28/02/2014
Mon aulne, parents retrouvés
Depuis deux ans j'ai un petit aulne. Il s'est installé sans crier gare devant le Cornus alba. Il est encore trop jeune pour fleurir. Je me demandais d'où il provenait, je n'ai vu aucun aulne aux alentours.
Mercredi, j'ai voulu aller sur mon terrain de Romilly. L'accès en était impossible. C'était de nouveau l'exploitation de bois. Il y avait d'énormes troncs sur les côtés du chemin et le chemin lui-même était occupé par deux énormes camions et un engin. Ma petite voiture et ma petite personne ne faisaient pas le poids.
Je suis partie me promener, explorer la région. A Conflans sur Seine, à moins de 2 km de mon terrain, au plus 1km à vol d'oiseau, j'ai pris un chemin qui passe devant une écluse.
L'endroit est ravissant :
La berge gauche est bordée presque exclusivement d'aulnes, un très bel alignement :
Mais, pour la deuxième fois, je m'étonne de la couleur des chatons. On les décrit partout, et toutes les photos les montrent ainsi, de couleur jaune. Pourtant, au bord de la Seine, comme dans la plaine de Sorques,
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/03/20/les-auln...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/03/21/alnus-le...
ils sont rouge sombre. On ne voit un peu de jaune que lorsqu'ils montrent leur pollen. Quel que soit leur âge ils sont rouge sombre :
Bien décidés à remplir leur mission de retenue des berges, ils vivent complètement dans l'eau :
Mais mon petit aulne n'aura pas de problème pour trouver l'eau. Un aulne a des racines profondes, jusqu'à 4m, et la nappe phréatique sur mon terrain est au pire à 1m dans les périodes les plus sèches.
11:30 Publié dans flore locale, Plantes, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (5)
27/02/2014
Camellia 'Kerguelen'
Encore une folie. Je devrais être interdite de jardinerie comme d'autres sont interdits de casino. Je suis allée chez Gamm vert, juste pour des cacahuètes pour les oiseaux. Je n'ai pu résister devant son feuillage et sa très grande fleur. J'ai des camellias de toutes les couleurs, des fleurs panachées, mais je n'avais encore jamais vu un feuillage aussi joliment panaché. 'Kerguelen' est une création Stervinou.
15:51 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
26/02/2014
Les processionnaires arrivent à Romilly sur Seine
Après la ruée vers le nord, est-ce le début de la ruée vers l'est ? Depuis plusieurs années maintenant je surveille la présence des nids de chenilles de la processionnaire du pin au nom scientifique improbable et impossible à retenir : Thaumetopoea pityocampa.
Leur localisation me faisait penser à une invasion sud-nord depuis l'autoroute A5 - Marolles - Montereau - N6 jusqu'à Fontainebleau - N7 vers Paris. Elles suivent les grandes routes bien larges bordées de pins.
Je ne pensais pas avoir à craindre pour Romilly avant longtemps. J'ai même osé planter un petit pin noir. Il y a pourtant un grand axe bien large de Montereau fault Yonne jusqu'à Romilly sur Seine et les températures à Romilly sont équivalentes à celles de Veneux les Sablons car c'est toujours le Bassin Parisien même si Romilly en est la limite. Mais à partir de Montereau vers l'est je n'en avais vu qu'à Marolles, à 7 km de Montereau, et ensuite il n'y a plus de pins sur une très longue distance. Je croyais que cet espace sans pins nous protégerait car ces papillons, surtout les femelles ne volent pas très loin.
Pourtant, elles ont trouvé la solution. Je ne sais si elles sont déjà dans Romilly, j'ai beaucoup d'autres choses à faire avant de parcourir la ville à la recherche des pins. Mais au passage j'ai vu des nids à Crancey dans un très beau pin et c'est à seulement 8 km de Romilly. Alors, promis juré, elles seront à Romilly dès la prochaine saison.
J'ai fait un recadrage sur le fond d'un nid. Je ne sais de quoi est fait ce dépôt d'aspect granuleux. Leurs déjections ?
20:53 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
25/02/2014
Camellia
De nouveaux camellias entrent en floraison.
'Désir' :
'Elsie Jury' montre sa première fleur :
'Spring Promise' ouvre timidement une fleur :
'Donation' est encore en boutons mais des boutons si nombreux que c'est la promesse d'une floraison impressionnante sur un si petit arbuste planté cet automne. La ficaire commence à lui préparer un tapis d'un vert plus clair :
13:20 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
24/02/2014
Les grenouilles sont arrivées
11:28 Publié dans Animaux, mare | Lien permanent | Commentaires (0)
23/02/2014
Le jardin des anges
J'ai passé une journée délicieuse à Romilly. Ma tête était survolée par de minuscules anges, mes oreilles étaient pleines de très doux tsii, tsii, d'un niveau sonore bien plus faible que celui des autres oiseaux. Vous avez compris, il s'agit de mes petites boules de plumes préférées, les mésanges à longue queue. Elles faisaient sans cesse le trajet entre mes grands conifères et la haie de thuya du voisin. Sur cette photo, les thuyas sont à gauche, derrière l’hamamélis, les grands confères à droite, derrière les troncs des bouleaux :
Pourquoi les conifères ? Sans doute parce qu'en cette saison, ce sont les seuls endroits où se cacher, avec la haie de Lonicera au fond. Mais elles ne faisaient pas le trajet en une seule fois. Elles se posaient entre les deux ensembles sur des Cornus sanguinea. Comme ils sont encore dénudés, j'ai pu photographier les petits anges :
Mercredi dernier, j'ai accroché des boules de graisses. Elles en ont vite compris l'usage. Et cela m'a permis de les photographier d'un peu plus près :
Pour vous prouver la douceur de la température, j'ajoute une photo prise par la caméra qui se déclenche au mouvement. Je l'avais mise devant le terrier dont j'ignore le propriétaire. La terre extraite forme maintenant un très gros tas que l'on voit devant mes pieds sur la droite. Je n'ai rien obtenu d'autre que ma photo, il faudrait la mettre de nuit. Ne tenez pas compte de mon accoutrement, c'est ma tenue de jardinier très sale, gilet plein de poches pour transporter tous les instruments en gardant les mains libres, pieds dans la gadoue, mains pour creuser et cheveux sévèrement attachés parce qu'il est difficile de jardiner en plein soleil avec un col de fourrure. L'important, c'est l'indication de température : 17°.
21:40 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
22/02/2014
Cornus mas 'Yellow'
Je rappelle qu'en plus des Cornus mas sauvages de Veneux qui ont plus de 10 ans, j'ai planté 'Jolico' en 2007, 'Kazanlak' et 'Yellow' début mars l'an dernier. Seuls les sauvages ont déjà fructifié.
Les fleurs des cornouillers sauvages sont ouvertes depuis le 15 février.
Celles de 'Jolico' sont encore en boutons et pour l'instant il ne se fait pas beaucoup remarquer :
'Kazanlak', sans doute planté beaucoup trop petit, végète. Il n'a pas grandi et ne fleurira pas. Mais 'Yellow' a bien grandi. Il est encore très fin, très longiligne mais bien fleuri et ses fleurs sont ouvertes :
Cornus officinalis a commencé à fleurir plus tôt :
18:37 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
21/02/2014
Dans le jardin des sables
Succédant aux Galanthus elwesii encore en fleurs depuis début janvier, les Galanthus nivalis sont maintenant au maximum de leur floraison et on peut voir à quel point ils ont envahi le terrain :
Dans l'entrée, Edgeworthia chrysantha et Prunus subhirtella autumnalis sont toujours en fleurs. Ils sont très jeunes et ce sera un magnifique spectacle durable dans les prochaines années. L'edgeworthia n'est pas encore en pleine floraison, les fleurs centrales ne sont pas épanouies et il y a même des inflorescences encore totalement en boutons.
Derrière l'edgeworthia on peut voir les feuilles rouges de l'Hydrangea quercifolia qui ont persisté tout l'hiver :
Cornus florida 'Cherokee Daybreak' a lui aussi gardé son feuillage tout l'hiver. Les branches floues au premier plan sont celles de Actinidia kolomikta qui commence à montrer ses feuilles :
Dracunculus vulgaris émerge entre les Arum italicum :
14:26 Publié dans hydrangea, Plantes, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
Corylus avellana 'Purpurea' autofertile
Corylus avellana est notre noisetier commun, celui qui occupe nos bois pour notre plus grand plaisir. De toute évidence, dans la nature il n'a aucune difficulté à fructifier. Mais pour nos jardins on nous vend des variétés dûment sélectionnées et on nous dit d'en planter aux moins deux variétés pour avoir des noisettes. Mais en réalité il n'est pas autostérile comme d'autres de nos fruitiers. Son pollen est capable de féconder ses fleurs femelles mais s'il ne le fait pas, c'est à cause de la protandrie, les fleurs mâles se développent avant les fleurs femelles et la pollinisation doit être assurée par les fleurs mâles d'un noisetier plus tardif. Je me pose tout de même une question : vous avez planté 2 variétés mais qui assure la pollinisation de la variété la plus tardive ? Et dans une zone précise dans la nature, y a-t-il des clones différents ?
Mon noisetier pourpre n'est pas un Corylus maxima, le noisetier pourpre généralement vendu, mais bien un Corylus avellana, je l'ai déjà démontré (sa taille et surtout la forme de l'involucre)
La floraison de mon noisetier pourpre est toujours en retard sur la floraison des autres noisetiers dont les chatons mâles ont déjà perdu presque tout leur pollen. En effet les chatons de noisetiers verts en sont maintenant tous au même stade, complètement vidés de leur pollen :
Pour comparer voici un chaton encore chargé de pollen :
Il y a des fleurs femelles. Heureusement elles ont le petit noisetier pourpre à côté pour la pollinisation :
Le noisetier pourpre aussi a des fleurs femelles, encore peu nombreuses :
Mais ni elle ni les suivantes n'auront de problème de pollinisation. En effet ce noisetier pourpre a une particularité que j'ai constatée tous les ans depuis 2008 : les chatons ne sont pas matures tous en même temps et leur production de pollen est très étalée couvrant toute la période de maturité des fleurs femelles. Le 17 février :
Des chatons ont déjà libéré leur pollen, d'autres s'entrouvrent, d'autres sont encore très fermés. Mon noisetier pourpre n'a pas besoin d'un autre noisetier pour féconder ses fleurs.
En l'examinant aussi soigneusement j'ai fait une découverte. Il y avait encore un trochet, une petite grappe de 3 fruits. Deux des 3 involucres contenaient encore une noisette que je vais semer.
01:21 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
19/02/2014
Aegithalos caudatus, bien installées
J'ai une belle famille de mésanges à longue queue à Veneux et je vous les ai souvent montrées. Je me doutais bien qu'elles étaient aussi installées sur mon terrain de Romilly mais elles ne sont pas faciles à photographier car il n'y a pas de mangeoires. Je les aperçois mais elles me voient aussi et disparaissent aussitôt. J'avais pu faire ces deux photos en avril 2012 :
Cet automne je les ai aperçues. Cela se passe toujours près de la grosse masse de grands conifères :
Depuis quelques jours j'entends des tsi-tsi aigus qui me semblent de réprobation lorsque j'approche les conifères en fin de journée. Je les ai vues mais elles disparaissent trop vite. Aujourd'hui j'ai pu en photographier une depuis l'intérieur de la voiture cachée derrière un noisetier. Elle picore on ne sait quoi sur une très fine branche de noisetier que son poids plume ne fait même pas plier. Évidemment l'autre noisetier qui s'interpose entre nous n'a pas facilité la photo :
Ces minuscules oiseaux peuvent être décimés par un hiver rude. Elles s'installent en ligne sur une branche les unes contre les autres pour garder leur chaleur mais cela ne suffit pas toujours. Cet hiver a été doux mais qu'en sera-t-il du prochain ? Je vais devoir m'organiser pour les approvisionner en permanence mais ce n'est pas évident et il serait grave de les nourrir puis de cesser parce que le temps m'empêche d'y aller.
La branche sur laquelle elle grignotait je ne sais quoi, sans doute de microscopiques bestioles :
22:38 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (2)
18/02/2014
Tumeur du peuplier ?
En octobre je vous avais montré, pour les comparer à mon peuplier grisard, ces beaux peupliers blancs avec leur feuillage argenté dans le vent et leur écorce aux losanges caractéristiques :
Je n'avais remarqué aucune anomalie, peut-être parce que cela n'était pas très développé, peut-être à cause de la présence du feuillage. Mais dimanche j'ai remarqué depuis mon terrain, à environ 70m, une boule noire sur une grosse branche. Cela se passe à environ 20m de haut.
Bien que le ciel soit bleu, il est déjà trop tard et l'image est trop sombre. Donc lundi je photographie en début d'après-midi mais depuis mon terrain pour l'avoir en plein éclairage. C'est plus net et cela ressemble à une tumeur :
Je n'ai pas vu d'autre anomalie sur aucun des autres arbres.
14:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Les citrons sont de retour
Il ne s'agit pas des agrumes. Ceux-là, j'en trouve toute l'année au supermarché. Le seul problème est de savoir s'ils ne contiennent pas de pesticides.
Avec les jolis papillons citrons, Gonepteryx rhamni, il n'y a aucun risque de pesticides, ils en mourraient. Lorsque je suis arrivée à Romilly, ils étaient là, au moins trois. Mais ils volaient vite, ne se posaient jamais. Je n'avais pas le temps de faire la mise au point. Donc les photos ne sont pas bonnes, je vous les donne juste comme preuve.
Le citron a une durée de vie de plus d'un an sous forme d'imago. Il hiverne mais en plein air, juste caché dans du lierre. Sa résistance au froid est exceptionnelle grâce à un sérum antigel. Ainsi il ne dort que d'un sommeil léger et c'est pourquoi dès que les jours allongent et si la température est douce, il sort, surtout les mâles. Je n'ai vu que des mâles.
J'ai vu peu de fleurs dans la nature, sauf les pâquerettes, mais dans mon jardin il y a les hamamélis, les cornus mas et officinal maintenant très chargés de fleurs, le début des forsythias, des perce-neige, des primevères. Mes primevères sont toujours blanches et un peu cachées en sous-bois mais celles du voisin de l'autre côté du chemin sont plus visibles et de toutes les couleurs.
Mais à la maison depuis au moins deux semaines je suis observée toutes les nuits :
01:47 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
17/02/2014
Euonymus kiautschovicus
Ces photos ont été prises au Jardin des Plantes de Paris.
Lorsque j'ai reçu le mien en août 2012, j'ai été surprises pas son aspect. Il était totalement étalé avec deux longues tiges rasant le sol. J'ai tenté de le tuteurer pour l'obliger à se tenir plus dressé.
Un an et demi plus tard, en pleine terre, il a un beau feuillage charnu et totalement persistant mais je ne parviendrai jamais à le faire monter en hauteur. J'ai enlevé le tuteur qu'il avait d'ailleurs basculé et tout s'est effondré. Il est toujours au ras du sol. Je n'ai pas pensé à le photographier avant d'avoir coupé deux tiges sans fin, au moins 1m50, que j'ai tronçonnées et bouturées.
Une tige adhérait au sol, je l'ai dégagée. Elle s'est marcottée :
Je n'y comprends rien. Il ne deviendra jamais l'arbuste que j'espérais. Il est vrai qu'il a un port étalé mais arrive à atteindre 2m de haut. Dois-je raccourcir davantage ces tiges qui rasent le sol pour l'obliger à faire de tiges plus verticales? J'ai lu sur un site en anglais qu'il existe une variété rampante.
00:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (4)
15/02/2014
Allium ursinum, est-ce le printemps ?
Une surprise en continuant de nettoyer les mares : l'Allium ursinum, l'ail des ours, montre ses feuilles. Pour la photo j'ai dû débarrasser ses feuilles d'une écharpe autour de leur "cou" : les feuilles mortes qu'elles ont transpercées et traversées.
Et plus loin la première jonquille sauvage (Narcissus pseudonarcissus) :
Les fleurs du cornouiller sauvage, Cornus mas, s'ouvrent :
Alors que Helleborus niger commence à verdir ses fleurs,
Helleborus orientalis allonge les tiges des siennes pour les faire émerger peu à peu au-dessus du tapis de perce-neige :
Les perce-neige, de plus en plus nombreux, sont les Galanthus nivalis qui succèdent aux Galanthus elwesii. Tout le terrain en est envahi, il y a même des touffes denses là où ils n'ont jamais été plantés :
Les fleurs du laurier-tin, Viburnum tinus, qui est très en retard cette année, sont maintenant bien ouvertes :
Mais le plus surprenant, c'est ce qui s'est passé lorsque j'ai voulu planter un rosier au pied d'un noisetier dans l'entrée. C'est un noisetier trop encombrant que je rabats très souvent parce qu'il y a peu de place à cet endroit. De ce fait il est trapu et dense. Dès mon arrivée je me suis fait engueuler par une minuscule mésange à longue queue perchée en haut du noisetier. En est-on déjà à la fabrication du nid ? Ces mésanges peuvent nidifier entre mi-mars et mi-avril et il leur faut 15 jours à un mois pour fabriquer un nid sophistiqué et très grand pour leur taille.
19:15 Publié dans cornus, fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Les premières fleurs de forsythia
Au bord de la mare un forsythia a choisi la Saint Valentin pour ouvrir ses premières fleurs :
Mais ce n'est pas le forsythia que tout le monde connaît, Forsythia x intermedia appelé mimosa de Paris parce qu'il est planté dans presque tous les jardins d’Île de France. Celui-ci, c'est Forsythia suspensa. Il a les mêmes fleurs mais son aspect est très différent. Ses très longues tiges se courbent et cela lui donne un port très léger, très gracieux.
Forsythia suspensa jamais taillé dans mon jardin de Veneux. Il en profite pour se marcotter. Remarquez le feuillage marcescent des hêtres à gauche :
Forsythia suspensa probablement régulièrement taillé sur un parking à Pringy :
13:13 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
14/02/2014
La petite faune de la mare
J'ai passé une partie de l'après-midi à enlever les feuilles mortes sur les mares. C'est un travail à reprendre souvent à cause des feuillages marcescents et il devient urgent de rendre confortables ces mares pour la prochaine arrivée des grenouilles. C'est un travail très lent car chaque pelletée doit être vérifiée soigneusement pour remettre à l'eau toutes les bestioles qui viennent avec les feuilles. Quand il fait froid il n'y en a pas trop, elles restent au fond mais par 12° elles viennent (bronzer?) en surface. J'avais pris une gamelle pleine d'eau pour vous en montrer quelques unes. Elles ont été remises dans la mare après la séance photo.
Les trois plus grosses bébêtes sont des larves de libellule que je vous ai souvent montrées (catégorie odonates colonne de droite). Elles sont agitées, ou affolées, et se déplacent beaucoup et ne pensent même pas à manger les autres bestioles. Elles sont déjà assez grandes et vont encore vite grossir avec l'arrivée des têtards pour sans doute sortir de la mare cet été.
Aselle aquatique :
Limnée :
Planorbe :
Vers aquatiques :
22:17 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (0)
Valentins
12:00 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
12/02/2014
Camellia, encore
Surprise ce matin, deux autres camellias ont ouvert leur première fleur.
Camellia japonica 'Mme Martin Cachet' a une fleur sur une branche basse, presque au ras du sol et un bouton bien rouge un peu plus haut. Il a 28 ans et ne grandit presque plus, il est à la fois dressé et très large. A gauche on voit un fragon avec 3 fruits. il est planté au nord assez près de la maison. Il est très florifère comme vous le verrez bientôt.
Camellia japonica 'Gloire de Nantes' a un port très étalé. Il a 29 ans, il commence à fleurir habituellement début janvier.
Ils s'ajoutent au Camellia sasanqua, à 'Contessa Lavinia Maggi' que je viens de vous montrer et au petit nouveau 'Tama-no-ura' que j'avais acheté déjà en fleurs en janvier.
Le très grand Camellia japonica 'Adolphe Audusson', 30 ans, d'habitude le plus précoce, n'est pas encore en fleurs. On peut voir par comparaison avec les piquets de clôture derrière qu'il dépasse 3m. A côté de lui 'Goire de Nantes', en bas à gauche, parait très petit.
22:31 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
11/02/2014
Qu'est-ce qui fait fleurir les camellias ?
Alors qu'un Camellia sasanqua a encore quelques fleurs, un Camellia japonica fleurit depuis sans doute plusieurs jours. Je ne pouvais voir sa grosse fleur depuis la maison car elle est du côté opposé de l'arbuste. Il fallait s'en approcher et en ce moment je ne sors pas beaucoup dans le jardin, il fait trop froid pour moi. Certes il fait entre 8 et 10 ou 11° mais le vent persiste depuis la tempête, pas dangereux mais désagréable et les températures ressenties sont trop basses pour moi.
Ce camellia, c'est 'Contessa Lavinia Maggi' (appelé aussi Comtesse Lavinia Maggi ou Lavinia Maggi). Jusqu'à présent il n'avait jamais été le premier à fleurir. Sa fleur commence à faner, elle doit donc être là depuis un moment et il y a un bouton prêt à s'ouvrir :
Les camellias fleurissent chaque année dans un ordre différent et à des dates différentes et depuis des dizaines d'années je cherche à comprendre ce qui détermine la date de floraison. Mes deux plus vieux camellias, 'Adolphe Audusson' et 'Gloire de Nantes' sont plantés depuis 30 ans et 29 ans. Le premier a fleuri deux fois le 25 décembre et l'autre une fois le 29 décembre mais d'autre années seulement fin mars et enfin toutes les dates intermédiaires sont possibles. Comment expliquer cet étalement de début de floraison sur 3 mois ? J'ai pensé à la sévérité de l'hiver et je n'ai trouvé aucun rapport. Mais c'est peut-être parce que j'ai pris le problème à l'envers. Ils sont peut-être assez intelligents pour attendre que des gels aient sévi et se dire que le plus dur de l'hiver était passé. Je plaisante. Plus scientifiquement, est-ce le gel ou une période de froid suffisamment longue qui induit la floraison ? C'est Contessa Lavinia Maggi qui m'y a fait penser.
'Contessa Lavinia Maggi' est planté à l'est de même que 2 autres camellias. Je vous ai déjà dit qu'il ne faut jamais planter un camellia à l'est parce que ce qui lui fait du tort, ce n'est pas le gel mais le dégel brutal au lever du soleil. Je me suis permis de les planter à l'est parce qu'ils sont derrière un mur de 2m de haut qui les protège du soleil levant. Mais je n'avais pas prévu que ma comtesse italienne pousse aussi vite et dépasse la hauteur du mur. Voici des photos pour voir sa vitesse de croissance en suivant sa taille par rapport au mur. Il a été planté en 2007. Sa grosse poussée de croissance s'est produite entre 2011 et 2012.
2008 :
2009 :
2010 :
2011 :
2012 :
Maintenant il voit le soleil levant et si cette année le thermomètre n'a pas montré de gel matinal, il n'en est pas de même en températures ressenties avec tout ce vent. Un autre camellia planté trop à l'est et moyennement protégé du soleil levant est 'Paul Maymou' et il montre déjà la couleur des pétales :
Par contre les deux plus vieux, généralement les plus précoces, sont plantés au nord de la maison et ne présentent aucun signe d'évolution des bourgeons floraux pour l'instant.
20:15 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
10/02/2014
Le pic mar, un fidèle client
de mes restos du cœur.
Il est là souvent mais pas facile à photographier car farouche. J'ai pris en urgence l'APN mais vitesse ne veut pas dire précipitation. Il faut un déplacement très lent pour qu'il ne soit pas perçu et une cachette derrière les grandes plantes d'intérieur. Photos prises à environ 7m à travers une vitre pas très nette à cause de la tempête et des pluies.
Il est protégé en France dans tous les départements où il est présent mais aussi à tous les échelons internationaux. Il est mis en danger par les déforestations mais aussi l'excès de régénération des forêts. Il a en effet surtout besoin de chênes très hauts et vieillissants pour nidifier et c'est sans doute ce qu'il trouve chez moi.
Les oiseaux de Veneux sont heureux et bien nourris car je ne suis sans doute ps la seule à les protéger. Cela n'empêche pas une pensée attristée pour les milliers d'oiseaux qui meurent en ce moment sur les côtes de l'Atlantique. Les tempêtes successives les épuisent mais les causes en sont aussi pour une part l'augmentation des dégazages car les navires coupables ne sont pas repérés au milieu des tempêtes. Nous ne pouvons empêcher les tempêtes mais j'ai honte pour notre espèce qui recèle des monstres qui détruisent la nature et tuent des vies innocentes pour des gains financiers minables à Romilly, plus intéressants en mer.
13:47 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
08/02/2014
Prunus salicina
Mon Prunus salicina est en pleine santé. L'an dernier il a fait un petit nombre de fleurs
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/04/21/prunus-s...
mais n'a pas fructifié car il est autostérile et, étant diploïde, ne peut être pollinisé par nos pruniers européens, Prunus domestica hexaploïdes :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prunus_salicina
Il peut être pollinisé par un myrobolan ou un prunier américain. Cette année devrait voir son triomphe car il est couvert de boutons floraux
apparus presque en même temps que ceux de Prunus cerasifera 'Ruby' que je vous ai montrés récemment et la pollinisation est assurée.
19:41 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
Alnus glutinosa
Les aulnes n'ont aucune chance d'envahir mon terrain de Veneux, il est beaucoup trop sec pour eux. Je me contentais d'aller les admirer une ou deux fois par an dans la plaine de Sorques au bord de l'eau :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/03/13/un-etran...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/03/13/l-aulne-...
Mais maintenant j'ai un aulne à admirer à domicile en terrain très humide. C'est un de mes lecteurs, Antoine, qui l'avait remarqué il y a un an sur une photo de Cornus alba. Il s'est semé là sans autorisation et je n'y avais pas prêté attention. En effet son écorce ressemble beaucoup à celle des noisetiers qui se sèment partout et je l'avais pris pour l'un d'eux sans faire attention aux feuilles. J'espérais vous montrer ses chatons mais il est encore trop jeune pour fleurir. Mais nous pouvons admirer ses bourgeons végétatifs dont la couleur violette est unique parmi nos arbres :
00:11 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
07/02/2014
Après la tempête
Elle a présenté un avantage, l'élagage gratuit des branches mortes. Elle n'a pas fait de vrais dégâts sur mon terrain mais ma nuit a été aussi agitée que la tempête et je manque de sommeil. Il faut dire que le vent me fait très peur à cause de mes arbres. Mais le vent n'a pas dépassé 100 km/h, une bise légère à côté de la tempête de janvier 1990 qui a fait des ravages sur mon terrain et de celle de décembre 1999 qui n'a plus rien trouvé à arracher.
Il y a eu cependant un peu de bousculade. Ces pendouilles au milieu du chemin d'entrée, ce sont des pousses de l'année de Rosa mulliganii. Cela permet d'apprécier de quoi est capable ce rosier-liane. Je vais raccrocher certaines sur le côté. Pour celles du milieu, je vais essayer, en les soulevant avec un balai de les accrocher sur l'arcade, elles ont des épines nombreuses et agressives qui devraient aider. En cas d'échec il me faudra utiliser un escabeau.
Les fleurs de Edgeworthia chrysantha en sont tout ébouriffées. Étant donné leur conformation, j'aurais dû penser à les recouvrir. Mais je ne suis pas encore une spécialiste de la culture de cette jolie plante. J'espère qu'elles vont s'en remettre.
Comme un roseau, un bambou plie mais ne rompt point. La photo est prise pendant une rafale à 70 km/h. Entre deux rafales ils se redressent totalement. Ceux du voisin et ceux qui ont envahi mon terrain sont aussi hauts que ma maison, environ 8m.
Le vent n'empêche pas les crocus de se multiplier
ni les iris de montrer leur première fleur
ni les oiseaux de grignoter les fruits mûrs du lierre :
Les fleurs de Camellia sasanqua n'ont pas été gênées par le vent :
15:48 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
06/02/2014
Une si jolie brouette
A l'entrée du terrain il y a une épaisse haie de Lonicera pileata. Je la laisse s'épaissir et elle le fait pour mon plus grand plaisir surtout côté chemin pour me protéger des engins prédateurs qui cherchent à détruire la bordure enherbée.
J'ai eu une surprise à mon arrivée. Juste derrière cette clôture, invisible depuis le chemin mais tout près de la sortie pour être emmenée par un véhicule, j'ai trouvé ma jolie brouette en fer
au-dessus d'un monticule fait d'autres objets du terrain déplacés là et brisés :
Cette brouette se trouvait en zone boisée à 60m de là. Lorsque j'ai acheté le terrain, elle faisait partie du lot. Je ne sais de quand elle date, sans doute de la première moitié du 20è siècle. Elle est entièrement en fer, il n'y a rien d'autre. Ce fer est rouillé mais cette couche de rouille l'a sans doute protégée et elle est parfaite, elle roule sans problème, elle est aussi facile à manipuler que les brouettes modernes mais tellement plus jolie. Il est hors de question que je l'offre à mes prédateurs, des ferrailleurs-pollueurs dont le QI ne leur permet pas d'en apprécier la beauté. Je l'ai donc chargée dans la voiture (un break bien sûr, elle en occupait tout le plateau) et elle est maintenant à Veneux entre deux sureaux :
Elle tiendra magnifiquement compagnie à mon salon de jardin en rocaille qui est peut-être de la même époque. Lui aussi était là lors de l'achat du terrain en 1969 :
21:33 Publié dans Romilly sur Seine, Veneux les Sablons | Lien permanent | Commentaires (0)
05/02/2014
Fruitiers, les premiers bourgeons floraux
23:04 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
Galanthus
Je vous ai déjà montré cette année mes Galanthus elwesii, dit perce-neige géant car c'est le plus grand. C'est aussi le plus précoce puisqu'il fleurit dès fin décembre. Maintenant les Galanthus nivalis, spontanés et très abondants dans la forêt de Fontainebleau, commencent à se montrer, un mois plus tard que le précédent, et ils sont encore peu nombreux alors que dans 15 jours je verrai qu'ils ont envahi tout le terrain.
Mes perce-neige géants proviennent du terrain au nord du mien, boisé et non entretenu. J'avoue que j'en avais chipé une touffe il y a de nombreuses années. Voici la large nappe du terrain voisin. Les photos ne peuvent être plus nette, c'est à plus de 30m et maintenant une clôture m'empêche de les approcher :
Je vous ai déjà donné les différences entre elwesii et nivalis :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/02/11/galanthu...
Dans la zone où se trouvent les touffes denses de Galanthus elwesii, denses au point que je dois souvent les dédoubler,des Galanthus nivalis n'ont pas craint de s'installer au milieu de ces géants. Cela permet de bien voir la différence de taille et aussi la différence de largeur des feuilles. Elwesii est à gauche, nivalis à droite :
Cet automne j'ai planté des Galanthus voronowii. Je ne les ai pas encore vus, j'ai peut-être mal cherché, ils sont peu nombreux.
00:31 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
02/02/2014
Cornus officinalis et Cornus mas
20:42 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
01/02/2014
Hamamelis
Je vous avais montré le petit Hamamelis 'Diane' en fleurs le 18 janvier. Aujourd'hui il est toujours en fleurs :
Maintenant Hamamelis 'Arnold Promise' est lui aussi en fleurs :
Hamamelis mollis me préoccupe un peu. Je ne le vois pas grandir et sa floraison n'est pas aussi dense que celle des deux autres. Il a pourtant aussi bien résisté que les autres aux deux inondations très prolongées. Il ne présente aucun signe de chlorose. C'est peut-être son développement normal.
21:47 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Crocus
Les premiers crocus font presque croire au printemps .
Les colchiques sortent leur feuillage. Elles ne fleuriront qu'en fin d'été sans feuillage.
Discrètement Lonicera fragrantissima
nous montre sa première fleur :
Deux Camellia sasanqua continuent à fleurir bien décidés à faire la jonction avec les Camellia japonica.
11:05 Publié dans camellia, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)