11/12/2014
Galanthus elwesii se prépare pour accueillir le Père Noël
Le grand et précoce perce-neige Galanthus elwesii sera sans doute prêt, comme tous les ans, pour Noël. Il n’a pas encore sa taille normale mais il montre déjà le bout de ses fleurs :
L’autre, Galanthus nivalis, ne fleurira qu’en janvier, il sort depuis peu de terre :
Là, il a envahi un joint entre deux marches, les autres marches sont envahies depuis longtemps. Il se ressème de façon impressionnante, même le long des routes à Fontainebleau et dans la forêt. G. elwesii aussi se ressème et j’en ai déjà déplacés à Romilly mais il reste plus près des pieds d’origine, du moins pour l’instant.
On lit partout que Galanthus elwesii fleurit en fin d’hiver et Galanthus nivalis au milieu de l’hiver, donc le perce-neige géant fleurirait après le perce-neige le plus répandu dans les jardins. Ce n’est pas ce que je constate et Wikipedia reconnait que Galanthus elwesii peut fleurir dès décembre et jusqu’en avril, ce qui se passe chez moi. Il en impose dans le jardin, c'est le plus beau des perce-neige.
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10/12/2014
Les plantes qui parasitent les autres
La découverte du gui sur mon peuplier grisard m’a fait penser aux plantes parasites des plantes. J’ai déjà vu et photographié dans la région les 3 parasites de plantes supérieures qu’on peut trouver sous notre climat : la cuscute, l’orobanche et le gui.
Ma première rencontre a été avec l’orobanche, au bord de la Seine sur mon terrain de Trifouilly. C’est vraiment une très jolie plante. Le 29 mai 2007 :
Le 12 juin :
Une fleur est déchirée (je n’y suis pour rien). Cela permet de bien voir le pistil avec stigma violacé et deux étamines, surtout les 2 filets et les anthères au bout de l’un d’eux, celles de l’autre étant cachées par le pistil.
Le 11 juillet les fleurs sont fanées :
La détermination des orobanches n’est pas facile. Je pense qu’il s’agit de Orobanche minor qui n’a rien de mineur, elle est aussi grande qu’une autre, elle a plus de 15 fleurs. Elle ne possède aucune trace de chlorophylle, c’est donc un parasite total. On l’appelle aussi orobanche du trèfle mais elle n’est pas difficile, elle ne parasite pas que lui et n’a donc aucun mal à trouver une victime.
J’ai découvert la cuscute, Cuscuta europaea, au Jardin des Plantes de Paris en 2009. La plante qu’elle parasite avec le plus de plaisir, c’est l’ortie dioïque. Le 18 mai, ce sont ces fines tiges rouge vif qui s’entortillent dans les orties :
Elle fleurit en été et parfois plus tard. Je pense que ce que j’ai photographié le 21 janvier, ce ne sont plus les fleurs, on ne voit pas les pétales, mais les fruits et les graines :
Tout le monde connait le gui, Viscum album. C’est un hémi-parasite car il fabrique de la chlorophylle, tiges et feuilles sont bien vertes :
Je veux surtout vous montrer de nouveau ces jolis embryons entourés d’une substance collante. S’ils ne sont pas transportés par une grive, ils tomberont et iront se coller sur une branche au-dessous :
Ces photos ont été prises un 1 janvier.
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09/12/2014
Ichneumon
En voilà un qui n’a pas froid aux yeux. Ce matin, pour la première fois, il y a eu un peu de givre, -1°C, même pas de givre sur ma voiture contrairement à celles de la rue, elle est protégée par les arbres. Il fait tout de même froid, à peine 6° lorsque je l’ai vu sur mon Rustica. Ce ne sont pas des températures pour insecte, minuscule de surcroit, 8mm de long, presque rien de large.
Donc pas plus gros et aussi noir qu’une fourmi, ne pensant qu’à marcher très vite alors qu’il a des ailes, je ne l’ai pas reconnu à l’œil nu. Sur les photos, j’ai d’abord remarqué l’allure très particulière de son corps de profil. Un ichneumon à n’en pas douter :
Ses dimensions m’ont été données par les carreaux sur lesquels il se promenait :
Voici donc la bestiole, un mâle puisqu’il n’a pas de tarière :
La tête :
Les ailes avec l’aréole fermée pentagonale. On voit aussi en haut une épine tibiale et en bas on devine les 2 trochanters sur une patte postérieure :
La 3è patte :
De plus près pour voir les deux trochanters entre coxa et fémur, le 2è plus petit et plus sombre (trochantellus) :
Bien sûr, j’ai beaucoup cherché pour pouvoir lui donner un nom. Je n’en ai trouvé qu’un qui corresponde à tous les détails, finesse du corps, tête, thorax et abdomen totalement noirs, antennes totalement noires, pattes totalement jaunes y compris les coxas, sauf à peine un point sombre à l’extrémité des tarses des 2 premières paires et davantage sur les tarses des pattes postérieures. Ce sosie, c’est Glypta scalaris.
Evidemment, je ne garantis rien. Je ne suis pas spécialiste des insectes et encore moins des Ichneumonidae, une famille où même les spécialistes ont du mal à s’y retrouver.
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08/12/2014
Cornus officinalis
C’est la dernière belle photo d’automne de Cornus officinalis le 22 novembre, 3 jours plus tard il avait perdu une grande partie de son feuillage. Devant lui à gauche, dans un rouleau de grillage noir protecteur, c’est le très jeune Cornus mas ‘Yellow’.
Belle écorce :
Et dans un mois il montrera déjà des boutons floraux. Le18 janvier 2014 :
08:21 Publié dans cornus | Lien permanent | Commentaires (0)
07/12/2014
L'hiver aussi, ça bouge
Encore des floraisons inattendues, cet automne est délirant. Je viens juste de vous faire faire le tour du jardin et, déjà, mon regard est attiré depuis l’intérieur de la maison par une nouvelle grosse fleur. Hé oui, un nouveau camellia fleurit. C’est Camellia japonica ‘Contessa Lavinia Maggi’ qui ne devrait pas fleurir avant février, avec des fleurs aussi grosses, ou plus, que celles d’Adolphe Audusson mais doubles et striées :
Un gros bouton sous la fleur montre déjà les pétales. Et, à 4m de lui, un autre camellia s’apprête à fleurir. C’est Camellia japonica ‘Dr King’ :
Pour l’instant seuls les Camellia japonica sont concernés. Mais que va-t-il se passer lorsque le froid va s’accentuer ? Ils vont simplement se calmer pour reprendre leur floraison à une date plus normale. Les fleurs résistent bien au froid. J’ai déjà vu les fleurs de ‘Adolphe Audusson’ sous la neige et elles n’en avaient pas souffert restant épanouies et belles après la neige :
J’ai alors examiné toutes les plantes. Le laurier tin, Viburnum tinus, continue à fleurir mais pour lui c’est une date normale :
L’arbousier, Arbutus unedo, fleurit encore. Pour lui aussi cela doit être normal. J’ai vu celui du Jardin des Plantes de Paris en fleurs un 21 janvier alors que je l’avais photographié couvert de fruits et de fleurs en novembre. Là encore, c'est l'université de Besançon qui confirme mes constatations : floraison de octobre à janvier. Le mien a, en plus, du retard à rattraper car l’an dernier il a très peu fleuri à cause de l’ombre dense que lui faisait une branche d’un hêtre proche. Cette année j’avais supprimé tout ce qui était à ma portée. L’an prochain il verra complètement le soleil, un élagueur professionnel va lui porter secours.
Les arbres fruitiers ont toujours leur feuillage vert :
Cydonia ‘Krymsk’ (coings non astringents)
Diospyros kaki ‘Jiro’ (variété PCNA non astringent)
Malus sieversii
Il est à remarquer qu’à Romilly, Cydonia, Pseudocydonia, Malus sieversii et Malus sylvestris en sont au même point. Mais Diospyros kaki ‘Fuyu’ a depuis longtemps rougi puis perdu ses feuilles de même que Malus ‘Winter Banana’.
17:49 Publié dans camellia, fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
06/12/2014
Visite du jardin, la suite
Les jolis boutons velus de l’Edgeworthia n’évoluent plus, ils attendent janvier pour s’épanouir, mais ils sont déjà décoratifs :
Ses feuilles sont tombées il y a un mois et, curieusement, il semble déjà en refaire. Mais supporteront-elles l’hiver ?
Un autre très jeune Edgeworthia ne fleurira pas cette année mais il a toujours son feuillage. Tant mieux, cela lui permet de prendre des forces :
Le fusain d’Europe s’est installé tout seul depuis peu à Veneux. Il évolue différemment de celui de Romilly. Il prend plus nettement et uniformément des couleurs d’automne alors que ses fruits ne sont pas encore assez mûrs pour s’ouvrir. Ce feuillage d’automne est très lumineux. Est-ce parce qu’il est davantage à l’ombre ? Derrière lui, encore à peine 1m, mon nouveau néflier du Japon et plus loin et plus bas les arceaux qui soutiennent une vigne sauvage américaine (raisin agréable), Vitis labrusca :
Le beau feuillage persistant mais rouge en hiver de Hydrangea quercifolia :
La monnaie du pape vivace, Lunaria rediviva, est toujours bien présente, elle a même encore des cloisons centrales de siliques. Sous ses larges feuilles, l’aspérule odorante s’est réfugiée pour sa protection. L’aspérule est visible tout l’hiver mais discrète, souvent à l’abri d’une autre plante. Son feuillage explosera au printemps dans cette zone de plusieurs m2.
La ronce du Japon à poils rouges et fruits délicieux, Rubus phoenicolasius, plantée cet été, voit son feuillage prendre des tons dorés :
Sur un grand chêne et sur une arcade, des glycines dorées :
Une azalée caduque a encore des feuilles rouges. A ses pieds un grand tapis de Lamium galeobdolon qui n’a jamais été planté là mais a parcouru plusieurs mètres (nombreux semis à distance dans le jardin et extension par marcottage des longues tiges) pour envahir ce coin à l’ombre :
Les jolies feuilles des cyclamens, mélangées au lierre et à la petite pervenche, forment de beaux tapis où persiste parfois encore une fleur :
Une branche d’actinidia plonge gracieusement vers le sol et se teinte peu à peu de jaune :
L’arum italicum forme de joyeux tapis :
Les fleurs jaunes du jasmin d’hiver se mêlent aux boules violettes du Callicarpa :
Le feuillage lumineux du lierre Oro di Bogliasco (probablement syn. de Goldheart) :
Encore quelques fruits du fraisier des Indes :
Et le feuillage de l’Epimedium qui se dresse fièrement tout ragaillardi par les pluies d’automne :
Si l’on fait très attention, on peut voir des choses étonnantes comme le coloris de ce petit champignon, vert-bleu-gris, dont je n’ai trouvé que le chapeau en ratissant des feuilles mortes :
Il s'agit sans doute du strophaire vert-de-gris, c'est bien cette couleur. Quel est son sexe (je plaisante) ? on trouve aussi souvent le strophaire que la strophaire. Je ne l'ai pas trouvé dans mon Larousse en plusieurs volumes. Je me fie donc au wiktionnaire : c'est masculin.
D'abord considéré comme comestible mais sans intérêt, on le pense maintenant un peu hallucinogène, moins que d'autres strophaires utilisés dans ce but par des tribus. Je n'ai pas essayé.
16:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
05/12/2014
Visite du jardin
à Veneux.
Les belles baies jaunes du houx, Ilex aquifolium qui m’a été vendu comme ‘Bacciflava’ (très épineux) mais qui est certainement ‘Amber’ car ses feuilles sont totalement dépourvues d’épines.
Les mahonias d’hiver. ‘Charity’ qui mesure au moins 3m :
‘Winter Sun’, plus jeune est en début de floraison :
Mon hellébore de Corse, Helleborus argutifolius n’a qu’un an et sa croissance est lente mais elle a déjà une belle floraison, plutôt précoce, février pour la plupart des sites, mais dans les normes, de décembre à mai, selon l’académie de Besançon :
Les fleurs de Prunus subhirtella autumnalis sont ravissantes mais petites et encore trop peu nombreuses pour se faire vraiment remarquer :
Le début des Camellia japonica :
Et la suite des Camellia sasanqua :
Dont celui-ci qui s’est fait envahir depuis quelques jours seulement par la dynamique capucine tubéreuse aux feuilles à 5 lobes qui survit toute seule depuis des années et grimpe sur tout ce qu’elle trouve. On dit son feuillage caduc mais je la vois toute l’année. Il faudrait que je lui installe un vrai support pour qu’elle montre tout ce dont elle est capable.
La suite de la visite demain. Un jardin, ce n’est pas le désert en hiver.
20:17 Publié dans camellia, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
04/12/2014
Alcea Park Rondell, une très longue floraison
Je vous avais montré ses fleurs le 2 novembre, toute étonnée de sa longue durée de floraison mais elle insiste et le 28 novembre elle a toujours des fleurs et de nombreux boutons à différents stades. La baisse des températures cette semaine, vers 5°, m’a calmée mais je ne pense pas qu’il en soit de même pour elle, on la dit très résistante au froid. Donc le 28 novembre :
19:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
03/12/2014
Une larve de lucane
Je préparais du bois pour la cheminée lorsque je suis tombée sur une grosse branche complètement pourrie. L’intérieur ressemblait à du compost bien fin et bien noir. Et dans ce bois pourri j’ai trouvé une larve ver blanc :
Sur le moment je n’ai pas compris. Cette larve ressemble davantage à celle du hanneton qu’à celle de la cétoine. Elle a en effet une grosse tête et un petit cul, c'est l’inverse pour celle de la cétoine. Cependant la partie orange de la tête était moins large que celle de la larve de hanneton. Et une larve de hanneton ne pouvait se trouver dans du bois pourri, elle vit sous la terre du jardin où elle ronge les racines de nos meilleurs légumes. La larve de cétoine n’est jamais sous terre, on la trouve parfois en abondance dans le compost.
J’ai cherché, et j’ai trouvé : c’est une lave de lucane cerf-volant qui vit dans le bois pourri surtout quand il est près du sol où elle aime s’enterrer un peu de temps en temps. Elle était grosse mais encore loin d’atteindre les 10 cm de la fin de son développement. Je n’ai pas réussi à lui faire lâcher la matière noire qu’elle tenait entre ses puissantes mandibules. J’ai bien fait de ne pas insister, elle m’aurait mordue, seulement de façon réflexe, cette larve n’est pas agressive.
18:06 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
02/12/2014
L'androsème officinal
En juin j’avais remarqué à Marnay cette magnifique plante qui sait occuper le terrain. Je la voyais former de belles bordures bien denses le long d’allées. Mais en ce début décembre, elle est toujours là, feuillage intact. J’ai donc compris, et vérifié qu’elle est persistante à semi-persistante donc sa présence est assurée la plus grande partie de l’année. Elle peut faire un magnifique couvre-sol, certes assez haut mais suffisamment dense pour empêcher des germinations non désirées, d’autant plus qu’elle semble se multiplier spontanément avec facilité (bourgeons souterrains, semis). Elle est présente spontanément dans l’Aube.
Androsaemum officinale ou Hypericum androsaemum, car c’est un millepertuis, est une vivace à la limite de l’arbrisseau car les tiges sont lignifiées à la base. Vous l’avez vue en juin.
J’en ai planté 2 pieds. Les voici en cette fin d’automne :
Ils portent encore des fruits qui ont dépassé la maturité. J’espère qu’ils donneront des petits. Vous remarquerez que le calice persiste.
11:23 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
01/12/2014
Euonymus grandiflorus
Euonymus grandiflorus ‘Red Wine’ est l’un des plus beaux fusains. Mais je lui ai trouvé des petits défauts, peut-être corrigés par le nouveau cultivar ‘Ruby Wine’, pas encore très facile à trouver.
Il a maintenant terminé son cycle et nous allons le revoir rapidement.
Son principal intérêt c’est, comme son nom l’indique, la grande taille de ses fleurs. La floraison, très discrète chez les autres fusains, en devient décorative. Le 1 juillet :
Elle dure longtemps. Le 23 juillet et le 27 juillet, les insectes sont toujours très intéressés :
Le 31 août, les fruits sont verts et les feuilles commencent à rougir :
Le 30 septembre, toujours verts, ils ressortent bien sur le feuillage maintenant bien rouge :
A la mi-octobre ils commencent à rosir :
Tout le mois de novembre ils sont bien roses :
Ensuite, ils m’ont déçue. Aucun ne s’est ouvert sur l’arbuste mais seulement tombés au sol et on voyait à peine l’arille orange, pas la graine. Le 25 novembre :
A Paris, j’avais pu voir les fruits ouverts. Ce ne sont cependant pas les plus beaux parmi les fusains à ce stade. A Paris le 1 décembre 2013 :
Le feuillage est longtemps vert tendre. Mais vous remarquerez sur cette photo du 22 juin des tiges plus hautes derrière la masse en début de floraison qui portent des feuilles vert sombre. La première fois que j’ai vu ce phénomène j’ai craint un départ du porte-greffe et je me suis demandé si je devais les couper. Je ne l’ai pas fait parce que ces tiges récentes démarraient au-dessus de la greffe. La suite, comme vous le verrez, m’a donné raison.
Vous avez vu qu’ensuite, lors de la fructification, elles deviennent rouge sombre. C’est ce qui lui vaut son nom. Mais en même temps elles se mettent à pendre, comme si l’arbuste avait soif. Et je vous avouerai que la première année je me suis empressée de l’arroser, cela n’a rien changé. C’est ce défaut que le nouveau cultivar ‘Ruby Wine’ est chargé de corriger.
Aujourd’hui, il a perdu toutes ses feuilles, il ne porte plus qu’un petit nombre de fruits, toujours fermés.
Mais que sont devenues les tiges vert sombre ? Elles ont toujours toutes leurs feuilles et elles ont commencé à devenir rouge sombre. Et dès qu’elles sont rouges, elles pendent. C’est bien Red Wine, pas le porte-greffe :
Regardez, c’est surtout très visible sur la tige de droite : la partie haute est encore verte et les feuilles sont horizontales ou dressées alors qu’en bas les feuilles devenues rouges pendent :
Le beau feuillage jaune à droite de l’image, c’est l’Heptacodium.
Malgré mes reproches ‘Red Wine’ est un très bel arbuste, très décoratif du printemps à la fin de l’automne.
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30/11/2014
Acer Red Flamingo
20:13 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0)
Camellia japonica en plein délire
Depuis deux jours j’ai 2 nouvelles fleurs de camellia. Certes, il y a encore des fleurs sur les camellias d’automne, Camellia sasanqua, mais ces nouvelles sont des fleurs de deux Camellia japonica. Ils sont tous deux précoces et ont une longue période de floraison.
Adolphe Audusson a toujours été un peu fou puisque j’ai vu sa première fleur, selon les années, entre le 25 décembre et le mois de mars. Et sa date de floraison est imprévisible. Je le connais depuis 30 ans et je ne vois aucun rapport entre les conditions météo aussi bien de l’été qui précède que de l’hiver et cette date de floraison. Mais le 28 novembre, c’était vraiment inattendu. Cette première fleur est apparue sur un nouveau tronc. J’avais remarqué ce nouveau tronc, encore très fin cet été. Ce ne peut être un semis, Adolphe est réputé stérile (j’ai eu parfois un fruit mais vide). Il semble qu’un camellia puisse parfois drageonner.
Cette fleur ressemble bien à celles d’Adolphe, rouge, semi-double, étamines jaunes, mais elle est plus petite et a moins d’étamines :
Fleur d’Adolphe Audusson un 4 janvier :
Un 16 mai :
Gloire de Nantes est plus régulier. Il a toujours commencé sa floraison entre le 29 décembre et début janvier. Il a seulement un mois d’avance et cette fleur est bien sur le tronc principal :
Reste la question : que dois-je faire du nouveau tronc d’Adolphe Audusson ? J’ai lu quelque part le conseil de le transplanter en septembre.
10:29 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
29/11/2014
Sarcoscypha coccinea
La saison des pézizes commence à Romilly. Celle-ci, c’est la pézize coccinée ou pézize écarlate, la plus colorée des pézizes. On pourrait la confondre avec la pézize orangée, Aleuria aurantia mais elle en diffère par sa date d’apparition, en hiver et non en été, sa couleur, d’un rouge violent, son support qui est du bois mort et non directement le sol et l’existence d’un pied qui est parfois long pour atteindre le bois espéré alors que l’orangée est sessile. Elles ne sont pas de la même famille.
Elle est sur son support préféré : du bois de noisetier couvert de mousse.
Elle peut atteindre 5cm de diamètre. Elle n’a aucun goût mais est comestible et peut décorer des plats.
23:50 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Elaeagnus umbellata est bien autostérile
Ces photos ont été prises à l’Arboretum des Barres et j’aimerais tellement pouvoir prendre de telles photos dans mon jardin de Romilly.
J’ai pensé que cette plante est, comme beaucoup d’arbres fruitiers, autostérile. En effet, j’ai 3 Elaeagnus umbellata, probablement tous du même clone. Ils ont fleuri pour la première fois en 2010, donc pour la 5ème fois cette année et n’ont jamais donné de fruits. On me dira que certains fruitiers mettent 10 ans pour produire. Mais il y a celui du Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Il est beaucoup plus vieux, beaucoup plus grand, la forme et le taille d’un arbre. Il fleurit magnifiquement et je ne lui ai jamais vu le moindre fruit. Quelle autre explication peut-on donner que l’autostérilité ?
Je viens de relire, je n’y avais pas prêté attention avant parce que je n’avais pas vu le problème, la revue sur papier de Agroforestry Research Trust de August 2006. C’est un organisme des plus sérieux. Ils écrivent : you need two different selections for reliable fruiting. A l’époque ils ne proposaient que 2 variétés mais avaient fait l’effort d’en vendre 2, une nécessité pour la production. Maintenant ils ont un superbe assortiment.
20:22 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
28/11/2014
Mise sous grillage de nandina et fusain
Mon premier Nandina domestica est mort noyé lors des inondations prolongées de 2013. J’ai espéré le voir repartir ce printemps mais rien. Je ne crois pas que des inondations prolongées de 6 semaines se reproduiront mais je préfère le planter en hauteur. Je complèterai la butte avec de la terre du terrain plus basique mais plus consistante et je compte aussi sur l’aide du lierre et de la consoude pour solidifier l’édifice. Je l’ai aussitôt mis sous grillage.
Ensuite, je me suis précipitée vers le fusain américain, Euonymus americanus, car je viens d’apprendre qu’il est le délice préféré des cervidés, an ice-cream plant for deer, au point qu’il peut être décimé dans certaines zones aux USA. Et j’y tiens beaucoup. Il a, et de loin, les plus beaux fruits parmi les fusains. Le mien n’a pas fleuri cette année, il venait d’être planté. C’est le plus tardif des fusains, il est encore tout vert, juste 2 ou 3 feuilles se teintent un peu de rose. Il a, bien sûr, aussitôt été enfermé dans un grillage.
19:02 Publié dans Animaux, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
27/11/2014
Fuchsia regia reitzii
Ce fuchsia qui n’a pas 8 mois ne cesse de m’étonner. Il a immédiatement prouvé toutes les qualités qu’on lui attribue et en particulier exubérance, floribondité et fructification continues pendant des mois. Et les fruits sont excellents, ce qui ne fait qu’ajouter à son intérêt.
Lorsque je l’ai planté le 4 avril, il n’avait que 5 ou 6 feuilles :
Il a vite dépassé le mètre en hauteur et en largeur et j’ai dû l’accrocher au grillage. Il a commencé à fleurir en août, des fleurs élégantes et ravissantes.
Elles sont sans cesse suivies de fruits.
Maintenant il occupe un grand volume et je pense qu’il atteint 2m en tous sens si je me donne la peine de le palisser. D’ailleurs il déborde largement l’espace qui lui a été attribué s’emmêlant à l’actinidia et au goji qui l’entourent, eux aussi exubérants au point que je n’ose en déplacer aucun. Et il porte toujours des fleurs et des fruits. Le 25 novembre :
17:37 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
26/11/2014
Acer
Tous les érables ont perdu leurs feuilles sauf deux résistants.
Acer griseum a pris son temps pour installer ses couleurs d’automne mais c’est maintenant le feuillage le plus rouge que j’aie jamais vu. On le voit de très loin :
Il ne mesure encore qu’1m30. Quand il mesurera 3 ou 4m, ce sera un phare dans le jardin.
Belle desquamation de la jeune écorce :
Acer ‘Red Flamingo n’avait pas changé de couleurs depuis le printemps. Encore le 22 novembre :
Le 25 novembre il commence à afficher ses couleurs d’automne en teintant de jaune et d’orange ses feuilles centrales vertes :
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Parrotia persica
La multiplication de Parrotia persica n’est pas chose facile. Il faut énormément de temps et de patience et ce n’est pas vraiment à la portée de l’amateur. Pour le semis par exemple il faut jusqu’à 2 ans pour la germination et des années de culture pour qu’il soit présentable à la vente. C’est la galère aussi pour la bouture ou la marcotte et il est parfois greffé sur Hamamelis.
Mais je suis futée. J’ai laissé la nature s’occuper de la germination et j’ai recueilli une plantule au pied d’un grand arbre. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça ne grandit pas vite.
Le 10 juin 2012 :
Le 25 novembre 2014 :
08:43 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
25/11/2014
Aristotelia chilensis
Aujourd’hui j’ai planté Aristotelia chilensis ‘Variegata’, maqui du Chili aux fruits comestibles très riches en antioxydants. Il parait qu’il est autostérile et qu’il faut en planter deux. On verra. S’il ne produit pas, j’en achèterai un autre mais à un autre fournisseur, sinon je risque d’avoir le même clone et je n’aurai pas davantage de fruits. On m’a déjà fait cette blague pour Elaeagnus umbellata.
Très jolies feuilles panachées avec pétiole rouge :
Il a aussitôt été protégé avec les moyens du bord. Ses jolies feuilles persistantes son trop tentantes :
Il y a autant de grillages en tous genres que de plantes sur mon terrain.
19:17 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
Persicaria et Capreolus
Je viens de découvrir qu’ils ne sont pas (ou trop) compatibles.
Les persicaires sauvages ont peu fleuri cette année. Je crois même qu’il y en avait beaucoup moins que l’année précédente. J’ai compris qu’elles sont dévorées par les chevreuils pour lesquels elles sont un mets délicieux. J’ai cru comprendre que cela concerne toutes les espèces.
J’avais remarqué cependant une touffe encore en fleurs fin novembre et voilà ce que j’ai trouvé le 22 novembre :
Coupe nette, horizontale à 60cm de hauteur, cela n’est donc pas dû aux lapins.
09:19 Publié dans Animaux, flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
24/11/2014
Columba palumbus
Les pigeons ramiers sont installés dans mon petit bois à Veneux depuis de nombreuses années, en fait depuis toujours. Ils m’obligent parfois à rouler au pas, voire à m’arrêter, parce qu’ils occupent le chemin d’entrée et ne sont pas impressionnés par la voiture. Cette pauvre voiture est régulièrement arrosée de leurs fientes bien plus grosses que celles des mésanges.
Mais maintenant tout a été déboisé alentour et ils n’ont plus que mon bois. C’est sans doute pourquoi on les voit beaucoup plus qu’auparavant.
Ils ne cessent de virer autour de la maison et j’ai pu y prêter davantage attention. Je n’avais jamais remarqué comme leurs ailes semblent faites de 3 « étages » et même c’est très mal coiffé au sommet. Il ne cherchait pourtant pas à s’ébouriffer contre le froid, il faisait 15°. J’ai recadré et éclairci les photos :
Ici, personne ne les chasse. Ils sont beaucoup plus beaux dans les arbres que dans une casserole et peuvent nous y promettre amour et fidélité.
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23/11/2014
La phalène emplumée m'a rendu visite
J’ai reçu une merveilleuse visite cette nuit, un très beau papillon.
J’ai eu beaucoup de mal à trouver son nom. Je ne l’ai pas trouvé sur les sites consacrés aux papillons car la recherche n’y est pas toujours facile. J’ai demandé à Google : papillon antennes blanches car ce qui est frappant sur mes photos, c’est l’intense blancheur des antennes. Je l’ai alors aussitôt trouvé sur ce site :
J’ai mis ce site magnifique dans mes favoris et je vous conseille d’en faire autant.
Mais l’himère-plume ou phalène emplumée, Colotois pennaria, porte ce nom à cause de ses antennes plumeuses et ce n’était pas évident sur mes photos. J’ai donc fait des agrandissements :
C'est bien lui et c'est un mâle puisque seul le mâle a des antennes plumeuses.
J’ai aussi fait un agrandissement sur la tache noire et sur la tache blanche surmontée de noir près du bord de l’aile antérieure :
Ce papillon qui apprécie mes chênes, frênes et érables vole très tardivement, de septembre à novembre et pond en novembre. Ce sont les œufs agglutinés qui vont hiverner.
17:35 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
22/11/2014
La primevère est en fleurs !
Drôle d’année. Je vous ai montré la floraison inhabituellement remontante du forsythia, du lamier blanc, de la reine de près dont un pied est encore fleuri.
La surprise aujourd’hui, c’était la floraison des primevères sauvages, Primula vulgaris :
Remontée ou floraison très, très, précoce ? Comme son nom l’indique, c’est une fleur de début de printemps, floraison à partir de février.
Sur la première photo la primevère est entourée de fraisiers sauvages, de feuilles mortes, de mousse. En bas de la photo on voit 5 jeunes plants de reine des près, c’est une bonne année pour cette plante.
Ces jeunes plants sont très reconnaissables, bien qu’ils n’aient encore qu’une seule feuille, à l’aspect des folioles et surtout à la foliole terminale palmée à 3 ou 5 lobes :
20:13 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Automne
Mon petit bois se décide enfin à prendre des couleurs.
Le plus flamboyant est le sorbier torminal :
Le forsythia pleureur surmonté de feuillage d’érable :
Des charmes :
Les chênes ont encore beaucoup de feuillage vert. Les feuilles rousses en haut à gauche, c’est un charme, les feuilles jaunes en bas à droite, c’est la glycine qui l’escalade jusqu’au sommet.
08:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
21/11/2014
L'oiseau du jour
Je suis bien sage devant l’ordinateur lorsque soudain j’entends des tit-tit stridents, vraiment d’un niveau sonore élevé. Quelle puissance dans un si petit corps ! Je repère aussitôt une toute petite boule de plume très agitée. C’est un troglodyte. Ces minuscules oiseaux sont de moins en moins farouches. Au printemps il faut fermer les portes de garage avant que l’installation d’un nid soit complète.
Par où est-il entré ? toutes les portes et fenêtres étaient fermées sauf une très petite fenêtre au-dessus du lavabo des toilettes. Il a d’abord cherché à se cacher dans le ficus et le bégonia puis, alors que je lui ouvrais des portes à proximité, il s’est envolé vers la mezzanine puis dans une chambre à l’étage. J’ai ouvert de nombreuses portes et fenêtres sans pouvoir l’orienter vers elles, il repartait toujours dans l’autre sens.
Je ne l’entends plus. Je lui avais proposé beaucoup d’issues de secours, je crois qu’il a réussi sa sortie. Il n'est pas du genre à rester enfermé sans rien dire.
14:00 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
20/11/2014
Rhododendron x intermedium
Je vous l’avais montré il y a 1 an lorsque je l’ai acheté.
C’était une si jeune bouture que je l’ai gardé 1 an en pot. Il en a bien profité et il est maintenant planté à Romilly :
Il a pour compagnon un Hydrangea quercifolia. Ce qui les entoure et les sépare, c’est un grand tapis de petits fraisiers sauvages :
Rhododendron x intermedium est un petit rhododendron, hybride naturel de R. ferrugineum qui ne tolère que les sols acides et de R. hirsutum qui vit en sol calcaire. Cette hybridation se produit dans les Alpes, là où des sols acides et des sols calcaires sont contigus. Leur enfant n’est pas difficile, il supporte aussi bien les sols acides que les sols calcaires.
Le sac à droite contient des narcisses. Chaque arbuste planté a ses racines entourées de bulbes de narcisses. C‘est pour les protéger des campagnols qui une année ont fait de gros dégâts sur mes plantes. Les narcisses (toxiques) sont d’ailleurs les seuls bulbes qui survivent sur ce terrain, les tulipes n’ont même pas le temps de fleurir.
13:50 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
L'Heptacodium, version rose
10:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/11/2014
Viscum album attaque mon plus bel arbre
C’est le cadeau de la nature pour cette année : une boule de gui femelle dans mon plus grand arbre, le peuplier grisard, mais je ne pourrai l’enlever, même pas pour le mettre dans le séjour pour le baiser de l’an neuf. Il est situé vraiment très haut, la photo est prise au maximum du zoom.
Il doit être là depuis plus d’un an puisqu’il y a déjà des boules :
Pourtant, je n’avais rien vu. J’ai repris des photos depuis 1 an et je ne vois toujours rien. Si vous voyez des branches noires sur les photos, ce sont celles du frêne qui lui est presque accolé. L'écorce des branches les plus jeunes du grisard est toujours très blanche.
Le 29 octobre 2013 :
Le 16 février 2014 :
Le 20 avril 2014 :
Ou peut-être ça sur un fort recadrage du 29 octobre 2013. Les feuilles vertes ne ressemblent pas vraiment à celles du gui mais ce ne sont certainement pas celles du grisard (ses feuilles n’ont pas cette forme et surtout elles ne sont jamais de ce vert franc :
10:18 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
18/11/2014
Cornus alba
Cornus alba peut former des haies denses et très colorées en hiver :
Imaginez cette haie doublée d’arbres ou d’arbustes à feuillage persistant avec, à son pied des hellébores et des bulbes à floraison hivernale. Avec ça, l’hiver n’est plus triste.
Vous pensez qu’il faut beaucoup de plants et que ça coûte cher pour obtenir une telle haie. Pas nécessairement. Il suffit de profiter de ses capacités de multiplication. Voici le mien en janvier 2012 :
Et le 22 octobre 2014 :
Il s’est beaucoup épaissi et s’est étalé vers le grillage et latéralement. Il commence à s’emmêler avec les arbustes voisins et je vais devoir en prélever. Comment fait-il ? Toutes les méthodes sont bonnes : drageons, semis :
Et aussi, comme intentionnellement, il envoie des branches basses au ras du sol pour les marcotter :
J’en ai soulevé une. Elle avait raciné, même pas dans le sol, dans les feuilles mortes :
Il a d’autres attraits que ce bois rouge. Le feuillage d’automne le 17 octobre 2013 :
De beaux corymbes de fleurs blanches en avril mai. Je n’ai retrouvé qu’une photo des boutons mais vous pouvez imaginer la suite :
Et des fruits un peu plus gros que des petits pois dès le début septembre, d’un beau blanc bleuté :
Mais le sauvage Cornus sanguinea n’est pas inintéressant. Son bois est rouge mais plus sombre si on ne s’en occupe pas :
Plus vif quand il est jeune :
Et il est encore plus beau si on prend soin de le tailler en fin d’hiver (ce qu’il faut faire aussi pour Cornus alba) :
Son feuillage d’automne est très sombre :
Et les jeunes pousses sont colorées :
La floraison, assez semblable à celle de Cornus alba,
est souvent abondante :
C’est un envahisseur, pas tellement par ses drageons qui servent surtout à épaissir les touffes, surtout par ses fruits noirs, moins décoratifs que ceux de Cornus alba, très appréciés des oiseaux qui lui permettent d’envahir le terrain.
20:25 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)