14/01/2012
Binturong
Il fait trop froid pour travailler. L'hiver vient d'arriver. Mes thermomètres dans le jardin indiquaient -1 à -2°C. Certes, il a fait déjà deux fois -1° au petit matin mais avec des températures vite remontées. Là, c'est du vrai froid, à peine +4° à 14h. Je suis très gélive et en dessous de +7° je ne sors qu'en voiture pour les courses indispensables.
Alors, réchauffons-nous en admirant l'épaisse fourrure de ce charmant animal, le binturong, Arctictis binturong. Il est charmant physiquement mais aussi par son caractère, sauf quelques extras. Il est tellement mignon et facile à domestiquer qu'en Asie il est parfois accueilli à la maison comme animal domestique, comme un chien. Mais a-t-il besoin d'une telle fourrure dans ses forêts tropicales ?
Ne vous étonnez pas de ses yeux toujours fermés et son air endormi. Les photos ont été prises l'après-midi, l'heure de la grande sieste car il a une activité essentiellement nocturne.
Vous voulez admirer ses beaux yeux ? Voici des photos prises un autre jour, le soleil à peine levé :
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07/01/2012
Les coccinelles ont froid
Déjà deux tempêtes se sont succédé. Des rafales de vent jusqu'à 95 km/h. On se croirait dans le Midi. Les coccinelles d'ici n'ont pas l'habitude d'un tel vent et même si les températures sont douces, avec un tel vent les températures ressenties sont bien plus basses. Le feuillage léger de Sambucus hookeri ne les protège pas suffisamment.
Le 4 janvier, après la première tempête, elles paraissent agitées. Comme moi, le vent les rend folles.
Le 6 janvier, après la deuxième tempête, l'une d'elle est descendue le long d'une branche. Elle veut peut-être s'abriter au sol, dans les feuilles mortes.
Je leur ai mis une capuche pour les protéger du vent et du froid à venir. Cette housse reste loin du sol et si elle ne leur plait pas, elles pourront s'en échapper.
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03/01/2012
Un mahonia pour les abeilles
La floraison de Mahonia beali est en avance cette année. Le 4 décembre les épis étaient déjà bien développés
presque aussi avancés que le 16 janvier de la saison précédente :
Le voici le 31 décembre :
Les ruches sont de plus en plus nombreuses à Paris. Ces abeilles ont beaucoup de chance. Elles disposent de fleurs très variées, sans pesticides, tous les jours de l'année, hiver compris. C'est pourquoi quelques unes se hasardent à aller cueillir du pollen dès que la température atteint ou dépasse10°C et c'est souvent le cas en ce début d'hiver. Je vous ai déjà montré des abeilles par dizaines lors de la floraison du lierre.
En voici sur Mahonia 'Charity' le 16 novembre :
et sur Mahonia beali le 31 décembre :
Mais les mahonias attirent aussi quelques mouches. Il ne faut pas croire que toutes les mouches aiment les matières nauséabondes, certaines ont des goûts plus raffinés :
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01/01/2012
Pour une année d'amour
Je vous souhaite une merveilleuse année et, pour la commencer dans la joie, je vous offre ces photos de bonheur, de tendresse et de beauté :
Vous vous demandez, c'est quoi ce méli-mélo de fourrures rousses ? Voici l'explication :
Ces adorables peluches, c'est maman petit panda roux et ses enfants. Je vous avais déjà montré Ailurus fulgens alias panda roux, alias renard de feu, alias firefox.
Il est en très grand danger et sur liste rouge de l'UICN depuis 1960. Mais à quoi cela sert-il de le faire reproduire en captivité s'il ne deviendra jamais possible de le réintroduire dans la nature parce que ses forêts disparaissent détruites par l'exploitation du bois ?
Nous, simples particuliers loin de leur terre natale, n'y pouvons pas grand-chose, sinon aider les organismes qui œuvrent pour sauver des espèces.
Pour la nouvelle année, prenons l'engagement de ne rien détruire sans raison, de ne pas répandre des toxiques dans nos jardins, de respecter la nature et la vie de cette incroyable planète que nous avons la chance d'habiter.
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25/12/2011
Hookeri et le regroupement familial
La photo précédente avec une coccinelle réfugiée sur le feuillage de Sambucus hookeri est du 23 décembre. Aujourd'hui les photos du même sureau se passent de commentaires :
Mais maintenant les coccinelles sont sous la protection de la fée du sureau. Même Sambucus hookeri héberge une fée. Cette fée est très, très vieille et elle était certainement présente dans le sureau originel. C'est pourquoi tous les sureaux du monde l'hébergent.
La fée du sureau est une bonne mère, elle veillera sur ces coccinelles. Mais elle ne supporte pas la vilénie et ses colères peuvent être terribles. Et elle est rancunière. Je ne conseille pas mon voleur d'y toucher. Sa vie en serait gravement perturbée. Qu'on y croie ou pas, fée du sureau ou inconscient même de la taille d'un petit pois, les actions de sabotage auront lieu.
J'ai trouvé une autre coccinelle réfugiée sous une feuille fanée d'eupatoire. Il reste quelques eupatoires que je n'ai pas encore coupées. Bien sûr je ne toucherai pas à celle-là même si elle est peu esthétique. J'ajouterai sans doute un voile d'hivernage. Quant aux autres eupatoires encore debout, je ne les coupe qu'après avoir vérifié l'absence de coccinelle.
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Sambucus hookeri joue au Père Noël
J'espère que le Père Noël vous a apporté de beaux cadeaux.
Cette jolie petite coccinelle a eu son cadeau de Noël. C'est sans doute une des coccinelles dérangées par l'arrachage et le vol du néflier. En effet elle n'était pas là la dernière fois, j'en suis certaine puisque j'avais photographié ce sureau à feuillage persistant. Sambucus hookeri lui a offert un abri pour l'hiver. Il n'est pas aussi efficace que les feuilles épaisses du néflier mais je lui mettrai un voile d'hivernage dès que du gel sera annoncé. Ce sera une chance pour elle si le voile d'hivernage n'intéresse pas les voleurs minables.
C'est beau, n'est-ce pas, bien plus beau que la mesquinerie de certains humains.
10:58 Publié dans Animaux, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
24/12/2011
Les prédateurs de Romilly sur Seine
Dans la série "Les prédateurs", je vous ai longuement parlé des lapins, des campagnols, des chevreuils. Je ne parlerai pas des limaces, leurs dégâts sont ridicules comparés à ceux des précédents. Les escargots sont nombreux, de toutes tailles, de toutes espèces, très beaux. Je les crois inoffensifs, ils sont souvent à plus d'un mètre de haut sur une plante qui n'a aucune atteinte apparente. Je pardonne leurs fautes à toutes ces braves bestioles. Elles mangent par nécessité, pour survivre, et n'ont pas conscience du mal qu'elles me font. A moi de protéger mes plantes.
Mais il y a un prédateur plus grave et inexcusable qui m'a déjà coûté beaucoup plus cher. L'homme est classé dans le règne animal mais les individus de cette espèce qui agissent ici ont le QI d'un poireau. Des rapines bêtes et méchantes qui font du mal mais ne leur rapportent pas grand-chose et même leur ont fait perdre beaucoup car je leur faisais des cadeaux bien plus chers et ils n'auront plus rien. Une femme qui encourage ses gamins d'une dizaine d'années à voler les riches car ce n'est pas grave (je ne savais pas que j'étais riche). C'est désespérant.
La serrure de mon portail a été forcée et faussée il y a longtemps, peu après son installation. Je l'ai remplacée par un cadenas.
Au début du mois une des portes a été désaxée, je suis obligée de la soulever pour ouvrir. Cette fois celui qui est passé par-dessus le portail était plus lourd que les gamins qu'un voisin a surpris en pleine ascension.
Et voilà ce que j'ai trouvé hier : un trou
à la place de mon beau néflier du Japon
qui abritait un groupe de coccinelles :
Il n'en reste qu'une feuille
et le grillage de protection à 3m de là.
J'ai déjà dit que le vol est le sport le plus pratiqué dans le quartier. C'est vraiment un sport. Regardez ces images, cela se passe sur le terrain en face du mien, entièrement clôturé. J'ai flouté le visage parfaitement reconnaissable sur la photo. C'est le cousin qui habite en Seine et Marne mais venait souvent en été qui a appris aux gamins à sauter les grillages.
Un jour, pour comprendre, j'ai caché ma voiture derrière les grands conifères et remis le cadenas sur la porte. J'ai surpris le gosse de 10 ans sur le terrain en face. Il volait des noix. Il en tombe sur le chemin mais ça ne suffisait pas. La sœur ainée montait la garde en vélo dans le chemin.
Les voisins, ceux qui sont les plus proches et à qui je parle souvent, ont déjà porté plainte mais la police s'en fout, je ne les ai jamais vus.
13:15 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (5)
17/12/2011
Le sommeil des coccinelles
Je vous ai montré les coccinelles réfugiées entre les feuilles du néflier du Japon. Elles y sont toujours et une petite nouvelle s'est installée entre le lien que j'ai placé autour des feuilles pour mieux les protéger et une feuille. Le lien la recouvre complètement.
Mais j'ai aussi vu celle-ci qui a trouvé un trou dans un tuteur :
Cela justifie ma façon de couper les très nombreuses tiges fanées des eupatoires en en laissant quelques centimètres au dessus du sol. C'est trop tard maintenant mais l'an prochain j'installerai à la fin de l'été une maison à insectes. On en trouve, plus petites que celles du Jardin des Plantes mais très jolies et bien faites, à un prix abordable.
02:03 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
15/12/2011
Une si triste journée
J'étais partie vers Romilly le cœur joyeux pour planter mes dernières trouvailles. Je n'ai rien planté, j'ai tout mis en jauge et j'ai ajouté encore des protections avec ce qui me restait de grillages. Mes prédateurs ont encore sévi.
Je venais de vous dire que mon petit cyprès chauve était en bonne santé. C'est faux. Je l'ai retrouvé sévèrement rongé. Je n'avais pas pensé à le protéger, un conifère et si près de l'eau que l'on aperçoit sur la première photo en bas à droite. Je crains que mon intervention n'arrive trop tard, la plaie est profonde.
Gros plan sur le tronc :
Je l'ai totalement emballé :
Deuxième mauvaise surprise : un fusain planté il y a 2 mois, Euonymus wilsonii :
Juste à côté de lui, un jeune fusain sauvage de semis spontané. Là c'est moins grave, la nature est généreuse et j'en ai à profusion.
Chevreuils, lapins, campagnols, ce terrain est un enfer. Ce soir je n'ai pas le moral. Je suis épuisée, je répondrai à mon courrier et aux commentaires seulement demain.
23:32 Publié dans Animaux, Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
03/12/2011
Arvicola terrestris, l'apothéose
Je ne suis pas la seule à avoir quelques problèmes avec les campagnols. Oui, mais certains utilisent un canon pour tuer un moustique. En général c'est efficace, le moustique n'en réchappe pas, pas plus que tout ce qu'il y a autour.
Les campagnols pullulent et il en survivra mais ils n'auront plus de prédateurs moins nombreux et moins prolifiques et pourtant si précieux. L'homme est-il un être intelligent ou une brute qui fonce sur tout ce qui bouge sans réfléchir ?
19:45 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
27/11/2011
Les coccinelles
Que sont devenues les coccinelles réfugiées pour l'hiver dans le feuillage du néflier du Japon ?
J'avais mis un lien peu serré autour de la touffe de feuilles pour mieux les protéger du froid :
Elles sont toujours là. J'ai écarté délicatement une feuille :
Mais qu'il fait sombre là-dedans ! Un petit coup de flash :
Recadrage :
22:53 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Le temps de la chasse
A mon arrivée sur mon terrain de Romilly, j'ai entendu des tirs. Derrière le grillage à l'entrée j'ai trouvé un lapin mort :
Plus loin je suis allée voir les arbustes que je n'avais pas eu le temps de protéger la dernière fois. Trop tard pour Halesia carolina, il a été traité comme les autres arbustes; écorce rongée et branches coupées "au sécateur" :
C'est étonnant que sur un si petit terrain entouré d'hectares de bois il y ait une telle concentration de gibier surtout de grands animaux. Peu accessible aux chasseurs à cause de sa clôture, ce terrain est le refuge de tous les animaux traqués. Cela ne se produit plus mais j'ai connu cela à Veneux où mon terrain a accueilli au moins un grand cerf et un sanglier.
Bien sûr mes protections font un drôle de décor. Mais c'est très provisoire, juste pour cet hiver. Devant l'urgence de protéger absolument tous mes arbustes et jeunes arbres, j'ai dû employer le grillage plastique noir qui devrait être réservé à la base des troncs. C'est parce que sa pose est instantanée, il s'enroule tout seul. L'an prochain je commencerai le travail plus tôt pour poser des piquets sur lesquels je fixerai un grillage fin et discret comme je l'ai fait pour l'arbousier et aujourd'hui pour le néflier du Japon au feuillage persistant tellement attirant :
Les feuilles mortes à droite protègent les rhizomes du sureau chinois.
Un grillage non coloré serait encore plus discret. Mais là, je me heurte à un autre problème : le métal nu est trop facile à récupérer et serait aussitôt volé. Imaginez qu'on m'a même volé une fourche avec une dent cassée parce que son manche était en métal. Le vol est le sport le plus pratiqué dans le quartier. Ma voiture est transformée en hangar agricole parce que je dois tout emmener sinon c'est volé.
20:07 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
26/11/2011
et Capreolus capreolus ?
Pour les dégâts sur les parties aériennes de mes jeunes arbres, les lapins ont été déclarés pénalement irresponsables en raison d'un manque de discernement. Il leur est indispensable de s'alimenter mais ils sont incapables de comprendre quelles sont les plantes précieuses et les plantes sans importance. Ils ne seront donc pas poursuivis.
Mais ce n'est pas une raison de leur attribuer tous les ravages. Un petit lapin de garenne ne mesure jamais plus de 50cm et souvent moins. Ils ne peuvent donc agresser une plante à 1m de hauteur comme dans ces 3 exemples :
Le très jeune chêne pubescent écorcé sur toute sa circonférence :
Les 3 sureaux 'Coup de Foudre' ont été sévèrement écorcés jusqu'à 1m de hauteur. Ont-ils un goût particulier ?
Voici mon jeune arbousier planté en novembre 2009 :
Et le voici 2 mois plus tard, le 17 janvier 2010 :
Il a été bien réduit, n'est-ce pas ? Les branches ont été coupées. C'est une coupe franche, comme avec un sécateur :
Il s'agit donc d'un animal nettement plus grand qu'un lapin. Je ne les ai jamais vus mais mon voisin qui est là plus souvent que moi car il habite Romilly a vu des chevreuils. Je n'ai pas d'autre preuve mais ils sont fortement suspectés.
Mais eux aussi seront déclarés irresponsables. Il n'y a donc qu'une solution, protéger les jeunes arbres et arbustes. Voici à quoi ressemble mon terrain en hiver, grillages au-dessus du sol, piquets en dessous :
Photo prise au coucher du soleil après une rude journée de travail.
00:02 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
24/11/2011
Arvicola terrestris
Dans la Champagne sauvage où j'ose cultiver des plantes parfois très rares, toujours précieuses, le lapin n'est pas le seul ravageur.
Arvicola terrestris, c'est le campagnol ou rat taupier. Curieusement il ne s'attaque qu'aux sureaux. Avant que je comprenne et les protège par une couronne de piquets rapprochés empêchant l'accès aux racines, les campagnols ont dévoré les racines d'une dizaine de sureaux, deux n'ont pu être sauvés. Lorsque j'arrivais sur le terrain, je voyais un sureau dont les feuilles pendaient lamentablement. Lorsque le touchais il me restait dans les mains, il n'était plus qu'un tronc sans racines encore piqué en terre. Car la bestiole arrive sur les racines par des galeries et consomme tout le système racinaire.
Sur les zones enherbées on peut voir leurs "taupinières". Elles sont moins nombreuses que celles des taupes mais les monticules sont bien plus hauts. Celui-ci en plein milieu de l'allée centrale est si haut que la voiture l'a aplati en passant au-dessus :
L'accès à l'extérieur d'une galerie se fait en biais (verticalement pour une taupe) et l'orifice est latéral :
La semaine dernière j'ai planté un jeune sureau mais je n'ai pas eu le temps de le protéger. Le lendemain j'ai trouvé sa base couverte d'une terre de profondeur, moins sombre que celle dans laquelle je l'avais planté :
J'ai retiré cette terre et j'ai trouvé des galeries tout autour de l'arbuste :
J'ai tout comblé et j'ai planté des piquets de protection :
La petite peste ressemble à une souris en plus gros. Sa queue que l'on voit bien sur la deuxième photo ne fait que le 1/3 de la longueur du reste du corps alors que celle de la souris est aussi longue que son corps tête comprise. Là encore les photos ne sont pas parfaites mais j'en suis fière, c'est un exploit d'avoir pu les prendre. Il faut de bons réflexes car il ne se laisse voir, bien caché sous les herbes, qu'une fraction de seconde.
21:06 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : nature, animaux
22/11/2011
Lapin, mon adorable pire ennemi
L'hiver approche. C'est la saison la plus dure pour mes plantes. Pas à cause du froid mais à cause de leurs prédateurs qui affluent sur mon terrain où en cette saison la nourriture est plus abondante et de meilleure qualité que dans la nature.
Les plus nombreux sont les lapins. J'avais amené une barquette de petits plants de choux et je n'avais pas eu le temps de les planter. Le lendemain il n'y avait plus que des trognons. Pour les plantes potagères je dois faire un choix. Par exemple ils ne touchent pas aux bettes, je ne sais pourquoi, elles paraissent tendres et appétissantes pourtant.
Mais le plus grave pour moi c'est leur appétit pour mes arbustes. Regardez ce qu'ils ont fait d'un camellia :
Je n'avais pas prévu ce problème, je n'avais rien pour le protéger et le lendemain il n'en restait plus rien. Et le plus étonnant c'est mon petit houx 'Ferox', pourtant horriblement épineux. Ils n'en ont laissé que 3 feuilles au pied et un tronc écorcé et sans feuilles :
Ils font aussi des trous partout mais surtout dans les cuvettes de plantation, la terre y est souple, facile à creuser. Parfois les racines sont exposées à l'air. Le travail est signé avec des crottes :
Il y a de véritables troupeaux de lapins. Lorsque j'arrive en voiture à l'entrée du chemin, il y en a un grand nombre dans ce chemin et dès que j'apparais ils détalent dans toutes les directions. Ils sont tellement rapides qu'il est presque impossible de les photographier. J'ai eu la chance de faire ces photos de très, très loin :
Ne sont-ils pas mignons ? Des jolies peluches bien touffues avec de grandes oreilles et une petite queue retroussée. Ils sont plus petits que les lapins domestiques. J'aimerais pouvoir en prendre un dans les bras et plonger mes mains dans sa fourrure. Je ne pourrai jamais leur faire du mal. Je n'ai qu'à protéger mes plantes. D'ailleurs même les chasseurs ne pourront jamais réduire leur nombre. Quand ils en tuent un; il y a pas loin une lapine qui met au monde 12 lapereaux, et tout ce petit monde, mère et petits, sera capable de faire une nouvelle portée dans 4 mois ! Ils n'ont presque pas de prédateurs puisqu'on les élimine en les appelant nuisibles. Normal, ils mangent les lapins des chasseurs. Bizarre, j'ai l'impression que quelque chose cloche dans ce raisonnement. Qu'en pensent les cultivateurs ? Ils n'ont pas le droit de donner leur avis, ils ne sont pas armés.
Mais les lapins ne sont pas les seuls amateurs de plantes.
03:02 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
10/11/2011
Chrysolina polita
Ce 9 novembre à Romilly était radieux. Un ciel tout bleu, une belle chaleur au soleil qui m'a obligée à travailler en T-shirt. C'est ce dont a voulu profiter cette jolie chrysomèle qui se faisait bronzer sur une tige de Lagerstroemia.
J'avais déjà capturé (photographiquement seulement) Chrysolina rufa, tout de rouge vêtue jusqu'au bout des pattes et des antennes, en septembre :
Celle-ci, c'est Chrysolina polita. Elle lui ressemble, mêmes pattes, mêmes bourrelets latéraux sur le pronotum. Mais elle est plus grande, la taille d'une coccinelle à 7 points, le rouge est plus mordoré, le pronotum est bronze, la tête, les antennes et les pattes sont noires :
Admirez au passage la belle écorce du Lagerstroemia.
En fait de coccinelle à 7 points, que sont devenues nos hibernantes empilées ? Elles sont toujours dans leur feuille de néflier mais l'escargot est parti en dérangeant le bel empilement. Le coquin leur a même laissé une crotte sur la feuille de gauche. Aucune éducation, ces escargots :
04:21 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
07/11/2011
Le néflier, les coccinelles et le limaçon
Ces trois espèces se sont réunies pour affronter l'hiver.
A force de fréquenter les plantes les coccinelles sont devenues compétentes en botanique. Elles savent bien que le néflier du Japon, Eriobotrya japonica 'Oliver', gardera ses feuilles. Il n'a pas encore fait froid mais il est temps pour elles de s'assoupir. Le néflier est particulièrement intéressant parce que ses feuilles épaisses de l'extrémité des branches restent dressées et un peu pliées. Elles forment ainsi un vrai cocon pour coccinelles :
J'ai légèrement écarté une feuille mais pas trop de peur de les faire tomber :
Tout le monde a continué à dormir à poings fermés. Il y a un empilement d'au moins 4 coccinelles associées à un escargot. L'escargot ne me fait pas peur. Le néflier n'a pas perdu un seul mm2 de limbe et je vois souvent un escargot au sommet d'une grande plante ou d'un arbuste et il n'y a pas de dégâts. Ils préfèrent sans doute les feuilles très tendres, genre salade, et ils n'ont pas la voracité des limaces.
20:27 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
06/11/2011
La danse de Misumena
Misumena vatia, le thomise (on trouve souvent la thomise mais ce n'est pas l'avis du Grand Larousse et d'autres dictionnaires) ou araignée-crabe, est une jolie petite araignée qui a les pattes antérieures beaucoup plus longues que les postérieures. Elle marche sur le côté comme un crabe et même en marche arrière.
Celle-ci est une femelle. Le mâle est encore plus petit et a le céphalothorax brun.
Malgré notre différence de taille je ne l'ai pas du tout impressionnée. Au bout de sa tige sèche, elle est montée, descendue, a tourné en lançant gracieusement ses pattes, m'a montré son petit cul, pour me narguer ou pour me montrer avec fierté son fil. Les images sont dans l'ordre, certaines ne sont pas parfaites mais indispensables pour suivre la chorégraphie :
A partir de là, je ne sais ce qui s'est passé. Vous la voyez descendant verticalement au bout de son fil. Mon visage est sans doute à au moins 50cm à cause de la distance de mise au point de l'objectif. Soudain elle est sur une mèche de cheveux qui pend devant mon visage. Puis elle repart aussitôt vers la tige pour se laisser tomber ensuite au sol.
Vous aimeriez voir sa frimousse de plus près. Mais elle ne m'a pas laissé le temps de prendre l'objectif macro. Heureusement j'avais tiré le portrait d'une de ses copines en juin :
Elle est à l'envers parce qu'elle est tapie sous un pétale et dévore sa proie plus grosse qu'elle :
Je vous la mets dans l'autre sens :
18:41 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature
24/10/2011
Paris, le paradis des abeilles
Loin des pesticides et insecticides, dans la diversité des fleurs, les villes vont devenir le dernier refuge des abeilles.
C'était hier, en début d'après-midi, sur une haie de lierre en fleurs dans le Jardin des Plantes de Paris. Des dizaines d'abeilles, toutes identiques, indifférentes aux passants et photographes, butinaient les fleurs de lierre.
Je pense qu'il s'agit de Apis mellifera ligustica, la race italienne. Elle a en effet les premiers anneaux abdominaux orangés. Cette race est très appréciée parce qu'elle est douce et peu volage (n'essaime pas trop).
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09/10/2011
Picea orientalis et ses pucerons
Picea orientalis est un très bel arbre qui peut atteindre 40m. Il a des feuilles très courtes.
Toutes les branches de celui-ci portent ces petites boules hérissées. Il y en a des centaines.
On pourrait croire que ce sont ses cônes, bien petits et bien ronds. Mais sur la photo suivante il y a un vrai cône entouré de ces nombreuses petites boules.
Ces boules sont des galles, provoquées cette fois par un puceron.
02:46 Publié dans Animaux, Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nature
08/10/2011
Craneiobia corni
00:38 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
07/10/2011
Les beaux yeux d'Apis
01:07 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
23/09/2011
Araneus diadematus
J'ai l'impression que c'est maintenant la grande saison d'activité de l'épeire diadème. J'ai d'abord rencontré la première au milieu de sa toile. C'était une grosse mémère, au moins 2cm. Je lui ai tourné autour un bon moment sans l'impressionner. Elle a sa position habituelle : les deux premières paires de pattes vers le bas, la 3è paire horizontale et la dernière vers le haut. Elle avait des tons orangés marqués.
La deuxième était beaucoup plus petite, plus sombre. Elle se tient sur une feuille mais elle ne bouge pas malgré ma présence. Elle est à l'affut. Elle se tient à distance de sa toile mais un fil la relie à elle et la prévient de la présence d'une proie. Lorsqu'elle s'est agitée, est partie, j'ai cru que je lui avais fait peur. Pas du tout, rien ne fait peur à une épeire. Regardez bien les images, elle suit le fil qui la relie à sa toile.
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21/09/2011
Le monde de Rosa rugosa
05:47 Publié dans Animaux, odonates, roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
17/09/2011
Chrysolina rufa
C'était une toute petite perle rouge vif qui déambulait sur une feuille vert tendre :
Qui est-elle ? Sa morphologie fait penser à une coccinelle. Elle est plus petite mais il y a des coccinelles de toutes tailles. Elle n'a pas de points mais il y a des coccinelles sans points. Cependant il n'y a pas de coccinelle totalement rouge. Si les élytres sont rouges sans point, il y a des taches sur la tête, sur le thorax.
Cette bestiole est totalement rouge sans une tâche. C'est tout juste si les yeux sont un peu plus sombres. Tout est rouge, les élytres, la tête, le thorax, l'abdomen, les pattes, les antennes.
J'ai fini par prêter attention à l'aspect des antennes en chapelet et surtout des pattes dont les articles ont la forme de petits cœurs. C'est l'apanage des chrysomèles.
J'ai pu alors concentrer mes recherches sur les chrysomèles. Il y a en effet des totalement rouges comme les Sphaeroderma. Mais ce n'était pas tout-à-fait ça. Ce qui n'allait pas, c'est la forme du pronotum (partie la plus visible du thorax, juste derrière la tête). Regardez bien cette forme et ces bords saillants, relevés :
J'ai encore longtemps cherché car elle semble peu connue bien que sans doute présente partout en Europe. Je n'ai trouvé que des photos, toujours les mêmes sur tous les sites qui la montrent, et aucune description.
Je pense que cet adorable petit bijou est Chrysolina rufa
.
00:30 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
14/09/2011
Pulvinaria floccifera
Mes houx sont attaqués par de vilains prédateurs. Je vais d'abord vous montrer le plus dangereux.
Je vais vous présenter le contexte. Mon terrain de Veneux est plein de houx. Au départ il y avait un très grand mâle mais il est mort, une grande femelle toujours en vie et leurs enfants car ils se sont beaucoup semés. Leurs enfants restent assez petits pour des houx, l'un d'eux est mort quand il a atteint 3m. Il faut dire que le terrain ne leur convient pas car le houx a besoin d'un terrain suffisamment humide. Là où j'ai découvert les prédateurs est sans doute le pire endroit du terrain. Il y fait tellement sec qu'il s'est formé par marcottage un massif de houx femelles qui ne dépassent pas 1m20 alors qu'elles ont plus de 30 ans. Aujourd'hui j'ai enlevé une de ces marcottes pour l'emmener à Romilly. Elle était dans du sable incroyablement sec alors qu'il avait plu 2 jours de suite, 5mm chaque jour. Mais cela se passe sous des grands chênes et cette pluie ne parvient pas au sol. A 3m de là il y a le tronc d'origine d'un rhododendron incroyable puisqu'il survit dans ces conditions depuis 30 ans et il fleurit ! Mais la sécheresse couche ses branches et lui aussi se marcotte. Les marcottes du houx et celles du rhodo se sont rejointes et se mêlent.
Les fruits des houx commencent à rougir joliment. Tout semblait normal, enfin comme d'habitude. J'ai coupé une petite branche qui gênait mon passage. Cette branchette est tombée à l'envers et j'ai eu une surprise :
Ces bâtonnets blancs d'aspect pulvérulent sont les ovisacs d'une cochenille, sans doute Pulvinaria floccifera.
Et voici la bébête ou plutôt sa larve car la ponte a lieu en juin ou juillet et l'adulte meurt. Les larves sont minuscules, celle-ci mesure moins d'1mm.
01:56 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
03/09/2011
L'hôtel à abeilles
23:42 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : nature, animaux
16/08/2011
Les poissons du Loing
02:09 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : nature
13/08/2011
Mon ami l'écureuil
Il y a une quarantaine d'années, alors que nous revenions de vacances dans le sud, nous nous sommes arrêtés chez des membres un peu lointains de la famille dans la Sarthe. Nous pensions y passer deux ou trois jours car la campagne était belle et apaisante. Nous prenions l'apéro dehors quand un écureuil est apparu. Aussitôt un homme est allé prendre un fusil, apparemment en permanence à portée de main, et a abattu l'écureuil. Il n'est même pas allé le ramasser. C'était juste pour faire un carton ! Même mon mari que je ne croyais pas si sensible a été très choqué. Nous sommes rapidement partis.
Pourtant, 2 ans plus tôt, j'avais été agréablement surprise de voir les écureuils venir fouiller dans les poubelles d'autoroute au ras des voitures et de leurs habitants, sans aucune crainte. Mais cela se passait en Allemagne et je n'avais jamais vu cela en France.
Lorsque nous nous sommes installés à Veneux, les écureuils étaient invisibles sur ce terrain pourtant très boisé. Un jour nous étions plusieurs assis dehors lorsque j'ai vu un écureuil tout près. Mais lui aussi nous avait vus et il s'est aussitôt caché de l'autre côté du tronc de l'arbre. J'ai longtemps observé, il n'en bougeait plus et cela aurait peut-être duré longtemps. J'ai proposé à tous ceux qui m'accompagnaient de nous éloigner, le temps de le "décoincer". Cela pour vous dire à quel point les écureuils nous craignaient alors.
Au fil des ans la population de Veneux a évolué. Beaucoup de familles jeunes se sont installées. L'attitude vis-à-vis de la faune sauvage a changé et les écureuils ne nous craignent plus. Ils traversent les rues, même la rue principale, au ras des voitures et j'ai dû piler plus d'une fois. Ils viennent aux mangeoires depuis que je trouve des gros paquets de cacahuètes épluchées aux Jardins de Provence sur la N7. Je vous ai déjà montré cette photo d'un écureuil posé sur un sureau à un mètre d'une fenêtre pour m'observer. C'était en avril 2007. Il m'a laissé le temps d'aller chercher l'appareil photo, me suivant du regard au travers du séjour, on croirait même qu'il a pris la pause :
Il a remis ça en février 2011, tard le soir :
C'était en hiver et j'ai pensé qu'il venait réclamer à manger. Modeste, je n'ai pas pensé qu'il venait pour m'admirer. Pourtant ces jours-ci, la même scène s'est reproduite, toujours sur le même sureau au bord de la fenêtre. C'est un jeune, il n'a pas la taille d'un adulte :
Les écureuils sont devenus très familiers parce qu'on ne leur fait plus aucun mal. Pourtant à Romilly nous en sommes encore à l'époque de la terreur. C'est une zone de chasse où certains chasseurs prétendent même nous empêcher d'accéder à nos terrains. Je sais qu'il y a des écureuils, cela se voit au moins aux noisettes dispersées. Pourtant en plusieurs années je n'avais pas réussi à en apercevoir. Récemment j'en ai vu un, un tout petit. Il a eu très peur et ne m'a permis de faire que cette photo :
20:43 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature
29/07/2011
Le monde enchanté des ombelles
Les ombelles sont merveilleusement grouillantes de vie. En juin je vous avais montré mes trouvailles sur l'angélique.
Cette fois c'est une ombelle de berce qui m'a étonnée :
Les bestioles qui s'y trouvent sont vraiment très petites et je n'ai pu les admirer pleinement que sur les photos.
Il y a un Ichneumon mais différent du Gasterruption de l'angélique
que je vous avais montré et qui avait une tarière impressionnante. Chez celui-ci la femelle ne montre pas sa tarière mais elle utilise le même procédé pour injecter ses œufs dans des larves, chenilles, chrysalides. Je pense qu'il s'agit de Ichneumon stramentor.
Une autre bestiole est assez nette pour un recadrage, c'est une guêpe poliste, Polistes dominula
02:20 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature