17/11/2014
Lamium album, remontée
C’est décidément l’année des remontées de floraisons. Cette fois, il s’agit de Lamium album et c’est ce qui l’a sauvé de l’arrachage. En effet, on ne l’appelle pas ortie blanche pour rien et, à moins d’y toucher pour vérifier qu’il ne pique pas, mais c’est risqué, ou de se mettre à genoux pour vérifier que les tiges sont carrées, mais on ne peut le faire 10 fois ou plus, il est difficile de le distinguer de la méchante ortie. Le pire, c’est qu’à Romilly, il est mélangé avec l’ortie. J’essaie d’éradiquer l’ortie au printemps quand il est en fleurs et j’espère qu’ainsi il va prendre le dessus. Bien sûr, je garde des zones d’orties pour les chenilles là où son agressivité ne gêne pas.
A noter : le pied de reine-des prés qui fleurissait en octobre continue à fleurir.
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16/11/2014
Elaeagnus umbellata
Vous vous souvenez peut-être de mon problème : j’ai 3 Elaeagnus umbellata, chalef d’automne aux baies d’argent. Ils fleurissent depuis 3 ans mais je n’ai jamais vu le moindre fruit. Pourtant ces fruits sont d’une grande beauté et plus décoratifs encore que les fleurs, et ils sont comestibles et bons. On peut penser qu’il a besoin de plusieurs années pour produire. Mais il y a plus grave et m’enlevant tout espoir dans les conditions actuelles : dans le jardin botanique de Marnay sur Seine, il y a un exemplaire beaucoup plus vieux, un véritable arbre, couvert de fleurs au printemps mais qui n’a aucun fruit. Il est en exemplaire unique.
Je ne vois qu’une explication, bien que ce ne soit indiqué nulle part : il est autostérile, comme beaucoup d'arbres fruitiers. Mes 3 chalefs, achetés au même fournisseur, sont probablement un même clone et ne peuvent donc se féconder. L’an dernier, j’ai planté un goumi et espéré une fécondation croisée qui n’a pas eu lieu mais, planté trop récemment, il a fleuri plus tard. Il n’a pas eu de fruits mais le problème d’autostérilité est sans doute le même, les deux espèces sont très proches.
Fin octobre j’ai planté un nouveau minuscule goumi et un chalef d’automne ‘Polar Lights’ :
Je viens de recevoir 2 autres variétés. Des variétés dénommées garantissent que ce n’est pas le même clone.
Elaeagnus umbellata ‘Big Red’ :
Elaeagnus umbellata ‘Brilliant Rose’ :
J’espère qu’ils feront au moins une ou 2 fleurs dès le printemps prochain.
J'espérais Amber, variété à fruits jaunes, mais il est très demandé, je suis arrivée trop tard pour cette année.
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15/11/2014
Colorations d'automne
De nouvelles colorations d’automne sont apparues.
Hibiscus paramutabilis :
Hibiscus moscheutos s’y met plus lentement :
Hydrangea paniculata :
Le poirier Doyenné du Comice est aussi beau qu’un nashi (ce n’est pas le cas des deux autres, Williams et Conférence) :
Viburnum opulus ‘Roseum’ est tout de rouge vêtu. Il faut remarquer qu’il a gardé beaucoup de feuillage malgré l’attaque dont il avait été l’objet (Pyrrhalta viburni, la chrysomèle de la viorne).
Pour la coloration d’automne, Euonymus alatus est très en retard sur les autres années :
Celui-ci, c’est celui dont je n’ai aucun souvenir de l’avoir planté. Alatus ou phellomanus ? Je penche pour phellomanus mais la certitude sera donnée quand il produira des fruits, de couleur différente dans les deux espèces.
A Veneux, c’est Prunus subhirtella autumnalis qui attire l’attention. Il est encore bien jeune, à peine plus d’un an. L’an dernier il a fait 3 fleurs, je ne vois pas de boutons floraux cette année. Peut-être ne fleurira-t-il pas, ou très tard. C’est normal, il s’installe. Mais son feuillage est très beau :
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14/11/2014
Des trous de grenouilles ?
A Romilly, j’ai vu d’étranges trous dans les cuvettes de plantation récentes :
Ces trous ne sont pas faits par des prédateurs des plantes. Les plantes ne présentent aucune lésion et il n’y a pas eu recherche des racines. Je me demande si ce n’est pas une histoire de grenouilles. En général les mâles hibernent dans la vase de la mare pour être les premiers sur place à l’époque des amours. Les femelles hibernent plutôt à terre sous des plantes ou sous des feuilles. Mais les jeunes de l’année et parfois les femelles creusent des trous pour se mettre à l’abri du froid. Et qu’y a-t-il de plus facile à creuser qu’une terre fraichement retournée pour une plantation ?
Lorsque je défriche, c’est-à-dire pour l’essentiel lorsque je coupe les ronces bleues qui ont de nouveau envahi, je réveille souvent une grenouille. Elle serait facile à attraper car elle est à moitié endormie mais je ‘ai pas envie de les traumatiser, même pas pour faire le test de la longueur de la patte.
Je vous ai déjà montré celle-ci que Claudette a reconnue comme grenouille agile, Rana dalmatina :
Pour les critères faciles à voir, on voit bien la patte gauche et on devine que, si on l’allongeait, elle dépasserait largement le museau. Cela lui permet de faire des bonds de 2m. Un autre critère, si on l’attrape, elle vous pisse dessus. On l’appelle aussi grenouille pisseuse. Le museau est plutôt pointu. La bande noire près de l’œil s’étend jusqu’au bout du museau, lui faisant comme un masque de Zorro. Surtout, c’est pour moi le plus facile à voir, les bourrelets dorsaux sont parallèles.
Voici celle que j’ai réveillée le 11 novembre :
C’est la grenouille rousse, Rana temporaria. Elle est plus massive, le museau est arrondi, surtout les bourrelets dorsaux se rapprochent derrière les épaules.
Il y a d’autres critères pour les différencier, par exemple la taille et la position du tympan, mais arriver à voir ça dans la masse noire derrière l’œil, ce n’est pas évident, encore une fois à moins de l’attraper, ce que je ne veux pas faire.
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13/11/2014
Pseudocydonia sinensis
Verrai-je un jour un Pseudocydonia sinensis dans son habit rouge d’automne ? Mon plus grand, planté en 2011 s’entête à rester vert. Le 11 novembre 2014 :
Je n’ai vu qu’une seule fois son feuillage rouge. C’était alors qu’il était encore tout petit et ce n’était pas en automne mais à la fin de l’hiver. Il avait gardé son feuillage jusque-là. Le 27 janvier 2012 :
et le voici le 1 mars 2012 :
En voici un autre beaucoup plus jeune. C’est un semis que j’ai fait à partir d’une graine récupérée dans un fruit pourri au printemps au pied d’un arbre de l’arboretum des Barres. Le 18 janvier 2014 :
Un des Pseudocydonia sinensis de l’arboretum des Barres, celui qui est devant l’entrée, le 11 octobre 2014 :
Quelques feuilles commencent à se teinter de jaune ou de rouge mais le climat y est sans doute plus froid qu’ici, on m’a parlé de -20° en hiver.
18:43 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
12/11/2014
Soleils d'automne
Certains virent au jaune pur.
Un nashi entouré d’eupatoires fanées mais encore décoratives :
Rosa rugosa et ses 5 drageons, jusqu’à 1m de distance :
Mon plus vieux Ginkgo biloba qui serait une femelle à port vertical (les femelles sont généralement plus étalées que les mâles) sur son lit de lierre et de consoude bleue :
Celui-ci est très petit et ne grandit pas vite car c’est un semis et je ne connaitrai pas son sexe avant de nombreuses années. Ses feuilles sont très différentes, beaucoup plus grandes :
Cornus officinalis commence à virer au jaune :
avant de passer au rouge comme ici il y a 3 ans :
Il a énormément grandi depuis !
Et à Veneux, mon magnifique Actinidia melenandra qui s’étale sur plusieurs arches :
10:30 Publié dans fruitiers, Plantes, roses | Lien permanent | Commentaires (3)
11/11/2014
Aubépines
Le sol de Romilly est fait pour elles, elles s’y plaisent et grandissent vite.
Spontanément Crataegus monogyna se sème à profusion depuis peu. En effet, depuis que j’ai défriché, elles en profitent. La plus grande, découverte il y a moins de 2 ans alors qu’elle mesurait moins d’un mètre, atteint déjà 3m et est bien dense. Elle avait pourtant été déracinée par les inondations et j’avais dû la replanter et la tuteurer. Elle a fleuri cette année et donné de jolies cenelles.
C’est un bel arbuste très décoratif. Mais les cenelles de nos aubépines sont petites et fades. Ce n’est pas le cas sur d’autres continents et j’ai voulu profiter du plaisir que prennent les aubépines à vivre sur mon terrain pour en planter d’autres à fruits gros et très sucrés.
La première plantée a été Crataegus pedicellata. Elle atteint maintenant 3m et a fleuri cette année pour la première fois mais n’a pas encore fructifié. Les fleurs sont très grandes :
La voici aujourd’hui :
Elle garde son feuillage très longtemps, une fois jusqu’en février.
J’ai planté aujourd’hui Crataegus pinnatifida var. major ‘Big Golden Star’. Ses feuilles sont grandes et font un peu penser à celles du chêne.
Deux autres sont en jauge depuis ce matin. Crataegus ellwangeriana a encore quelques feuilles :
Crataegus durobrivensis n’a plus de feuilles. Elles seraient grandes, faisant penser à celles du noisetier. Surtout les fleurs en bouquet seraient les plus grandes du genre.
22:27 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
10/11/2014
Asimina, un miraculé
Les asiminiers ont une croissance extrêmement lente au début parce qu’ils commencent par faire une racine pivotante très profonde, 3 fois la hauteur du plant. Autant dire qu’ils sont vite indéplaçables. Il parait qu’ensuite ça s’améliore. J’en ai deux à Romilly, terrain suffisamment argileux pour leur plaire, et trois à Veneux, terrain trop léger mais amélioré par mes soins et ils y sont arrosés tous les 2 jours en été.
L’un d’eux à Romilly me désespère. Le tronc d’origine est mort mais il est reparti sur un deuxième tronc, puis un troisième l’année suivante. Tous ces troncs sont toujours visibles, je n’ai pas rêvé. Cette année, en avril, il semblait décidé à repartir sur ce troisième tronc. Le 28 avril :
Et puis, tout a disparu. Je l’ai cru définitivement mort et je ne m’en suis plus occupée. Hier, j’ai débarrassé de ses envahisseurs indésirables pour la troisième fois de l’année un sureau du Canada. Les ronces bleues sont vraiment la plaie de ce terrain. J’ai alors aperçu de grandes feuilles à nulles autres pareilles. L’asiminier était vivant ! Une branche a même traversé son grillage de protection (contre les chevreuils toujours, les deux asiminiers ont leur grillage toute l’année) :
Vous voyez derrière, à droite un semis spontané de noyer que je devrai abattre s’il lui fait trop d’ombre (il est au nord) et à gauche un fusain d‘Europe et un if femelle.
J’attends qu’il ait perdu ses feuilles pour déplacer le grillage ou, si nécessaire, le découper. J’ai rajouté un grillage pour protéger cette branche :
Voici le plus beau de mes asiminiers de deux ans à Veneux aujourd’hui entre un Viburnum tinus et deux mahonias :
Ce n’est pas encore cette année que je goûterai les fruits. Ils commencent à produire des fruits lorsqu’ils atteignent 2m, et cela demande 5 à 8ans. Pas étonnant que les miens soient encore si petits. A noter aussi qu’ils ont besoin de 400 heures de froid pour fructifier. Heureusement froid ne veut pas dire gel mais moins de +7°C, une température souvent atteinte la nuit. D'ailleurs, celui de Marnay, à 10 km de mon terrain dans un sol identique, fructifie (en petite quantité parce qu'il n'a pas un copain pour une bonne pollinisation).
http://www.fruitiers-rares.info/articles45a50/article48-A...
http://www.pawpaw.kysu.edu/pawpaw/ppg.htm
13:04 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
09/11/2014
Zanthoxylum d'automne, les autres
Voici les Zanthoxylum que je n’avais pas encore photographiés en cette saison.
Le plus grand des Zanthoxylum coreanum, beaucoup plus grand que l’autre car planté en pleine terre plus tôt, est encore tout vert :
Zanthoxylum alatum est lui aussi encore tout vert mais je sais par expérience des hivers précédents qu'il finira par les perdre :
Zanthoxylum simulans avait des feuilles roses au sommet il y a quelques jours. Elles sont tombées mais les autres restent vertes :
Dans la partie dénudée on devine un bourgeon entre 2 épines :
21:07 Publié dans zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0)
L'érable plane
J’ai souvent un semis spontané d’Acer platanoides à Veneux. La germination dans le sable, c’est facile, mais ensuite ils ne survivent pas, contrairement aux Acer pseudoplatanus. Le sol est sans doute trop sec pour eux.
Pour en avoir au moins un, j’ai mis en pot un tout petit plant de 30cm de haut et je l’y ai gardé un an. Cette année, le 13 avril, je l’ai planté à Romilly. Il mesurait environ 1m :
Il s’y plait bien. En une saison il a doublé de hauteur et s’est épaissi. Il commence à montrer ses couleurs d’automne, magnifiques :
Avec lui, les seuls érables qui ont encore des feuilles sont ‘Red Flamingo’ que je vous ai montré récemment et Acer griseum, toujours très vert, une seule feuille rouge :
18:36 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0)
07/11/2014
Zanthoxylum planispinum var. subtrifoliatum l'hiver
En réponse à Kusuma.
Ce poivrier n’a peut-être subi aucun stress, c’est peut-être son aspect normal en cette saison. A Paris il n’a sans doute pas souffert. En période de sécheresse, on voit des tuyaux d’arrosage partout, ils l’auraient certainement arrosé s’il avait présenté des signes de souffrance et pourtant en janvier il présente cet aspect de feuilles pendantes.
Je l’ai photographié d’octobre à janvier et on voit l’évolution du feuillage. Les folioles deviennent plus étroites et en janvier elles semblent pendre. Cette évolution ne se fait pas pendant une période de sécheresse. Peut-être se recroquevillent-elles pour se protéger du froid ?
Les images de détail ne sont pas de bonne qualité parce que ce sont des recadrages mais on voit l’aspect des feuilles, comme roulées sur elles-mêmes.
Le 10 octobre :
Le 4 décembre :
Le 21 janvier :
12:09 Publié dans zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (1)
06/11/2014
Les Zanthoxylum l'hiver
Pour répondre au commentaire sur la note précédente, je dirai que Zanthoxylum piperitum est considéré à l’unanimité comme caduc. La preuve en est qu’il a des feuilles jaunes. Celui dont je vous ai parlé a toutes ses feuilles vertes un 21 janvier.
Il est vrai que les Zanthoxylum perdent leurs feuilles très tard. En octobre, même novembre et décembre, ils ont tous des feuilles. Mon Z. piperitum a en ce moment surtout des feuilles vertes et un petit nombre de feuilles jaunes :
Toujours les derniers jours d’octobre, le plus petit des Z. coreanum :
l’autre, 3 fois plus grand, est presque entièrement vert.
Z. schinifolium de l’Arboretum des Barres dont l’espèce est discutée par un autre lecteur mais qui n’est certainement pas un Z. piperitum comme il le pense. En ce moment, il a à peine du jaune sur une ou 2 feuilles :
Je n’ai pas photographié récemment Z. simulans. Il a du rose sur les feuilles du sommet, le bas soit les 2/3 est vert.
Mais Zanthoxylum alatum var. subtrifoliatum reste vert tout l’hiver, du moins en zone 8. Encore une fois, le 21 janvier :
Il a toutes ses feuilles et pas une seule qui ne soit verte.
22:04 Publié dans zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (2)
Un Zanthoxylum à feuillage persistant
Je rêve d’un Zanthoxylum bien épineux pour protéger mon terrain des vauriens du quartier mais qui garderait son feuillage toute l’année.
Un rêve irréalisable ? Pas sûr. C’est vrai que presque tous les Zanthoxylum, du moins ceux qui acceptent notre climat, ont un feuillage caduc. Pourtant j’en ai rencontré un à feuillage persistant au Jardin des Plantes de Paris. Il m’a surprise en décembre et pour confirmation, j’y suis retournée pour lui en janvier. Le 21 janvier, entre d’autres arbres dénudés, dont des Zanthoxylum, il avait encore tout son feuillage :
Il a une autre particularité, l’aspect de son feuillage. La dernière feuille n’a que 3 folioles et d’étonnantes ailettes sur le pétiole :
Son étiquette porte comme nom d’espèce planispinum :
Je le voulais absolument. Je l’ai cherché. J’ai découvert à cette occasion qu’il y a des synonymes, planispinum = alatum = armatum. Je l’ai acheté sous le nom d’espèce alatum. Hélas, dès le premier hiver, je fus déçue, il est caduc.
Il faut cependant remarquer que, si ses feuilles ont davantage de folioles même lorsqu’elles sont terminales
la nervure présente avant les dernières folioles les mêmes ailettes :
Il y a donc un air de famille. Je suis repartie dans mes recherches et j’ai trouvé l’explication : celui qui correspond exactement au poivrier persistant de Paris, c’est, quel que soit le nom d’espèce qu’on lui donne, la variété subtrifoliatum (trois folioles). Il garde son feuillage jusqu’à -12°C au moins. C’est bien celui qu’il me faut. L’étiquette du Jardin des Plantes avait le défaut de n’être pas assez précise.
Mais je ne l’ai trouvé qu’à la pépinière des Avettes et il est épuisé pour cette année.
Nota : les feuilles peuvent avoir 5 folioles mais toujours avec ces ailettes sur le pétiole et la nervure centrale, plus importantes que sur l’espèce de base :
14:31 Publié dans zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (2)
Acer Red Flamingo
Dans les derniers jours d’octobre, Acer conspicuum ‘Red Flamingo’ a toujours son feuillage très coloré. Même les zones vertes plus anciennes près du tronc se font remarquer par des tiges et des pétioles rouge vif.
Il n’a pas beaucoup grandi. Il a un port très étalé. Son tronc s’est épaissi et l’écorce peau de serpent évolue joliment, trois tons de vert et crème sur les parties basses :
Les branches plus jeunes arborent en plus, et c’est la nouveauté, de magnifiques lignes rose vif :
J’ai cependant une inquiétude : il serait sensible à la verticilliose. J’ai trouvé comme attitude à avoir devant ce problème : pas d’engrais ni compost ni mulch et si besoin (ou en préventif ?) traitement à l’aliette.
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05/11/2014
Veronicastrum virginicum
On ne nous montre jamais les fruits de Veronicastrum virginicum. Cette grande plante va rester très présente au jardin jusqu’en novembre en gardant longtemps son feuillage et en remplaçant ses épis de fleurs par des longs épis de fruits verts puis bruns presque noirs.
Fleurs le 23 juillet :
Fruits verts le 4 octobre :
Fruits bruns le 22 octobre :
Si mon Veronicastrum se sème et fait des petits, cela me fera bien plaisir. Cette plante a vraiment une belle présence au jardin, surtout si elle se tient plus verticale. C'est à surveiller au démarrage de la végétation.
08:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
04/11/2014
Elsholtzia stauntonii
Je manque de floraisons automnales. Mais voici mon petit dernier : Elsholtzia stauntonii. Il est encore petit mais il est arrivé bien touffu et tout équipé d’épis floraux en boutons :
d’où des pétales velus sortent déjà :
Ces épis se sont vite colorés, ils ne sont pas très grands, en rapport avec le jeune âge de l’arbuste, ils seront plus grands l’an prochain :
En voici un adulte photographié à Paris un 7 septembre :
13:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
02/11/2014
Alcea Park Rondell
Je ne vous l’avais pas encore montrée parce qu’elle a été plantée au printemps et n’est pas encore à son avantage, allure un peu dégingandée sur ses hautes tiges peu feuillues et peu fleuries. Je suis certaine que l’an prochain elle sera plus étoffée et se tiendra mieux. Mais, à part quelques roses, les centres d’attraction du terrain de Romilly sont peu nombreux et on la remarque particulièrement car ses fleurs sont très belles :
On la décrit comme semi double mais elle vaut bien une double. Et il y a encore des boutons :
J’ai fait un recadrage pour tirer le portrait de la mouche que je n’avais même pas remarquée lorsque j’ai pris la photo. Elle en valait la peine, une vraie face de clown pour Halloween :
Les fusains aussi attirent l’attention, les nombreux fusains sauvages dont les fruits se voient mieux lorsqu’ils perdent leurs feuilles :
Et Euonymus grandiflorus ‘Red Wine’, en exemplaire unique mais d’un rouge flamboyant. Les fruits sont maintenant rose plus vif mais pas encore ouverts :
Des rosiers encore en fleurs, Albert Poyet
Et celui-ci dont j’ai perdu le nom. Derrière lui, Paulownia fortunei planté en mars et qui a doublé de hauteur dans la saison dépassant maintenant 3m :
L’hydrangea Annabelle a encore des fleurs pas trop fanées :
20:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Les Paulownia tomentosa n'ont pas fructifié, pourquoi ?
Le paulownia est un arbre très recherché pour sa superbe floraison :
C’est pourquoi on m’a souvent demandé des graines. J’avais cueilli 3 fruits le 9 décembre 2010 et j’avais tellement de semences (2000 dans un seul fruit) que j’en ai distribué jusqu’en 2013, correctement conservées au frigo. Mais je n’en ai plus et j’ai promis d’en ramasser de nouveau cette année. Je ne pourrai tenir ma promesse, les paulownias n’ont pas de fruits cette année.
J’ai à disposition pour les observer 2 groupes de paulownias : ceux de la gare de Veneux, et d’autres à Veneux, et ceux de l’arboretum des Barres à 80 km de là. J’ai découvert le problème le 11 octobre lorsque je suis allée à la fête de l’arbre à l’arboretum où 2 beaux arbres nous accueillent devant l’entrée.
Pour comprendre, voyons d’abord une année « normale ». La floraison a lieu en mai. Un 22 septembre devant la gare de Veneux :
On voit sur cette photo 3 éléments différents : des fruits noirs, secs et vides, ceux de l’année précédente,
des fruits verts et d’aspect charnu, ceux de l’année en cours,
et des boutons floraux déjà gros :
Il se passe la même chose à l’arboretum des Barres. En voici un croulant sous le poids des jeunes fruits un 10 octobre :
Imaginez mon étonnement, et ma déception, lorsque j’ai vu ce 11 octobre les deux paulownias devant l’entrée. Ils ne croulaient pas sous le poids des jeunes fruits :
Sur le plus grand, il y avait des boutons floraux
et des vieux fruits secs et vides, si légers qu’il ne faisaient pas plier les branches :
Pas le moindre fruit de l’année. L’autre paulownia, plus petit, ne portait que des boutons floraux.
Bien sûr, en rentrant, je me suis précipitée à la gare de Veneux. Là aussi, les paulownias ne portaient que des boutons floraux et un petit nombre de coques de fruits très sèches et vides.
Que s’est-il passé dans notre région pour que les paulownias ne fructifient pas ? Ce n’est certainement pas à cause du froid. Cette année l’hiver a donné des températures anormalement douces puisqu’il n’a pas gelé une seule fois sur mon terrain de Veneux. Peut-être a-t-il fait -1 ou -2° dans des coins moins protégés, mais certainement pas en mai au moment de la nouaison. Le paulownia a-t-il besoin d’une petite période de froid pour fructifier, comme le cassis ? Je ne crois pas, je n’ai rien trouvé à ce sujet et je ne comprends pas.
10:48 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
01/11/2014
Jasminum nudiflorum fleurit déjà
Le jasmin d’hiver est déjà en fleurs et il promet de ne pas lésiner sur la quantité de fleurs bien qu’il ait été sévèrement taillé récemment :
Un escargot est déjà passé par là :
Maintenant 2 Camellia sasanqua sont en fleurs :
Et le sedum continue à fleurir pour les accompagner :
Hydrangea quercifolia commence à jouer dans les mêmes tons :
Ce que l’on voit en bas à gauche sur la première photo, ce sont les boutons de l’Edgeworthia :
A l’intérieur, c’est le cactus de Noël qui, comme tous les ans, s’est mis à fleurir dès que je l’ai rentré. Il fleurira jusqu’à Noël ou plus tard avec une deuxième floraison à Pâques. Les fleurs ont beaucoup de grâce :
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31/10/2014
Hamamelis
Mes 3 Hamamelis sont dans une zone du jardin inaccessible pour les chevreuils. Ils sont tous chargés de boutons, promesse d’une belle floraison. Mais pour le feuillage et les fruits, ils sont différents.
Ils sont maintenant bien installés et je ne m’en occupe plus du tout. Ils sont au soleil mais pas trop brûlant l’après-midi. Ils n’ont pas besoin d’arrosage, la bonne rétention d’eau du sol leur suffit. Mais, peut-être, est-ce la cause de la perte plutôt précoce du feuillage. Ils ne sont pas gênés par le pH 8 du sol. Je leur ai mis une fois du fer par précaution.
Hamamelis x ‘Arnold Promise’ est de loin le plus grand. Planté en même temps que Hamamelis mollis, sa croissance est plus spectaculaire. Il a commencé à rougir son feuillage début octobre :
Mais le spectacle n’a pas duré longtemps puisqu’il n’a plus une seule feuille :
C’est lui qui est le plus chargé en boutons floraux et surtout en fruits, aussi nombreux que les boutons floraux alors que les autres en ont peu :
Hamamelis x ‘Diane’ est le seul qui a encore son feuillage :
Il n’a pas de fruits. Il a des boutons floraux peu nombreux car il est beaucoup plus jeune et surtout différents, très sombres, car il aura des fleurs rouges :
Hamamelis mollis a une croissance désespérément lente.
Il porte des fruits :
Les boutons floraux sont nombreux :
Et montrent parfois déjà un pétale jaune :
C’est lui qui a les plus grands bourgeons végétatifs. Promesse d’un effort de croissance ?
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30/10/2014
Fuchsia reitzii, c'est très bon
Je vous avais montré mes essais d’un nouveau fruitier :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/08/31/fuchsia-...
Fuchsia reitzii a été planté cet été, il a aussitôt fleuri et n’a jamais cessé depuis. Le 30 octobre, il est toujours en fleurs :
Avec la disposition efficace des étamines au-dessus du pistil qu’elles inondent de pollen. Il fleurit encore abondamment :
Et la suite est prévue avec de nombreux boutons :
Mais le clou du spectacle, ce sont les fruits :
J’en ai goûté un mûr. C’est très bon, la consistance d’une cerise, sans perception d’un noyau ou d’un grain, un goût proche de la cerise, bien sucré mais sans excès.
Deux remarques :
Il est souvent donné comme résistant jusqu’à -10°C. C’est vrai mais pour la partie aérienne. La souche est très résistante au froid et vous pouvez le planter sans risque en zone 7, mais il n’atteindra pas ses dimensions maximales.
Il est grand, il sera sans doute encore plus grand l’an prochain et son port est retombant. Il faut donc prévoir un support pour ses longues tiges, un mur, ou mieux un grillage. Le grillage est l’idéal, les attaches sont faciles et il permet l’air et la lumière tout autour de l’arbuste. Mais pour la zone 7, au sud d’un mur est peut-être mieux pour le réchauffer en automne quand il produit ses fruits.
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Les chevreuils arrivent
Sur la route vers Romilly, j’ai rencontré un beau faisan mâle. Très calme, ne craignant pas les voitures mais restant sagement sur le bas-côté. C’est en fait un faisan d’élevage lâché dans la nature pour faire plaisir aux chasseurs (quel plaisir peut bien apporter le tir d’un animal confiant ?)
Ensuite, j’ai vu un héron, certainement sauvage celui-là. Il se tenait sur l’herbe mais à juste un mètre du bitume. Très calme, il semblait regarder passer les voitures comme les vaches regardent passer les trains.
Dans le chemin d’accès à mon terrain, j’ai rencontré un chevreuil. Lui aussi était très calme, peu craintif. Il a fait un bond mais sans hâte, sans affolement, quand ma voiture est arrivée à 5m de lui. Mais la vue de cet adorable animal a aussitôt déclenché le plan Orsec. Toutes mes plantes n’étaient pas encore protégées. Il y avait encore peu de dégâts mais des signes de passage.
Je me suis d’abord précipitée vers mon nouveau Ginkgo. Aucune atteinte mais des traces de pattes :
Enfermement immédiat :
Malheureusement, Acer griseum n’a pas eu autant de chance :
Le voici emballé, il n’a pas encore ses couleurs d’automne :
La Clematis armandii s’est fait dévorer :
Il reste un peu de tige et des feuilles mais c’est sans espoir pour une floraison cette année :
Certaines plantes sans tronc ne sont pas faciles à protéger. Hydrangea quercifolia n’a pas été touché mais son feuillage persistant tout l’hiver risque d’être très tentant :
Il en va de même pour Elaeagnus umbellata ‘Polar Lights’ à peine planté. Je ne peux protéger tout son feuillage, mais au moins la base :
Mon nouveau Elaeagnus multiflora, goumi, est minuscule. J’enferme son jeune feuillage persistant, tant pis si je lui cache la lumière :
Les deux feuilles à son pied, c’est une tentative de bouture d’une branche cassée d’un Chimonanthus praecox.
Et en voici un qui en a réchappé de justesse. Quercus pubescens (mycorhizé avec tuber uncinatum) a été presque entièrement dévoré il y a 3 ans. Il a réussi à refaire 2 branches en haut du bout de tronc restant mais n’a plus de flèche. Je crois que la bonne solution est de tuteurer verticalement la branche la plus longue :
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28/10/2014
Malus sieversii
J’avais reçu 2 magnifiques Malus sieversii greffés le 12 mars 2014. Ils étaient à racines nues, emballés ensemble :
Les voici séparés. L’un a été mis en pot, l’autre, à droite, a toujours ses racines à l’air
Car il va être aussitôt planté à Veneux :
Celui qui est en pot est pour Romilly mais son départ n’est prévu qu’à l’automne. En effet, je ne suis pas certaine de pouvoir assurer l‘arrosage correctement tout l’été. S’il y avait eu l’infestation de moustiques comme l’an dernier, je n’aurais pu y aller pendant des semaines. Mais je n’en ai pas vu la queue d’un, même pas les « normaux » qui ne piquent que le soir et n’aiment pas la citronnelle.
Malheureusement, alors qu’ils étaient bien protégés par un gros tuteur, ils sont arrivés avec l’extrémité du tuteur et l’extrémité des deux tiges cassées :
Je n’ai pas voulu les renvoyer. L’atteinte était peu importante et j’avais peur de ne pas recevoir aussi bien en retour car c’est une denrée rare. J’ai bien fait, ils sont maintenant splendides et équivalents, aussi bien celui en pleine terre que celui en pot. Ce sont des petits arbres vigoureux, il n’y a qu’à voir la percée des racines de celui qui est resté 7 mois en pot et qui n’en a pas du tout souffert :
J’ai cassé le pot pour récupérer toutes les racines intactes. Et la nature avait poussé le zèle jusqu’à installer les couvre-sol de protection, un mini-plant de lierre et une marcotte de Lamium galeobdolon, un lamier au développement fulgurant qui ne laisse passer aucune germination intempestive.
Vous remarquez à gauche une grosse touffe. J’en ai profité pour l’installer après l’avoir découverte au somment d’un pot inutilisé depuis longtemps. A vrai dire c’était bien au-dessus du pot dont la terre avait été soulevée, probablement par un nid de fourmis. Cette plante fait sérieusement penser à une marguerite. Il y a beaucoup de Leucanthemum vulgare très sauvage sur le terrain, mais jamais en touffes aussi denses. Est-ce elle, est-ce un semis d’autre chose ? On verra à la floraison.
Environ 3m plus loin, j’ai planté un de mes semis de Malus sieversii :
Mais j’ai des doutes sur l’espèce. En effet, lorsque j’ai reçu les graines des américains, l’étiquetage du paquet n’était pas très botanique et je me demande si ce n’est pas un Malus botanique américain. Les feuilles paraissent différentes, celles du semis plus large et plus claires. Mais c’est peut-être parce qu’il est très jeune. On verra bien et maintenant, j’ai 2 sieversii certains, ce serait un plus d’avoir un autre Malus botanique. J’ai déjà des Malus sylvestris bien de chez nous.
Malus sieversii greffé :
Malus de semis :
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26/10/2014
Euonymus europaeus
Le grand rosier ‘Albert Poyet' est toujours fleuri et il a encore des boutons en réserve. Je l’ai planté parce que j’avais remarqué à Paris son incroyable durée de floraison, cette année-là jusqu’en janvier. Le plus étonnant, c’est qu’un fusain sauvage s’est mis à pousser à côté de lui et a grandi très vite et ses fruits sont exactement de la même couleur que les roses :
Les fusains d’Europe sont maintenant très chargés en fruits rose vif. Ce qui me surprend, c’est qu’il y a davantage de fruits du côté nord de l’arbuste.
Des fruits commencent à s’ouvrir montrant la graine orange :
20:14 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
King of Dongting
King of Dongting est un Ginkgo mais, comme son nom ne l’indique pas, un ginkgo femelle. Certains vendeurs, peu au courant du monde des ginkgos, le vendent comme mâle. C’est pourtant la femelle qui porte les plus gros ovules.
Cette plantureuse femelle n’est pas facile à trouver en France. J’en avais commandé une l’an dernier. Mais ce qui m’a été livré était ridiculement petit : à peine 10cm de haut, 2 feuilles, et des bourgeons qui semblaient desséchés. Elle n’a pas survécu.
Cette année, je l’ai commandée chez Esveld. C’est plus sérieux, 60 cm de haut, plusieurs tiges, des bourgeons bien frais et un porte-greffe puissant.
09:10 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (8)
23/10/2014
Montmachoux
Montmachoux est un tout petit village, très rural, très ancien, avec une belle église
Des maisons très vieilles où des chèvres surveillent les visiteurs
D’étranges oiseaux
Des lamas en liberté dans les champs
Des rues étroites avec des trottoirs étroits mais pourtant plantés de fleurs
Dont un beau bouquet de Verbena bonariensis :
J’en ai aussi à Romilly mais beaucoup moins. Je n’ai pas à me plaindre, au contraire, car je n’en ai pas planté, c’est un semis spontané :
21:56 Publié dans Animaux, Plantes, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
Filipendula ulmaria, encore en fleurs, et ses galles à Dasineura
La reine des prés fleurit encore. C’est sans doute parce que l’automne est plus beau et presque plus chaud que l’été :
Il y a même des boutons, promesses de nouvelles fleurs :
Mais qui est donc cette bestiole sur une feuille ?
Aile ciliée :
Et a-t-elle un rapport avec ces galles sur les feuilles basses de la plante :
Je crois bien que oui. C’est sans doute Dasineura ulmaria, un diptère cécidomyidé qui vient de sortir d’une galle. En voici une autre, à gauche de l‘image en train d’en sortir et de se transformer en imago :
10:25 Publié dans Animaux, flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
22/10/2014
Hibiscus moscheutos
En arrivant à Romilly, une énorme fleur rose attire mon regard. En bouton depuis de semaines, elle s’est décidée. C’est ma première fleur d’Hibiscus moscheutos ‘Planet Solène’. Cet hibiscus a été planté il y a un an
en même temps que 3 autres et 1 Hibiscus coccineus. Tous sont sortis et se portent bien mais aucun n’a fleuri. Été trop froid ?
Voici donc cette superbe fleur, presque aussi grande qu’une assiette. Elle attire beaucoup de syrphes et aussi des mouches qui ne semblent s’intéresser qu’à ses pétales.
20:58 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0)
21/10/2014
L'épeire, une excellente technicienne
Tous les jours je prends des toiles d’araignée plein les cheveux lorsque je me promène sur mon terrain de Veneux. Il y en a partout, de toutes tailles, barrant toutes les allées. Ce n’est tout de même pas moi qu’elles veulent attraper ? J’ai étudié le travail de celle-ci. Une technique précise. Voici, vue par vue, l’installation d’un cercle de la toile. Un fil de 2m relie la toile au sol à gauche, à droite elle est reliée au tronc d’arbre.
Œuvre terminée :
Le but de ce travail harassant, c’est la capture d’un bon gueuleton :
Détails de l’artiste. La fabrication du fil :
La coiffure qui couvre un peu les beaux yeux :
Les pédipalpes pour manipuler la proie :
Derrière les pédipalpes, les crochets noirs des chélicères qui vont injecter le venin qui liquéfie la proie :
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20/10/2014
Quelques arbres pleureurs
Certains arbres sont très beaux, vous en avez envie mais ils prennent trop de place, ils font trop d’ombre. La solution est peut-être la forme pleureuse.
En voici deux qui n’atteignent pas ma taille, et je ne suis pas grande. Ils sont à l’Arboretum des Barres.
Parrotia persica a maintenant 16 ans. Le voici en 2010 :
En 2014, il n’a pas grandi (il monte juste 2 fois plus haut que l’étiquette qui porte son nom), il s’est un peu étoffé.
Cedrus deodara, le cèdre de l’Himalaya n’a pas davantage grandi en 4 ans et il ne grandira sans doute jamais plus, il a près de 70 ans. En 2010 :
En 2014 :
Son tronc est vraiment tourmenté :
On dit qu’il peut atteindre 4m voire 10m. Ce ne sera sans doute pas le cas de celui-là.
Picea abies inversa est encore plus petit :
D’autres cèdres présentent une forme pleureuse. Mais, s’ils ne sont jamais très hauts, ils occupent beaucoup de place en largeur. Cedrus libani :
Cedrus atlantica glauca :
Mais, pour avoir un arbre de petite taille, ne vous fiez pas au hêtre. Sa forme pleureuse est très grande :
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