31/03/2014
Prunus x yedoensis
Vous l'avez compris, hier était le jour de la réouverture de l'arboretum des Grandes Bruyères. Il y avait beaucoup de monde, le petit parking était plein et lorsque je suis partie à 16h, il arrivait encore 5 voitures. La réouverture une semaine plus tôt aurait été préférable, certains magnolias étaient en fin de floraison. Mais c'est dû à la précocité des floraisons cette année. Il est plus grave pour moi que le Jardin Botanique de Marnay sur Seine n'ouvre que le 1 mai. J'aurais aimé voir l'asiminier et le kaki débourrer, ne serait-ce que pour me rassurer sur le comportement de mes bébés. Je trouve désolant que des parcs et jardins magnifiques soient fermés l'hiver. Il y a beaucoup à voir en hiver : écorces, bourgeons, floraisons hivernales, végétaux persistants, tout ce qui aiderait beaucoup pour les choix dans nos jardins.
Hier c'était un festival de magnolias. Je ne vous en montrerai pas beaucoup car je l'ai déjà fait (colonne de droite, catégorie magnolia).
Mais c'est aussi la saison des cerisiers à fleurs. Prunus x yedoensis, cerisier Yoshino, est l'un des plus beaux. Je l'ai vu hier en 3 variétés. La forme classique :
La version rose est aussi très belle. L'étiquette n'est plus lisible. Ce pourrait être 'Akebono' :
'Ivensii' est petit, à port retombant. Il est si mignon qu'il prend plaisir à se mirer dans l'eau :
Son feuillage d'automne jaune un 6 octobre :
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Les Grandes Bruyères
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29/03/2014
Chouette, j'ai un prunellier
Je veux d'abord faire une annonce à l'intention des habitants de Romilly qui lisent mon blog. J'avais promis l'arrivée de la processionnaire du pin au plus tard pour la prochaine saison. Mais les bestioles n'ont pas traîné. J'ai vu aujourd'hui un nid dans un pin à Romilly. Ces chenilles ne sont vraiment dangereuses pour le pin que si les attaques sont répétées. C'est pour nous, nos enfants et nos animaux de compagnie qu'elles sont très dangereuses. Elles vont bientôt descendre à la queue-leu-leu le long du tronc pour s'enterrer et former une chrysalide. Elles envoient des poils urticants qui se plantent dans la peau, les yeux avec des conséquences graves, la langue des animaux qui veulent les manger et c'est mortel. Il ne faut pas y toucher. On peut mettre un piège au bas du tronc. Si vous voulez enlever un nid il faut impérativement protéger toute la peau (gants, masque) et surtout les yeux par des lunettes étanches et le brûler aussitôt.
Je rêvais d'un prunellier. J'en avais repéré un dans le chemin l'an dernier le 14 avril :
Grâce à sa floraison, je viens de découvrir que j'en ai un et même plus grand et plus touffu que celui du chemin. Lors de l'installation du grillage, j'ai failli le couper, le prenant pour un cornouiller sanguin à cause de la couleur de ses tiges. Je n'avais pas remarqué ses épines et il n'avait jamais fleuri. Ce retard de floraison est sans doute dû au fait qu'il s'est bêtement semé sous le couple étroitement enlacé peuplier grisard-frêne. S'il fleurit cette année, c'est peut-être à cause de la précocité des floraisons cette année, les arbres n'ont pas encore de feuilles et aussi parce que le frêne perd peu à peu ses branches basses trop arquées (à cause de la proximité du grisard quand il était petit). D'ailleurs la floraison n'est apparue qu'au bout de branches qui s'éloignent du tronc et des deux arbres. Un conseil pour l'utilisation des fruits : il faut les cueillir blets, après un gelée. Si le gel tarde, ou si les oiseaux sont trop voraces, on peut les cueillir avant et les mettre au congélateur.
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28/03/2014
Adolphe
Je me permets de l'appeler par son petit nom, je le fréquente depuis si longtemps. Camellia 'Adolphe Audusson' est mon plus vieux, et plus grand camellia, 4m x 4m :
Il présente l'avantage de perdre ses fleurs quand elles commencent à faner. Il est ainsi toujours beau et propre et les fleurs tombées forment un beau tapis à son pied :
Les fleurs sont grandes, j'ai ramassé une fleur fanée pour vous montrer ses dimensions :
Comme cette perte des fleurs fanées est pour moi un critère de choix, d'autres font de même comme 'Elsie Jury', 4m de haut mais étroit, qui a commencé à fleurir en même temps que lui :
J'ai compté, j'ai 24 camellias si je n'en ai pas oublié. Voici 'Kramer's supreme' qui reste petit, à peine plus d'1m :
'Kerguelen' à feuillage panaché planté récemment est très florifère et ses fleurs sont grandes :
Et d'autres, en plus des plus précoces que je vous ai déjà montrés :
20:20 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
Les accros à la cacahuète
Inutile de me faire la morale. Je sais qu'on ne doit plus nourrir les oiseaux. Mais les petits oiseaux le savent et ne viennent plus. Ils savent qu'ils ont maintenant besoin de protéines, donc d'insectes, et encore plus pour nourrir les petits. Si je jette encore des cacahuètes, c'est pour attirer le geai jusqu'à ce qu'il n'ait pas d'autre solution que de nicher dans le grand chêne contre la maison, d'autant plus que le terrain au nord a été déboisé et qu'il n'a plus que mes chênes ou partir ailleurs. Et ça marche, je le vois plusieurs fois par jour, aller-retour entre le chêne et la terrasse.
Et cette fois j'ai découvert un comportement que je ne connaissais pas. Il ne consomme pas sur place, il emporte les cacahuètes dans son bec, plusieurs à la fois grâce à une petite poche sous son bec. La photo n'est pas parfaite mais c'est la seule que j'ai pu prendre avec son sac à provisions et les 2 cacahuètes qui débordent :
Sur ces photos on voit un autre oiseau, presque aussi gros mais plus fin et gris. Sur la première photo, il est en bas à gauche :
Les deux oiseaux ont picoré pendant quelques minutes, à tout juste 1m l'un de l'autre, dans le calme, sans se battre, sans se chasser. Ce bel oiseau gris, fin et gracieux, c'est la tourterelle turque, beaucoup moins farouche :
Détails de la tête au fin bec noir et au demi-collier noir bordé de blanc :
Cette tourterelle nous vient de l'est et a envahi la France depuis un demi-siècle. Une fois arrivée, elle est sédentaire et je la vois depuis plusieurs années. Aux mangeoires en janvier 2012 :
Elle est tellement peu farouche qu'un peu plus tard j'ai eu l'impression d'être épiée. Elle était posée sur le rebord d'une autre fenêtre. Je suis allé voir s'il y avait une explication. Mais oui. J'avais oublié d'enlever une assiette pleine de tournesol et les petits oiseaux n'y venant plus il y avait toujours des graines.
Mais j'ai aussi des tourterelles des bois. Elles sont si farouches qu'il est presque impossible de les photographier. Je n'ai qu'une seule photo de mauvaise qualité de décembre 2009. On y voit cependant bien le collier très différent :
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27/03/2014
Prunus pourpre
C'est un magnifique Prunus pourpre qui était sur le terrain avant moi. Il mesure 3m et ne grandit plus beaucoup. Il y a même un deuxième petit tronc à 30cm du grand. Rejet ou autre semis ? Mais il ne fructifie pas. Hybride stérile ? Il fleurit en fin d'hiver. Le 8 mars il est déjà copieusement fleuri :
Le 18 mars des feuilles d'un vert un peu bronzé apparaissent :
En fin de floraison les feuilles seront encore vert bronze :
Puis le feuillage devient rapidement pourpre et le restera jusqu'à sa chute en automne. En août sur son tapis d'eupatoires qui lui va bien au teint :
On pourrait penser qu'il s'agit de Prunus cerasifera pissardii, le Prunus pourpre que l'on voit partout dans les jardins et dans les villes. Le 20 mars :
On voit que ce n'est pas lui : les fleurs de mon prunus sont blanches même si la base des pétales est soulignée d'un trait rose, celles de pissardii sont franchement roses et les feuilles de pissardii sont pourpres dès leur naissance.
J'ai un autre Prunus en 3 exemplaires rapprochés à proximité de mon Prunus pourpre, à feuillage vert franc. On m'a proposé Prunus avium mais ce ne peut être lui car Prunus avium a des glandes caractéristiques sur le pétiole et ce Prunus n'en a pas
05:48 Publié dans Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
25/03/2014
Magnolia
C'est le temps des magnolias. Voici celui des voisins qui me laisse admirative tous les ans.
Il a été planté il y a 40 ans. Depuis 30 la maison n'est plus habitée et personne ne s'occupe de lui.
En prenant cette photo, j'ai vu les mahonias. Il y en a plusieurs et ils sont récents :
Comme celui de mon entrée, je pense que ce sont tous des semis de mes mahonias sauvages. S'ils ont des tiges plus fermes, plus dressées, c'est sans doute parce qu'ils ont plus de soleil et un meilleur sol.
Il y a aussi de jolies touffes de violettes.
21:20 Publié dans magnolia | Lien permanent | Commentaires (3)
Ribes fasciculatum
Ribes fasciculatum donne des groseilles que certains trouveront moins intéressantes que celles de Ribes rubrum mais que je mange plus facilement directement sur l'arbuste parce qu'elles ne sont pas acides. Son intérêt décoratif est meilleur que celui de Ribes rubrum. Il forme un arbuste de presque 2m au feuillage très dense et très sain qui rougit un peu en automne à l'extrémité des branches
et surtout qui est presque persistant. Le feuillage de l'année précédente, toujours vert, ne tombe que sous la pression des nouvelles feuilles. Le 9 mars il a son jeune feuillage :
Les feuilles son encore petites, il sera plus dense plus tard :
Tout va très vite, le 18 mars il est couvert de fleurs :
Ce sont toutes des fleurs femelles. Elles ont des étamines mais atrophiques et stériles. Ribes fasciculatum est en effet dioïque. J'avais planté un couple mais le mâle a longtemps végété pour finalement rendre l'âme. Ils étaient plantés pourtant dans les mêmes conditions, proches l'un de l'autre. L'année de sa plantation le mâle avait fait une fleur que j'ai pensé à photographier. Les étamines sont plus larges, c'est visuellement la principale différence entre les deux sexes :
J'ai longtemps cherché un mâle pour le remplacer sans en trouver. Ces jours-ci j'ai vu que Ribanjou le vend de nouveau. Je ne l'achèterai pas, il mettrait en danger la qualité de ma production. La défaillance du mâle m'a en effet laissé le temps de comprendre que la femelle peut produire sans fécondation. 12 juin :
28 septembre :
L'intérêt de n'avoir que la femelle, c'est que les fruits fécondés sont presque immangeables à cause de nombreux grains durs qui prennent toute la place de la chair. Les fruits de ma femelle célibataire semblent contenir des grains mais ils sont très petits et très mous et on ne les sent pas :
06:08 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
24/03/2014
Mahonia aquifolium
C'est maintenant la pleine floraison des Mahonia aquifolium. Je n'en ai jamais planté et pourtant il y en a sur mon terrain de Veneux de deux origines. D'abord une grande partie du terrain en sous-bois est occupée par des mahonias qui existaient à l'achat du terrain il y a 40 ans. Ils survivaient, sans doute déjà depuis de nombreuses années à l'ombre dans ce sol de sable pur très pauvre et très sec. Ils étaient complètement ensauvagés, se propageant par marcottes surtout. Ils ont en effet des tiges plus souples que les Mahonia aquifolium habituels qui se couchent facilement et s'enracinent. On dit les feuilles de ces mahonias piquantes. Visuellement on voit bien des épines sur les feuilles mais elles aussi sont molles et ne piquent pas. Ce sont pourtant bien des Mahonia aquifolium. A part ça ils en ont toutes les caractéristiques et ne correspondent à aucune autre espèce. Il forment par endroits des bosquets denses :
Fin février les boutons avaient bien grossi :
Le 13 mars ils formaient de belles grappes de fleurs :
D'où viennent-il ? Il n'y a jamais eu de jardin sur ce terrain.
A l'entrée du terrain, juste au bord de la rue, il y a un autre mahonia beaucoup plus récent et qui correspond davantage au standard : tiges plus raides verticales, feuilles un peu piquantes, tendance des feuilles à rougir plus facilement en hiver mais cela est peut-être en rapport avec une exposition plus ensoleillée :
Celui-là est sans doute un semis à partir d'un jardin voisin. Il est vrai que les fruits bleus sont très attirants pour les oiseaux jardiniers :
00:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
22/03/2014
Construire un nid
Il est temps d'apprendre à fabriquer un nid, il y a urgence. Le gros œuvre, c'est fatiguant mais ce n'est pas trop compliqué. Il suffit d'entasser des brindilles en donnant au nid la forme voulue. Le matériau est facile à trouver. Le plus délicat, c'est la déco. Il faut tapisser les parois avec un produit chaud et très doux. C'est indispensable car les minuscules oisillons qui sortiront des œufs ne seront même pas protégés par des plumes. Quand on est un oiseau, on n'a pas accès, ou rarement, à une grande surface de bricolage. Il faut chercher le matériel un peu partout et c'est souvent près des humains qu'on le trouve.
Il y a quelques années ce blog avait montré la superbe trouvaille d'une mésange nonnette : des touffes de poil de chat d'un délicieux roux pastel juste devant la porte de la maison.
Une autre année une mésange charbonnière avait eu le culot de pénétrer dans le séjour en passant sous le rideau de perles pour chiper des poils de chat. Depuis, quand c'est la saison, je donne un coup de balai grossier avant de passer l'aspirateur pour récupérer les poils de chat et les poser sur la terrasse en libre service.
Les oiseaux de Romilly sont très nombreux et m'entourent continuellement quand je travaille. Hier j'ai même vu un pinson. Je n'avais pas vu de pinson cet hiver mais depuis quelques jours je les vois aussi à Veneux, peut-être à la recherche de poils. Mon chat, qui n'agresse que les souris, est la vedette du quartier. A Romilly j'avais posé un vieille couette pour étouffer les mauvaises herbes pour créer un chemin enherbé. Elle était maintenue au sol par des bouts de bois. Son duvet, bien qu'artificiel a plu aux oiseaux. Voici dans quel état je l'ai trouvée :
Par endroits on devine encore le tissu de la face inférieure :
A la fin de l'hiver prochain, je mettrai à Romilly un vieux coussin que j'éventrerai légèrement pour faciliter les manœuvres.
12:48 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
21/03/2014
Ma muraille
Ceux qui suivent mon blog régulièrement savent que je suis la victime d'un voisinage délinquant fait d'enfants qui volent et détruisent, cueillent les fruits pas mûrs pour les recracher et d'adultes qui ont arraché mon portail et maintenant d'adultes qui suivent mon blog et viennent prélever ce dont je parle qui les intéresse. Ces vols lamentables ne leur rapportent presque rien. L'éducation des enfants , telle qu'il me l'ont racontée, ressemble à ce que l'on dit sur les enfants roumains à Paris. Les adultes qui ont arraché mon portail et volé du matériel font partie de la même tribu qui s'installe façon bidonville pas loin. Mais pour les derniers vols de plantes sélectionnées, j'ai des soupçons sur d'autres adultes. Vraiment un quartier pourri.
J'ai fait installer un grillage sur 2 parties de mon terrain en gardant libre le passage et le stationnement de ma voiture. Ce grillage haut de 2m, du grillage souple pour qu'on ne puisse y prendre appui, devrait dissuader les enfants. Ils sautent si facilement les grillages d'1m50 du quartier (j'ai montré des photos de cette belle action).
Voici cette magnifique muraille qui disparaîtra sous les plantes grimpantes avant 2 ans. Il n'y manque qu'un mirador :
Dans la brume du petit matin, l'engin qui a percé les trous pour les piquets. La terre retirée se voit sur les photos précédentes de l'autre côté du grillage. J'ai dû partir de Veneux à 6h du matin pour être là pour le choix de l'emplacement.
Restent les adultes, capables d'idées et de matériel. Faute de mirador avec un gardien armé, j'ai installé d'autres armes : des caméras. Ces caméras sont programmées pour prendre des photos déclenchées par un déplacement devant l'objectif. J'avais déjà une caméra offerte par ma belle-fille pour photographier les oiseaux.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/01/27/birdcam-...
Récemment j'en ai acheté une autre qui présent aussi l'avantage de photographier de nuit : en couleurs le jour, en noir et blanc la nuit avec un flash infrarouge invisible. Elle peut prendre de milliers de photos pendant plusieurs mois sans recharger la batterie :
Mais, de plus, les exactions dont je suis victime, on eu un effet positif. J'ai rencontré un amateur de faune sauvage passionné d'ornithologie. Il a une caméra encore plus performante. C'est lui qui a placé les trois caméras, j'aurais été incapable de les mettre où il les a mises. A elles trois elle couvrent bien le terrain. Nous n'irons les récupérer que s'il y a vol. Sinon, il les récupérera tous les 3 mois et nous avons un contrat : les photos de vilains bipèdes sont pour moi, les photos de notre jolie faune sont pour lui.
En cas de photo de bipède malveillant, je la publierai aussitôt sur mon blog. J'en ai le droit puisque c'est mon terrain, et clôturé en plus. Les lecteurs de mon blog habitant Romilly sauront de qui ils doivent se méfier. Je porterai plainte évidemment et demanderai un dédommagement pour tout ce qui m'a été volé.
21:01 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (0)
20/03/2014
Le geai, projet de nid
Je l'ai souvent vu au resto cet hiver mais en ce moment je le vois tous les jours. Je rangeais les mangeoires. Il n'est plus nécessaire de nourrir les oiseaux et d'ailleurs les petits oiseaux le savent et ne viennent plus aux mangeoires. C'est ce qui me sert de signal pour l'arrêt du nourrissage tous les ans. Mais je me suis rendu compte que le geai venait tous les jours et même plusieurs fois par jour sous le grand chêne à ras de la maison pour récupérer des restes de cacahuètes tombées au sol. C'est vrai qu'il y a eu vraiment très peu de glands cette année. Je continue donc à lui lancer quelques cacahuètes. De toute évidence il va nicher au même endroit que les années précédentes. Il arrive toujours de la même direction en se posant sur la branche la plus basse du chêne. Il va nicher dans l'épais lierre qui couvre le tronc de ce grand chêne, un des plus vieux, capable de fructifier
Mais le photographier n'est pas aisé. Il fuit dès qu'il perçoit le plus infime mouvement alors que je suis dans le séjour plus sombre que l'extérieur et que je me déplace avec la plus grande lenteur possible.
19:56 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (6)
19/03/2014
Prunus salicina
Le prunier japonais (Chine, Corée, Japon) est un pur produit de la nature. Il est de ce fait diploïde, de même que ses variétés, et ne peut être fécondé par nos pruniers européens plus "trafiqués" et hexaploïdes et, de plus, à floraison plus tardive. Comme il est autostérile, cela pose un problème dans nos jardins où il est très rare. Pour la fécondation, il lui faut un autre salicina ou un cerasifera (myrobolan) ou un prunier américain (section Prunocerasus). Il donne de grosses prunes bien rondes, bien sucrées et fermes. Il ne faut pas le confondre avec Prunus japonica ou Prunus mume, un abricotier dont les fruits ne semblent appréciés que par les japonais.
Voici le mien en pleine floraison le 18 mars :
Il a déjà joliment fleuri mais n'a pas fructifié faute d'un donateur valable de pollen. Cette année encore les chances de fructification sont faibles. J'ai planté pour lui des Prunus cerasifera mais il n'aura pour le féconder qu'une seule fleur, c'est peu. Voici donc l'unique fleur compatible, la fleur unique de Cherry Plum 'Ruby' (les anglais appellent cherry plum les myrobolans qu'ils apprécient beaucoup et dont ils ont sélectioné plusieurs variétés)
20:17 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
Ingrid
C'est la pleine saison des Prunus, je n'ai pas fini de vous les montrer. Prunus x persicoides 'Ingrid' est un croisement amande-pêche. Il m'avait donné dès l'année de plantation deux fruits. Ses fleurs ressemblent à des fleurs de pêcher. Ses fruits ressemblent à de petites pêches vertes qui ne donnent pas envie de les manger. C'est vrai que comme pêches elles sont immangeables. Ce qui est bon, c'est le noyau. J'avais attendu que la chair superficielle éclate pour les cueillir. Elles ont le goût d'amande. L'intérêt, c'est que ce fruitier producteur d'amandes fleurit un peu plus tard que l'amandier et que ses fleurs échappent plus facilement aux gelées.
Le 8 mars, Ingrid était en boutons. Les taches blanches sur les tiges sont les restes de l'amérisant qui le protégeait contre les brouteurs d'écorces.
Le 18 mars il ouvre ses fleurs :
J'ai appris, trop tard, qu'il ne faut pas le planter à proximité d'un pêcher. La fécondation par un pêcher donnerait des amandes amères. L'an dernier les pêchers ont fleuri en même temps mais Ingrid n'a pas eu de fruits sans doute à cause de l'inondation de 6 semaines. Cette année, il est très en avance sur les pêchers qui en sont au stade où il en était le 8 mars. 'Pourpre de Saint Genis Laval', le plus proche :
'Lacrima' :
Il ne reste plus qu'à prier pour que la Seine ne déborde pas trop, juste quelques jours comme c'était le cas habituellement.
15:07 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
Prunus tomentosa
00:19 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (1)
16/03/2014
Cyclamen pseudibericum
10:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/03/2014
Un coin bien fleuri
Vous connaissez déjà les feuilles rouges de l'Hydrangea quercifolia qui tomberont à la poussée des bourgeons; les fleurs devenues blanches de l'Edgeworthia qui donne le spectacle depuis des mois, le Camellia 'Désir' au grandes fleurs doubles rose très pâle. Il y a maintenant aussi un camellia à fleurs rouges
L'hellébore oriental a allongé ses pédoncules et s'est décidé à relever la tête de de ses fleurs:
Il s'y est ajouté la floraison jaune, un jaune identique, du Forsythia suspensa et du Kerria japonica 'Flore Pleno' et à côté de l'hellébore de jolies jacinthes bleues maintenant naturalisées avec une allure plus naturelle comme il se doit :
20:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Le rosier aux rubis
Je me déplaçais dans la grande allée à l'entrée du terrain lorsque mon regard a été attiré par des bijoux rutilants. C'étaient des cynorrhodons mais je n'avais jamais vu des cynorrhodons d'un rouge aussi intense, comme faits de pur rubis. Et pourtant ils sont sur leur fin, déjà abîmés.
Le rosier qui les portait est un rosier botanique qui m'a été donné il y a très longtemps, plus de 10 ans. Je l'avais d'abord planté sur un autre terrain où pendant des années il a végété sans jamais grandir. J'ai fini par tenter une transplantation à Romilly il y a 3 ans et il a pris un peu d'ampleur, très doucement. J'attendais qu'il soit digne d'une photo mais ses fruits viennent de précipiter sa présentation. Il m'a si longtemps déçue que j'ai fini par oublier son nom et les traces de son identité ont disparu dans le plantage de mon précédent PC.
Ces cynorrhodons presque pourris le 8 mars montrent encore de nombreuses épines. Le pédoncule est rouge :
Le tronc porte des épines très nombreuses et serrées, toutes droites et perpendiculaires. Plus haut sur les tiges, les épines sont espacées :
Je pense que c'est lui que j'avais photographié le 12 novembre 2012, déjà en feuillage d'automne :
C'est peut-être Rosa villosa.
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13/03/2014
Arbutus andrachne
C'est l'arbousier de Grèce. Il ressemble beaucoup à Arbutus unedo. C'est le plus jeune de mes Arbutus. J'ai aussi 3 Arbutus unedo et un Arbutus x andrachnoides, leur hybride.
Si je vous le présente aujourd'hui malgré son très jeune âge, c'est parce qu'il a à nous montrer sa première floraison. En effet, une des différences avec A. unedo, c'est la date de floraison. Il fleurit de février à avril. Une autre différence, qu'il a transmise à son hybride, c'est la belle couleur rousse de son écorce. Quand il sera plus âgé, cette écorce s'exfoliera. Quant aux tiges, elles sont rouge vif jusqu'à leur extrémité. Les jeunes pousses au printemps sont teintées de rouge.
Jolies fleurs en clochettes pendantes et déjà le début de formation des fruits :
Ces clochettes forment même un ballon très fermé et cela m'a donné envie d'aller voir à l'intérieur :
Les étamines s'insèrent par deux sur la corolle. Le filet est curieusement élargi :
L'ovaire supère :
18:16 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
12/03/2014
Malus sieversii
Grâce aux indications de Claudette, j'ai pu commander Malus sieversii, le pommier originel du Jardin d’Éden, et je l'ai reçu ce matin.
Que mes voleurs de Romilly ne s'excitent pas inutilement. Par sécurité je l'ai planté à Veneux, une ville normale et civilisée du 21è siècle où vol, vandalisme, bidonvilles, décharges sauvages au bord de la ville ne sont pas tolérés et où la police a le droit de fréquenter les chemins ruraux. Je me méfie d'autant plus que les derniers vols de plantes ne peuvent être le fait des enfants mais certainement d'un adulte (ou deux ?) qui lit mon blog et savait quoi prendre.
Le voilà donc planté. C'est un scion greffé déjà de belle taille. J'ai encore un peu d'élagage à faire pour lui assurer beaucoup de soleil.
Mes efforts ont été récompensés par la visite d'une sorte de petit contrôleur des travaux terminés. Il a bien visité et n'a rien trouvé à redire.
16:14 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
11/03/2014
Debbie
C'est la première floraison de Camellia x williamsii 'Debbie' planté en même temps que 'Donation' et 'Brigadoon'. Ses grandes fleurs très doubles ont un volume exceptionnel.
Les autres camellias sont toujours en fleurs. 'Donation' :
'Gloire de Nantes' :
'Mme Martin Cachet' :
Et 'Adolphe Audusson' se réveille enfin. Je ne comprendrai jamais pourquoi il commence à fleurir en décembre ou en mars. Je vous le montrerai quand ses plus de 3m de haut seront couverts de fleurs.
20:02 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
Carabus ulrichii
C'est le grand réveil des insectes, comme pour moi. Aujourd'hui il faisait si beau, presque chaud. J'ai laissé le séjour ouvert. C'est sans doute ce qui explique que vers 22h j'ai vu courir entre la télé et la petite table sur laquelle je travaillais cet insecte très sombre. J'ai d'abord eu un frisson en pensant à une blatte. C'était idiot, une blatte ne traverse pas le séjour, elle se tient au chaud contre le moteur du réfrigérateur. Donc avant d'écraser sauvagement la bestiole, je l'ai photographiée pour mieux y voir.
A partir de là j'ai passé au moins deux heures sur le web dans l'espoir de l'identifier. Pas étonnant que j'aie eu autant de mal à trouver, c'est un alien. J'ai fini par trouver uniquement sur photos.
Ce que je n'arrivais pas à caser, c'est le dessin en relief de ses élytres vraiment unique. J'ai cherché dans la bonne direction grâce à sa ressemblance avec le carabe de nos contrées. Et c'est bien un carabe. Mais il vit en Europe de l'est, Pologne, Slovaquie, Ukraine. Il est parfois vu en Allemagne, Belgique, Hollande, jamais photographié en France. Il n'y a aucun texte dans les langues que je peux lire, français, allemand, anglais. Je pense qu'il a des mœurs assez semblables au carabe doré.
http://www.hlasek.com/carabus_ulrichii_2778.html
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09/03/2014
Sous le soleil exactement
11:27 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
08/03/2014
Robert le Diable
Le découpage étrange de ses ailes permet de reconnaître le Robert-le-Diable, Polygonia c-album, sans erreur possible. Ceux que j'ai vus aujourd'hui sont ceux de la deuxième génération. Ils sont nés à la fin de l'été et ont hiberné sous forme d'imago. Le deuxième a d'ailleurs les ailes un peu abimées. Cette génération a la face inférieure des ailes sombre. Ce sont eux qui donneront bientôt la première génération dont la face inférieure des ailes est plus claire, fauve.
Ses chenilles adorent particulièrement le houblon et ce sont sans doute les grandes quantités de houblon sauvage qui l'attirent sur mon terrain. L'imago se nourrit de tout, du nectar bien sûr, mais aussi des fruits pourris en automne, des excréments, des cadavres pour les sels minéraux et aussi la sève des arbres.
Le premier rencontré semblait très intéressé par une zone boueuse maintenant sèche avec des feuilles mortes écrasées par la voiture. Il semblait y trouver son bonheur :
Le suivant a passé de longues minutes sur une branche de noyer. La trompe continuellement sortie semblait pomper à travers l'écorce. Il n'est parti que parce que je me suis trop approchée.
Sur cette photo il a complètement replié ses ailes et on voit à quel point la face inférieure des ailes est sombre.
Pour le plaisir, des photos de sa chenille en mai :
Suite. Pourquoi s'appelle-t-il Robert le Diable ? Claudette donne une possible explication : la face un peu diabolique de sa chenille. Mais l'explication habituellement donnée, c'est le découpage de la face inférieure de l'aile postérieure qui évoque le profil d'un diable avec un nez crochu. J'ai recadré cette face de diable sur une de mes photos. Le C blanc qui lui donne son nom latin est presque à la place de l'oreille. Cela se voit bien surtout sur la deuxième génération à la face inférieure des ailes sombre. Cette photo était du 23 octobre 2013, donc 2è génération, celle qui a hiberné, peut-être même, pourquoi pas, le même papillon.
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07/03/2014
L'azuré des nerpruns
A midi, sous un ciel tout bleu, dans la lumière, c'était un ballet incessant de papillons citron et paon du jour. Mais à cette époque, je ne sais pourquoi, ils semblent ne jamais se poser. Cherchent-ils une femelle plutôt qu'un repas ?
Mais un autre papillon, bien plus petit, d'un bleu pâle délicieux, pensait davantage à manger et furetait sur toutes les fleurs de perce-neige. Pour moi, c'est le plus beau des "petits bleus". C'est l'azuré des nerpruns, Celestrina argiolus, Holly blue pour les anglais. Il aime bien les lisières de bois pleines de lierre comme chez moi.
Une belle bouille pleine de duvet surmontée d'antennes enfilées de perles :
Il ne pensait qu'à manger et je n'ai pu le photographier ailes ouvertes. Voici donc une photo prise une autre année. C'est un mâle, une femelle aurait de larges bandes grises sur les ailes antérieures :
Mais il y a beaucoup de petits papillons bleus difficiles à distinguer pour les non spécialistes, de la même famille des Lycaenidae, dont l'argus bleu ou azuré commun, Polymmatus icarus, Common blue pour les anglais. Un petit marrant qui fait élever ses chenilles par des fourmis. Il apparaît plus tardivement mais le voici photographié une autre année :
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Le printemps des fruitiers
Après Cornus officinalis suivi de près par Cornus mas, voici les plus avancés dans la floraison. Je ne tiens compte que des bourgeons floraux, pas des bourgeons végétatifs.
Le Prunus cerasifera, prunier myrobolan, botanique et très sauvage car je ne m'occupe jamais de lui sauf pour déguster ses prunes délicieuses, a tellement pris de la hauteur que ses premières fleurs au sommet n'ont pu être photographiées qu'au zoom maximum. Il se débrouille vraiment seul depuis des années dans ce sol très pauvre et très sec, gêné par les arbres du voisin au sud.
Un autre Prunus commence à fleurir. Je n'ai pu lui donner un nom car il fleurit beaucoup mais n'a jamais donné de fruits. Les feuilles sont vertes lorsqu'il débourre mais deviennent très vite rouges et le restent jusqu'à l'automne, les fleurs sont blanches. Le 23 février :
Le 2 mars :
Prunus tomentosa, le ragouminier, le 23 février :
Le 3 mars :
Les bourgeons des Pyrus sont bien gonflés. Pyrus pyrifolia, le nashi :
Pyrus communis, le poirier :
Lonicera caerulea, baie de mai :
Les bourgeons des cerisiers sont bien visibles mais encore petits et bien fermés couverts de leurs écailles sombres. Les Malus ont leur aspect d'hiver sauf Evereste qui montre des petites feuilles mais ils fleurissent après les feuilles.
00:43 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
05/03/2014
Brigadoon
C'est un autre de mes bébés Camellia, planté cet automne en même temps que Donation. Il vient d'ouvrir sa première fleur au ras du sol mais il a beaucoup de boutons :
Voici la photo du jour de Donation. Il s'était encore effondré, j'ai dû ajouter un tuteur. Mais il faut dire qu'une branche morte d'un arbre du voisin est tombée dessus et a cassé l'un des tuteurs qui l'a heureusement protégé. Je devrais suivre le conseil d'Antoine d'enlever toutes les fleurs et les boutons pour lui permettre de se fortifier mais je n'en ai pas le courage. Vous remarquerez les fleurs tombées au sol. Comme je vous l'ai dit, il les perd avant qu'elles ne soient laides et l'arbuste est toujours beau. C'est une qualité de presque tous les hybrides williamsii et de quelques japonica dont mon très grand Adolphe Audusson.
En voici un autre très florifère, Mme Martin Cachet. Aujourd'hui il n'a pas encore épanoui la moitié de ses fleurs et c'est déjà un beau spectacle. Sur la première photo, il y a à droite Sambucus miqueliana qui débourre à peine, à gauche Mahonia Charity, près de son pied un semis dense et bien piquant de fragon qui va bientôt partir à Romilly. Ce camellia n'a qu'un seul défaut, il ne perd pas ses fleurs fanées mais il est assez petit et l'en débarrasser n'est pas un problème. Il a 30 ans.
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04/03/2014
Printemps
L'hiver météorologique est fini. C'est le printemps et l'explosion des couleurs dans le jardin. Pourtant les floraisons d'hiver sont toujours là, camellias, Lonicera fragrans, Prunus autumnalis, Edgeworthia, jasmin d'hiver, pâquerettes, Helleborus niger, perce-neige par milliers, crocus.
Commençons la revue de ces délicieuses floraisons par les fleurettes au ras du sol, bulbeuses et autres vivaces.
De nouveaux hellébores :
Les jonquilles (Narcissus pseudonarcissus), aussi nombreuses que les perce-neige et qui vont peu à peu les remplacer :
Primevères :
Puschkinia :
Les minuscules mais ravissantes scilles à deux feuilles qui vont bientôt former de jolis tapis :
Les premières fleurs de pervenche, même la double (mutation spontanée dans une population sauvage) :
La violette des bois inodore mais si mignonne et prolifique (elle envahit même les pots) :
Et la pézize orangée aussi belle qu'une fleur :
02:56 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
02/03/2014
Salix gracilistyla var. melanostachys
23:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
01/03/2014
Donation
17:24 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (2)