21/04/2016
Poirier et nashi
Les poiriers (Pyrus communis), Doyenné du Comice, Conférence, 2 Williams, et les nashis (Pyrus pyrifolia), Hosui et Shinko, sont tous en fleurs en même temps. Seul conférence débute à peine sa floraison. Eux aussi sont très jeunes mais ont déjà produit. Les poiriers et le nashi Shinko ont produit une ou deux fois. Le nashi Hosui est plus vieux et a produit plusieurs fois, même l’année de sa plantation.
Poirier Williams :
Poirier Doyenné (avec à sa gauche Conférence qui commence juste à fleurir) :
Nashi Hosui au port très étalé :
Nashi Shinko au port plus dressé :
20:14 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
20/04/2016
Cerisiers
Mes cerisiers sont en fleurs. Mais pas tous, seuls ceux qui produisent des cerises douces sont en pleine floraison. Ce sont les descendants de Prunus avium, le merisier. J’en ai deux, Early Rivers, une guigne, et Sweetheart, un bigarreau à la floraison très précoce mais à la production tardive. Le troisième, un griottier, descendant de Prunus cerasus, le cerisier acide, est encore en boutons. Mes cerisiers sont très jeunes, ils n’ont encore jamais produit.
Early Rivers :
Sweetheart, plus précoce, a aussi le feuillage déjà assez bien développé et cela me permet de vous montrer la preuve que c’est bien un Prunus avium : les pétioles portent 2 glandes rouges à proximité du limbe.
10:49 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
18/04/2016
Un Actinidia surprenant
Je ne sais que faire devant cet Actinidia au comportement hors norme. Je n’ai jamais vu ça et je n’ai rien trouvé de tel sur le web.
J’ai des Actinidia de différentes espèces et de différents âges dont des Actinidia deliciosa et des Actinidia melanandra de plus de 20 ans, tous femelles et un hermaphrodite. Ce n’est pas faute d’avoir tenté de planter un mâle. Le premier a été arraché avec son arcade par un sanglier. Je l’ai replanté mais c’est le porte-greffe qui est reparti et m’a donné un Actinidia melanandra femelle que j’ai multiplié par bouture.
J’ai ensuite fait au moins 10 tentatives de mâles. Tous sont morts dès le premier été. Au printemps 2015 j’ai fait encore une tentative. L’étiquette indiquait Actinidia chinensis mâle sans nom plus précis. D’ailleurs il est probable que c’est un Actinidia deliciosa, les pépiniéristes confondent toujours les 2 espèces et chinensis, le vrai, est peu vendu en France. Celui-ci est mort encore plus vite, dès la fin du printemps. Désespérée, j’ai arrosé l’endroit où je l’avais planté tous les jours et le 28 juillet est apparue une tige 20 cm devant le tronc mort :
J’ai pourtant toujours arrosé 2 fois par semaine mes actinidias dès que le temps est sec. J’en ai tiré la conclusion que si je perdais tous les mâles, c’est parce que leurs besoins en eau sont encore plus grands que ceux des femelles et mon terrain est extrêmement sec. Je l‘ai donc arrosé tous les jours jusqu’à ce qu’il ne soit plus en végétation. Le 30 septembre cette tige avait merveilleusement grandi et se mêlait déjà aux tiges d’une femelle proche :
Problème : est-ce toujours le mâle (obtenu par bouture) ou était-il greffé et dans ce cas, ce sera une surprise à la floraison.
Et, étonnamment, il partait plusieurs tiges du sol :
Je n’ai jamais vu un Actinidia multi-troncs. Le printemps cette année a été bien pluvieux et il a démarré en même temps que les femelles. Mais un nombre encore plus grand de tiges partent du sol, un groupe serré de 7 tiges, environ 20 cm devant le tronc mort que je laisse intact comme repère, une tige à gauche et un groupe serré de 3 tiges à droite :
La grande tige de l’an dernier est en pleine forme et une deuxième a atteint le support et s’y enroule. Une tige grêle entre les deux est celle qui est morte :
Si lors de la floraison il apparait que ce n’est plus un mâle, j’achèterai un mâle en fleur pour fertiliser mes femelles et je sais qu’il faudra l’arroser tous les jours dès la plantation.
Mais que dois-je faire de toutes ces tiges qui partent directement des racines ? Je ne veux pas dénuder les racines pour voir ce qui se passe, j’ai trop peur de le perdre.
21:04 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
11/04/2016
Prunus spinosa
C’est maintenant la floraison des prunelliers :
Ce petit arbre est presque accolé à un autre arbre plus haut, au port plus dressé, à la floraison assez semblable mais qui n’est plus en fleurs. Il a été le premier Prunus sauvage en fleurs. Il était en pleine floraison le 23 février alors que Crimson Glo (Prunus salicina), myrobolan (Prunus cerasifera) et myrobolan Pissardii commençaient à peine :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2016/03/07/crimson-...
Je me suis longuement demandé quel était cet arbre. Les fleurs, très nombreuses, m’ont paru plus petites que celles du myrobolan, les feuilles ont mis beaucoup plus de temps à apparaitre puisqu’elles ne sont à peu près développées qu’aujourd’hui, soit presque 2 mois plus tard.
Les Prunus sauvages se ressemblent beaucoup, sauf les dates des fleurs et du feuillage. J’ai eu un doute avec Prunus avium mais pour en être certaine il fallait voir les feuilles qui ont des nectaires sur le pétiole près du limbe. Je sais maintenant que ce n’est pas lui.
Je pense qu’il s’agit d’un myrobolan très sauvage : C’est le premier Prunus sauvage en en fleurs, dès la mi-février et c’est à la fleur de mon myrobolan que sa fleur ressemble avec une teinte rosée à la base des pétales.
Le 23 février :
Le 10 juin :
Il commence à former ses fruits :
20:25 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
21/03/2016
Rubus phoenicolasius, à dompter comme un fauve
Jusqu’à présent je l’ai laissé pousser librement à Romilly dans le but d’étudier complètement son mode de végétation.
La plante est caduque et développe ses tiges sur 2 ans.
La première année, c’est une tige qui monte verticalement jusqu’à 3m et se courbe ensuite vers le sol. La caractéristique de cette tige, c’est qu’elle est couverte de poils et d’épines, vertes au printemps puis devenant rouge vif et elle porte de grandes feuilles vertes à revers blanc :
La deuxième année cette tige (canne) va émettre des pousses latérales qui porteront les fleurs et les fruits :
En juin apparaissent les boutons floraux. Ils forment de belles grappes lumineuses car ils sont couverts comme les tiges d’épines rouge vif.
En juillet et août il en sort les fruits. Il est rare de voir les fleurs :
parce que la plupart du temps la fleur s’autoféconde à l’intérieur du bouton et lorsqu’il s’ouvre, c’est déjà le fruit. Sur cette photo, la plupart des boutons sont à peine entrouverts et on y voit déjà à l’intérieur le fruit formé :
A maturité les fruits sont rouges. Ils sont comestibles, sucrés et parfumés :
Cette canne ne produira plus, on peut la couper. Jusque-là, tout est positif. Si je dis qu’il faut le dompter, c’est à cause de son mode de propagation. Il le fait par semis, c’est banal. Mais, comme beaucoup de ronces, il le fait aussi par marcottage, comme la ronce bleue dont je n’arrive pas à me débarrasser à Romilly. A son avantage, il est beaucoup plus beau que la ronce bleue et beaucoup plus fructifère. Dans beaucoup d’endroits d’Amérique du Nord où il a été importé comme ronce fruitière, il est devenu tellement envahissant, pouvant former des fourrés impénétrables, qu’il commence à être interdit à la vente. En Nouvelle Calédonie il est interdit.
Voici comment il procède : en septembre les longues tiges courbées vers le sol s’y plantent :
Elles restent ainsi plantées dans le sol tout l’hiver et au printemps des jeunes tiges apparaissent tout autour. Et voici le résultat final à la fin de l’hiver suivant :
Bientôt tout cela sera couvert de feuilles, de branches latérales porteuses de fruits. Je vais lui laisser l’espace qu’il occupe actuellement mais il n’en débordera plus. Pour l’empêcher d’envahir hors de la zone autorisée, il faut attacher les tiges à un support ou les tailler avant qu’elles n’atteignent le sol. Ce problème n’existe qu’en terrain favorable, riche et ne séchant pas l’été. A Veneux, en terrain pauvre et trop drainant, je n’arrive pas à le maintenir en vie même en l’arrosant.
11:54 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
20/03/2016
Golden Japan, va-t-il survivre ?
Par crainte de la mort prochaine de mon Prunus cerasifera sauvage (myrobolan), j’ai commandé pour la pollinisation de Prunus salicina ‘Crimson Glo’ le Prunus salicina ‘Golden Japan’ (pour rappel, ils sont incompatibles pour la pollinisation avec les pruniers européens cultivés).
Étant donné que ces arbres ont déjà débourré et même fleuri depuis presque un mois, il ne me paraissait plus possible de l’acheter en racines nues. J’ai donc soigneusement recherché sur Internet un jeune arbre en pot. Malheureusement, j’ai été trompée. J’ai reçu un gobelet de plusieurs années vu l’épaisseur de son tronc en racines nues et hors végétation. Comment est-ce possible ? Le pépiniériste a-t-il une méthode pour retarder le débourrage ? Il a aussi de très grosses racines taillées très court et très peu de racines fines. J’ai des doutes sur sa reprise.
Le seul signe de vie : ces deux bourgeons, pas un de plus, en désaccord total avec le développement normal d’un salicina :
Mais j’ai heureusement découvert que mon myrobolan n’est pas en danger. En fait, je n’avais pas compris la différence de floraison entre salicina et cerasifera.
Les deux espèces commencent leur floraison en même temps. Mais Prunus salicina fleurit aussitôt de façon massive et montre en même temps ses feuilles.
Prunus cerasifera, et j’ai constaté la même chose sur le Prunus cerasifera ‘Pissardii’ du parking de Varennes, a une floraison progressive qui n’est massive que presque un mois plus tard et son feuillage n’apparait qu’après la floraison.
Mon myrobolan est aujourd’hui en pleine floraison mais, vu sa taille, je n’ai pu photographier les fleurs qu’au zoom :
Seul problème : j’aurai du mal à cueillir ses fruits.
15:25 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
17/03/2016
Cornus mas et Cornus officinalis
Je vous ai montré le début de floraison des « cornus à cornouilles », c’est-à-dire Cornus mas et Cornus officinalis le 1 février. Ils sont toujours en fleurs.
Cornus mas ‘Jolico’ avec à gauche un cornouiller sanguin envahissant que je dois tailler au moins 2 fois par an et devant les branches totalement dénudées de Zanthoxylum piperitum :
Cornus mas ‘Yellow’ qui ne grandit pas vite :
Cornus officinalis est en fin de floraison :
20:24 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
14/03/2016
Prunus salicina sauvage et Prunus cerasifera rouge
Je vous ai montré récemment la floraison du Prunus salicina ‘Crimson Glo’, sélection horticole, et du Prunus cerasifera sauvage (myrobolan) sur mon terrain de Veneux.
Cette fois nous sommes à Romilly.
Le Prunus salicina est la forme type, le sauvage. Ses fruits ne sont d’ailleurs pas aussi gros que ceux des fruitiers horticoles, plus proches de la taille des prunes européennes.
Aujourd’hui il est en fin de floraison. Il dépasse 3m de haut et son tronc est haut, les fleurs ne sont pas faciles à photographier, il faudrait un escabeau. Sa floraison très précoce dès février me fait le déconseiller, comme Crimson Glo, en zone plus froide que la zone 8 :
Il est autostérile mais il a heureusement un Prunus cerasifera à proximité et il m’a donné des fruits dès la première floraison de celui-ci.
Mon Prunus cerasifera est une forme pourpre spontanée, intermédiaire entre la forme type et le Prunus ‘Pissardii’. Pissardii a d’emblée des fleurs roses et des feuilles rouges et ses fruits existent mais tombent avant maturité. Le mien a des fleurs blanches avec juste une touche de rose à la base des pétales et ses feuilles naissent vertes pour devenir rapidement pourpres. Ses fruits parviennent à maturité. Il y en a 2 exemplaires presque accolés :
Le plus vieux atteint au moins 4m :
Il est encore en pleine floraison :
Sa couleur un 8 juin :
20:03 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (2)
07/03/2016
Crimson Glo et autres pruniers
Mon prunier ‘Crimson Glo’ est en fleurs depuis la mi-février et en ce moment les fleurs perdent leurs pétales. Je n’espère pas de fruits cette année car il est très jeune et a eu un nombre limité de fleurs. Le 24 février :
Crimson Glo est un Prunus salicina, prunier japonais, autostérile et incompatible pour la fécondation avec nos pruniers cultivés européens qui par ailleurs fleurissent plus tard :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2015/04/02/le-pruni...
Ce qui est grave, c’est que les vendeurs de pruniers japonais ne donnent aucune indication sur ce problème de fécondation, voire même ils les appellent domestica. Heureusement, si vous vous êtes fait avoir par Crimson Glo (tous les pruniers japonais ne sont pas aussi rigoureusement autostériles), il a la chance de pouvoir être fécondé par notre prunier sauvage, Prunus cerasifera, le prunier myrobolan, fréquent dans la nature et sa forme ‘Pissardii’, encore plus fréquente dans les villes, et sans doute proche de votre jardin. Pissardii, c’est ce bel arbre d’alignement au feuillage rouge et à la floraison rose. Les cerasifera ont le même nombre de chromosomes et fleurissent en même temps que les salicina. J’ai déjà eu une production fruitière de mon P. salicina type à Romilly.
Le même jour j’ai photographié mon myrobolan sauvage. Il m’a donné les années passées beaucoup de prunes délicieuses mais cette année il est très grand et peu fleuri, non à cause de son jeune âge mais à cause de son âge avancé. Il n’a que 40 ans mais a passé toutes ces années dans un sol très pauvre et très sec en été et il et trop à l’ombre. Je n’ai pu photographier correctement ses fleurs, elles sont situées trop haut :
Je crois qu’il est en fin de vie et il me faut penser à donner un autre compagnon à Crimson Glo. Je pense à un autre prunier japonais (Friar, Black Amber, Fortune, Golden Japan). Ce sera sans doute Golden Japan qui est autofertile, précoce comme Crimson Glo, et dont j’ai gardé un excellent souvenir : des quantités de grosses prunes jaunes. Il n‘a pas vécu très longtemps, c’est le seul problème des pruniers japonais.
Toujours le même jour, j’ai photographié les premières fleurs de Prunus cerasifera ‘Pissardii’ :
Crimson Glo a été créé aux USA. Il y est donné pour la zone 9. Les américains ne cultivent pas comme nous préférentiellement Prunus domestica mais Prunus salicina. Le prunier japonais est bien rustique mais ce qui limite son utilisation comme arbre fruitier, c’est la précocité de sa floraison.
Cette année la floraison des pruniers japonais et des myrobolans est en avance de presque un mois. En général ils fleurissent à partir de la deuxième partie du mois de mars. Mon Golden Japan me donnait des fruits tous les ans sans exception mais il ne faut pas espérer une fructification tous les ans dans une zone plus froide que la zone 8. Ailleurs vous aurez des fleurs et c’est ce qui est recherché pour Pissardii mais sans doute rarement des fruits. Cela aussi n‘est pas précisé par les vendeurs.
19:51 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (3)
15/02/2016
Le printemps arrive
C’est du moins ce que me disent quelques plantes.
L’Actinidia kolomikta mâle qui a déjà plusieurs années présente sur toutes ses branches de jeunes feuilles d’un vert très tendre déjà teintées de rose :
Elle est encore bien petite, à peine 1m de haut, et je n’ai pas pensé à vérifier aussitôt sa jeune femelle. Je l’ai photographiée presque à la nuit :
Une jolie surprise aujourd’hui : le feuillage déjà bien avancé de l’ail des ours, Allium ursinum :
Le persil avait allongé ses branches démesurément en hiver, peut-être à la recherche d’un soleil insuffisant. J’ai coupé ces branches et il redémarre du pied. Il est juste un peu envahi par la ficaire qui a réussi à envoyer des graines aussi haut sur le bac :
Les fleurs de la Clematis armandii ‘Apple Blossom’ commencent à s’ouvrir :
Ouvertes, l’intérieur est blanc :
Dans la maison, le bégonia bambou qui n’a jamais manqué de fleurs, en petit nombre en hiver, redémarre une floraison :
Et les tourterelles sont de plus en plus amoureuses :
Mais les prévisions de Météo France tempèrent cet enthousiasme : trois matinées de gel sont prévues, ensuite il semble que l’hiver soit fini. Ce soir, j’ai de nouveau emballé les jeunes fruits du néflier Oliver, bien que leur seuil de résistance ne doive pas être dépassé.
19:26 Publié dans fruitiers, Oiseaux, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
31/01/2016
La méthode pour avoir des pommes décoratives tout l'hiver
Vous avez peut-être un pommier à fleurs et vos admirez ses jolies petites pommes en automne, encore plus visibles en début d’hiver quand il a perdu ses feuilles. Mais cela dure rarement longtemps parce que ces petites pommes sont dévorées par les oiseaux. J’ai vu beaucoup de ces charmants Malus dans divers parcs et jardins mais je n’ai jamais pu photographier une seule pomme au-delà de l’automne, ma photo la plus tardive est du 6 décembre.
Sur le parking Jardiland je vous avais montré ce très beau Malus :
Mais ces photos sont du 6 septembre et, bien sûr, en plein hiver il n’a plus une seule pomme.
Pourtant sur ce parking, le 27 janvier, il y a un autre pommier couvert de jolies pommes rouges :
Il commence à perdre ses pommes mais par chute naturelle, il y en a beaucoup au sol, elles ne sont pas mangées. Son secret : il est au bord d’une rue fréquentée du centre commercial. C’est sans doute l’agitation de la circulation des voitures qui fait fuir les oiseaux.
19:43 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (7)
22/01/2016
Eriobotrya japonica
Un court hiver a eu lieu cette semaine. J’ai noté un gel de nuit de -2°C et même -3°C cette nuit. Mais c’est fini. Il me semble que mon terrain est favorisé, il y a des zones bien plus froides dans les Yvelines puisqu’on y a noté -8°C.
Ne sachant quelle intensité atteindrait le gel, j’ai protégé l’unique grappe de fleurs du petit Eriobotrya japonica ‘Oliver’. On dit que les fleurs ne résistent pas à -6°C. En fait elles n’ont pas couru de risque. Les voilà emballées :
Il était en pleine floraison le 12 novembre. Il ne produirait qu’à partir de 5 ans, ce qui s’est produit pour le plus vieux, mais Oliver n’a qu’un an.
Encore en fleurs, bien qu’un peu flétries, le 9 décembre :
Aujourd’hui j’ai enlevé la protection :
J’ai aussi photographié la grappe la plus basse du grand néflier :
Un fruit est en cours de formation mais moins avancé, on voit encore les étamines. Je me demande si ce n’est pas la protection posée quelques jours sur les fleurs d’Oliver qui a accéléré la formation des fruits car en pleine floraison il était légèrement en retard sur le grand. Mais le grand n’a pas été protégé, il est beaucoup trop grand et a plusieurs grappes.
Pour référence, j’ai le néflier du Jardin des Plantes photographié 20 jours plus tard, un 10 février :
20:33 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
06/12/2015
Lonicera kamtschatica
Encore une plante qui ne comprend plus rien aux saisons, Lonicera kamtschatica, dit baie de mai, montre un début de floraison le 2 décembre, en complet désaccord avec la date de floraison qui lui est attribuée et 2 mois avant sa floraison de l’an dernier. Il fleurit sur bois nu, les feuilles n’apparaissent ici que fin février :
L’an dernier il fleurissait, un peu en avance mais raisonnablement, début février. Voici donc le rappel de son cycle végétatif.
Le 1 février 2014 les bourgeons floraux grossissent et se colorent sur le bois nu :
Le 6 février ils s‘entourent des premières mini feuilles :
Le 23 février :
En mars :
En mai :
La première vraie cueillette :
Tous les fruits ne sont pas de la même taille parce que j’ai 3 variétés.
Je pense qu'avec les premiers froids il va se calmer et reprendre plus tard son cours habituel.
21:01 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
04/12/2015
Les cenelles de Crataegus pedicellata, un délice
La coloration vive des cenelles de Scarlet Hawthorn m’en a fait découvrir une troisième, bien cachée derrière les feuilles, épaisses et grandes pour une aubépine :
Son feuillage est encore présent, il ne tombera que lors d’un gel en plein hiver. Il faut dire qu’elle est rustique jusqu’en zone 5.
J’ai pris une seule cenelle car je ne sais pas si elles sont mûres dès qu’elles sont rouges. Ce fruit est un piridion, comme la pomme ou la nèfle, avec des noyaux agglomérés au centre :
Ce qui ressemble à un noyau est formé de 3 grosses graines accolées :
La chair est incroyablement bonne : charnue, légèrement farineuse, très sucrée, avec un goût marqué et exquis que je ne peux comparer à aucun autre fruit mais dont la valeur gustative est pour moi au moins à la hauteur de celle des pommes et des poires et c’est l’avis des américains qui lui ont mis 5 étoiles (fruits) :
http://www.pfaf.org/user/Plant.aspx?LatinName=Crataegus+p...
Il y est dit qu’on peut en faire des confitures et des tartes mais je n’y crois pas car on risque fort de s’en gaver directement sur l’arbre. Heureusement les oiseaux ne semblent pas s’y intéresser mais sans doute seulement parce qu’ils ne les connaissent pas encore et qu’ils ont une multitude d’arilles de fusain à consommer.
10:57 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
30/11/2015
Cydonia oblonga
Il ne faut pas croire que l’automne fait peur aux cognassiers. Ce sont des durs à cuire et ils ne se laissent pas défeuiller facilement.
Cydonia ‘Krimsk’ il y a quelques jours à Romilly, à sa droite c’est un sureau et à sa gauche feuilles jaunes de Cornus officinalis :
Et Cydonia ‘Géant de Vranja’ hier à Veneux :
10:40 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
29/11/2015
Un échaffaudage pour Eriobotrya
J’ai monté cet échafaudage fait de bric et de broc autour du petit néflier du Japon ‘Oliver’. C’est parce que demain doit avoir lieu l’élagage de grandes branches d’un grand hêtre qui le surplombe (c’est ma façon de pratiquer l’agroforesterie). Bien sûr, je vais demander aux élagueurs de faire attention mais je ne leur fait absolument pas confiance.
Les élagueurs sont de magnifiques professionnels, de beaux acrobates souvent, mais ils pratiquent l’élagage pur en dehors de tout amour et respect des autres plantes. J’en ai encore fait l’expérience ce printemps lorsqu’ils ont élagué le peu d’arbres, vraiment très peu, qui avaient été conservés sur le terrain au nord du mien, près des très nombreuses maisons pour la plupart jumelées. Ils ont, certes, fait attention aux maisons mais passaient la tronçonneuse sans un regard sous les arbres pour le reste. Il est tombé beaucoup de branches sur mon terrain et ils les ont ensuite retirées. Mais lorsque je suis allé inspecter mon terrain après leur départ, j’ai eu une grosse surprise : une énorme branche était couchée sur une arcade en métal qu’elle avait cassée avec l’actinidia qu’elle portait. Celle-là, il aurait fallu la tronçonner pour l’enlever, c’était trop de travail, et ils auraient alors trop bien constaté les dégâts :
Deux jours plus tard, avec mon fils et ma belle-fille, nous avons tronçonné la branche, coupé toutes les branches cassées de l’actinidia, remis deux arcades neuves, et rattaché tant bien que mal ce qui restait de l’actinidia :
Les camélias et rhododendrons à proximité ont échappé de justesse au carnage.
Il y a aussi une branche de chêne cassée à enlever et elle touche le grand néflier de 4m. Lui, il est trop grand, je suis incapable de le protéger.
Mes deux néfliers ont une floraison étonnante par la durée de vie de chaque fleur. La première fleur du grand s’est ouverte le 27 septembre :
Et il est encore en fleurs aujourd’hui :
Le petit 'Oliver' a lui aussi toujours ses fleurs :
20:32 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
24/11/2015
Hilliers'Dwarf, sureau ou pas sureau ? Plutôt Staphylea
J’ai planté un sureau nain, Sambucus nigra ‘Hillier’s Darf’ en décembre 2008 :
Il avait 2 troncs principaux et une très jolie écorce :
Le voici au printemps suivant, en juin 2009, il a quelques feuilles à 3 folioles mais la plupart ont 5 folioles et elles ont toutes un aspect typique de feuilles de sureau noir :
Alors qu’il était censé atteindre au plus 55 cm, il m’a fait une première surprise en atteignant 1m de haut dès la fin de l’été :
Il a grandi l’année suivante pour plafonner finalement à environ 1m70.
Mais la plus grosse surprise, il me l’a faite cette année en avril. Je n’en ai pas parlé parce que je n’y comprenais rien, tout se passait comme si c’était une autre plante et je ne pouvais l’interpréter et lui donner un nom. Il a fleuri d’une façon qui n’a rien à voir avec celle du sureau noir et les sureaux nains ne fleurissent pas et j’espérais une fructification pour l’identifier. Mais il n’a pas fructifié. Il a toujours 2 troncs, son feuillage est resté celui d’un sureau noir, il a toujours sa jolie écorce. C’est donc bien toujours la même plante et je ne sais qu’en penser. Je vous soumets le problème tel quel.
Voici les photos prises le 27 avril :
S’il y a bien l’écorce et le feuillage d’origine, la floraison ne ressemble pas à celle d’un sureau noir. Pour rappel voici un corymbe et les fleurs du sureau noir :
Mon sureau nain a des fleurs pendantes, d’une morphologie très différente et on ne reconnait pas un corymbe. Cela évoque beaucoup la floraison d’un styrax. Mais ce ne peut être un styrax qui a des feuilles simples et alternes.
Pourtant, si on regarde en détail, il y a plusieurs caractéristiques de la floraison du sureau noir. Il y a bien 5 pétales externes disposés comme ceux du sureau noir mais avec en plus un canal central semblant fait de pétales d’où émergent étamines et pistil. Cependant le pistil est plus long que les étamines :
Ce pistil semble ne comporter que 2 carpelles (la fleur de sureau noir donnera un fruit à 3 graines). L’ovaire semble supère alors qu’il est semi-infère chez le sureau noir. Cependant, ce n’est peut-être pas constant, sur cette photo il semble bien exister 5 anthères et 3 stigmates :
Enfin, si on regarde de près ce groupe de fleurs, cela semble bien correspondre, bien que pendant, à un corymbe de type sureau noir à 5 branches principales :
J’ai déjà vu des fleurs de sureau noir étranges comme celles de ‘Monstrosa’ :
Ou celles de ‘Plena’ :
Je crois qu’il s’agit bien d’un sureau noir, celui qui m’a été vendu comme ‘Hillier’s Dwarf’, mais sa floraison n’est citée ni photographiée nulle part. J’espère qu’il fleurira encore l’an prochain et pourquoi pas, pour mon plus grand bonheur, fructifiera.
Suite :
Lionel me propose Staphylea pinnata. Cela y ressemble énormément. J'y ajouterai cette photo du débourrage un 28 mars que je n'ai jamais vu sur un sureau mais que j'ai retrouvé sur des photos de Staphylea :
Je pense que le vendeur s'est trompé à cause de la ressemblance du feuillage. J'espère qu'il produira l'an prochain.
10:54 Publié dans fruitiers, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (3)
22/11/2015
Scarlet Hawthorn, l'aubépine écarlate
J’ai planté cette aubépine, Crataegus pedicellata ou plutôt Crataegus coccinea car cette dénomination est antérieure, en 2011. C’est une belle américaine aux gros fruits que certains considèrent comme excellents. Vous trouverez très peu de textes en français, voici le meilleur :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Crataegus_coccinea
Elle dépasse maintenant 3m. Son feuillage est considéré comme caduc mais ne tombe vraiment qu’au milieu de l’hiver sous l’effet du gel. Le 22 décembre 2014 :
Elle a fleuri pour la première fois en mai 2014 mais n’a pas fructifié :
Belle floraison fin mai 2015. Le 29 mai :
Mais je n’ai vu qu’une seule cenelle. Le 6 juillet :
Pourquoi si peu de fruits ? Peut-être en partie à cause de son jeune âge, surtout par manque de pollinisation croisée. Elle est autostérile et je n’ai trouvé qu’un seul fournisseur. Même si j’en avais trouvé un deuxième, il y avait, étant donné la rareté de la distribution en Europe, toute chance qu’un deuxième pied soit du même clone. Je comptais sur la pollinisation par notre Crataegus monogyna maintenant abondante sur mon terrain. Mais cette abondance fait suite au défrichage du terrain et je n’ai eu deux pieds bien fleuris que cette année. Cependant mon aubépine sauvage a presque totalement fini sa floraison début mai et le 15 mai la belle américaine était encore en boutons :
Pour l’année prochaine j’espère une meilleure concomitance des floraisons, d’autant plus qu’il y aura davantage d’aubépines en fleurs, et l’apport de deux autres aubépines « exotiques » plantées récemment.
La maturation de ce fruit a été très longue, beaucoup plus longue que celle des cenelles locales. Il faut dire qu’elle est beaucoup plus grosse, la taille d’une olive au lieu de celle d’un petit pois très fin.
Le 11 octobre :
Le 10 novembre elle est proche de la maturité :
Et la belle coloration me permet d’en repérer une autre sur une branche horizontale :
20:19 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
20/11/2015
Rubus phoenicolasius
Rubus phoenicolasius est beau mais se révèle vraiment envahissant. Le voici au printemps, le 28 juin 2015 :
Il était grand mais encore raisonnable en largeur. Ses branches se sont depuis beaucoup allongées puis ont pointé vers le sol pour s’y marcotter aussitôt.
Cela forme ces grands arcs de plus d’un mètre de haut dans toutes les directions. J’en ai déjà enlevé mais cela ne suffit pas, tous les arbustes alentour sont envahis.
Il faudrait lui réserver une zone qui ne serait occupée que par lui comme à l’arboretum des Barres :
Mais je n’ai pas autant de terrain et le mien est beaucoup plus vigoureux.
20:37 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
19/11/2015
Fuchsia regia ssp reitzii
20:11 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
16/11/2015
Diospyros, un bel arbre de Noël
19:27 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
15/11/2015
Actinidia pilosula
Sur les grilles qui bordent la terrasse à l’est du séjour, il y a déjà Actinidia kolomikta mâle, jolies fleurs blanches et feuilles vert-rose-blanc au printemps :
Depuis un an il a une compagne qui portait des fruits lorsque je l’ai reçue mais redémarre très lentement :
Je viens de planter sur le même grillage un troisième actinidia, c’est pilosula au feuillage teinté lui aussi de blanc et de rose au printemps. Les feuilles sont plus étroites et les fleurs sont roses. Il est probablement dioïque comme les autres mais je n’ai pu trouver de plant au sexe déterminé. J’espère que c’est une femelle, elle pourra être pollinisée par les mâles des autres espèces. Mais c'est probablement un mâle, comme pour kolomikta quand le sexe n'est pas précisé.
Juste au-dessus, une ravissante mésange nonnette :
19:05 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
13/11/2015
Eriobotrya japonica 'Oliver'
Je vous ai montré les fleurs, nombreuses cette année de mon plus vieux néflier du Japon le 30 octobre.
http://sureaux.blogspirit.com/fruitiers/
J’avais dû faire des efforts pour les photographier de près car elles sont toutes situées plus haut que 2m et en grande partie cachées par les feuilles imposantes et épaisses.
Avec seulement quelques jours de décalage, voici la pleine floraison de la première grappe de fleurs de mon deuxième néflier, le petit jeune d’à peine 1m de haut. C’est ‘Oliver’, la variété la plus utilisée pour la production en Floride.
Oliver le 10 octobre :
Le 12 novembre :
Le duvet roux qui recouvre le pédoncule et se poursuit à la face inférieure des fleurs :
20:13 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
31/10/2015
Eriobotrya japonica
Eriobotrya japonica, le néflier du Japon, a ouvert ses premières fleurs le 22 octobre :
Il est maintenant en pleine floraison :
Regardons les fleurs de plus près. Elles ont 5 pétales :
Sur cette photo on voit bien qu’elles sont partiellement couvertes d’un duvet :
Celle-ci montre bien tous ses éléments :
Vous pouvez compter les 20 étamines :
Et les 5 styles :
20:13 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
28/10/2015
Premier rejet d'Hippophae rhamnoides
J’ai planté un argousier mâle et un argousier femelle en 2009. Ils sont dits très drageonnants mais cela n’est pas vraiment le cas. J’avais promis un mâle mais mes tentatives de boutures ont échoué (je viens de découvrir que les boutures doivent se faire dans l'eau comme pour le laurier rose) et je comptais sur un drageon. Mais rien. Sauf cette année, j’ai un drageon mais sur la femelle.
Il y a un drageon au ras du pied mère et un drageon à environ 60 cm du pied mère, c’est la tige fine qu’on voit contre le grillage :
Feuillage du pied mère :
Le petit rejet :
Le tout émerge d’un tapis de Lamium galeobdolon. J’ai une utilisation évidente de ce rejet : le transplanter près du pied mâle, même de sorte que leurs branches s’emmêlent, pour avoir enfin une vraie fructification.
En effet la femelle m’a donné un petit nombre de fruits en 2013 et rien depuis. Pourtant elle fleurit bien. Mon explication : il y a 4m entre le mâle et la femelle. C’est beaucoup trop parce que la floraison a lieu en fin d’hiver, il y a alors peu d’insectes et le vent n’assure pas la pollinisation à une telle distance.
Si vous plantez des argousiers, je vous conseille de planter les deux sexes très proches l’un de l’autre. L’autre solution, très efficace, c’est de planter une femelle autofertile. La mienne, plantée beaucoup plus tard et plus loin du pied mâle, a eu une assez belle fructification dès la première année :
Ses fruits plaisent beaucoup à ce joli mâle de mouche-scorpion, surtout quand ils ont été ouverts par un bec d’oiseau :
Et ils présentent l’avantage pour une consommation agréable de ne pas contenir de gaine :
Rappelons que cette plante possède des racines avec des nodules fixateurs d’azote. C’est donc une compagne agréable pour les plantes proches.
07:31 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
26/10/2015
Ribes fasciculatum
Ribes fasciculatum est une plante dioïque. J’ai planté en 2008 un pied de chaque sexe à Romilly à environ 2m l’un de l’autre. Même sol, même conditions, pourtant le mâle a végété un an puis est mort. La femelle s’est développée avec vigueur, plus volumineuse chaque année.
Je n’ai pu retrouver aussitôt un pied mâle et j’ai vite renoncé lorsque j’ai compris que sa présence n’était pas souhaitable. Bien sûr, le mâle est nécessaire si on veut obtenir des semences qui donneront des plantes au sexe imprévisible. Mais l’intérêt dans le jardin familial, c’est la production de fruits. Et l’intérêt de ne pas avoir de mâle, c’est qu’on obtient des fruits parthénocarpiques, sans graines. Or, ce qui fait sous-estimer l’intérêt de ses fruits, c’est la présence de nombreuses graines qui laissent peu de place à la chair dans les fruits fécondés et gâchent le plaisir.
Je n’ai donc qu’une femelle, mais quelle femelle ! Elle a atteint des dimensions non prévues par moi car non décrites.
Floraison dès le début mars :
Grossissement des ovules non fécondés en mai :
En juin début de coloration :
Juillet :
Les fruits sont mûrs en septembre, et vite dévorés :
En novembre, c’est le début de la superbe coloration d’automne et d’hiver
car, bien qu’on le dise caduc, les feuilles persistent en hiver et ne tombent qu’à la poussée des jeunes feuilles en plein hiver. Le 2 janvier :
Les fruits sont donc parthénocarpiques puisqu’il n’y a pas de mâle, et je n’ai jamais vu une fleur mâle sur l’arbuste. Fleur femelle :
Fleur mâle dont les étamines sont plus grosses et on voit bien les deux loges des anthères :
Cependant il y a des groseilliers, Ribes rubrum, à proximité et j’ignore s’il y a possibilité d’une fécondation croisée. Mais la floraison des groseilliers est plus tardive. Le 15 avril :
Je vais donc explorer ces fruits. Surprise, il y a des graines :
Mais ce ne sont que des fantômes de graines. Elles sont translucides et molles, occupent peu de place et on ne les sent pas lorsqu’on croque le fruit.
Le problème inattendu, c’est l’ampleur de l’arbuste qui augmente tous les ans. Le voici en mars 2014, il était déjà haut mais pas trop encombrant en largeur :
Maintenant il dépasse 2m de haut et surtout il est encore plus large. Il faut reconnaître qu’il est splendide, dense, vigoureux et très sain. Le 18 octobre il commence à présenter la belle coloration d’automne :
Je vais devoir le tailler côté sud où il surplombe déjà une pivoine qu’il vaut mieux ne pas déplacer :
Mais côté nord je vais déplacer les lysimaques sur le territoire desquelles il empiète :
La valeur gustative de ses fruits n’est pas extraordinaire mais je ne regrette pas de l’avoir planté. Les oiseaux l’adorent et il est splendide en hiver quand le décor est par ailleurs pauvre. Et sa santé fait plaisir à voir.
19:23 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
19/10/2015
Pseudocydonia et Cydonia, les fruits
Pseudocydonia sinensis a fleuri pour la première fois cette année. De belles fleurs roses le 23 avril :
Rapidement des jeunes fruits se sont formés. Le 7 mai :
Mais ce débutant n’a mené qu’un seul fruit à maturité. Ce fruit est très beau et mesure déjà 11cm :
L’arbre a beaucoup grandi cette année, il est magnifique :
Pour Cydonia aromatnaya (Krymsk), c’était la deuxième année de floraison et elle était abondante. Le 18 avril et le 7 mai :
Il a gardé tous ses fruits. Le 19 juillet :
Le 30 août :
Ensuite j’ai commencé à les cueillir. La taille des fruits n’était pas la même, le grossissement était étalé sur au moins 1 mois. J’ai cueilli les plus gros, peut-être trop tôt parce qu’ensuite ils présentaient des taches de pourriture. Ce qui reste le 18 octobre :
Comme promis ces fruits étaient facilement coupés, comme des pommes fermes. Mais ils étaient peu aromatiques. C’est peut-être dû à une cueillette trop précoce mais comment faire autrement devant le risque de pourriture ?
Celui de Veneux a été planté à l’automne et il fleurissait dès le printemps :
Mais, trop jeune, il n’a pas fructifié.
20:34 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
10/10/2015
Mon bébé néflier du Japon fleurit déjà
Mon jeune Eriobotrya japonica ‘Oliver’ n’a qu’un an. Il a grandi même en hiver. Aujourd’hui je découvre plein sud donc côté limite du jardin et cachée par les grandes feuilles une jolie grappe de boutons floraux. Elle doit être là depuis pas mal de jours car elle en est au même stade que les grappes du grand néflier. La grande fleur jaune à son pied est une fleur de la courge spaghetti exubérante qui déborde de partout, a fleuri abondamment tout l’été et encore maintenant mais n’a pas donné un seul fruit.
Au printemps sa croissance avait été un peu ralentie par des rejets sur le tronc du porte-greffe. J’ai coupé ces rejets au ras du tronc et les ai piqués dans la terre du bac de persil sans plus de précaution. Les deux tiges sont grillées mais l’une d’elles fait des feuilles à la base. C’est sans doute un Cydonia :
Le persil aussi est en fleurs, des fleurs que l’on voit rarement sur des photos :
15:19 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
08/10/2015
Actinidia kolomikta
Je veux maintenant parler d’un autre actinidia à petits fruits peu connu. Du moins, il n’est connu que pour l’aspect décoratif de son feuillage mais c’est en fait un actinidia fruitier tout-à-fait valable.
J’ai acheté il y a une dizaine d’années un Actinidia kolomikta. J’avais été séduite par la beauté de son feuillage. Quand il a fleuri, en avril, j’ai vu que c’était un mâle. C’est normal, on vend en général des mâles parce que leur feuillage serait plus coloré que celui des femelles, ce qui semble vrai d’après ma très courte expérience.
Feuillage d’automne :
Et puis un jour j’ai découvert que sa femelle était digne d’intérêt. De plus j’ai du mal à accepter le refus d’un des sexes d’une plante dioïque. J’ai donc planté en mars 2009 une femelle. Elle n’a pas survécu mais a eu le temps de me montrer une fleur. C’est ma seule photo de fleur femelle de cette espèce :
J’ai récidivé en octobre 2013. Elle n’a encore pas fleuri cette année. C’est normal, elle ne produit qu’au bout de 2 ou 3 ans après la plantation. Le mâle avait même mis encore plus de temps avant de fleurir. Je l’ai pourtant reçue pleine de fruits mais les producteurs ont des méthodes qui me dépassent :
Ces fruits sont agréables, bons, mais peu sucrés (pas du tout acides). Ils sont à mettre dans une salade de fruits ou à cuire au sirop.
19:32 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Arbutus andrachnoides
00:07 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)