31/10/2015
Valeriana et Aloysia, c'est le printemps
Je les ai retrouvées en désherbant avec précaution. Elles avaient disparu pendant l’été car toutes deux ont de grands besoins en eau.
Valeriana officinalis est apparue sur mon terrain depuis plusieurs années. Mais il y a toujours un seul pied. C’est peut-être bien à cause du manque d’arrosage l’été qu’elle ne parvient pas à se multiplier car au printemps elle est en pleine forme et fleurit bien :
Mais c’est en juin qu’elle fleurit et aussitôt après disparait. Le 18 octobre, j’ai bien failli l’arracher. Le retour d’un peu d’humidité l’a poussée à repartir comme si c’était le printemps car normalement elle disparait en hiver. Va-t-elle supporter l’hiver sous cette forme ?
Aloysia triphylla, la verveine citronnelle a été plantée il y a 2 ans. Elle aussi avait disparu en été et n’avait donc pu fleurir. Je la retrouve en octobre. Pour elle c’est sans doute moins grave car son feuillage est persistant.
Je n’avais pas pensé à elles, l’an prochain je les arroserai.
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29/10/2015
Sorbus torminalis, flamboyant
Tous les ans j’admire cet arbre magnifique visible de tout le séjour car il est derrière la grande vitre :
Sa luminosité éclipse la beauté du néflier d’Europe, Mespilus germanica. Le feuillage du sorbier est à l’extrême droite
J’ai 3 néfliers spontanés sur le terrain. Ils ont beaucoup plus que 40 ans car ils étaient déjà là et aussi grands lors de l’acquisition du terrain.
D’un jaune d’or, le couloir d’Actinidia melanandra est aussi magnifique :
Actinidia arguta :
Asimina triloba :
Edgeworthia chrysantha :
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17/10/2015
La fin de la saison du houblon
Le houblon est une liane herbacée vivace mais dont toute la partie aérienne se dessèche en automne et disparait. Une plante femelle le 11 octobre :
Les écailles du cône tombent les unes après les autres. On voit bien la graine, akène qui sera disséminé par le vent :
Je me suis demandé quelle était la nature des petits grains jaunes. Je pense qu’il s’agit de restes de pollen. Voici une photo de fleur mâle, beaucoup plus lâche, avec 5 étamines aux anthères très larges portant du pollen :
Mais même lorsque toute la partie aérienne a totalement disparu, il reste toujours les racines en terre. Elles sont appréciées par la chenille de l’hépiale du houblon que je trouve partout sur le terrain lorsque je creuse un trou :
Et cela me vaut le plaisir de voir ce charmant petit papillon l’été :
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14/10/2015
Dipsacus fullonum
Les rosettes de première année de la cardère sauvage sont nombreuses cette année à Romilly. J’ai dû en arracher quelques unes qui cernaient complètement un jeune Mahonia ‘Charity’ planté l’hiver dernier. Pour l’instant ces rosettes sont très simples, en une seule couche de feuilles. Celle-ci pousse à côté d’une cardère de deuxième année maintenant desséchée dont on voit une tige et une tête florale au sol :
Nous pouvons continuer avec l’évolution de la plante pour suivre son cycle bisannuel complet. Je vous ai déjà tout montré mais de façon « décousue » au fur et à mesure de ce qui se présentait sur le terrain. Pendant l’hiver la rosette continue à se développer et elle devient plus épaisse. Un 5 février :
A cours de la deuxième année de hautes tiges vont émerger de ces rosettes. En mai :
Elles portent de grandes feuilles engainantes sur la tige en formant une sorte de cuvette qui retient l’eau de pluie et a valu à la plante le nom de cabaret des oiseaux :
A l’extrémité des tiges vont se développer de juillet à septembre de grosses inflorescences qui attirent les insectes :
Puis les inflorescences vont sécher en répandant leurs graines et resteront au sol tout l’hiver. On en voit encore au sol en avril :
J’ai semé de la cardère cultivée, la cardère à lainer, Dipsacus sativus, presque disparue car remplacée par des machines. On pourra les comparer dans 2 ans.
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13/10/2015
La menthe panachée, un beau tapis
J’ai de la menthe sauvage sur le terrain de Romilly, surtout de la menthe aquatique. Elle est très attractive pour les insectes. Mais elle est trop haute et bien qu’elle s’étende facilement, elle ne forme pas un couvre-sol efficace.
J’ai planté au début de l’été 2014 un tout petit pot de menthe panachée. En septembre elle avait déjà pris une belle extension :
Cette année il y en a au moins 1m dans toutes les directions. Elle forme un tapis ras, bien dense, je n’ai pas eu à désherber.
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30/09/2015
Solanum dulcamara
Je ne l’avais pas remarquée jusque-là. J’ai une série de pots qui attendent la vraie saison des pluies pour la plantation. Mais il n’y a eu qu’un faux départ et je dois de nouveau arroser et après 2 jours sans arrosage, certaines plantes, actinidia et camellia surtout, présentent des signes de souffrance.
Dans l’un de ces pots s’est semée une morelle douce-amère. Je ne l’ai vue qu’aujourd’hui, ses fruits rouge vif ont attiré mon regard :
Ne l’ayant pas photographiée avant j’ai repris d’anciennes photos car elle est bien jolie, du 30 mai au 17 août :
Ces fruits sont toxiques mais cette toxicité diminue sur les fruits mûrs et les oiseaux les mangent.
19:46 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Fruits
L’androsème, Hypericum androsaemum en est à la fructification. La touffe est superbe, il a supporté l’été sans arrosage. Il est beau toute l’année, on ne voit jamais une vilaine feuille séchée ou une fleur fanée.
En ce moment nous en sommes aux fruits noirs
Il y a encore quelques fruits rouges
Et des fruits déjà secs :
Ce que j’avais planté il y a un an seulement :
La grande lysimaque, Lysimachia vulgaris, spontanée sur le terrain, était en fleurs en juillet et août
Elle dépasse le mètre indiqué partout et parfois se couche tant ses tiges sont longues
Ou s’appuie sur un arbuste, ici un seringat :
Maintenant elle pose ses nombreux fruits sur ce seringat :
Quelques fruits sont déjà secs et s’ouvrent pour laisser s’échapper les graines :
Hamamelis ‘Arnold Promise’ porte beaucoup de fruits
Alors que ses feuilles sont encore vertes, il montre déjà une multitude de boutons floraux qui ne s’ouvriront pas avant fin janvier :
10:37 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
28/09/2015
Hedera helix
Le lierre est une bénédiction pour la petite faune. Le lierre fleurit depuis 15 jours et il est maintenant en pleine floraison. Il forme de belles touffes au fond du jardin :
Mais il y en a aussi beaucoup dans le quartier. Et le clou du spectacle c’est mon vieux tronc mort que j’appelle HLM car il abrite des familles d’oiseaux et de chauves-souris et sans doute beaucoup d’insectes dont des xylophages qui ont de plus en plus de mal à trouver un habitat :
Ils sont trop petits pour qu’on les voie sur ces photos mais c’est autour de ce tronc un vol incessant d’une multitude d’insectes.
J’avais déjà constaté au Jardin des Plantes à quel point les abeilles s’intéressent à ces fleurs. J’ai pu le vérifier sur un buisson bas :
Les corbeilles à pollen des pattes postérieures sont déjà bien remplies :
Après avoir nourri les insectes jusque tard en automne, il aura des fruits mûrs pour les oiseaux de fin décembre jusqu’en mars voire avril. Il y en a sur mon terrain une telle abondance qu’il nourrira tout l’hiver les oiseaux qui ne viennent pas aux mangeoires.
Il faut redire que le lierre n’est pas un parasite mais un protecteur des arbres. Je ne crains que l’augmentation de la prise au vent mais nous ne sommes pas dans une zone des plus ventées. Au sol il forme un magnifique tapis qui empêche l’envahissement par n’importe quoi là où il est impossible d’implanter du gazon. Il ne gêne pas les plantes à bulbe, il est même éliminé par les cyclamens.
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26/09/2015
Lamium album sauvé par ses fleurs
Sur le terrain sauvage en pleine nature de Romilly, il n’est pas facile de résister aux envahisseurs indésirables.
Jusqu’au début mai 2013 j’avais deux magnifiques tapis : un vaste tapis de Lamium album, spontané sur le terrain, suivi d’un tapis de petite consoude à fleurs bleues plantée par moi :
A la jonction des deux tapis les plantes s’emmêlaient :
Et tout cela faisait une grande surface sans orties.
L’immense tapis de consoude s’était développé en 2 ans à partir d’une dizaine de pieds seulement. Elle se ressemait même dans les pots :
La grande consoude officinale spontanée sur le terrain n’est pas utilisable en tapis, elle se ressème aussi beaucoup mais elle est trop haute et forme des touffes isolées.
Le tapis de Lamium album, lamier blanc appelé aussi ortie blanche a été beaucoup plus difficile à obtenir. Il existait sur le terrain mais complètement mélangé à l’ortie et il n’est pas facile d’arracher l’ortie sans toucher au lamier tant les feuillages se ressemblent.
Il fallait, soit attendre que l’ortie dépasse en hauteur, soit que le lamier soit en fleurs. Ce fut un travail d’abord fastidieux mais, ensuite, le lamier débarrassé de l’ortie s’est vite développé.
Le lamier fleurit d’avril à octobre et il a des belles fleurs en couronne autour d’une tige carrée :
Il y a aussi du lamier rose sur le terrain mais il est moins abondant et moins beau, moins présent, en dehors de la période plus courte de floraison.
Malheureusement en mai et juin 2013 il y a eu 6 semaines d’inondations continues puis 4 semaines en automne. Les deux tapis ont totalement disparu et orties et ronce bleue sont revenues. Beaucoup de travail d’arrachage.
Deux ans plus tard la consoude couvre de nouveau de vastes surfaces d’où je n’ai eu à enlever qu’un petit nombre de pieds d’ortie. Sur cette photo il émerge quelques jeunes arbustes dont le dernier au fond est un grenadier d’un an.
Mais le lamier blanc était devenu rare.
Hier, j’ai cru voir des orties jeunes dans le tapis de consoude. Pourtant un tel tapis, aussi dense, aurait dû l’étouffer car la consoude persiste souvent en hiver ou, si ce n’est pas le cas, elle empêche l’ortie de pousser en se développant avant elle et en lui cachant ainsi la lumière.
J’étais en colère et j’avais déjà mis des gants épais pour arracher l’ortie. Avec ces gants je n’aurais même pas senti que cette ortie ne piquait pas. Heureusement, j’ai vu à temps les fleurs. C’était de nouveau du lamier qui n’est pas étouffé par la consoude sans doute parce qu’il se développe suffisamment tôt au printemps. Sa floraison l’a sauvé :
J’ai à Romilly un autre couvre-sol très efficace et au développement ultra-rapide importé de Veneux, c’est le lamier à fleurs jaunes et à beau feuillage argenté persistant l’hiver, Lamium galeobdolon. Je vais l’installer aussi dans d’autres zones.
J’ai l’intention de ramener de Veneux de la petite pervenche pour les zones trop sombres envahies par la ronce bleue.
10:27 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
22/09/2015
Après la pluie, les champignons
Hier, lorsque je suis arrivée sur le terrain de Romilly, une surprise m’attendait : j’ai dû d’abord dégager l’entrée de grosses branches d’arbres tombées au sol, des branches d’un saule et du gros frêne. Il y a sans doute eu une grosse tempête. Entre les branches j’ai trouvé de drôles de champignons, certains faisaient penser à des morceaux de bois pourris. Je crois qu’ils sont tous de la même espèce, la couleur et la forme dépendent de l’âge.
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16/09/2015
Nouvelles fleurs, Aster, Sedum, Hedera
15:20 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/09/2015
Fruits de fin d'été
A Romilly, les cornouilles du Cornus mas ‘Jolico’ sont encore sur l’arbre
alors que les fruits du cornouiller sauvage à Veneux sont déjà tombés. Je constate cette différence de date tous les ans. Ces cornouilles de Jolico sont plus gosses et l’arbuste est beaucoup plus dense :
Les reines des prés, Filipendula ulmaria produisent à profusion des fruits qu’elles comptent bien semer partout. Elles savent qu’elles sont belles et que je n’oserai pas trop les arracher.
L’aubépine, Crataegus monogyna :
Poirier :
Rosiers :
Viorne obier :
Fuchsia reitzii :
Cydonia ‘Krymsk’ :
Mais pour le sureau blanc, c’est une course de vitesse avec les oiseaux. Ils mangent ses fruits plus rapidement que ceux du sureau noir. Les oiseaux sont des gourmets qui ont vite remarqué que ces grains sont plus sucrés. Heureusement, pour l’instant ils les ont surtout attaqués au sommet, au-dessus de 3m, là où je ne les aurais peut-être pas pris. Un partage équitable. Sur les corymbes du sommet, ils ont vraiment tout mangé, il ne reste que les pédoncules :
20:29 Publié dans cornus, flore locale, fruitiers, roses, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2)
31/08/2015
Colchiques dans les prés...
15:46 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
27/08/2015
Des fruits
Les photos sont du 16 août. Poirier Williams :
Là, un vrai jardinier me dirait que j’aurais dû réduire le nombre de fruits. Mais ils sont tous de même taille et aussi gros que le fruit isolé :
La maturité de certains nashis est sans doute plus avancée, celui du bas est déjà grignoté :
Mais il y a pire : les poires Doyenné du Comice :
Voici le prédateur, une guêpe. La fleur est celle d’un hydrangea proche. Je ne pense pas que la guêpe soit responsable de tous les dégâts, elle a dû passer après un oiseau.
L’unique fruit de Crataegus pedicellata prend vraiment son temps pour mûrir :
Actinidia melanandra :
Chaenomeles cathayensis :
Cornus mas :
Argousier :
Prunellier :
Début de maturité des fruits du sureau noir :
Alors que les fruits les plus avancés du sureau blanc sont encore verts. Les corymbes de fruits sont mélangés à des corymbes de fleurs car il est très remontant :
Rubus phoenicolasius :
Tomates cerise :
Des fruits non comestibles. Hamamelis :
Viorne obier :
Lonicera involucrata :
Cornouiller sanguin :
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26/08/2015
Humulus lupulus
A Romilly la floraison du houblon sauvage, Humulus lupulus, commence dans les zones peu défrichées, sur des arbustes, sur le grillage. Le sol riche, basique et humide lui convient bien. Comme d’habitude il y a beaucoup plus de pieds femelles que de pieds mâles, je n’en ai trouvé l’explication nulle part.
Les pieds femelles produisent des cônes qui contiennent les fleurs. Ces cônes pendent :
Il y a 2 fleurs à la base de chaque écaille. Jeune cône femelle :
On voit déjà les longs stigmates filiformes qui dépassent. Cône plus âgé, les écailles s’écartent sous la pression des ovaires qui grossissent, déjà au stade de jeunes fruits :
Les deux fleurs à la base d’une écaille, on voit les 2 stigmates de l’une des fleurs et de nombreux grains de pollen partout :
Les stigmates couverts de pollen :
Les fleurs mâles sont groupées en grappes lâches :
Les fleurs ont un périanthe à 5 lobes et 5 étamines à filet court :
Fruits aplatis, ce sont des akènes :
Le houblon attire plusieurs espèces de papillons. Celui que je rencontre sur mon terrain, c’est l’hépiale du houblon, Hepialus humili, dont je rencontre souvent la chenille sous terre et parfois les adultes, mâle blanc, femelle plus colorée :
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18/08/2015
La cardère et l'eupatoire
La sécheresse au printemps a accéléré l’évolution de Dipsacus fullonum, la cardère sauvage. Elle mesure maintenant plus de 2m et se dessèche, il n’y a plus de fleurs sur les inflorescences qui d’habitude ont des fleurs jusqu’en septembre.
Je vais rapidement les couper parce qu’elles s’effondrent sur un grand fusain sauvage qui commence à rosir ses fruits :
Revue de sa prestation, de la rosette la première année jusqu’à tige florale et la floraison la deuxième année :
La floraison de l’eupatoire chanvrine, Eupatorium cannabinum, commence. Elle est plus grande que moi, elle approche 2m de haut :
A l’avant il y a un intrus, une inflorescence très blanche. C’est le sureau chinois, impossible à confondre avec un autre à cause de ses nombreux nectaires entre les fleurs :
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10/08/2015
Inula
Inula helenium, la grande aunée, s’était installée sans autorisation dans la cuvette d’un très jeune sureau noir ‘Aurea’. Je l’avais découverte au printemps 2011 en avril :
Je n’avais pas compris de quelle plante il s’agissait car elle n’avait pas encore fleuri mais je l’avais conservée pour ses magnifiques grandes feuilles. En juin elle a fait quelques fleurs qui m’ont révélé sa nature mais elle ne mesurait encore qu’un peu plus d’1m :
L’année suivante elle était superbe, au moins 2m de haut, grandissant en même temps que le sureau, l’ensemble entouré en juillet de salicaires, de marguerites et de jeunes eupatoires pas encore fleuries :
Ses belles fleurs attiraient les bourdons :
Puis il y a eu les longues inondations pendant 6 semaines en mai et juin 2013. Le sureau noir ‘Aurea’ est l’un des rares sureaux noirs qui ont parfaitement supporté ces inondations. Mais il n’en a pas été de même de l’aunée. Elle a complètement fané jusqu’au ras du sol. En juillet elle avait réussi à refaire quelques feuilles et 3 ou 4 fleurs mais tout près du sol :
Et il y a eu de nouveau 4 semaines d’inondations en automne. C’était trop, je ne l’ai plus jamais revue.
Dans le jardin de Marnay qui a subi les mêmes inondations, elle était dans une zone un peu surélevée et elle a survécu. Le 19 juillet 2015 :
Mais dans le même jardin il y a une autre Inula. C’est Inula verbascifolia, beaucoup plus petite, elle atteint à peine 1m :
23:42 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
04/08/2015
Les fleurs à Romilly
Les rosiers se reposent sauf un petit nombre. Un rosier nain qui atteint cependant 60cm en fleurs est couvert de roses rouges mais j’ai oublié de faire le tour du grillage pour aller le photographier. Jacques Cartier ose quelques roses :
Je suis arrivée un peu tard pour cette rose de Laetitia Casta mais il promet de s’y remettre très vite avec 5 boutons :
Les hydrangeas virent au rose :
C’est surtout Wim’s Red qui est rose :
Pinky Winky est encore assez blanc. Il est en bas sur cette photo. Wim’s Red, plus grand, déborde et le surplombe et un énorme corymbe de fruits du sureau canadien est tellement lourd qu’il s’est effondré dessus. Il y a partout sur le terrain de ces gros corymbes et aussi quelques corymbes de sureau noir, une belle promesse de gelées.
Annabelle à gauche et Incrediball à droite :
Vanille-Fraise confirme sa guérison et commence à rosir un peu :
Derrière les Hydrangeas et les Veronicastrum, c’est l’explosion des Phlox :
Une floraison que Robert le Diable apprécie :
Mais, comme tous les ans, les Vulcain se précipitent sur les premières fleurs d’eupatoire :
Alcea Park Rondell a pris son temps, elle commence à fleurir. L’an dernier, elle venait d’être plantée et m’inquiétait parce qu’elle s’effondrait. Me voilà rassurée, ses tiges sont bien droites, bien rigides :
La cardère sauvage fleurit :
De même que l’envahissante mélisse :
11:36 Publié dans flore locale, hydrangea, Plantes, roses | Lien permanent | Commentaires (0)
28/07/2015
Atropa belladonna, une beauté fatale
Je vous avais montré cette jolie belladone en mai 2010 lorsqu’elle s’est installée spontanément sur mon terrain de Romilly :
Je l’avais revue en 2011 puis elle a disparu. Suis-je responsable de cette disparition ? Il est possible que je l’aie détruite involontairement en désherbant en fin d’hiver.
En juin à Paris :
Le 19 juillet à Marnay elle a formé ses fruits :
Surtout, ne faites pas comme cette punaise, ne la consommez pas, contentez-vous de l’admirer, elle est très toxique :
23:22 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
23/07/2015
Les belles sauvageonnes
Certaines sont là depuis quelques semaines.
Les marguerites déjà vues sont toujours là, plus nombreuses :
Aster :
Le grand liseron des haies :
Chardons :
Epilobe :
Reine des près :
Le millepertuis officinal forme maintenant des touffes importantes :
Même en fin de floraison la salicaire attire toujours les papillons :
Le citron est flambant neuf mais la carte géographique n’est pas brillante, un accident avec un prédateur peut-être. Mais en voici une autre plus présentable :
A partir de la mi-juillet, d’autres floraisons s’y sont ajoutées.
La pulicaire dysentérique forme de gros massifs de plus d’un mètre de haut :
La berce attire les foules
et on fait même la queue :
le panais aussi a beaucoup de succès :
La grande lysimaque :
Tanaisie :
Origan :
En éléments plus rares et dispersés, campanule raiponce, linaire, morelle douce-amère :
23:39 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
11/07/2015
Hippophae rhamnoides 'Sandora'
Quel magnifique arbuste lorsqu’il porte ses fruits brillants et nombreux de septembre jusqu’à la fin de l’hiver, du moins si vous ne les consommez pas et si les oiseaux veulent bien vous en laisser.
L’argousier est un arbuste dioïque. Le plant mâle n’est pas si décoratif mais indispensable pour féconder les femelles. La décoration fruitière commence à 3 ans et la production est au maximum vers 7 ou 8 ans. Il est facile à cultiver, même en terrain très pauvre qu’il enrichit, un peu comme les fabacées. Pourtant tout n’est pas si simple et je voudrais vous faire partager ma jeune expérience.
J’ai planté un mâle et une femelle en 2009. Le mâle a bien démarré aussitôt, est couvert de fleurs (il faut savoir les voir, elles sont minuscules) et dépasse un peu 2m. La femelle a végété pendant 2 ans, j’ai eu peur de la perdre. En 2013 et 2014 elle a fait un petit nombre de fruits alors qu’en 2014 surtout j’avais vu beaucoup de fleurs et cette année encore la fructification sera très faible. Je vois une interprétation de cette déficience. Les fleurs presque invisibles n’attirent pas facilement les insectes et à l'époque de la floraison ils sont peu nombreux. Seul le vent assure la pollinisation de façon certaine. Ce mode de pollinisation est facile pour les arbres qui émettent des nuages de pollen. C’est plus discret pour l’argousier. Les vents dominants étant d’ouest, j’ai bien pris la précaution de planter la femelle à l’est, mais à environ 6m du mâle et c’est peut-être trop loin, une grande partie du pollen n’atteint pas son but. En agriculture il est conseillé une distance de plantation de 1m à 1,5m, jamais plus de 3m. Il y a sur la N19 à hauteur de Nogent sur Seine un magnifique massif débordant de fruits mais les arbustes sont très proches les uns des autres :
Ensuite j’ai trouvé un argousier dit autofertile. Pour quelle raison ? Les sites qui en parlent disent qu’il n’est pas dioïque. Alors, est-il monoïque ou à fleurs hermaphrodites ? Pour moi ni l’un ni l’autre. Le fait que ses fruits ne contiennent aucune semence prouve qu’il s’agit d’une femelle capable de parthénocarpie (comme les plaqueminiers par exemple). Elle ne permet donc pas la multiplication par semis et cela peut limiter le caractère envahissant de l’espèce, mais c’est un avantage pour la consommation des fruits.
J’ai planté ‘Sandora’, cette femelle autofertile, à l’automne 2012. Sa croissance a été immédiate. Elle a donné quelques fruits dès l’été 2013, bien colorés début août, et davantage en 2014. Cette année elle a beaucoup de fruits, les plus gros sont déjà bien colorés dès début juillet. L’effet sera plus impressionnant dès que tous les fruits auront atteint leur taille et leur couleur définitives et elle n'a pas 3 ans. Le 6 juillet :
Se rappeler qu'il aime les sols pauvres. Il redoute l'apport d'humus et d'azote qu'il produit lui même. Seul un apport de phosphore peut être bénéfique. Pas de paillage.
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02/07/2015
D'adorables primevères
Je les ai vues aux Grandes Bruyères le 14 juin et je n’en avais pas encore parlé parce que je n’ai pas pris de bonnes photos. Il y avait tellement de plantes à voir et à photographier. Pourtant le spectacle était ravissant, cela vaut la peine d’en parler.
Ce ne sont que les très communs coucous de nos champs et bords de bois, Primula veris. Mais ils étaient en rangs serrés sur les deux rives d’un ruisseau et par endroits des fleurs d’un orange adorable ponctuaient cette bordure jaune tendre :
Sur la même inflorescence les couleurs des fleurs peuvent aller du jaune à l’orange. Il existe dans la nature, rarement, de tels coloris. Certaines de ces plantes pourraient être des hybrides si une autre espèce plus colorée est présente à proximité. Ces plantes de couleur orange se ressèment comme les autres. Il est dommage qu’on ne puisse les trouver dans le commerce car elles sont infiniment rares dans la nature.
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30/06/2015
Fleurs d'été
Dès l’annonce de l’été les jolies sauvageonnes estivales ont commencé à montrer leurs fleurs. Elles sont belles, plaisent aux insectes, mais me compliquent sérieusement le désherbage si je veux les conserver.
Ce ravissant aster blanc est abondant dans le chemin et dans les zones non entretenues des terrains avoisinants. Je l’ai vu en fleurs jusqu’en fin novembre.
N’est-il pas beau ? Il vaut les asters qu’on nous vend.
La chicorée sauvage, Cichorium intybus, est au bord des routes car ses besoins en soleil sont très importants, au moins 6h par jour, le moindre arbuste lui ferait trop d’ombre. Je la vois sur la moitié du chemin vers Romilly.
Les rares chardons qui ont échappé à mon intolérance dans les zones non défrichées du terrain sont couverts de butineurs :
Les premières salicaires, Lythrum salicaria, sont survolées de papillons :
Les marguerites sauvages forment maintenant de belles touffes :
La reine des près, Filipendula ulmaria, commence tout juste sa floraison. C’est elle qui a donné son nom à l’aspirine car autrefois on l’appelait spirée. Elle a beaucoup d’actions médicinales.
Elle a tendance à étouffer les plantes mais j’ai conservé la belle Calystegia sepium, le grand liseron des haies sur les arbustes sauvages qui peuvent la supporter. Ses fleurs d’un blanc immaculé sont aussi grandes que celles de l’ipomée. Ici elle envahit un Rosa canina :
Le millepertuis perforé ou officinal, Hypericum perforatum est le seul millepertuis utilisé en phytothérapie. Depuis que je lui ai fait de la place, les touffes épaississent :
Je dois retailler régulièrement cette grande et surtout large poacée qui aurait tendance à étouffer un Zanthoxylum et un Cornus mas. Elle serait magnifique en isolée mais elle est indéplaçable :
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31/05/2015
Hesperis matronalis
Cette belle plante odorante dont la forme blanche n’est pas la plus fréquente est une bisannuelle ou une vivace de très courte durée de vie mais qui heureusement se ressème facilement.
J’en avais un petit groupe en 2009
Mais ensuite plus rien, peut-être parce que j’avais nettoyé la zone trop tôt, avant de pouvoir la reconnaitre. Elles étaient plutôt à l’ombre, en bordure des grands conifères. Cette année j’ai la surprise de revoir ses fleurs, cette fois en plein soleil et assez loin des premières. Je crois qu’il y en a plusieurs mais pour l’instant une seule en fleurs. Elle a une très longue tige mais qui s’est couchée. C’est peut-être parce que d’autres plantes sauvages la gênent. Elle est là parce que je n’ai pas encore rasé cette zone. Si j’avais nettoyé plus tôt, je ne l’aurais sans doute pas reconnue. Vous comprendrez pourquoi je désherbe souvent à la main, adventice par adventice. C’est ce que j’appelle le désherbage à la pince à épiler. C’est très long et je ne peux faire tout le terrain de cette façon.
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30/05/2015
Iris pseudacorus
Le beau lys des rois de France est en pleine floraison. Ce n’est pas un lys mais un iris, l’iris des marais :
A Romilly il est en pleine floraison. La source en est le bord de la mare où ses rhizomes forment un réseau inextricable mais il a essaimé sur le terrain, même loin de la mare.
La plante que j’ai laissée au milieu de la touffe, c’est une eupatoire, promesse de fleurs et de nuées de papillons en été :
Tépales internes et stigmates pétaloïdes :
Il passionne la petite faune ailée :
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20/05/2015
Le cabaret des oiseaux
La cardère sauvage, Dipsacus fullonum se ressème n’importe où. Cette fois elle a eu la mauvaise idée de s’installer entre un fusain sauvage et le Butia capitata, sans doute parce que l’emplacement y est mieux nettoyé que dans sa zone habituelle juste à côté :
Ses très grandes feuilles sont groupées par deux sur la tige en formant une coupe qui retient l’eau de pluie et où les oiseaux peuvent s’abreuver :
Elle commencera à fleurir en juillet. Elle mesurera alors 2m.
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14/05/2015
Salix caprea, la fructification
Je vous avais montré début avril les fleurs de Salix caprea mâles que je soupçonnais d’être la cause de mes éternuements :
Ces saules sont nombreux sur le terrain de Romilly. Je n’avais pas pris le temps de photographier les fleurs femelles, moins gênantes pour mon nez et moins remarquables. Mais il y a aussi évidemment des arbres femelles. Voici une fleur femelle photographiée un 3 avril une autre année :
Les arbres femelles attirent encore plus l’attention que les arbres mâles mais plus tard, lors de la fructification. On croirait presque des boules de coton :
Là, il y a en plus un crachat de coucou (larves de cicadelle écumeuse) :
Voyons de plus près ce qui se passe. Les fruits sont des capsules allongées qui s’ouvrent en 2 valves laissant apparaître les graines minuscules pourvues de fines et très longues soies qui leur permettent de voler :
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12/05/2015
Crataegus monogyna
A Romilly des aubépines se sont installées depuis que je leur ai donné de la place en défrichant. Je ne les ai pas comptées, il y en a au moins cinq. Je les remarque parfois au passage, essentiellement à leur feuillage car elles attendent d’être assez grandes pour fleurir. Une seule était en fleurs l’an dernier.
Elle dépassait alors 2m mais elle avait beaucoup souffert l’année précédente car elle avait été totalement déracinée par les inondations et j’avais dû la replanter et la tuteurer.
Cette année j’ai trouvé une deuxième aubépine en fleurs. Elle mesure 1m50. C’est, elle aussi, une Crataegus monogyna aux fleurs à un seul style :
Une autre aubépine plantée il y a 4 ans avait fleuri pour la première fois l’an dernier. C’est Crataegus pedicellata, une américaine, elle est encore en boutons. L’an dernier elle avait fleuri fin mai. Trois autres aubépines exotiques plantées cet automne ne fleuriront sans doute pas cette année.
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11/05/2015
Les couvre-sol
Le terrain de Romilly mesure 4800 m2. Le gros problème c’est de couvrir le sol entre mes arbres et arbustes. Pour les allées, c’est simple, je tonds et il s’installe peu à peu une herbe adaptée au terrain qui supporte les inondations et la sécheresse. A part la tonte, je n’ai pas à m’en occuper.
Le problème, c’est de couvrir le sol entre les arbustes. Ce serait trop long, trop compliqué et le plus souvent impossible d’y passer la tondeuse. Des couvre-sols sont indispensables pour empêcher les indésirables et particulièrement les orties et les ronces bleues. Les orties repoussent continuellement car il en reste toujours quelques racines. Elles se ressèment aussi car j’en garde pour les papillons dans des endroits peu fréquentés. Les ronces bleues produisent des mûres qui n’ont pas le parfum des ronces que l’on consomme habituellement et surtout elles sont peu productives, il en faudrait au moins un hectare en plantation serrée pour trouver de quoi faire une tarte. Elles envahissent continuellement elles aussi en envoyant de longues tiges qui se marcottent.
Je n’ai ni le temps ni les moyens financiers de planter des centaines de plants d’un couvre-sol. J’utilise donc 2 types de couvre-sol : ceux dont je plante peu de spécimens et qui très vite couvrent des grandes surfaces et ceux qui sont spontanés sur le terrain et qui s’étendent vite depuis que j’ai défriché. Ceux que j’utilise sont efficaces en empêchant l’implantation des ronces et en étouffant les orties. J’ai juste à nettoyer quelques orties survivantes une année et ensuite le tapis reste parfait.
Les consoudes bleues sont deux espèces proches dont j’avais planté au plus une dizaine d’exemplaires et qui se sont mélangées. Elles avaient succombé aux inondations exceptionnelles de 2013 mais ce n’était qu’apparent, dès le printemps suivant il est réapparu quelques touffes et cette années elles envahissent de nouveau :
La grande consoude officinale à fleurs blanches est spontanée sur le terrain. Elle forme de grosses touffes mais pas un couvre-sol continu. Je la garde parce qu’elle est belle et apporte, comme la bleue du potassium aux arbres fruitiers. Elle commence seulement à fleurir, donc plus tardivement que la bleue :
Le Lamium galeobdolon transplanté depuis Veneux est à Romilly encore plus exubérant :
Ajuga reptans spontané sur le terrain prend de plus en plus d’importance depuis que je défriche et se montre efficace. On ne le remarque que lorsqu’il est en fleur. En dehors de cette période de floraison il est très bas et ne se fait pas remarquer sauf par l’absence de mauvaises herbes mais il n’empêche pas l’extension des fraisiers :
Deux fraisiers se développent sur de larges surfaces. Fragaria vesca, la fraise des bois, est spontanée sur le terrain.
Fragaria moschata, la fraise capron, plantée par moi mais en petit nombre. Elle a de plus grosses fleurs et de plus grosses fraises et s’étend très vite. Comparaison des fleurs :
Dans certaines zones ces couvre-sol se suivent pour une couverture continue :
Les fleurs blanches au premier plan de cette dernière photo, c'est une branche basse d'aubépine, Crataegus monogyna, elle aussi spontanée mais apparue récemment depuis qu'il y a de la place au soleil.
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09/05/2015
Arum italicum
Il y a beaucoup d’Arum italicum sur mon terrain de Veneux. Ils ont toujours été là et sont de plus en plus nombreux bien que le terrain soit très sec. Sans doute profitent-ils de l’arrosage d’autres plantes. Mais avant moi ce terrain n’était jamais arrosé et pourtant ils étaient là. Leur feuillage est très beau et maintenant ils sont en fleurs. Les fleurs sont particulièrement belles cette année, sans doute parce qu’il a beaucoup plu, au bon moment pour elles.
Mais le plus extraordinaire c’est ce qui va se passer maintenant, l’incroyable technique de piégeage et de circuit organisé des insectes pour une pollinisation efficace et croisée. Je n’aurai pas le courage de refaire l’étude de cette méthode sophistiquée mais je vous conseille de refaire un tour sur mon étude de l’an dernier, c‘est vraiment étonnant :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/04/30/arum-une...
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