16/10/2013
Pseudocydonia sinensis
En voyant l'espace occupé par celui-ci qui n'a que 12 ans, je me demande si j'ai laissé assez de place à celui que j'ai planté à Romilly. Le mien est issu d'un semis d'un autre arbre du même arboretum et il mesure déjà 1m50 de haut.
Fruit du même arbre le 10 août :
Ses fruits sont comestibles comme ceux de notre cognassier.
13:04 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
15/10/2013
Rosa multiflora
Je l'avais récupéré dans le sous-bois à Romilly où il ne voyait presque jamais la lumière. Il végétait et ne fleurissait pas ou bien était-il encore trop jeune. Je l'ai transporté dans une zone plus éclairée, mais pas le plein soleil, en croyant que c'était un Rosa canina. Dès l'année suivante il explosait et ses grosses grappes de fleurs prouvaient que ce n'était pas l'églantier commun.
Dans mon jardin de Romilly le 22 juin 2013 :
Dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine le 16 juin 2013, également dans une zone de mi- ombre :
Au-dessus de la partie médiane des 2 arbustes on peut voir de grandes tiges dressées sans fleurs. Ce sont les tiges de l'année. Elles montent à 3 ou 4m. Ce rosier exubérant est souvent conduit en grimpant. Je préfère le laisser à son port naturel comme à Marnay. Je vais éviter de planter à proximité car il va prendre de plus en plus de place.
Et voici mon rosier le 14 octobre :
Les grandes tiges verticales de l'année, toujours plus sombres que celles qui avaient fleuri, se sont rabattues souplement sur le reste du rosier le couvrant totalement et le faisant presque doubler de volume. Il me tarde de voir la suite.
Il est bien possible que mon rosier soit un rejeton de celui de Marnay car ses graines sont largement diffusées par les oiseaux et il se multiplie facilement, presque indifférent aux conditions de culture. Dans certains pays il est devenu envahissant, parfois même considéré comme une peste. Mais une si jolie peste.
15:56 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
Marnay sur Seine
Je ne dirai jamais assez mon admiration pour ce ravissant village, calme, propre, fleuri. Il me fait oublier le bidonville et les décharges sauvages qui s'installent à la frontière nord de Romilly à la totale indifférence du maire. Ici tout est beau, tout est frais. Je vous l'avais montré en été :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/07/02/un-joli-...
Maintenant les rosiers sont moins fleuris mais d'autres fleurs les ont remplacés :
Avec les fleurs, la spécialité du village semble être le service de garde des petits jardins. Je vous avais montré les oies de garde. Dans un autre jardin la garde est assurée par des poules. Dès que je gare ma voiture en face du jardin, de l'autre côté de la rue, elles s'amassent derrière le grillage :
Mais très vite le coq vient mettre de l'ordre dans son harem et superviser l'opération :
11:21 Publié dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
14/10/2013
Hydrangea
Je ne suis restée à Romilly que jusqu'à 15h30. Au deuxième déluge j'ai renoncé. La saison des pluies a été précoce cette année et mes plantes en frétillent de joie.
J'ai eu le temps de déroncer (rappel : mot inventé par moi mais justifié par l'envahissement par la ronce bleue) et de planter un minuscule Elaeagnus multiflora (goumi du Japon) et un Hydrangea involucrata 'Yoraku Tama'.
Les plus belles plantes en ce moment, ce sont les hydrangeas.
'Vanille Fraise' pour lequel j'ai nettoyé pour déplacer le chemin car il a pris de l'expansion :
L'allée des hydrangeas :
'Pinky Winky' :
'Wim's Red' :
L'Hydrangea quercifolia planté récemment alors qu'il était en piteux état à Veneux a vite repris du poil de la bête et affiche déjà ses couleurs d'automne :
L'Hydrangea quercifolia de Veneux, celui qui a toujours été bien arrosé et n'a jamais souffert :
18:22 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
13/10/2013
La réglisse
Si vous cultivez la réglisse dans votre jardin, c'est probablement Glycyrrhiza glabra. Il existe plusieurs espèces de réglisse mais ce n'est pas très clair. J'ai trouvé à Paris Glycyrrhiza echinata. C'est peut-être la même espèce ? Photos du 10 novembre 2012 :
Mais vous ne pouvez la cultiver si vous êtes dans l'est ou en montagne. Originaire du sud de l'Europe et de l'Asie, elle ne semble pas supporter plus froid que la zone 8. Je vous en ai trouvé une autre. Glycyrrhiza pallidiflora semble originaire de régions plus froides. Le seul problème, c'est de la trouver ! En septembre à Marnay :
20:03 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Autres palmiers et les cycas à Marnay
Trachycarpus martianus :
Il est encore trop petit pour qu'on puisse bien voir toutes ses caractéristiques. Il est considéré comme le plus beau des Trachycarpus et même comme l'un des plus beaux palmiers. Ses palmes sont très grandes, très divisées, 70 à 80 segments contre 60 pour takil et 40 pour fortunei et très régulièrement disposées comme cela se devine un peu sur la photo. Le pétiole de 50cm à 1m est recouvert d'un tomentum laineux qui permet de le reconnaître à coup sûr. Les graines sont différentes de celles des autres Trachycarpus, elles sont ovales et non réniformes. Je ne sais comment ils l'ont installé à Marnay mais il ne supporterait qu'un sol acide.
Sabal minor, originaire des USA, est un petit palmier. Il est l'un des palmiers les plus résistants au froid. Contrairement aux Trachycarpus qui sont dioïques, il a des fleurs bisexuées.
Même s'ils évoquent un palmier, les Cycas, d'un aspect intermédiaire entre la fougère arborescente et le palmier, sont d'une classe, d'une famille totalement différentes, avec des caractères archaïques.
Cycas revoluta, le cycas du Japon, est nettement moins rustique que les palmiers que nous avons vus. A Marnay il passe certainement l'hiver dehors car il est trop gros et il n'y a pas de serres dans ce jardin mais il a été installé dans une zone surélevée et sans doute bien drainée et il est à coup sûr bien protégé l'hiver.
Le 1 juin :
Le 23 juin :
Le 21 septembre, il a fait de nouvelles feuilles au centre :
Cycas panzhihuaensis est chinois. C'est le plus rustique des cycas. Cependant quand il est très jeune , il faut le cultiver en pot pour le rentrer l'hiver. On voit son pot ici. Quand il est assez grand, on l'installe en pleine terre et il supportera -12, voire -15°, si le sol n'est pas humide. Par précaution, un bon tas de feuilles mortes est souhaitable, en tous cas une protection épaisse mais non fermée.
13:56 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/10/2013
Euonymus phellomanus
Quel bonheur ! C'est la première plante que j'ai vue en arrivant à l'Arboretum des Barres. Le vrai Euonymus phellomanus ! C'est bien lui, tous les détails sont exactement comme sur les photos qu'on peut trouver sur le web.
Euonymus alatus et Euonymus phellomanus se ressemblent beaucoup par leur couleur d'automne et surtout les ailettes liégeuses. Il y a cependant des différences très nettes. Phellomanus est comme une caricature de alatus. Les ailettes de phellomanus sont plus nombreuses, plus grandes, disposées de façon régulière tout le long de la tige et avec des bords parfaitement parallèles.
Tiges de Euonymus alatus :
Tiges de Euonymus phellomanus :
Les fruits aussi sont différents. Je n'en ai trouvé qu'un groupe mais cela suffit pour voir que les fruits de phellomanus sont nettement plus grands que ceux de alatus et ils sont roses et non rouge sombre.
Fruits de Euonymus alatus :
Fruits de Euonymus phellomanus :
Je ne l'ai pas acheté parce que je n'avais pas la possibilité de le transporter sans le casser. Je n'ai pas un camion mais une banale voiture même si c'est un break. J'aurais dû le coucher et je n'avais pas de quoi caler suffisamment ce pot trop lourd qui aurait sans cesse roulé. Quand inventeront-ils les pots carrés, pas seulement les tout petits pots ? Mais je le commande et j'irai le chercher lors de la journée de la pépinière en novembre avec toutes les vieilles couvertures indispensables à son confort.
20:42 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (0)
Trachycarpus takil
Il y a au jardin botanique de Marnay sur Seine une petite collection de jeunes palmiers résistants au froid. Je vous ai déjà montré Trachycarpus fortunei planté il y a 14 ans.
Voici Trachycarpus takil, le palmier de l'Himalaya. Il est âgé de 8 ans. C'est celui qui pousse le plus vite dans la collection. Photographies du 16 juin et du 21 septembre :
C'est probablement le plus résistant au froid des Trachycarpus, il pousse jusqu'à 2400m.
Dans sa région d'origine, le Kumaon au nord de l'Inde, il a été presque décimé pour la récolte de fibres. Il peut atteindre 12m de hauteur avec un stipe de 20cm de diamètre.
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11/10/2013
Paulownia elongata
Je vous ai montré plus d'une fois le superbe Paulownia tomentosa. Mais ce n'est pas le seul de ce genre.
J'avais photographié Paulownia catalpifolia, le paulownia à feuilles de catalpa, à Segrez :
J'ai découvert Paulownia elongata au Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Mais il est taillé très court tous les ans, comme on le fait parfois pour le P. tomentosa pour favoriser la grande taille des feuilles mais cela l'empêche de fleurir. Je n'ai pu donc admirer que ses feuilles.
Le 22 juillet 2012 :
Le 16 juin 2013 :
Le 21 septembre 2013 :
J'ai trouvé peu de documentation sur ce paulownia en dehors de ses records de croissance et leur utilisation commerciale. Je vous ai cependant trouvé une belle photo de sa magnifique floraison :
http://www.plants.com.pk/paulownia-elongata.html
Il est maintenant cultivé à grande échelle dans d'autres pays, pour sa rapidité de croissance extraordinaire et la très grande taille de ses feuilles. Il peut ainsi fournir beaucoup de bois et une biomasse importante dont on étudie la transformation en énergie.
La France semble s'y intéresser depuis peu, essentiellement pour le bois :
http://centre.france3.fr/info/une-nouvelle-essence-experi...
20:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
10/10/2013
King of Dongting
Il est arrivé aujourd'hui. C'est mon troisième ginkgo, une fille, la reine des productrices. 'King of Dongting' est celle qui donne les plus grosses amandes, celles qui sont commercialisées et très appréciées en Asie.
Elle est petite mais le tronc est déjà épais. Elle est greffée. Elle avait au départ davantage de feuilles, elles sont restées dans le colis, mais ce n'est pas grave puisqu'elle les aurait perdues bientôt. J'espère qu'elle supportera aussi bien que les deux autres les inondations mais il n'y a sans doute rien à craindre pour un arbre qui a survécu à la destruction des dinosaures et à la bombe atomique.
Elle était accompagnée de Sambucus pubens, le sureau rouge de l'est du Canada et la surprise était qu'il portait encore des fruits. Il va passer quelques jours dans la maison, jusqu'à ce qu'il perde spontanément ses fruits. Je veux les semer à maturité certaine et je n'ai pas l'intention de les partager avec les oiseaux.
J'ai eu un Sambucus pubens et je l'ai perdu. Il faudra que je le surveille davantage et que je veille à ce qu'il ne manque jamais d'eau en été même s'il est à Romilly. Il est fait pour des climats plus froids, zone 4 (ou même 3) à 6.
18:16 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (7)
Cyclamen hederifolium
J'ai l'intention d'aller ce week-end à l'Arboretum des Barres où ont lieu les Journées de l'Arbre. Je me réjouis d'y revoir les immenses tapis de Cyclamen hederifolium, des milliers, des centaines de milliers de cyclamens sur plusieurs hectares.
Pour me mettre dans l'ambiance, je suis allée dans le jardin de Veneux pour photographier les miens. Ils ne sont pas encore aussi nombreux mais ils sont aussi beaux.
Dans les zones de grosses touffes, ils ont réussi à éliminer partiellement le lierre qui ailleurs est très dense. Cela n'a rien d'étonnant : un jour j'ai voulu donner un bulbe, c'était impossible, il y avait une sorte de très grande galette, tous bulbes fusionnés, juste sous la surface du sol. Le lierre ne trouve plus de quoi planter ses racines.
09:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
09/10/2013
L'épeire diadème
L'épeire diadème est vraiment la reine du jardin. Je ne l'ai jamais vue dans la maison mais je me prends dans ses toiles au jardin tous les jours. Elle a un culot incroyable et se paie ma tête.
Il y a toujours en place une vieille boîte aux lettres, une toute petite comme on les faisait autrefois. Je l'ai laissée et je n'y touche plus parce que j'y avais trouvé un jour un nid d'oiseau. J'avais aussitôt condamné la boîte et prévenu le facteur mais j'avais ouvert, c'était trop tard. Quelques années plus tard j'ai vu une toile d'araignée entre la boîte et le mur. A l'époque j'étais bête et méchante. J'ai enlevé la toile. Le lendemain elle était là de nouveau, je l'ai enlevée. Cela a duré ainsi environ 15 jours. L'épeire refait sa toile tous les jours, même quand on n'y touche pas mais elle la refait souvent au même endroit avec une certaine dose d'entêtement.
Aujourd'hui j'ai lavé une grande vitre du séjour en commençant par l'intérieur. Cela semble idiot parce qu'elle est toujours beaucoup plus sale à l'extérieur et cela gêne pour voir l'efficacité de l'effort. Mais il était impératif de nettoyer vite cette partie du séjour pour y rentrer les plantes d'appartement, les températures vont devenir fraîches. Soudain, je vois une épeire dans sa toile devant la vitre. Elle était impassible malgré les mouvements de mon chiffon devant elle. J'ai frotté plus vite, très vite. Rien n'a pu l'impressionner. C'est comme si elle était consciente de l'existence de cette vitre qui m'empêchait de l'atteindre. C'est étonnant. Pour nettoyer l'autre côté de la vitre, je n'avais plus qu'à attendre la nuit pour enlever la toile. Ce ne sera pas une gêne pour elle puisqu'elle la refait tous les jours. Mais sera-t-elle là de nouveau au petit jour ?
Sa toile, difficile à voir tant elle est fine, est très grande car le rebord de la vitre le plus proche est à 1m.
23:23 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Leycesteria formosa
Arbre aux faisans ou chèvrefeuille de l'Himalaya, c'est un arbuste rarement vu dans les jardins et pourtant très original, de 1m50 à 2m de haut, semi-persistant ou persistant selon le climat, rustique jusqu'à -20° et tolérant le calcaire. Il est dans ma liste d'achats.
Des fleurs abondantes et nombreuses le couvrent tout l'été jusqu'en octobre. Elles sont blanches en long tube, enchâssées dans des bractées pourpres, formant de longues grappes.
Le 21 septembre les premiers fruits pourpres étaient visibles. Ils deviendront presque noirs. Ils sont censés attirer les faisans. Je ne sais si c'est vrai mais ce qui est sûr c'est qu'ils sont comestibles pour nous. Ils ont un goût de cassis un peu acidulé et sont recommandés dans des salades de fruits ou avec un fromage blanc.
Il se multiplie facilement par semis, parfois spontanés, boutures, division de touffes comme une vivace.
10:26 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (10)
08/10/2013
Des fruits d'automne pour le décor
C'est maintenant la saison des fruits à Romilly, beaucoup sont sauvages, tous sont rouges. S'ils ne sont pas comestibles pour nous, ils font le délice des oiseaux.
Un peu partout sur le terrain, c'est la sauvage Rosa canina :
Le gros buisson de Rosa multiflora est lui aussi spontané, ensauvagé plutôt qu'indigène. Peut-être vient-il de Marnay sur Seine, semé par un oiseau jardinier.
Rosa rugosa a été planté mais c'est un rosier botanique :
Le fusain sauvage, Euonymus europaeus, envahit lui aussi peu à peu le terrain. Il est couvert de fruits qui ne s'ouvriront sans doute que dans une ou deux semaines.
Le fusain ailé, Euonymus alatus, a encore des fruits.
Ces deux fusains botaniques ont résisté sans le moindre dommage à 4 semaines d'inondations. Mais Euonymus europaeus 'Red Cascade' a succombé. En ce début d'octobre il ne présente aucun signe de reprise.
Ribes fasciculatum a encore des fruits et ils sont plus sucrés que la semaine dernière bien qu'ils aient exactement le même aspect. Cela pose le problème de la date de la cueillette.
C'est la première fructification de mon Pyracantha planté l'an dernier. Il est photographié depuis le chemin.
Le sauvage Viburnum opulus :
Les derniers boutons du petit rosier 'Fraise des Bois' concurrencent joliment tous ces fruits :
09:57 Publié dans flore locale, Plantes, roses | Lien permanent | Commentaires (0)
07/10/2013
Ligustrum 'Lemon and Lime'
Il avait été planté l'an dernier. Le 21 décembre 2012 :
Puis, plus rien. J'avais prévu de le protéger mais je l'ai trouvé presque entièrement dévoré dès le lendemain. Il s'en est bien remis, il est maintenant 2 fois plus gros que l'an dernier. Sur cette photo du 6 octobre 2013 on voit le grillage vert qui protégeait les restes. Puis j'ai ajouté les fils barbelés quand il s'est développé. C'était bon pour l'été et cela n'empêchait pas de le voir. Mais ce n'est pas suffisant pour la saison de la chasse. Je vais accrocher un autre grillage sur les barbelés.
20:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Une grenouille rousse si sombre
A Romilly les grenouilles rousses sont nombreuses sur le terrain en ce moment. J'en "lève" au moins une à chacun de mes passages. Sont-elles en transit vers leur lieu d'hivernage ?
L'une d'elles m'a beaucoup étonnée à cause de sa couleur presque noire. Elle est petite, peut-être un mâle qui se dirige vers la mare pour y passer l'hiver. Les mâles aiment bien hiberner dans l'eau pour être sur place en mars pour la grande fête de l'amour.
Admirons sa tête de plus près pour voir ses narines et son tympan dans la tache noire :
J'adore ces petites grenouilles, je les admire, mais je n'y connais rien. Pourquoi est-elle si sombre ? Je sais que ces grenouilles peuvent changer leur couleur en contractant des cellules qui contiennent un pigment noir. Mais, qu'est-ce qui provoque ces changements ? Est-ce son bronzage de fin d'été ? Est-ce pour être moins vue dans les feuilles mortes ?
Elles ont toujours le même comportement. Je ne les vois pas et je marche à proximité, cela les fait bondir. Je fais un pas un peu brutal pour la faire sauter de nouveau et voir qu'il s'agit bien d'une grenouille. J'avance alors avec précaution et elle ne bouge pas. Elle me voit mais c'est comme si elle savait que je ne veux pas lui faire de mal et elle se laisse photographier.
11:44 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1)
05/10/2013
Asimina triloba
Je vous ai montré le 23 septembre mes 3 asiminiers d'un an de Veneux. Mais j'en ai deux autres à Romilly.
Celui-ci a également 1 an, ses feuilles commencent à jaunir :
L'autre est le plus vieux de mes asiminiers mais il avait eu du mal à démarrer, je ne sais pourquoi. Deux années de suite il a du refaire un tronc à partir du collet. Ces deux troncs sont encore visibles, ils n'avaient pas débourré au printemps suivant. Cette fois, je crois que c'est bien parti :
Juste après la photo je l'ai emballé dans du grillage car on entend les chasseurs et cela veut dire que les chevreuils vont arriver.
20:23 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
04/10/2013
Le pêcher pourpre
Les pêches sont les rares fruits qui ont survécu à l'inondation. Mais leur mûrissement est en retard. 'Lacrima', le seul qui avait déjà produit, a déjà 2 mois de retard. Ses pêches sont toujours en bon état, elle arriveront à maturité si la douceur persiste suffisamment.
'Pourpre de Saint Genis Laval' n'avait eu que 2 fruits tombés prématurément l'an dernier. Je ne connaît donc pas la date de cueillette. Il est couvert de jolies petites pêches à la peau rouge mais encore trop petites. Le poids de ces nombreuses pêches l'a couché. Il faut dire qu'elles sont toutes au sommet et au bout d'une branche horizontale du côté de la chute. Et après un mois de natation les racines ne sont plus aussi bien accrochées au sol. Je l'ai redressé comme j'ai pu avec les moyens du bord.
Dois-je après la cueillette raccourcir les branches pour le forcer à s'épaissir ? J'hésite, il est si gracieux dans sa forme naturelle. Je vais peut-être le maintenir plus efficacement avec des piquets à distance.
20:42 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (2)
03/10/2013
Edgeworthia chrysantha
Je l'ai soigneusement arrosé tout l'été et il est magnifique alors qu'il n'est planté que depuis neuf mois. Je vous l'avais montré en fleurs le 8 mars 2013 :
Aujourd'hui j'ai voulu le dégager un peu du kerria envahissant (il refleurit un peu en ce moment). Et j'ai eu une surprise : au moins 20 boutons floraux déjà assez développés :
Quand va-t-il fleurir ? On dit que sa floraison débute en février ou mars selon le climat. Au Jardin des Plantes de Paris, je l'ai toujours vu en fleurs les premiers jours de février mais en 2009 et 2010 j'ai photographié son début de floraison le 27 novembre :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2009/03/30/edgewort...
Cette année-là, ses bourgeons floraux étaient au stade où sont les miens. Le 26 septembre 2010 :
Est-ce l'été prolongé (il fait aujourd'hui 25°) qui l’excite ainsi ? Il devrait donc fleurir dès novembre ou décembre dans le Midi de façon habituelle. Quelqu'un en a-t-il l'expérience ?
15:20 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Zantedeschia aethiopica
Je me lance dans la culture du Zantedeschia aethiopica. Ils viennent juste d'être plantés et ne sont pas encore impressionnants :
Mais regardez, si on le dégage, on voit la promesse d'une touffe magnifique :
Pour ce premier hiver ils seront buttés avec du fumier, ils aiment les matières organiques, et des feuilles mortes.
Ce sont 2 variétés différentes. Il y a un blanc, c'est 'Crowborough', le plus rustique. Les Z. aethiopica sont donnés pour la zone 8, et même -15°C soit la zone 7b. L'autre est rose. Celui qui est habituellement proposé pour les spathes roses, c'est Zantedeschia rehmanii. Malheureusement, il est nettement moins rustique. Mais le mien c'est un Zantedeschia aethiopica donné pour -15°C. Il s'appelle 'Flamingo'. C'est un cultivar récent. Il est d'un rose plus pâle que Z. rehmanii mais ravissant.
Le terrain de Romilly va convenir car il aime beaucoup l'eau et même la sécheresse en été ne devrait pas trop le gêner car c'est sa période de dormance. Dans ses zones d'origine il vit dans des marais qui s'assèchent l'été. En été, un arrosage de précaution de temps en temps devrait suffire.
http://midatlanticgardening.com/plant-profile-calla-lilie...
http://www.pepiniere-roche-saint-louis.fr/ZANTEDESCHIA-ae...
05:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
02/10/2013
Harcelée par les syrphes
Depuis deux jours à Romilly des bestioles me tournaient autour en bourdonnant, comme les mouches qui m'énervent à la maison. J'en ai photographié deux. Elles ressemblent à des abeilles. Certes, certaines abeilles solitaires sont capables d'une sorte de bourdonnement. Et je n'avais jamais remarqué que les syrphes pouvaient bourdonner. C'est pourtant bien le cas et d'ailleurs ce sont des mouches. L'une d'elles pousse le déguisement jusqu'à avoir un thorax velu.
Les deux bestioles photographiées sont bien des syrphes. Elles n'ont que 2 ailes mais les 4 ailes des abeilles ne sont pas toujours suffisamment séparées, les deux ailes d'une paires se tiennent serrées. Le plus facile à voir : les antennes de mes petits volatiles sont très courtes, celles des abeilles sont longues, les yeux sont volumineux, des yeux de mouche, et les pattes n'ont aucune formation permettant de transporter du pollen.
Le premier syrphe est banalement posé sur une plante.
L'aile est bizarre. Une aile de syrphe est étroite à son insertion sur le thorax puis élargie formant un renflement. Ici on a l'impression de deux renflements. Ce deuxième renflement existe mais est très mis en évidence ici. Je pense que c'est dû à la capacité qu'ont les syrphes de tordre leurs ailes en hélice et c'est ce qui leur permet un style de vol très variable : rapide, stationnaire, avec des virages brusques.
L'autre syrphe est posé sur un sac de fumier déshydrate et s'y intéresse sérieusement !
On voit bien l'arista :
Regardez comme sa trompe lèche, suce, ce qui se trouve sur le sac, de la poussière de fumier ! Il "pompe" avec conviction :
Je n'ai jamais entendu parler de ce goût des syrphes pour autre chose que le nectar ou le miellat.
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Nourritures d'automne
00:48 Publié dans Animaux, flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)