08/05/2015
Cytisus scoparius
C’est la grande époque du genêt à balai. Il aime la silice et les lisières de forêt. Alors, quoi de mieux que la forêt de Fontainebleau qu’il a envahie partout où il y a suffisamment de soleil car c’est un fanatique du soleil, bords de routes, trouées où pénètre le soleil. Il est du côté soleil tout le long de la N6 entre Veneux et Fontainebleau :
Mais tout est jaune le long de cette route. Plus près du bord, là où la tondeuse passe souvent, ce sont des vivaces plus petites. Mais c’est le même jaune pour les boutons d’or
Les pissenlits agrémentés du jaune plus pâle d’un papillon citron
Et la chélidoine :
Ce genêt n‘a pas une durée de vie très longue mais il se ressème en abondance, même dans le jardin du voisin. Ce jardin n’est pas entretenu sauf le passage de la tondeuse une fois par an et cette année elle n’est pas encore passée. Il a donc eu le temps d’implanter 2 arbustes :
Il est appelé genêt à balai parce que ses rameaux rigides étaient utilisés comme balais autrefois, même par les sorcières. Il aime les sols sans calcaire et pauvres mais, comme toutes les fabacées, il les enrichit en azote.
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05/05/2015
Viburnum lantana
C’est le Viburnum lantana que je n’ai jamais planté. Il s’était semé sans permission dans un grand pot sans fond, donc comme en pleine terre. Le 23 avril il est en pleine floraison, cerné par les sureaux du Canada, les seuls sureaux avec le sureau noir ‘Aurea’ et les sureaux de Corée qui ont résisté sans dommages aux grandes inondations de 2013, et qui drageonnent.
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01/05/2015
Lily of the valley, muguet de mai
Aujourd’hui, c’est le jour de Convallaria majalis, le muguet des bois, le muguet porte-bonheur. Savez-vous que sa présence à l’état naturel est considérée comme signe de l’ancienneté et de la naturalité d’une forêt ? C’est aussi le cas pour la petite pervenche. Ces deux plantes sont à l’état spontané dans mon petit bois. Il est vrai qu’il faisait partie, il y a bien longtemps, de la forêt de Fontainebleau qui persiste encore à 300m. Tous les terrains autour du mien ont été déboisés pour installer des maisons entourées de jardins « propres » et ensoleillés pourvus d’une pelouse et de deux rosiers et, de préférence entourés de béton vert, une haie uniforme et soigneusement taillée de thuyas. Les thuyas sont morts maintenant, problème de monoculture, mais ils ont été aussitôt remplacés par des haies aussi uniformes et tristes, et peu engageantes pour la faune, de laurier-palme. C’est pour quand les maladies du laurier-palme ?
Voyons d’abord mon petit muguet sauvage. J’en ai aussi à Romilly.
Il y en avait davantage au début, je n’ai pas compris pourquoi sa surface se réduisait, j’ai toujours fait bien attention à le respecter. Et puis cette année, c’est le miracle, il s’étend. Malheureusement il ne le fait pas dans la bonne direction, il va sous les roues de la voiture.
J’y fais attention en attendant de déplacer ces jeunes pieds après la floraison. Je crois comprendre qu’il cherche davantage de soleil. C’est une plante de sous-bois mais les arbres ont beaucoup grossi. Je vais lui trouver une place à l’ombre mais sans excès.
Pour le plaisir, les fruits un 25 septembre :
Le muguet sélectionné et cultivé est plus grand, il a davantage de fleurs :
Admirez le gros ovaire supère qui déborde au fond :
Mise au point sur le stigmate :
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29/04/2015
Encore des fleurs
Le tapis d’aspérule odorante qui ne disparait pas totalement en hiver redevient dense et commence à fleurir :
Le sceau de Salomon, un vrai sauvageon qui n’a jamais été planté :
L’ail des ours est maintenant en pleine floraison. Il s’est semé à distance et je devrai arroser ces nouvelles zones si je veux les conserver.
La chélidoine s’est semée dans un grand pot et je l’ai basculée pour qu’elle n’étouffe pas le jeune actinidia que j’y ai planté cet automne.
Le fraisier des Indes, Duchesnea indica, comestible mais sans intérêt gustatif, s’est semé un peu partout sur le terrain. Si son feuillage imite celui du fraisier, la couleur de ses fleurs le trahit.
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24/04/2015
Le muguet sera prêt
Le 15 avril à Romilly je suis allée inspecter la zone du muguet, du grand muguet planté il y a 2 ans. Rien n’était visible, même pas une pointe de feuille. Et hier, 8 jours plus tard, il y a déjà des fleurs.
Il y a à peine quelques jours, samedi dernier, mon fils m’a demandé si j’avais toujours du muguet sauvage. A Veneux, c’est du vrai muguet sauvage, celui qui porte le plus bonheur. Sa quantité tend à diminuer au fil des ans. Ne pas le voir m’a beaucoup inquiétée. Mais ce n’était qu’une fausse alerte, hier il était là et il y avait déjà quelques fleurs. Il s’étend à nouveau mais il ne va pas dans la bonne direction, il veut pousser dans l’allée sous les roues de la voiture. Nous allons devoir faire attention et je le déplacerai après la floraison.
Ce sont des plantes qui poussent librement, sans serre, sans protections, sans tentative d’avancer ou retarder la floraison. Et quelle que soit la situation météorologique de l’hiver et du printemps, les fleurs sont toujours là le 1er mai. A croire qu’elles ont un calendrier incorporé.
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22/03/2015
Le lamier pourpre
A Romilly il pousse spontanément du lamier blanc et du lamier pourpre.
Je n’ai pu jusqu’à présent conserver le lamier pourpre parce qu’il était noyé dans les orties :
J’espère avoir suffisamment éradiqué les orties dans les zones cultivées pour obtenir désormais un joli tapis.
Le lamier pourpre est une petite sauvage annuelle qui se sème facilement là où la terre est nue. Elle fleurit presque toute l’année. Elle germe en hiver et fleurit jusqu’en décembre. Si vous en trouvez dans votre jardin, gardez-la là où elle ne gêne pas, elle est belle, très mellifère et bonne pour les premiers insectes, elle structure le sol. Lorsque vous aurez besoin de l’emplacement qu’elle occupe, elle sera facile à arracher et vous en profiterez pour la consommer en salade.
Ainsi à Paris elle s’est semée (ou a été semée car c’est dans une partie très entretenue du jardin) au pied d’un sureau noir et elle y forme un tapis vraiment superbe. Sa floraison est si belle que je me demande si ce n’est pas une sélection. Les photos sont du 18 mars :
19:07 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
18/03/2015
Ranunculus ficaria, le retour
Les premières ficaires apparaissent. Bientôt tout le terrain en sera envahi. Elle est beaucoup plus envahissante à Veneux qu’à Romilly. C’est à cause de son caractère extrêmement envahissant que certains la détestent et veulent l’éradiquer à tout prix. Mais il est impossible de l’éradiquer, ses bulbilles sont partout et un seul resté en terre fait repartir l’invasion. Mais pourquoi tant de haine ? Elle est ravissante, joyeuse, et on ne la voit que lorsqu’elle est en fleurs. Ensuite on ne voit absolument plus rien. En quoi gêne-t-elle donc ?
Sur la première photo la branche qui la surplombe est une branche de gogi.
Je ne peux étudier en détail cette gentille sauvageonne tous les ans. Je vous ai donc ressorti en vrac des photos des années précédentes :
Stigmates couverts de pollen ;
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10/03/2015
Les jonquilles
Le 5 mars de nombreuses jonquilles avaient ouvert leurs corolles :
Elles côtoient les perce-neige qui sont encore en fleurs :
Et envahissent peu à peu leur tapis :
Comme les perce-neige et les petites scilles sauvages, elles ont envahi les escaliers, les bords des marches,
Et tout doucement un grand tapis jaune va remplacer le tapis blanc.
Mais d’autres ont des idées de floraison. L’ail des ours émerge déjà du tapis de feuilles mortes permanent qui le protège non du froid mais de la sécheresse :
Et le houx mâle montre des boutons floraux :
Un bourgeon très différent d’un bourgeon végétatif, encore un peu couvert de bourre :
Camellias et edgworthia sont toujours là :
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06/03/2015
Leucojum vernum
Une lectrice de mon blog m’a dit avoir vu des nivéoles le 3 mars dans la forêt de Ecouvottes dans le Doubs.
J’ai d’abord eu du mal à y croire car elle parlait de Leucojum aestivum qui fleurit en avril et du Jura où elle n’a pas été observée. Mais elle m’a envoyé des photos. Il s’agit bien d’une nivéole, Leucojum vernum qui pousse dans les départements de l’Est, y compris le Jura d’ailleurs car son territoire est plus étendu, et fleurit de février à avril, tout de suite après les perce-neige.
Voici les belles photos que m’a envoyées Francine Ducrot :
J’aimerais bien la voir dans la nature moi aussi, elle pousse dans l’Aube et je l’invite à venir sur mon terrain naturel garanti sans herbicides ni aucun autre cide.
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16/01/2015
Viola odorata
Les trois espèces de violettes sont visibles partout en France à l’état sauvage.
Viola riviniana peut être éliminée facilement. Elle a un éperon très clair, presque blanc alors que celui de ma violette est violet sombre.
Viola reichenbachiana a bien un éperon violet, souvent plus sombre que la corolle. Mais il est très long et les sépales sont effilés, pointus, ce n’est pas le cas ici. De plus le style est parsemé de protubérances, on le dit d’aspect hirsute.
Les feuilles de ces deux espèces sont certes à peu près aussi larges que longues mais avec un bout pointu.
Ces feuilles en cœur sont celles de Viola odorata et tous les autres détails correspondent. Même la date de floraison. C’est la plus précoce, elle peut fleurir dès février et non avril comme les autres. Elle n’a donc que 15 jours d’avance. La voici dans son pot un 10 mars :
L’avantage que j’avais sur vous, ce n’est pas le parfum. Je n’ai pas vraiment senti mais c’est la première et elle a osé fleurir en janvier alors qu’il fait froid, il ne faut pas trop lui en demander. Mon avantage, c’est de l’avoir découverte dans un pot où je l’avais plantée il y a quelques années.
Mais alors quelle est l’espèce spontanée sur mon terrain. J’ai repris mes archives :
C’est Viola riviniana à l’éperon clair. En voici une touffe qui a colonisé un pot car elle se ressème partout, cela nous permet de voir ses feuilles avec un bout pointu :
J’ai aussi retrouvé des violettes qui occupaient en abondance le bord du parking du château de Lorrez-le-Bocage. Ce sont des Viola odorata. Spontanées ou plantées ?
20:35 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Une violette en janvier !
Aujourd’hui une violette est née. C’était imprévu, la violette est une fleur de printemps.
Mais qui est-elle ? Il y a toujours eu des violettes sur mon terrain de Veneux, sous les arbres. Je me contentais de l’admirer et je l’appelais violette des bois. Mais cette floraison anormalement précoce m’a obligée à étudier le cas des violettes sauvages. Il y en a au moins 3 espèces : Viola reichenbachiana dite violette des bois, Viola riviniana, la violette de Rivinius appelée elle aussi violette des bois, et Viola odorata, la violette odorante qui ne dédaigne pas les bois.
Etes-vous assez doués pour dire de laquelle il s’agit ? En se basant sur le plus facile, la couleur de l’éperon, on peut en éliminer une facilement. La date de floraison aide aussi, et l’aspect de la feuille :
La suite dans une heure ou deux avec le diagnostic. Mais j’ai un avantage sur vous.
18:45 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
13/01/2015
Cardère des villes et cardère des champs
La cardère, c’est l’un des trésors naturels du terrain de Romilly. Les rosettes sont déjà là :
La mienne c’est la cardère sauvage, Dipsacus fullonum, traduit en français, cardère à foulon. C’est la cardère cultivée qui devrait porter ce nom mais il y a eu un imbroglio dans les noms et la cardère cultivée, celle qui servait pour « gratter » les tissus de laine est désormais appelée Dipsacus sativus. Elles sont toutes deux bisannuelles et se ressemblent beaucoup. La sauvage a des fleurs rose violacé et la cultivée des fleurs blanches et une inflorescence plus haute. Cette cardère cultivée a presque disparu lorsqu’elle a été remplacée par des machines. C’est La Hulotte qui a récupéré des graines et l’a multipliée pour la distribuer gratuitement et ainsi la sauver (tiens, Baumaux ne leur a pas fait un procès ?)Je veux moi aussi aider à la sauver. Des sites proposent des graines mais la photo ou la description qu’ils en donnent ne correspond pas, je l’ai donc commandée à La Hulotte.
Vous trouverez une très belle photo de la cardère cultivée sur ce site avec description de son emploi et des photos des instruments et machines sur lesquels l’inflorescence séchée était fixée.
Pour la cardère sauvage, je peux reprendre la description de tout son cycle, identique à celui de la cardère cultivée.
C’est donc une bisannuelle. Tout commence par la rosette et tout finit par les graines lorsque les fleurs sont fanées. Sur cette photo, le début et la fin :
Elle se ressème et j’en ai toujours mais sans excès, j’en ai à peu près le même nombre qu’il y a 7 ans, sauf un nouveau pied à plusieurs mètres à l’entrée du terrain.
La deuxième année, de cette rosette part une longue tige anguleuse et épineuse de près de 2m de haut qui se terminera par une inflorescence en forme de capitule.
La rosette basale disparait lors de la floraison. Les feuilles qui accompagnent cette tige sont très différentes. Elles engainent la tige en formant une coupe qui retient l’eau de pluie, parfois en quantité, presque 1 litre. C’est ce qui vaut à la cardère le nom de cabaret des oiseaux :
La floraison a lieu de juillet à septembre. Les petites fleurs sont bien rangées sur le capitule. Elles sont presque bleues puis roses puis presque blanches. Elles sont séparées par des bractées piquantes. Leur nectar attire toutes sortes d’insectes dont nos plus beaux papillons.
Cette cardère abreuve et nourrit les oiseaux par ses graines riches en graisses, dont bien sûr le chardonneret, fournit du nectar aux insectes, les abrite l’hiver dans ses tiges creuses, même la chenille d’un sphinx se nourrit de ses feuilles.
08:30 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
05/01/2015
De beaux envahisseurs
Dans la plaine de Sorques les aulnes ne sont pas les seuls à se ressemer. J’ai repéré deux joyeux lurons en bien plus grand nombre que les années précédentes.
Ligustrum vulgare, notre troène, dont je vois de plus en plus d’exemplaires, également le long des routes dans la forêt :
Budddleia davidii, considéré comme envahissant dans certaines régions dont le Bassin Parisien et, lorsque je vais à Paris, j’en vois tout le long de la voie ferrée. A Sorques, il forme de gros massifs :
Il est vrai qu’il n’est pas difficile, je l’ai même vu se contenter d’un mince joint ciment sur le pont d’Austerlitz :
Pourtant il ne résiste pas absolument à tout. A Romilly, j’avais planté 3 espèces de Buddleia dont 2 davidii. Aucune espèce n’a survécu aux inondations auxquelles pourtant des plantes de terrain sec ont survécu.
Il me faut donc trouver de quoi le remplacer. Dans les régions où Buddleia davidii sévit, on peut utiliser les autres Buddleia. Il ne faut pas oublier que, s’il attire les papillons, ce n’est qu’un plaisir visuel pour nous. En fait, il leur fait du tort car il supplante les plantes locales qui hébergent les chenilles alors qu’il est incapable de les nourrir. Pour attirer les papillons, il y a un grand nombre de plantes. Vous en trouverez une belle liste ici. A Romilly, j’ai tout ce qu’il faut et en particulier la menthe aquatique et les eupatoires qui m’ont paru encore plus attractives, et sur un nombre incroyable d’espèces :
Et je n’ai pas traqué les papillons, seulement photographié ceux que j’ai vus en passant. J’ai même vu un moro-sphinx que je n’ai pu photographier bien qu’il soit peu farouche mais mon APN était trop loin.
Si vous souhaitez un arbuste qui ressemble au Buddleia, on vous recommandera la menthe en arbre. Mais laquelle ? J’en ai trouvé trois auxquelles on donne ce nom. Eliminons tout de suite Prostanthera rotundifolia, dite menthe australienne. Elle est gélive et ne peut s’accommoder que des régions les plus douces. Elsholtzia stauntonii que je viens de planter a une bonne odeur de menthe et une floraison tardive, à partir d’août. Rostrinicula dependens, appelé faux buddleia est parfumé et fleurit en fin d’été.
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19/12/2014
Le lierre aussi est fou
Le lierre est un magnifique atout de la nature. Il aide et protège les arbres qu’il recouvre contre le feu, contre le gel, contre les mangeurs d’écorce. Il monte toujours très verticalement et n’enserre pas le tronc. Il protège le sol contre l'érosion, il protège les plantes fragiles contre le gel, contre la sécheresse. Sa floraison tardive décalée par rapport à la plupart des autres plantes nourrit de nombreux insectes pollinisateurs qui, encore cette année tardent à hiberner à cause de la douceur des températures. Une abeille solitaire lui est même inféodée. Son feuillage les abrite pour l’hiver et particulièrement le beau papillon citron. Il sert aussi d’abri aux oiseaux et leur apporte ses fruits hivernaux quand ils n’ont plus rien à manger.
C’est avec ces fruits qu’il y a un problème depuis au moins 2 hivers. Ils sont censés être mûrs à partir de février quand tous les autres fruits, en particulier sur mon terrain les faines dont ils se régalent là où elles sont bien accessibles depuis que j’ai enlevé les feuilles mortes, ont disparu. C’est en fin d’hiver que les oiseaux risquent de manquer de nourriture alors que le froid est à son maximum. Or, déjà l’hiver dernier les fruits du lierre ont mûri trop tôt. Le 4 janvier 2004 :
Cet hiver, qui n’a pas encore commencé, c’est pire. J’ai vu des fruits mûrs avec 2 mois d’avance le 6 décembre dans le chemin qui prolonge ma rue :
A 50m de là, sur mon terrain, le lierre n’est pas aussi avancé, sans doute parce qu’il est à l’ombre mais ce n’est qu’un retard de quelques jours :
Évidemment mon restau du cœur compensera mais tous les oiseaux ne viennent pas aux mangeoires.
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02/12/2014
L'androsème officinal
En juin j’avais remarqué à Marnay cette magnifique plante qui sait occuper le terrain. Je la voyais former de belles bordures bien denses le long d’allées. Mais en ce début décembre, elle est toujours là, feuillage intact. J’ai donc compris, et vérifié qu’elle est persistante à semi-persistante donc sa présence est assurée la plus grande partie de l’année. Elle peut faire un magnifique couvre-sol, certes assez haut mais suffisamment dense pour empêcher des germinations non désirées, d’autant plus qu’elle semble se multiplier spontanément avec facilité (bourgeons souterrains, semis). Elle est présente spontanément dans l’Aube.
Androsaemum officinale ou Hypericum androsaemum, car c’est un millepertuis, est une vivace à la limite de l’arbrisseau car les tiges sont lignifiées à la base. Vous l’avez vue en juin.
J’en ai planté 2 pieds. Les voici en cette fin d’automne :
Ils portent encore des fruits qui ont dépassé la maturité. J’espère qu’ils donneront des petits. Vous remarquerez que le calice persiste.
11:23 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
29/11/2014
Sarcoscypha coccinea
La saison des pézizes commence à Romilly. Celle-ci, c’est la pézize coccinée ou pézize écarlate, la plus colorée des pézizes. On pourrait la confondre avec la pézize orangée, Aleuria aurantia mais elle en diffère par sa date d’apparition, en hiver et non en été, sa couleur, d’un rouge violent, son support qui est du bois mort et non directement le sol et l’existence d’un pied qui est parfois long pour atteindre le bois espéré alors que l’orangée est sessile. Elles ne sont pas de la même famille.
Elle est sur son support préféré : du bois de noisetier couvert de mousse.
Elle peut atteindre 5cm de diamètre. Elle n’a aucun goût mais est comestible et peut décorer des plats.
23:50 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
25/11/2014
Persicaria et Capreolus
Je viens de découvrir qu’ils ne sont pas (ou trop) compatibles.
Les persicaires sauvages ont peu fleuri cette année. Je crois même qu’il y en avait beaucoup moins que l’année précédente. J’ai compris qu’elles sont dévorées par les chevreuils pour lesquels elles sont un mets délicieux. J’ai cru comprendre que cela concerne toutes les espèces.
J’avais remarqué cependant une touffe encore en fleurs fin novembre et voilà ce que j’ai trouvé le 22 novembre :
Coupe nette, horizontale à 60cm de hauteur, cela n’est donc pas dû aux lapins.
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22/11/2014
La primevère est en fleurs !
Drôle d’année. Je vous ai montré la floraison inhabituellement remontante du forsythia, du lamier blanc, de la reine de près dont un pied est encore fleuri.
La surprise aujourd’hui, c’était la floraison des primevères sauvages, Primula vulgaris :
Remontée ou floraison très, très, précoce ? Comme son nom l’indique, c’est une fleur de début de printemps, floraison à partir de février.
Sur la première photo la primevère est entourée de fraisiers sauvages, de feuilles mortes, de mousse. En bas de la photo on voit 5 jeunes plants de reine des près, c’est une bonne année pour cette plante.
Ces jeunes plants sont très reconnaissables, bien qu’ils n’aient encore qu’une seule feuille, à l’aspect des folioles et surtout à la foliole terminale palmée à 3 ou 5 lobes :
20:13 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
19/11/2014
Viscum album attaque mon plus bel arbre
C’est le cadeau de la nature pour cette année : une boule de gui femelle dans mon plus grand arbre, le peuplier grisard, mais je ne pourrai l’enlever, même pas pour le mettre dans le séjour pour le baiser de l’an neuf. Il est situé vraiment très haut, la photo est prise au maximum du zoom.
Il doit être là depuis plus d’un an puisqu’il y a déjà des boules :
Pourtant, je n’avais rien vu. J’ai repris des photos depuis 1 an et je ne vois toujours rien. Si vous voyez des branches noires sur les photos, ce sont celles du frêne qui lui est presque accolé. L'écorce des branches les plus jeunes du grisard est toujours très blanche.
Le 29 octobre 2013 :
Le 16 février 2014 :
Le 20 avril 2014 :
Ou peut-être ça sur un fort recadrage du 29 octobre 2013. Les feuilles vertes ne ressemblent pas vraiment à celles du gui mais ce ne sont certainement pas celles du grisard (ses feuilles n’ont pas cette forme et surtout elles ne sont jamais de ce vert franc :
10:18 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
18/11/2014
Cornus alba
Cornus alba peut former des haies denses et très colorées en hiver :
Imaginez cette haie doublée d’arbres ou d’arbustes à feuillage persistant avec, à son pied des hellébores et des bulbes à floraison hivernale. Avec ça, l’hiver n’est plus triste.
Vous pensez qu’il faut beaucoup de plants et que ça coûte cher pour obtenir une telle haie. Pas nécessairement. Il suffit de profiter de ses capacités de multiplication. Voici le mien en janvier 2012 :
Et le 22 octobre 2014 :
Il s’est beaucoup épaissi et s’est étalé vers le grillage et latéralement. Il commence à s’emmêler avec les arbustes voisins et je vais devoir en prélever. Comment fait-il ? Toutes les méthodes sont bonnes : drageons, semis :
Et aussi, comme intentionnellement, il envoie des branches basses au ras du sol pour les marcotter :
J’en ai soulevé une. Elle avait raciné, même pas dans le sol, dans les feuilles mortes :
Il a d’autres attraits que ce bois rouge. Le feuillage d’automne le 17 octobre 2013 :
De beaux corymbes de fleurs blanches en avril mai. Je n’ai retrouvé qu’une photo des boutons mais vous pouvez imaginer la suite :
Et des fruits un peu plus gros que des petits pois dès le début septembre, d’un beau blanc bleuté :
Mais le sauvage Cornus sanguinea n’est pas inintéressant. Son bois est rouge mais plus sombre si on ne s’en occupe pas :
Plus vif quand il est jeune :
Et il est encore plus beau si on prend soin de le tailler en fin d’hiver (ce qu’il faut faire aussi pour Cornus alba) :
Son feuillage d’automne est très sombre :
Et les jeunes pousses sont colorées :
La floraison, assez semblable à celle de Cornus alba,
est souvent abondante :
C’est un envahisseur, pas tellement par ses drageons qui servent surtout à épaissir les touffes, surtout par ses fruits noirs, moins décoratifs que ceux de Cornus alba, très appréciés des oiseaux qui lui permettent d’envahir le terrain.
20:25 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
17/11/2014
Lamium album, remontée
C’est décidément l’année des remontées de floraisons. Cette fois, il s’agit de Lamium album et c’est ce qui l’a sauvé de l’arrachage. En effet, on ne l’appelle pas ortie blanche pour rien et, à moins d’y toucher pour vérifier qu’il ne pique pas, mais c’est risqué, ou de se mettre à genoux pour vérifier que les tiges sont carrées, mais on ne peut le faire 10 fois ou plus, il est difficile de le distinguer de la méchante ortie. Le pire, c’est qu’à Romilly, il est mélangé avec l’ortie. J’essaie d’éradiquer l’ortie au printemps quand il est en fleurs et j’espère qu’ainsi il va prendre le dessus. Bien sûr, je garde des zones d’orties pour les chenilles là où son agressivité ne gêne pas.
A noter : le pied de reine-des prés qui fleurissait en octobre continue à fleurir.
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26/10/2014
Euonymus europaeus
Le grand rosier ‘Albert Poyet' est toujours fleuri et il a encore des boutons en réserve. Je l’ai planté parce que j’avais remarqué à Paris son incroyable durée de floraison, cette année-là jusqu’en janvier. Le plus étonnant, c’est qu’un fusain sauvage s’est mis à pousser à côté de lui et a grandi très vite et ses fruits sont exactement de la même couleur que les roses :
Les fusains d’Europe sont maintenant très chargés en fruits rose vif. Ce qui me surprend, c’est qu’il y a davantage de fruits du côté nord de l’arbuste.
Des fruits commencent à s’ouvrir montrant la graine orange :
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23/10/2014
Filipendula ulmaria, encore en fleurs, et ses galles à Dasineura
La reine des prés fleurit encore. C’est sans doute parce que l’automne est plus beau et presque plus chaud que l’été :
Il y a même des boutons, promesses de nouvelles fleurs :
Mais qui est donc cette bestiole sur une feuille ?
Aile ciliée :
Et a-t-elle un rapport avec ces galles sur les feuilles basses de la plante :
Je crois bien que oui. C’est sans doute Dasineura ulmaria, un diptère cécidomyidé qui vient de sortir d’une galle. En voici une autre, à gauche de l‘image en train d’en sortir et de se transformer en imago :
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15/10/2014
Les perce-neige se réveillent
Dans mon bois à Veneux, il reste par endroits une épaisse couche de feuilles mortes de l’hiver passé car je ne les enlève que sur les terrasses et les allées. Ailleurs elles nourrissent le sol qui en a bien besoin. Sur ces tapis de feuilles mortes est apparue une multitude d’adorables petits champignons en forme de chapeaux chinois :
Au bord de la terrasse sud une très épaisse couche de faines s’est accumulée sous un hêtre. Il faut dire que depuis 2 ou 3 semaines nous y étions bombardés en permanence. Je crois que le hêtre a battu cette année son record de production et c’est sans doute, avec les glands, ce qui attire les écureuils près de la maison en ce moment. Là, j’ai retiré intentionnellement feuilles et faines car c’est un endroit stratégique. Mais je ne croyais pas les voir déjà. Les perce-neige, les plus précoces, les Galanthus elwesii qui fleurissent dès fin décembre, pointent déjà le bout de leur nez :
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16/09/2014
Le calament des bois
C'est la première fois que je le rencontre, il semble assez rare. Caché sous de hautes herbes, il était visuellement discret malgré ses belles fleurs. J’ai été attirée vers lui par une forte odeur de menthe. C’était en sous-bois, au bord de la forêt, à quelques mètres d’une grande rue de Fontainebleau. Je n’avais pas d’appareil photo, j’ai ramené une tige racinée. Mes photos ne sont donc pas en décor naturel.
Mais comment l’appeler ? Il a toutes sortes de noms vernaculaires, calament des bois, calament à feuilles de menthe (uniquement pour l’odeur, je pense, pas pour la forme), sarriette à feuilles de menthe, etc., etc. Quant au nom latin, il varie sans cesse, Clinopodium menthifolium, Calamintha menthifolia ssp sylvaticum, Clinopodium nepeta ssp sylvaticum… Vous pouvez imaginer toutes les combinaisons entre Clinopodium, calamintha, nepeta, sylvaticum. Les trois genres ne sont pas faciles à distinguer. Il semblerait que ce qui a la côte actuellement chez les botanistes, c’est Clinopodium menthifolium.
Les caractéristiques les plus évidentes : environ 60 à 70 cm de haut, des fleurs de labiée d’un joli rose un peu violacé, toutes du même côté, la forte odeur de menthe, la tige et les feuilles velues, sa présence dans les bois sous d’autres herbes.
Le haut d’une tige piqué dans un pot :
dans un pot :
La plante entière :
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13/09/2014
Bourgeons floraux
Les colchiques ne sont pas les seuls à annoncer l’automne. La fin de l’été se voit aussi aux bourgeons floraux des fleurs d’automne et d’hiver.
Le lierre dès le 30 août :
Aujourd’hui les fleurs sont ouvertes :
Les premières fleurs de sedum le 11 septembre à Romilly :
Le 14 septembre à Veneux :
Edgeworthia chrysantha est plus précoce d’un mois sur l’an dernier :
Le 3 octobre 2013 il était moins avancé :
09:54 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
03/09/2014
Calystegia sepium
Le liseron des haies est vraiment une très belle plante. Ses grandes fleurs en entonnoir valent celles des ipomées. Elles sont d’une blancheur immaculée. Son seul défaut : elle est envahissante et elle grimpe partout même sur des plantes qui n’ont pas la force de la supporter. Elle a maintenant un bel emplacement : le grillage de 2m de haut.
Elle attire les foules :
Dans un coin sauvage, enlaçant le sureau yèble :
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02/09/2014
Crataegus monogyna
J’ai maintenant plusieurs petits pieds d’aubépine sauvage sur le terrain de Romilly mais un seul atteint 3m et a fleuri cette année (après avoir été déraciné par les inondations l’année précédente). Je vous avais montré sa floraison en mai :
C’est un Crataegus monogyna, sa fleur n’a qu’un seul style :
Comme suite logique car il est hermaphrodite et autofertile, il offre ses fruits à l’avidité des oiseaux :
Lui aussi a son tapis protecteur, un Lamium galeobdolon argentatum dont j’avais planté quelques pieds et qui, maintenant, couvre plusieurs m2.
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26/08/2014
La menthe aquatique
22:07 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
10/08/2014
Viburnum lantana, remontée
Encore une surprise à Romilly : la floraison remontante de Viburnum lantana dont j’ignorais la possibilité.
Je vous avais montré sa floraison en avril :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/04/11/viburnum...
Elle a donné des fruits encore en cours de maturation aujourd’hui :
Mais il y a aussi des corymbes de fleurs en début d’évolution :
J’en ai compté 10 mais il y a aussi des boutons floraux encore fermés au bout de toutes les tiges. Cette floraison n’est pas aussi visible que celle de printemps car le feuillage est maintenant très dense. Sur cette photo il est cerné par des sureaux blancs qui fleurissent, fructifient et drageonnent :
C’est incroyable. Je n’ai trouvé nulle part indication de cette remontée. Mais j’avais aussi constaté aux Grandes Bruyères une belle remontée des Viburnum plicatum dont également personne ne parle :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/01/09/viburnum...
05:40 Publié dans flore locale, viburnum | Lien permanent | Commentaires (0)