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30/07/2014

Couleurs de juillet

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Les sauvageonnes :

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Et une surprise, un petit semis spontané de Verbena bonariensis :

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25/07/2014

Campanula rapunculus

La campanule raiponce est une jolie sauvageonne bisannuelle ou vivace de très courte vie. Donc l’endroit où on va la trouver est imprévisible, au hasard des semis. C’est la première fois que je la vois à Romilly. Elle était dans la végétation folle au bord du chemin rural qui mène à mon terrain. Il était impossible de ne pas la voir. Sa belle floraison lumineuse détonnait dans le fouillis végétal.

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Autrefois elle était semée en lignes dans les potagers sous le nom de raiponce cultivée et on consommait ses feuilles et ses racines. Encore un beau légume oublié.

http://www.aucoeurdesracines.fr/blog/cat/de-la-cueillette...

11/07/2014

Le sureau yèble

Il y a bien longtemps que nous n’avons parlé de Sambucus ebulus, le sureau yèble(ou hièble). Certes, contrairement aux autres sureaux il n’est pas comestible mais c’est une très belle plante et, bien maitrisé (il suffit de couper ce qui dépasse de la zone impartie car il s'étend par rhizomes), il peut former des massifs de toute beauté comme ici autour d’un tronc :

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C’est un sureau herbacé, il disparait totalement l’hiver. Il a pour exigences un sol suffisamment humide, calcaire, et le plein soleil. Ses feuilles sont magnifiques, très divisées, jusqu’à 13 folioles longues et certaines même bipennées :

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J’ai repris d’anciennes photos pour revoir toute l’évolution d’un corymbe :

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J’ai déjà vu ce sureau en vente comme plante ornementale dans des catalogues étrangers.

http://www.esveld.nl/htmldia/s/saebul.php

C’est aussi une plante médicinale encore très utilisée. Mais pour les amateurs de cuisine sauvage qui désirent faire de la gelée de sureau, il faut savoir le distinguer du sureau noir. Les fleurs, c’est sans problème, leur odeur d’amande amère est si forte qu’il ne peut y avoir confusion. Mais une gelée de fruits pourrait donner quelques coliques (c’est l’une de ses utilisations thérapeutiques). Ce qui le différencie du sureau noir :

C’est une plante herbacée d’au plus 1m50, sans tiges lignifiées

Les feuilles sont plus grandes et très découpées en multiples folioles, de 11 à13 au lieu de 5 à 7 pour le sureau noir. Ces folioles sont plus longues et étroites

La floraison est plus tardive, en juillet

Les fruits d’un corymbe sont le plus souvent mûrs tous en même temps, ce qui n’est pas le cas et est gênant pour la cueillette du sureau noir. Les fruits du sureau blanc, comestibles, ont une maturité plus uniforme mais ils sont plus petits et ne se rencontrent pas dans la nature en France

Surtout, les corymbes de fruits mûrs du sureau yèble restent dressés alors qu’ils pendent et regardent vers le sol chez le sureau noir

07/07/2014

Le millepertuis officinal

Lorsqu’on parle de millepertuis sans davantage de précisions, c’est de lui qu’il s’agit, Hypericum perforatum. On l’appelait aussi herbe de la Saint-Jean parce qu’il débute sa floraison au solstice d’été et on le cueillait traditionnellement le 24 juin. Il avait beaucoup d’utilisations thérapeutiques.

C’est lui qui est maintenant consommé dans le monde entier comme antidépresseur et aucun autre millepertuis. C’est une plante herbacée sauvage qui parsème mon terrain de Romilly. Sur la première photo on le voit mélangé aux tiges déjà très hautes de l’eupatoire chanvrine, elle aussi spontanée sur le terrain et qui fleurira dans un mois.

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Millepertuis, perforatum, cela veut dire plein de trous. C’est le limbe qui est plein de poches sécrétrices transparentes donnant l’impression de mille trous :

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11/06/2014

La sexualité piquante de l'ortie

La grande période de la floraison de la grande ortie, urtica dioica, commence. Cette plante sans aucun charme et peu fréquentable dans un jardin est très utile, aliment, médicament, traitements phytosanitaires, engrais, et surtout plante hôte de beaucoup de chenilles de nos plus beaux papillons.

C’est une grande envahisseuse. Elle occupe rapidement de grandes surfaces par rhizomes, par stolons, le même génome donc le même sexe. Mais cela ne lui suffit pas, pour aller encore plus loin elle utilise aussi la reproduction sexuée. Comme son nom l’indique, il y a des pieds mâles et des pieds femelles et exceptionnellement des pieds monoïques. Toute la plante porte des poils urticants, feuilles, tiges, et même les fleurs. Ces poils urticants, ce sont les longs poils rigides et pointus, les poils courts et souples ne piquent pas.

Les fleurs sont absolument minuscules, moins d’1mm, réunies en grappes. Elles ne sont une attraction ni pour nous, ni pour les insectes. Mais l’ortie n’a pas besoin des insectes pour répandre son pollen. Elle utilise le vent et surtout une façon explosive d’ouvrir ses fleurs mâles en envoyant le pollen au loin.

Les grappes de fleurs femelles sont pendantes

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Et celles de fleurs mâles plus dressées et teintées de rose :

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Les photos des grappes de fleurs sont faciles à trouver sur Internet mais pas les photos de détail des minuscules fleurs. Ces photos sont difficiles à réaliser à cause de la très petite taille des fleurs. Je les ai faites en 2010, je n’ai pas le courage de recommencer cet exploit. Je propose aux passionnés d’ortie de revoir mon étude de 2010 :

http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/08/31/le-sexe-...

http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/09/02/le-sexe-...

http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/09/02/orties-l...

 

31/05/2014

Geranium sauvage sur lit de fraisiers sauvages

J’avais découvert ce joli petit Geranium nodosum en 2012. Il était, comme les fraisiers, enseveli sous les ronces bleues. Je lui avais redonné le goût du soleil. Mais cette année encore j’ai dû défricher pour le retrouver. Ma lutte contre les ronces bleues n’aura jamais de fin.

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30/05/2014

Cornus sanguinea

Cornus sanguinea, cornouiller sanguin, dogwood, est un effroyable envahisseur sur sol calcaire, pire que le frêne, ce n’est pas peu dire. J’en coupe sans cesse. Mais il faut reconnaître qu’il est beau et j’en ai gardé une longue haie, au moins 15m de long et 4m ou plus de haut. Tous les ans je me dis que je devrais en rabattre une partie pour donner du soleil à d’autres plantes et avoir des tiges bien rouges en hiver. Mais l’hiver, je suis trop occupée à planter et ensuite je ne peux y toucher à cause des nids. Justement c’est encore la période des nids pour les mésanges charbonnières. Il vient d’en rentrer une dans la maison. Je n’avais ouvert qu’une porte vitrée occultée par un rideau de perles pour limiter les intrusions. Mais elle a dû apercevoir des poils de chat et est passée sous le rideau. Il ne me restait plus qu’à ouvrir toutes les portes et toutes les fenêtres pour faciliter sa sortie.

En ce moment les cornouillers sanguins sont en fleurs. Celui du bout de la haie, le sureau canadien en bas, à gauche mesure 2m :

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Voici celui qui est près du chemin. En 2011, il atteignait difficilement 2m. Depuis il a doublé de hauteur et de largeur et je dois sans cesse le tailler pour qu’il n’étouffe pas le cornouiller mâle à son pied :

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Les fleurs :

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Le feuillage d’automne :

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Les tiges rouges de sujets jeunes ou taillés :

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Les semis qui envahissent le terrain :

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29/05/2014

Inula helenium a survécu

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Cette superbe plante de 2m de haut, Inula helenium,  était apparue sans crier gare dans la cuvette d’un Sambucus nigra ‘Aurea’ en 2011. En 2012 elle s’était même semée à environ 5m. Les photos sont de juillet 2012. Le sureau était encore petit.

Après les inondations de 6 semaines en mai-juin 2013, elle avait totalement disparu. Mes deux Sambucus nigra ‘Aurea’ étaient les seuls sureaux noirs qui avaient survécu sans le moindre dommage et avaient même fleuri avec un mois de retard. Cette année ils étaient magnifiques. Aujourd’hui ils sont en fin de floraison mais c’est en nettoyant le pied de celui-ci que j’ai découvert la réapparition de la grande aunée. Il y a peu de feuilles, je ne sais si elle aura la force de fleurir en juillet mais elle a survécu.

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On peut remarquer qu'elle n'a pas échappé aux crachats de coucou, aucune plante n'y a échappé.

 

25/05/2014

Iris pseudacorus, le lys des rois

Au début ils étaient au bord de la mare

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Et ils y sont toujours mais pas encore fleuris car ils sont à l’ombre. Pour plus de soleil, ils ont décidé d’envahir le terrain, partout où il y a beaucoup de soleil, jusqu’aux limites du terrain, pas plus loin parce qu’ensuite la tondeuse passe régulièrement. Ils ne souffrent même pas de la sécheresse actuelle. Cela vous étonne que je parle de sécheresse quand la météo nous montre sans cesse des perturbations. C’est pourtant le cas. A Veneux il a plu suffisamment mais Romilly se croit en Alsace. Pas de pluie depuis début mars même si le temps est dégueu. Juste en mai une fois 6mm et 2 fois à peine 1mm. J’y passe tout mon temps à arroser. La terre est craquelée. J’ai failli perdre une clématite. C'est pourtant Clematis jackmanii qui supporte la sécheresse du sable à Veneux depuis de nombreuses années. Heureusement après copieux arrosage elle est repartie de plus bas mais fleurira-t-elle cette année ? Les touffes d’iris restent superbes :

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Les grandes feuilles plates aiment s’orner d’un bijou :

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C’est une chrysomèle, Chrysolina polita, particulièrement abondante cette année.

21/05/2014

Symphytum asperum

C’est la consoude hérissée, spontanée en France (en fait introduite et naturalisée) comme la consoude officinale avec laquelle elle s’hybride pour donner Symphytum x uplandicum, consoude de Russie. Ses fleurs surtout sont bien hérissées.

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A Romilly, la petite consoude bleue qui formait des tapis de plus en plus vastes avait été décimée par les inondations. Il en est réapparu de petites touffes dans des zones un peu surélevées :

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Mais ma consoude sauvage, Symphytum officinale, n’a pas du tout souffert et forme des touffes plus nombreuses.

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12/05/2014

Hesperis matronalis

Cette très jolie plante bien parfumée était autrefois dans tous les jardins sous le nom de julienne des dames. Il existait diverses variétés mais les variétés à fleurs doubles étaient stériles et ont disparu faute d’être multipliées végétativement. C’est une vivace de courte durée de vie mais qui se ressème abondamment et parfois très loin. Il est ainsi difficile de savoir si elles sont spontanées ou échappées d’un jardin.

La forme type a des fleurs violettes :

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La forme blanche dans un jardin :

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Ou dans la nature car elle aussi se ressème facilement :

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09/05/2014

Crataegus laevigata

Je l’ai trouvée dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Cela ne répond pas vraiment à la question qui m’a été posée sur sa fréquence dans la nature. Bien que les aubépines soient fréquentes dans la région, celle-ci a peut-être été plantée.

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Un syrphe apprécie son nectar :

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Voir que les fleurs ont 2 ou 3 styles n’est pas facile, les étamines gênent et les stigmates ne sont pas tous de la même couleur. Les stigmates sont d’abord verts puis deviennent bruns. Ici 2 styles partent du même point central, les stigmates vert pâle semblent fusionnés :

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Les 2 styles partent du même point central, l’un est surmonté d’un stigmate brun, l’autre d’un stigmate vert mais déjà tacheté de brun :

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On voit surtout bien les 2 stigmates de teinte brun clair-orange :

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Ici on voit la face supérieure de 3 stigmates verts :

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Mais parfois, par endroits, il semble n’y avoir que des fleurs à 1 style :

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Il faut dire que les deux aubépines s’hybrident très facilement et les hybrides sont nombreux.

06/05/2014

L'aubépine

C’est le début de la floraison des aubépines sur le terrain de Romilly. Il y en a plusieurs, elles sont sauvages et elles sont très jeunes parce qu’elles ont profité du débroussaillage pour se trouver une petite place et s’y semer.

Voici la plus grande, déjà 3m. Elle avait été déracinée par les inondations et j’avais dû la tuteurer. C’est sa première floraison mais il y en aura beaucoup d’autres car une aubépine vit 500 ans ou plus. C’est une Crataegus monogyna, sa fleur a un seul style correspondant à un seul ovaire et ses fruits auront un seul noyau.

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 Une Carte géographique première génération y faisait la sieste, une vraie sieste car, lorsque j’ai bougé sa fleur, elle a à peine reculé 

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Le style unique :

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J’ai une autre aubépine que j’ai plantée il y a de nombreuses années à Veneux. C’est Crataegus laevigata ‘Paul’s Scarlet’. Elle fleurit plus tôt, en même temps que le lilas, et elle est déjà en grande partie fanée. Je n’ai pas pensé à la photographier car je vous l’ai déjà montrée, je vous montre donc une photo d’une année précédente :

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Crataegus laevigata a des fleurs à 2 ou 3 styles et des fruits à 2 noyaux. Mais je ne peux vous montrer ses styles car la fleur est très double chez ce cultivar. Les styles existent, noyés dans les pétales car elle est fertile.

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On dit les feuilles de cette aubépine moins découpées que celle de monogyna mais la différence est subtile, celles de mon aubépine sont bien découpées en plusieurs lobes

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30/04/2014

Arum, une technique de pollinisation sophistiquée

Je vous avais promis de vous montrer l’évolution d’une fleur d’arum italicum. Mais je l’ai fait en 2010. Certains lecteurs ne l’ont donc pas vu, d’autres ne s’en souviennent pas. Je pourrais vous donner un lien vers cette note mais je crains que les photos ne soient un peu défraichies. Je vais donc la reprendre avec ces mêmes photos étonnantes.

Beaucoup de plantes cherchent à éviter l’auto fécondation (pire que la consanguinité pour les animaux) qui pourrait être source de tares et surtout pour les plantes est un obstacle à l’évolution. Les méthodes sont nombreuses : pollen incompatible, non concomitance des floraisons mâle et femelle, diploïdie sont les méthodes les plus utilisées.

Je vais vous montrer ce qui se passe chez Arum italicum mais c’est valable pour toutes les Araceae. Chez ces plantes le pollen pourrait féconder les fleurs femelles de la même inflorescence mais ces plantes très raffinées (à mon goût) ont mis au point pour empêcher l‘autofécondation une stratégie et même une véritable architecture de l’inflorescence digne d’un bureau d’études d’ingénieurs en sécurité. Cette technique comprend :

  • La protogynie, c’est-à-dire la maturation des fleurs femelles avant celle des fleurs mâles

  • Le déclenchement de la maturation des fleurs mâles par la fécondation des fleurs femelles

  • Un système sophistiqué de piégeage des insectes responsables de la pollinisation avec étapes successives de libération vers la sortie

Arum italicum est spontané et abondant sur mon terrain de Veneux. Le beau feuillage marbré est présent la plus grande partie de l’année et forme de beaux tapis :

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Fin avril apparaissent les inflorescences. Elles sont formées d’une grande spathe jaune pâle qui est une bractée. La spathe entoure et enferme le spadice, un épi qui a un axe central charnu entouré des fleurs mâles et femelles sans périanthe.

 

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Ce que l’on voit émerger de la spathe, c’est la partie supérieure du spadice dont l’odeur attire les insectes. Plus bas la spathe est fermée et forme une ampoule. Les insectes pollinisateurs sont attirés par l’odeur du spadice, d’où l’intérêt de ce qui dépasse au-dessus de la spathe. Les insectes glissent à l’intérieur de l’ampoule et y sont piégés. J’ai ouvert une ampoule :

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Les insectes piégés vont aussitôt tenter de s’échapper mais ils n’auraient pu le faire si je n’avais pas déchiré la spathe

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Tout au bas de l’épi il y a les fleurs femelles réduites à l’ovaire. Elles viennent d’être fécondées par le pollen d’un autre arum apporté par les insectes :

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Au-dessus se trouvent les fleurs femelles stériles. Elles portent de longs appendices dont le rôle est d’empêcher les insectes de remonter trop tôt vers les fleurs mâles et de les secouer pour libérer leur pollen avant que toutes les fleurs femelles ne soient fécondées par le pollen qu’ils ont apporté d’ailleurs. L’ovaire est atrophique, plus sombre que celui des fleurs fertiles et surmonté de l’appendice :

 

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Lorsque les fleurs femelles fertiles sont toutes fécondées, les appendices disparaissent. Les insectes sont maintenant débarrassés du pollen étranger et vont pouvoir en recharger. Ils ont maintenant accès aux fleurs mâles fertiles :

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Vous voyez que ces fleurs sont pratiquement réduites aux anthères. La fécondation des fleurs femelles a déclenché leur maturation et elles commencent à libérer le pollen :

 

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Les longs filaments disposés en couronne que l’on voit au-dessus du bloc de fleurs mâles sont formés par des fleurs mâles stériles. Ils empêchent encore les insectes de sortir, c’est leur deuxième obstacle. Cela oblige les insectes à rester suffisamment longtemps près des fleurs mâles fertiles pour bien se couvrir du pollen qui fécondera une autre fleur :

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Enfin ces filaments disparaitront pour libérer les insectes. Le résultat un 11 septembre :

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29/04/2014

Le printemps des sauvageonnes

Il pleut bien ces jours-ci. Cela réveille toutes les plantes sauvages à Veneux.

L’alliaire est une bisannuelle et elle réapparait n’importe où. Ses feuilles donnent un léger goût d’ail aux salades

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de même que l’ail des ours qui est toujours en fleurs :

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L’arum italicum ajoute à son beau feuillage le début de sa floraison dont je vous montrerai la suite botaniquement passionnante.

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L’aspérule odorante n’est pas vraiment une sauvageonne. J’en ai planté 3 pieds il y a quelques années et depuis elle s’étale, complètement naturalisée. Normalement ce terrain trop sec ne lui convient pas mais elle est dans une zone d’arrosage à cause des camellias. Ici elle entoure une monnaie du Pape vivace :

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La charmante chélidoine :

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Le géranium herbe à Robert qui pue quand on y touche :

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21/04/2014

Sorbus torminalis

Mon sorbier torminal est maintenant un beau petit arbre. Ses premières branches démarrent à 4m alors que je ne l'ai jamais taillé ni élagué. Il fleurit en ce moment :

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Ses feuilles ont une forme peu courante :

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En forêt de Fontainebleau il s'est hybridé spontanément avec Sorbus aria pour donner l'alisier de Fontainebleau, Sorbus latifolia. Cet hybride parvient à se multiplier par apomixie.

20/04/2014

Ajuga reptans, la mutation

Ajuga reptans est une plante sauvage sur mon terrain de Romilly. Je l'y ai toujours vue et elle forme de vastes tapis aux jolies fleurs bleues, toutes rigoureusement de la même couleur. Pourtant aujourd'hui j'en ai vu une rose. Sur les centaines de fleurs du terrain, c'est la seule et c'est la première fois que j'en voit une rose.

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17/04/2014

Ajuga reptans

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N'est-ce pas marrant toutes ces petites chandelles violettes dans l'herbe drue ? Ce sont les épis floraux de Ajuga reptansencore en boutons. Voilà ce que cela donne en pleine floraison :

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Cette bugle est spontanée et très abondante sur le terrain de Romilly. Elle forme un très beau couvre-sol. Je ne passerai la tondeuse qu'après la floraison. La lame de ma tondeuse est toujours assez haute et le feuillage ne sera pas détruit.

13/04/2014

Fragaria vesca

Fragaria vesca, mon joli petit fraisier sauvage, forme de beaux tapis là où je l'ai débarrassé d'autres plantes qui le gênaient. Il commence à fleurir :

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01/04/2014

Anemone nemorosa

De l'autre côté de la mare je vois un grand tapis blanc. Je devine aussitôt qu'il s'agit de la charmante Anemone nemorosa, anémone sylvie, que je connais bien car elle envahit une bonne partie de la forêt de Fontainebleau.

A Ingrannes :

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A Fontainebleau :

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29/03/2014

Chouette, j'ai un prunellier

Je veux d'abord faire une annonce à l'intention des habitants de Romilly qui lisent mon blog. J'avais promis l'arrivée de la processionnaire du pin au plus tard pour la prochaine saison. Mais les bestioles n'ont pas traîné. J'ai vu aujourd'hui un nid dans un pin à Romilly. Ces chenilles ne sont vraiment dangereuses pour le pin que si les attaques sont répétées. C'est pour nous, nos enfants et nos animaux de compagnie qu'elles sont très dangereuses. Elles vont bientôt descendre à la queue-leu-leu le long du tronc pour s'enterrer et former une chrysalide. Elles envoient des poils urticants qui se plantent dans la peau, les yeux avec des conséquences graves, la langue des animaux qui veulent les manger et c'est mortel. Il ne faut pas y toucher. On peut mettre un piège au bas du tronc. Si vous voulez enlever un nid il faut impérativement protéger toute la peau (gants, masque) et surtout les yeux par des lunettes étanches et le brûler aussitôt.

 

 

Je rêvais d'un prunellier. J'en avais repéré un dans le chemin l'an dernier le 14 avril :

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Grâce à sa floraison, je viens de découvrir que j'en ai un et même plus grand et plus touffu que celui du chemin. Lors de l'installation du grillage, j'ai failli le couper, le prenant pour un cornouiller sanguin à cause de la couleur de ses tiges. Je n'avais pas remarqué ses épines et il n'avait jamais fleuri. Ce retard de floraison est sans doute dû au fait qu'il s'est bêtement semé sous le couple étroitement enlacé peuplier grisard-frêne. S'il fleurit cette année, c'est peut-être à cause de la précocité des floraisons cette année, les arbres n'ont pas encore de feuilles et aussi parce que le frêne perd peu à peu ses branches basses trop arquées (à cause de la proximité du grisard quand il était petit). D'ailleurs la floraison n'est apparue qu'au bout de branches qui s'éloignent du tronc et des deux arbres. Un conseil pour l'utilisation des fruits : il faut les cueillir blets, après un gelée. Si le gel tarde, ou si les oiseaux sont trop voraces, on peut les cueillir avant et les mettre au congélateur.

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04/03/2014

Printemps

 

L'hiver météorologique est fini. C'est le printemps et l'explosion des couleurs dans le jardin. Pourtant les floraisons d'hiver sont toujours là, camellias, Lonicera fragrans, Prunus autumnalis, Edgeworthia, jasmin d'hiver, pâquerettes, Helleborus niger, perce-neige par milliers, crocus.

Commençons la revue de ces délicieuses floraisons par les fleurettes au ras du sol, bulbeuses et autres vivaces.

De nouveaux hellébores :

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Les jonquilles (Narcissus pseudonarcissus), aussi nombreuses que les perce-neige et qui vont peu à peu les remplacer :

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Primevères :

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Puschkinia :

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Les minuscules mais ravissantes scilles à deux feuilles qui vont bientôt former de jolis tapis :

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Les premières fleurs de pervenche, même la double (mutation spontanée dans une population sauvage) :

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La violette des bois inodore mais si mignonne et prolifique (elle envahit même les pots) :

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Et la pézize orangée aussi belle qu'une fleur :

z pezize près romilly 25  janv 009.jpg

 

28/02/2014

Mon aulne, parents retrouvés

Depuis deux ans j'ai un petit aulne. Il s'est installé sans crier gare devant le Cornus alba. Il est encore trop jeune pour fleurir. Je me demandais d'où il provenait, je n'ai vu aucun aulne aux alentours.

Mercredi, j'ai voulu aller sur mon terrain de Romilly. L'accès en était impossible. C'était de nouveau l'exploitation de bois. Il y avait d'énormes troncs sur les côtés du chemin et le chemin lui-même était occupé par deux énormes camions et un engin. Ma petite voiture et ma petite personne ne faisaient pas le poids.

Je suis partie me promener, explorer la région. A Conflans sur Seine, à moins de 2 km de mon terrain, au plus 1km à vol d'oiseau, j'ai pris un chemin qui passe devant une écluse.

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2 Conflans écluse rec 26 fev 2014 024.jpg

L'endroit est ravissant :

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La berge gauche est bordée presque exclusivement d'aulnes, un très bel alignement :

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Mais, pour la deuxième fois, je m'étonne de la couleur des chatons. On les décrit partout, et toutes les photos les montrent ainsi, de couleur jaune. Pourtant, au bord de la Seine, comme dans la plaine de Sorques,

http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/03/20/les-auln...

http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/03/21/alnus-le...

ils sont rouge sombre. On ne voit un peu de jaune que lorsqu'ils montrent leur pollen. Quel que soit leur âge ils sont rouge sombre :

aulne chaton 26 fev 2014 013.jpg

aulne chatons jeunes 26 fev 2014 012.jpg

Bien décidés à remplir leur mission de retenue des berges, ils vivent complètement dans l'eau :

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b aulne 26 fev 2014 019.jpg

Mais mon petit aulne n'aura pas de problème pour trouver l'eau. Un aulne a des racines profondes, jusqu'à 4m, et la nappe phréatique sur mon terrain est au pire à 1m dans les périodes les plus sèches.

 

05/02/2014

Galanthus

 

Je vous ai déjà montré cette année mes Galanthus elwesii, dit perce-neige géant car c'est le plus grand. C'est aussi le plus précoce puisqu'il fleurit dès fin décembre. Maintenant les Galanthus nivalis, spontanés et très abondants dans la forêt de Fontainebleau, commencent à se montrer, un mois plus tard que le précédent, et ils sont encore peu nombreux alors que dans 15 jours je verrai qu'ils ont envahi tout le terrain.

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Mes perce-neige géants proviennent du terrain au nord du mien, boisé et non entretenu. J'avoue que j'en avais chipé une touffe il y a de nombreuses années. Voici la large nappe du terrain voisin. Les photos ne peuvent être plus nette, c'est à plus de 30m et maintenant une clôture m'empêche de les approcher :

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3 galanthus elwesii 25 janv 2014 001 (1).jpg 

Je vous ai déjà donné les différences entre elwesii et nivalis :

http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/02/11/galanthu... 

Dans la zone où se trouvent les touffes denses de Galanthus elwesii, denses au point que je dois souvent les dédoubler,des Galanthus nivalis n'ont pas craint de s'installer au milieu de ces géants. Cela permet de bien voir la différence de taille et aussi la différence de largeur des feuilles. Elwesii est à gauche, nivalis à droite :

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Cet automne j'ai planté des Galanthus voronowii. Je ne les ai pas encore vus, j'ai peut-être mal cherché, ils sont peu nombreux.

 

17/01/2014

Ruscus aculeatus

Le fragon petit-houx puisque c'est son nom vernaculaire, sans doute parce qu'il pique, mais bien plus que le houx, semble envahir de plus en plus la forêt de Fontainebleau et le terrain au nord du mien :

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Ce que j'ai pu mettre sur une seule photo est une faible partie, il y en a encore au moins 3m de chaque côté. A partir de là il essaime sur mon terrain. Je viens de voir de tout petits plants dans une allée. Ce n'est pas grave, je les récupère pour cerner le terrain de Romilly du côté de la départementale. Une épaisseur de fragon comme sur la photo est absolument infranchissable, sauf avec un scaphandre. 

Il ne reste que très peu de fruits, les oiseaux les aiment (attention, pour nous ils sont toxiques) :

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Mais il commence à fleurir. Une floraison d'hiver, quelle merveille allez-vous dire. Pour la décoration, c'est loupé. Cette floraison est absolument invisible, parce que ces fleurs sont minuscules et parce qu'elles sont situées sous les cladodes. Les cladodes, c'est ce qui ressemble à des feuilles coriaces terminées par une épine mais ce sont des tiges aplaties. C'est pourquoi les fleurs s'insèrent dessus, ou plutôt dessous. J'ai soulevé les branches pour vous les montrer. Il n'y a pas un seul cladode sans sa fleur.

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Le fragon est dioïque. Seuls les pieds femelles porteront des baies. Leurs branches pourront remplacer le houx pour décorer la table de Noël, à condition que les oiseaux vous laissent quelques baies. C'est une monocotylédone, les pièces de la fleur seront donc en multiple 3. Elles ont 3 sépales, 3 pétales, 3 étamines ou un ovaire triloculaire. 

Les fleurs femelles étaient sur une branche qui portait encore un fruit.

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Trois stades de la fleur :

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Des fleurs mâles :

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14/01/2014

Dentelles et frou-frou

L'humidité de l'hiver plaît au champignons. Certains aiment le bois mort. Ils ne sont sans doute pas comestibles mais ne manquent pas de charme :

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Pour ceux-là, je sais qu'ils sont comestibles. Ce sont les pézizes, la pézize veinée (à ne consommer que bien cuite comme les morilles dont elle est proche), la pézize orangée, la pézize écarlate.

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18/12/2013

Lamium

 

Mon Lamium album sauvage à Romilly fleurit par vagues jusqu'en automne. Il attirait les derniers bourdons fin septembre, ensuite je n'y ai plus prêté attention.

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A Paris en décembre les Lamium, blanc, rose et maculatum, étaient toujours en fleurs.

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10/11/2013

Auricularia auricula-judae

 

Il pleut, donc la colonie d'oreilles de Judas se réveille. Ces amusants champignons ont fait une apparition timide début octobre. Le 7 octobre :

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Depuis la colonie s'épanouit comme elle le fait depuis plusieurs années de l'automne jusqu'au printemps. Mais le nombre des individus n'augmente pas. J'ai tenté de coloniser d'autres troncs morts ou vieillissants de sureaux que je conserve dans ce but et pour l'instant je n'y parviens pas. Un aperçu de la jolie colonie le 10 novembre :

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auricularia veneux 10 nov 2013 009.jpgauricularia veneux 10 nov 2013 010.jpg

Si vous en trouvez vous avez des recettes colonne de droite, catégorie cuisine des oreilles. Vous pouvez aussi simplement les cuire coupés en fines lamelles puis ajouter ail et basilic et crème fraîche.

Sur du bois mort il y a d'autres champignons sans doute nettement moins comestibles (bien que certains prétendent que la clavaire est comestible lorsqu'elle est jeune) :

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Nous avons un automne assez pluvieux mais la cause de la montée de la Seine vient de plus haut. Ce qui m'étonne et même me choque c'est qu'on n'en parle pas. Les crues dans le sud qui ont duré peu de temps et ont fait peu de dégâts, on en a beaucoup parlé, on a vu une alerte orange. La crue de la Seine que j'ai constatée il y a maintenant 2 semaines et qui persiste, ça n'intéresse personne. Aujourd'hui sur France 3, cette fois Île de France, on a vu des champs inondés, pire que chez moi à Romilly, et ils sont, au moins dans l'Aube et l'est de la Seine et Marne, des dizaines d'agriculteurs qui perdent pour la deuxième fois leur récolte cette année. Et le niveau ne baisse toujours pas. L'agriculteur que nous avons vu aujourd'hui a, lui aussi, incriminé la gestion des lacs de retenue.

 

 

21/10/2013

Le bambou nain a adoré

 

les inondations.

Il ne reprenait pas et à la fin de l'été dernier il n'avait plus une seule feuille malgré des arrosages. Je ne pensais même plus à lui, persuadée qu'il était mort. La zone où il se trouvait a été envahie par la ronce bleue comme presque tout le terrain. Aujourd'hui j'ai arraché la ronce et ce fut la surprise :

bambou romi 21 oct 2013 020.jpg

Il est tout beau, tout frais, entouré et mélangé à la ravissante petite lysimaque, Lysimachia nummularia :

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08/10/2013

Des fruits d'automne pour le décor

 

C'est maintenant la saison des fruits à Romilly, beaucoup sont sauvages, tous sont rouges. S'ils ne sont pas comestibles pour nous, ils font le délice des oiseaux.

Un peu partout sur le terrain, c'est la sauvage Rosa canina :

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Le gros buisson de Rosa multiflora est lui aussi spontané, ensauvagé plutôt qu'indigène. Peut-être vient-il de Marnay sur Seine, semé par un oiseau jardinier.

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3 rosa floribunda rec  romi 22 sept 2013 004 (1).jpg

Rosa rugosa a été planté mais c'est un rosier botanique :

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Le fusain sauvage, Euonymus europaeus, envahit lui aussi peu à peu le terrain. Il est couvert de fruits qui ne s'ouvriront sans doute que dans une ou deux semaines.

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Le fusain ailé, Euonymus alatus, a encore des fruits.

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Ces deux fusains botaniques ont résisté sans le moindre dommage à 4 semaines d'inondations. Mais Euonymus europaeus 'Red Cascade' a succombé. En ce début d'octobre il ne présente aucun signe de reprise.

Ribes fasciculatum a encore des fruits et ils sont plus sucrés que la semaine dernière bien qu'ils aient exactement le même aspect. Cela pose le problème de la date de la cueillette.

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C'est la première fructification de mon Pyracantha planté l'an dernier. Il est photographié depuis le chemin.

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Le sauvage Viburnum opulus :

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Les derniers boutons du petit rosier 'Fraise des Bois' concurrencent joliment tous ces fruits :

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