donner des coings.
Krymsk à Veneux le 23 avril :
Le 25 avril :
Vranja n’est pas encore en fleurs.
19:49 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
24/04/2015
Le muguet sera prêt
Le 15 avril à Romilly je suis allée inspecter la zone du muguet, du grand muguet planté il y a 2 ans. Rien n’était visible, même pas une pointe de feuille. Et hier, 8 jours plus tard, il y a déjà des fleurs.
Il y a à peine quelques jours, samedi dernier, mon fils m’a demandé si j’avais toujours du muguet sauvage. A Veneux, c’est du vrai muguet sauvage, celui qui porte le plus bonheur. Sa quantité tend à diminuer au fil des ans. Ne pas le voir m’a beaucoup inquiétée. Mais ce n’était qu’une fausse alerte, hier il était là et il y avait déjà quelques fleurs. Il s’étend à nouveau mais il ne va pas dans la bonne direction, il veut pousser dans l’allée sous les roues de la voiture. Nous allons devoir faire attention et je le déplacerai après la floraison.
Ce sont des plantes qui poussent librement, sans serre, sans protections, sans tentative d’avancer ou retarder la floraison. Et quelle que soit la situation météorologique de l’hiver et du printemps, les fleurs sont toujours là le 1er mai. A croire qu’elles ont un calendrier incorporé.
14:43 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
22/04/2015
Les floraisons d'avril, suite
Le terrain de Veneux est entièrement couvert par des couvre-sol : lierre, petite pervenche et lamium et ces deux derniers sont en fleurs.
Vinca minor forme de vastes tapis où perce parfois la ficaire et où se sème le laurier-sauce :
Lamium galeobdolon ‘Florentinum’ est très envahissant. Il s’étend par marcottage et s’est semé loin de sa zone d’implantation. Rien ne lui fait peur, même pas les zones jamais arrosées ou trop ensoleillées. Il a pu ainsi couvrir une grande butte où j’aurais eu du mal à installer un autre couvre-sol.
Les narcisses ont succédé aux jonquilles sauvages :
Quelques tulipes plantées il y a plus de 10 ans sont toujours là :
Et aussi les jacinthes qui ont pris un aspect plus naturel :
Les violettes se ressèment même dans les pots et ont fleuri même en hiver :
La floraison des mahonias continue :
Anémone :
Ficaire :
Au soleil dans l’entrée pâquerettes et pissenlit :
Les fleurs d’hellébores sont maintenant vertes et forment leurs fruits :
Sauf les plus tardives :
Le rhododendron ‘Cunningham’s White’, maintenu en vie à force d’arrosages, se réveille :
La toute jeune Clematis montana ‘Fragrant Spring’ grimpe dans le forsythia maintenant défleuri :
et caltha, kerria et allium ursinum sont toujours en fleurs.
10:15 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Les floraisons en avril
Commençons par les camellias, c’est ce qui est le plus remarquable à Veneux. En avril ils sont tous en fleurs, aussi bien ceux qui ont commencé en décembre que ceux qui ouvrent maintenant leurs premières fleurs. Il est à remarquer que ceux qui fleurissent tôt ont la plus longue durée de floraison.
Adolphe Audusson en fleurs depuis début décembre, et il continue, soit 5 mois de floraison :
Brigadoon :
Cassandra commence à peine :
Chandleri Elegans :
Contessa Lavinia Maggi :
Coquetti qui abrite à son pied les Cyclamen pseudibericum eux aussi toujours en fleurs :
Debbie :
Desir :
Donation :
Dr King :
Gloire de Nantes en fleurs depuis décembre :
Kasuga Yama :
Kramer’s Supreme :
Mme Martin Cachet :
Paul Maymou :
Spring Promise :
Nom oublié :
Deux camellias ont terminé leur floraison : Ave Maria et Elsie Jury. Deux camellias récemment plantés n’ont pas fleuri : Freedom Bell et Kerguelen.
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20/04/2015
Céanothes
Mes céanothes sont encore des bébés et je vais pourtant avoir droit à une floraison massive.
Ceanothus arboreus, 28cm de haut débute sa floraison. Le 13 avril il est en boutons :
Le 20 avril les premières fleurs s’ouvrent :
Il a des grandes feuilles pour un céanothe :
Ceanothus impressus ‘Puget Blue’, seulement 20cm de haut mais plus étalé, est encore en boutons le 20 avril. Il a des très petites feuilles. J’ai eu des doutes car les boutons sont roses mais sur les photos on voit que quelques pétales bleus apparaissent :
Ce sont de valeureux arbustes, couverts de fleurs alors qu'ils sont encore minuscules.
23:29 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2015
Le réveil des érables
Acer campestre a une croissance très lente et c’est encore pire pour ‘Carnival’. Il est vrai qu’il n’atteindra jamais 5m. Malgré sa petite taille il illumine ce coin du jardin :
Acer negundo ‘Variegatum’ :
Acer conspicuum ‘Red Flamingo’ :
Acer platanoides, l’érable plane :
A Veneux, les érables sycomores, Acer pseudoplatanus, sont très grands avec un très haut tronc et le feuillage est à plus de 6m de haut. Ce sont donc des photos prises avec le zoom. L’état du feuillage est à un stade variable :
Par endroits il y a même déjà des fleurs :
Acer saccharum, l’érable à sucre, ne mesure que 2m alors qu’il est planté depuis des années. C’est pourtant une espèce à croissance rapide mais son problème est qu’il n’aime pas, mais alors pas du tout, le sable. J’arrose et je le nourris mais rien n’y fait :
22:12 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0)
Viburnum très parfumé
Dans ma frénésie de plantation de plantation j’ai oublié de l’étiqueter. C’est sa première floraison. Je pense qu’il s’agit de Viburnum x burkwoodii à cause de ses boutons roses, de ses fleurs blanches très parfumées, et surtout de son beau feuillage vernissé très persistant.
Le 13 avril :
Le 19 avril :
09:46 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
17/04/2015
Poirier et nashi
Pyrus communis et Pyrus pyrifolia sont deux espèces de poiriers, tout à fait compatibles pour la pollinisation. Encore faudrait-il qu’ils fleurissent en même temps et c’est bien le cas, même si on peut lire un peu trop souvent que le poirier commun fleurit en avril et le poirier nashi en mai. Ils fleurissent tous en avril et mon nashi Hosui est le premier en fleurs, suivi de très près par le nashi Shinko et le poirier Doyenné du Comice. Voici où ils en sont le 15 avril, tous sur le même terrain à Romilly.
Nashi Hosui, autofertile et bon pollinisateur :
Il a un port très étalé et j’ai dû raccourcir les branches horizontales tous les ans pour qu’elles ne cassent pas sous le poids des fruits lourds et abondants.
Nashi Hosui a un port plus dressé. Il n’est que très partiellement autofertile mais il a l’autre nashi et 3 poiriers pour l’aider.
Il est dit aussi que les nashis n’aiment pas le calcaire. Les miens sont superbes sur le sol de pH 8, depuis plusieurs années pour Hosui, mais peut-être avec peu de calcaire actif car d’autres plantes plutôt acidophiles s’y portent bien sans signes de carences (Hamamelis par exemple)
Le seul poirier vraiment en fleurs le 15 avril est Doyenné du Comice :
Le poirier Conférence est encore en boutons :
Et le poirier Williams, autofertile et bon pollinisateur, sera sans doute le dernier à s’épanouir :
21:50 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
16/04/2015
Le pêcher
Prunus persica ‘Lacrima’ est encore plus fleuri que les années précédentes si cela est possible. Ce magnifique pêcher pleureur aux fleurs de grande taille en comparaison des autres pêchers vaut en beauté les arbres à fleurs et il donnera des pêches délicieuses. Il résiste bien à la cloque. S’il arrive parfois qu’il ait 2 ou 3 feuilles atteintes, je les enlève et c’est terminé.
22:54 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
L'amélanchier
C’est maintenant la grande floraison des fruitiers. Nous avons vu les plus précoces, des Prunus essentiellement. D’autres n’ont pas encore ou à peine débourré comme les Malus ou Ziziphus ou encore la vigne. Tout le reste fleurit et assure un superbe décor à Romilly.
Voyons d’abord Amelanchier canadensis. On le voit de loin :
Il n’a encore que très peu de feuilles, des jeunes feuilles roses qui soulignent l’élégance des fleurs :
20:50 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Pseudocydonia sinensis
Je n’ai encore jamais eu la chance de voir la floraison de Pseudocydonia sinensis. Je l’ai souvent vu et photographié à Paris et ailleurs mais jamais à l’époque de la floraison.
Mon plus vieux Pseudocydonia a été planté en janvier 2012 et il n’avait encore jamais fleuri. Une belle surprise m’attendait hier à Romilly, des ravissants boutons floraux d'un rose délicieux :
Une autre surprise : une touffe d’ail des ours prélevée l’an dernier à Veneux est plus avancée en floraison, je ne sais pourquoi. Cette année l’hiver a pourtant été nettement plus froid à Romilly.
10:52 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
15/04/2015
L'acarien rouge, minuscule mais si rouge...
La floraison de Salix caprea est presque terminée. J’ai donc osé retourner à Romilly.
Je creusais un trou de plantation lorsque j’ai vu sur la terre une minuscule bestiole du rouge le plus vif qui soit. Elle était tellement petite, presque microscopique, que je ne pouvais comprendre ce que c’était. Mais elle courait vite.
Elle n’était sans doute pas dans la terre mais était probablement tombée d’une feuille. Car c’est ce qu’on appelle une araignée rouge mais c’est en fait un acarien avec évidemment 4 paires de pattes. Il suce la sève et fait des dégâts sur les plantes. Je n’avais pas l’objectif macro mais je crois que mes photos sont malgré tout intéressantes :
Je l’ai posé sur une étiquette pour donner une idée de sa taille. L’étiquette fait 12mm de large.
21:50 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
14/04/2015
La mare
La mare est égayée par les Caltha palustris :
Chaque année, lorsque je vois ce spectacle, j’espère revoir la féérie, l’incroyable et merveilleuse invasion des micro-papillons, les Adela reaumurella. Mais je n’ai pas eu la chance de les revoir depuis 2011. C’était tellement beau, il y en avait des nuées, que j’ai envie de vous en remontrer quelques images :
D’autres floraisons se préparent. Celle d’Allium ursinum est pour les prochains jours :
La floraison de Lysichiton americanum est encore lointaine. Devant le camellia aux grosses fleurs roses striées, toujours en fleurs depuis décembre, il a sorti ses premières feuilles qui ne cessent de grandir, elles seront immenses :
Au bord de l’autre mare c’est Dracunculus vulgaris qui émerge entouré des Arum italicum :
Mais la vie des mares est aussi animale. Les paquets d’œufs de grenouilles, ici depuis plus d’un mois, ont disparu, ils ont livré leurs têtards. Mais il en reste encore deux et sur l’un d’eux le frêne a livré quelques grappes de fleurs :
Une petite grenouille se cache sous une pierre du bord :
Il y a aussi une multitude d’abeilles qui ne se posent pas sur les fleurs pourtant nombreuses de ficaire. Elles semblent plutôt chercher l’humidité. Plus gros qu’elles un insecte d’aspect intermédiaire entre abeille et bourdon qui semble lui aussi chercher de l’eau sur la terre et les plantes du bord de la mare. Il est plus gros qu’une abeille, il bourdonne, il fait un peu de vol stationnaire. Je pense que c’est un éristale. Il y en a deux, un mâle et une femelle :
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11/04/2015
Chaenomeles, l'oeuvre d'un merle jardinier
J’admirais les nouvelles floraisons de camellias :
Mais quelque chose n’était pas normal : à l’arrière-plan, à gauche, il y a des fleurs du même rouge mais plus petites. Et il n’y a jamais eu de camellia si près de la clôture.
C’est un petit nouveau, tout jeune, jamais planté par moi, avec seulement 4 fleurs mais bien décidé à faire mieux dès l’an prochain. C’est un cognassier à fleurs, sans doute un Chaenomeles speciosa car son géniteur probable qui vit dans un jardin voisin est de grande taille, environ 3m. Mon petit nouveau a sans doute été semé par un merle, grand amateur de fruits. Il a une double couronne de pétales, de nombreuses étamines et 5 styles :
J’ai un cognassier à fleurs à Romilly, actuellement en fleurs. A rameaux plus courts, de petite taille qui ne va sans doute pas beaucoup augmenter, très épineux, c’est un Chaenomeles japonica :
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10/04/2015
Un couple de geais
Le grand terrain au nord de mon jardin à Veneux est maintenant complètement déboisé, couvert de maisons accolées, presque totalement bétonné. J’avais peur de perdre mes oiseaux, du moins les gros. Mais ils résistent et même semblent plus nombreux, comme s’ils s’étaient réfugiés sur le peu de bois qui reste, mon terrain.
Tourterelles turques et pigeons ramiers sont là tous les jours et se font entendre. Les geais aussi mais ils faisaient des passages très rapides sauf pour de rares photos je vous ai déjà montrées. Aujourd’hui, il y a eu une période de calme. Toutes les photos ont été prises de très loin, depuis l’intérieur de la maison, sur une période de moins de 5mn, en visant la même zone du jardin.
Tourterelle turque :
Pigeon ramier :
Geai des chênes sur un arbre :
Et à moins de 10m un deuxième geai sur une arcade :
Ils se sont rejoints l’espace d’un instant :
puis l’un d’eux est resté seul, des plumes hérissées sur les bords de la tête :
Ils vont sans doute nicher comme les années précédentes dans le lierre du grand chêne au bord de la maison. C’est la présence de plusieurs chênes, de hêtres et de noisetiers qui les maintient sur le terrain.
09:27 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
09/04/2015
Salix caprea, beau mais nocif ?
J’étais à Romilly le 7 avril et je n’ose pas y retourner car je ne cesse d’éternuer depuis, de façon spasmodique et pénible. Cela se calme facilement avec traitement mais dès que je cesse de prendre mes comprimés, ça recommence de plus belle. Je n’avais pourtant jamais présenté d’allergie jusqu’à présent.
Le saule marsault est un envahisseur sur mon terrain de Romilly. Je les supprime, j’en rabats beaucoup pour en faire des sortes de trognes comme dans le jardin botanique de Marnay sur Seine :
J’avais l’intention d’en garder un déjà très grand, un mâle très beau, une floraison qui se voit de loin. J’ai seulement supprimé les branches basses qui faisaient trop d’ombre.
Ce saule à la floraison précoce est une aubaine pour les insectes pollinisateurs :
Mais certains lui reprochent d’attirer abeilles et bourdons au détriment des arbres fruitiers.
Voici des fleurs d’un arbre femelle photographiées une autre année, non allergisantes mais moins spectaculaires, avant le passage de ma tronçonneuse :
Un site belge est particulièrement anti-saule :
http://www.horti.be/P/Saule.htm
Est-ce exagéré ou proche de la réalité ?
11:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
08/04/2015
Elaeagnus umbellata, enfin des fruits ?
J’avais planté 3 chalefs d’automne, Elaeagnus umbellata, achetés chez le même fournisseur et sans doute tous du même clone. Ils ont fleuri pour la première fois en avril 2010 mais je n’ai encore jamais eu de fruits. C’est pourtant pour leur extraordinaire fructification, un magnifique décor admiré à l’Arboretum des Barres, que je les avais achetés. Et, en prime, ces fruits sont comestibles. Du moins si j’ose détruire le décor en les cueillant. Mais nous n’en sommes pas là. Il me fallait une autre variété. Mais comment avoir la certitude que la variété est différente si elle n’a pas de nom ? Le producteur est peut-être le même pour tous les fournisseurs. J’ai planté l’an dernier un goumi du Japon, Elaeagnus multiflora, d’aspect tellement proche que j’espérais une fécondation croisée bien que je n’aie trouvé nulle part ce renseignement. Il a fleuri en avril 2014 mais un peu plus tard que l’autre car planté trop tard. Je n’ai toujours pas eu de fructification.
A l’automne dernier, j’ai enfin trouvé un producteur de variétés dénommées. J’en ai acheté 3 et un goumi. Ils sont si petits que je n’espérais pas une floraison cette année. Et pourtant le miracle va avoir lieu. Ils sont vraiment petits, à peine la taille des narcisses qui les entourent. Je plante désormais tous mes arbustes avec une ceinture de narcisses pour les protéger des petits poilus mangeurs de racines. La floraison est en retard sur l’an dernier mais ils sont tous couverts de boutons floraux, sauf le jeune goumi vraiment minuscule, même pas la taille d’une jacinthe. Et tous les boutons floraux, ceux des petits nouveaux et ceux des anciens en sont exactement au même stade.
Elaeagnus umbellata, le vieux :
Elaeagnus multiflora, le goumi, celui qui a déjà fleuri une fois :
Elaeagnus umbellata ‘Big Red’ :
Elaeagnus umbellata ‘Brilliant Rose’ :
Elaeagnus umbellata ‘Polar Lights’
11:33 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)