07/04/2015
Encore des floraisons jaunes
C’est la grande saison des forsythias. Il y en a surtout 2 espèces.
Le plus planté, c’est Forsythia intermedia comme à Montereau :
Forsythia suspensa est plus léger avec des branches arquées :
J’avais planté les 2 espèces à Romilly et le voisin également. Après les longues inondations de 2013 tous semblaient morts. L’an dernier les Forsythia intermedia sont repartis timidement. Ils étaient tellement perturbés que le mien a refait quelques fleurs en septembre. Cette année ils sont loin d’avoir la taille qu’ils devraient avoir mais ils sont bien fleuris :
Les Forsythia suspensa sont définitivement morts. Celui de Veneux ne risque pas les inondations. Nous sommes trop haut au-dessus de la Seine et même un déluge serait aussitôt absorbé par le sable. Il recouvre délicatement le Camellia ‘Desir’ :
Les Mahonia aquifolium sauvages sont en pleine floraison :
Le Kerria commence :
Si à Veneux tout le terrain est jaune de jonquilles et narcisses, à Romilly les narcisses sont aussi un peu partout sur le terrain. Ce sont les seuls bulbes qui y survivent, les autres sont dévorés. Ils mettent en valeur les fruits du Nandina toujours présents :
Le Berberis darwinii est encore bien petit, sa taille à la plantation fin 2011. Lors de son premier hiver il a été brouté presque jusqu’au sol. Il est tellement piquant que je ne pensais pas que cela pouvait arriver. Depuis il passe tous ses hivers sous grillage. Pour me remercier il me prépare de nouveau une floraison :
09:03 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
06/04/2015
Cyclamen pseudibericum
Je l’ai installé en 2010. Pour l’instant il ne s’étend pas beaucoup, juste une fleur de plus chaque année. Ses fleurs sont les plus remarquables parmi les cyclamens rustiques :
Ce qui permet de le reconnaitre à coup sûr, c’est la tache sombre en forme d’as de pique à la base des pétales :
J’espère qu’il finira par bien s’installer et se disséminer comme le cyclamen de Naples. Il formera alors un tapis encore plus remarquable par la couleur intense de ses fleurs.
Le cyclamen de Naples, Cyclamen hederifolium, a été planté il y a bien plus longtemps. Il n’est plus en fleurs en cette saison mais son feuillage forme par endroits des tapis denses qui ont même réussi à éradiquer le lierre :
09:51 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
05/04/2015
Des oeufs pour Pâques
Je vous souhaite de joyeuses Pâques. Pour cela j’ai demandé aux cloches de vous livrer des œufs d’Autruche, ça change des œufs en chocolat :
Il vous reste à les décorer. Mais pour les consommer, prévoyez des outils, ils sont très solides avec une coquille de 3mm d’épaisseur :
Il faut donc une scie ou un marteau et suffisamment d’invités, un œuf vaut 2 douzaines d’œufs de poule.
Bon appétit.
21:15 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
04/04/2015
Rosa multiflora
Alors que les rosiers sont très discrets car ils débourrent à peine, Rosa multiflora est déjà impressionnant de verdure. Il est spontané sur le terrain de Romilly et mesure déjà 2m x 3m :
En fait, il débourre fin janvier-début février. Le 6 février :
Il s’étale en se marcottant. Aux USA où il est considéré comme invasif, il forme des buissons étendus impénétrables. Il commencera à fleurir début juin. Le 5 juin 2014 :
Il me tarde de le voir en fleurs cette année, il va être superbe.
20:53 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
La floraison des fruitiers, la suite
Le 1 avril le prunier-pêche ‘Ingrid’ est en fleurs :
Pour ceux qui n’ont jamais lu ou ont oublié mes explications sur cet arbre :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/09/27/l-amande...
On ne trouve la description et la vente de cet arbre qu’en anglais. Il existe en France depuis très longtemps des hybrides amandier-pêcher mais sans valeur pour la production fruitière. Ingrid a été mis au point par les anglais pour obtenir un amandier à floraison tardive et il produit des amandes qui sont bonnes, j’ai pu y goûter. Cependant la floraison est plus tardive que celle de l’amandier mais seulement de quelques jours. Ses fleurs sont plus grandes que celles des pêchers sauf ‘Lacrima’ qui a de très grandes fleurs. Il fleurit avant les pêchers qui le même jour sont encore en boutons.
Pêcher ‘Lacrima’ :
Le pêcher ‘Pourpre de St Genis Laval’ montre aussi déjà sont jeune feuillage rouge sombre :
Les fleurs de l’argousier mâle, Hippophae rhamoides, sont plus faciles à voir
que les fleurs d’un sujet femelle :
L’arbuste autofertile a le même aspect que la plante femelle, c’est une femelle parthénocarpique :
Un fruitier sauvage, Prunus spinosa, le prunellier, commence tout juste à fleurir :
Ribes fasciculatum, à feuillage quasi permanent, est très vigoureux, très sain, et couvert de fleurs. Ce sont des fleurs femelles. Il n’y a pas de mâle, il n’a pas repris, et c’est préférable. Cette femelle donnera une grande quantité de fruits parthénocarpiques agréables à manger alors que ce n’est pas le cas des fruits fécondés bourrés de graines dures.
01:26 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
02/04/2015
Le prunier 'Crimson Glo'
‘Crimson Glo’ est un Prunus salicina, prunier du Japon :
http://www.patentgenius.com/patent/PP12856.html
Je l’ai acheté pour la beauté de ses grosses prunes à chair rouge. J’avais eu autrefois un ‘Golden Japan’ à très grosses prunes jaunes et c’est aussi un Prunus salicina.
Malheureusement les vendeurs de ces pruniers oublient de préciser que pour la pollinisation ils sont auto-incompatibles et également incompatibles avec nos pruniers européens. Ils ont une excuse : ils n’ont rien compris.
Il y a en effet 2 grands groupes de pruniers cultivés pour leurs fruits.
Les pruniers européens, Prunus domestica, cultivés pour leurs fruits uniquement en Europe, sont hexaploïdes (2n = 48). On suppose que cette espèce s’est produite spontanément par fécondation et addition des génomes d’un Prunus cerasifera diploïde (2n = 16) et d’un Prunus spinosa tétraploïde (2n = 32). Ils sont souvent auto-incompatibles et, à cause de leur hexaploïdie, seulement compatibles entre eux si la date de floraison correspond.
Sur les autres continents, et en particulier aux USA, c’est Prunus salicina qui est presque exclusivement cultivé. C’est là que nos joyeux vendeurs de pruniers à très gros fruits vont les trouver mais sans rien comprendre.
En effet, le deuxième groupe de pruniers donnant des fruits comestibles comprend plusieurs espèces diploïdes( 2n = 16) compatibles entre elles mais incompatibles avec les pruniers européens : Prunus salicina, Prunus cerasifera et plusieurs espèces américaines.
Vous comprendrez que si vous achetez un de ces fruitiers à gros fruits, vous n’obtiendrez pas obligatoirement des fruits. Cet écueil est tempéré par la présence de nombreux Prunus cerasifera dans la nature et surtout dans les villes où la variété pourpre Prunus ‘Pissardii’, non fruitière mais très décorative, est très abondamment plantée. S’il n’y en a pas à proximité de votre jardin, il faudra lui donner un copain, une autre variété de salicina ou de cerasifera (myrobolan) dont il existe de bonnes variétés fruitières ou décoratives.
Prunus salicina est un peu plus petit que Prunus domestica, de durée de vie plus courte, de floraison plus précoce, à fruits plus gros.
Mon prunier ‘Crimson Glo’ a été planté cet automne. Il a commencé sa première floraison il y a quelques jours et il en est au même stade de floraison que le Prunus salicina type à Romilly et le Prunus cerasifera type à Veneux. C’est sur ce myrobolan que je compte pour la fécondation. C’est grâce à lui, il a plus de 30 ans, que j’avais, à l’époque sans comprendre, de magnifiques récoltes de prunes Golden Japan.
Le Prunus salicina type à Romilly est lui aussi en début de floraison (léger retard sur le cerasifera qui doit le féconder mais la floraison du cerasifera dure suffisamment longtemps) :
Ils sont très en avance sur les Prunus domestica :
17:33 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
Fleurs d'ifs
Les fleurs mâles de Taxus baccata se forment très tôt. Fin décembre les boutons floraux sont encore fermés mais très reconnaissables :
En février les groupes d’anthères sortent d’une sorte de cône fait d’écailles :
Le 5 mars les anthères sont encore bourrées de pollen :
Aujourd’hui les loges sont totalement vidées de leur pollen :
Les fleurs femelles sont très discrètes. Le 5 mars elles sont difficiles à voir, petites et vertes, totalement enfermées dans le cône que le pollen devra pénétrer par l’écartement des écailles au sommet :
Seul l’ovaire fécondé sortira du cône lorsqu’il sera assez gros comme aujourd’hui :
Ces fleurs n’ont rien pour attirer les insectes, la pollinisation d’un arbre mâle à un arbre femelle est faite par le vent.
07:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
01/04/2015
Mon ragouminier
22:40 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
31/03/2015
Maceron et chou perpétuel
Des légumes anciens reviennent dans les jardins potagers. Au Jardin des Plantes de Paris il y a une zone « potager » où ces légumes et des plantes aromatiques sont mis à l’honneur. Je vous ai déjà présenté artichaut et cardon et des plantes aromatiques. En voici deux autres.
Le maceron a été longtemps un légume apprécié, cuit ou cru. On mangeait tout, racines, jeunes pousses, pétioles, feuilles. Ses grosses tiges creuses étaient aussi mises à confire comme l’angélique. Elle lui ressemble, c’est comme elle une apiacée bisannuelle aromatique. Mais c’est aussi une très belle plante, un vrai décor pour votre potager ou même le jardin d’agrément un peu nature :
C’était le maceron soigneusement cultivé. Mais ce n’est pas le seul. Il s’est semé de l’autre côté du grillage dans je jardin sauvage :
Le chou Daubenton est plus connu, très apprécié dans les potagers depuis quelques années. Ceux-ci sont très beaux, grands et touffus. C’est un chou vivace mais de courte durée, 3 à 5 ans, car la tige se fend et casse. Mais avant, il a généralement réussi à marcotter quelques branches qui sont autant de nouveaux pieds. Je me demande pourquoi ils l’ont mis sous filets. Il est peu sensible à la piéride. C’est vrai qu’à Romilly il n‘a pas vécu plus d’un jour et j’ai renoncé à sa culture. Le prédateur, c’était le lapin de garenne et je ne crois pas qu’il y en ait beaucoup dans Paris.
12:17 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
D'autres fruitiers
Si les fruitiers précoces sont en fleurs, d’autres fruitiers que je vous ai montrés en automne en sont à la formation des fruits.
Je vous avais montré l’arbousier, Arbutus unedo, en fleurs et en fruits (puisque les fruits mettent un an à mûrir) en novembre et décembre :
Mais il a continué à fleurir en hiver et je vous l’ai montré encore en fleurs le 31 janvier. Les fleurs sont au-dessus des jeunes fruits en formation issus des fleurs de novembre :
Le 18 mars la floraison est terminée, mais depuis peu puisqu’on voit sur la première photo une fleur fanée. Les fruits sont de taille variable puisque issus d’une floraison étalée sur au moins 3 mois :
Le néflier du Japon, Eriobotrya japonica, était en fleurs début décembre :
Formation des fruits le 31 janvier :
Les voici le 18 mars :
Voici encore d’autres fruits le 6 mars. Ils ne sont guère comestibles mais très nombreux. Ce sont les fruits de Melia azedarach :
C’est la suite de ces curieuses fleurs du mois de juin :
06:56 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
28/03/2015
Les fruits de Clematis napaulensis
J’avais photographié fin janvier la floraison de cette élégante clématite d’hiver aux fleurs vraiment gracieuses, raffinées :
Mais voici maintenant ses fruits, eux aussi très élégants. Contrairement aux autres clématites, les très longs filaments soyeux qui prolongent les akènes sont soigneusement rangés, tous sans la même direction, formant un plumeau :
Leur aspect est très différent des autres clématites dont les fruits forment une boule cotonneuse. Par exemple Clematis vitalba :
Une clématite à grandes fleurs :
04:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
27/03/2015
Prunus tomentosa
02:18 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
25/03/2015
Prunus subhirtella
Prunus subhirtella ‘Autumnalis’ m’avait beaucoup déçue cet automne. Il a eu seulement 3 fleurs et, comme elles sont très petites, cela ne se voyait pas. Celui de Paris était pourtant magnifique en décembre :
Il est dit que cet arbre a une croissance moyenne mais très lente au début. Il vient de passer seulement son deuxième hiver et n’a presque pas grandi depuis sa plantation. C’est sans doute à son très jeune âge qu’il faut attribuer sa faible floraison d’automne. Mais son feuillage était magnifiquement coloré en novembre :
Les feuilles plus grandes et d’un rouge très sombre derrière lui sont celle d’un Hydrangea quercifolia.
Le printemps l’a rendu plus joyeux. Derrière lui, sur la première photo, c’est l’Edgeworthia toujours en fleurs et plus loin le Camellia ‘Désir’ :
10:52 Publié dans Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
Camellia japonica
Des Camellia sasanqua avaient fleuri jusqu’en novembre. Des camellia japonica ont commencé cette année de façon étonnante dès le 30 novembre. Une deuxième vague de camellias commence à fleurir ces jours-ci et d’autres sont encore en boutons et fleuriront au moins jusqu’à fin avril. Je ferai 3 remarques :
Les Camellia japonica à floraison précoce ont la plus longue durée de floraison puisqu’ils sont encore abondamment couverts de fleurs.
Les fleurs rouges ou striées de rouge sont les plus recommandables car elles ne sont pas abimées par la pluie et ce n’est pas le cas des fleurs roses.
Les Camellias qui perdent spontanément les fleurs juste avant qu’elles ne fanent restent beaux sans qu’il soit nécessaire d’y faire le ménage et c’est un gros avantage pour la beauté de l’arbuste et du jardin.
Gloire de Nantes et Adolphe Audusson avaient ouvert leur première fleur le 30 novembre :
Ces deux camellias sont aujourd’hui toujours couverts de fleurs. Gloire de Nantes avec derrière et à droite les fleurs plus grandes et plus rouges de la partie basse du très grand Adolphe Audusson que je vous ai montré récemment :
Contessa Lavinia Maggi avait ouvert sa première fleur le 7 décembre :
Il est encore très fleuri :
Mme Martin Cachet a montré sa première fleur fin janvier :
Il est toujours en pleine floraison :
Elsie Jury a fleuri le 16 février et il est toujours en fleurs. Il est très grand, 3m, mais très étroit et peu fourni. Je crois que je vais le tailler progressivement sur 2 ou 3 ans pour l’étoffer :
Désir est en fleurs depuis le 8 mars :
Ses fleurs sont très belles mais elles sont trop facilement tachées par la pluie et elles ne tombent pas quand elles fanent. Je ne le recommande pas, de même que Ave Maria de croissance trop lente, trop étalé, genre couvre-sol, et très peu florifère.
Depuis quelques jours, c’est la floraison de Kramer’s Supreme. Sa croissance est lente mais sa floraison est superbe :
Cela va être le tour maintenant des plus tardifs. Certains ouvrent une fleur, d’autres sont encore en boutons.
Paul Maymou ose deux ou trois fleurs :
Spring Promise :
Kasuga Yama :
Et Debbie en est à sa première fleur :
Les autres, c’est pour plus tard…
10:00 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
22/03/2015
Le lamier pourpre
A Romilly il pousse spontanément du lamier blanc et du lamier pourpre.
Je n’ai pu jusqu’à présent conserver le lamier pourpre parce qu’il était noyé dans les orties :
J’espère avoir suffisamment éradiqué les orties dans les zones cultivées pour obtenir désormais un joli tapis.
Le lamier pourpre est une petite sauvage annuelle qui se sème facilement là où la terre est nue. Elle fleurit presque toute l’année. Elle germe en hiver et fleurit jusqu’en décembre. Si vous en trouvez dans votre jardin, gardez-la là où elle ne gêne pas, elle est belle, très mellifère et bonne pour les premiers insectes, elle structure le sol. Lorsque vous aurez besoin de l’emplacement qu’elle occupe, elle sera facile à arracher et vous en profiterez pour la consommer en salade.
Ainsi à Paris elle s’est semée (ou a été semée car c’est dans une partie très entretenue du jardin) au pied d’un sureau noir et elle y forme un tapis vraiment superbe. Sa floraison est si belle que je me demande si ce n’est pas une sélection. Les photos sont du 18 mars :
19:07 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
21/03/2015
Buddleia officinalis
21:59 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
20/03/2015
La floraison des fruitiers
Le 18 mars il y a davantage de floraisons dans l’allée des fruitiers.
Derrière, en rose vif, c’est Viburnum farreri en fleurs depuis octobre :
L’amandier, Prunus dulcis, est maintenant presque totalement fleuri :
L’abricotier, Prunus armeniaca, ouvre quelques fleurs :
Le prunier myrobolan, Prunus cerasifera, est déjà très fleuri, en avance sur le mien, du moins le botanique mais en même temps que mon cerasifera à feuillage rouge :
L’abricotier passionne les gros bourdons cul blanc
pendant que l’amandier est couvert d’abeilles :
08:35 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
19/03/2015
Les fruits du laurier-rose
Tout le monde connait les fleurs de Nerium oleander. Mais qui a pensé à regarder ses fruits, en hiver bien sûr ? Ils en valent la peine.
Voici un de ces arbustes au Jardin des Plantes de Paris le 18 mars. Le fruit est une grande gousse dont les deux parois s’écartent en s’enroulant pour libérer les graines très velues. Le spectacle est étonnant et les graines sont bien équipées pour le vol plané.
On voit de plus en plus souvent des lauriers-roses en région parisienne. Alors, évidemment, j’ai tenté l’expérience. Mais j’ai choisi ‘Villa Romaine’, le plus résistant au froid, jusqu’à -15°C. Il n’a pas un an, je l’ai planté le 13 avril 2014 :
Pour sa première année j’ai protégé ses racines avec des feuilles mortes et ses feuilles par un grillage contre les chevreuils car ils ne savent peut-être pas à quel point il est toxique. Il a subi jusqu’à -5° mais j’ai déjà vu -11° à Romilly. Plus tard il se débrouillera tout seul contre le froid mais il aura toujours son corset de grillage en hiver. Le voici le 9 janvier 2015 :
Il est inutile de s'embêter à semer ces graines qui ne reproduiront pas le pied-mère. Pour la reproduction, la bouture à l'eau est d'une facilité déconcertante.
06:01 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
18/03/2015
Acacia decurrens
J’ai fait un rapide déplacement à Paris uniquement pour lui, mon mimosa préféré. Ses grappes étaient en boutons depuis janvier, en février il avait des fleurs ouvertes mais pas assez pour la photo. Il a pris son temps cette année pour donner son spectacle parfum et lumière (pour le son, il y avait une incroyable polyphonie des corneilles). Il était impossible de le photographier sans ses admirateurs agglutinés devant et enivrés de son parfum.
J’avais découvert cet arbre le 20 février 2008. C’était alors un véritable arbre d’environ 6m de haut avec un tronc unique :
Vous remarquerez sur cette photo qu’il a un port asymétrique parce qu’il est trop près d’un mur qui l’empêche de se développer normalement. Je pense que c’est pour cela qu’on l’a laissé drageonner. Il drageonne énormément. La masse actuelle, moins haute que l’arbre d’origine et beaucoup plus large, est composée de dizaines de drageons. Ensuite l’arbre a été scié. Le reste du tronc est toujours là, tout près du mur, il mesure près de 30cm de diamètre :
L’étiquette est toujours à son pied mais elle n’est plus visible pour les visiteurs :
22:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Ranunculus ficaria, le retour
Les premières ficaires apparaissent. Bientôt tout le terrain en sera envahi. Elle est beaucoup plus envahissante à Veneux qu’à Romilly. C’est à cause de son caractère extrêmement envahissant que certains la détestent et veulent l’éradiquer à tout prix. Mais il est impossible de l’éradiquer, ses bulbilles sont partout et un seul resté en terre fait repartir l’invasion. Mais pourquoi tant de haine ? Elle est ravissante, joyeuse, et on ne la voit que lorsqu’elle est en fleurs. Ensuite on ne voit absolument plus rien. En quoi gêne-t-elle donc ?
Sur la première photo la branche qui la surplombe est une branche de gogi.
Je ne peux étudier en détail cette gentille sauvageonne tous les ans. Je vous ai donc ressorti en vrac des photos des années précédentes :
Stigmates couverts de pollen ;
12:16 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (1)
Ulex europaeus
Vert toute l’année, en fleurs toute l’année, même au cœur de l’hiver, que demander de plus. Certes, il fait un peu sauvage et il faut se contenter de l’admirer avec les yeux, surtout ne pas y toucher. Il est hérissé d’épines vertes. Il pousse très vite. Il tolère presque tous les sols, amis avec toutes les plantes.
C’est pour ces qualités, et son caractère défensif en bordure du terrain que j’ai voulu le planter. Il a cependant une faiblesse : les lapins aiment ses jeunes pousses. Mais pourquoi pas une petite taille de temps en temps pour le discipliner ?
C’est de mars à mai que sa floraison est la plus abondante mais il peut commencer en décembre et ensuite ne sait plus arrêter. En voici un, sans doute encore très jeune, le 6 mars au Jardin des Plantes de Paris. Je l’ai photographié de loin car il est dans un jardin clôturé.
Le mien est encore plus petit, il a été planté le 22 novembre :
Il a repris sans difficulté et, encore tout maigre, il se dresse fièrement près de la clôture qu’il doit défendre. Il n’a pas encore de fleurs, il devait d’abord s’installer, mais il est déjà couvert de boutons floraux :
10:57 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
17/03/2015
Bignonia capreolata
J’avais été séduite par la densité de cette superbe liane qui avait complètement couvert un grillage installé pour elle dans le jardin botanique de Marnay sur Seine :
Je l’ai plantée à Romilly le 21 octobre 2013 :
Après l’hiver elle n’est pas réapparue. Morte de froid ? Certains la disent frileuse mais d’autres la disent très résistante au froid et la donnent pour rustique jusqu’à -10°C et d’autres encore jusqu’à -15 voire -18°. Elle n’a jamais subi de telles températures ici et d’ailleurs à Marnay, à 10 km seulement de Romilly elle a survécu.
Mon esprit magique (j’ai déjà vu une clématite ressusciter 2 ans après sa disparition) m’a fait laisser en terre le bout de bois qui dépassait encore du sol. J’ai bien fait car elle est magique et aujourd’hui, après un an de mort apparente, alors qu’on est encore en hiver, elle est là, juste un peu plus longue qu’à la plantation. Elle est donc repartie en plein hiver.
Elle s’accroche par des vrilles puissantes à tout ce qu’elle rencontre mais faute d’élément en hauteur cela la fait ramper pour l’instant. Je vais m’empresser de lui installer un large mur de grillage. Longue vie à cette exubérante liane.
10:04 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
16/03/2015
Cornus mas et officinalis
Nous sommes en pleine floraison des Cornus mas et officinalis. A la demande de passionnés de botanique qui m’ont demandé par courriel des précisions sur la taille et les poils sur les fleurs, je vais essayer d’apporter des précisions, surtout dans le but de différencier les deux espèces.
Je vous ai souvent montré, et encore récemment, Cornus mas ‘Jolico’ et Cornus officinalis qui sont à Romilly. Je vais maintenant vous présenter le Cornus mas botanique sur lequel j’ai prélevé les fleurs. Lui se trouve à Veneux et, s’il est bien plus vieux que les précédents, il se développe beaucoup plus mal dans le sable. De plus, son allure dégingandée est due à sa recherche du soleil. Il démontre que ces Cornus ont besoin de soleil et d’un sol suffisamment dense et riche, et de préférence calcaire. Devant son désespoir je lui ai donné de l’engrais pour la première fois l’été dernier et j’ai fortement élagué les abus des actinidias incontrôlés qui épaississaient l’ombre des arbres. Il est d’ailleurs plus fleuri que l’an dernier. Le système racinaire de Cornus mas est si puissant qu’il n’est plus question de le déplacer :
J’ai donc prélevé des branches fleuries de chacun des 3 Cornus. Les voici avec de gauche à droite Cornus mas ‘Jolico’ (cultivar à gros fruits), Cornus mas botanique, Cornus officinalis :
Contrairement à ce qu’on lit souvent concernant les fleurs, il semble que les inflorescences de Cornus officinalis soient légèrement plus petites que celles des Cornus mas. Mais il s’agit des inflorescences et non des fleurs et nous allons les étudier sur papier millimétré. Tout ça est très petit. J’ai détaché les inflorescences puis les fleurs avec des ciseaux très fins.
Les inflorescences, dans le même ordre :
Cornus mas ‘Jolico’ :
Largeur de l’inflorescence 25mm, largeur de la fleur 5mm.
Cornus mas botanique :
Largeur de l’inflorescence 22mm, largeur de la fleur en apparence 3mm mais les pétales sont recourbés peut-être parce que je l’ai cueilli presque à la nuit mais 5mm si on étale les pétales.
Cornus officinalis :
Largeur de l’inflorescence 18mm, largeur de la fleur 5mm.
Il n’y a pas de différence dans la taille des fleurs. Mais il y a d’autres différences discrètes. On peut voir sur les photos des fleurs que le plateau qui termine l’axe central et sur lequel s’insèrent pétales et étamines est jaune chez les 2 Cornus mas et orange soutenu chez Cornus officinalis :
Par ailleurs les poils qui recouvrent les pédoncules des fleurs sont souvent bruns chez les Cornus mas surtout à la base du pédoncule :
Et plutôt blonds chez Cornus officinalis :
Les différences florales sont infimes, les deux derniers détails donnés ne sont visibles qu’à la loupe ou sur agrandissements des photos. C’est plus facile de les différencier sur la puissance, la vitesse de croissance, l’écorce, les couleurs d’automne.
23:26 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
15/03/2015
Prunus dulcis et cerasifera en fleurs
Les fruitiers les plus précoces se réveillent. A Paris, il y a un alignement d’arbres fruitiers mais cette année ils ont tous perdu leur étiquette. Un seul est en fleurs le 6 mars.
Je pense que c’est Prunus dulcis, l’amandier. Je vous l’avais montré le 20 février 2012 et tout correspond, emplacement, aspect, date de floraison, il est un peu plus fleuri ce 6 mars.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/02/20/prunus-d...
A Romilly c’est mon Prunus cerasifera à deux troncs, fleurs blanches et feuillage rouge, certainement de semis spontané, qui commence sa floraison :
Il est autofertile mais ses fleurs sont absolument indispensables à la pollinisation de Prunus salicina. Celui-ci n’est pas encore en fleurs mais a déjà des bourgeons dodus
et je l’ai photographié en fleurs le 17 mars l’an dernier, c’est donc pour les prochains jours. Avec la floraison très abondante et prolongée du cerasifera il ne devrait y avoir aucun problème.
03:14 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
14/03/2015
Festival de jaune
A Romilly toutes les floraisons sont jaunes aujourd’hui.
Hamamelis’ Arnold Promise’ poursuit sa floraison :
Hamamelis mollis, à croissance beaucoup plus lente mais plein de bonne volonté :
Cornus mas ‘Jolico’ :
Cornus officinalis :
Premier narcisse :
Premières fleurs de forsythia :
Primevères sauvages déjà photographiées en fleurs le 22 novembre et c’est ininterrompu depuis :
L’hellébore oriental, moins jaune et taché de rouge :
Le Ligustrum ‘Lemon and Lime’, totalement persistant quoiqu’on en dise (vérifié depuis sa plantation en 2012), n’est pas en fleurs mais ajoute sa touche de jaune :
11:04 Publié dans cornus, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
13/03/2015
Adolphe Audusson
Camellia japonica ‘Adolphe Audusson’ a 31 ans et mesure 3m de haut, taille qu’il a atteinte depuis plusieurs années. Il a ouvert sa première fleur le 30 novembre mais a vraiment été chargé de fleurs depuis janvier. Le 29 janvier :
Aujourd’hui :
Vous remarquerez que cette floraison est irréprochable, on ne voit pas la moindre fleur fanée ou un peu abimée. Il perd les fleurs en fin de vie à temps, c’est sa principale qualité. Il serait impossible de « faire le ménage » sur un arbuste de cette taille. Il a encore beaucoup de boutons et sans doute pour encore un mois de floraison. Il a une végétation aérée parce qu’il n’a jamais été taillé.
C’est le camellia le plus rustique, le seul qui n’a pas perdu une seule feuille lors de l’horrible hiver vers 1985 alors qu’il était planté depuis à peine un an. Ses fleurs ne sont abimées ni par le gel ni par la neige. Une valeur sûre, même pour les régions plus froides. Et une vraie beauté.
08:21 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
12/03/2015
Que manque-t-il à mon iris fétide ?
Au Jardin des Plantes, les Iris foetidus du jardin sauvage sont joliment chargés de fruits :
Mais le mien, à Veneux, a fleuri et fructifié l’année qui a suivi sa plantation en 2009 :
Et depuis, plus rien, pas de fleurs donc pas de fruits. La touffe de feuilles est saine mais maigrichonne :
Il est planté dans la zone ombragée, c’est ce qu’il aime, mais reçoit du soleil l’après-midi. Il est dans le sable mais je lui laisse toujours les feuilles mortes des arbres pour l’humus et je lui donne des granulés de fumier décomposé. Il est arrosé en même temps que les camellias qui l’entourent. Que lui manque-t-il ? Davantage de nourriture ? C’est vrai que le sable ne garde rien, il faudrait peut-être en mettre plus souvent. Ajouter de l’argile ? Un peu de calcaire ?
18:29 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
11/03/2015
Mais c'est Buddleia officinalis
Le Buddleia que je viens de vous montrer n’est pas Buddleia davidii. Certes, celui-ci a un feuillage persistant à Paris (et chez moi à Romilly avant qu’il ne soit décimé par les inondations).
Ce Buddleia en fleurs en plein hiver, de janvier à avril-mai, c’est Buddleia officinalis. Je vous l’avais montré en boutons en janvier 2012 (photos du 31 décembre 2011) :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/01/15/buddleja...
En plantant Buddleia glomerata, Buddleia davidii et Buddleia officinalis, vous pouvez avoir une floraison continue toute l’année et de quoi attirer les premiers papillons qui ne vont pas tarder à se réveiller si ce n’est déjà fait, comme ce citron le 8 mars 2014 à Romilly :
09:42 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Le buddleia attend les papillons
C’est encore une floraison à contre saison ? Chacun sait que le buddleia a un feuillage caduc, parfois semi-caduc, et une floraison estivale.
Au Jardin des Plantes de Paris il a oublié de perdre son feuillage et il continue à fleurir abondamment en plein hiver.
Photos du 10 février :
Photos du 25 février :
Mais est-ce Buddleia davidii ?
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10/03/2015
Les jonquilles
Le 5 mars de nombreuses jonquilles avaient ouvert leurs corolles :
Elles côtoient les perce-neige qui sont encore en fleurs :
Et envahissent peu à peu leur tapis :
Comme les perce-neige et les petites scilles sauvages, elles ont envahi les escaliers, les bords des marches,
Et tout doucement un grand tapis jaune va remplacer le tapis blanc.
Mais d’autres ont des idées de floraison. L’ail des ours émerge déjà du tapis de feuilles mortes permanent qui le protège non du froid mais de la sécheresse :
Et le houx mâle montre des boutons floraux :
Un bourgeon très différent d’un bourgeon végétatif, encore un peu couvert de bourre :
Camellias et edgworthia sont toujours là :
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