31/08/2011
L'eupatoire, un monde de papillons
Se promener au milieu des eupatoires en août est un enchantement. Il y a des papillons partout, par vagues d'espèces. Hier c'étaient des paons du jour et des piérides. Voici mon tableau de chasse en plus des écailles chinées, tous photographiés sur eupatoire chanvrine : amaryllis, argus, carte géographique, belle dame, catocala, hépiale, lambda, moro sphinx, myrtil, paon du jour, piéride, pyrale, tircis, vulcain.
11:18 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
29/08/2011
La floraison du lierre
Avis aux butineurs : la saison du lierre vient de commencer !
Mais saviez-vous qu'une espèce d'abeille, Colletes hederae, est totalement inféodée au lierre ? Elle se nourrit essentiellement sur le lierre et ne nourrit ses larves qu'avec du pollen de lierre. Il parait même que, si on voit une abeille solitaire sur les fleurs de lierre, il y a 98% de chance que ce soit elle.
Et cette bestiole pas plus grosse qu'une loge d'étamine, n'est-elle pas adorable ?
22:37 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature
L'écaille chinée, la forêt et l'eupatoire
Dans le Rustica que je viens de recevoir on vante la beauté de l'écaille chinée et son attirance pour l'eupatoire chanvrine. J'adore ce papillon, j'adore cette plante.
J'ai découvert l'écaille chinée, Euplagia quadripunctaria, il y a très longtemps à Veneux. Elle aime aussi les lisières et les bois clairs, n'hésite pas à consommer quelques ligneux comme le hêtre, le noisetier, le sureau. Elle a tout ça ici et je la trouve parfois morte dans la maison ou bien vivante derrière une vitre :
J'ai découvert l'eupatoire chanvrine, Eupatorium cannabinum, à Romilly. Il y en a des quantités. Imaginez 1000m2 d'eupatoires. En août et septembre on ne voit qu'elles. Je coupe celles qui gênent mes plantes mais le reste cache l'ensemble. Elles aiment les terrains humides. Cette année elles ne mesurent qu'1m50 mais il suffit d'une pluie tous les 15 jours pour que le terrain reste humide et elles atteignent 2m.
Une lisière de bois, un champ d'eupatoires, mon terrain de Romilly est le paradis des écailles chinées. Lorsqu'une écaille chinée trouve une fleur d'eupatoire, elle est tellement absorbée par sa consommation de nectar qu'elle ne voit même pas le photographe qui s'agite autour d'elle. J'ai pu la photographier dessus, dessous, de face, de profil. J'ai ressorti quelques unes de mes plus belles photos.
19:48 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
28/08/2011
Sambucus canadensis 'Maxima'
Cette photo ancienne, une photo argentique numérisée, représente un magnifique exemplaire de ce sureau à l'arboretum du Poerop. Il mesurait environ 2m50. Le mien à Romilly atteint 3m ou un peu plus à la floraison, moins ensuite car les branches s'effondrent sous le poids des fruits.
Le 2 juin les corymbes sont encore en boutons :
Début de floraison le 15 juin :
Début de nouaison le 14 juillet :
Les corymbes de canadensis sont généralement plus grands que ceux des nigra et bombés. Voici le 26 juillet un corymbe de 'Maxima'. Il est fait comme tous les corymbes de sureaux d'un pédoncule qui se divise en 5 branches :
Sur cette photo du 1 août on voit de jeunes corymbes se préparant à prendre la succession car la floraison est très remontante jusqu'en septembre :
Parmi les corymbes déjà en fleurs vous remarquerez que celui du centre est plus grand que les deux autres. Cette différence de taille des corymbes est visible aussi sur la photo du Poerop.
'Maxima' est réputé pour la grande taille de ses corymbes. Mais il a des corymbes de la taille de tous les canadensis et d'autres beaucoup plus grands. Je viens de comprendre pourquoi. Regardez cette photo du 14 juillet de corymbes en début de nouaison :
Le corymbe du haut est très large. Regardons de plus près :
Un pédoncule se divise en 5 branches mais de chaque côté de ce pédoncule central on voit deux autres pédoncules qui disparaissent sous les fleurs latérales. Eux aussi vont se diviser en 5 branches sous les fleurs de la périphérie. C'est en fait un corymbe triple. C'est tout-à-fait inhabituel et c'est l'explication de la grande taille des corymbes de 'Maxima'.
Sous le poids des fruits les branches de 'Maxima' et celles d'un nigra proche se sont effondrées et mélangées. Les corymbes du nigra sont ceux qui ont des fruits mûrs.
Le grand corymbe de 'Maxima' a un pédoncule central qui se divise rapidement en 5 branches et deux pédoncules latéraux qui se divisent plus loin. On voit bien la division du pédoncule de droite. C'est encore un corymbe triple :
Ajoutons que cétoines et syrphes se passionnent autant pour les fleurs de canadensis que pour celle de nigra :
23:48 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
La sylvaine et le géranium
15:32 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
27/08/2011
Mes Lagerstroemia
J'ai planté l'été dernier 4 petits Lagerstroemia indica. Ils sont vraiment tout petits. Le plus grand, environ 60cm de haut commence à fleurir. Il est en retard sur ceux de Veneux mais sa jeunesse est une excuse. Il s'appelle 'Pecharmant'. On lit partout qu'il est de coloration mauve mais toutes les photos le montrent aussi rose que le mien :
Un autre, un peu plus petit est en boutons. Les deux autres sont vraiment trop petits et ne fleuriront pas cette année. C'est mieux ainsi, il est préférable qu'ils consacrent encore toutes leurs forces à leur croissance.
Sur la première photo, à droite, on voit le lis que je vous avais montré le 26 juillet avec ses criocères. Son feuillage est toujours intact. Je n'ai pourtant mis pour le protéger que du marc de café. Il y a beaucoup de marc de café à son pied. Est-ce vraiment à cause de ce marc qu'il n'a pas été attaqué ? Vu dans l'autre sens :
22:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
26/08/2011
Mon jeune Compressa
Mon nouveau sureau 'Compressa' a été planté à Romilly le 17 juin 2008, acheté sous le nom 'Pyramidalis' comme le montre l'étiquette :
Son feuillage est encore très aéré et les feuilles ont déjà leur aspect caractéristique un peu ondulé. Cette ondulation des feuilles n'est donc pas due à leur compression.
Il passera ses trois premières années à se densifier. Aspect au début du débourrage un 19 mars
Le 11 avril 2011 il a débourré depuis peu et me fait la promesse de sa première floraison :
Le 23 mai 2011 il mesure environ 1m et il est surmonté de deux superbes corymbes en fleurs :
Le 12 juin les fleurs sont fanées mais il y a la promesse de quelques fruits, il n'est pas stérile. Le corymbe est encore au sommet de l'arbuste :
Et le 21 août il est plus grand que moi, plus grand que les grandes eupatoires à gauche, il mesure environ 2m ! La flèche noire indique où sont les fruits, tout ce qui est au-dessus a poussé en 2 mois seulement. Pendant que 'Pyramidalis' souffrait de la sécheresse, lui, il a fait une énorme poussée de croissance :
Ces fruits sont une surprise, ils ont une forme inhabituelle. Ils sont formés de deux parties avec une sorte de dôme au sommet. Ils sont proches de la maturité, cela se voit au pédoncule qui se rétrécit et sèche sous le fruit le plus mûr à l'extrême gauche. Cela reste à confirmer dans les jours qui viennent mais ce sont bien des fruits clairs, c'est bien une mutation de 'Leucodermis'.
Pour comparaison voici les fruits presque mûrs également, le même jour, et parfaitement ronds de 'Fructo Luteo' :
20:45 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Sambucus 'Compressa'
le faux 'Pyramidalis. Les photos ont été prises sur celui du Clos du Coudray et sur celui de Trifouilly qui a été volé.
Il a un aspect beaucoup plus dense, beaucoup plus feuillu que 'Pyramidalis'. La raison en est qu'il est davantage multi-tronc car il repart beaucoup de la base et que ces troncs s'épaississent tellement qu'ils finissent par se toucher
mais aussi parce que les feuilles sont tellement rapprochées qu'elles se télescopent, s'emmêlent, se gênent :
L'anomalie de base de ce sureau qui détermine son aspect c'est la longueur excessivement courte des entre-nœuds. Ils sont souvent même presque inexistants :
Cela va donner des tiges tellement rigides et épaisses qu'elles ne peuvent s'écarter souplement du tronc. C'est l'anomalie principale qui impose le port fastigié.
Pour le feuillage on a l'impression d'un amoncellement non pas de feuilles mais de folioles :
ou même un aspect en rosaces :
Seulement dans les zones où les entre-nœuds sont un peu plus longs on voit que ce sont des feuilles complètes avec folioles et pétioles :
Ces feuilles sont plus fortement dentées qu'habituellement et ont un bord ondulé :
Le voici prêt à ouvrir ses fleurs au Clos du Coudray un 30 avril :
et le 16 août : où sont passés les corymbes ?
A suivre avec mon jeune 'Compressa', un petit prodige qui fructifie…
15:27 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Leucodermis ou Pyramidalis ?
Ni l'un ni l'autre. Ce sureau a longtemps été vendu comme 'Leucodermis', il est maintenant vendu en France et en Europe comme 'Pyramidalis'.
Vu de loin, de très loin, il a la même silhouette que le vrai 'Pyramidalis', en colonne ou en pyramide inversée. Mais cet aspect fastigié lui est en réalité imposé par des anomalies graves.
Mon interprétation : un sureau noir à fruits clairs était nommé 'Leucodermis'. Un jour un de ses descendants a présenté une mutation. Le pépiniériste n'y a rien vu et a continué à le vendre sous le nom 'Leucodermis' très longtemps. Les anomalies qu'il présente ne permettent plus de l'appeler 'Leucodermis' ni de la confondre avec 'Pyramidalis'. Un jour quelqu'un a découvert que ce n'était pas 'Leucodermis', qu'il était plus beau que 'Pyramidalis' et il l'a remplacé. Comme il faut bien que je lui donne un nom pour en parler, je l'ai nommé 'Compressa' car ses anomalies sont semblables à celles présentées dans d'autres espèces et à qui on a donné ce nom comme par exemple Cornus sanguinea 'Compressa'. J'ai maintenant tous les éléments de son anatomie puisque, après 9 ans d'efforts, j'ai enfin des fruits. Voici l'histoire de ma découverte de ce sureau.
En 2002 j'ai acheté à une pépinière française un sureau noir nommé 'Leucodermis'. Il a grandi et a pris un aspect étrange. Il a dépassé 2m de haut, il a fleuri, et… il m'a été volé en même temps qu'un noyer japonais de 4m de haut. Cela fait partie de mes aventures dans la zone de non droit de Trifouilly.
Mais j'ai pu l'étudier en détails dans son aspect adulte puisque je l'ai vu au Clos du Coudray où il porte le nom 'Leucodermis'.
Il avait donc été vendu depuis longtemps sous ce nom. Il fleurissait abondamment. J'y suis retournée deux fois fin août pour voir les fruits. Mais je n'ai rien vu. Il est possible que je sois arrivée trop tard, après que les oiseaux aient tout mangé. Mais je n'ai même pas trouvé trace des pédoncules. J'ai eu des doutes sur sa fertilité.
Le Clos du Coudray est trop loin pour que j'assure une surveillance rapprochée. J'étais désespérée de ne plus avoir cet arbuste. Puis j'ai vu les photos des pépinières Esveld d'un sureau qu'ils vendaient sous le nom 'Pyramidalis' alors qu'ils m'avaient vendu le vrai 'Pyramidalis' en novembre 2000. C'était lui ! Je me suis empressée de l'acheter. Maintenant partout en France et en Europe, si vous achetez 'Pyramidalis', c'est lui. Et je dois reconnaître qu'il est plus satisfaisant au jardin que le vrai. Il y a quelques jours j'ai découvert pour la première fois ses fruits, aussi anormaux que le reste.
A partir de la prochaine note je vais le décrire à nouveau en détail, il en vaut la peine.
13:17 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
25/08/2011
Le cygne noir de Varennes
J'avais vu mon premier cygne noir dans la région il y a moins de deux ans sur le Loing à Moret.
Ce matin en passant devant un plan d'eau entre Moret et Montereau à hauteur de Varennes j'ai vu de nouveau un cygne noir en compagnie de 3 cygnes blancs. Je ne pouvais m'arrêter, je n'ai pu le faire qu'en passant de nouveau au même endroit vers 19h.
Mais il est très loin car on ne peut approcher de l'eau à cause d'installations de carrière. C'est pourquoi les photos ne sont pas extraordinaires, le téléobjectif n'a pu faire mieux. Seule la première photo est telle que je l'ai prise, les autres sont des recadrages-agrandissements. Il est en compagnie d'une foulque.
La très grande souplesse de son très long cou :
Mais il y a au moins un deuxième cygne noir. Celui-ci est en compagnie d'un cygne blanc. Ils semblent nager de concert, ils plongent en même temps. Les images sont encore plus mauvaises, même catastrophiques car c'est vraiment très, très loin. Mais on reconnaît la forme d'un cygne, à peine plus petit que le blanc, et le bec rouge.
23:10 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Sambucus nigra 'Pyramidalis'
Je vais reprendre la description des deux sureaux noirs à port fastigié qui ont tous deux été vendus sous le nom de 'Pyramidalis' mais à des époques différentes. Ils ont un port très vertical, étroit, mais ni l'un ni l'autre n'ont l'aspect d'une pyramide, ils sont plutôt colonnaires ou en pyramides inversées. J'ai de nouveaux éléments les concernant sur leur comportement à la sécheresse et leurs fruits.
Le premier que je vais décrire est pour moi le vrai 'Pyramidalis'. On donne ce nom à des arbres ou arbustes dont les branches sont verticales et restent rapprochées du tronc. Mais c'est généralement leur seule différence et c'est le cas de celui-ci. Celui que je décrirai ensuite présente des anomalies plus graves.
Ce 'Pyramidalis' était vendu sous ce nom en Europe il y a encore une dizaine d'années. C'est sous ce nom que j'avais acheté celui de Veneux chez Esveld qui maintenant vend l'autre sous ce nom.
Il a donc un port très fastigié. Le voici au printemps 2010 puis 2011 :
Ses branches sont très verticales mais d'aspect normal avec des entre-nœuds normaux, longs :
Il est encore vendu sous ce nom par les américains. Remarquez bien l'aspect des branches minces et souples, aspect très différent des branches de l'autre. Je me suis permis de faire un recadrage sur ces tiges pour bien montrer cet aspect :
Mais son port vertical ne se limite pas aux branches. Les pédoncules aussi sont très verticaux et donnent un aspect particulier aux corymbes :
L'an dernier les corymbes avaient fini par pencher :
Mais cette année en août et proches de la maturité ils restent toujours dressés :
Son comportement à la sécheresse n'est en apparence pas très bon. Actuellement il n'a des feuilles qu'au sommet. Les seuls sureaux qui ont perdu leurs feuilles sont des cultivars de sureau noir, les sureaux à fruits clairs et celui-ci. Les sureaux rouges et les canadensis ont bien résisté.
Mais est-ce une faiblesse ou est-ce un comportement qui le rapproche des sureaux subtropicaux comme mexicana et probablement peruviana ? Dans son pays d'origine Sambucus mexicana est soit persistant soit caduc. Mais lorsqu'il est caduc, il l'est en été et il garde son feuillage en hiver. La perte du feuillage est une protection contre la chaleur et la sécheresse. C'est bien ainsi que se comporte le 'Pyramidalis' de Veneux. Il garde son feuillage en été parce que je l'arrose et il le garde en hiver. Une photo du 25 décembre :
07:56 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
24/08/2011
Le temps des asters
Les asters aussi s'en sortent bien. Je ne les ai jamais arrosés.
Les grands asters d'automne sont des novae-angliae affublés maintenant du nom de genre impossible Symphyotrichum. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Les novi-belgii sont exclus, je n'ai pas envie de me battre contre l'oïdium. Ils ont commencé à fleurir il y a 15 jours et mesurent 1m40. Ils sont bien assortis au rosier et aux phlox mais c'est involontaire, je ne m'intéresse qu'aux plantes, pas à la structure du jardin.
Le petit aster pyrénéen 'Lutetia' au délicat coloris est en fleurs depuis le 10 juillet.
01:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
23/08/2011
Le réveil des rosiers
Les rosiers de Romilly ont parfaitement supporté la sécheresse. Ils n'ont jamais été arrosés et ils s'en sortent tous très bien. Mais chaleur et sécheresse les ont calmés en juillet. Un orage il y a quelques jours avec 7mm de pluie, c'est suffisant pour le terrain de Romilly, et les floraisons sont reparties, parfois en belles grappes.
21:02 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Diospyros kaki
Mon jeune kaki, Diospyros kaki ' Fuyu', commence lui aussi à souffrir de la sécheresse puisqu'il prend déjà des couleurs d'automne. Son feuillage d'automne est une merveille mais en août, c'est un peu tôt. Je l'ai bien sûr aussitôt arrosé copieusement. Le terrain de Romilly sans eau devient difficile à gérer.
03:45 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
22/08/2011
Hibiscus
Je vous ai déjà parlé de mes hibiscus mais je voudrais y revenir pour vous parler de mes erreurs.
Les hibiscus sont de très belles plantes mais toutes ont la même faiblesse : ils ont besoin d'arrosages en été.
Le plus répandu dans tous les jardins, c'est Hibiscus syriacus. Il est planté à Veneux et n'a pas eu de problème parce que je l'ai arrosé régulièrement. Il a besoin de beaucoup de soleil et l'un d'eux qui ne reçoit pas assez de soleil et fleurit peu va bientôt partir à Romilly.
Il est très florifère mais on peut envier les très grandes fleurs de Hibiscus rosa-sinensis, malheureusement non rustique. Je le cultive en pot et il passe l'été dehors. Il faut l'arroser presque tous les jours. Il fait des fleurs tantôt simples tantôt doubles au gré de sa fantaisie.
Mes autres hibiscus sont à Romilly. Ils ont des fleurs aussi grandes et colorées que rosa-sinensis mais ils sont rustiques. Le problème à Romilly c'est que je n'ai pas l'eau courante et le niveau de la mare est tellement bas que je ne peut y puiser de l'eau. J'amène des bouteilles de 5l et je n'arrose que les urgences.
Hibiscus moscheutos a été arrosé une fois par semaine car s'il s'appelle ketmie des marais, ce n'est probablement pas pour rien. Dans ce sol qui garde bien l'eau cela a été suffisant.
Hibiscus manihot ou plutôt Abelmoschus manihot car il s'est fait expulser du genre Hibiscus, est en pleine forme lui aussi car il est encore à Trifouilly sur la berge de la Seine.
Mais je n'ai pas suffisamment prêté attention à Hibiscus paramutabilis. J'en ai deux plantés depuis 3 ans. Comme ce sont des arbustes et qu'ils avaient jusque là bien supporté l'été, je ne mes arrosais pas. A eux deux ils n'ont fait qu'une seule fleur et maintenant les feuilles sont jaunes, ils ne fleuriront probablement plus cette année.
22:14 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
20/08/2011
Des grandes jaunes pour l'été
Pourquoi ne pas réaliser en fond de plate-bande un massif de géantes à floraison jaune. En juin et juillet il y avait la belle Inula helenium, la grande aunée, proche de 2m.
Je pourrais lui associer deux géantes américaines, mais que l'on trouve facilement en France, et qui prolongeront la floraison jusqu'en octobre. Toutes deux viennent de l'est des USA et approchent les 3m.
Silphium trifoliatum fleurit de juillet à septembre :
Verbesina alternifolia fleurit normalement d'aout à octobre mais commençait à fleurir début juillet à Paris :
Et à leur pied je pourrais mettre une ravissante plante plus petite, fleurie de juillet à octobre, Solidago virgaurea. Là j'entends quelques uns protester. Il faut éviter les Solidago, trop invasifs. Mais c'est vrai pour Solidago canadensis et encore plus pour Solidago gigantea, des américaines. Le petit Solidago virgaurea est une plante bien de chez nous et qui ne pose aucun problème.
20:56 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
19/08/2011
Cornus mas
00:14 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, nature
18/08/2011
Clethra alnifolia
C'est un très joli petit arbuste qui n'est pas fait pour moi : le sol de Veneux est trop sec et celui de Romilly trop calcaire. Mais je le recommande à ceux qui ont un sol humide et neutre ou acide. Il embellira le jardin en été. Ses belles grappes de fleurs sont parfumées. Les américains l'appellent Sweet Pepper Bush.
Les photos sont du 15 juillet :
18:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
17/08/2011
Elaeagnus umbellata, je n'y comprends rien
Je vous avais montré mes 3 arbustes pour leur première floraison, mais une floraison abondante, le 20 avril. Ensuite ce fut la déception : pas un seul fruit. Mais c'est peut-être normal, ils sont trop jeunes. En cas de semis ils produisent 6 ans après le semis. L'un d'eux a beaucoup grandi, j'avais noté 1m de haut en avril, il est maintenant plus grand que moi et fait au moins 1m de large.
Mais il y a une surprise : les 3 arbustes ont une deuxième floraison. Elle est très faible, rien à voir la floraison d'avril. Ce sont des groupes de deux ou trois fleurs. Mais cela reste étonnant, je ne l'ai vu mentionné nulle part.
Floraison d'avril :
Floraison d'août :
20:25 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
Lagerstroemia indica
Les Lagerstroemia indica de Veneux sont maintenant en fleurs. C'est une floraison magnifique :
Mais ils sont élevés en tiges et il en est ainsi dans toutes les villes. C'est indispensable pour en faire des arbres d'alignement. Mais les fleurs sont tout là-haut, j'ai dû les photographier au téléobjectif. Ce n'est pas ainsi qu'on en profite le mieux. Pour le jardin, je préfère son port naturel. C'est en effet un grand arbuste multi-troncs de3m de haut. Sa floraison dense reste ainsi à portée du regard. Je l'avais photographié sous cette forme au Prieuré d'Orchaise le 11 août 2008 :
Je l'ai photographié de nouveau cette année mais au printemps. Lorsque la floraison n'est pas encore là, le regard est irrésistiblement attiré vers sa superbe écorce lisse dans les tons gris, rose, brun.
Il faut absolument planter cet arbuste au jardin d'ornement. C'est vraiment l'un des plus beaux. Et ne vous laissez pas impressionner par les crétins qui le prétendent peu rustique. Il résiste à -15°C. Il peut donc être planté presque partout en France.
Mais si vous habitez une région vraiment froide en montagne, il y a aussi un Lagerstroemia pour vous. Les américains ont développé des hybrides rustiques : Lagerstroemia x egolfii, un hybride de indica et faurei. Il tient jusqu'à -25°C et on commence à le trouver en Europe.
00:48 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
16/08/2011
Les poissons du Loing
02:09 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : nature
15/08/2011
Lilium henryi
Voilà un lys pour mon terrain de Romilly. Il accepte, il apprécie même le calcaire. Il est très rustique et n'est pas gêné par la chaleur. Il résiste aux virus. Réputé indestructible, c'est l'un des lys les plus faciles. Il suffit de le planter.
Haut d'environ 1m50, il peut atteindre 2m avec l'âge dans de bonnes conditions. Ses très jolies fleurs orange vif ont des pétales recourbés pour mieux montrer vers le centre une sorte de barbe qui me fait penser à celle des iris. Les photos sont du 2 juillet.
12:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Caesalpinia gilliesii
J'aimerais bien essayer cet arbuste ravissant aux fleurs inhabituelles. Il mesure environ 2m. Il supporte jusqu'à -15°C en sol drainant et protégé du vent qui casse ses branches. Je lui construirai une butte de terre non calcaire qui lui évitera tout risque d'avoir les racines dans l'eau en hiver. Il est résistant à la sécheresse.
Les photos du même arbuste à Paris ont été prises en juin 2007 et juillet 2011.
01:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
14/08/2011
Clerodendron trichotomum
Je vous ai montré les fruits en septembre, les fleurs le 2 juillet. J'y suis retournée et j'ai pu photographier la formation des fruits. J'ai maintenant toute la séquence de la fleur au fruit. Cela permet de voir qu'à aucun moment l'arbuste n'est enlaidi par des fleurs fanées.
D'abord la corolle blanche émerge d'un calice rouge. La corolle tombe et le calice s'entrouvre montrant l'ovaire déjà gros, mais on voit surtout le calice aussi beau qu'une fleur. Enfin le calice va s'ouvrir complètement sur un fruit devenu bleu.
00:52 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
13/08/2011
Mon ami l'écureuil
Il y a une quarantaine d'années, alors que nous revenions de vacances dans le sud, nous nous sommes arrêtés chez des membres un peu lointains de la famille dans la Sarthe. Nous pensions y passer deux ou trois jours car la campagne était belle et apaisante. Nous prenions l'apéro dehors quand un écureuil est apparu. Aussitôt un homme est allé prendre un fusil, apparemment en permanence à portée de main, et a abattu l'écureuil. Il n'est même pas allé le ramasser. C'était juste pour faire un carton ! Même mon mari que je ne croyais pas si sensible a été très choqué. Nous sommes rapidement partis.
Pourtant, 2 ans plus tôt, j'avais été agréablement surprise de voir les écureuils venir fouiller dans les poubelles d'autoroute au ras des voitures et de leurs habitants, sans aucune crainte. Mais cela se passait en Allemagne et je n'avais jamais vu cela en France.
Lorsque nous nous sommes installés à Veneux, les écureuils étaient invisibles sur ce terrain pourtant très boisé. Un jour nous étions plusieurs assis dehors lorsque j'ai vu un écureuil tout près. Mais lui aussi nous avait vus et il s'est aussitôt caché de l'autre côté du tronc de l'arbre. J'ai longtemps observé, il n'en bougeait plus et cela aurait peut-être duré longtemps. J'ai proposé à tous ceux qui m'accompagnaient de nous éloigner, le temps de le "décoincer". Cela pour vous dire à quel point les écureuils nous craignaient alors.
Au fil des ans la population de Veneux a évolué. Beaucoup de familles jeunes se sont installées. L'attitude vis-à-vis de la faune sauvage a changé et les écureuils ne nous craignent plus. Ils traversent les rues, même la rue principale, au ras des voitures et j'ai dû piler plus d'une fois. Ils viennent aux mangeoires depuis que je trouve des gros paquets de cacahuètes épluchées aux Jardins de Provence sur la N7. Je vous ai déjà montré cette photo d'un écureuil posé sur un sureau à un mètre d'une fenêtre pour m'observer. C'était en avril 2007. Il m'a laissé le temps d'aller chercher l'appareil photo, me suivant du regard au travers du séjour, on croirait même qu'il a pris la pause :
Il a remis ça en février 2011, tard le soir :
C'était en hiver et j'ai pensé qu'il venait réclamer à manger. Modeste, je n'ai pas pensé qu'il venait pour m'admirer. Pourtant ces jours-ci, la même scène s'est reproduite, toujours sur le même sureau au bord de la fenêtre. C'est un jeune, il n'a pas la taille d'un adulte :
Les écureuils sont devenus très familiers parce qu'on ne leur fait plus aucun mal. Pourtant à Romilly nous en sommes encore à l'époque de la terreur. C'est une zone de chasse où certains chasseurs prétendent même nous empêcher d'accéder à nos terrains. Je sais qu'il y a des écureuils, cela se voit au moins aux noisettes dispersées. Pourtant en plusieurs années je n'avais pas réussi à en apercevoir. Récemment j'en ai vu un, un tout petit. Il a eu très peur et ne m'a permis de faire que cette photo :
20:43 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature
12/08/2011
Une hémérocalle pétillante
Je ne prêtais plus trop attention aux hémérocalles, il y en a tellement partout. Par ici il y en a dans tous les jardins, souvent très visibles devant le muret des jardins en bordure des trottoirs.
J'en ai aussi plusieurs touffes à Romilly. On dit qu'elles acceptent tous les sols même secs. Je vous déconseille d'essayer dans le sable. Un peu d'humidité leur convient mieux et elles supportent le calcaire. Il y en avait une grosse touffe à Romilly lorsque j'ai acquis le terrain. Je les ai reconnues au feuillage mais elles ne fleurissaient plus, étouffées et trop à l'ombre. Je leur ai redonné toute leur vigueur :
J'en ai planté des oranges, des rouges, des roses, des doubles,
et même la toute petite 'Stella de Oro' :
Pourtant celle-ci m'a étonnée et séduite. Très florifère, avec des fleurs aux pétales très longs, c'est un vrai feu d'artifice :
Elle est très peu connue bien qu'elle ait été présentée pour la première fois en 1943. Je n'ai rien trouvé sur elle, sauf une photo, une seule. Dommage, j'aurais bien aimé l'avoir.
23:42 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
09/08/2011
Firmiana simplex
Originaire d'Asie, c'est un bel arbre d'ombrage au feuillage dense auquel les grandes feuilles palmées donnent un aspect exotique
et qui garde une taille raisonnable pour un petit jardin, environ 12m.
Le 2 juillet il était en fleurs :
On trouve des photos mais aucune description précise de ses fleurs. C'est un arbre monoïque. Sur cette photo on voit des boutons et au premier plan une fleur femelle ouverte. Vous voyez qu'elle est très simplifiée, elle n'a pas de pétales. De ce fait j'ai eu du mal à trouver une fleur mâle. J'en ai indiqué une par une flèche.
J'ai fait un recadrage sur cette fleur mâle dont on voit essentiellement une étamine avec ses 2 loges :
Le 26 septembre j'avais été attirée vers cet arbre inconnu par ses fruits très décoratifs. Ils sont formés de gousses larges et colorées qui laissent voir des graines vertes. Je vous remets ces photos que j'ai déjà montrées :
Il reste à parler de sa rusticité. Vous lirez n'importe quoi à ce sujet. Il est en parfaite santé à Paris. Les américains l'ont planté depuis longtemps au point qu'il est considéré comme une plante invasive dans les états du sud. Mais il l'ont aussi planté plus au nord et le cultivent couramment en zone 7.
23:40 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
08/08/2011
Ziziphus jujuba, va-t-il survivre ?
Pauvre jujubier, nous lui en avons fait voir de toutes les couleurs. Mon fils, complètement nul en botanique, l'avait acheté en Espagne à un pépiniériste encore plus nul que lui puisqu'il lui avait vendu cet arbre d'environ 1m50 en racines nues en plein mois de juillet. C'était il y a une quinzaine d'années. L'arbre a fait un voyage de quelques jours en pleine canicule aggravée par la voiture sans clim toutes racines à l'air. Je l'ai aussitôt planté, il a aussitôt fait quelques fleurs. Ensuite il a survécu pendant des années, débourrant toujours très tard mais je crois que c'est normal pour cet arbre. Les feuilles sont devenues de plus en plus rares et c'est mourant que je l'ai transplanté à Romilly il y a un peu plus d'un an. On dit cet arbre résistant à la sécheresse et aux sols pauvres mais ceux qui écrivent cela n'ont sans doute jamais tenté la culture sur sable pur.
L'an dernier il a fait peu de feuilles mais il venait d'être transplanté et ce n'était pas pire qu'à Veneux. Cette année j'ai patienté, longtemps patienté, mais…rien. Début juillet j'allais l'arracher lorsque j'ai aperçu des petits points verts, de la taille d'une tête d'épingle. Je lui ai accordé un sursis. Pendant un mois les petits points verts n'ont pas grossi. Après des mois de sécheresse il devait se croire toujours à Veneux et il hésitait à vivre.
Hier j'ai trouvé 30mm de pluie dans le pluviomètre et il débourrait !
Il mesure environ 1m80. Les photos sont du 6 août. Les eupatoires derrière lui mesurent 1m50.
Va-t-il vivre ? Ces rares feuilles tardives vont-elles lui permettre de se refaire un bon état de santé ? Je le saurai l'année prochaine. Si c'est oui, il aura gagné la médaille d'or du désir de vivre.
11:49 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Rosa 'Fraise des Bois'
Ce surprenant petit rosier semble être un pur caprice de la nature que vous n'avez sans doute jamais vu car il n'est mis en vente que depuis quelques mois. Il a été trouvé par hasard dans un jardin abandonné. Il a été recueilli et multiplié par Francia Thauvin.
Je suis allée le chercher cet hiver à la pépinière Francia Thauvin près d'Orléans et je l'ai planté sur mon terrain de Romilly sur Seine. C'est donc sa première saison de floraison.
C'était un petit arbuste d'à peine 50cm de haut, large et touffu. Il a gardé son feuillage tout l'hiver. Ce feuillage est d'un vert vif et très sain.
Aujourd'hui il n'est pas facile de vous le montrer en entier car de cette grosse touffe au sol s'est élevée une haute branche vite divisée en 4 branches terminées chacune par une grande hampe de petits boutons rouge sang. La masse de verdure au milieu en bas de l'image, c'est la partie basse du rosier. Elle a fleuri la première et ses boutons sont maintenant tombés. A gauche les deux grandes plantes sont des lys de 1m50 de haut mais qui dépasseront les 2m. Je les ai plantés trop près, ils seront déplacés cet hiver. Au dessus de la partie basse du rosier on voit cette partie haute qui atteint 1m20 et on y aperçoit les petits boutons rouges :
La particularité de ce rosier, c'est que ces jolis petits boutons d'un rouge intense qui ressemblent à des fraises ne s'ouvriront jamais.
Les boutons sècheront avec leur pédoncule sans jamais s'ouvrir :
Les fleurs fanées ne sont pas une gêne esthétique car elles vont s'effriter et tomber rapidement, pédoncule compris, et sont très peu visibles et très peu de temps dans la masse de feuillage bien vert :
01:53 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
07/08/2011
Datisca cannabina
01:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin