31/12/2016
Viscum album, au gui l'an neuf
Vous avez accroché le gui et à minuit vous vous embrasserez dessous. Il vous apportera bonheur, amour ou réconciliation pour une année sans problème. Si vous l’avez trouvé sur un chêne c’est encore meilleur mais c’est très rare, les chênes qui l’acceptent sont exceptionnels, sans doute par une déficience génétique. Mais connaissez-vous bien cette curieuse plante ?
On la considère comme un parasite mais c’est un hémiparasite. Elle ne prend à l’arbre que de l’eau et les sels minéraux, comme une plante « normale » les prend à la terre. Pour la chlorophylle elle se débrouille toute seule. La preuve en est qu’en plein hiver ses feuilles sont d’un vert intense alors que l’arbre a perdu toutes les siennes.
Mais il épuise l’arbre, finit même par le tuer. Il existe pourtant des arbres qui le supportent de façon remarquable. Ce peuplier (un de ses arbres préférés) était totalement envahi depuis des années lorsque je me suis décidée, devant son entêtement à survivre, à le photographier et vous le montrer il y a 5 ans :
Aujourd’hui, il est toujours en vie, aussi parasité sinon plus.
Le gui est toxique pour nous mais il a d’importantes utilisations thérapeutiques. Pour les oiseaux il est inoffensif et il les nourrit en hiver. Certains oiseaux comme les grives en sont particulièrement friands. Mais les oiseaux en ont aussi une utilisation inattendue : ils s’en servent pour cacher leur nid. Cette poule d’eau se dirige vers la boule de gui, à droite, où elle a caché sa nichée :
Son conjoint attend en bas dans l’eau et ils se relayaient ainsi toute la journée :
Le gui est une plante dioïque, il y a des plantes mâles et des plantes femelles. Les tiges ont un mode de ramification dichotomique par avortement du bourgeon terminal et elles se dirigent vers le bas :
Les feuilles ont des nervures parallèles :
Les fleurs sont minuscules et le plus souvent groupées par trois au niveau des bifurcations. Mes photos de fleurs ont été prises en janvier, les fleurs ne s’ouvriront qu’en mars.
Les fleurs femelles sont à peine discernables :
Les fleurs mâles sont plus visibles, même déjà en octobre :
En janvier elles contiennent déjà beaucoup de pollen :
Les fruits, ces jolies boules blanches sur les plantes femelles, sont bien connus. Ils sont visibles toute l’année car leur maturité demande 2 ans :
Ils ne tombent qu’au début de la troisième année. Voici l’écoulement de la graine entourée de sa viscine, substance collante qui va l’agripper à une branche. Les photos sont prises un premier janvier :
On devine déjà l’embryon :
Et ça colle aussitôt :
Je vous souhaite de gros bisous sous le gui et une merveilleuse année.
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17/11/2016
La chalarose du frêne est arrivée... chez moi
J’ai fait une très grosse crise de procrastination. Les constatations sur mon terrain de Veneux m’ont tellement traumatisée que j’ai eu du mal à écrire cette note sur mes horribles constatations d’il y a environ une semaine.
En 40 ans mon terrain en est à sa troisième catastrophe. La première a été un gros chancre sur un énorme hêtre, le tronc de hêtre le plus gros que je n’aie jamais vu. Il avait sans doute été traumatisé par des travaux sur un terrain voisin. J’avais fait intervenir un spécialiste : curage à la tronçonneuse puis traitement, rien n’y a fait. A la chute de sa première énorme branche j’ai dû me résoudre à faire supprimer toutes ses branches, le danger était trop grand. Le tronc est toujours là. Couvert de lierre, c’est mon HLM pour oiseaux et chauve-souris.
Quelques années plus tard, ce fut la graphiose des ormes. J’en ai perdu 13, plus ou moins grands. Le vide ne se voit plus, les autres arbres l’ont comblé avec leurs branches.
L’atteinte de mon frêne, je l’ai découverte par la présence d’une énorme touffe d’armillaire à son collet. Mais l’armillaire n’a fait que profiter de la situation.
Le feuillage vert qu’on voit derrière le charme et le sorbier torminal, c’est une branche encore saine du frêne :
Mais si on vise plus bas, on voit toutes les branches mortes :
A la base du tronc l’écorce est pourrie sur toute la circonférence :
L’armillaire :
Évidemment, il est condamné. Et j’ai un deuxième frêne !
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26/10/2016
Mespilus germanica
Appelé néflier d’Allemagne, il n’a pas pour origine l’Allemagne mais le sud-est de l’Europe et le sud-ouest de l’Asie. Mais il est naturalisé en France et répandu dans toutes les régions. Il est parfois cultivé pour son port tortueux, sa belle floraison, ses belles colorations d’automne et parfois pour ses fruits.
Les miens sont d’origine naturelle garantie. J’en ai deux. Ils sont vieux car ils avaient déjà leur taille actuelle il y a 40 ans. Il y en avait même un troisième plus petit, je l’ai donné.
Sa belle floraison à grandes fleurs blanches en mai :
Des fleurs très appréciées :
Voici mes petits arbres aujourd’hui :
C’est aussi la saison des fruits. Ils ne sont pas extraordinaires et doivent être consommés blets. Pour cela on nous dit de les cueillir après les premières gelées mais il n’y a généralement pas de gelées avant décembre. Une année je les ai cueillis en octobre et mis au congélateur. Je ne recommencerai pas, même blets ils n’ont pas soulevé mon enthousiasme. Cette année je ne pourrais d’ailleurs pas les cueillir en octobre, ils ont presque tous disparu, j’en ai trouvé seulement 3 sur l’arbre près de la maison. Il y en avait pourtant au bout de toutes les branches. Mais, si les fleurs plaisent aux insectes, les fruits font le bonheur des oiseaux, surtout les merles je crois. Et des oiseaux, j’en ai de plus en plus. C’est maintenant le seul terrain tranquille dans le quartier et je fais tout pour attirer les oiseaux, plantes à fruits consommables par eux et nourrissage en hiver. Merles et pies viennent même chiper les croquettes pour chat.
21:26 Publié dans flore locale, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
20/10/2016
Automne à Romilly, fleurs et fruits
Un autre signe de l’automne à Romilly, c’est l’assiduité de mon aide jardinier. Certes, il m’approche toute l’année mais en ce moment il est à côté de moi dès que j’arrive et m’accompagne de près pendant au moins 2 heures. C’est sans doute parce qu’il trouve moins d’insectes. S’il pouvait parler, il me dirait qu’il préfère que j’utilise la bêche plutôt que le sécateur qui ne déterre pas les vers. Hier il est resté longtemps à moins d’un mètre de moi, même pas gêné par un mouvement un peu brusque. Je crois qu’il me fait entièrement confiance.
Admirez l’intensité de son regard noir :
Le Fuchsia reitzii continue inlassablement sa floraison :
Les Hydrangea paniculata et arborescens sont en fin de floraison. Ils garderont leurs inflorescences sèches tout l’hiver et je les couperai au début du printemps :
Le houblon a profité de mon absence pour envahir arbres et arbustes. Les cônes femelles sont maintenant desséchés :
Les fusains d’Europe sont couverts de fruits mais ne montrent pas encore l’arille :
Un autre signe fort de l’arrivée de l’automne (et de l’ouverture de la chasse) : la présence des chevreuils. Ils ont attaqué le tronc du cognassier Krymsk qui était pourtant caché par les ronces bleues :
Je l’ai aussitôt protégé, j’espère qu’il s’en remettra :
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01/10/2016
Hedera helix, ça commence
Le lierre est partout sur le terrain de Veneux : au sol, avec la pervenche, il remplace le gazon qui ne peut survivre dans le sable sous les arbres. Il grimpe sur les arbres, sur le grillage. A cet endroit, sur une très légère butte, il n’a pas trouvé de support pour grimper et a pris spontanément une forme arbustive, celle qui fleurit.
Beaucoup de fleurs sont encore en boutons. Celles qui sont ouvertes attirent abeilles, syrphes et même fourmis.
Ces fleurs vont assurer la nourriture des butineurs à une période de l’année où les fleurs ne sont pas nombreuses et les fruits qui suivront feront dans la première partie de l’hiver le bonheur des oiseaux qui en raffolent comme ces pigeons à Paris un 4 décembre :
20:35 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
11/08/2016
Lunaria annua pour un bouquet sec
C’est une bien jolie plante mais bisannuelle. Cependant elle se ressème à profusion.
La floraison est très belle :
Elle est suivie par la formation des siliques d’abord de couleur verte. A ce stade elles ne se conserveraient pas en bouquets.
Ensuite elles deviennent brunes :
Ce n’est pas très joli pour un bouquet sec. Pourtant on appelle cette plante monnaie du Pape à cause de ses jolies siliques argentées. Pour obtenir ce bel aspect argenté
il faut que les pellicules externes des fruits tombent en laissant apparaître la cloison centrale transparente et brillante. Mais la plante est alors en fin de vie et va s’effondrer voire casser avant que les parties ternes soient tombées :
Pour faire un beau bouquet sec, on vous dit qu’il faut enlever manuellement les pellicules externes ternes. C’est un travail fastidieux et il faut être très délicat et très doué pour ne pas casser une bonne partie des pédoncules fins et fragiles.
Je vais donc vous parler de ma méthode. Alors que la plante se tient encore bien droite et que les siliques sont bien sèches, je fais sauter les parties ternes au jet d’eau (pas la pomme large mais le jet fin). Les pédoncules résistent parfaitement, je ne perds aucune cloison argentée.
Après 5 mn de ce traitement, il ne reste plus qu’à cueillir et faire le bouquet. Si quelques siliques résistent au traitement, il suffit de revenir quand elles sont plus sèches 2 jours plus tard.
Avant :
Après :
20:41 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
07/08/2016
Flore sauvage à Varennes
Sur la bande d’herbe entre les yèbles et la route, il y a de jolies petites fleurs. L’origan domine, un origan sauvage semblable à celui de Romilly, plus grand que celui que j’ai planté à Veneux, mais ce sont les mêmes fleurettes
L’origan est particulièrement attractif pour les insectes. Photographié dans mon jardin à Veneux :
21:39 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
29/07/2016
Myrobolan sauvage
Je vous avais montré un Prunus sur le parking Gamm Vert à Ecuelles qui était en pleine floraison le 23 février. A cause de sa grande précocité et de la ressemblance de ses fleurs avec mon myrobolan, seulement légèrement plus petites, j’avais pensé qu’il s’agissait d’un myrobolan très sauvage, Prunus cerasifera.
J’attendais la fructification pour confirmer son identité. J’ai un peu trop tardé et j’ai d’abord été très déçue de ne trouver aucun fruit. Les oiseaux avaient tout mangé. Mais j’ai longuement fouillé dans ce petit arbre touffu et j’ai fini par trouver l’unique prune bien cachée par les branches et le feuillage que les oiseaux n’avaient pas trouvée :
C’est donc bien un myrobolan. Mais je ne peux vous dire quel goût elle a, elle était hors de portée de ma main.
01:00 Publié dans flore locale, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
20/07/2016
Heracleum sphondylium
C’est la berce commune, une belle grande plante qui me dépasse largement en hauteur. Le plus souvent bisannuelle, elle peut être vivace et cela semble le cas pour la mienne car elle réapparait tous les ans exactement au même endroit sans se disséminer. Elle aime les zones humides et si elle persiste dans le sable uniquement à cet endroit, c’est parce qu’elle pousse contre l’érable à sucre qui souffre de la sécheresse du sable et que donc j’arrose tout l’été, la berce en profite. A sa droite sur les photos, c’est un grand camellia, bien arrosé lui aussi.
Je l‘admire mais je n’y touche pas. Il lui arrive de donner des irritations cutanées mais elle est bien moins dangereuse que la grande berce du Caucase, Heracleum mantegazzianum, une vraie peste envahissante et qui cause des lésions cutanées graves.
Tout est comestible dans cette plante, pour l’homme et pour le lapin, et ses fleurs attirent une foule d’insectes.
Ces photos d’inflorescences couvertes d’insectes dont beaucoup de syrphes ont été prises à Romilly, zone plus sauvage et ensoleillée :
La formation des graines en août :
22:59 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
17/07/2016
Buxus 'Elegantissima'
Je n’ai jamais eu d’attirance pour le buis. Feuillage persistant dense, immuablement vert, floraison discrète sans attrait, croissance très lente, il sert surtout pour topiaires et haies parfaitement taillées. Je préfère les haies d’aspect libre, naturel, pour lesquelles le troène est plus adapté avec une belle floraison.
Cependant j’ai reçu en cadeau dans un colis de plantes un petit Buxus sempervirens ‘Elegantissima’. Je l’ai gardé car il est ravissant avec ses petites feuilles largement marginées de jaune. Mais sa croissance est incroyablement lente, moins de 0,50m à 10 ans. C’est plutôt un petit bijou à planter en pot. A sa plantation le 1 février 2013 :
Aujourd’hui :
Buxus sempervirens, les fleurs blanches qui le parsèment sont celle d’un envahissant Calystegia sepium, le liseron des haies :
Buxus sempervirens ‘Suffruticosa’ adapté aux bordures basses car il ne dépasse pas 70cm :
Buxus balearica, au feuilles un peu plus grandes, moins rustique mais supportant sans problème la zone 8. Sa floraison est intéressante :
12:27 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
13/07/2016
Ligustrum vulgare
C’est notre troène commun, celui qui borde les routes dans la forêt de Fontainebleau, partout où il trouve une trouée de lumière. Il arrive même à se ressemer en ville dès qu’une zone propice est libre comme celui-ci devant la gare de Veneux un 3 juin :
Notre troène est très beau. Si Anne n’a vu que des haies atrophiées, c’est parce que des jardiniers dont les goûts me paraissent douteux les taillent anormalement, voire même en font des topiaires. J’ai horreur des topiaires qui me semblent correspondre à un besoin sadique de dominer et mutiler les plantes. Notre troène est vigoureux et peut atteindre 3m si on le laisse libre de croitre comme il l’entend. Voici ce que peut être une haie de troènes libres, environ 3m de haut, c’est dans le jardin botanique de Marnay sur Seine :
Les fleurs ont des pétales un peu moins récurvés, les feuilles sont plus étroites que celles de Ligustrum japonicum.
16:17 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
11/05/2016
Sorbus torminalis
L’alisier torminal est un très bel arbre mais peu fréquent. En forêt de Fontainebleau il s’est hybridé avec Sorbus aria pour donner un hybride capable de se reproduire par apomixie Sorbus latifolia, endémique et protégé et appelé alisier de Fontainebleau.
Sa croissance est lente, le mien à 25 ans mesure 6m. Il est protégé de l’excès de soleil par des arbres. On l’appelle alisier des bois car il vit à l’abri d’au moins un autre arbre.
En ce moment il est en fleurs. Je l’ai vite remarqué car il forme un magnifique tableau derrière la grande vitre du séjour :
20:12 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
10/05/2016
Fleurs de houx
Le houx n’est pas réputé pour sa floraison et elle passe souvent inaperçue. Mais cette année ils sont très florifères et il n’est pas possible de l’ignorer.
Mes houx sont tous des Ilex aquifolium locaux, ceux de la forêt, sauf un que j’ai planté pour sa fructification différente.
Voici le plus jeune. C’est sa première floraison et je connais enfin son sexe. C’est un mâle comme espéré car je n’avais qu’un seul mâle de l’autre côté de la maison et il risquait de moins bien féconder mes deux belles femelles de ce côté :
On voit que c’est un mâle parce que l’ovaire n’existe pas, très atrophique ou même réduit à un point noir. Les 4 étamines sont bien développées.
Voici maintenant une femelle. Ne vous étonnez pas si ses feuilles ont un bord lisse sans épines. C’est celle que j’ai plantée. C’est aussi un Ilex aquifolium mais une variété à fruits jaunes. On me l’a vendu comme ‘Bacciflava’ mais c’est ‘Amber’ et elles sont confondues. Bacciflava a des feuilles épineuses comme le houx sauvage. Les fruits jaunes attirent moins les oiseaux mais ils finissent toujours par les manger.
Dès l’ouverture de la fleur on voit le gros ovaire vert surmonté du stigmate gluant et entouré de 4 étamines blanches et atrophiques. La forme de l’ovaire laisse deviner l’existence de 4 carpelles.
20:56 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (1)
29/04/2016
L'herbe à Robert
C’est un géranium sauvage, Geranium robertianum. Il est présent tous les ans sur mon terrain de Veneux mais en quantités raisonnables jusque-là. Je ne l’ai jamais trouvé beau et les mains puent quand on le touche. Les anglais l’appellent stiking Bob. Donc jusqu’à présent je l’arrachais. Mais cette année, sans doute parce que les pluies ont été fréquentes, c’est l’explosion. Il y en a partout, il forme même de larges tapis.
A Romilly j’ai un Geranium nodosum qui fleurit tous les ans :
A Veneux j’ai eu le très beau Geranium phaeum :
Mais il ne s’est pas maintenu sans doute à cause de la grande sécheresse du terrain.
Ils sont beaucoup plus beaux que l’herbe à Robert mais je dois reconnaître que Geranium robertianum n’est pas si laid quand il pousse en larges tapis. Je viens d’apprendre de plus que frotté sur la peau il permet de repousser les moustiques. C’est à essayer à Romilly où rien n’est efficace, on doit s’habituer à l’odeur. Je crois que je vais le garder.
17:35 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
25/04/2016
L'alliaire
Encore une plante sauvage comestible qui a un goût d’ail et comme l’ail des ours aime les sous-bois. C’est pourquoi, si je la laisse faire, j’en serai envahie. Elle commence à fleurir et fleurira au moins jusqu’en juin.
Alliaria petiolata est une Brassicaceae comme les choux. Elle est bisannuelle.
Tout chez l’alliaire est comestible, il faut seulement préférer les feuilles du haut, celles du bas sont filandreuses. Dans une salade, on peut ajouter des fleurs pour la décoration. On peut faire du beurre au goût d’ail, la faire macérer 15 jours pour parfumer un vinaigre, etc. Son gros avantage, comme pour l’ail des ours, c’est un parfum délicat d’ail sans les conséquences sur l’haleine.
Siliques :
21:03 Publié dans flore locale, légumes | Lien permanent | Commentaires (0)
17/04/2016
Allium ursinum
20:17 Publié dans flore locale, légumes | Lien permanent | Commentaires (0)
03/04/2016
La ficaire
Ranunculus ficaria est une adorable petite plante considérée par certains comme une mauvaise herbe. C'est au point que l'on voit dans les revues de jardinage des demandes de conseils de la part de lecteurs qui veulent s'en débarrasser. On ne s'en débarrasse pas, jamais. Elle s'installe un jour et elle se répand à grande vitesse.
Mais pourquoi vouloir s'en débarrasser ? Elle est si mignonne avec ses petites fleurs jaune vif. Elle apparaît à la fin de l'hiver sous forme d'un feuillage impeccablement vert, un tapis irréprochable au ras du sol, et cela, à une époque où les autres plantes ne sont pas encore sorties, donc elle ne les gêne pas. Ce tapis vert est vite parsemé des jolies petites fleurs jaunes.
Puis tout disparaît. Eh oui, plus rien à voir. En quoi donc dérange-t-elle ? Pourquoi tant de haine ? Elle est là dans toute sa beauté quand il n'y a pas grand-chose d'autre, elle ne nuit à aucune plante, elle fournit du pollen aux premiers insectes.
En été plus rien n'est visible. Mais sans doute, à la seule idée qu'il y a sous terre, bien invisibles, ses petits bulbes, ça fait désordre, ce n'est pas propre... Un jardin bien bêché, au point de détruire la microfaune indispensable à l'équilibre, une pelouse bien tondue pour la transformer l'été en paillasson, ça c'est propre, ça c'est un jardin bien entretenu. Mais un jardin qui a besoin d'insecticides, de pesticides, d'engrais. Il paraît propre, est-il sain ?
Elle aime l’ombre et l’humidité. Dans mon bois elle ne manque pas d’ombre. Pour l‘humidité, c’est moins sûr mais elle profite sans doute de l’arrosage en été.
Elle a de jolies feuilles en forme de cœur :
La fleur a 8 à 12 pétales jaunes très brillants,
un grand nombre d’étamines qui d’abord recouvrent le pistil (nombreux carpelles libres) puis s’allongent et le dévoilent alors qu’il est déjà couvert de pollen :
Elle a une foule d’admirateurs gourmands, des très petits coléoptères noirs :
19:16 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (1)
05/03/2016
Les fleurs du jour
Il fait froid. Rien à voir avec ce qu’avait promis Météo France, pas de verglas, la température n’est pas descendue en-dessous de +2°C et je n’ai pas vu le moindre flocon. Mais il fait vraiment froid et j’ai dû prendre mon courage à deux mains pour sortir photographier le jardin.
Tout le terrain est couvert de milliers de perce-neige et de centaines de jonquilles qui maintenant s’entremêlent. Les perce-neige se succèdent depuis le 9 décembre donc 3 mois de floraisons. Il y en a aussi des milliers dans la forêt bien qu’ils aient disparu du bord des routes après une tonte sévère.
Des jacinthes ensauvagées apparaissent :
Les premiers narcisses :
Les hellébores sont toujours magnifiques :
La clématite Apple Blossom est encore grêle car elle a été plantée cet automne mais elle a déjà envoyé des tiges d’1m et 1m50 dans deux directions :
Le camellia Elsie Jury qui a fleuri le 2 janvier a encore des fleurs. Gloire de Nantes et Contessa Lavinia Maggi sont en pleine floraison, d’autres ont quelques fleurs, la plupart sont encore en boutons.
Kramer’s supreme :
Les Mahonia aquifolium :
Une violette a réussi à se semer dans une fente d’un bac et a dû plonger ses racines dans la bonne terre qui est derrière :
Mon bébé cognassier du Japon fleurit avec beaucoup de retard sur tous ceux de la région mais il est si jeune, je l’ai découvert l’an dernier, c’est un semis spontané :
21:48 Publié dans camellia, flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
26/02/2016
Scilla bifolia
Elle est là depuis quelques jours, l’adorable petite scille à deux feuilles. Spontanée sur mon terrain depuis 40 ans, elle était d’abord localisée dans une petite zone à l’est. Depuis elle a essaimé un peu partout en petites quantités. Elle est même en train d’escalader la butte devant l’entrée de la maison et c’est là que je l’ai remarquée en premier, au bord de l’escalier d’accès.
Sortie du sable déjà pourvue de tous ses boutons floraux :
Parfois appelée étoile bleue, elle n’a vraiment que 2 feuilles entre lesquelles émerge une tige qui porte les petites fleurs d’un bleu intense puis plus pâle.
19:30 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
24/02/2016
Veronica persica. Ou filiformis ?
Une petite plante plutôt rampante envahit pour la deuxième année une zone ensoleillée entre les colchiques. Cette année elle arrive à former un tapis continu :
Elle arrive même à se hisser entre les feuilles de colchique :
L’une d’elles a réussi à se faufiler jusqu’aux iris :
Cette plante semblant minuscule a des tiges très longues qui se couchent au sol :
Elle porte des petites fleurs bleu clair :
Ces très petites fleurs d’à peine 8mm (10mm sur le papier millimétré mais je l’ai forcée à s’étaler) a 4 pétales bleus et blancs avec des tries bleu plus foncé. Le pétale supérieur est le plus grand et le plus bleu. Le pétale inférieur est le plus petit, le plus clair voire même blanc.
Je ne vous l’avais pas encore montrée parce que je ne pouvais lui donner un nom. C’est Djamal qui vient de m’orienter avec sa dernière publication sur Fontainebleau blog. Mais, lui aussi, comme moi, a du mal à se décider entre persica et filiformis.
http://www.fontainebleau-blog.com/flore/veronique-filifor...
J’ai en effet vu de nombreuses pages sur chacune des deux espèces et je n‘arrive pas à voir une différence décisive. Je pense qu’il s’agit de Veronica persica, au moins pour son apparition très précoce, dès le tout début de février.
Et cette page de Tela Botanica n’a pas résolu le problème mais seulement ajouté un troisième nom :
http://www.tela-botanica.org/page:menu_598
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22/02/2016
Les cornouillers à bois rouge
Le cornouiller sanguin, Cornus sanguinea, envahit mon terrain de Romilly. Le précédent propriétaire en a gardé une longue haie. Ils mesurent près de 4m de haut. C’est un lieu de nidification pour les oiseaux et une source de nourriture en hiver par les fruits noirs qu’ils se chargent de disperser pour envahir davantage le terrain. Je passe une bonne partie de mon temps à couper les jeunes pousses.
La floraison est belle en mai :
Elle sera suivie de fruits noirs sans grand intérêt esthétique. Le feuillage est quelconque en été mais met de la couleur au jardin en automne :
Les jeunes tiges sont rouges mais sur un arbuste que l’on laisse pousser à sa guise ce n’est pas trop visible. Mais en voici un que j’ai recépé jusqu’au sol :
Il donne de la lumière au jardin en hiver. Ses tiges sont d’un rouge un peu plus sombre que Cornus alba.
Voici une belle haie, sans doute recépée tous les ans :
Il en existe des formes horticoles au bois plus orangé :
Mais le plus connu pour son bois rouge très lumineux, c’est le cornouiller blanc, Cornus alba. J’en ai planté un à Romilly. Je n’en rabats qu’une partie pour avoir aussi la beauté de ses gros fruits clairs :
Son feuillage devient rouge en automne :
Son bois est d’un rouge lumineux :
Pour obtenir beaucoup et même uniquement des jeunes tiges bien rouges, ces cornus doivent être recépés comme à l’arboretum d’Harcourt au mois d’avril :
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19/02/2016
Ail des ours, colchique, muguet, arum, et les autres
Le feuillage de l’ail des ours, Allium ursinum, apparait en février. Son nom viendrait du fait que c’est la première plante que les ours mangeraient à la sortie de leur hibernation, bien sûr dans les pays où il y a encore des ours. Par contre les herbivores ne l’aiment pas.
Allium ursinum est une excellente plante comestible. Elle a un goût d’ail et en a toutes les propriétés. Tout est comestible du bulbe jusqu’à la graine. Il est préférable de ne pas toucher au bulbe pour ne pas détruire la plante. Si vous en trouvez dans la nature, contentez-vous de couper des feuilles. Les feuilles se consomment de février à avril, avant la floraison car ensuite elles deviennent amères. Les fleurs sont comestibles. Les boutons floraux peuvent être préparés comme des câpres.
Mais partout vous lirez qu’il y a risque de confusion avec d’autres plantes toxiques. Je n’y crois pas, la ressemblance est vraiment trop lointaine mais c’est peut-être parce que je connais bien ces plantes. Pour les novices en botanique je vais vous les montrer. On parle de confusion avec colchique, muguet et même avec l'arum ( !).
Le problème ne se pose qu’avant la floraison. En ce moment, le feuillage du muguet sauvage n’est pas encore visible. La crainte de confusion avec l’arum est absurde, le feuillage de l’arum a un aspect totalement différent et qui ne peut être confondu avec rien :
La difficulté un peu sérieuse, c’est le feuillage du colchique qui en février est de taille équivalente. Voici donc ail et colchique photographiés aujourd’hui.
Colchique, en plein soleil :
Allium, en sous-bois. On l’appelle aussi ail des bois :
Les feuilles de colchique semblent partir verticalement du sol car elles sont charnues, rigides, à bout arrondi. Dès la mi-mars elles seront très hautes et aucune confusion ne sera possible :
Les feuilles de l’ail sont délicates, au bout d’un court pétiole et elles s’étalent faute de rigidité.
Le muguet, qui apparaitra plus tard a lui aussi une structure verticale car les feuilles sont étagées sur une tige bien rigide. Et je crois que tout le monde connait le muguet, au moins pour en avoir acheté le 1 mai. Cette photo est prise un 24 avril mais à gauche et à droite il y a des pieds avant floraison :
Enfin, au moindre doute, froissez une feuille et sentez-la. Elle sent l’ail fortement si c’est bien l’ail des ours. Les feuilles des autres plantes n’ont pas d’odeur.
19:54 Publié dans flore locale, légumes | Lien permanent | Commentaires (4)
13/02/2016
Un autre fragon
J’ai des photos d’un autre Ruscus, très différent. Ses cladodes sont plus allongés, d’un vert plus tendre, et surtout non piquants. Les branches sont arquées. Il est tout doux. Sur la première photo, Ruscus aculeatus est derrière.
Les 2 fragons :
Ce fragon, je l’ai vu dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Il y est étiqueté Ruscus hypoglossum :
Mais je ne pense pas que ce soit lui. Les cladodes de hypoglossum ne sont pas tout-à-fait aussi allongés, pas tout-à-fait aussi clairs. Mais c’est vrai qu’il y a une ressemblance. Ce qui ne va pas surtout, c’est la disposition des fleurs. Chez hypoglossum, elles naissent comme chez aculeatus au milieu d’un cladode avec à la base une bractée plus développée et très verte, comme un petit cladode. Ici la disposition des fleurs est totalement différente :
Je pense qu’il s’agit de Ruscus racemosus, ou Danaë racemosa, le laurier d’Alexandrie, solft ruscus, dont les fleurs « are borne in racemes at the secondary pips of the expanding branches « :
http://www.gimcw.org/plants/danae.racemosa.cfm
20:34 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
11/02/2016
Ruscus aculeatus
Le fragon petit houx, bien plus piquant que le houx, est une nourriture pour les oiseaux qui disséminent ses graines. Pourtant ce pied femelle a encore toutes ses boules en fin d’hiver :
Il est tout près d’une zone de nourrissage et je pense que les oiseaux apprécient beaucoup plus mes cacahuètes. Je nourris trop bien les oiseaux.
Si vous voulez tout savoir sur cette plante étonnante :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/03/16/ruscus-a...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/03/16/ruscus-a...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/01/17/ruscus-a...
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04/02/2016
Les lamiers
Cela vient de m’être demandé, vous propose de vous montrer les différents lamiers que j’ai pu observer. Tous sont répandus en France et sauf maculatum s’ébattent dans mes jardins.
Lamium galeobdolon me parait le plus couvrant, le plus rapide car ses tiges couchées se marcottent et il se ressème facilement puisque j’en trouve où je n’en ai jamais planté. Il forme un tapis plus bas que les autres lamiers. Je n’ai pas de photo de l’espèce sauvage mais la seule différence avec ma variété argentée, c’est le vert uni des feuilles. Les fleurs jaunes sont identiques.
Lamium album, le lamier blanc, a des tiges plus dressées. C’est celui qu’il est le plus difficile de distinguer des orties quand il n’est pas encore en fleurs, soit au tout début du printemps. Plus tard, les orties sont beaucoup plus hautes et le lamier se fait remarquer par sa floraison, remontante en automne.
Tapis de lamier blanc devant un tapis de consoude bleue un 1 mai :
La couronne de fleurs autour de la tige carrée :
Début avril, les plantes sont très petites, les orties aussi. On peut déjà bien repérer le lamier à sa floraison. Cette photo montre les feuilles des 2 plantes. Le lamier est au centre, il a des feuilles triangulaires avec des petites dents. Les orties sont en bas, à droite et à gauche, avec des dents plus profondes.
Lamium purpureum, le lamier pourpre pousse aussi spontanément à Veneux et à Romilly. Son nom est dû à la couleur pourpre des feuilles terminales, ses fleurs sont plutôt roses. Il peut former, lui aussi un tapis dense mais de développement moins rapide et de hauteur pas toujours régulière.
Le 15 avril à Romilly à Romilly lorsque je l’ai vu la première fois :
Mieux entretenu, le 18 mars 2015 au Jardin des Plantes :
A Romilly il disparait dès le milieu de l’été. Je le garde mais je ne peux l’utiliser comme tapis.
J’ai pu photographier Lamium maculatum, le lamier tacheté au Jardin des Plantes. Il semble aussi couvrant et de développement rapide que galeobdolon, il a une longue floraison comme album. Ses fleurs sont violacées. Un 1 décembre :
Il existe de nombreuses variétés horticoles de tous ces lamiers.
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27/01/2016
Les ajoncs de Fontainebleau
C’est la première fois que je rencontre Ulex Europaeus en forêt de Fontainebleau. C’est sur une route que je ne prends pas souvent. Il y en avait 4 grandes touffes de 1m50 à 2m sur environ 300m.
Des épines superbes :
C’est étonnant qu’il n’y en ait pas davantage, le terrain siliceux, sec et pauvre souvent, lui convient parfaitement. C’est sans doute la présence des grands arbres qui le gêne.
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15/01/2016
La première jonquille
Encore une plante déboussolée par le retard de l’hiver. Aujourd’hui, j’ai vu la première jonquille :
Notre jonquille sauvage, c’est Narcissus pseudonarcissus et non la vraie jonquille Narcissus jonquilla. Comme les perce-neige elle a envahi mon terrain mais elle n’a pas été plantée par moi, elle était spontanée sur le terrain il y a 40 ans. Normalement, elle fleurit en mars.
Je pense toutefois que les vagues de floraisons vont à peu près suivre les dates habituelles soit des milliers de perce-neige en février :
Suivis du tapis jaune des jonquilles en mars :
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16/12/2015
Digitalis lutea
Le 23 juin 2013, j’ai eu la surprise de trouver une colonie spontanée de petites digitales jaunes sur le parking du Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Elles étaient dans les gravillons tout au bord du parking contre la haie de clôture.
Je ne voyais pour elles aucune chance de survie et j’en ai pris un pied pour l’emmener à Romilly. Je ne sais de quoi elle vivait sur le parking, il n’y avait pas la moindre trace de terre.
Je l’ai mise dans un pot avec de la bonne terre.
J’espérais au moins obtenir un semis. Le 9 août :
Le 7 janvier 2014 le semis était en cours et ma petite plante était toujours en vie :
Je l’ai alors mise en pleine terre et depuis… plus rien. Je n’y ai plus prêté attention.
Grande surprise en désherbant le 2 décembre 2015 :
C’est sans doute la plante d’origine, elle est exactement là où je l’avais plantée. Elle avait sans doute disparu à cause de la sécheresse. J’avais alors arrosé l’endroit avec un peu d’espoir et elle est repartie, a fleuri et est maintenant en graines. Je vais devoir redoubler d’attention pour mes désherbages avec une chance d’avoir plusieurs floraisons l’a prochain.
Je suis retournée sur le parking de Marnay. Tout est bien propre, une tondeuse est passée. Ma petite digitale est la seule survivante.
J’ai emmené quelques graines à Veneux. Si je vois des plantules, je leur ajouterai un peu de calcaire.
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04/12/2015
Bellis perennis
Bellis perennis, notre petite pâquerette sauvage qui décore si joliment les pelouses au printemps est en théorie en fleurs de février à novembre. Mais avec nos hivers de plus en plus doux, elle est en fleurs presque toute l’année. Qu’y a-t-il de plus beau qu’une pelouse constellée de ces petites fleurs blanches ? Voici une de ces pelouses en bord de route à Montereau fault Yonne photographiée le 3 décembre 2015 :
La même pelouse le 18 janvier 2014 :
Mais sur une photo vous avez sans doute remarqué des fleurs de pissenlit. Lui aussi ne tient aucun compte du calendrier. Toujours le 3 décembre des touffes en fleurs et une zone de nombreux fruits :
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06/11/2015
L'automne dans mon jardin
Toutes les couleurs de l’automne sont là mais deux rivières d’or attirent le regard de très loin : un actinidia et une vigne.
L’actinidia, c’est le pied mère, probablement A. melanandra, qui a donné naissance à ceux qui forment le tunnel que je vous ai déjà montré. J’ai beau tailler à 2m en hiver, il est rapidement incontrôlable et envahit les arbres :
L’actinidia deliciosa, au premier plan, est toujours vert :
La vigne, c’est Vitis labrusca, l’américaine :
Les hêtres :
Les charmes :
Les grands érables sycomores ont été les premiers à perdre leurs feuilles et il n’en reste pas beaucoup :
Asiminier :
Pivoine :
Forsythia suspensa :
Le fusain d’Europe s’est installé récemment, mais fermement, à Veneux. Son feuillage est encore vert, il commence à ouvrir ses fruits :
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