02/09/2015
Dorcus parallelipipedus, la petite biche
Je l’ai trouvé tout englué dans une toile d’araignée. Il bougeait à peine. Je l’ai débarrassé de la toile mais je n’ose faire mieux de peur de le casser. Car il ne mesure que 25mm bien que ce soit le plus gros lucanidé après le lucane cerf-volant. Il est terne, sale, couvert de débris de toile, se courbe, se tortille sans cesse lorsque je le remets à l’endroit et se retrouve de nouveau à l’envers.
C’est un petit mec, cela se reconnait à l’épaisseur de ses mandibules et surtout au denticule sur la face interne :
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28/08/2015
Le frelon et le fossile
Autrefois, j’avais très peur des frelons. Je me souviens d’avoir fui en pleine panique la maison de mon frère où j’étais seule et ne trouvais pas l’insecticide.
Maintenant je sais qu’ils sont inoffensifs. Leur taille est impressionnante mais ils sont craintifs, bien plus que les guêpes, et fuient. Ils n’attaquent que si on approche de leur nid. Il entre parfois un frelon, Vespa crabro, dans la maison. Ils s’acharnent à traverser les vitres et finissent par tomber épuisés et je les laisse mourir. Mon courage ne va pas jusqu’à les attraper pour les mettre dehors. Je n’utilise pas d’insecticide car je sais qu’ils n’attaquent pas et l’insecticide, même s’il n’est pas aussi nocif pour nous que pour les insectes, n’est pas un bonheur à respirer.
En voici un dans le séjour :
Il a fini par mourir près d’un beau fossile dont la forme rappelle un peu sa taille de guêpe. C’est sans doute un polypier, squelette de certains polypes de cnidaires. Je pense à la coupe transversale du cône d’un corail, Eupsammia trochiformis.
Le dallage de mon séjour est en comblanchien. C’est une pierre calcaire très dure formée au Jurassique, Bathonien moyen. Ce dallage déroule tout un décor de fossiles. Les plus reconnaissables sont des escargots et des bivalves :
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25/08/2015
Cassonade, le hérisson et les pies
Je vous ai déjà montré mon hérisson préféré venant manger dans la gamelle pour chat :
Mais je ne vous avais pas parlé de la titulaire de la gamelle. Armel, mon vieux chat (14 ans) mange dans la cuisine. C’est un chat libre mais qui mange et dort dans la maison car il a une chatière. La titulaire de la gamelle extérieure, c’est Cassonade. C’est ma belle-fille qui lui a donné ce nom parce qu’elle en a la couleur et que Rachel venait de découvrir ce mot de français qui lui a beaucoup plu.
Je n’ai pas pour habitude de nourrir les chats errants mais lorsque Cassonade est venue réclamer plusieurs fois et avec insistance de la nourriture, parfois même en se frottant contre mes jambes, j’ai eu pitié et depuis je la nourris. J’ai eu pitié parce qu’elle est handicapée et avait peu de chances de survivre sans mon aide. Elle a en effet la patte avant droite beaucoup plus courte que les autres. J’ai pensé qu’elle était cependant née dans une maison car elle est gentille et même câline et qu’elle avait été abandonnée à la suite d’un accident. Et j’espérais que ses maîtres indélicats avaient eu le temps de la faire stériliser. Elle a passé tout l’hiver dehors. Je pense qu’elle se réfugiait sous un escalier d’une maison voisine inhabitée. Il n’est pas question qu’elle vive dans ma maison. Mon chat, très dépendant et exclusif ne supporterait pas. Il est jaloux même des plantes lorsque je m’en occupe.
J’ai eu une grosse surprise en avril. J’ai trouvé un nid creusé dans le sable contre un mur de la maison avec 4 chatons. Que faire ? Je ne pouvais appeler la SPA, elle n’est pas adoptable, elle aurait été euthanasiée. Les chatons étaient ravissants, j’ai réussi à les caser. Mais je ne me sens pas capable de réussir cet exploit 2 ou 3 fois par an. Je l’ai donc fait stériliser à mes frais. La vétérinaire m’a alors dit que l’état de sa patte n’est pas dû à un accident mais à une malformation.
Pour l’hiver prochain, je pense lui acheter une niche pour petit chien.
Le hérisson vient la nuit. Mais il y a souvent des bruits d’assiette dans la journée. J’ai alors juste le temps de voir une pie qui s’enfuit si vite lorsque j’approche que je n’ai jamais pu la photographier. Elles sont même parfois deux.
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24/08/2015
Les tribulations d'un forficule
Forficula auricularia, forficule, perce-oreille. Forficule est un nom féminin mais le plus souvent employé au masculin.
Désolée pour la qualité des images, il n’était pas facile de faire la mise au point sur toutes les parties du corps avec un objectif macro alors qu’il s’agitait et se contorsionnait en permanence.
Pourquoi était-il aussi affolé ? Il était sans doute arrivé en volant sur ce vase assez haut et à parois verticales. Il y avait cherché un peu d’eau car il était tombé 3 gouttes de pluie. Le perce-oreille aime bien l’humidité. Mais maintenant il ne sait plus comment repartir. Le plus simple serait de s’envoler mais la bestiole n’est pas très futée et utilise peu le vol dont elle est pourtant capable. Vous doutez de son aptitude au vol car on ne voit pas d’ailes. Il a des élytres minuscules qui laissent libre l’abdomen. Dessous il y a des ailes, de vraies ailes très fines mais parfaitement fonctionnelles. Pour se loger elles sont repliées plusieurs fois de façon complexe et débordent un peu.
Il ne cessait de regarder vers le bas du vase, cherchant comment atteindre la table « à pieds » mais c’était trop vertical. Je voulais le poser sur la table pour lui faire plaisir et le photographier plus facilement mais soudain il a disparu. Il avait redécouvert l’usage de ses ailes.
Ce mignon petit insecte est totalement inoffensif. Il n’a jamais percé aucun tympan et ses pinces ne font pas mal. Celui-là est un mâle : ses pinces (cerques) sont en forme de tenailles :
Les cerques de la femelle sont minces et droits. En voici une qui, elle aussi cherchait l’humidité :
C'est une mère admirable qui reste à côté de ses œufs pour les protéger.
S’il lui arrive de couper quelques pétales, il est plutôt un bienfait au jardin et bien des jardiniers cherchent à l’attirer. Les miens ont quelque chose qui leur plait : des tas de rondins (pour la cheminée) dans une zone à l’ombre en bordure de terrain et quelques pierres plates.
Il a aussi de délicates et ravissantes antennes :
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20/08/2015
Les moustiques
Cette année, grâce à la sécheresse du printemps et de la première moitié de l’été, je n’ai pas souffert des moustiques. En 2013 il m’avait été impossible de séjourner sur le terrain de Romilly car les inondations avaient laissé des flaques d’eau tout au long du chemin non entretenu. Il n’est toujours pas entretenu mais les trous n’ont pas recueilli d’eau. En 2013, c’était invivable. Non seulement les moustiques étaient nombreux mais, contrairement aux moustiques habituels dans la région qui ne piquent que le soir, ceux-là étaient actifs dès le matin, et féroces.
Je me réjouis donc de la sécheresse et de l’absence d’inondations mais je viens de lire un article inquiétant : les moustiques tigres arrivent chez nous.
http://www.pariscotejardin.fr/2015/08/moustique-tigre-rep...
10:52 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
22/07/2015
Mes visiteurs
Je dois toujours récupérer des maures (grands papillons de nuit) quand elles entrent dans la maison pour les mettre dans le garage d’où elles peuvent sortir quand elles le veulent. C’est facile car dans la journée elles dorment.
J’ai récupéré dans le séjour encore une libellule. Je n’ai pas compris comment elle a pu entrer car il y a maintenant le rideau de perles et les ailes sont trop grandes pour passer.
J’ai dû aussi expulser 2 mésanges entrées ensemble dans le séjour. Elles font sans doute un nouveau nid ou réparent celui de la première couvée car ce qui les attire dans la maison, ce sont les poils du chat. Si elles en voient, elles n’hésitent pas à passer sous le rideau.
J’ai aussi trouvé une jolie punaise dans l’évier :
Je l’ai mise sur une éponge pour la sortir et elle cherche à s’en échapper :
Je l’ai posée sur une table dehors d’où elle n’a pas tardé à s’envoler :
Les tourterelles n’entrent pas dans la maison mais si je veux voir mon couple préféré, il me suffit de mettre des graines de tournesol sur la table de la terrasse et elles sont là en moins de 5 minutes. Elles se posent d’abord sur une grille qui surplombe la table
puis s’installent tranquillement sur la table :
Les photos sont prises de l’intérieur de la maison à travers le rideau de perles.
06:12 Publié dans Animaux, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (5)
20/07/2015
Les canards de Marnay sur Seine
Je n’étais pas allée dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine depuis un an. Hier, une heureuse surprise m’attendait : le comité d’accueil est de nouveau là.
Ce comité d’accueil, ce sont des canards. Le premier élément qu’on rencontre lors de la visite de ce jardin, c’est un grand bassin. Lors de ma première visite en 2008, dès que je m’en suis approchée, un couple de canards est venu vers moi. Ce charmant accueil s’est renouvelé à chaque visite ensuite :
En 2008 la mare était suffisamment libre pour permettre la joyeuse circulation de ces canards
Et ils accouraient dès qu’un visiteur se présentait. Mais il y avait déjà les élodées :
En 2010 il ne restait que peu de place pour les canards :
En 2013, plus de place pour les canards, le bassin est totalement envahi :
Les élodées dont la capacité de colonisation exubérante des plans d’eau est connue ont profité de l’excès de nitrates dû aux eaux de ruissèlement de la ville pour tout envahir. Une solution a heureusement été trouvée, l’introduction de carpes dévoreuses d’élodées :
http://www.jardin-botanique.org/introduction-de-poissons-...
Les carpes ont commencé à faire un peu de place à la surface du bassin et le comité d’accueil est de nouveau là, une cane et ses deux jeunes se précipitent vers le visiteur :
Des lentilles d’eau remplacent les élodées mais elles ne gênent pas la circulation des canards :
Lorsqu’on se présente à l’autre extrémité du bassin, les canards arrivent aussitôt, la mère en tête :
06:51 Publié dans Animaux, mare | Lien permanent | Commentaires (0)
08/07/2015
Les Asilides, de drôles de mouches
Je bois tranquillement un café dehors sur une petite table en marbre blanc lorsque s’y pose cet insecte très noir. Il reste immobile comme s’il guettait une proie. Il a une tête de mouche mais un corps plus long, peut-être 2cm et de grandes pattes.
C’est la première fois que je vois ce genre d’insecte. Pourtant l’Ile de France est une des régions qui en héberge un grand nombre d’espèces avec 49 espèces recensées. Ce sont les Asilides ou mouches à moustaches.
Ce sont des mouches férocement prédatrices qui attaquent leurs proies en vol. Elles sont bien équipées pour cela avec de grandes pattes puissantes armées de poils qui agrippent bien la proie :
La trompe est dure, chitineuse, et acérée pour percer et sucer après injection d’une salive neurotoxique avec ferments digestifs. Elle est surmontée d’une superbe moustache :
Je n’ai rien à craindre. Ce sont des prédateurs utiles et inoffensifs pour nous sauf si on les attrape à main nue. Ils aiment les biotopes secs et arides et c’est sans doute ce qui les attire sur mon terrain.
Des fémurs noirs, des tibias roux, sur toutes les pattes, je pense à Heteropogon manicatus.
11:02 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
28/06/2015
Les pucerons sont là
C’est surprenant, je ne pensais même plus à eux. Le 28 juin je vois pour la première fois de l’année des pucerons et je n’en ai pas encore vu à Veneux.
Pourtant les coccinelles étaient actives dès la fin de l’hiver. Ma petite-fille en avait trouvé une le 28 février :
De quoi vivaient-elles s’il n’y avait pas de pucerons ? A moins que justement elles mangeaient tellement de pucerons que je n’avais pas le temps de les voir. Lorsque j’ai vu ces pucerons, je suis sans doute arrivée un peu trop vite sur le rosier et j’ai eu juste le temps de voir une coccinelle s’envoler. Elle était jaune à points noirs, je ne peux en dire plus.
J’ai vu plusieurs coccinelles asiatiques. Ce sont peut-être elles qui déciment les pucerons. Elles sont tellement voraces qu’elles affament nos coccinelles.
23:28 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Comment emballer les fleurs d'eupatoire
C’est la première fois que je vois une toile d’araignée de ce genre, une sorte de capuchon bien ajusté sur la tige d’eupatoire terminée par une inflorescence en boutons. C’est la plus sûre façon de piéger les insectes qui viendront la butiner mais elle s’y prend un peu en avance. Les fleurs seront épanouies fin juillet, août et septembre :
J’ai trouvé la tricoteuse en bas de son œuvre, très agitée car elle a très bien perçu ma présence :
Ce genre de toile serait l’œuvre des Linyphiidae mais ce seraient de très petites araignées et celle-ci m’a paru d’une taille proche de l‘épeire.
20:22 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
26/06/2015
Meligethes aeneus
Depuis un mois, je vous ai montré des photos de roses dont le cœur était comme saupoudré de petits grains noirs. Ce sont de minuscules coléoptères, moins de 3mm, les méligèthes du colza, Meligethes aeneus. Il y en avait aussi sur les fleurs de seringat et les fleurs de Cornus kouza.
Ces petites bestioles sont des ravageurs du colza. Ils sont tellement friands de pollen qu’ils transpercent les boutons avant l’ouverture de la fleur. Ensuite, lorsque les fleurs sont ouvertes, le pollen est en accès libre et ils ne font plus de dégâts. Mais la fleur de colza n’est pas éternelle et il faut bien manger jusqu’à l’automne. Donc ils envahissent d’autres fleurs mais elles sont alors ouvertes en abondance et ils se contentent de picorer le pollen.
Sur rosier :
Mais si les roses sont jaunes, c’est encore mieux, ils adorent le jaune :
Sur seringat :
Sur Cornus kouza ‘Satomi’, ils n’attendent même pas l’ouverture des petites fleurs :
Recadrages sur ces si petits coléoptères :
18:43 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
19/06/2015
A mort Vespa velutina
Je viens de lire un article intéressant de Tela Botanica :
http://www.tela-botanica.org/actu/article6942.html
Cela pourrait être une solution pour ceux qui élèvent des abeilles dans les zones infestées. Toutes les méthodes imaginables pour tuer cet horrible prédateur risquent de tuer d’autres insectes y compris les abeilles. Mais si le sarracenia adore ces frelons et si les frelons asiatiques adorent le sarracenia, c’est peut-être bien la solution.
Evidemment il n’est pas question de planter de vastes étendues de sarracenias car il leur faut une tourbière. Il y a quelques années, j’avais eu très envie de cette plante après l’avoir vue au Jardin du Coudray :
Mais j’avais renoncé devant la nécessité de créer et surtout d’entretenir une tourbière au soleil dans mon terrain sableux et peu ensoleillé.
Mais il serait sans doute intéressant de créer une petite tourbière artificielle près des ruches.
11:49 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
12/06/2015
Un bon repas
06:39 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2)
11/06/2015
La naissance des cicadelles
Ou du moins la naissance des imagos.
Les crachats de coucou sont présents depuis des semaines. Ils sont maintenant très nombreux et ont envahi les ronces bleues. Pas une seule ronce sans sa bave.
Les larves semblent en sortir toutes en même temps et les cicadelles commencent à se promener sur les feuilles. Elles sautent comme des puces quand on les approche. Ces petites bêtes n’atteignent pas le cm. Ce sont de minuscules cigales qui seraient même capables de chanter mais à des niveaux et des fréquences inaudibles pour nous.
Elles sont toutes semblables et me semblent être Aphrophora alni, la cicadelle ou cercope de l’aulne. Voici la suite des évènements, sortie de la larve, sortie de l’exuvie, imago :
Sur mon terrain de Romilly les crachats de coucou sont aussi occupés par le cercope sanguin, Cercopis vulnerata, beaucoup plus coloré mais je ne l’ai pas encore vu cette année :
PS le 15 juin.
Claudette me fait remarquer que mes cicadelles sont parasitées. Il y a en effet des taches rouges sur certaines. Ce sont des petits acariens rouges minuscules (Thrombidiidés). A œil nu ils sont à peine visibles, c'est pourquoi je n'ai pas fait une macrophotographie. Voici un recadrage sur une des photos :
Mais sur ce site vous les verrez mieux sur une autre cicadelle, tout en bas de la page :
http://entomofaune.qc.ca/entomofaune/cicadelles/parasitis...
Les canadiens les appellent mites mais cela n'engage qu'eux.
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07/06/2015
Agapanthia villosoviridescens
J’ai le plaisir de la rencontrer tous les ans. L’Agapanthia villosoviridescens se plait à Romilly. Elle y trouve humidité et orties, le paradis pour ce tout petit longicorne.
Son nom veut dire agapanthie à pilosité verdâtre. Mais elle est si petite qu’il est probable que je ne la remarquerais pas souvent sans ses immenses antennes noires et blanches aussi longues que le corps.
Voici mes meilleures photos des années précédentes :
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05/06/2015
Les croquettes pour chat
19:35 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Cylindromyia bicolor
C’est à Romilly. Elle ne m’a pas laissé faire beaucoup de photos. Elle a une tête de mouche mais un drôle d’abdomen cylindrique avec une ligne noire terminée en pointe. Remarquez aussi les squames thoraciques blanches de grande taille.
Les mouches tachinaires ont des larves qui parasitent des insectes. La larve pénètre par l’abdomen de l’imago de Rhaphigaster nebulosa, une punaise.
Cette punaise est reconnaissable à ses antennes annelées noires et blanches. Je crois l’avoir trouvée dans mes archives. Un « couple à 3 » un 27 avril :
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Harmonia axyridis
00:10 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
19/05/2015
Ecrevisses échouées
A crue du Loing n’a pas duré longtemps. Mon fils s’est promené le long du Loing et y a trouvé des débris d’écrevisses. Elles ont sans doute été surprises par le retrait des eaux. A la couleur je pense qu’il s’agit de l’écrevisse de Louisiane, la plus dangereuse pour l’équilibre de la faune sauvage :
20:26 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
18/05/2015
Phyllobius urticae
C’est un ravissant petit charançon d’à peine 8 ou 9mm. D’un joli vert, il est bien plus beau que le balanin des noisettes et je préfère qu’un charançon s’occupe des orties plutôt que des noisettes
J’ai arrêté la voiture à côté d’un massif d’orties et, dès que j’ai ouvert la porte, il est arrivé sur ma robe. Il ne m’a pas laissé faire davantage de photos. Voyant que je n’étais pas une ortie, il a vite ouvert ses élytres et s’est envolé.
A vrai dire, son corps est brun presque noir mais couvert d’écailles vertes qui tombent au frottement et plus il est vieux, moins il a d’écailles et il devient noir.
Avec la quantité fantastique d’orties sur ce terrain de Romilly, je l’avais déjà vu et même en couple. Je vous montre des anciennes photos de ces minuscules êtres adorables. D’abord une photo d’ortie pour bien voir à quel point il est petit :
En couple :
21:38 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2015
Une larve de chrysomèle noire
Cette larve dodue, noire et luisante, c’est la larve de la chrysomèle noire, Timarcha tenebricosa. Elle a été photographiée par Rachel toujours en lisière de forêt dans la plaine de Sorques. Elle est sur une tige de gaillet, son aliment exclusif. Elle en a déjà mangé toutes les feuilles mais la tige du gaillet est reconnaissable :
L’imago est mignonne et inoffensive. Je vais limiter mes arrachages de gaillet qui jusqu’à présent m’énervait, envahissant et collant. Voici l’imago photographiée une autre année à Romilly, un 26 mai :
Elle est incapable de voler car les élytres sont soudés.
Elle ressemble beaucoup à une autre chrysomèle, la galéruque de l’aulne, Agelastica alni, qui fait des trous dans les feuilles d’aulne. Elle est plus petite, bleu très sombre et elle peut voler. La voici photographiée en septembre à Romilly, on voit surtout à l’avant que les élytres ne sont pas soudés :
Ses larves sont noires mais plus allongées. A Romilly un 30 mai :
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Et guère plus agressive, la horde sauvage
Je vous les ai déjà montrés. Cette famille de sangliers arrive le soir alors qu’il fait encore jour et passe la nuit dans le parc d’une cité à Avon où habite mon fils. Les photos ont été prises par ma belle-fille depuis le 4ème étage. La petite troupe s’aventure jusqu’au ras des bâtiments mais s’enfuit dès qu’apparait un chien ou un homme et ne montre aucun signe d’agressivité. Je n’ai pas vu non plus de dégâts, même pas sur la pelouse. Souvent ils fouillent sous les arbustes. Ils sont 10.
Il y a donc une grosse laie et 3 générations de jeunes, 2 tailles de marcassins avec encore des rayures, d’autres plus grands déjà d’un brun uniforme. La mère est très sombre, presque noire :
La mère :
Mère et ados :
Les ados :
Les jeunes :
On voit que, s’ils sont là, c’est parce que les habitants leur jettent du pain :
Mais quelqu’un a dû arriver et c’est la fuite, et en ordre :
Ce parc HLM n’est pas le seul occupé par les sangliers. Il semble que toute la périphérie de Fontainebleau et d’Avon en bordure de forêt soit concernée. Mais des mesures vont être prises :
http://www.leparisien.fr/avon-77210/un-plan-d-urgence-pou...
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27/04/2015
Sangliers, la horde sauvage
Cela se passe au pied de l’immeuble où habite mon fils. Jusqu’à présent ils voyaient ces sangliers toutes les nuits. Mais aujourd’hui, sans doute rassurés parce que personne ne leur a fait du mal, ils étaient encore visibles le matin. Sur la dernière photo on voit que la laie entraine sa progéniture à l’abri du regard des humains. Les photos ont été prises depuis son balcon par ma belle-fille.
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26/04/2015
Rana kl. esculenta
Dans les mares de Veneux il n’y a que des petites grenouilles brunes. Heureusement car elles ne font pas de bruit et cela m’évite des problèmes avec les voisins. Ce sont elles qui m’avaient donné l’idée de creuser ces deux petites mares. Lorsque j’ai emménagé dans cette maison, j’ai eu la surprise de trouver des grenouilles dans la buanderie. Elles entraient par les ouvertures du vide sanitaire. Il n’y avait pourtant aucun point d’eau sur le terrain et je n’en avais pas vu aux alentours. Elles ont occupé les mares aussitôt. Elles n’y sont que pour la reproduction. Le reste de l’année je les rencontre sur le terrain.
A Romilly il y a toutes sortes d’anoures. Sur le terrain je rencontre toute l’année des petites grenouilles brunes, même l’hiver lorsqu’en jardinant j’en dérange une cachée sous terre.
C’est plus rare mais il m’arrive de rencontrer un crapaud :
Mais je n’ai jamais rencontré une grenouille verte sur le terrain loin de la mare. Elles sont pourtant nombreuses. Mais elles ne quittent pas la mare.
Rana klepton esculenta, la grenouille verte, a une vie très différente. Klepton veut dire que c’est un hybride entre d’autres espèces, mais c’est une hybridation stabilisée et elle se reproduit à l’identique. Cette grenouille a des sacs vocaux et sait se faire entendre. Elle est très aquatique et ne s’éloigne jamais du point d’eau. Et elle vit en groupes. C’est ce que je viens de découvrir.
J’allais prendre de l’eau à la mare. La première fois j’ai dû arriver un peu brutalement. J’ai juste entendu une série de ploc dans l’eau. Ensuite j’y suis allée plus calmement. J’ai vu une grenouille verte sans doute adulte au bord de l’eau.
Elle n’était pas farouche. Avec des mouvements lents j’ai plongé mon arrosoir à moins d’un mètre et elle n’a pas bougé. Lorsque je suis partie, elle était toujours immobile au même endroit.
Lorsque je suis revenue, il y en avait quatre : trois se touchaient
et la quatrième était à 50cm de distance
Lorsque je suis arrivée à 1m, les petites ont sauté dans l’eau, la plus grosse et restée.
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15/04/2015
L'acarien rouge, minuscule mais si rouge...
La floraison de Salix caprea est presque terminée. J’ai donc osé retourner à Romilly.
Je creusais un trou de plantation lorsque j’ai vu sur la terre une minuscule bestiole du rouge le plus vif qui soit. Elle était tellement petite, presque microscopique, que je ne pouvais comprendre ce que c’était. Mais elle courait vite.
Elle n’était sans doute pas dans la terre mais était probablement tombée d’une feuille. Car c’est ce qu’on appelle une araignée rouge mais c’est en fait un acarien avec évidemment 4 paires de pattes. Il suce la sève et fait des dégâts sur les plantes. Je n’avais pas l’objectif macro mais je crois que mes photos sont malgré tout intéressantes :
Je l’ai posé sur une étiquette pour donner une idée de sa taille. L’étiquette fait 12mm de large.
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14/04/2015
La mare
La mare est égayée par les Caltha palustris :
Chaque année, lorsque je vois ce spectacle, j’espère revoir la féérie, l’incroyable et merveilleuse invasion des micro-papillons, les Adela reaumurella. Mais je n’ai pas eu la chance de les revoir depuis 2011. C’était tellement beau, il y en avait des nuées, que j’ai envie de vous en remontrer quelques images :
D’autres floraisons se préparent. Celle d’Allium ursinum est pour les prochains jours :
La floraison de Lysichiton americanum est encore lointaine. Devant le camellia aux grosses fleurs roses striées, toujours en fleurs depuis décembre, il a sorti ses premières feuilles qui ne cessent de grandir, elles seront immenses :
Au bord de l’autre mare c’est Dracunculus vulgaris qui émerge entouré des Arum italicum :
Mais la vie des mares est aussi animale. Les paquets d’œufs de grenouilles, ici depuis plus d’un mois, ont disparu, ils ont livré leurs têtards. Mais il en reste encore deux et sur l’un d’eux le frêne a livré quelques grappes de fleurs :
Une petite grenouille se cache sous une pierre du bord :
Il y a aussi une multitude d’abeilles qui ne se posent pas sur les fleurs pourtant nombreuses de ficaire. Elles semblent plutôt chercher l’humidité. Plus gros qu’elles un insecte d’aspect intermédiaire entre abeille et bourdon qui semble lui aussi chercher de l’eau sur la terre et les plantes du bord de la mare. Il est plus gros qu’une abeille, il bourdonne, il fait un peu de vol stationnaire. Je pense que c’est un éristale. Il y en a deux, un mâle et une femelle :
23:42 Publié dans Animaux, mare, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
08/03/2015
Xylocopa violacea
Le Lonicera fragrantissima est encore en fleurs et, sous un ciel tout bleu et 17°, c’est par nuées que les insectes volants l’assaillent. C’est ainsi que j’ai eu le plaisir de voir la première abeille charpentière de l’année :
La voici en bonne position pour la mesurer, un groupe de 2 fleurs du chèvrefeuille fait 3 cm de large :
Elle est impressionnante mais totalement pacifique. La femelle a bien un dard mais elle ne s'en sert que si on est assez vicieux pour chercher à l'écraser entre deux doigts. Elle creuse son nid dans le bois mais ne s'attaque qu'au bois assez pourri pour faciliter le creusement.
Elle a butiné presque toutes les fleurs encore présentes. Une bonne pollinisatrice.
J’ai fait un agrandissement pour montrer que c’est un mâle : pilosité grise sur le thorax et deux anneaux jaunes juste avant l’extrémité des antennes.
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28/02/2015
Un air de printemps
C’est demain le printemps météorologique mais on en avait un avant-goût aujourd’hui. Ce n’est pas le cas à Romilly mais à Veneux le terrain est couvert de fleurs, en plus, bien sûr, des camellias. Ce qui se voit le plus, ce sont les perce-neige. Les fleurs des géants apparues en décembre commencent à faner mais les petits Galanthus nivalis, chaque année plus nombreux, forment un immense tapis blanc sur tout le terrain. Il n’en avait été planté qu’une poignée il y a quelques années.
Le Lonicera fragrantissima est toujours en fleurs :
La première toute petite Scilla bifolia, scille à 2 feuilles sauvage, était sortie le 18 février, encore toute chargée du sable dans lequel elle pousse :
Les crocus botaniques jaunes étaient sortis depuis plusieurs jours, maintenant toutes les couleurs sont là :
Il y a même des petits nouveaux, là où ils n’ont jamais été plantés, comme celui-ci :
Les iris nains sont là eux aussi :
Surtout, les premiers insectes sont là. Des syrphes trop vifs pour que je puisse les photographier, des abeilles, jusqu’à 5 en même temps au même endroit, elles aussi pas faciles à photographier parce qu’elles s’enfonçaient complètement dans les corolles des perce-neige, pourtant déjà lourdement chargées de pollen :
Ma petite-fille a eu la joie de cueillir sa première ladybird et de la reposer délicatement sur un perce-neige.
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14/02/2015
Les syrphes
04:54 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
22/01/2015
Vers fil de fer
Je vous avais déjà montré mon HLM pour bestioles, toutes sortes de bestioles, oiseaux, écureuils, chauve-souris…
Autrefois, il y a au moins 30 ans, c’était un hêtre, un énorme hêtre comme je n’en ai jamais vu d’aussi gros. Il est mort d’un chancre que j’avais fait traiter mais en vain. D’énormes branches tombaient que j’ai fait supprimer à cause du danger. Mais abattre le tronc aurait coûté une fortune et ce bois mort était indispensable pour beaucoup d’insectes qui ne trouvent plus assez de bois mort pour survivre, « propreté » des jardins oblige. Le lierre avait envahi ce tronc, permettant d’abriter toute une faune. Il n’y avait pas de danger, il ne pouvait tomber que sur mon terrain, dans une zone où je me gardais bien de planter. Je comptais sur son pourrissement progressif et sa chute par morceaux. Ce n’est pourtant que récemment qu’un gros morceau est tombé. Je débite à la tronçonneuse ce bois pourri encore très dense.
Cette fraction du tronc tombée se trouvait entre 6 et 8m de haut. Sur cette photo prise aujourd’hui, la partie de la maison visible mesure environ 6m50 de haut. Le tronc, sur la gauche de la photo est inséré environ 2m plus bas, il mesure donc bien 8m.
C’est pourtant là que j’ai trouvé ces deux ravissants vers de 4cm, très brillants, à jolie tête rousse et cercles assortis :
Ils ressemblent étonnamment à des vers fil de fer (larves d’Elateridae, taupins). Ils en ont même la consistance, leur corps résiste fortement à la pression. Je ne m’attendais pas à en trouver dans du bois pourri et à grande hauteur. On ne parle que de ceux qui se trouvent dans le sol et font des ravages en rongeant les racines de nos plus beaux légumes et de nos meilleures fraises, autrement dit des terreurs agricoles. Mais je me suis renseignée. Certains taupins femelles ont des mœurs moins ravageuses et pondent dans le bois pourri. Mes charmants vers ne sont sans doute pas un danger pour les potagers du voisinage.
en voici un autre
Vous voulez peut-être vous rappeler ce qu’est un taupin. Je vous avais montré Agrypnus murinus au comportement amusant et dont les larves ne sont pas plus dangereuses pour l’agriculture puisque, si elles vivent dans le sol, elles se nourrissent de vers et de larves.
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