31/10/2010
Une charmante famille de dromadaires
Nous allons faire une pause tendresse avec cette charmante famille de dromadaires.
Au début ils semblent un peu farouches. La mère est tout au fond de l'enclos et le petit se cache derrière elle :
Le père semble vouloir se fondre dans la clôture :
Très vite tout le monde se détend. Le petit s'éloigne de sa mère :
On reconnaît la mère au distributeur de lait devant la cuisse :
Le fils s'approche de nous :
Le père se rapproche de la mère et en profite pour un câlin :
Enfin le petit s'enhardit vraiment et vient poser pour les nombreux photographes subjugués par son adorable minois. Admirez la douceur du regard et les immenses cils qui doivent protéger ses yeux des célèbres vents de sable parisiens :
Il a 8 mois :
19:59 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Sambucus mexicana
Hier après-midi je suis allée à la gare de Lyon pour récupérer le sureau mexicain, Sambucus mexicana, qui avait fait un long trajet depuis le Midi grâce à un charmant couple de voyageurs. Ce sureau m'était ainsi envoyé par Nicole. Elle l'avait eu d'une de ses amies grande voyageuse. Il est issu d'un semis de graines fraîches ramenées de Californie.
Il est certain que, vu sa conformation, il aurait pu souffrir dans un colis. Et je sais par expérience qu'il est très fragile quand il est jeune.
Le voici en entier :
Il est formé d'une seule tige très, très longiligne, au point qu'elle se tortille à son extrémité :
Il est entièrement défeuillé sauf à son extrémité. Ses feuilles ont 3 folioles presque rondes :
Mais il débourre comme au printemps, voyez ces jeunes pousses :
Tout ce qui peut paraître inhabituel pour un sureau est normal.
Les feuilles à trois folioles existent chez tous les très jeunes sureaux. Voici un nigra pour comparer, la structure générale de la plantule est cependant différente. C'est un semis spontané de sureau sauvage dans une barquette de semis de Passiflora incarnata :
Le fait qu'il soit défolié est également normal. Considéré comme semi-persistant par certains, il est en réalité caduc mais à contretemps. Il perd en effet souvent son feuillage l'été pour résister à la chaleur et à la sécheresse. On en parle sur ce site et sur ce forum. Donc il débourre maintenant comme les autres sureaux le font au printemps.
Pour son aspect général, il était identique sur deux sureaux que j'avais précédemment plantés.
Sa rusticité est sans problème, il est donné pour la zone 6 ou la zone 7 selon les sites.
Encore une particularité de ce sureau que Nicole m'a fait remarquer : la lignification a lieu très tôt, dès la formation des tiges :
Ce sureau me semble très fragile lorsqu'il est très jeune. J'en ai perdu deux pour les avoir plantés trop tôt en pleine terre. Ils avaient passé un hiver sans problème mais ensuite n'ont pas grandi. L'un d'eux avait subi l'attaque des campagnols mais aussitôt replanté il avait refait des feuilles. En voici un le 26 décembre 2007 et le 19 mars 2008 :
Ensuite il a été planté à Romilly, n'a jamais grandi et le voici refaisant son feuillage après l'attaque des campagnols le 28 juin 2010 :
Ensuite les deux sureaux ont disparu. Consommés par les limaces, les lapins ?
Celui-là restera en pot et sera surveillé tous les jours. Il ne sera planté que lorsqu'il me paraitra assez fort et sera alors protégé de tous les herbivores imaginables.
13:26 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Acacia decurrens
On ne pourrait croire en le voyant aujourd'hui que Acacia decurrens a souffert du dernier hiver inhabituellement sévère, au point qu'il avait perdu une grande partie de sa floraison.
Aujourd'hui il est magnifique :
Et il prépare déjà sa floraison qui pourtant ne devrait pas intervenir avant janvier :
On l'appelle acacia noir à cause de son bois sombre très recherché. Ses feuilles aussi sont remarquables : d'un beau gris bleuté elles sont très composées, 20 folioles qui portent chacune 30 à 40 foliolules :
Je vous l'avais montré en fleurs en 2008. Depuis il a grandi, il s'est étoffé. Surtout son feuillage s'étend jusqu'au sol. Regardez, en mars 2008 on voyait son tronc et son étiquette :
Il est maintenant impossible de trouver l'étiquette. C'est tellement dense que je n'ai pu voir ce qui constitue cette masse de feuillage à la base. Il s'agit probablement de rejets, sa grande spécialité.
00:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
30/10/2010
Une incroyable odeur de curry
Vous croyez que je vais vous parler de Helichrysum italicum, la plante curry. Je connais bien cette plante, je l'ai plantée à Trifouilly dans les cailloux de l'accès voiture, elle aime les cailloux. C'était bien la même odeur puissante de curry à l'entrée du Jardin des Plantes. Mais je ne l'ai pas trouvée.
J'étais près d'un très grand, très gros, très dense arbuste de 4m de haut, encore plus de large :
Etait-ce lui l'origine de ce parfum ? Difficile à dire, toute la zone sentait le curry. Mais un escallonia qui dégageait un tel parfum, j'avais du mal à y croire. Arrivée à la maison, je l'ai cherché sur Internet, c'était bien lui l'auteur du parfum.
Je vous présente donc Escallonia illinita, l'arbre curry. Un feuillage dense persistant, une belle écorce, de belles fleurs en grappes, un parfum intense et agréable, il a vraiment tout pour plaire.
Il est sans doute en fleurs depuis longtemps, il y a beaucoup de fleurs fanées, c'est peut-être même une deuxième floraison.
21:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
29/10/2010
Automne
Mes arbres à Veneux ne se laissent pas impressionner par l'automne. Ils sont tous encore très verts. Pourtant le terrain de Romilly attend avec impatience ses paillis de feuilles mortes, surtout pour Sambucus chinensis et Sambucus hookeri, les sureaux les moins rustiques.
Il n'y a que deux notes jaunes :
L'érable à sucre, Acer saccharum, pousse vraiment très lentement. C'est probablement dû au sable très pauvre car il aime les terrains riches. Il faut que je lui donne davantage de nourriture. Il commence tout juste à jaunir ses feuilles :
Il est accompagné en bas à gauche par un mélange de Viburnum tinus, le laurier-in, et de camellia et en haut à droite ce sont les feuilles de Sambucus kamtchatica avec la couleur habituelle d'été des feuilles, d'un vert moins soutenu que les autres sureaux. Le laurier-tin est presque toujours en fleurs, on a plus vite fait de compter les jours sans fleurs :
L'autre beau coloris d'automne, c'est ce feuillage jaune-orange de Amelanchier alnifolia.
Il mélange son feuillage à celui d'un laurier-sauce (semis spontané, il va partir à Romilly pour soulager l'amélanchier) et il est surplombé par une branche d'un charme. On voit à droite des fruits du charme :
13:33 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
Plantez des rosiers
Je vous ai déjà parlé du choix du porte-greffe des rosiers et de la possibilité d'avoir des rosiers magnifiques en terrain calcaire. Mes rosiers à Romilly sur Seine sont toujours en parfaite santé. Le rosier 'Sophia Renaissance' dépasse même 2m et je vais le tailler partiellement avant l'hiver de crainte qu'il soit trop sensible au vent.
J'ai reçu ce matin par courriel cette mise au point d'un spécialiste, donc plus crédible que moi. J'y ai même découvert que le choix du porte-greffe a aussi de l'importance en fonction du climat.
Quel que soit votre terrain, même parfait, n'achetez plus de rosiers dont il est impossible de connaître le porte-greffe, ce n'est pas sérieux.
La saison de plantation des rosiers démarre. Décidez-vous à assouvir votre envie de rosiers quel que soit le terrain. Vous trouverez sur Internet plusieurs rosiéristes compétents. Et si votre terrain est fait de sable pur comme mon terrain de Veneux, le choix est plus limité mais vous pourrez y établir aussi une magnifique roseraie.
09:34 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
28/10/2010
Hêtre pleureur
Le hêtre aussi peut être pleureur. Mais deux variétés de notre hêtre, Fagus sylvatica, peuvent avoir un aspect pleureur, c'est-à dire présenter des branches qui tombent vers le sol.
Le vrai hêtre pleureur c'est Fagus sylvatica pendula. Son tronc est fort, droit, aussi haut que celui du hêtre "normal". C'est donc un arbre de très grande taille. De ce tronc partent des branches à port descendant, souvent jusqu'au sol.
Celui-ci a deux troncs :
Et là le hêtre c'est ce qui dépasse au-dessus des conifères :
Ces trois hêtres ont été photographiés à l'arboretum des Barres. En voici encore un, il vit à Segrez :
Une autre variété a des branches qui trainent jusqu'au sol. C'est le hêtre tortillard, le faux de Verzy, Fagus tortuosa. La cause de cet aspect est différente. Il a ce port à cause du caractère tourmenté, tortueux de ses branches mais aussi du tronc et cela l'empêche d'atteindre une taille normale. Il est petit et d'aspect très différent. Le voici lorsqu'il est couvert de feuilles, photographié au Prieuré d'Orchaise :
Lorsqu'il est dénudé l'hiver on peut voir son architecture, ici à l'arboretum d'Harcourt :
19:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Cèdres pleureurs
Nous venons de voir le cèdre de l'Himalaya, Cedrus deodara, dans sa version petit arbre pleureur. Il est vraiment très petit et nous avons aperçu par la "porte" ses branches tortueuses. Il fait un peu penser au hêtre tortueux genre faux de Verzy (il existe un hêtre pleureur qui est très grand).
Le cèdre de l'Atlas, Cedrus atlantica (pour certains sous-espèce de Cedrus libani), a lui aussi non pas une mais deux formes pleureuses, une verte et une bleue. Toutes deux, mutations spontanées, sont apparues pour la première fois en France. Je n'ai pas trouvé la date exacte de leur apparition, c'était au 19è siècle.
Si vous êtes séduits par ces arbres étonnants, il vous faudra plus qu'un petit jardin, même de préférence un très grand parc. En effet les formes pleureuses du cèdre de l'Atlas s'expriment en envoyant de très, très longues branches à l'horizontale au point qu'il faut souvent leur installer un soutien au début. Les arbres que je vais vous montrer, je les ai vus il y a quelques années avec de tels supports sous les branches comme on le voit sur cette photo.
En fait celui-là a toujours ses supports et on le comprend quand on voit la longueur de ses branches au-dessus du chemin :
Ils arrivent ainsi à dépasser en largeur les plus grands arbres. Ne vous inquiétez pas, vous aurez tout le temps de les voir grandir et d'accompagner avec soins leur croissance, il leur faut plus de 100 ans pour atteindre leur taille adulte. Mais ils ont une faible hauteur, tout est horizontal. Sous ces très longues branches horizontales pendent de véritables draperies jusqu'au sol.
La version verte, Cedrus atlantica pendula, est apparue en France avant 1875.
La version bleue, Cedrus atlantica glauca pendula, est apparue dans La Vallée aux Loups à Chatenay-Malabry avant 1900.
12:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
27/10/2010
Cèdre pleureur
Une jolie boule toujours verte qui serait bien dans votre jardin même s'il est très petit. D'après son étiquette il a été planté en 1945 et ne mesure qu'environ 2m. Il a en effet une croissance extrêmement lente et ne dépassera sans doute jamais 3m.
Sur le côté il y a une porte et même une chevillette. Tire la chevillette et la bobinette cherra. Délicieux ce petit arbre.
Si vous voulez ses références :
L'espèce c'est deodara. J'insiste parce que j'ai d'autres cèdres pleureurs à vous montrer qui n'ont pas du tout le même aspect ni surtout les mêmes dimensions.
22:59 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Les champignons du bizarretum
Il y a environ 400 espèces de champignons sur l'ensemble du domaine des Barres à Nogent sur Vernisson. J'étais là pour admirer les arbres et je ne pensais pas aux champignons lorsque je suis tombée sur une zone densément "plantée" au milieu du bizarretum. Ne me demandez pas leur nom, je n'y connais rien. Il me semble qu'il y a 3 espèces différentes. Il y avait d'autres visiteurs que moi et tout le monde, même les enfants, faisait bien attention de ne pas marcher dessus. Autant de champignons, c'était un spectacle surprenant.
Toutes ces photos ont été prises sur une surface d'environ 10m2. Les innombrables petites feuilles jaunes sont les folioles d'un Gleditsia triacanthos. Un peu plus loin, pas plus de 10m, commençait la zone des champignons jaune orangé et des cyclamens :
14:31 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
26/10/2010
Campylotropis macrocarpa
C'est un arbuste très peu connu capable d'illuminer le jardin en automne car il fleurit en septembre et octobre. Je ne le connaissais pas mais cette pluie de fleurettes roses m'a attirée et j'ai succombé à son charme.
C'est un arbuste de 1à 2m de haut, un peu plus large, léger, aérien.
Les tiges légèrement arquées sont fines mais solides et portent des petites feuilles à trois folioles d'un joli vert tendre :
Les petites fleurs roses innombrables, des fleurs de fabacée, forment un joli nuage. Elles seront suivies de petites gousses brunes.
Il est bien rustique partout en France.
20:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
25/10/2010
Catalpa 'Nana'
C'est le Catalpa bignonioides 'Nana' du Bizarretum de l'Arboretum des Barres. Je vous l'ai montré pour la première fois en octobre 2008 ans dans son beau feuillage d'or d'automne :
Puis nous en avons reparlé plus récemment et un lecteur a posé des questions sur l'existence et l'aspect de son tronc. Je suis donc retournée l'étudier de plus près. Admirons encore cette grosse boule dorée :
Le catalpa 'Nana' n'est connu que sous la forme greffée au sommet d'un tronc, une greffe en haute tige. Au sommet de ce tronc il forme une boule compacte de jolies feuilles cordiformes bien vertes, jaune d'or en automne. Il est souvent appelé acacia-boule. Il ne fleurit pas et ne peut donc être reproduit que par bouturage ou par greffe.
A quoi ressemble-t-il lorsqu'il n'est pas greffé au sommet d'un haut tronc ? Peut-être bien à ceux de cette photo.
Voyons maintenant le tronc de celui de l'Arboretum des Barres. Je n'ai pas pensé à le mesurer mais je l'estime à 1m50, je n'ai pas eu d'efforts à faire pour photographier son sommet. Mais s'il s'agit d'un porte-greffe pourquoi a-t-on choisi un tronc aussi oblique ? Mal tuteuré a-t-il souffert dans sa jeunesse par le vent ou autre chose ? Ou bien a-t-on créé un tronc à coup d'élagages ?
Voyons d'abord sa base. On ne peut exclure l'existence d'un bourrelet de greffe mais ce n'est pas certain.
Au sommet par contre il y a la preuve qu'il a été greffé. Faisons d'abord le tour :
Et voici de plus près la preuve, les traces de la coupe horizontale du porte-greffe :
20:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
Corneille ou pigeon déguisé ?
09:12 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, animaux
23/10/2010
Le ragouminier
Drôle de nom pour une plante. En anglais il s'appelle Nanking Cherry, c'est plus joli, et en latin Prunus tomentosa. C'est une sorte de cerisier pour zones arctiques puisqu'il fleurit jusqu'en zone 2 ! J'ai du mal à imaginer les températures qu'il peut supporter, je n'y survivrais pas. Il en résulte qu'il supporte mal la zone 8. Je l'ai pourtant choisi pour augmenter ma collection de fruitiers exotiques et il est arrivé aujourd'hui. Il aura droit à une place à mi-ombre sous un grand chêne au fond du terrain et des arrosages pour son premier été.
C'est un arbuste proche de nos cerisiers. Il ne dépassera pas 3m mais je ne suis pas une adepte de l'escalade des cerisiers. Il est très ramifié et touffu. Cela n'est peut-être pas évident sur sa première photo parce qu'il a perdu la moitié de ses feuilles dans le colis. Rien d'inquiétant puisqu'il est caduc.
Je vous montre une feuille de plus près pour le délicat dessin des nervures :
L'écorce aussi, rousse desquamant sur fond doré, sera sans doute très intéressante quand il sera plus grand :
En mars il se couvrira de nombreuses fleurs blanc-rosé avant le feuillage et plus tard d'aussi nombreuses cerises lumineuses rouge écarlate, sucrées et comestibles.
18:43 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : jardin
Boutures à l'eau
Vous vous souvenez de mon bégonia bambusiforme (bouture de tamaya) :
Il a au moins 20ans. Il passe l'été sur la terrasse. Pour le sortir et le rentrer je dois le tailler car ses tiges ont vite fait d'atteindre 3m de haut, bien rigides sans tuteur. A force de tailles, de difficultés pour renouveler son terreau, je le trouvais moins beau. En juillet je lui ai refait une petite coupe. Cela ne l'a pas empêché d'atteindre de nouveau 3m cet automne.
J'ai mis négligemment des bouts de tiges dans un bocal. Hier, lorsque j'ai fait le tri pour rentrer ce qui ne supportera pas le gel, voilà ce que j'ai trouvé :
Un petit bout de tige d'equisetum semble être aussi tombé dans le pot, un tout petit bout donc complètement immergé. Il a totalement pourri comme on le voit à droite des racines, non sans avoir donné avant une nouvelle plante. Les racines sont tellement nombreuses et serrées que je n'ai pu les séparer pour mieux vous les montrer.
13:29 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Hibiscus coccineus
Les hibiscus sont intéressants pour leur floraison prolongée et belle.
Beaucoup de jardiniers ne connaissent que Hibiscus rosa-sinensis qui n'est rustique qu'en zone 9 donc plante d'appartement pour la plupart d'entre nous et Hibiscus syriacus, l'hibiscus des jardins.
Pourtant Hibiscus syriacus n'est pas le seul hibiscus rustique en zone 8, il y en a beaucoup d'autres à feuillage très décoratif ou à très grandes fleurs. Je vous ai déjà montré manihot, moscheutos, paramutabilis.
Hibiscus coccineus va bientôt les rejoindre à Romilly et je vous le montrerai en détail l'été prochain. C'est la ketmie écarlate, Scarlet hibiscus, étoile du Texas. Il pousse au naturel dans des zones marécageuses, il ne doit donc pas manquer d'eau l'été. C'est une herbacée qui peut atteindre 2m. Ses feuilles sont finement découpées comme celles du cannabis en plus fin et plus coloré, parfois presque pourpres. Ses grandes fleurs écarlates peuvent dépasser 20cm de diamètre.
Ces fleurs durent peu de temps mais sont très nombreuses et se renouvèlent sans cesse en été. Malheureusement le 10 octobre elles étaient plus rares et je n'ai pu photographier qu'un bouton. Mais avec cet étonnant feuillage le spectacle est encore beau :
Il supporte jusqu'à – 18°C.
00:39 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
21/10/2010
Euonymus kiautschovicus
Un nom difficile pour ce fusain, il ne va pas l'aider à s'implanter dans les jardins. Les anglais ont résolu le problème en l'appelant Spreading Euonymus.
Ce plantureux fusain, dense et étalé occupe bien sa place au jardin même en hiver puisqu'il a un feuillage persistant, ou semi-persistant en climat rude. Il atteint 3m de haut et davantage en largeur.
Des branches souvent horizontales :
et même jusqu'au sol où il peut se marcotter :
Les fruits en octobre sont vert très pâle à peine teintés de rose par endroits :
Plus tard ils montreront 4 arilles rouge-orange mais ce jour les fruits étaient encore trop jeunes, j'ai même pu apercevoir encore de rares fleurs :
Il attire des nuées d'abeilles.
21:28 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Taxus cuspidata
Sans l'étiquette je l'aurais pris pour Taxus baccata, notre if commun. Mais c'est Taxus cuspidata, l'if du Japon.
Comme notre if il croit lentement et il vit des centaines d'années, même plus de 2000 ans. Mais il est encore plus résistant. Plus rustique, il supporte tout, le froid et la chaleur, l'ombre ou le soleil, n'importe quel pH, la pollution, les vents, la sécheresse, rien ne lui fait peur. Il serait différent par ses feuilles courtes et très pointues, cela ne me parait pas évident.
Voici deux photos de Taxus baccata, j'ai du mal à voir les différences :
Mais j'ai cherché des documents sur la variété indiquée. C'est en fait un Taxus x media, un hybride de baccata et cuspidata. C'est sans doute pour ça que la différence ne m'a pas paru évidente.
01:51 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
20/10/2010
Sambucus chinensis
Sambucus chinensis termine sa troisième saison de végétation à Romilly et je ne comprends vraiment pas sa différence de comportement avec celui de Veneux.
A Romilly il se porte bien puisqu'il augmente régulièrement la surface de ses rhizomes, puisqu'il est très beau au printemps et en été, puisque ses tiges sont maintenant aussi hautes qu'à Veneux et ses corymbes aussi beaux. Mais il commence à faner à la fin de l'été. Cette photo du 23 septembre montre que les feuilles la partie basse ont séché celles de la partie haute sont jaunes :
Le 14 octobre presque toutes les feuilles sont fanées, les tiges sont brunes
Celui de Veneux est toujours très vert le 19 octobre :
Pourtant il a amené ses fruits au même stade de maturation à Romilly qu'à Veneux. Sur ces photos les fruits sont rouges et les nectaires verts.
Le 14 octobre à Romilly :
Le 19 octobre à Veneux :
Il y a des différences cependant entre les deux corymbes : à Romilly les pédicelles sont rouge sombre et à Veneux ils sont encore verts de même que les bractéoles.
Le sureau de Romilly va maintenant disparaître, celui de Veneux va rester vert tout l'hiver si le froid n'est pas trop prolongé, je l'ai même vu reprendre un aspect normal après un gel matinal à – 8°C et ses parties aériennes ne disparaitront que fin février quand il sera prêt à redémarrer de nouvelles tiges. Ces photos sont d'un 8 décembre :
Pourquoi cette différence de comportement ? Ce n'est pas parce que ce sont des individus différents, d'origine différente. Le sureau de Romilly a été obtenu par division des rhizomes de celui de Veneux. C'est le même clone.
Ce n'est pas à cause de températures un peu plus basses à Romilly. Il fane en fin d'été sans avoir connu le froid.
Ce n'est tout de même pas la culture en pot qui lui est favorable. Ce pot n'est même pas protégé l'hiver et donc les racines y sont plus exposées au froid.
Est-ce l'excès d'ensoleillement ? A Romilly il est en plein soleil toute la journée, à Veneux il en est protégé après 13 h. Je vais déménager quelques rhizomes à mi-ombre pour voir.
21:46 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
19/10/2010
Paulownia tomentosa
A l'Arboretum National des Barres l'accueil est assuré par des tapis de cyclamens et par deux jeunes paulownias de part et d'autre du chemin d'accès. Le plus grand des deux est incroyablement chargé de fruits. Le paulownia est certes un arbre très fructifère, c'est décoratif et cela permet de le reproduire facilement, mais c'est la première fois que j'en vois un aussi lourdement chargé. C'est au point que le poids des grappes entraine les branches jusqu'au sol.
Le genre Paulownia qui comprend 6 espèces (mais jusqu'à 17 pour les coupeurs de cheveux, ou d'espèces, en quatre) a été expulsé de la famille des Scrophulariacae pour constituer l'unique genre de la famille des Paulowniaceae. Le plus connu, le plus beau, c'est le sublime Paulownia tomentosa, le paulownia impérial.
Pour rappel voici ses boutons floraux en mars :
et sa magnifique floraison en mai sur les branches encore nues :
18:40 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Eleagnus multiflora et umbellata
Je dois avouer encore une fois une erreur de débutante. Il faut dire que j'ai un gros défaut : l'enthousiasme. C'est un défaut quand il vous pousse à la précipitation sans tout vérifier.
J'avais décidé de peupler mon terrain avec ma collection de sureaux mais aussi avec des plantes qui produisent des fruits inhabituels, des fruits qu'on ne trouve pas au supermarché. Même mon pommier, le seul qui a survécu à l'attaque des lapins, produira des pommes qui sentent la banane.
Je voulais planter des goumis du Japon. J'en ai trouvé sous ce nom. Lorsque je les ai reçus ils étaient étiquetés Eleagnus umbellata. Je n'ai pas une grande habitude des Eleagnus, je n'ai pas prêté suffisamment d'attention au nom d'espèce. Ce printemps ils ont fait quelques fleurs et cela ressemblait bien à celles du goumi. En fait il y a une petite différence, je vous la montrerai plus loin. Ils ne donneront pas de fruits cette année mais ils sont encore si petits.
Cela a été le choc lorsque j'ai vu Eleagnus umbellata en version adulte à Marnay : ce n'était pas un arbuste mais un arbre :
Pour photographier ces fruits en cours de maturation j'ai dû utiliser le téléobjectif :
Ce n'est pas ce que j'avais prévu. Où est l'erreur ?
Le goumi du Japon, c'est Eleagnus multiflora. C'est un arbuste de 2m de haut assez étalé. Les fruits sont donc faciles à cueillir.
Eleagnus umbellata, le chalef d'automne, a des fruits aussi bons mais il faut aller les chercher à 5m de hauteur. Ces fruits rouges ponctués d'argent qu'on appelle baies d'argent sont à cueillir vers décembre quand ils sont très mûrs et se détachent facilement, avant ils sont astringents.
L'autre inconvénient de Eleagnus umbellata c'est son encombrement que je n'avais pas prévu. Et j'en ai planté trois ! De plus il fallait mieux le connaître pour le mettre à l'ombre. Les deux chalefs sont très rustiques et peuvent être plantés partout en France. Mais umbellata peut avoir du mal à supporter les étés d'une zone plus chaude que la zone 8 s'il n'est pas à mi-ombre. Comment aurait-il supporté un été comme celui de 2003 ? Heureusement je les plantés assez près de mes deux gros arbres groupés, le frêne et le bouleau, ils leur éviteront une ou deux heures d'ensoleillement direct.
C'est bien des Eleagnus umbellata que j'ai plantés. J'en ai la preuve par l'aspect des fleurs. Les deux arbustes ont des fleurs presque identiques mais celles de multiflora sont couvertes de petites taches brunes. Les fleurs de mes arbustes sont totalement blanches :
01:54 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
18/10/2010
Diospyros mais lequel ?
Il y a deux ans j'avais planté un plaqueminier, Diospyros kaki 'Fuyu'. Au printemps suivant j'ai vu qu'il était mort. J'en ai planté un autre qui est en pleine forme.
Mais je n'ai pas arraché ce plaqueminier mort pour la bonne raison que le sureau chinois, Sambucus chinensis, s'était beaucoup étendu et l'avait complètement cerné, je ne voulais pas risquer d'abimer ses rhizomes. J'ai seulement coupé le tronc mort à 30cm du sol.
C'est seulement lorsque le feuillage du bas des tiges du sureau a fané que j'ai vu ce tout jeune kaki. C'est le porte-greffe qui a survécu mais a mis beaucoup de temps à repartir. Vous le voyez ici entouré des tiges maintenant brunes du sureau :
Est-ce Diospyros kaki ou est-ce Diospyros virginiana ou Diospyros lotus ? Leurs feuilles se ressemblent beaucoup. Tous sont comestibles. On verra…
00:29 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
17/10/2010
Salvia darcyi
C'est encore une belle mexicaine rouge qui pousse comme la précédente jusqu'à 3000m d'altitude. Mais elle est encore plus rustique puisqu'elle est donnée pour la zone 7. Elle est photographiée dans le jardin botanique de Marnay sur Seine.
Elle aime beaucoup le calcaire. Elle est un peu moins haute que les autres. Et bien sûr elle est comestible et sent bon.
22:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Salvia elegans
Dans ma recherche d'une belle sauge à fleurs rouges pour mon jardin, en voici une un peu plus rustique que involucrata et bonne pour la zone 8. Je lui mettrais tout de même volontiers une bonne couche de feuilles mortes sur la souche pour l'hiver. Elle aussi, comme toutes les sauges, est à tailler court tous les ans et à pincer pour l'obliger à s'étoffer et fleurir.
Lorsque je l'ai vue à Marnay elle avait une grande quantité de bourgeons floraux mais encore peu de fleurs ouvertes, des fleurs en très long tube :
Mais la voici à Paris un 28 novembre :
et aussi sous son autre nom, Salvia rutilans :
et un 1er décembre :
Elégante, rutilante, et délicieusement parfumée, on l'appelle sauge ananas car ses feuilles et ses fleurs comestibles sentent l'ananas.
Son attraction est irrésistible sur les colibris (ne rêvez pas) et les papillons.
19:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
16/10/2010
Acer circinatum
Voilà un joli petit érable qui atteint 5 à 6m parfois plus. Parfois appelé érable à feuilles de vigne son feuillage ressemble beaucoup à celui de Acer palmatum dont il peut être difficile à distinguer en culture. Mais il est originaire de la côte Pacifique de l'Amérique du Nord et il est beaucoup moins exigeant sur le pH du sol pourvu qu'il soit suffisamment humide. Ses couleurs d'automne seraient plus vives en terrain légèrement acide. Il est très rustique (Z5).
Le voici encore très jeune à Marnay sur Seine. Nous sommes en septembre et il commence à colorer ses feuilles.
Remarquez bien ses feuilles encore vertes au ras du sol dans l'herbe. Les branches basses très proches du sol et qui se marcottent parfois, c'est sa particularité. Il peut voir un tronc unique s'il est cultivé en plein soleil. Plus à l'ombre il prendra davantage un aspect d'arbuste avec plusieurs troncs.
Il pourrait avantageusement remplacer Acer palmatum sur mon terrain basique mais suffisamment humide de Romilly.
21:15 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Salvia involucrata à Paris
J'ai déjà observé Salvia involucrata à Paris et même tard en saison, un 28 novembre et un 1er décembre :
Je l'ai revue cette année et elle était beaucoup moins belle :
Pourquoi ? Certes, elle est dans le jardin botanique donc elle passe l'hiver dehors. Bien sûr elle profite de la chaleur de la ville. L'hiver dernier a été inhabituellement dur, surtout long. Mais je ne pense pas que ce soit la cause de son aspect puisqu'elle a survécu. Je crois qu'elle a surtout manqué de l'attention dont elle a besoin. Pour être aussi luxuriante et fleurie qu'à Marnay elle doit être rabattue sévèrement tous les ans puis pincée au printemps.
16:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Salvia involucrata
C'est encore une belle sauge vue dans le jardin botanique de Marnay sur Seine.
Elle fleurit de Juillet jusqu'aux premières gelées.
Mais elle a un gros défaut : elle n'est rustique qu'en zone 9. Selon les divers avis trouvés sa résistance au froid va de – 3°C à – 8°C. Il faut donc soit la rentrer soit la protéger efficacement en hiver. Comme il faut la rabattre sévèrement au plus tard en mars j'imagine le faire dès novembre pour faciliter la protection. En zone bien drainée, avec quelques gros sacs de feuilles mortes venues de Veneux et un voile de forçage par dessus, je peux tenter de la faire survivre.
12:07 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
15/10/2010
Mon poivrier est en place
20:29 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
La morelle de Balbis
10:41 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
14/10/2010
Melia azedarach
22:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin