20/07/2014
Le clivia jaune
Je vous ai souvent montré la belle floraison de mes Clivia miniata.
Ils sont âgés et énormes, dans 3 gros pots difficilement transportables. Le pied mère a 45 ans. Mais un jour, en 2010, je n’ai pu résister dans une jardinerie au teint délicat de la variété citrina, une variété naturelle. Ses fleurs sont d’un jaune pâle lumineux. C’était une toute petite plante avec cependant déjà une petite hampe florale :
Depuis il a donné tous les ans, à une date variable comme les autres clivias entre avril et août, une petite hampe florale qui n’a pas donné de fruits. Par exemple en 2012 :
Mais cette année il approche de la maturité et il fait 2 belles hampes, presque aussi grosses que celles de ses ainés :
Derrière lui un grand clivia rouge est en boutons :
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19/07/2014
Clematis jackmanii
C’est ma clématite à grandes fleurs préférée. Ce n’est pas seulement à cause de la beauté de ses très grandes fleurs d’un bleu violacé intense, c’est aussi à cause de sa résistance aux pires conditions. Il faut dire que je n’ai jamais vu une autre des clématites à grandes fleurs survivre chez moi. Elles sont sans doute trop sensibles à la soif. A Veneux les arrosages ne suffisent pas à compenser la sécheresse du sable. A Romilly ma présence n’est pas suffisamment fréquente pour empêcher toute souffrance. Clematis jackmanii survit depuis de nombreuses années sans aucune aide dans le sable de Veneux. Elle est d’ailleurs reconnue comme la clématite à grandes fleurs la plus vigoureuse et la plus résistante.
Je l’ai plantée à Romilly au printemps, c’était un peu tard. En mai elle atteignait déjà le haut du grillage de 2m. Mais le mois de mai a été très sec, elle avait été trop récemment plantée et le 23 mai c’était la catastrophe :
J’ai copieusement arrosé et elle est repartie d’un nœud plus bas :
Le 16 juillet elle atteint de nouveau le haut du grillage et elle est couverte de fleurs :
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18/07/2014
Veronica et Veronicastrum
Ces 2 plantes se ressemblent mais la différence, c’est surtout leur taille. Veronica longifolia ne dépasse sans doute jamais 80cm de haut (Veronica spicata est un peu plus petite) et ses épis se tiennent bien droit. Elle attire beaucoup d’insectes. La voici à Marnay sur Seine :
Veronicastrum virginicum est beaucoup plus haute. Ce qui est un peu gênant, c’est la longueur des tiges florales qui l’empêchent de bien tenir ses longs et nombreux épis. A Romilly le 23 juillet 2013 et le 16 juillet 2014 :
Je n’ose la tuteurer, ce ne serait pas joli. Le sol est-il trop riche ? Elle est cependant très belle, avec une très longue floraison, et elle attire encore plus d’insectes que la véronique. C’est un tourbillon permanent de bourdons, papillons, insectes indéterminés et cantharides fauves en excursion depuis l’hydrangea proche.
Et celui-là, c’est quoi ? On croirait qu’il a un miroir ou un éventail collé sur la tête :
Les cantharides viennent des Hydrangea paniculata à côté. Il y en a au moins une dizaine en permanence et elles sont toujours très portées sur le sexe.
Sur cette photo il y en a cinq :
Elles sont en compagnie d’une autre bestiole inconnue de moi qui me semble être un minuscule coléoptère :
22:09 Publié dans Animaux, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
17/07/2014
Rubus odoratus
Je vous l’avais montré l’an dernier à Marnay sur Seine :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/06/30/rubus-od...
A l’achat en novembre il n’avait pas fière allure :
En avril il n’était toujours pas bien gros :
En mai il a commencé à fleurir et avait pris de l’ampleur :
Le 16 juillet il s’est encore développé et il continue à fleurir alors qu’il produit des fruits.
Je n’aurai certes pas de quoi faire un pot de confiture cette année mais c’est bon pour l’année prochaine. Il est vigoureux, il s’étoffe vite, il drageonne, avec cependant quelques arrosages en juin.
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16/07/2014
Acer 'Red Flamingo'
J’avais perdu son étiquette et je ne savais plus son nom. A l’aide des commentaires, nous avions fini par conclure qu’il s’agissait d’un érable à peau de serpent, Acer capillipes.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/04/06/inconnu-...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/06/09/acer-cap...
Mais en juin, j’ai commencé à avoir des doutes. En effet, Acer capillipes est complètement vert en été et le mien restait très coloré :
Il s’agit en fait d’un autre érable à peau de serpent, Acer x conspicuum ‘Red Flamingo’. Ce qui est trompeur, c’est que l’écorce peau de serpent de ce très jeune sujet est encore à dominante verte alors qu’elle devrait être à dominante rouge. Mais le feuillage ne peut être que celui de Red Flamingo. En plein mois de juillet, il est multicolore :
Les plus jeunes feuilles sont rouges de même que les tiges, un peu plus grandes elles sont d’un mélange de rouge, crème et vert, encore plus grandes elles sont vertes tachées de crème et enfin les plus vieilles sont totalement vertes :
J’ai fouillé dans mes archives photographiques et j’ai retrouvé l’achat en pot, c’était bien Red Flamingo. En juillet 2013 :
Il grandit bien, il est très sain, il adore ce terrain au pH élevé. Il y a de beaux érables pour terrains calcaires. Cet érable est un décor permanent, très coloré toute la belle saison et pour l’hiver il exhibe sa belle écorce. C’est mon troisième érable à feuillage coloré tout l’été.
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15/07/2014
L'amaryllis butine l'origan
Il y a quelques années j’avais planté de l’origan à Veneux dans une zone ensoleillée. Cela ne lui a pas plu, il a végété, il n’en reste qu’un ou deux brins mais cela a suffi pour qu’il se ressème là où ça lui convient, à un mètre du lieu d'origine, de l’autre côté de la grosse dalle du compteur d’eau, au pied de la boite aux lettres. Le soleil a refait son apparition ce matin et il a aussitôt été couvert d’abeilles
Et d’une multitude de ravissants petits papillons amaryllis :
Le mâle a une grosse bande brune oblique à la face supérieure de l’aile antérieure :
La femelle :
Le myrtil lui ressemble beaucoup. La différence la plus évidente : l’amaryllis a 2 points blancs dans l’ocelle noir, un seul pour le myrtil.
19:22 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
14/07/2014
Viburnum foetidum
J’ai planté cet arbuste l’automne dernier. Nul ne sait pourquoi il s’appelle fétide car nul ne lui a jamais trouvé la moindre odeur, et surtout pas fétide. Le mien est la variété quadrangularis (ou rectangulata) et nul ne sait quelle est la différence avec le type. J’aurais peut-être dû acheter les deux par curiosité car les deux sont en vente à l’arboretum des Barres.
Ses corymbes étaient en boutons depuis plusieurs semaines, les fleurs ont mis beaucoup de temps à s’ouvrir. Il avait gardé son feuillage brillant tout l’hiver. Les corymbes sont petits, peut-être bien les plus petits parmi les Viburnum, mais nombreux et l’ensemble est gracieux. Il aura des fruits rouges en automne.
14:34 Publié dans viburnum | Lien permanent | Commentaires (0)
13/07/2014
Lysimachia punctata
Dès juin, la lysimaque ponctuée était la première lysimaque en fleurs, avant la grande lysimaque sauvage. J’avais planté Lysimachia punctata ‘Alexander’, une variété à feuillage panaché. Dès l’année suivante, la forme type à feuillage vert uni est réapparue et maintenant les deux cohabitent. La forme type finira peut-être par prendre le dessus et certains me diront que je devrais éliminer les parties vertes. Mais je laisse faire et je trouve la forme verte plus jolie, les fleurs y sont mieux mises en évidence.
22:40 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/07/2014
Une jolie punaise mais laquelle ?
Encore une minuscule mais ravissante bestiole que je vois pour la première fois. Elle est très jolie, bien vernie, on croirait qu’elle sort de chez le carrossier. Sa morphologie est celle d’une punaise. Je crois pouvoir la classer dans le genre Capsodes mais je n‘ose aller plus loin. Peut-être Capsodes gothicus pour les couleurs mais ce qui me gêne, c’est la couleur claire des pattes et de l’extrémité des antennes.
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11/07/2014
Le sureau yèble
Il y a bien longtemps que nous n’avons parlé de Sambucus ebulus, le sureau yèble(ou hièble). Certes, contrairement aux autres sureaux il n’est pas comestible mais c’est une très belle plante et, bien maitrisé (il suffit de couper ce qui dépasse de la zone impartie car il s'étend par rhizomes), il peut former des massifs de toute beauté comme ici autour d’un tronc :
C’est un sureau herbacé, il disparait totalement l’hiver. Il a pour exigences un sol suffisamment humide, calcaire, et le plein soleil. Ses feuilles sont magnifiques, très divisées, jusqu’à 13 folioles longues et certaines même bipennées :
J’ai repris d’anciennes photos pour revoir toute l’évolution d’un corymbe :
J’ai déjà vu ce sureau en vente comme plante ornementale dans des catalogues étrangers.
http://www.esveld.nl/htmldia/s/saebul.php
C’est aussi une plante médicinale encore très utilisée. Mais pour les amateurs de cuisine sauvage qui désirent faire de la gelée de sureau, il faut savoir le distinguer du sureau noir. Les fleurs, c’est sans problème, leur odeur d’amande amère est si forte qu’il ne peut y avoir confusion. Mais une gelée de fruits pourrait donner quelques coliques (c’est l’une de ses utilisations thérapeutiques). Ce qui le différencie du sureau noir :
C’est une plante herbacée d’au plus 1m50, sans tiges lignifiées
Les feuilles sont plus grandes et très découpées en multiples folioles, de 11 à13 au lieu de 5 à 7 pour le sureau noir. Ces folioles sont plus longues et étroites
La floraison est plus tardive, en juillet
Les fruits d’un corymbe sont le plus souvent mûrs tous en même temps, ce qui n’est pas le cas et est gênant pour la cueillette du sureau noir. Les fruits du sureau blanc, comestibles, ont une maturité plus uniforme mais ils sont plus petits et ne se rencontrent pas dans la nature en France
Surtout, les corymbes de fruits mûrs du sureau yèble restent dressés alors qu’ils pendent et regardent vers le sol chez le sureau noir
11:10 Publié dans flore locale, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
09/07/2014
Pyrrhalta viburni envahit la région
Je vous ai montré récemment les dégâts dus à cette terreur des viornes à Romilly.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/07/02/pyrrhalt...
Aujourd’hui j’ai rendu visite à un voisin de mon terrain de Trifouilly en Seine et Marne au bord de la Seine. Il était désolé devant l’état de son Viburnum opulus ‘Roseum’, la viorne boule de neige. Elle avait sans doute été aussi belle que la mienne au printemps mais offrait maintenant un triste spectacle, certaines feuilles n’avaient plus que des nervures.
Nous avons aussitôt cherché les responsables. Il y avait, comme chez moi des mini-escargots incapables de faire de tels dégâts. Il y avait un grand nombre de cicadelles, elles aussi déclarées non responsables. Nous avons enfin trouvé la chrysomèle de la viorne, pas facile à voir tant elle est petite et terne :
Celle-ci nous ne l’avions pas vue. Elle était bien cachée dans les débris de la feuille qu’elle consommait. J’ai repéré ses antennes sur la 3è photo tout en bas et j’ai fait un recadrage :
Ces bestioles ont envahi toutes les viornes de la région et les Viburnum opulus sauvages sont très nombreuses dans la nature en sol humide.
19:38 Publié dans viburnum | Lien permanent | Commentaires (0)
08/07/2014
Prunus salicina et cerasifera
Rappel : Les variétés de Prunus salicina, le prunier japonais, sont les seuls utilisés pour la production et la vente de fruits frais aux USA et dans beaucoup d’autres pays, Australie par exemple. La raison en est que ses prunes sont plus grosses, bien sucrées. Les prunes de Prunus domestica, notre prunier européen sont alors utilisées uniquement pour en faire des pruneaux.
J’ai planté il y a 4 ans à Romilly un Prunus salicina. Il en était cette année à sa troisième grosse floraison mais n’avait jamais donné de fruits. Le vendeur avait juste oublié de préciser qu’il est autostérile et, comme la plupart de nos fruitiers a besoin d’une autre variété pour être fécondé. Mais il ne peut être fécondé par nos pruniers qui sont hexaploïdes. Il lui faut donc une autre variété ou un Prunus cerasifera (myrobolan). J’ai planté des variétés de cerasifera mais elles démarrent difficilement. J'ai planté ce printemps une variété de salicina mais quand fleurira-t-il ?J’avais un Prunus spontané sur mon terrain à feuillage rouge que je soupçonnais d’être un cerasifera, une variété intermédiaire entre le cerasifera sauvage et Prunus cerasifera ‘Pissardii’ à feuillage rouge utilisé en ornement. Mon Prunus rouge est différent de Pissardii car ses fleurs sont blanches et son feuillage nait vert. Sa nature de myrobolan s’est confirmée cette année par la présence de fruits sur salicina et sur mon prunier rouge.
J’ai donc décidé de suivre et comparer la fructification de Prunus salicina, myrobolan sauvage à Veneux, myrobolan rouge (sans doute mutation spontanée) à Romilly et un Prunus ‘Pissardii’ sur un parking de centre commercial à Varennes sur Seine.
Ils ont tous fleuri en même temps vers le 20 mars.
Ils ont tous fructifié, les fruits du japonais et ceux du myrobolan sauvage en vert, ceux des deux myrobolans rouges en rouge. Au début leur taille est semblable. Mais le 22 mai, Prunus Pissardii est définitivement hors concours. Il est purement ornemental, il ne faut pas compter sur lui pour les prunes. Il ne porte plus un seul fruit. Ils sont tous au sol, pour la plupart écrasés. J’en ai trouvé 4 encore complets. Le fruit encore ferme à gauche est pour comparaison un fruit de mon myrobolan sauvage rouge. Le fait qu’il soit rouge n’a pas de rapport avec sa maturité, ces fruits sont rouges dès leur formation.
Prunus cerasifera ce même 22 mai :
Tous les fruits font alors 2cm, ceux du salicina également.
Le 18 juin les trois pruniers restant en course ont toujours tous leurs fruits. J’ai emmené à Romilly un fruit du myrobolan vert pour les comparer. Les fruits des 2 myrobolans sont à peu près de même taille, 2,5cm.
Le fruit du myrobolan rapproché d’une prune japonaise que je ne veux surtout pas cueillir à ce stade :
La prune japonaise est déjà plus grosse, 4cm de diamètre.
En place, Punus salicina, Prunus myrobolan vert, Prunus myrobolan rouge :
La suite en août
20:41 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
07/07/2014
Le millepertuis officinal
Lorsqu’on parle de millepertuis sans davantage de précisions, c’est de lui qu’il s’agit, Hypericum perforatum. On l’appelait aussi herbe de la Saint-Jean parce qu’il débute sa floraison au solstice d’été et on le cueillait traditionnellement le 24 juin. Il avait beaucoup d’utilisations thérapeutiques.
C’est lui qui est maintenant consommé dans le monde entier comme antidépresseur et aucun autre millepertuis. C’est une plante herbacée sauvage qui parsème mon terrain de Romilly. Sur la première photo on le voit mélangé aux tiges déjà très hautes de l’eupatoire chanvrine, elle aussi spontanée sur le terrain et qui fleurira dans un mois.
Millepertuis, perforatum, cela veut dire plein de trous. C’est le limbe qui est plein de poches sécrétrices transparentes donnant l’impression de mille trous :
19:56 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (1)
06/07/2014
Encore un oiseau dans la maison
Il ressemble beaucoup au précédent et il est passé comme lui sous le rideau de perles qui obstrue la porte pour empêcher les intrusions d’insectes qu’il est ensuite difficile de faire sortir mais c’est aussi grave pour les oiseaux. Je ne peux tout de même pas vivre totalement enfermée en plein été.
Il s’est perché à 3m puis s’est posé au sol, a été poursuivi par le chat et s’est cogné contre une vitre. Il a été assommé mais a trouvé la force de monter jusqu’à la mezzanine où j’ai pu l’attraper à la main. Il s’est défendu avec son petit bec plein de force. Là j’ai pu vérifier que c’est bien une très jeune mésange charbonnière encore peu colorée. Elle a bien une ébauche de ligne noire sur le ventre encore floue surtout vers le bas et seulement grise. Il semble même qu’il manque encore des plumes sur le front. Je l’ai mise dehors sous surveillance à cause des chats. Elle est restée immobile 10 mn puis s’est envolée.
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Rosa 'Fraise des Bois'
Ce rosier dont les petits boutons d’un rouge intense durent très longtemps mais ne s’ouvriront jamais a été découvert dans un jardin abandonné aux Pays-Bas en 2007 et a été introduit en France par Francia Thauvin. Je l’ai planté en 2011 et, n’ayant aucun renseignement sur son comportement, j’ai décidé de commencer par le laisser libre pour voir, c’est-à-dire sans taille sauf la coupe des boutons fanés. Cette coupe n’est d’ailleurs pas indispensable car les boutons d’une grappe fanent tous ensemble et tombent aussitôt donc sans déparer le rosier.
Voici donc ce que je peux en dire. Il fleurit tard, fin juin mais ensuite la floraison est continue jusqu’en hiver comme le montre cette photo du 6 janvier 2012 :
Il fleurit abondamment, dès la première année. Le 21 août 2011 :
Mais laissé non taillé, il s’étale sur 1m50, dans toutes les directions autour du tronc avec quelques branches verticale également d’au moins 1m50. Je pense que je devrais le tailler pour un port plus compact avec une grande densité de floraison car il est très florifère, d'autant plus qu'une grappe de boutons dure au moins un mois. Sur la première photo, il en occupe toute la largeur. L’arbre à l’extrême droite est un saule souvent taillé qui sert de tuteur à un rosier grimpant.
07:02 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
04/07/2014
Wim's Red, le paradis des insectes
L’hydrangea paniculata ‘Wim’s Red’ commence à fleurir. Ses inflorescences ont encore blanches, ou en boutons, elles seront roses tout l’été pour finir rouge sombre en octobre puis faner en restant décoratives sur l’arbuste tout l’hiver (je viens seulement de les couper). Elles sont déjà couvertes d’insectes.
Le papillon Carte Géographique, version 2ème génération, atterrit d’abord sur une fleur stérile puis s’approche des fleurs fertiles, les seules nourricières.
Il y a un grand nombre de cantharides fauves :
Et ce coléoptère légèrement plus petit est mal photographié car je ne l’avais pas vu et seulement remarqué sur une photo de cantharide. C’est peut-être Oedemera nobilis femelle :
Soudain j’assiste à un affrontement entre un lepture tacheté et une cantharide. Les photos sont dans l’ordre et occupent moins d’une minute :
On voit bien l’agressivité du lepture et la fuite de la cantharide. D’ailleurs, comme on le voit en haut de la dernière photo, la devise des cantharides, c’est faites l’amour, pas la guerre.
Je les ai même déjà vues entassées :
14:17 Publié dans Animaux, hydrangea | Lien permanent | Commentaires (1)
03/07/2014
Euonymus grandiflorus, belle floraison
Les fusains sont cultivés pour la beauté de leurs fruits. La floraison, même abondante n’est pas ce qu’on remarque le plus dans un jardin car les fleurs sont petites, parfois verdâtres. Je viens de découvrir la beauté de la floraison de Euonymus grandiflorus, le fusain à grandes fleurs qui porte bien son nom.
Bien qu’il ait été planté il y a un peu plus de 2 ans, il fleurit cette année pour la première fois parce qu’il a eu des débuts difficiles : écorce profondément rongée le premier hiver suivi de l’inondation prolongée au printemps suivant. Il n’a pas fleuri en 2013 mais sa ramure et son feuillage s’en étaient rapidement remis. Le 7 novembre 2013 : le port retombant des feuilles quand elles ont rouges en automne est normal pour cette variété ‘Red Wine’
Cet hiver le tronc a été protégé d’un grillage et le feuillage couvert d’amérisant. Il me remercie par une belle floraison. Je vous l’ai montré il y a 10 jours mais la floraison débutait à peine et je ne m’attendais pas à une telle démonstration. Les fleurs sont effectivement les plus grandes du genre et comme elles sont très blanches et très nombreuses, j’ai un arbuste dont la floraison se remarque :
Je l’ai photographié par l’arrière pour vous montrer le double feuillage. Sur les tiges de l’année les feuilles sont plus grandes et vert sombre. Les tiges d’un an ou plus ont des feuilles plus petites, plus claires et portent la floraison. Cette grande différence d’aspect pourrait faire croire à un départ du porte-greffe mais les feuilles sont beaucoup plus grandes que celles de Euonymus europaeus et j’ai vu la couleur des feuilles changer sur une même tige, celles du bas étant encore sombres.
J’espère que je pourrai vos montrer la suite, les fruits, cet automne :
20:29 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (0)
02/07/2014
Pyrrhalta viburni, une peste
Je vous ai présenté plusieurs espèces de chrysomèles, la plupart très jolies, qui fréquentent mon terrain de Romilly. Mais je viens d’en découvrir une nouvelle et celle-là, c’est une méchante, une très méchante qui peut tuer certains arbustes.
Je vous avais montré mon Viburnum opulus ‘Roseum’
Il m’avait été offert à l’occasion d’un achat de plantes. Mais, en fait, il y en avait deux. L’autre, pas loin du précédent, je n’y pensais plus. Je n’étais même pas certaine que c’était le même arbuste. Non seulement il n’a jamais fleuri, et pour cause, mais je ne lui ai jamais vu des feuilles en état d’effectuer la photosynthèse. Deux années de suite et la troisième cette année, il n’avait présenté que de la dentelle, des feuilles réduites aux nervures dont la forme rappelait la forme de celles de la viorne obier.
Je ne croyais pas à sa survie. Je ne savais pas à quoi c’était dû. Il en était à sa troisième année sans photosynthèse et j’étais persuadée qu’il ne pouvait survivre bien qu’il atteigne 2m de haut. C’est d’ailleurs ce qui arrive aux viornes attaquées 3 années de suite par la bestiole que je vais vous montrer.
Et puis, hier, j’ai eu une heureuse surprise. Il avait trouvé la force de démarrer des bourgeons et de refaire des jeunes feuilles pleines de santé :
Il y avait donc un espoir mais il fallait impérativement que je trouve la cause de ces dégâts. J’ai fouillé dans les feuilles-dentelle, dans les jeunes feuilles, dans les tiges. J’ai trouvé un minuscule escargot :
Ce mignon ne pouvait être la cause de mes ennuis. De tels micro-escargots, il y en a sur presque tous les arbustes, jusqu’à 2m de haut et il n’y a pas de dégâts apparents. Et s’il mangeait du limbe, ce serait en attaquant au bord. J’ai encore cherché et j’ai trouvé une bestiole encore plus petite, environ 5 mm :
C’est Pyrrhalta viburni, la chrysomèle de la viorne qu’elle peut détruire par des attaques intenses comme c’est le cas pour cet arbuste en 2 ou 3 ans. Et, contrairement aux autres chrysomèles, elle n’est même pas belle. Je suis allée vers l’autre viorne, celle qui avait si bien fleuri. L’attaque a commencé mais c’est moins intense :
Il y a un tout petit début d’attaque sur la viorne obier sauvage et rien pour l’instant sur le cultivar à fruits jaunes mais ils sont loin et " protégés " par un grand nombre d’autres essences. La viorne obier est la viorne la plus sensible à cet insecte mais toutes les viornes peuvent être attaquées.
Que faire ? Je me refuse à utiliser un insecticide même bio, tous les autres insectes seraient tués, de même pour le Bacillus thurigiensis qui tue surtout les chenilles de papillons.
14:55 Publié dans Animaux, viburnum | Lien permanent | Commentaires (0)
01/07/2014
Deilephila elpenor, le papillon rose
Ne vous y trompez pas, je ne vois pas des éléphants roses au plafond à cause d’un arrêt brutal d’une intoxication alcoolique. Non, il s’agit bien d’un papillon rose, on ne peut imaginer plus rose. C’est le grand sphinx de la vigne, Deilephila elpenor.
Cela se passe sur mon terrain de Romilly à 14h. Je fais du désherbage, j’avance, quelque chose s’agite, se déplace au ras du sol, grimpe sur une tige. Je n’en crois pas mes yeux. Un papillon tout rose avec un énorme corps et des ailes en delta. Je le photographie, j’essaie de le mettre à l’envers car il ne se sauve pas. Mais il a assez d’énergie pour se remettre instantanément à l’endroit. Je le prends sur ma main, il s’agrippe. J’essaie de le lancer. Il volète à peine sur 30cm et se raccroche à moi ou à mes vêtements. Je finis par le poser. Il s’accroche à une plante en position verticale et ne bouge absolument plus. Il n’est pas abimé, il n’est pas mourant puisqu’il s’agrippe fermement.
Lorsque je pars à 17h il est toujours immobile dans la même position.
J’ai trouvé l’explication :
http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i112leveque.pdf
Ce sphinx qui a émergé de sa chrysalide dans un local a pu être longtemps observé : après l’émergence il a mis 2h10 avant de déployer ses ailes puis il est resté immobile toute la journée. Une naissance très lente. C’est sans doute ce qui se passait avec le mien que j’ai bousculé au passage.
A noter qu’on le trouve dans les jardins, parcs et forêts régulièrement inondés, tout-à-fait le cas de ce terrain.
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30/06/2014
Athalia rosae
On dirait une très jolie mouche aux couleurs ravissantes. Mais ce n’est pas une mouche, c’est un hyménoptère avec 4 ailes même si cela se voit mal en position de repos et de longues antennes avec 10 articles ou plus. C’est la tenthrède de la rave, Athalia rosae.
Les tenthrèdes et surtout leurs larves qui ressemblent à des chenilles mais avec davantage de fausses pattes consomment le limbe des feuilles ne laissant parfois que les nervures et les faisant ressembler à de la dentelle. Celle-ci est crainte surtout pour les champs de colza.
Mais, avouez qu’elle est ravissante avec son abdomen orange surmonté d’un corselet à losanges assorti.
En voici une autre toute sombre :
Une autre très colorée, Tenthredo temula, légèrement plus grande et surtout très occupée à butiner m’a permis des photos plus détaillées
De fortes mandibules montrent qu’elle ne se contente pas de butiner :
Si on les appelle mouches à scie, c’est à cause de l’ovipositeur de la femelle long et denté pour percer le limbe et y insérer ses œufs :
Là, on peut voir les insertions rapprochées des 2 ailes de droite :
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29/06/2014
Hydrangea quercifolia
A Veneux en mai il y a eu la floraison du géant Hydrangea heteromalla, maintenant en fin de floraison avec la coloration rose des fleurs stériles et la formation des fruits des fleurs fertiles.
C’est maintenant la floraison des arbustes de taille plus modeste qui commence à Veneux avec Hydrangea quercifolia
Accompagné par les inflorescences encore en boutons de Hydrangea radiata :
Cet hydrangea n’a pas été planté. Comme je l’avais pensé l’an dernier, et c’est confirmé par cette floraison, il s’est semé au soleil au pied d’un Forsythia suspensa dont on voit le feuillage d’une branche basse qui se mêle à son feuillage. Deux des pieds d’origine ont été transplantés à Romilly où ils ont bien repris, deux sont restés en place mais ne sont pas encore en fleurs sans doute parce qu’ils sont à l’ombre. Cet hydrangea semble identique à Hydrangea arborescens mais ses feuilles ont un revers argenté et il est maintenant considéré comme une espèce à part.
Ils accompagnent les dernières fleurs du seringat :
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27/06/2014
Le sureau blanc, un sureau pour les inondations
Notre sureau noir, Sambucus nigra, est considéré comme résistant aux inondations, même conseillé pour les zones de balancement des eaux. Mon expérience des inondations à Romilly où mon terrain est resté sous l’eau pendant 6 semaines en mai-juin 2013 puis 4 semaines en octobre m’amène à tempérer cette notion de résistance. Après des inondations aussi longues, presque tous mes sureaux noirs sont morts ou en état de mort apparente ne repartant que tardivement en 2014 à partir du tronc ou de branches basses alors que tous les rosiers et tous les arbres fruitiers ont résisté. Une seule variété a totalement résisté, mes deux exemplaires de Sambucus nigra ‘Aurea’ qui ont même fleuri après le retrait des eaux avec un mois de retard et qui sont toujours magnifiques cette année. Le 23 mai et le 29 mai :
Mais une autre espèce de sureau à corymbes et fruits noirs d’aspect proche a parfaitement résisté. J’en ai une dizaine d’exemplaires, aucun n’a perdu ne serait-ce qu’une branche et tous ont fleuri cette année-là. C’est le sureau blanc, Sambucus canadensis, la version américaine du sureau noir. Il est plus petit mais présente toutes les qualités et toute l’utilité du sureau noir. Ses fleurs et ses fruits ont les mêmes utilisations culinaires et médicinales. Sa floraison plus tardive commence fin juin mais se renouvelle jusqu’en septembre, elle attire les insectes, souvent des nuées de syrphes ou de cétoines. Ses fruits, souvent en très grands corymbes, se récoltent à la même époque. Ces fruits sont un peu plus petits mais moins amers et leur maturité est plus uniforme sur un corymbe.
Le 22 juin ils sont en début de floraison :
La suite une autre année :
Je pense que Sambucus canadensis est plus approprié aux berges de rivières. De plus il drageonne, cela peut aider au maintien du sol.
22:18 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
26/06/2014
Dracunculus vulgaris
Cet arum étonnant à la fleur extraordinaire est planté sur mon terrain de Veneux depuis environ 10 ans mais il y souffre. On dit qu’il a besoin d’un terrain léger et drainé mais le sable, c’est sans doute trop. Sur les sites en anglais, on parle de sol humide et je crois en effet qu’il a besoin d’humidité pendant la période de végétation, davantage de sécheresse en période de repos végétatif, c’est à dire après la floraison en été et en début d’hiver. Dès qu’il apparait en février, je l’arrose mais cela ne semble pas suffire, il se couche et sa fleur au sol fait peine à voir. Le voici à Veneux, la floraison est la dernière qui s’est tenue debout, en 2011, mais la spathe ploie. Il pointe le 21 février entre des feuilles d’Arum italicum :
Le 5 mars :
Début avril :
Le 28 mai :
Le voici à Marnay le 12 juin :
Je crois qu’il sera souhaitable que je le transplante à Romilly cet automne, le terrain est semblable à celui de Marnay, il ne dessèche pas.
On dit qu’il pue. C’est pour plaire aux mouches mais je vous assure que lorsqu’il est planté au milieu du jardin, on ne s’en rend pas compte.
21:21 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
24/06/2014
La floraison des fusains, la suite
La floraison des différents fusains est étalée. Nous avions commencé par Euonymus alatus fin avril, en mai c’était le tour de E. europeus suivi de E. phellomanus.
Euonymus americanus a été planté en hiver cette année. Le 23 février :
Comme on peut le constater il garde chez nous son feuillage en hiver mais il est caduc en climat plus froid (il tolère jusqu’à la zone 5). Il peut cependant rougir en automne, le 23 novembre lors de l’achat :
Il avait début juin une dizaine de boutons floraux. J’ai attendu l’ouverture des fleurs pour le photographier mais il n’en restait que deux le 8 juin. Je ne sais qui les a mangées. C’est dommage parce que ses fruits sont parmi les plus beaux.
Par contre en hiver, je sais contre qui je devrai le protéger. Il est considéré comme un délice pour chevreuils, ice-cream plant for deer.
Euonymus grandiflorus a attendu le 22 juin pour ouvrir ses deux premières fleurs mais il y a beaucoup de boutons :
Ses fleurs sont les plus grandes du genre.
19:49 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (0)
Le monde du Sorbaria
A Romilly, trop occupée par l’arrosage de plus en plus pénible à cause du niveau de plus en plus bas de la mare, j’ai loupé la pleine floraison de Sorbaria sorbifolia. Il y a encore 2 panicules en boutons et une grande panicule en fleurs. Ces fleurs sont comme tous les ans envahies d’insectes :
Parmi tous ces anonymes plutôt noirs se détachent deux papillons, le sphinx pygmée déjà vu et un paon du jour un peu fatigué :
Et aussi des leptures tachetées, Rutpela maculata, de magnifiques longicornes :
En voici une deuxième qui a fait la guerre, elle a perdu la moitié de l’élytre de droite :
C’est un mâle, cela se voit aux dents sur le tibia de la patte postérieure :
00:56 Publié dans Animaux, papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
22/06/2014
Le Sphynx pygmée
C’est la trouvaille du jour. Cela se passe sur une inflorescence de Sorbaria sorbifolia, comme toujours couverte d’insectes de toutes sortes. Cet étrange papillon est minuscule, moins de 2cm d’envergure. Je ne l’avais jamais vu. Pas étonnant, c’est une espèce rare (ou bien trop petite pour être remarquée). J’ai beaucoup cherché son identité mais ce qui m’a cependant aidée, c’est son corps épais et l’allure vu de dessus qui m’a fait penser à un sphinx, version minuscule. C’est en effet le sphinx pygmée, Thyris fenestrella.
http://www.papillon-poitou-charentes.org/Thyris-fenestrel...
http://www.papillon-poitou-charentes.org/Thyris-fenestrel...
Une superbe vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=KAg-gJXkZfQ
Je vais surveiller les Clematis vitalba à la recherche de sa chenille mais elle est très petite.
http://www.insecte.org/forum/viewtopic.php?f=2&t=1256...
20:34 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
21/06/2014
La Maure se met à l'ombre
La chaleur arrive et avec elle l’envahissement des garages et de la buanderie par les papillons. Pour Mormo maura, La Maure, Old Lady, je crois qu’elle recherche surtout un peu d’obscurité car elle est lucifuge. Ce grand papillon de nuit est le plus abondant des papillons dans la buanderie chaque été car la Maure aime aussi l’humidité. Cette fois je l’ai trouvée dans la maison mais dans une pièce d’eau.
20:29 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
20/06/2014
Toby Tristam
A Marnay le 12 juin le tunnel de roses est magnifique :
Le plus remarquable est ‘Toby Tristam’ :
C’est un rosier liane hybride de Rosa multiflora que revoici chez moi à Romilly
Et de la même section Synstylae que mon Rosa mulliganii à Veneux :
Les fleurs de ces 3 rosiers sont semblables avec, comme je vous l’ai déjà montré, les pistils groupés en colonne au centre de la fleur. Voici celle de Toby Tristam :
Et voici les deux autres rosiers dont j’étais le plus fière à Romilly le même jour, ‘Albert Poyet’ et ‘Red Parfum’
21:18 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
19/06/2014
Des poils pour le nid
Il est impossible d’empêcher le chat de perdre des poils et ce n’est pas la première fois qu’un oiseau entre dans le séjour pour se servir.
Je n’ai pas réussi à le faire sortir. Il a fini par se percher sur une poutre à plus de 5m de haut
Puis près de l’ordinateur sur la mezzanine
Enfin tout au sommet du séjour à 6m
J’ai passé toute la soirée toutes portes et fenêtres ouvertes mais le lendemain matin il était toujours là. J‘ai de nouveau tout ouvert et je suppose qu’il a fini par trouver la sortie.
Je ne connais pas cet oiseau, je ne l’ai jamais vu aux mangeoires. Ses couleurs pourraient faire penser à une mésange noire mais elle est plus petite, plus trapue, plus ronde, et la tâche blanche sur sa nuque est plus étendue. Merci à qui me dira qui il est.
20:33 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (5)
Meligethes aeneus
Je les ai vus la première fois le 15 juin, de minuscules coléoptères noirs, environ 2mm, dans des fleurs de seringat
Et sur la première fleur de marguerite sauvage :
Le 18 juin j’en trouve dans une fleur de liseron des haies :
Et sur une rose :
Je n’ai vu les bestioles encore plus minuscules que sur la photo donc je n’ai pu tenter une meilleure mise au point :
Je pense qu’il s’agit de Meligethes aeneus, un parasite du colza mais qui vit, surtout par une deuxième génération, jusqu’en automne et doit bien chercher alors le pollen d’autres fleurs.
Ils aiment les rosacées et ça se remarque :
Comment les microscopiques bestioles qui n’ont pas d’ailes ont-elles pu arriver là (sur la rose rose) ? Seraient-ce des larves ? Cela y ressemble mais elles seraient à un tout début de développement, au dernier stade elles font 4mm de long.
00:52 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)