30/11/2009
Coreana
Le bourgeon floral de Sambucus coreana continue son délire, les fleurs sont en train de s'ouvrir.
Il semble qu'il y a une feuille à la base du pédoncule visible sur le profil.
Voici la même floraison le 4 avril 2008, une date plus normale, et il y a déjà des feuilles :
Je vous ai montré la floraison de l'hellébore orientale, aujourd'hui elle a 4 fleurs. Ces fleurs ne sont pas parfaites, surtout trop peu colorées, les pétales ressemblent à du parchemin au lieu d'être rouge sombre. Mais elle est peut-être fatiguée après avoir fleuri de février à juillet ! Pourtant son feuillage est superbe.
J'ai trouvé les mêmes délires de floraison sur d'autres blogs, par exemple la floraison d'une azalée ou de l'hellébore noire.
Et les bords de route sont bien fleuris. Je vous montrerai dans une prochaine note des petites fleurs sauvages dont certaines me semblent à contretemps.
Que se passe-t-il ? Il a fait anormalement froid en octobre. Tout le mois de novembre a été très doux. Cela suffit-il à leur faire croire qu'elles ont vu l'hiver et que c'est maintenant le printemps ?
12:02 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
29/11/2009
Fleurs de novembre
Je suis donc allée chercher dans le jardin de Veneux des idées de fleurs pour novembre.
La plante la plus performante, couvrant presque tout le mois de novembre, c'est Mahonia x 'Charity' qui continue à s'épanouir derrière le sureau miqueliana :
Pendant ce temps le mahonia de printemps affute ses bourgeons floraux :
Viburnum tinus, le laurier-tin entame sa troisième ou quatrième floraison :
L'Arum italicum n'est pas en fleur à cette saison mais son feuillage forme de superbes touffes :
Ces jolies fleurs ne sont pas des fleurs mais des champignons :
D'autres floraisons attendent les derniers jours du mois pour apparaître. C'est Viburnum bodnantense :
et le jasmin d'hiver, Jasminum nudiflorum :
20:51 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
28/11/2009
Couleurs de novembre
Le jardin de Romilly manque de couleurs en novembre. Je vous ai montré des fleurettes mais bien petites elles n'assurent pas le décor, il faut les chercher.
Ce qui est le plus visible en cette saison, ce sont les fleurs d'eupatoires fanées. Elles occupent toute une partie du terrain et forment comme un champ de neige à 2m de hauteur.
Je coupe progressivement ces eupatoires fanées pour dégager d'autres plantes qui vont décorer l'hiver et le printemps. Mais j'en garderai un peu au fond du terrain pour le décor et pour la petite faune qui semble s'y réfugier et peut-être les consommer.
Viburnum carlesii a un beau feuillage et il va durer longtemps :
Les jeunes Cornus sanguineum sont beaux, avec un feuillage plus sombre :
Les Rosa rugosa commencent à colorer leur feuillage d'or :
Au sol, dans la partie boisée et sauvage de jolis champignons :
Et c'est tout. Le reste n'est que promesses.
Promesse timide de fleurs de Edgeworthia :
Promesse timide aussi de fleurs pour l'hamamélis avec ses bourgeons floraux qui accompagnent les fruits maintenant mûrs :
Il me faut d'autres plantes pour le décor de novembre. J'ai cherché des idées à Veneux, nous en parlerons la prochaine fois.
19:20 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Ginkgo biloba
Cet arbre extraordinaire, ce fossile vivant hors normes, mérite qu'on parle encore de lui, en automne particulièrement lorsqu'il participe avec éclat à l'embrasement de la nature. C'est sans doute ce qui l'a fait appeler l'arbre aux 40 écus (d'or, bien sûr).
Il a survécu à toutes les ères géologiques, à tous les climats, à toutes les catastrophes planétaires, à toutes les catastrophes d'origine humaine dont Hiroshima.
Pourtant son mode de reproduction archaïque n'était pas fait pour permettre une telle survie. Je vous ai déjà parlé de ses ovules nus qui ne sont pas capables de protéger l'embryon comme un fruit, je vous les ai montrés. Mais ils ressemblent à des fruits et on ne comprend pas en les voyant sur l'arbre la dure vie imposée à un embryon sans défense. Lisez cette note sur la reproduction du Ginkgo, simple, agréable et facile à lire pour un non botaniste.
Ce mode de reproduction est un handicap. Mais il a d'autres atouts, des ressources génétiques semble-t-il, qui lui permettent de résister à tout, aux insectes et aux maladies comme aux radiations. Ces capacités, hors normes comme lui sont en cours d'étude.
Pourtant il allait s'éteindre, on ne sait s'il existe encore à l'état naturel. Il a été sauvé par l'homme, celui-là même qui fait disparaître des milliers d'espèces. Car il a un attrait incroyable. Si vous voulez tout savoir sur ses rapports avec l'homme, il y a ce très beau livre, plein de belles photos :
Excusez le cadrage, le livre est un peu trop grand pour mon scanner.
J'ai voulu planter un Ginkgo alors que j'ai beaucoup d'arbres, beaucoup trop même sur mes terrains. Parce qu'il est beau, parce qu'il ne ressemble à aucun autre, parce que sa feuille est unique, parce que ses ovules resplendissants sont d'un archaïsme rare, parce qu'il est un symbole de la volonté de survivre.
Un Ginkgo au Jardin des plantes :
Il y en a un autre près des bâtiments, un mâle avec une branche femelle greffée. Vous le trouverez dans le livre avec des explications :
Un Ginkgo très jeune dans un autre jardin :
Et mon Ginkgo, une femelle à port étroit, ce qui est rare pour une femelle, a été plantée ce printemps. Je ne verrai pas ses ovules avant de nombreuses années.
En septembre :
Cette dernière photo est prise depuis l'ouest. Il a été planté contre une colonne métallique soutenant ma vigne sauvage, pour le protéger des vents d'est, les plus froids, pendant son enfance.
Un autre Ginkgo de semis a été planté depuis. Je ne connaitrai pas son sexe avant longtemps.
13:11 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, nature
Les oiseaux du Loing
Je veux reparler des oiseaux les plus abondants sur le Loing, ceux qu'on peut voir à tout moment et en nombre, car j'ai dépisté des anomalies chez les canards.
Sur le Loing il y a les bruyantes mouettes,
Les bernaches qui se cachent un peu en été mais avec de la patience on les trouve,
Les colverts qui accourent dès qu'on approche de la berge,
Les mâles très joliment décorés avec leurs bouclettes au dessus de la queue,
et les gracieuses femelles.
Mais il y a des anomalies, comme ce mâle largement taché de blanc sur la tête et le cou,
cette femelle, celle du bas, au poitrail blanc moucheté,
ou cette autre femelle d'un coloris pâle qui lui va très bien.
Hybridations ?
00:02 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
26/11/2009
Ilex aquifolium
Il y a donc beaucoup de houx, Ilex aquifolium, sur mon terrain de Veneux. Ce sont des semis spontanés qui ont le bon goût de tous se placer en bordure du terrain pour participer à une haie champêtre avec d'autres semis spontanés d'arbustes persistants, laurier sauce et laurier palme surtout, parsemés de sureaux et de fragons petit-houx.
Le plus grand de ces houx, environ 6 m, est une femelle, presque aussi grande que le laurier sauce du voisin. Leurs branches s'emmêlent. Le deuxième sommet à droite derrière ce houx, c'est le laurier sauce :
Il a plusieurs troncs déjà puissants :
Il y a encore quelques boules disséminées :
Voici ses fleurs au printemps :
Elles ont un pistil très développé avec un ovaire dodu et un stigmate bien gluant, les étamines n'ont pas de pollen :
J'avais un houx bien plus grand, développé sur un seul tronc, un arbre magnifique. C'était un mâle. Il est mort il y a quelques années, sans doute de vieillesse. J'ai craint pour la fécondation des femelles mais il a eu le bon goût de me laisser des marcottes qui n'ont pas encore fleuri. Heureusement un houx mâle chez le voisin a pris le relais. Mais à long terme il ne faut jamais compter sur les voisins, ils ont parfois l'esprit très nettoyeur.
Heureusement il y a deux ans un jeune houx de 2m de haut a fleuri pour la première fois et c'est un mâle. Il est juste à côté de ma porte d'entrée.
Voici ses fleurs très différentes des fleurs femelles avec un pistil avorté et des étamines bien développées que j'ai surprises en plein largage de pollen :
Cela semble bien plaire à cette bestiole aux pattes et à l'antenne couvertes de pollen, mal photographiée car elle était si minuscule que je ne l'avais pas remarquée :
12:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
25/11/2009
Actinidia
Aujourd'hui c'est un actinidia qui illumine le jardin. C'est un actinidia sauvage à petits fruits ronds, doux et à manger sans les éplucher. Rien chez lui n'a le caractère un peu velu de Actinidia chinensis. Son feuillage d'automne est très lumineux :
Ses feuilles sont plus petites, plus étroites que celles de Actinidia chinensis dont le feuillage d'automne est jaune, ici à côté de feuilles de noisetier.
20:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Bacciflava
Les petits fruits jaunes très lumineux que je vous ai montrés sont ceux d'un arbuste qui deviendra un arbre, Ilex aquifolium 'Bacciflava', une variété horticole de notre houx européen.
Je l'ai planté à l'automne 2007, il a donc deux ans. Il a donné quelques fruits aussitôt et seulement 3 ou 4 fruits à chaque saison. Mais c'est parce qu'il est encore trop petit, à peine 80 cm. Les houx sauvages, et je m'y connais car ils se ressèment partout sur mon terrain de Veneux, ne fleurissent pas et je ne connais pas leur sexe s'ils n'ont pas largement dépassé le mètre de haut, ce qui demande plusieurs années car leur croissance est lente..
Le voici aujourd'hui sur son lit d'Arum italicum et à côté du lierre qui envahit le grillage.
Ses feuilles sont pour la plupart lisses, sans dents épineuses, mais c'est aussi sans doute parce qu'il est si jeune.
Je l'ai acheté un jour de désespoir car je n'ai jamais eu de boules de houx à Noel, les oiseaux mangent tout. On dit que les oiseaux ne touchent pas à ses fruits jaunes et cela semble vrai, pour preuve cette photo prise le 29 février 2009 :
19:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Joli fruit rouge
Cet arbre à jolis fruits jaunes
est habituellement connu sous une forme à fruits rouges. Ils sont nombreux et ils ont 4 noyaux.
12:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Joli fruit jaune
00:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
24/11/2009
Pygmy
Ce mois de novembre très doux et humide est favorable aux sureaux de Veneux qui ont beaucoup souffert de l'été et en profitent maintenant pour se refaire une santé. Presque tous ont encore leur feuillage, surtout les nigra, miqueliana et canadensis.
Lorsque la pluie est revenue, Sambucus nigra 'Pygmy' a lancé en hauteur une longue branche jusqu'à 90 cm.
Il n'était pas si haut en juin :
Mais il reste un tout petit sureau, un nigra modèle réduit, très sain. Toutes ses feuilles ont 5 folioles :
Sur la première photo, dans le bac à côté, il y a l'autre 'Pygmy', le super mini, moins de 20 cm de haut, à la structure très différente avec des entre-nœuds beaucoup plus courts. Il a perdu son feuillage mais il le perd aussi en été. C'est une toute petite chose très fragile, une curiosité uniquement pour collectionneur. Je laisserai toutes les feuilles mortes pour le protéger. Il ne craint pas le froid mais j'ai peur qu'il soit abimé par le vent, par le poids de la neige.
20:21 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Oreilles de Judas, le retour
J'ai le bonheur de posséder une colonie d'oreilles de Judas, Auricularia auricula-Judae, le champignon noir de la cuisine chinoise. Ils poussent, tout au fond du jardin, sur un tronc mort de sureau que je conserve précieusement.
Je les ai observés et photographiés du 19 décembre 2008 au 17 mai 2009. Ensuite il a fait trop sec et ils ont disparu.
Il a plu en novembre, certes rien à voir avec le déluge mais le terrain est plus humide. J'ai donc pensé à aller voir le vieux tronc. Et ils sont là…
16:24 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
23/11/2009
Fraxinus excelsior
Je ne peux plus supporter les frênes, ils sont trop envahissants, encore pire que les érables sycomores. Cela tient peut-être aux samares trop facilement dispersées par le vent. A Veneux la multiplication a beaucoup diminué depuis que le tapis de lierre est épais et dense. A Romilly les bébés frênes se comptent par centaines. J'envoie les plus jeunes à un amateur de frênes, il les coupera régulièrement pour le bois donc il n'aura pas de problèmes de multiplication intempestive. Mais pour les plus gros, je m'épuise à les déraciner.
Sur ce terrain de Romilly il y a plusieurs frênes. Ils sont très hauts et je ne vois pas grand chose du feuillage, ils ne s'appellent pas frênes élevés pour rien.
Pourtant il y en a un que j'aime bien. C'est de toute évidence celui qui répand le plus sa progéniture sur toute la moitié sud du terrain. Mais il est né au pied d'un gros bouleau sans doute bien plus vieux que lui, les deux troncs sont très rapprochés. Il n'avait pas la place pour dresser toutes ses branches et certaines ont pris un aspect pleureur, elles trainent presque jusqu'au sol. Mais en bon frêne élevé il a décidé de braver le bouleau et de le dépasser. Ce n'est pas encore fait mais c'est pour bientôt.
Cette première photo est de décembre 2007, le frêne est à gauche :
En novembre 2009 soit deux ans plus tard il a presque rattrapé le bouleau. Les branches noires sont celles du frêne, les blanches sont celles du bouleau :
Mais grâce aux branches qui trainent jusqu'au sol, je peux l'examiner confortablement, branches, feuilles, bourgeons sont juste sous mon nez.
En décembre il a de beaux bourgeons pointus et très noirs
et, à la faveur de l'humidité de l'automne il héberge des mousses et parmi elles la vert pâle est sans doute Radula complanata qui adore le frêne :
Les bourgeons le 25 janvier, très nombreux :
Le 12 février, les bourgeons floraux. Les lichens remplacent les mousses.
Le 25 février :
Et le résultat, les fruits, des samares, encore sur l'arbre en ce moment :
22:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
22/11/2009
Monstrosa l'hiver
Sambucus nigra 'Monstrosa' n'a plus qu'une touffe de feuilles au sommet de sa plus haute branche, celle qui a beaucoup poussé cet été.
Il parait développé surtout en hauteur mais sa base est très large grâce à des branches horizontales presque au ras du sol. L'une d'elle semble même vouloir se marcotter.
Ses branches maintenant dénudées montrent leur vraie nature.
Elles sont plates et élargies,
et tourmentées.
Les bourgeons sont disposés n'importe où, au hasard, en dépit du bon sens.
Malgré ses "malformations" (fasciation) il est très beau l'été sous son feuillage dense et avec son port original :
19:04 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Cyclamen
L'hellébore sur son tapis de pervenches tente d'épanouir sa première fleur. Elle est encore bien petite et elle devra devenir rouge sombre.
Mais elle n'est pas entourée que de pervenches. Le cyclamen planté il y a deux ans a étendu son territoire. Ses grandes et belles feuilles n'ont aucun mal à surplomber la pervenche.
Vous remarquerez que le tapis de pervenches, et de cyclamens, est aussi efficace qu'un tapis de lierre pour absorber les feuilles mortes.
Admirons les délicats dessins d'une feuille de cyclamen :
Et ces feuilles au dessin encore plus compliqué :
15:31 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
21/11/2009
Jardin
Verbena bonariensis, la verveine de Buenos Aires, porte toujours toutes ses fleurs fanées. Il y en a beaucoup, une promesse de nouvelles plantes pour l'été prochain.
Mais la douceur des températures l'a incitée à émettre de nouvelles branches, reconnaissables à leur couleur, un vert très clair.
Et certaines de ces pousses osent même une floraison.
La morelle douce-amère garde son feuillage et exhibe ses fruits d'un rouge attirant mais toxiques.
Tiges et feuilles du gaura ont pris une teinte rouge vif. Il montre encore quelques fleurs devenues aussi rouges que le reste de la plante.
Et les coccinelles dont je n'avais vu le premier exemplaire qu'en fin d'été sont maintenant partout dans le jardin, sur des tiges de vivaces desséchées. Ce sont toutes des 7 points.
20:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
20/11/2009
Coreana persiste
Sambucus coreana s'entête à ouvrir un bourgeon floral :
C'est vrai qu'il fait entre 15 et 18° depuis de nombreux jours mais ce n'est pas une raison suffisante pour qu'il se fasse ainsi duper. Aux premiers gels cette floraison est perdue. Cela fait penser aux arbres fruitiers qui ont parfois une deuxième floraison.
Un autre Sambucus coreana :
20:51 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
19/11/2009
Inachis io
Ce paon du jour, je l'ai trouvé malheureusement mort sur le sol en ciment de la buanderie, posé ainsi :
Même dans la mort c'est un très beau papillon.
La présence si fréquente, et en toutes saisons, de ces paons du jour dans ma maison est pour moi un mystère. Je n'en vois jamais dans le jardin trop boisé. Il n'y a pas d'orties, pour elles le terrain est trop pauvre et trop sec. Ils viennent sans doute après avoir butiné dans d'autres jardins plus ensoleillés et se réfugient chez moi lorsque les conditions extérieures les gênent car l'accès à la partie basse non enterrée de la maison leur est facile, sans doute plus facile que dans d'autres maison, et aussi parce qu'ils y trouvent le calme.
13:19 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
des p'tits trous, encore des p'tits trous
Sur mon terrain de Veneux il y a cette année des monticules de taupes, il n'y en avait pas eu depuis des années. Ce n'est pas beau sur le gazon mais je n'ai pas de gazon. Les taupes n'abiment pas les végétaux, je les laisse vivre.
Sur le terrain de Romilly il y a des monticules, il y a des trous, de plus en plus de trous, ou est-ce parce que le nettoyage me permet de mieux les voir. Il y a là une vie débordante que je ne vois pas mais dont je vois les traces.
Il y a des trous à la base des arbres, entre les racines,
des trous dans les buttes
des trous dans les berges de la mare
des trous sous les tas de branchages : le sol à l'entrée est bien propre, bien tassé, on le croirait balayé tous les jours
mais en examinant bien, on voit deux petites crottes signatures du propriétaire des lieux, un lapin.
Les trous les plus inquiétants étaient vus auprès de Sambucus nigra 'Laciniata'
et de Sambucus callicarpa
tous deux dus de façon évidente à un lapin.
Mais le plus grave de tous c'est celui qui a endommagé et failli tuer Sambucus hookeri. Un trou discret venu des profondeurs sans aucun signe en surface, avec de graves dégâts sur les racines :
Et voici mes dernières trouvailles : dans une zone couverte d'une graminée de nombreux monticules qui ont jusqu'à 30 cm de haut. Celui que j'ai photographié n'est pas le plus gros mais le plus caractéristique avec son trou au sommet.
Ce terrain semble avoir la structure du gruyère. Je ne vais pas sortir le canon, la carabine, les pesticides et la mort aux rats. Mais je vais renforcer la surveillance et la protection de mes végétaux les plus précieux, en particulier protection pour l'hiver de tous les troncs d'arbustes et jeunes arbres, plantation de narcisses, ceintures de piquets rapprochés autour des jeunes sureaux.
09:54 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, jardin, animaux
17/11/2009
La larve orange
Depuis quelques jours lorsque je creuse un trou de plantation à Romilly, je ramène presque à tous les coups une de ces larves, toutes identiques mais de tailles variées.
Avant :
Arrière :
Depuis 10 jours je cherche inlassablement sur le Web ce que ça peut-être. Difficile. Cette larve a pourtant des caractéristiques pas banales.
Ce soir je crois avoir trouvé ce que c'est, grâce au site aramel.
Cela pourrait bien être une larve de tipule, ces bestioles qui ont un aspect de moustique géant mais inoffensif, non piqueur, comme celui-ci photographié fin juin.
Ce qui m'a convaincu sur ce site consacré aux insectes, c'est le dessin. Je me permets de le reproduire ici parce que sur le site il est illisible car trop petit.
Mais faites donc un tour sur ce site consacré aux insectes, c'est plein de jolies bébêtes.
22:03 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
16/11/2009
Sambucus tigranii
Le sureau arménien se plait beaucoup à Romilly. Planté depuis moins de deux ans il a déjà un tronc plus fort que celui de Veneux pourtant plus âgé et bien portant.
Il a juste une petite anomalie : son tronc est couché sur quelques centimètres au départ et se divise presque aussitôt en deux troncs, l'un vertical, l'autre horizontal qui porte des branches fortes verticales. Cet apparent déséquilibre est parfaitement supporté car tous ces éléments sont très forts.
Les bourgeons sont très nombreux, même sur les branches horizontales.
Des bourgeons à fleurs :
et des bourgeons à bois :
Sur la partie couchée du tronc de départ, à l'opposé du tronc horizontal, sont apparus des bourgeons sur le vieux bois :
On a l'impression qu'il cherche à rééquilibrer sa ramure.
Il est cerné de monticules de rats taupiers probablement et de trous de lapins. Bien que je n'aie jamais vu l'écorce de sureau grignotée par les lapins, j'ai préféré la protéger pour l'hiver :
20:37 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
Charity
Je cherche toujours des fleurs pour les butineurs réveillés par la douceur de ce mois de novembre. J'explore le terrain de Veneux. Il y a encore quelques petits crocus et quelques cyclamens. Mais surtout deux beaux arbustes fleurissent à cette époque : un mahonia et le laurier-tin.
Parlons d'abord des mahonias. 'Winter Sun' montre déjà des grappes mais elles sont encore minuscules.
Mahonia x media 'Charity' est le plus précoce, dès début novembre comme tous les ans.
Le voici le 4 novembre. Seules quelques fleurs tout au bas de la grappe sont déjà ouvertes.
Aujourd'hui 16 novembre il se fait bien remarquer. Derrière le feuillage de Sambucus miqueliana les grappes les plus hautes émergent.
Et pour attirer les butineuses il se débrouille bien, l'exploration fleur par fleur est minutieuse.
Ses fleurs sont denses lumineuses et belles.
Il fleurira ainsi jusqu'en février et dès mars Mahonia aquifolium qui l'entoure de toutes parts en larges tapis prendra le relais.
15:29 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Lacrima
'Lacrima' est un beau pêcher, une création récente dont je ne regrette pas l'acquisition. Je l'ai planté en 2008 en fin d'hiver.
C'est un régal, non seulement pour le palais mais aussi pour les yeux.
Il se réveille au tout début du printemps, fin mars, en offrant de magnifiques fleurs d'un rose délicat sur les branches nues.
Ensuite son beau feuillage met en valeur son port très pleureur qui attire le regard.
Il a eu la cloque, mais très peu. J'ai aussitôt enlevé les feuilles atteintes et cela n'a pas continué. Il n'a subi aucun traitement ni préventif ni curatif.
En septembre les pêches délicieuses sont prêtes à cueillir. Il m'en a offert trois l'année de sa plantation, plus de vingt l'année suivante, toutes très saines. Et elles sont toutes à portée de la main, il n'est même pas nécessaire de lever le bras.
Et maintenant il donne son dernier spectacle avec sa coloration d'automne. Les branches au premier plan sont celles de Sambucus tigranii.
09:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
15/11/2009
Fleurs de novembre
J'ai aperçu encore un papillon aujourd'hui et demain il fera de nouveau 17°. Même s'ils sont peu nombreux, il faut bien que ces hardis rhopalocères trouvent une source d'énergie pour voler. J'ai encore cherché des fleurs, et j'en ai trouvé mais rares et discrètes.
D'abord, une touffe de colchiques. C'est un peu tard direz-vous, mais c'est parce que je les ai plantées tard. Là, il y a une explication. Ce ne sera pas le cas pour les autres.
Cette minuscule fleur bleue à 4 sépales, c'est bien une véronique petit chêne ? Mais ce n'est pas du tout sa période de floraison, normalement de mars à juillet.
Et cette petite blanche, c'est une pâquerette qui fleurit en fin d'hiver.
Mais il y a pire et j'ai des craintes pour la floraison des Sambucus coreana. Ce sont des sureaux rouges à gros bourgeons floraux à cette époque de l'année, ils fleuriront en mars ou avril. Est-ce bien vrai ? Deux de ces sureaux ont les bourgeons rongés par je ne sais quelle peste et donc je ne sais que faire pour les aider. Et le troisième a des bourgeons intacts mais deux d'entre eux commencent à s'ouvrir !!
C'est quoi ce délire temporel ?
21:21 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
14/11/2009
Fleurs de champignon
Hier il faisait doux, il y avait du soleil sur le terrain de Romilly. C'est sans doute ce qui a réveillé un papillon, un petit papillon de jour plutôt sombre et très rapide. Il semblait me harceler en décrivant des grands cercles, mais tellement vite que je n'ai pu le reconnaître et encore moins le photographier. J'ai pensé à une hespéride. Ces papillons aiment les graminées et j'étais justement dans une zone couverte par une graminée en tapis dense, un peu comme du gazon mais beaucoup plus haut et plus grossier, sans doute du chiendent.
Cherchait-il une fleur ? Le chiendent ne semble plus en avoir. Je n'ai presque pas trouvé de fleurs. J'ai des fleurs pour le début de l'automne, pour l'hiver, mais rien en novembre. Je vais me pencher sur ce problème, il faut bien nourrir les butineurs quand il fait doux.
Je n'ai trouvé que de rares crocus à safran plutôt fanés, et cette petite plante, environ 30 cm de haut avec des fleurs très discrètes. Je n'ai pas trouvé ce que c'est.
Et puis j'ai trouvé ces jolies fleurs plus grandes et d'une superbe blancheur sur une bûche pourrie. Bien sûr ce ne sont pas des fleurs mais de ravissants champignons.
20:40 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Cae Rhos Lligwy
La plupart des sureaux noirs ont encore du feuillage, de même que les canadensis et même le racemosa botanique. Je n'y prête pas beaucoup attention, ce n'est pas leur période la plus intéressante.
Mais aujourd'hui Sambucus nigra 'Cae Rhos Lligwy' avait perdu tout son feuillage. Lorsque je suis arrivée près de lui, pour planter des petits pruniers cette fois, je me suis immobilisée, étonnée de voir ce fantôme, sa ramure éclatante de blancheur, comme des bras blancs tendus vers le ciel.
Un instant j'ai même craint qu'il ne soit mort, ce n'est pas une couleur "normale" pour un sureau. Mais non, il est bien vivant, ses tout petits bourgeons, comme il se doit pour un sureau noir à cette époque de l'année, sont vivants avec même une minuscule pointe verte que je n'ai pu mettre en évidence sur ces photos.
Il a la même écorce que Sambucus nigra 'Albovariegata', ma découverte de l'année dernière.
'Cae Rhos Lligwy' est un sureau noir à fruits clairs, celui qui a des fruits couleur de miel, et 'Albovariegata' a un feuillage taché de blanc. Pour ces deux sureaux le trouble de pigmentation concerne aussi l'écorce. Les autres sureaux noirs à fruits clairs n'ont pas cette écorce blanche.
Pour la blancheur de l'écorce ils n'ont rien à craindre de la comparaison avec les bouleaux.
00:50 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
12/11/2009
Lonicera nitida
Lorsque j'ai acheté le terrain de Romilly fin décembre 2007, j'ai tout de suite remarqué cette belle haie bien verte et très dense, d'environ 5m de long sur 2m de haut et presque 2m de large.
Elle est située en bordure du chemin communal. Lorsque j'avais visité le terrain pour la première fois en septembre 2007, on voyait parfaitement le grillage de clôture :
En 3 mois elle avait incorporé le grillage. Quelle exubérance !
Je me suis souvent demandé quel était cet arbuste. Vu de loin, sans trop chercher à comprendre, cela ressemble à un cotonéaster mais qui jamais ne fleurit ni ne fructifie.
Mais ces jours-ci j'ai dû le tailler côté portail car il débordait trop dans la zone d'ouverture du portail. Et j'ai vu les fruits ! des fruits trop rares pour être remarqués mais très jolis, violets, plus gros que ceux d'un callicarpa. J'allais enfin pouvoir trouver son nom.
C'est un Lonicera nitida. Je n'aurais jamais pensé à le chercher dans les chèvrefeuilles.
Ses branches souples, arquées, s'entremêlent. C'est ce qui lui donne cette extraordinaire densité jusqu'au sol et rend la haie absolument impénétrable.
Le feuillage est d'un beau vert, vernissé, toute l'année.
Sa vitesse de croissance est telle qu'il est souvent employé par les impatients à la place du buis, pour les haies et pour les topiaires. Evidemment, si vous voulez une haie taillée, le revers de la médaille c'est qu'il faut le tailler souvent. Mais la taille au carré, ce n'est pas mon truc. Restons naturels.
Beaucoup de sites lui donnent une hauteur de 1m à 1m20. Cela doit être vrai pour les tailleurs au carré. Le mien n'a pas peur d'atteindre 2m, ce que confirment les sites plus sérieux.
Il n'est jamais malade (peut-on en dire autant du buis ?), il accepte le calcaire, il se débrouille tout seul.
Pour la multiplication, rien de plus facile. Il se marcotte un peu tout seul et surtout le bouturage est d'une facilité déconcertante. Je crois que je vais en profiter, même pour le terrain de Veneux.
11:16 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
11/11/2009
Le glomeris, suite
Une autre différence entre cloporte et glomeris est très visible à l'arrière du corps. Si le cloporte a moins de pattes, il a davantage de plaques tergales et elles sont nombreuses et très étroites à l'extrémité postérieure du corps :
Au contraire le glomeris n'a pas autant de plaques et la dernière est plus large que les autres :
Voici encore quelques photos de cet adorable glomeris :
J'aurais bien aimé vous montrer son dos mais lorsqu'il se déroule sur un plan dur et lisse comme celui sur lequel je l'avais posé il se retrouve sur le dos et est incapable de se mettre dans l'autre sens. J'ai bien essayé de le redresser mais dès qu'on l'approche il se met en boule. Je ne pouvais passer la journée à tenter d'apprivoiser un glomeris, j'ai abandonné. Je l'ai mis dans l'herbe où il doit pouvoir se débrouiller tout seul.
23:01 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Glomeris
Encore un petit effort, juste quelques coups de pelle dans le sol de Romilly et nous serons des spécialistes des arthropodes. Quelle richesse en petite faune ce sol, rien à voir avec le sable.
J'ai donc encore planté un pommier aujourd'hui, cette fois un petit pommier en colonne.
Et j'ai ramené un perce-oreille, tellement rapide que je n'ai pu le photographier, et ce que j'ai cru être un cloporte :
Il ressemble beaucoup à celui que j'ai photographié en juin :
Mais il n'a pas ces taches jaunes et la forme des plaques de sa cuirasse (tergites) n'est pas la même. Il y a bien un autre cloporte capable de s'enrouler, avec un corps uniformément sombre, c'est Armadillidium cinereum. Est-ce lui ?
Mon pseudo-cloporte est très, très craintif. Je dois attendre près d'un quart d'heure pour qu'il se décide à se dérouler lentement :
C'est étonnant, il semble avoir un nombre impressionnant de pattes. Le cloporte n'en avait pas tant dans la même position.:
Avant de continuer, voilà le cloporte les 14 fers en l'air, car il a 7 paires de pattes :
Ma bestiole finit par se dérouler complètement mais sur le dos (le cloporte, j'avais dû le renverser pour cela) :
Impressionnant le nombre de pattes ! d'autant plus qu'on ne les voit pas toutes car elles ne sont pas toutes sur le même plan pour la photo. Mais ce qu'on voit bien c'est que leur base est réunie par deux petites lignes réunies en un point, le tout formant un petit triangle, le point de réunion étant proche de la ligne médiane sur l'abdomen. Nous avons déjà vu ça avec mon petit mille-pattes. De très nombreuses pattes, c'est un myriapode, des pattes groupées par deux, c'est un diplopode. Comme l'autre diplopode il sécrète un venin mais n'a pas de crochets pour l'injecter, comme lui il se nourrit de détritus, de végétaux en décomposition. Très craintif, et c'est justifié par la fragilité de son abdomen, on le trouve le plus souvent en boule.
Ce n'est pas un cloporte, c'est Glomeris marginata, un diplopode.
A suivre…
20:32 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
10/11/2009
Pourquoi tant de pattes ?
Voici la deuxième bestiole trouvée dans ma pelletée de terre. La troisième, je vous la montrerai plus tard, lorsque j'aurai son nom, j'ai envoyé ses photos à des spécialistes.
Ces petites bêtes qu'on appelle mille-pattes peuvent être classées dans deux groupes :
les chilopodes sont les moins sympathiques, ils ont des crochets à venin, il vaut mieux ne pas les prendre dans la main. Leur caractéristique la plus évidente est qu'ils n'ont qu'une paire de pattes par segment.
les diplopodes sont les gentils, ils ont un venin mais pas de crochets pour l'injecter et l'expulsent dans l'environnement. Leur caractéristique facile à voir est qu'ils ont deux paires de pattes par segment. En fait c'est plus compliqué : il y a un premier segment sans pattes, les trois segments suivants ont une paire de pattes, et ensuite tous les segments ont deux paires de pattes. On considère que les segments sont fusionnés deux par deux. Ce sont eux qui ont le plus grand nombre de pattes, jamais mille, mais on en a répertorié un qui a 750 pattes ! Encore un peu d'évolution et on arrivera au millier. Si l'homme n'arrive pas à les décimer avant, bien sûr. Ces diplopodes vivent dans le sol comme les vers de terre et font le même travail.
La petite jeune fille de 11 ans qui m'accompagnait ce jour là me l'a amené dans sa main sans hurler de douleur. C'est donc un diplopode. Les photos ne sont pas formidables parce qu'il est vraiment très rapide, il sait se servir de toutes ses pattes. Pour faire des photos je me refuse à immobiliser de force une bestiole au risque de la mutiler ou de la tuer.
Voici le monstre, environ 2 cm de long, cela ne fait pas beaucoup en largeur :
J'ai recadré pour mieux voir les pattes.
Le premier segment, plus étroit, n'a pas de pattes. On devine le début des pattes du segment suivant. On croirait qu'il a perdu les pattes du 3e segment à une paire. Mais sur une photo plus tardive, il n'avait donc pas perdu ces pattes, on les voit très bien, c'est un problème de position de ces pattes.
Les segments suivants ont bien deux paires de pattes.
14:22 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux