18/06/2014
Hémérocalles
Les hémérocalles sont en fleurs partout, dans les jardins et sur les trottoirs.
L’espèce la plus répandue est Hemerocallis fulva :
‘Corky’ :
Hemerocallis minor :
‘Tejas’ :
‘Jean’
Ma petite ‘Stella de Oro’ est plus tardive mais lorsqu’elle s’y mettra elle sera très florifère et longtemps :
Mais le 8 mai à Marnay une touffe d’hémérocalles était en fleurs un mois avant les autres :
Qui est-ce ? L’étiquette ne correspond pas, elle indique une variété à fleurs doubles et rouges :
A cause de cette précocité et de la finesse des feuilles, je pense qu’il s’agit de Hemerocallis flava.
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17/06/2014
Alchemilla mollis
C’est vraiment un joli couvre-sol, surtout quand elle exhibe sa floraison vaporeuse. On la dit envahissante par ses semis et j’espérais la voir se disséminer. Peut-être a-t-elle été trop gênée par les inondations de l’an dernier. Elle s’est cependant étendue localement. L’arbuste au bord duquel elle avait été plantée semble mort. C’est un sureau noir ‘Naomi’ à feuillage panaché très atteint par les inondations mais qui repart sur quelques branches.
L’alchémille en juin 2012 :
Ce qu’il en restait en octobre 2013 après les deux inondations prolongées :
Le 12 juin 2014 on voit qu’elle a repris des forces et a réussi à faire le tour de l’arbuste :
Au jardin botanique de Marnay sur Seine :
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15/06/2014
Callimorpha dominula
Tous les ans je vois plusieurs écailles différentes à Romilly et toutes ont des couleurs superbes. J’ai rencontré la première de l’année aujourd’hui, l’écaille rouge, Callimorpha dominula. Elle faisait la sieste sur une ronce bleue car c’est un papillon de nuit. Elle aime les zones humides ou proches de l’eau et trouve chez moi toutes les plantes qui nourrissent sa chenille.
J’ai retrouvé des photos de sa chenille prises en avril :
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14/06/2014
L'androsème officinal
Officinal, cela suppose qu’il est utilisé pour ses propriétés thérapeutiques. C’est vrai, il l’a été, on l’a appelé toute bonne, herbe à tous les maux, surtout comme antispasmodique et antiparasitaire mais il est tombé en désuétude. Son nom scientifique, Hypericum androsaemum révèle que c’est un millepertuis. Mais il ne faut pas le confondre avec celui que vous achetez en gélules pour vos petites déprimes. Celui-là, c’est le sauvage, Hypericum perforatum, qui pousse spontanément sur mon terrain de Romilly, s’y multiplie joyeusement et que je vous montrerai quand il sera en fleurs.
Mais si on n’utilise plus l’androsème pour soigner, il garde une qualité essentielle, sa jolie présence au jardin. Il est beau, il croit très vite et c’est magnifique pour un jeune jardin encore insuffisamment planté. Il peut même être envahissant, s’étalant par rhizomes et se ressemant avec autant d’enthousiasme que l’autre. J’aime bien ça, il suffit d’arracher et d’en donner.
Décrit tantôt comme vivace et tantôt comme arbuste, il est en fait intermédiaire avec la base des tiges lignifiée. Comme vous le verrez sur le jeune pied dans le pot, toutes les tiges partent du sol. Il est décoratif presque toute l’année par son feuillage vert éclaboussé de rouge aux belles couleurs d’automne et semi-persistant, ses tiges rouges, ses belles fleurs jaunes hérissées de longues étamines, ses fruits rouges puis noirs. Il est bien rustique, il accepte tous les terrains, d’acides à calcaires. Il pousse spontanément dans des bois humides mais il fleurit davantage au soleil à condition de lui éviter les heures les plus chaudes qui peuvent griller son feuillage.
Les feuilles engainent la tige et ces belles tiges rouges portent 2 ailes longitudinales opposées :
Les fruits surmontés des 3 styles de la fleur :
A Marnay il y a plusieurs massifs, preuve qu’il n’hésite pas à s’y multiplier. J’ai quitté le jardin de Marnay avec mon petit pot :
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13/06/2014
Pterocarya stenoptera, les fleurs
Je vous avais déjà montré cet arbre photographié à l’arboretum de l’Ecole du Breuil fin mai mais la floraison était terminée et on voyait déjà les jeunes noix ailées.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/05/28/pterocar...
Le voici cette fois dans le Jardin botanique de Marnay sur Seine et, bien que l’on soit quelques jours plus tard, on peut voir les fleurs :
Je n’ai trouvé nulle part de telles photos de près des fleurs. Je pense que les éléments bruns sont les étamines.
Je vous avais montré en 2007 deux autres Pterocarya à Segrez : Pterocarya fraxinifolia et leur hybride, le premier de l’espèce né dans ce parc, Pterocarya x rehderiana :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2007/06/09/segrez.h...
Pas facile pour un néophyte de s’y retrouver, ils ont tous des feuilles de frêne.
15:25 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/06/2014
L'oranger des Osages, les fleurs
Je vous avais montré le Maclura pomifera de Paris mais je ne l’avais remarqué qu’à la période des fruits. Les fleurs sont vraiment très discrètes.
Cette fois nous sommes de nouveau au Jardin Botanique de Marnay sur Seine. On a attiré mon attention sur sa floraison, sinon je ne l’aurais pas remarqué. Le seul que j’ai pu photographier en entier, c’est le mâle, parce qu’il est bien isolé sur une butte :
Ses fleurs mâles minuscules sont regroupées en grappes :
La femelle, plus âgée, est moins fleurie sans doute parce qu’elle est un peu étouffée par des arbustes qui l’enserrent mais elle commence à s’en dégager en les dépassant en hauteur. La fleur que j’ai photographiée se trouve sur une branche haute. De la même couleur que le feuillage, je ne l’aurais pas vue si on ne m’y avait aidée. C’est une masse ronde de fleurs agglutinées dont les longs stigmates dépassent :
Pour la suite de l’histoire, la formation des fruits, je reprends les photos de l’arbre femelle du Jardin des Plantes de Paris, un 15 juillet. Ce n’est pas un fruit simple mais une agglomération de fruits :
Le 24 septembre, je retrouve tous les fruits au sol :
Une belle écorce :
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11/06/2014
La sexualité piquante de l'ortie
La grande période de la floraison de la grande ortie, urtica dioica, commence. Cette plante sans aucun charme et peu fréquentable dans un jardin est très utile, aliment, médicament, traitements phytosanitaires, engrais, et surtout plante hôte de beaucoup de chenilles de nos plus beaux papillons.
C’est une grande envahisseuse. Elle occupe rapidement de grandes surfaces par rhizomes, par stolons, le même génome donc le même sexe. Mais cela ne lui suffit pas, pour aller encore plus loin elle utilise aussi la reproduction sexuée. Comme son nom l’indique, il y a des pieds mâles et des pieds femelles et exceptionnellement des pieds monoïques. Toute la plante porte des poils urticants, feuilles, tiges, et même les fleurs. Ces poils urticants, ce sont les longs poils rigides et pointus, les poils courts et souples ne piquent pas.
Les fleurs sont absolument minuscules, moins d’1mm, réunies en grappes. Elles ne sont une attraction ni pour nous, ni pour les insectes. Mais l’ortie n’a pas besoin des insectes pour répandre son pollen. Elle utilise le vent et surtout une façon explosive d’ouvrir ses fleurs mâles en envoyant le pollen au loin.
Les grappes de fleurs femelles sont pendantes
Et celles de fleurs mâles plus dressées et teintées de rose :
Les photos des grappes de fleurs sont faciles à trouver sur Internet mais pas les photos de détail des minuscules fleurs. Ces photos sont difficiles à réaliser à cause de la très petite taille des fleurs. Je les ai faites en 2010, je n’ai pas le courage de recommencer cet exploit. Je propose aux passionnés d’ortie de revoir mon étude de 2010 :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/08/31/le-sexe-...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/09/02/le-sexe-...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/09/02/orties-l...
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09/06/2014
La zérène du groseillier
La Zérène du Groseillier, Abraxas grossulariata, est un papillon courant en France mais que je n’avais jamais vu. Il a pourtant sur mon terrain de Romilly toutes les plantes qui l’intéressent, des groseilliers aux Prunus en passant par les fusains. Mais il est plutôt nocturne.
Hier, en arrivant à Romilly, j’ai eu une belle et bonne surprise : 9mm d’eau dans le pluviomètre ! Presque autant que tout ce qui était tombé depuis début mars. Exemptée de corvée d’arrosage, j’ai attaqué le gros travail : rabattre sévèrement les saules. Je m’étais laissé déborder, ils avaient pris de l’ampleur et de la hauteur, traversant même le grillage vers un terrain voisin et mon plus beau pêcher ne voyait plus le soleil. Il y en a tellement qu’il me faudra au moins 3 autres séances pour en venir à bout.
En déposant les branches coupées, j’ai aperçu un truc coloré :
C’est une chrysalide aux couleurs inhabituelles. Elle est suspendue par son extrémité postérieure, c’est donc un lépidoptère, un papillon. Depuis hier, j’ai passé des heures sur Internet pour trouver son identité :
http://aramel.free.fr/INSECTES13ter-2.shtml
Je l’ai ramenée à la maison. Je ne lui ai fait aucun mal, elle n’a pas de besoins pour l’instant. J’espère voir sortir le papillon.
22:15 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
Le plus paresseux et le plus costaud, le jujubier
Je dis le plus paresseux parce qu’il ne débourre que début juin ! Si vous venez de le planter, vous vous affolez. Si vous habitez au nord de la Loire, vous vous dites que ce méditerranéen n’a pas survécu à l’hiver. Impossible
Ziziphus jujuba résiste à tout, au froid, à la sécheresse, aux inondations. Pour le prouver, je vais vous raconter ses aventures chez moi.
Pour le froid, je n’ai pas de preuves, il n’a jamais subi au-delà de -10°C mais il est connu pour résister à -17°C voire pire.
Pour la sécheresse : il y a longtemps, j’ai eu un jujubier. Mon fils l’avait ramené de ses vacances en Espagne. Il avait parcouru plus de 1 000km en plein mois de juillet toutes racines à l’air sur le toit d’une voiture. Et il a repris et même fleuri (des fleurs minuscules, il faut les chercher pour les voir). Il a vécu 3 ou 4 ans dans le sable, sans précautions. Il est mort en été, de soif ou de faim. Je ne l’avais jamais arrosé le sachant résistant à la sécheresse mais plusieurs mois d’été sans pluie dans le sable pur lui avaient sans doute fait rencontrer ses limites.
La résistance aux inondations : ceux qui lisent régulièrement mon blog savent que le terrain a subi 6 semaines d’inondation continue, l’eau 40cm au-dessus du niveau du sol, en mai-juin 2013 puis 4 semaines en octobre-novembre. Alors que mes dernières photo de la première inondation sont du 6 juin, voici une photo de ‘Lang’ le 5 juin2013, encore les pieds dans l’eau :
Et le 12 juin 2013 :
Il est vrai que cette année-là a été difficile et il n’a pas beaucoup grandi. Mais le voici maintenant, le 8 juin 2014 alors qu’il a encore subi depuis la deuxième inondation :
J’avais planté aussi ‘Li’ et il avait aussi bien résisté. Je ne vous le montre pas parce qu’il m’a été volé fin 2013. Le seul fléau auquel il ne résiste pas, c’est la racaille de Romilly.
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Acer capillipes
Mon Acer capillipes planté cet hiver est encore tout petit et il nous a déjà montré sa belle écorce peau de serpent
Et son jeune feuillage rouge au printemps :
En automne il sera entièrement drapé de rouge. Mais la surprise, c’est qu’il exhibe du rouge, et un rouge très vif pendant toute la saison de végétation. Le rouge de ses jeunes pousses est remarquable sur le vert du feuillage et vaut la beauté de fleurs :
S’il persiste dans ce comportement lorsqu’il aura la taille d’un petit arbre, il se fera remarquer toute l’année, écorce en hiver, jeune feuillage rouge au printemps, jeunes pousses écarlates en été sur fond vert, feuillage rouge d’automne.
Dans ce terrain au pH élevé, je ne planterai jamais un érable japonais mais parmi les érables il y a d’autres merveilles et j’en ai déjà planté plusieurs.
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07/06/2014
Du jaune en mai
Retournons un peu en arrière, le 8 mai dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Il y a de très belles floraisons jaunes.
Azara serrata est un arbuste à feuillage persistant et à la jolie floraison jaune au printemps. Les fleurs apétales montrent surtout de nombreuses étamines et font penser aux fleurs du mimosa. Celui-ci ne mesure qu’un mètre, il devrait pouvoir atteindre 4m en culture. Il est moyennement rustique et il ne faut pas le tenter dans un climat plus froid que la zone 8, au-delà de -10°C il se sent mal.
Je ne sais quel âge il a car son étiquette a subi les assauts du temps et on ne peut plus lire sa date de plantation. A noter qu’il a résisté aux longues inondations de 2013.
Isatis tinctoria, le pastel des teinturiers est une vivace de courte durée ou bisannuelle mais elle se ressème abondamment
Lotus maritimus, le lotier-pois, forme un beau tapis. Il aime les prairies humides et le calcaire un peu partout en France. Comme toute fabacée, il enrichit le sol en azote.
Sisymbrium austriacum est une jolie brassicacée qui aime les zones caillouteuses, les éboulis. Comme beaucoup de plantes de cette famille elle est comestible mais avec un fort goût de moutarde.
Nous reparlerons bientôt de cette hémérocalle, lorsque les autres seront en fleurs.
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06/06/2014
Tetragnatha
C’était une toute petite araignée, à peine 10mm pour le corps, sur une feuille à Romilly. Je n’avais jamais vu ce genre d’araignée. Son abdomen étroit, ses très longues pattes faisaient penser à un pholque. Mais ce n’était pas la couleur et les pholques sont des pantouflards qui vivent bien au chaud dans les maisons.
J’ai cherché. C’est de toute évidence un Tetragnatha :
Vit près d’une zone d’eau
Très fines et très longues pattes sauf la 3è paire
Disposition des yeux
Grande taille des chélicères
Je ne suis pas assez compétente pour vous dire l’espèce, je pense à Tetragnatha montana.
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05/06/2014
La naissance d'un cercope
Le petit monde de l’herbe est merveilleux mais les petits êtres qui l’animent sont si minuscules qu’on ne les voit pas. Mais lorsqu’on est au sol pour désherber manuellement, plante par plante pour garder les bonnes, on les voit, surtout lorsqu’ils sont très nombreux.
Je vous ai montrés en mai les crachats de coucou et les larves qui s’y cachent.
Les crachats sont toujours très nombreux, des centaines, aucune plante basse n’en est exempte et même des arbustes. Dans le coin où j’étais assise il y avait aussi maintenant des imagos et j’ai eu la chance d’assister à la naissance d’un adulte et à sa façon de s’extraire de son exuvie. Cela se passe sur une feuille de Viburnum lantana.
Alors que j’étais assise près d’un vêtement posé au sol, l’un d’eux a sauté dessus. Ils sont capables de faire des bonds de 1 ou 2m :
Ces images sont des agrandissements photographiques, on ne voit pas si bien à l’œil nu. Armez-vous d'une loupe pendant vos promenades, c'est incroyable la complexité qu'on peut voir chez des êtres dont la taille se mesure en mm.
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04/06/2014
Toxicodendron radicans
Poison ivy, herbe à puces, c’est encore une plante que je ne conseille pas dans un jardin, sauf si vous voulez faire une blague à des voleurs de plantes. Comme son nom vernaculaire en anglais (c’est une américaine) l’indique, c’est une plante toxique mais il ne vous viendrait pas à l’idée de la manger, et surtout elle provoque des dermites très pénibles. Elle est cependant utilisée en homéopathie avec plusieurs indications.
Son feuillage est beau, brillant, avec des feuilles pointues groupées par trois. En ce moment elle fleurit. Est-ce sa première floraison ? Ses fleurs sont minuscules, environ 1mm, et il est possible que je ne l’aie pas remarquée l’an dernier. Son port est des plus variables, grimpant, rampant, arbustif, selon les plantes qu’elle trouve alentour. Sur la première photo on devine qu’elle s’étend par drageons. L’arbuste à gauche est un argousier.
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02/06/2014
Lonicera involucrata
Ce chèvrefeuille arbustif est actuellement en fleurs dans mon jardin et je me dois de vous en parler, même si je ne peux en dire du bien.
Il n’a fait que me décevoir. Je l’avais acheté par correspondance à un pépiniériste pourtant proche de Veneux. Le catalogue le proposait comme plante fleurissant l’hiver et c’est pourquoi je l’avais acheté. Je l’ai planté à Romilly et il a fleuri …. en juin ! On trouvait alors davantage de renseignement sur Internet et j’y ai vu qu’il fleurit effectivement en juin. Je suis allée sur le site de cette pépinière, l’arbuste y était toujours proposé pour une floraison hivernale. Sa floraison discrète à une époque de l’année où il y a beaucoup de fleurs était vraiment décevante. Pour limiter le nombre de victimes de ce catalogue, j’ai envoyé un mail gentil au directeur de la pépinière avec un lien vers un site qui décrit la plante. J’ai reçu en retour un mail d’insultes. Deux ans plus tard l’arbuste était toujours proposé pour sa floraison d’hiver. J’ai vu que maintenant la pépinière a un autre directeur et cette plante n’est plus au catalogue.
Autre déception : la discrétion de la floraison. Sur mes photos de l’ensemble de l’arbuste il est en fleurs et, avouez-le, vous ne les voyez pas. Il faut vraiment se mettre devant pour les voir. Elles sont pourtant jolies et je vais vous les montrer mais trop peu nombreuses et trop petites pour ce feuillage imposant. Je pense qu’il s’agit de la variété ledebourii parce que les fleurs ne sont pas jaunes mais marquées d’orange et de rouge.
Je vais le conserver parce qu’il est dans une petite partie du terrain que je n’ai pu clôturer. Je ne peux donc rien y planter, ce serait rapidement volé. Lui est trop encombrant pour être emporté et son feuillage occupe agréablement sa place dans cette zone que je vais laisser s’ensauvager (en été il y a de jolies reines des prés et il y a des sureaux qui n’intéressent pas mes voleurs). Mais je ne le conseillerai pas pour un jardin.
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01/06/2014
Rosa multiflora, un rosier explosif
Ce rosier est originaire d’Extrême-Orient. C’est le rosier sauvage le plus commun au Japon. Mais il s’est naturalisé sur tous les continents sans exception. En Amérique du Nord il est considéré comme une peste. Dans les régions qui s’y prêtent, surtout les zones de prairies, de pâturages, il se propage à grande vitesse. D’une part il forme des buissons denses de plus en plus larges et impénétrables et d’autre part il se ressème abondamment.
En ce moment il est en fleurs et c’est en l’examinant que j’ai compris comment il procède. Il est en fleurs en même temps que Rosa mulliganii, un vrai grand rosier liane à Veneux aux fleurs semblables. Ils font tous deux partie de la section Synstylae dont les fleurs caractéristiques présentent des pistils soudés en une colonne centrale. Voici R. multiflora à Romilly en 2012, 2013 (inondations sans conséquences) et hier 31 mai 2014 :
Rosa mulliganii aujourd’hui :
Une fleur qui montre bien la colonne centrale de pistils accolés :
Mon rosier, je l’ai trouvé en 2010 en limite du bois, tellement à l’ombre qu’il ne pouvait fleurir. C’était pour l’essentiel une très longue tige. J’ai cru que c’était un Rosa canina, il y en a beaucoup sur ce terrain de Romilly. Je l’ai transplanté dans un endroit moins sombre. Cet été-là, il n’a pas évolué, il était mal, il s’est couché, je l’ai tuteuré. L’année suivante il a fait beaucoup de nouvelles tiges. En juin 2012 il m’a donné sa première superbe floraison blanche et j’ai compris qui il était. Cette floraison couvre totalement les tiges de l’été précédent ou plus anciennes. On voit des zones vertes, ce sont les tiges de l’année, verticales et sans fleurs. Ces tiges récentes vont se courber en fin d’été en recouvrant les tiges précédentes et elles fleuriront dès l’année prochaine. C’est l’explication d’un premier fait : comment il devient de plus en plus dense.
Deuxième fait : il s’étend énormément. Actuellement il forme une demi-sphère étendue et fleurie tout autour, d’une circonférence de 3m. Au sol, au bord de cette sphère, on peut voir de très petits rosiers. Semis ou marcottes car l’extrémité des branches touche le sol ? De cette façon il va commencer à gagner du terrain.
Les américains lui reprochent aussi sa dissémination. Ceci aussi est déjà visible chez moi. Dans cette caisse sans fond derrière le Rubus j’ai planté l’été dernier un hortensia grimpant et un akebia dans de la terre plus acide que le terrain et un peu hors inondations, près d’un frêne qui doit leur servir de support. On est là à 40cm au-dessus du sol. Toute nouvelle plante non voulue ne peut être qu’un semis. J’y ai trouvé une ortie et deux minuscules rosiers de moins de 20cm de haut et déjà fleuris ! Des fleurs qui ne peuvent être que des fleurs de Rosa multiflora.
D’où venait mon rosier ? Il est possible que ce soit un semis de celui de Marnay sur Seine, à environ 10 km :
En septembre le rosier porte beaucoup de fruits, des fruits plus petits que ceux de Rosa canina, faciles à transporter entiers par les oiseaux :
Épaississement, extension, dissémination, mon rosier a déjà toutes les caractéristiques qu’on lui reproche dans les pays où il envahit. Une question reste cependant pour moi sans réponse. Il est utilisé depuis des années comme porte-greffe des rosiers mais dans ce cas ils ne survivent pas en sol calcaire et pour ces terrains on utilise (du moins les producteurs sérieux qui s’inquiètent de la survie des plantes qu’ils vendent) Rosa canina ou sa variété laxa. Il est vrai qu’on avait choisi au départ ce rosier pour l’adaptation aux sols acides. Mais mon Rosa multiflora, et celui de Marnay, sont en excellente santé en pH8 et s’y multiplient à plaisir. Je crois surtout que le problème c’est le greffage. C’est une facilité pour les producteurs, multiplication et floraison rapides, donc vente rapide. Mais ces rosiers greffés vivent moins longtemps que les rosiers de boutures. Sans compter qu’on perd les avantages recherchés de certains rosiers comme le drageonnage de Rosa rugosa pour retenir les talus ou sa facilité à vivre dans le sable. J’ai pris l’habitude de mettre en terre sans autre précaution les branches cassées ou volontairement coupées de plusieurs rosiers et j’ai eu de belles surprises avec floraison immédiate. Je crois que la greffe devrait être réservée aux rosiers qui ne se bouturent pas ou à l’adaptation à des terrains difficiles.
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Lonicera caerulea, complément d'enquête
Voici ma cueillette de l’année. Juste de quoi faire une tartelette. Les fruits les plus nombreux, très petits, sont ceux du grand arbuste, 1m x 1m, qui m’avait été vendu comme Lonicera edulis. Il semble assez sauvage en comparaison de l’autre. Ses fruits sont si petits que je n’en aurai jamais assez pour faire plus qu’un petit pot de gelée. Je parle de gelée car ils ne sont pas très agréables à manger frais, peu sucrés et trop acides. Mais l’arbuste est très beau, bien dense, jamais malade, jamais parasité, en fleurs en mars mais avec quelques fleurs dès décembre et il sert de pollinisateur pour l’autre.
J’ai planté ensuite ‘Tomishka’, probablement les plus gros fruits (3cm) et les plus savoureux mais qui n’a encore jamais fleuri et ‘Maistar’ qui n’a donné qu’une dizaine de fruits, excellents, sucrés et légèrement acidulés. Ces deux arbustes ont bien résisté aux inondations mais ont vu leur croissance totalement stoppée en 2013. Normalement ils produisent bien 2 ou 3 ans après leur plantation.
Si vous désirez produire ces petits fruits, intéressants pour leur date de production, je vous conseille de planter 2 variétés différentes, c’est indispensable pour la pollinisation, mais 2 variétés sélectionnées pour la grosseur du fruit et les qualités gustatives. Sur la photo vous voyez quelques fruits de ‘Maistar’, beaucoup plus gros que les autres.
Il est peu encombrant, on peut toujours lui trouver une petite place. Il est extrêmement rustique et peut être cultivé partout en France, même en montagne : supporte – 40°C, les fleurs en mars résistent à – 8°C. Il est peu exigeant et jamais malade. Il produit quand il n’y a pas d’autres fruits dans le jardin.
http://monarbrelorraine.blogspot.fr/2011/02/le-fruit-de-m...
http://www.jardiplante.fr/baie-de-mai-tomishka-ou-lonicer...
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31/05/2014
Geranium sauvage sur lit de fraisiers sauvages
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30/05/2014
Cornus sanguinea
Cornus sanguinea, cornouiller sanguin, dogwood, est un effroyable envahisseur sur sol calcaire, pire que le frêne, ce n’est pas peu dire. J’en coupe sans cesse. Mais il faut reconnaître qu’il est beau et j’en ai gardé une longue haie, au moins 15m de long et 4m ou plus de haut. Tous les ans je me dis que je devrais en rabattre une partie pour donner du soleil à d’autres plantes et avoir des tiges bien rouges en hiver. Mais l’hiver, je suis trop occupée à planter et ensuite je ne peux y toucher à cause des nids. Justement c’est encore la période des nids pour les mésanges charbonnières. Il vient d’en rentrer une dans la maison. Je n’avais ouvert qu’une porte vitrée occultée par un rideau de perles pour limiter les intrusions. Mais elle a dû apercevoir des poils de chat et est passée sous le rideau. Il ne me restait plus qu’à ouvrir toutes les portes et toutes les fenêtres pour faciliter sa sortie.
En ce moment les cornouillers sanguins sont en fleurs. Celui du bout de la haie, le sureau canadien en bas, à gauche mesure 2m :
Voici celui qui est près du chemin. En 2011, il atteignait difficilement 2m. Depuis il a doublé de hauteur et de largeur et je dois sans cesse le tailler pour qu’il n’étouffe pas le cornouiller mâle à son pied :
Les fleurs :
Le feuillage d’automne :
Les tiges rouges de sujets jeunes ou taillés :
Les semis qui envahissent le terrain :
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29/05/2014
Inula helenium a survécu
Cette superbe plante de 2m de haut, Inula helenium, était apparue sans crier gare dans la cuvette d’un Sambucus nigra ‘Aurea’ en 2011. En 2012 elle s’était même semée à environ 5m. Les photos sont de juillet 2012. Le sureau était encore petit.
Après les inondations de 6 semaines en mai-juin 2013, elle avait totalement disparu. Mes deux Sambucus nigra ‘Aurea’ étaient les seuls sureaux noirs qui avaient survécu sans le moindre dommage et avaient même fleuri avec un mois de retard. Cette année ils étaient magnifiques. Aujourd’hui ils sont en fin de floraison mais c’est en nettoyant le pied de celui-ci que j’ai découvert la réapparition de la grande aunée. Il y a peu de feuilles, je ne sais si elle aura la force de fleurir en juillet mais elle a survécu.
On peut remarquer qu'elle n'a pas échappé aux crachats de coucou, aucune plante n'y a échappé.
22:01 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Lonicera caerulea
Ils étaient en fleurs fin avril-début mai :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/05/01/lonicera...
J’ai pu goûter les fruits le 23 mai. Ils étaient tous mûrs sur le grand, il y en avait encore des verts sur ‘Maistar’ mais ils étaient 2 fois plus gros comme l’année précédente. L’an dernier ils n’avaient muri que fin juin mais j’avais attribué ce retard à l’inondation de 6 semaines qu’ils ont dû supporter. Cette année ce sont bien des baies de mai.
Pour le goût, ils sont agréables, sucrés et légèrement acides, du moins ceux de Maistar.
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Hydrangea heteromalla 'Bretschneideri'
Je sais, je vous en parle tous les ans. Mais je suis chaque fois éblouie par sa floraison et j’ai envie de faire part de mon enthousiasme. Il est remarquable par sa grande taille, sa floribondité, sa facilité de culture. C’est l’arbuste idéal pour un jardin dont on n’a pas le temps de s’occuper.
Il ne semble pas avoir grandi depuis l’an dernier, il a sa doute atteint sa taille finale. Mais cela fait environ 4m x 4m, il déborde sur un actinidia et un noisetier et envahit le chemin de l’autre côté. Il vit depuis plus de 20 ans dans du sable pur et s’y débrouille tout seul. Je ne l’ai jamais taillé, je ne m’en occupe pas, juste un peu d’arrosage pour lui permettre de survivre à l’été dans un sol aussi pauvre et aussi sec. Il est en fleurs depuis un mois mais j’attendais l’ouverture des fleurs fertiles pour le photographier.
Fleur stérile :
Fleur fertile en bouton :
Fleur fertile commence à s’ouvrir :
Fleur fertile ouverte :
Fleurs fécondées (fin juin une autre année) :
Fleurs stériles deviennent roses, fin juin également :
Les bourdons s’affairent et ne se trompent pas de fleurs, les bien sucrées sont les petites au centre :
Ecorce :
01:45 Publié dans écorces, hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
27/05/2014
Rosiers
Je vous avais montré le 4 mai la floraison des rosiers des rues de Marnay sur Seine. Le 8 mai c’est le tour de Rosa x odorata :
Et Rosa rugosa :
La plupart des autres rosiers vont suivre rapidement. ‘Mme Alfred Carrère :
‘Cardinal de Richelieu’ :
‘Falstaff’ :
‘Red Parfum’ :
‘La Belle Alsacienne’ :
‘Leander’ :
‘Albert Poyet’ :
‘Jacques Cartier’ :
Inconnu :
Un autre rugosa forme un ensemble intéressant avec le pêcher pourpre et en arrière-plan plus flou le feuillage gris de l’argousier mâle :
23:04 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
Horribles limaces
J’avais un superbe Zanthoxylum simulans de 3m x 2m50. Je vous l’avais montré en octobre :
Il a été arraché sauvagement et sans aucune chance de reprise ailleurs car j’ai trouvé de grosses racines dans le sol. C’est l’une des multiples actions malfaisantes de la vermine de Romilly. C’est le dernier acte qui m’a obligée à installer un haut grillage qui me gêne beaucoup mais c’était la seule chance de conserver mes plantes. Le 13 avril je l’ai remplacé par une petite plante de semis. Je réussis parfois des semis et ceux des poivriers de Sichuan semblent faciles. J’ai planté en même temps Zanthoxylum coreanum :
Et Zanthoxylum simulans :
En passant j’ai vu avec horreur les feuilles basses de Z. simulans rongées :
Mais en examinant de plus près j’ai vu que l’écorce était rongée et sur toute la circonférence :
Il est probablement perdu. Je n’avais eu aucun problème avec des poivriers précédemment plantés mais ils étaient plus âgés et leur écorce sans doute déjà plus dure. Je ne me suis donc pas méfiée. J’ai trouvé la criminelle :
06:56 Publié dans Animaux, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (4)
26/05/2014
Les chrysomèles de Romilly
Deux chrysomèles sont particulièrement intéressées par mon terrain de Romilly. Elles sont vivement colorées pour prévenir leurs prédateurs de leur toxicité. Je vous ai montré Chrysolina polita sur les feuilles d’iris :
Mais il y en a des dizaines sur toutes sortes de plantes basses :
Et pour mon plus grand plaisir de voyeuse j’ai trouvé ce couple. Vous remarquerez que le mec est un peu plus petit. Je les ai vus à 14h20, la dernière photo a été prise à 16h23 et ils ne semblaient pas décidés à se séparer.
Chrysolina polita a tout qu’elle aime ici, surtout pour ses larves, un terrain humide (pas toujours), de la menthe, du lierre terrestre.
Je pense qu’il y a beaucoup d’autres chrysomèles sur ce terrain. Je les repère aux antennes en chapelet, aux bords relevés du pronotum et aux articles des pattes en forme de petits cœurs. Cela se voit bien sur ces photos de Chrysolina rufa. Je ne la vois qu’en fin d’été et je ne sais quels sont ses besoins. Elle est toute petite et entièrement rouge, même les antennes, la tête, le thorax et les pattes.
Clythra laeviuscula aime grignoter les feuilles de saules mais certains pensent qu’elle attaque aussi les feuilles d’arbres fruitiers :
Je ne connais pas le nom de ce petit noir mais il a les caractéristiques décrites. On voit bien les articles en petits cœurs sur les pattes avant, surtout la gauche :
13:43 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1)
25/05/2014
Qui suis-je ?
20:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (4)
Iris pseudacorus, le lys des rois
Au début ils étaient au bord de la mare
Et ils y sont toujours mais pas encore fleuris car ils sont à l’ombre. Pour plus de soleil, ils ont décidé d’envahir le terrain, partout où il y a beaucoup de soleil, jusqu’aux limites du terrain, pas plus loin parce qu’ensuite la tondeuse passe régulièrement. Ils ne souffrent même pas de la sécheresse actuelle. Cela vous étonne que je parle de sécheresse quand la météo nous montre sans cesse des perturbations. C’est pourtant le cas. A Veneux il a plu suffisamment mais Romilly se croit en Alsace. Pas de pluie depuis début mars même si le temps est dégueu. Juste en mai une fois 6mm et 2 fois à peine 1mm. J’y passe tout mon temps à arroser. La terre est craquelée. J’ai failli perdre une clématite. C'est pourtant Clematis jackmanii qui supporte la sécheresse du sable à Veneux depuis de nombreuses années. Heureusement après copieux arrosage elle est repartie de plus bas mais fleurira-t-elle cette année ? Les touffes d’iris restent superbes :
Les grandes feuilles plates aiment s’orner d’un bijou :
C’est une chrysomèle, Chrysolina polita, particulièrement abondante cette année.
12:21 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
24/05/2014
VIburnum opulus
Les viornes sauvages aiment bien s’installer sur mon terrain de Romilly. Je vous ai montré Viburnum lantana, la viorne lantane. Il y a aussi Viburnum opulus, la viorne obier :
Et j’ai ajouté 2 cultivars de Viburnum opulus. Nous avons vu récemment Viburnum opulus ‘Roseum’ surnommé Boule de Neige aux inflorescences en boule de fleurs toutes stériles. J’ai aussi planté très récemment Viburnum opulus ‘Xanthocarpum’ semblable à l’arbuste sauvage mais aux fruits jaunes d’or. Il a poussé à une vitesse incroyable et occupe une place que je n’avais pas prévue, entremêlant ses branches aux arbustes qui l’entourent. Ses corymbes de fleurs sont superbes et je ne peux résister au plaisir de vous les montrer. Les petites fleurs fertiles au centre, toutes hérissées d’étamines, sont très mignonnes.
21:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
23/05/2014
Crataegus pedicellata, une autre aubépine
Crataegus pedicellata, Crataegus coccinea, scarlet hawthorn, originaire des USA, est très rustique chez nous et tolère tous les sols. Ses fruits d’un rouge intense sont considérés comme très bons.
Le mien, planté il y a 3 ans, a un comportement un peu différent de ce qui est décrit : son feuillage ne rougit pas en automne, il lui faut un petit gel pour rougir et un gel plus intense pour tomber. Cette année, c’est sa première floraison, 3 ans c’est normal pour une plante greffée, il faut 8 à 10 ans pour une plante de semis.
Mais il n’a poussé qu’en hauteur, j’espère que maintenant il va s’épaissir, et son unique bouquet de fleurs est à 3m de haut. Il est encore souple et j’ai pu le rabattre vers moi pour photographier ces fleurs. Certains étant très à cheval sur le nombre de styles, je les ai comptés sur toutes les fleurs, elles ont toutes 3 styles (la fleur n’est décrite en détail nulle part). Ces fleurs sont plus grandes que celles de C. monogyna. Les feuilles aussi sont grandes et simples. Beaucoup de pétales sont rongés, je ne sais pas par quelle bestiole.
Elle ne serait pas auto-fertile mais s’hybride avec toutes les autres aubépines. Pollinisation avec l’aide des moucherons. J’espère qu’il n’y aura pas de problème cette année car elle fleurit un peu tard, normalement c’est plus tôt mais c’est son premier essai.
22:18 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
21/05/2014
Symphytum asperum
C’est la consoude hérissée, spontanée en France (en fait introduite et naturalisée) comme la consoude officinale avec laquelle elle s’hybride pour donner Symphytum x uplandicum, consoude de Russie. Ses fleurs surtout sont bien hérissées.
A Romilly, la petite consoude bleue qui formait des tapis de plus en plus vastes avait été décimée par les inondations. Il en est réapparu de petites touffes dans des zones un peu surélevées :
Mais ma consoude sauvage, Symphytum officinale, n’a pas du tout souffert et forme des touffes plus nombreuses.
22:25 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)