16/06/2012
Les habitants de l'ail des ours
Cet ail des ours en train de faner est très fréquenté. Il y a une multitude de charmants cloportes :
quelques limaces :
Et puis, il y a cette grappe de fruits secs que j'ai photographiée en pensant qu'elle portait seulement une graine :
En voyant cette photo j'ai eu un doute : cette graine avait quelque chose de bizarre, pas vraiment ronde, on aurait cru qu'elle avait des pattes, et puis trop petite. Voici une graine : elle a la taille d'une coque sèche et elle mesure 3mm vérifiés sur papier millimétrique.
La graine bizarre fait moins de 2mm. J'ai donc recadré et agrandi la chose :
Cela m'a tout l'air d'un puceron, un puceron noir. Est-ce Aphis sambuci, le puceron noir du sureau ? Les sureaux ont pris de l'ampleur depuis la fin de l'hiver et des branches surplombent maintenant l'ail des ours mais je n'ai pas trouvé de pucerons sur le sureau.
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15/06/2012
Ruptela maculata
Vous avez peut-être remarqué sur les photos de Sorbaria un bel insecte jaune et noir, encore un mais cette fois c'est un coléoptère. C'est un bien joli longicorne de 15mm, Ruptela maculata. Voyons-le de plus près :
C'est un mâle, cela se voit à ses tibias postérieurs échancrés et denticulés :
Je vous ai retrouvé des photos d'une femelle aux tibias fins et lisses :
et quelques photos d'un couple :
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14/06/2012
Les visiteurs du Sorbaria
Le Sorbaria sorbifolia est en pleine floraison fin juin. L'an dernier j'avais été fascinée par l'incroyable attraction de cet arbuste sur les insectes qui laisse le Buddleja très loin derrière :
Le 13 juin il a ouvert seulement quelques fleurs
et c'est déjà la ruée. On se bouscule sur ce distributeur généreux de pollen et de nectar. Pour vous faire une idée de la taille des insectes, le diamètre d'une fleur est d'environ 10mm.
Enfin repus, on fait l'amour
ou pour les timides plus discrètement sous une feuille :
Restaurant 4 étoiles et hôtel de luxe pour amoureux, cet arbuste est sublime.
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10/06/2012
Misumena vatia, suite de ses aventures
Les ravissantes mais minuscules araignées crabes sont très nombreuses à Romilly. C'est au point que, alors que je ne les cherche pas et qu'elles sont très petites, j'en vois à chaque passage, le plus souvent sur une rose.
Je photographiais une belle rose anglaise 'Leander'
lorsqu'elle est apparue derrière un pétale :
Mais elle aussi m'a vue et a tenté de fuir en se laissant tomber au bout de son fil :
Elle a vite compris qu'il n'y avait pas de cachette possible par là, c'était le vide jusqu'au sol à 1m50 plus bas. Elle est donc aussitôt remontée le long de son fil, vraiment très vite, pour rejoindre son pétale et a aussitôt disparu dans les froufrous de la rose :
Le temps était plutôt gris et celle-ci est blanche. La précédente était jaune vif sous un soleil intense. Je suis persuadée qu'elle met son pigment jaune pour se protéger des U.V.
Sur une autre rose, un peu plus loin, se prélassait Oedemera nobilis, le mâle aux gros biscotos. Eux aussi sont très nombreux.
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03/06/2012
Tenthredo temula
Encore un insecte jaune et noir. Il fait d'ailleurs partie d'un genre proche des guêpes. Il est très joli, bien coloré mais fait des dégâts sur les végétaux, surtout ses larves.
Tenthredo temula se promène par un beau jour d'avril sur le fusain ailé :
Et voici une autre tenthrède, une version toute noire :
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01/06/2012
Ampedus sanguinolentus, le taupin rouge
Ce charmant et coloré petit coléoptère d'à peine 1cm semblait perdu sur le feuillage d'épilobe. A sa morphologie j'ai vite reconnu un taupin, cela m'a permis de trouver rapidement son nom.
Je vois souvent Agrypnus murinus, le taupin dont je vous ai parlé mais celui-là, je le voyais pour la première fois. A part la couleur il lui ressemble beaucoup et son comportement est le même : il ne se sert jamais de ses ailes pour se sauver. Lorsque j'ai frôlé la tige d'épilobe, il s'est laissé tomber.
Beaucoup de taupins sont redoutés pour les cultures. Les adultes sont inoffensifs mais leurs larves appelées vers fil de fer rongent les organes souterrains des plantes. Mais ce n'est pas le cas de celui-là. Ses larves sont xylophages et se nourrissent dans les écorces des souches et des vieux arbres en fin de vie.
A vrai dire, je n'ai trouvé de renseignements précis sur la vie de cet insecte que dans Wikipedia en allemand.
Les œufs sont déposés individuellement dans l'écorce pourrissante de vieux arbres. Les larves se développent entre l'écorce et le bois pendant 2 à 3 ans avec 9 à 15 mues. La nymphose a lieu en été dans une loge près de la surface où l'imago émergera en fin d'été mais y restera tout l'hiver pour sortir au printemps.
L'insecte est fréquent dans les zones inondables.
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30/05/2012
Le syrphe sur l'ordinateur
Cette très jolie mouche est un syrphe. Habituellement il n'est pas facile de photographier un syrphe de façon aussi détaillée car ce charmant insecte est toujours en mouvement, préférant faire du vol stationnaire au-dessus d'une fleur, méthode colibri, plutôt que de s'y poser. Si j'ai pu le faire, c'est parce que je l'ai involontairement assommé en fermant l'ordinateur portable et il a mis un certain temps à reprendre ses esprits.
Un syrphe est une mouche qui aime le nectar alors que ses larves s'intéressent aux pucerons et qui se déguise en insecte piqueur, le plus souvent en guêpe, pour tromper l'ennemi. Celui-ci ne trompe que l'ennemi et pas l'humain parce que sa forme est trop proche de celle de la mouche banale. Les syrphes que je rencontre le plus souvent sont beaucoup plus sveltes comme ceux-ci :
Vous remarquerez que ces deux-là ont les yeux très rapprochés, ce sont des mâles. Le mien a des yeux écartés et pourtant je suis incapable de vous dire son sexe. C'est en effet un hélophile, le seul genre parmi les syrphes dont les mâles ont les yeux écartés comme les femelles. Je pense que c'est plus précisément Helophilus pendulus pour des détails dont le plus évident est une bande faciale noire. Pour comprendre mes photos de détails, en particulier la face et les ailes vous pouvez voir cette page du site aramel et pour la différence entre Helophilus pendulus et Helophilus trivittatus, c'est ici.
J'avais pris une autre année cette photo de syrphes en pleine scène d'amour. Ce sont aussi des Helophilus, le mâle a les yeux écartés comme la femelle.
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29/05/2012
La guêpe
J'ai dû surmonter ma peur d'être piquée pour photographier cette dangereuse mais très belle bestiole.
Mais à quelle espèce appartient-elle ?
Chez nous on peut voir 4 espèces qui se ressemblent, les plus fréquentes sont Vespula germanica et Vespula vulgaris mais il y a aussi Vespula rufa et Vespula austriaca qui parasite ses nids à la manière du coucou.
Les deux dernières peuvent être éliminées facilement : elles n'ont que 2 taches jaunes thoraciques, ma guêpe en a 4.
Est-ce germanica ou vulgaris ? Il n'y a que de petites différences entre les deux. Je vais montrer 2 signes faciles à repérer : la forme des bandes latérales jaunes du prothorax et les points noirs sur l'abdomen.
La bande latérale jaune du prothorax est élargie en triangle chez Vespula germanica, "ma guêpe". Je la montre par une flèche :
Chez Vespula vulgaris cette bande latérale du prothorax est plus étroite et linéaire. Je n'ai que des photos de mauvaise qualité de cette guêpe parce qu'elle était morte et couverte de sable mais on voit bien l'essentiel :
J'indique de même la bande latérale du prothorax par une flèche :
Les points noirs de l'abdomen sont bien séparés des bandes noires chez Vespula germanica :
Ces points sont fusionnés avec les bandes chez Vespula vulgaris :
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28/05/2012
La guêpe et son imitateur
Je parle beaucoup d'insectes mais c'est leur saison et, même si je ne vais pas à leur recherche, ils se présentent dans mon champ visuel et ma curiosité ne me permet pas de les ignorer.
Avec le beau temps et la chaleur ils sont tous de sortie. Ou de rentrée... dans la maison. Dès le début du printemps j'installe le rideau de perles devant la porte que je tiens le plus souvent ouverte quand il fait chaud. Sans ce rideau les insectes et même les oiseaux s’engouffrent dans le séjour et il n'est pas facile de les faire sortir. Le problème concerne surtout les oiseaux et les grandes libellules de la mare, des Anax. Ils montent jusqu'en haut du séjour à 6m et je ne peux les récupérer pour les sortir que lorsqu'ils sont épuisés.
Mais des insectes plus petits et aventureux s'introduisent dans la maison. Pour eux je garde à ma portée une grande boite d'allumettes vide qui me sert à les capturer et à les sortir. Je ne peux tuer, même pas les guêpes qui me font peur. J'ai une répulsion à tuer, et je ne le fais avec plaisir que pour les puces, les tiques et les moustiques. Ceux-là, je ne vois pas du tout leur place dans l'écosystème, ce sont des pestes, pour moi une erreur du Créateur.
Ces jours-ci j'ai eu la visite de deux insectes ailés et rayés en jaune et noir. L'un d'eux est une guêpe. L'autre cherche à l'imiter par des rayures transversales jaunes et noires, sans doute pour tromper ses prédateurs. Mais il ne trompe que ses prédateurs. Pour nous, sans taille de guêpe et avec des gros yeux, il est reconnaissable comme un syrphe.
La guêpe sur une couverture de canapé :
Le syrphe sur l'ordinateur :
Dans les prochaines notes, je les montrerai de plus près et j'essaierai de trouver leur nom exact.
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27/05/2012
Aussi jaune qu'un bouton d'or, le thomise
En passant près du rosier 'Yolande d'Aragon', mon regard a été attiré par une petite boule jaune vif au bord d'un pétale bien rose. Je l'ai reconnue aussitôt : une femelle araignée-crabe, le thomise (j'ai vérifié dans le Larousse, c'est un nom masculin), Misumena vatia. Je vous l'avais montrée l'an dernier mais cette fois-ci elle est encore plus belle car elle a chargé son pigment jaune. Elle est aussi belle, aussi colorée qu'une fleur. Et, en plus, elle m'a bien montré son petit cul. Mais elle est minuscule, sans doute très jeune, elles sortent en mai, et elle est loin d'atteindre le cm auquel elle peut prétendre. Pour apprécier toute sa beauté, j'ai dû la regarder au travers de l'objectif macro.
Ces petites araignées ne tissent pas de toile. Elles restent à l'affût, immobiles. Puis quand un insecte se pose, souvent bien plus gros qu'elles, elles se précipitent, lui injectent un poison puis liquéfient et absorbent l'intérieur. Pourtant celle-ci est un peu agitée, elle parcourt le pétale :
C'est parce qu'elle m'a vue et ne me fait pas confiance. Finalement elle passe derrière la rose et, lorsque j'en fais le tour, elle se laisse tomber sur le pédoncule.
Mais l'artiste ne travaille pas sans filet. Bien quelle ne tisse pas de toile, elle sait fabriquer une soie et ne se déplace qu'au bout de son fil. Cette photo n'est pas très nette mais c'est la seule qui permet de voir le fil :
Pourquoi s'est-elle chargée en pigment jaune ? Plusieurs hypothèses sont évoquées : mimétisme pour ne pas être vue de ses proies ou de ses prédateurs, protection contre les rayons U.V. Je crois à cette dernière hypothèse. Elle est d'un jaune intense à la fin d'une journée très ensoleillée sous un ciel bleu sans tâche. Lorsqu'elle n'a pas son pigment jaune, ses téguments sont transparents aux U.V. et atteignent les organes internes.
Voyons cette beauté en détail. L'abdomen :
Le céphalothorax, maintenant très coloré même dans la zone des 4 paires d'yeux :
Une particularité des Thomisidae, ce sont les 2 premières paires de pattes antérieures, très longues. Elles sont d'une finesse, d'une élégance rare, soulignées par des lignes vertes longitudinales :
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24/05/2012
Un drôle de petit escargot
La mare de Veneux héberge des centaines, ou des milliers, de petites planorbes noires. C'est normal, ces petits êtres se nourrissent de détritus et j'ai laissé beaucoup de feuilles mortes, de quoi nourrir de vastes troupeaux de planorbes. Elles sont d'ailleurs dotées d'une vitesse de reproduction inégalée. Comme tous les escargots elles sont hermaphrodites.
Quelques photos dans l'eau :
Vue par la tranche :
Espérant mieux voir l'animal, je l'ai sorti de l'eau. Ce n'est pas mieux mais cela a permis une mesure précise et de voir un peu leur comportement.
Elle met deux minutes avant de sortir de sa coquille mais ne sort pas ses antennes :
J'ajoute alors deux gouttes d'eau et elle sort ses antennes. Prenant appui sur son pied, elle bascule brutalement sa coquille dans l'autre sens mais toujours à plat sur le papier. Puis elle amorce une lente rotation sur son pied :
Une autre planorbe qui n'a jamais sorti ses antennes et est de nouveau rentrée dans sa coquille :
La première aussi est rentrée dans sa coquille. Elles respirent l'air avec des poumons mais j'ai craint qu'elles ne supportent pas la sécheresse de l'air et j'ai arrêté l'expérience.
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19/05/2012
Oedemera nobilis, suite
Je viens de découvrir que les étranges débris jaune vif sur une feuille sous le mâle ne sont pas, comme je l'ai d'abord cru, des débris végétaux indéterminés mais bien les fèces, autrement dit les crottes de la bestiole. J'avais recadré pour mieux voir l'animal. Voici la photo d'origine :
Recadrage et augmentation du contraste sur les objets du délit :
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18/05/2012
Oedemera nobilis
Le printemps avance et il y a de plus en plus de monde sur le terrain de Romilly. Ceux que je veux vous montrer maintenant sont très petits, environ 1cm, mais superbes, avec une carrosserie bleu-vert métallisé de toute beauté. Leur nom : Oedemera nobilis. Ce sont de petits êtres inoffensifs. Ils se nourrissent de pollen et leurs larves de plantes pourrissantes.
Ces petits coléoptères sont plus nombreux chaque année au point que cette fois j'ai pu en avoir 3 sur la même photo :
Il y a une femelle au centre et un mâle de chaque côté. Le sexe est facile à reconnaître, la femelle a les jambes fines comme il se doit pour une jolie dame, le mâle a des fémurs postérieurs sur-gonflés à la Popeye.
Un couple :
Un mâle :
Une belle tête :
Les biscotos, pardon, les fémurs postérieurs tout couverts de poils. Un vrai mâle.
L'autre mâle :
La femelle, une demoiselle très courtisée :
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15/05/2012
Et revoilà le taupin !
Je vous avais déjà raconté mes aventures avec Agrypnus murinus, le taupin farceur qui m’avait fait croire qu’il était mort.
Je le revois cette année, à la même époque. Il n’a pas fait le mort mais il m’a laissé entrevoir ses ailes.
Si je le rencontre si souvent, je devrais trouver ses larves dans le sol. C’est bien le cas, elles sont aussi nombreuses que celle de l’hépiale du houblon.
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11/05/2012
Rencontres
J’ai fait aujourd’hui deux charmantes minuscules rencontres.
L’après-midi, en plein soleil (30° à l’ombre), cette très petite sauterelle aptère, à peine 1cm ou moins. Je pense à une très jeune decticelle cendrée.
Le soir, ce petit volatile, lui aussi à peine 1cm, s’est posé sur moi puis est parti sur une lampe. La photographie n’est pas ma spécialité et je n’ai pas su faire de meilleures photos parce qu’il était posé sur l’ampoule (pas à incandescence, heureusement pour lui). C’est peut-être une fourmi volante.
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05/05/2012
Cercopis vulnerata
J’avais déjà vu le cercope rouge-sang à Romilly
Et aussi sa larve qui se protège dans la bave de coucou :
Ce charmant insecte sauteur et chanteur, mais d’une voix faible inaudible pour nous, est proche des cigales. Il se nourrit de sève qu’il suce. J’ai donc été étonnée de le voir en grand nombre essentiellement sur les fruits de mon houx ‘Amber’ à Veneux. Que ce houx ait encore des fruits en mai n’a rien d’étonnant, les oiseaux n’y touchent jamais parce qu’ils sont jaunes. Les houx sont en pleine floraison mais lui est encore en boutons.
Les couleurs violentes du cercope l’aident à faire comprendre aux méchants insectivores qu’il n’est pas comestible. Pour plus de sécurité il s’est mis aussi du rouge sur l’abdomen. Pour mieux vous montrer ce rouge abdominal, j’ai fait des recadrages :
Il a 2 copains qui lui ressemblent énormément, Cercopis sanguinolenta et Cercopis intermedia qui a aussi du rouge sur les pattes. Ces 3 cercopes d’aspect très proche sont très bien décrits sur ce site.
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30/04/2012
Une si jolie mouche
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29/04/2012
Berberis ottawensis
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27/04/2012
Rattus
Depuis l'intérieur de la maison j'ai aperçu une grosse bébête rousse qui fourrageait dans mes pots de la zone pépinière. Mais le chat l'avait vue aussi et, le temps que je prenne l'APN, il avait mis son nez sur la porte vitrée et avait fait fuir l'animal. Mais 2 minutes plus tard il était de nouveau dans les pots. Avec tous les chats et tous les rats qui se promènent dans mes pots, je ne m'étonne plus de perdre mes étiquettes.
Car il s'agit bien d'un rat. Deux questions se posaient : de laquelle des deux espèces courantes est-il le représentant et que cherchait-il dans mes pots.
Je pense qu'il s'agit de Rattus norvegicus parce qu'il est très gros. Bien allongé il occuperait presque tout le pot qui mesure 29cm de diamètre :
Ensuite parce que ses oreilles sont relativement petites, elles ne lui donnent pas l'aspect Mickey Mouse de Rattus rattus :
Son corps est dodu alors que celui de Rattus rattus est mince.
De profil son museau n'est pas pointu mais biseauté :
Il mangeait sans cesse. Quoi ? Il ne touchait pas à mes plantes. Dans le pot de Sambucus adnata on croirait qu'il s'intéresse à ces granulés bleutés. C'est du Ferramol contre les limaces, non toxique pour les mammifères et il n'y a pas touché :
J'ai fait des recadrages pour voir ce qu'il tient dans les pattes mais c'est trop petit et ne dépasse pas, sauf ici :
Le reste de l'après-midi, chaque fois que je suis sortie sur la terrasse, je l'ai vu s'enfuir. Il était toujours au même endroit, sous le distributeur de graines qui a servi cet hiver. Les oiseaux ont fait tomber beaucoup de graines de tournesol, un délice pour un rat, et c'est ce qu'il cherchait dans les pots avant d'avoir trouvé le magot :
Encore quelques photos de ce gracieux animal :
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31/03/2012
Lacrima
Maintenant le pêcher pleureur 'Lacrima' est en pleine floraison. Cela va nous permettre de comparer les fleurs avec celles d'Ingrid. Il faut préciser que Lacrima a de très grandes fleurs, plus grandes que celles de la plupart des pêchers. Les fleurs de pêchers sont généralement d'un rose plus intense que Ingrid.
Il intéresse beaucoup ce gros bourdon terrestre parfois appelé cul blanc :
Recadrage sur le tibia de la 3ème paire de pattes où se trouvent les corbeilles. Il y accumulera le pollen en lissant ses poils pour le rapporter au nid :
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25/03/2012
Du nectar pour les coccinelles
Le nectar des fleurs de Ribes fasciculatum, le groseillier fasciculé, est sans doute abondant et délicieux. De nombreuses fourmis s'activent sur les fleurs.
Plus tard, quand les fleurs seront fanées, les coquines y amèneront des troupeaux de pucerons pour profiter de leur transformation de la sève en miellat bien sucré.
Mais heureusement les coccinelles sont déjà là et seront prêtes pour protéger la plante.
Mais de quoi vivent-elles avant l'arrivée des pucerons ? Elles sont nombreuses à Romilly, surtout des 7 points. Elles ont hiverné et sont actives dès la fin de l'hiver. Ces carnassières n'ont alors rien à se mettre sous la dent. Elles ne peuvent vivre d'amour, ce n'est pas encore la saison, et d'eau fraîche, c'est encore bien parti pour la sécheresse.
Grâce à ce groseillier si attractif pour elles, j'ai enfin compris. Elles aussi se gavent de nectar. Regardez-la, elle escalade la fleur
et plonge dans la corolle pour boire le divin nectar :
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24/03/2012
Salix caprea, le bonheur du bourdon
20:53 Publié dans Animaux, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/03/2012
Dendrocopos major
Il fait déjà 16° à midi. J'ai pensé arrêter le nourrissage. Mais depuis deux jours il y a affluence, même bousculades, au niveau des mangeoires. La température n'est peut-être pas le plus important, c'est sans doute la nourriture disponible dans la nature qui est encore en défaut alors que les oiseaux se préparent à nidifier. Les photos sont prises depuis la maison à travers une vitre, à 4m environ. Le moindre déplacement pourtant dans la maison est aussitôt perçu et ils s'envolent.
Le plus beau ce matin : le pic épeiche.
Cela mérite agrandissement :
Hier, j'en avais vu un autre à Romilly. Il tambourinait sur une branche de bouleau. Les photos ne sont pas très bonnes parce que cela se passe à 6m au moins, dans une zone assombrie par les grands conifères et je photographie à travers le pare-brise (sale) de la voiture. Dès que j'ai voulu bouger très doucement, il s'est envolé.
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11/03/2012
Qui a peur de Capreolus capreolus ?
A Romilly, sans protection tous mes jeunes arbres sont détruits si je ne les protège pas. Les dégâts sur l'écorce s'étendent jusqu'à 1m voire 1m20 de haut de même que la destruction du feuillage des persistants. Cette destruction ne peut donc être due aux seuls lapins mais probablement aux chevreuils. Ces protections ne sont pas esthétiques mais il n'y a pas d'autre solution. Si j'oublie à la plantation de mettre cette protection, le jeune arbre perd aussitôt une grande partie de son écorce.
Dans la région de Romilly toutes les jeunes plantations d'arbres sont protégées par la même technique.
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03/03/2012
L'amandier, le myrobolan et l'abeille
C'est un joli coin fleuri avec à gauche Prunus dulcis, l'amandier, à droite Prunus cerasifera, le prunier myrobolan tout blanc et plus loin derrière Viburnum fragrans.
L'amandier était déjà en fleurs le 19 février, il a augmenté le nombre des jolies corolles.
Le prunier myrobolan, aux prunes comestibles et très bonnes, l'a vite rattrapé :
Et ses fleurs si blanches ont attiré une abeille très sombre, toute excitée et qui ne sait plus où donner de la langue :
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26/02/2012
C'est le printemps
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22/02/2012
Le tilleul et les gendarmes
Ces quelques photos vont nous en apprendre beaucoup sur les us et coutumes des gendarmes.
Le tilleul, c'est lui :
Les gendarmes, c'est Pyrrhocoris apterus, les punaises rouges. On les appelle gendarmes parce qu'ils ont les mêmes couleurs que l'uniforme des gendarmes autrefois. Car autrefois les uniformes étaient de couleurs très visibles de loin pour que l'ennemi puisse mieux les viser. Et ça faisait des soldes en moins à payer après la bataille. Mais ce n'est pas notre propos aujourd'hui.
On les appelle aussi diable cherche-midi parce qu'ils adorent se faire dorer au soleil de midi. C'est ce que font certains en cette froide journée d'hiver, ils sortent pour cela des fentes dans l'écorce du tilleul.
Si vous agrandissez les photos du tilleul, vous apercevez des petits points rouges. Ce sont les gendarmes. Ces bestioles adorent en effet les tilleuls et autres malvacées (les tilleuls sont maintenant classés dans cette famille). Rapprochons-nous :
Encore plus près :
Il y a un autre tilleul juste à côté :
Lui, il ne porte pas de gendarmes. En fait en cherchant bien, on en trouve tout en bas.
C'est parce que l'écorce de ce tilleul est trop lisse, les gendarmes n'occupent que la partie basse du tronc, là où l'écorce est plus crevassée. Les crevasses, ça sert à se protéger du froid de la nuit. On a le sens du confort chez les gendarmes.
Reprenons pour le plaisir d'anciennes photos. Les gendarmes sont les champions de l'accouplement, ça peut durer jusqu'à 30 heures !
Et voilà le résultat :
Evidemment, quand le coin leur plait, et avec une telle sexualité, il arrive qu'ils prolifèrent. Je vois trop souvent dans des revues de jardinage ou sur Internet des demandes de conseils pour s'en débarrasser, des moyens pour supprimer cette "vermine". Pourquoi ? Ces petites punaises marrantes et inoffensives pour nous et pour le jardin ne méritent pas qu'on sorte le canon et les produits les plus toxiques pour les exterminer. De plus, elles sont incapables de voler et ne sentent même pas mauvais. Laissez-les vivre. Un jardin plein de bébêtes rigolotes, c'est beau.
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12/02/2012
Manul, le chat venu du froid
Le chat de Pallas, Otocolobus manul, ferait pâlir d'envie par sa fourrure le plus beau de nos chats angora. Cette fourrure est la plus épaisse parmi tous les félidés.
Il est donc parfaitement adapté à notre hiver sibérien (il vit plutôt du côté de la Mongolie mais ce n'est pas très chaud non plus). Il était donc temps que je vous le montre avant le radoucissement.
Si vous le rencontrez, vous ne pourrez pas vous tromper à cause de sa drôle de bouille. C'est dû à l'épaisseur du poil et à la forme curieuse des oreilles. Et il a aussi les pupilles rondes, cas unique chez les félins. Mais, même s'il vous plait, n'espérez pas l'apprivoiser, c'est impossible.
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10/02/2012
Coccinelle d'hiver
L'horrible anticyclone de Sibérie est toujours là mais on sent qu'il cède du terrain, "seulement" -6° ce matin. Je continue à penser qu'ici nous avons de la chance, pas de neige alors que bien des régions en souffrent, pas de verglas. Il neigera peut-être dans quelques jours mais avec des températures radoucies, la neige ne gèlera pas et ne tiendra pas longtemps.
Mais pour l'instant il fait encore bien froid. Imaginez donc ma surprise de trouver une coccinelle au pied de la boite aux lettres. Elle est au sommet d'une grosse touffe de colchique dont j'avais remarqué la présence depuis un mois.
Pourquoi est-elle active ? Il faisait à ce moment + 2° à l'ombre et sans doute bien plus en plein soleil où elle se trouvait. Elle a peut-être perdu son abri. Il passe tous les jours sur mon terrain deux gros chiens, deux grosses brutes qui renversent tout, même les tables qui supportent les mangeoires.
Je me suis demandé si je devais intervenir, la mettre à l'abri. Mais je risquais de faire plus de mal que de bien. Si elle se laissait tomber au milieu des grosses feuilles serrées de colchique, elle serait protégée. J'ai essayé de l'y faire tomber d'une pichenette mais elle était bien accrochée.
J'y suis retournée une heure plus tard. Elle était 20cm plus loin et bien active. Elle cherche peut-être à se cacher sous des feuilles mortes.
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19/01/2012
Le lièvre de Patagonie
Le mara ou lièvre de Patagonie, Dolichotis patagonum, est un des plus grands rongeurs. Il vit en grands groupes où les couples se forment pour la vie et élèvent leurs petits dans des terriers communautaires. C'est un animal charmant et très vif puisqu'il peut atteindre 45 km/h. Ici il partage paisiblement un enclos avec des vigognes et des nandous originaires des mêmes régions d'Amérique du Sud.
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