26/03/2017
Eriobotrya japonica, des bébés
J’ai trouvé 3 bébés néflier du Japon au bord de la terrasse noyés dans le Lamium galeobdolon. C’est tout près de la table utilisée pour nos repas l’été et mon fils a l’habitude de jeter les noyaux. Ils germent facilement sans aucune aide.
Le plus petit des 3 a encore sa graine :
J’ai déjà deux néfliers de grande taille, je ne peux transformer on terrain en « néflerie ». Je ne peux non plus me décider à les détruire. Je les ai donc transplantés dans un endroit plus approprié en les laissant groupés. J'espère obtenir un bosquet de feuillage d’aspect exotique et persistant. J’ai laissé le lierre à proximité. Il va vite recoloniser le terrain et protéger mes très jeunes plants, encore plus l’hiver en piégeant les feuilles mortes.
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15/03/2017
Prunus cerasifera et Prunus salicina en fleurs
Ce matin, au réveil, j’ai aperçu une nuée blanche au fond du jardin. C’est Prunus cerasifera, mon prunier myrobolan type sauvage, en pleine floraison. Il est beaucoup plus fleuri que l’an dernier, sans doute sujet à l’alternance. Avec tant de fleurs, j’espère qu’il va polliniser les deux autres pruniers diploïdes, deux pruniers japonais, Prunus salicina.
Contrairement à nos pruniers européens, moins cultivés dans d’autres pays, ils fleurissent plus tôt et sont diploïdes. Les pruniers européens, Prunus domestica, sont hexaploïdes et ne peuvent les polliniser à cause de la date de floraison et surtout d’un nombre très différent de chromosomes.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2015/04/02/le-pruni...
Prunus cerasifera ce matin :
Prunus salicina ‘Crimson Glo’ commence à fleurir. C’est sa troisième floraison mais elle sera beaucoup plus abondante que les précédentes :
La floraison de Prunus salicina ‘Golden Japan’ sera peu abondante, c’est la première. Il a été planté en mars 2016 :
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09/03/2017
Eriobotrya japonica en Ile de France
Ce joli petit arbre au grand feuillage persistant d’aspect exotique est un néflier du Japon, Eriobotrya japonica. Rien à voir avec notre néflier sauvage, Mespilus germanica, au feuillage ordinaire et caduc et aux fruits à peine mangeables même blets. Les fruits du néflier du Japon sont délicieux.
Celui-ci se trouve sur le parking Jardiland à Dammarie-lès-Lys près de Melun. Il est exposé à tous les vents.
Eriobotrya japonica est bien rustique en Ile de France. J’en ai un qui a plus de 30 ans et a toujours gardé un feuillage impeccable, même après l’hiver de 1985 au gel incroyable. Cependant il n’est planté en Ile de France que comme arbre décoratif, très décoratif. Jusqu’à présent on n’espérait pas obtenir des fruits parce qu’il fleurit en automne et fleurs ou fruits sont décimés par le gel en hiver.
Que se passe-t-il depuis 2 ans ? J’ai obtenu 1 nèfle l’an dernier. Est-ce un accident ou un début ? Peut-être s’adapte-t-il au climat. D’une part les hivers sont moins froids, même l’anticyclone de Sibérie n’a pas réussi à obtenir les gels extraordinaires de 1985, chez moi, pas au-delà de -8°C. D’autre part la date de floraison semble reportée à la fin de l’hiver comme vous pouvez le voir sur ces photos du 8 mars.
Il y a des bouquets de fleurs au bout de presque toutes les branches :
Le mien est encore plus en retard, les boutons floraux sont encore fermés. Ils ont maintenant toutes chances d’échapper à des gels dangereux, les fleurs sont détruites à partir de -5°C.
J’ai 2 semis « spontanés », des noyaux semés par mon fis, c’est son habitude, après consommation de nèfles. Je vais leur trouver un endroit plus abrité, moins exposé au vent, près de la chaleur de la maison, pour tenter une production. La croissance est en général rapide.
Ce gros retard de floraison, est-ce une adaptation au climat de la région ? Pourtant l'an dernier il avait fleuri en octobre. J'avais obtenu sa première nèfle parce qu'il n'avait presque pas gelé. Ou bien a-t-il un station météo interne et performante qui lui permet de programmer correctement sa floraison ? C'est la question que je me suis posée cette année à l'hiver bien froid et où toutes les plantes à floraison hivernale (un record pour le camellias) ont beaucoup retardé leur date de floraison.
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29/01/2017
Le Moscou- Paris est rentré chez lui
Le Moscou-Paris, c’est le nom que la presse a donné à l’anticyclone de Sibérie qui parfois vient aggraver notre hiver. C’était une semaine avec plusieurs fois -7°C le matin et des journées sans dégel. Mais, heureusement, cela n’a pas été aussi grave qu’en janvier 1985, où il avait atteint -17°C même dans le sud de la France et 15 jours sans dégel, un cauchemar pour mon jardin où des camellias avaient été défeuillés (ils s’en sont remis et Adolphe Audusson, mon champion, n’avait pas perdu une seule feuille).
Depuis jeudi le temps est plus gris et il n’y a plus de gel. C’était donc le moment de faire le tour du jardin pour vérifier l’état des plantes considérées comme peu rustiques.
Je n’avais aucune crainte pour le néflier du Japon, Eriobotrya japonica, bien rustique chez nous, mais il y avait un gros risque pour sa floraison. Il a eu la bonne idée, comme toutes les autres plantes, de retarder l’ouverture de ses fleurs de plus d’un mois. J’ai aimé voir ses boutons floraux qui ont bien résisté (c’est la raison d’être des boutons, protéger les futures feuilles et fleurs) :
Les bourgeons ont gardé leur aspect duveteux :
Le feijoa, Acca sellowiana, est intact :
Le citrangequat Thomasville est intact mais je n’avais pas beaucoup d’inquiétude pour lui puisqu’il en existe un en Ile de France qui vit depuis 1923 et a donc subi le Moscou-Paris de 1985 :
Clematis armandii Apple Blossom est intacte :
Et elle prépare sa floraison :
Clematis forsteri Avalanche a moins bien supporté. Elle a des zones atteintes :
Mais une grande partie est intacte :
Sambucus hookeri a beaucoup souffert. Mais il est déjà en train de refaire son feuillage et cette « revégétation » immédiate, c’est là son problème. S’il ne subit pas d’autre gel de cette intensité, tout se passera bien pour lui. Mais il ne peut refaire indéfiniment sa végétation et c’est pour cela que je l’ai déconseillé pour la zone 7.
Je n’avais aucune crainte pour mes arbousiers mais davantage pour leur floraison. Les fleurs de Arbutus unedo ont grillé :
Arbutus andrachnoides était en fleurs depuis bien plus longtemps et c’était presque terminé. Il semble que des jeunes fruits ont résisté au gel :
Pileostegia viburnoides a parfaitement résisté :
En résumé, je n’aurai perdu aucune de mes plantes en limite de rusticité. Je n’en avais pourtant protégé aucune.
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28/12/2016
Arbutus, eriobotrya, des fleurs en hiver
Les arbousiers sont toujours en pleine floraison.
Arbutus unedo que je vous avais montré en fleurs le 28 novembre est encore plus couvert de fleurs :
Arbutus andrachnoides qui avait commencé à fleurir un mois plus tôt est, lui aussi, toujours en fleurs :
Ces fleurs sont des promesses de fruits… dans un an.
Eriobotrya japonica, le néflier du Japon, est encore en boutons, lui aussi très en retard sur les autres années :
20:01 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
20/12/2016
Pseudocydonia sinensis
Est-ce dû au froid précoce cette année ? Est-ce dû à son âge ? Après plusieurs années de feuillage persistant, il s’est décidé à être caduc comme il se doit pour son espèce. Des feuilles ont rougi, il en a déjà perdu un peu :
Son fruit est tombé avant maturité. Ses graines sont encore minuscules, inaptes à la germination :
Les graines d’un fruit mûr :
21:50 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
07/12/2016
Thomasville, un agrume délicieux pour l'Ile de France
Sa croissance est désespérément lente mais il est bien sain alors qu’il va commencer son 4è hiver à Veneux sans aucune protection.
Le citrangequat ‘Thomasville’ est un hybride trigénérique (kumquat, poncirus, citrus) créé en 1909. Le premier introduit en Ile de France y survit depuis 1923.
C’est le plus résistant au froid des agrumes comestibles (on ne peut dire que Poncirus est comestible). Son fruit est déclaré partout comme excellent, à consommer comme un citron vert et donnant de bonnes marmelades.
Je l’avais reçu en décembre 2013 de la pépinière du Bosc. Mais il semble qu’il soit long à produire. La principale qualité du jardinier n’est-elle pas la patience ?
http://www.pepinieredubosc.fr/agrumes-rustiques/#thomasvi...
16:44 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
05/12/2016
Ribes fasciculatum
Le superbe groseillier Ribes fasciculatum femelle commence à prendre sa parure d’automne :
Ce groseillier est d’une taille inhabituelle pour un groseillier, plus de 2m en hauteur et en largeur et très dense. Il est surtout très décoratif toute l’année car s’il est dit caduque, le site Flora of China reconnait qu’il a des feuilles presque toute l’année. Il ne perdra sa parure d’automne qu’à la pousse des nouvelles feuilles.
C’est un véritable fruitier. Vous lirez que ses fruits sont immangeables. C’est vrai seulement s’il y a un mâle. Dans ce cas les grains prennent toute la place de la pulpe. C’est la perte de mon mâle, vraiment peu vigoureux même avant son décès précoce, qui m’a fait découvrir la qualité des fruits non fécondés. Un seul pépiniériste, Ribanjou, vend les deux sexes dûment sexés. Les autres ne précisent pas qu’il est dioïque et vendent sans doute uniquement des femelles. S’il vous plait, plantez-le pour sa beauté et si vous voulez déguster ses fruits, ne plantez qu’une femelle.
J’ai déjà expliqué en détails les caractéristiques de cette belle plante :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2015/10/26/ribes-fa...
19:40 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
04/12/2016
Mes cognassiers en automne
Mes cognassiers à gros fruits comestibles ont bien fleuri mais très peu fructifié cette année. J’attribue ce défaut de fructification à la pluie trop fréquente au printemps qui a gêné la pollinisation. Les voici maintenant en automne.
Cydonia oblonga ‘Krymsk’ à Romilly :
On devine derrière un large arbuste à feuillage persistant et rameaux très arqués, c’est Rosa multiflora installé spontanément sur le terrain, à la floraison superbe et aux petits fruits nourrissants pour les oiseaux.
Cydonia oblonga ‘Krymsk’ à Veneux :
Pseudocydonia sinensis qui chez moi reste vert une grande partie de l’hiver. C’est la première fois qu’il montre quelques feuilles jaunes en novembre :
Il a perdu son fruit unique cette année :
Chaenomeles cathayensis est un bébé issu de semis que je viens de planter. Il est volontairement planté dans une zone non nettoyée pour échapper aux regards de mes voleurs :
12:18 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (4)
28/11/2016
Arbutus unedo redécouvre le soleil
Mon arbousier n’a pas fleuri l’an dernier et cela se voit encore puisqu’il ne porte pas de fruits. La raison en est la présence pas très loin d’un grand hêtre. Jusqu’alors il ne gênait pas, les branches étaient très haut et n’empêchaient pas le passage du soleil. Mais il s’est mis à faire une très grande branche qui de plus s’inclinait vers le sol et le pauvre arbousier n’a plus vu le soleil. J’ai fait couper cette branche à l’automne dernier et j’espérais revoir l’arbousier fleurir. J’étais déçue de ne pas voir des fleurs mais c’est seulement qu’il est en retard. Les fleurs ne sont pas encore totalement ouvertes mais elles sont nombreuses, au bout de toutes les branches
Pendant ce temps Arbutus andrachnoides est toujours en fleurs depuis plus d’un mois :
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23/11/2016
Pyrus caucasica, mon bébé étincelant
J’avais obtenu quelques bébés Pyrus caucasica à partir du semis de graines d’un fruit tombé sous un arbre du Jardin des Plantes.
J’en ai planté un à Romilly l’an dernier. Cela lui a plu. Il mesure maintenant environ 1m50. Il n’a encore jamais fleuri mais il m’offre aujourd’hui pour la première fois son magnifique feuillage d’automne. Le feuillage presque noir derrière lui, c’est Euonymus grandiflorus :
Variété naturelle du poirier commun, ses fruits sont comestibles mais petits et seraient insipides. Son intérêt, c’est sa superbe floraison au printemps :
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14/11/2016
Arbutus x andrachnoides, sa première arbouse
Je vous ai montré le début de sa floraison il y a un mois. Il est toujours très fleuri, une grosse grappe au bout de chaque branche. Mais la surprise, le miracle aujourd’hui, c’est une arbouse.
Mon arbre a 4 ans et c’est sa première fructification. Si je parle de miracle, c’est parce que cet hybride a la réputation de très peu fructifier et c’est sa première arbouse alors qu’il ne dépasse pas 1m de haut. Mais il est vigoureux, touffu, en pleine santé. Cette arbouse, un cadeau de la floraison de l’an dernier, est aussi belle mais un peu, à peine plus petite que celles de Arbutus unedo.
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05/11/2016
L'automne des Actinidia
Toutes les espèces d’Actinidia sont cultivées pour leurs fruits. Mais certaines présentent un autre intérêt, les couleurs de leur feuillage.
Actinidia kolomikta est apprécié pour son feuillage panaché au printemps :
Il a été le premier à présenter une couleur d’automne mais ce feuillage d’automne n’est pas très intéressant car les feuilles tombent aussitôt, au point que j’ai tout juste eu le temps de photographier ces quelques feuilles sur le sujet femelle :
Actinidia arguta a présenté son feuillage d’automne juste après. Pour l’instant il n’est pas impressionnant. Il était même encore au ras du sol au printemps et il a fait une belle poussée de croissance de plus de 2m au cours de l’été. L’intérêt de son feuillage d’automne, c’est qu’il dure plus d’une semaine :
Une bonne semaine plus tard ce fut le début de coloration du plus beau, celui qui m’éblouit tous les ans, Actinidia melanandra. Début de coloration le 1 novembre :
Les deux pieds supportés par une succession d’arcades forment une belle tonnelle dorée :
Les Actinidia deliciosa et chinensis ont encore tout leur feuillage bien vert. Les feuilles finiront par tomber mais je sais qu’il n’y aura pas de beau décor d’automne.
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29/10/2016
Arbutus andrachnoides
Cet hybride spontané (unedo x andrachne) a une croissance vraiment très lente. Le mien a 4 ans. Il mesure à peine 1m. Il est cerné de tuteurs parce qu’il veut absolument se coucher.
Il présente une belle écorce rouge qui s’exfolie avec l’âge. Le mien a déjà une belle écorce mais elle sera beaucoup plus belle quand il vieillira. Il faut que je coupe les petites branches basses pour mieux la mettre en évidence. C’est pour cette écorce surtout qu’il est cultivé. Il la tient de Arbutus andrachne dont la rusticité est très moyenne, vers -10°.
Voici ce que cela donnera lorsqu’il sera plus vieux :
Sa longue floraison en grappes pendantes ressemble à celle de Arbutus unedo. Le début de sa floraison varie selon les années. J’ai des photos de ses fleurs de septembre à mai selon les années. Cette année il fleurit tard. On dirait qu’il attendait la saison des pluies pour s’épanouir, comme bien d’autres plantes. L’arrosage ne sert qu’à les faire survivre. Maintenant il pleut régulièrement, pas beaucoup, au mieux 21mm en 2 jours, une toute petite pluie mais fréquente.
Il a fleuri en abondance dès sa première année, une grappe à chaque extrémité de branche, toutes sans exception. Le 18 octobre il est encore en boutons :
Le 25 octobre une des grappes ouvre ses premières fleurs :
J’ai déjà cru voir des ovaires fécondés
mais je n’ai jamais eu de fruits. Il est connu pour très peu fructifier et ses fruits sont discrets. Si, comme moi, vous aimez les arbouses, l’espèce fructifère c’est Arbutus unedo.
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26/10/2016
Mespilus germanica
Appelé néflier d’Allemagne, il n’a pas pour origine l’Allemagne mais le sud-est de l’Europe et le sud-ouest de l’Asie. Mais il est naturalisé en France et répandu dans toutes les régions. Il est parfois cultivé pour son port tortueux, sa belle floraison, ses belles colorations d’automne et parfois pour ses fruits.
Les miens sont d’origine naturelle garantie. J’en ai deux. Ils sont vieux car ils avaient déjà leur taille actuelle il y a 40 ans. Il y en avait même un troisième plus petit, je l’ai donné.
Sa belle floraison à grandes fleurs blanches en mai :
Des fleurs très appréciées :
Voici mes petits arbres aujourd’hui :
C’est aussi la saison des fruits. Ils ne sont pas extraordinaires et doivent être consommés blets. Pour cela on nous dit de les cueillir après les premières gelées mais il n’y a généralement pas de gelées avant décembre. Une année je les ai cueillis en octobre et mis au congélateur. Je ne recommencerai pas, même blets ils n’ont pas soulevé mon enthousiasme. Cette année je ne pourrais d’ailleurs pas les cueillir en octobre, ils ont presque tous disparu, j’en ai trouvé seulement 3 sur l’arbre près de la maison. Il y en avait pourtant au bout de toutes les branches. Mais, si les fleurs plaisent aux insectes, les fruits font le bonheur des oiseaux, surtout les merles je crois. Et des oiseaux, j’en ai de plus en plus. C’est maintenant le seul terrain tranquille dans le quartier et je fais tout pour attirer les oiseaux, plantes à fruits consommables par eux et nourrissage en hiver. Merles et pies viennent même chiper les croquettes pour chat.
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10/10/2016
Crataegus ellwangeriana
Je vous ai souvent montré Crataegus pedicellata. Il m’a donné envie de planter d’autres aubépines à gros fruits comestibles. J’en ai planté 3 espèces il y a 2 ans, en novembre 2014 et Crataegus ellwangeriana est le premier des trois qui me donne des fruits.
Après plusieurs mois d’absence sur le terrain de Romilly, je passe tout mon temps de présence à défricher, le terrain est complètement envahi de ronces bleues, une vraie peste très peu productive.
C’est en défrichant que j’ai redécouvert cette aubépine et surtout ses beaux fruits rouges de la taille d’une cerise :
Le fruit est excellent, un peu mais vraiment très peu farineux, peu sucré, je parlerai plutôt de douceur. Il contient 3 petits noyaux. Le bon gout reste longtemps en bouche.
23:48 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
07/10/2016
Pseudocydonia sinensis
Le cognassier de Chine a subi le même sort que les autres cognassiers : un seul fruit cette année. A Veneux je n‘ai eu aucun fruit sur les Cydonia oblonga, à Romilly un seul fruit par arbre. La cause probable : les pluies du printemps qui ont gêné la pollinisation par les insectes. Mais maintenant la nature se rattrape, un peu trop, pas de pluies depuis des semaines et rien n’est prévu jusqu’au 20 octobre. J’en ai ras le bol d’arroser et mes plantes souffrent. Mais je ne me fais pas d’illusions, c’est tous les ans pareil, pas de pluies sérieuses avant novembre. Le ciel est gris, il fait froid, mais pas d’eau.
Mon Pseudocydonia sinensis a été planté il y a 3 ans, à l‘automne 2013 :
Un an plus tard, en novembre 2014, il s’était juste un peu épaissi :
Il n’est presque pas caduc et renouvelle son feuillage en janvier à la poussée des nouveaux bourgeons (c’est bien ce qui est dit sur Wikipédia mais non ailleurs, le comportement est peut-être différent en climat plus froid) :
Au printemps 2015 il démarre vraiment et c’est sa première floraison, de ravissantes fleurs roses :
Suivies de 3 fruits :
Il a tout supporté sans broncher, inondations, absence d’arrosage l’été. Il a un feuillage dense et très sain. Il mesure 3m x 2m. Mais il n’a qu’un seul fruit, encore vert mais déjà très gros :
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02/10/2016
Korean Big, c'est bien un Lycium barbarum
Je vous ai montré sa floraison début septembre, la première, plutôt tardive mais il n’a qu’un an. Il a mis 3 semaines pour commencer à mûrir quelques fruits mais c’est un bel exploit pour son âge. Il a 3 tiges porteuses de fruits sur lesquels 2 ou 3 fruits sont mûrs, beaucoup d’autres sont encore verts.
Jusqu’alors je me demandais si ce n’était pas un Lycium chinense. Parce qu’il est moins délicat et sa croissance est beaucoup plus rapide que celle des Lycium barbarum expérimentés jusqu’à présent y compris les deux plantés en même temps que lui, dans le même sol, avec les mêmes soins. Et aussi parce que sur le web on le trouve aussi bien comme Lycium barbarum que comme Lycium chinense. Mais c’est bien un Lycium barbarum, la forme de ses fruits le prouve.
Je vais vous montrer maintenant le Lycium chinense du Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Je l’ai photographié le 11 septembre et il était déjà couvert de fruits mûrs. Mais il est bien plus grand, bien plus vieux et bien installé, je le photographie déjà depuis plusieurs années.
Vous avez sans doute remarqué comme les fruits de Lycium chinense ont une forme plus allongée.
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29/09/2016
Fuchsia regia ssp reitzii
Il a été planté en janvier 2014. Il a fleuri et fructifié dès son premier été. Il occupe maintenant toute la hauteur qui lui a été accordée soit le grillage de 2m. Mais il envoie de longues branches à travers le grillage et c’est de l’autre côté qu’il fleurit le plus. Je pense qu’il n’apprécie pas la proximité d’un actinidia et d’un gogi un peu trop exubérants et il reçoit mieux le soleil de l’autre côté.
Il est en fleurs et fruits depuis fin juin. Le 27 septembre il porte boutons, fleurs, fruits verts et fruits mûrs :
Il continuera à fleurir et fructifier au moins jusqu’à fin novembre. Le 25 novembre 2014 :
Contrairement à ce qui est dit, il ne s’est pas montré caduc jusqu’ à présent. Peut-être lors d’un hiver plus froid ? Le 9 janvier 2015 à Romilly :
Le 14 février 2014 à Veneux, cerné par les perce-neige :
J’ai bien sûr goûté les fruits. Ils sont très agréables, consistance proche d’une cerise, bien sucrés. On ne sent pas les petites graines.
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16/09/2016
Asimina triloba
Mes asiminiers sont encore trop petits, celui du Jardin des Plantes de Paris est le plus vieux, le plus beau, mais il ne porte jamais de fruits parce qu’il est seul et la pollinisation croisée est indispensable sauf pour quelques sélections récentes autofertiles. Je vais donc encore une fois vous montrer ceux du Jardin Botanique de Marnay sur Seine.
La floraison avait eu lieu en mai sur les branches nues car il débourre très tardivement, presque début juin. Ces fleurs très belles ont beaucoup de fans couverts de pollen :
Asimina triloba (asiminier, paw-paw) est autostérile. J’ai vu 3 spécimens à Marnay, peut-être un peu trop distants, s’ils étaient plus rapprochés ils auraient plus de fruits mais ils en portent tous.
Le plus vieux que je vous montre déjà depuis plusieurs années drageonne comme un fou :
Celui-ci est en plein soleil et sur une butte. Il est plus jeune mais drageonne déjà un peu :
Enfin celui-là est celui qui avait été cassé. Il a fait plusieurs branches au niveau de la plaie et on ne voit plus trace de la mutilation :
Il est planté en sous-bois, complètement à l’ombre. C’est celui qui porte le plus de fruits :
Si vous voulez planter des Asimina, au minimum 2 de clone différent, au mieux 3, dites-vous qu’il vous faudra vous armer de patience au début. C’est ce que j’ai découvert. Je m’inquiétais de ne pas les voir grandir. Je suis partie explorer les sites qui en parlent. Le comportement de mes bébés est normal. Pendant 3 ans la croissance est nulle, ils installent leurs racines dont une très longue racine pivotante et ne font que ça. Ensuite la croissance sera rapide. Pour cette raison également il faut planter des sujets très jeunes, ou semer, en terre profonde.
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15/09/2016
Cydonia oblonga 'Krymsk'
Cette année n’est pas une bonne année pour mes cognassiers. A Veneux Cydonia oblonga ‘Vranja’ et Cydonia oblonga ‘Krymsk’ n’ont donné aucun fruit malgré une belle floraison.
A Romilly Cydonia oblonga et Cydonia oblonga ‘Krymsk’ n’ont eu chacun qu’un seul fruit malgré là aussi une très belle floraison au printemps. Pourtant l’an dernier le plus vieux avait eu une dizaine de fruits alors que ‘Krymsk’ était trop jeune.
La raison en est sans doute le printemps très pluvieux qui a empêché la fécondation par les abeilles, leur principal pollinisateur.
Le cognassier donne en France des fruits certes très parfumés mais durs, astringents et acides qui ne sont consommés que cuits. C’est dû à un manque de maturation. Plus au sud, au Portugal ou en Grèce par exemple, un automne long et chaud leur permet de mûrir et ils sont alors comestibles frais, comme des pommes.
Une variété mise au point par les russes, ‘Krymsk’ (= Aromatnaya) murit plus rapidement et le fruit peut être consommé frais en octobre, du moins si l’automne reste assez chaud jusque-là.
Voici le 11 septembre le tout premier fruit du très jeune Cydonia Krimsk :
Le 14 septembre le fruit de l’autre cognassier :
Il est encore assez vert, loin de la maturité mais de la même taille.
Le 14 septembre le fruit de Krymsk est toujours bien jaune mais il a éclaté :
Du fait de cet éclatement, j’ai été obligée de le cueillir sinon il aurait pourri. Je l’ai goûté. Il est suffisamment tendre (comme une pomme bien ferme), absolument sans astringence ni acidité donc consommable. Mais il n’est pas du tout sucré car il n’est pas encore mûr, sa maturité est annoncée pour octobre. Cet incident dont j’ignore la cause ne m’a pas permis de le goûter mûr, avec un mois de plus, il serait sans doute sucré. J’espère pouvoir vous confirmer cette qualité l’an prochain.
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09/09/2016
Hippophae rhamnoides 'Sandora'
Cette année encore je n’ai aucun fruit sur l’argousier femelle pourtant planté en 2009 en même temps que le mâle. La raison : je ne m’étais pas assez documentée sur les conditions de plantation. Je sais maintenant que mâle et femelle doivent être planté à 1m-1m50, au pire 3m l’un de l’autre. Ils fleurissent en fin d’hiver et il y a peu d’insectes à cette époque. La pollinisation est donc assurée par le vent et les fleurs minuscules ont peu de pollen. Mon couple est espacé de 6m et c’est trop.
Il faudrait que je prenne le temps de faire une bouture du mâle à planter plus près de la femelle mais cela va demander des années avant qu’il fleurisse.
La solution de facilité : une femelle autofertile. J’ai planté ‘Sandora’ en 2012. Elle a donné un petit nombre de fruits dès 2013 et davantage chaque année. Ce sont des fruits sans graine. Cela présente un avantage pour l’utilisation culinaire. La voici le 5 août cernée par les eupatoires :
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08/09/2016
Lycium barbarum 'Korean Big'
J’ai planté Lycium barbarum à Romilly. Un seul a survécu et il végète. J’ai donc tenté Lycium chinense. Il a démarré aussitôt, a fleuri l’année de la plantation, il est même exubérant. Pourquoi cette différence ? Ils semblent avoir les mêmes besoins pourtant.
J’ai donc tenté Lycium barbarum à Veneux. J’ai planté 3 sélections. Un a disparu, un autre est en bonne santé mais pousse lentement. Le 3è pousse vite et fleurit, c’est ‘Korean Big’.
Il mesure déjà 1m20. Sa floraison est tardive, il a commencé fin août, mais il a des excuses : il n’a qu’un an et Lycium barbarum fleurit souvent à 2 ou 3 ans. C’est une sélection polonaise sur laquelle je n’ai pas de renseignements. Il porte une magnifique étiquette mais entièrement rédigée en polonais, une langue que je ne maitrise pas.
J’ai cependant trouvé un texte en anglais sur le site du producteur :
http://www.clematis.com.pl/en/encyklopedia?view=plant&...
mais cela n'indique pas la différence avec les autres sélections.
La nouaison :
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19/08/2016
Rubus phoenicolasius
Cette ronce a besoin d’un sol riche et frais. Je n’arrive pas à la cultiver à Veneux malgré l’ajout d’Or Brun et les arrosages fréquents et la plantation en automne pour qu’elle s’installe avant la sécheresse. Le sol est trop sec et trop pauvre.
Elle se plait à Romilly et elle y est exubérante et envahissante. Mais elle est belle et il faut seulement gérer son marcottage.
Je vous l’avais montrée le 10 novembre 2015 :
Mais on voyait encore mieux l’architecture de son marcottage le 14 mars 2016 sur les tiges encore nues :
Apparition des magnifiques bourgeons floraux en juin :
Les fleurs sont autofertiles et les fruits se forment souvent à l’intérieur du bourgeon floral avant son ouverture. Le 13 juillet :
Le 5 août 2016 elle forme un massif dense et impénétrable et fructifie toujours :
Sur des « boules » qui sont un mélange de fruits récents et de fruits pourris parce que non récoltés à temps.
Tiges vertes puis rouges :
Feuilles à revers argenté :
Marcottage fin septembre : une jeune tige se plante verticalement dans le sol.
Elle ne donnera une jeune pousse qu’au printemps. C’est en automne qu’il faut gérer ce marcottage pour que la belle ne dépasse pas la surface autorisée. Elle serait capable d’envahir tout le terrain.
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31/07/2016
Castanea sativa, increvable
Comme je suis un peu folle et inconsciente, j’ai planté il y a plus de 10 ans un châtaignier, une belle sélection, Marron de Lyon. C’était juste un coup de cœur, pour ses châtaignes bien sûr et aussi parce que le terrain lui convient, sableux, sans calcaire, juste un peu limite en humidité, il lui faut 700 à 800mm de pluviométrie, donc je l’arrosais l’été. Il dépassait 6m, je n’avais pas compris que ça peut devenir un arbre immense. Mais il n’était pas beau, tout dégingandé. Il commençait à fructifier mais je n’ai jamais pu goûter une châtaigne, les écureuils les dévoraient avant moi et je ne trouvais au sol que des bogues vides.
Aucun intérêt esthétique, aucune production du moins pour moi, j’ai demandé à mon fils de l’abattre cet hiver. Il avait laissé 2m de tronc, un tronc tout nu, sans la moindre branche. Au printemps il s’est révolté et il ne cesse de faire des branches sur toute la hauteur du tronc restant même près du sol. Il est magnifique, le feuillage est très sain. Maintenant il me plait :
Il est reparti pour quelques centaines d’années.
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29/07/2016
Myrobolan sauvage
Je vous avais montré un Prunus sur le parking Gamm Vert à Ecuelles qui était en pleine floraison le 23 février. A cause de sa grande précocité et de la ressemblance de ses fleurs avec mon myrobolan, seulement légèrement plus petites, j’avais pensé qu’il s’agissait d’un myrobolan très sauvage, Prunus cerasifera.
J’attendais la fructification pour confirmer son identité. J’ai un peu trop tardé et j’ai d’abord été très déçue de ne trouver aucun fruit. Les oiseaux avaient tout mangé. Mais j’ai longuement fouillé dans ce petit arbre touffu et j’ai fini par trouver l’unique prune bien cachée par les branches et le feuillage que les oiseaux n’avaient pas trouvée :
C’est donc bien un myrobolan. Mais je ne peux vous dire quel goût elle a, elle était hors de portée de ma main.
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21/07/2016
Eriobotrya japonica, mes premiers fruits
Oui, pour la première fois, j’ai des nèfles. Pas celles de Mespilus germanica, pas très bonnes et à consommer blettes mais celles du néflier du Japon, Eryobotrya japonica, des nèfles jaune-orangé sucrées et juteuses ;
Mon néflier du Japon a plus de 20 ans. C’est un bel arbre d’aspect exotique aux très grandes feuilles épaisses et gaufrées, persistantes en hiver. Un 8 janvier, on devine les fleurs qu’elles cachent :
Cet arbre fruitier peut être cultivé jusqu’en zone 8, il supporte -10° voire un peu moins pour un temps court. Mais en dehors des zones 9 et 10, la difficulté est d’avoir des fleurs et des fruits car les fleurs sont présentes d’octobre à janvier et les fruits en plein hiver et le gel peut les détruire. Depuis quelques années j’ai tous les ans des fleurs, de belles panicules de fleurs nombreuses, blanches couvertes d’un duvet roux avec 5 pétales et 20 étamines :
Le 31 octobre :
12 novembre :
23 novembre :
2 janvier :
Pour les fleurs, il n’y a en général pas de problème. Elles brûlent entre -3 et -5° mais le gel survient surtout fin janvier et février.
Pour les fruits, c’est plus difficile. Début de formation des fruits le 22 janvier 2016 :
Mais cet hiver, il n’a presque pas gelé, à peine -1° un ou deux matins. Et pour la première fois, j’ai des fruits. J’en ai compté 7 mais il y en a peut-être davantage, s’il y en a plus haut que 4m, ils me sont cachés par les grandes feuilles.
Le 31 mai ils sont encore verts :
Le 18 juillet :
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09/05/2016
Actinidia kolomikta
L’actinidia kolomikta est dioïque comme la plupart des actinidias. Sa période de végétation est très différente puisqu’il a débourré en février.
Le mâle le 15 février :
La femelle le 15 février :
Tous les autres actinidias n’ont débourré qu’en avril.
On trouve n’importe quoi concernant sa rusticité, de -5°C à -23°C. La vérité, c’est -23°C et peut-être pire et il peut être cultivé n’importe où en France. On ne s’appelle pas actinidia arctique pour rien.
Il est peu vendu comme liane fruitière. Il a une fructification pourtant intéressante. Généralement on le trouve sans indication du sexe. Dans ce cas, c’est toujours un mâle pour la coloration de son feuillage.
Feuillage du mâle au printemps :
Feuillage de la femelle :
En ce moment ils sont en fleurs, tous les deux en même temps. La floraison n’est pas remarquable, les fleurs sont petites. Mâles ou femelles, les fleurs ont tous les attributs reproducteurs, étamines et pistils en apparence complets et bien formés. Ce qui permet de les différencier, c’est la longueur de ces éléments, les étamines, moins nombreuses que chez les autres actinidias, surmontent l’ensemble chez le mâle alors que ce sont les pistils qui sont fortement saillants chez la femelle.
Fleurs du mâle :
Fleurs de la femelle :
Les fruits en octobre :
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03/05/2016
La floraison de Cydonia oblonga
Cydonia oblonga, seul représentant de son genre, est notre cognassier commun. Il a été beaucoup cultivé et maintenant presque abandonné. La raison de cet abandon est sans doute que ses fruits ne peuvent être mangés crus. A ce qui nous semble être la maturité, à la fin de l’automne, ils sont durs et amers et doivent être mangés cuits. C’est dommage de ne pas en avoir un dans son jardin, je vous assure que le parfum d’une confiture de coings est inoubliable.
Mon plus vieux cognassier est à Veneux. C’est un Vranja souvent appelé géant ou monstrueux de Vranja parce que ses fruits sont souvent énormes, jusqu’à 1,5 kg mais sans doute seulement à totale maturité, sous d’autres climats.
Le mien mesure 4m de haut. Sa particularité est de fleurir abondamment mais seulement à la cime et les fleurs ouvertes restent un peu plus roses que celles des autres Cydonia qui sont ouvertes presque totalement blanches. J’ai dû utiliser le zoom pour photographier les fleurs.
A noter qu’il a besoin d’un minimum d’ensoleillement et de nourriture. Il est resté quelques années sans floraison à cause d’un manque dans ces domaines.
Le reproche fait au cognassier est donc que ses fruits ne sont pas consommables crus. Pourtant tous les cognassiers peuvent donner des fruits vraiment mûrs et consommables comme des pommes, mais seulement dans des pays plus chauds avec surtout des automnes très chauds, au Portugal ou en Grèce par exemple.
La solution pourrait être une maturité plus précoce des fruits qui profiteraient de la fin de l’été et du début de l’automne. Les russes ont créé Aromatnaya ou Krymsk dont les fruits se cueillent en automne, sont assez tendres et sucrés, il est seulement conseillé de les éplucher. Cette petite merveille est peu connue en France bien que je l’y ai vue chez des pépiniéristes cette année. Je l’ai acheté en 2013 chez les anglais (il serait même encore plus connu aux USA comme coing-ananas). Sa production est rapide, j’ai eu des fleurs dès 2014 et les premiers fruits en 2015. Je l’avais planté à Romilly où il supporte parfaitement le terrain de pH8 alors qu’il est censé ne pas supporter le calcaire mais beaucoup de plantes acidophiles supportent ce terrain, sans aucune chlorose, je ne sais pourquoi.
Le 20 avril 2014 :
Cette année il est en retard, comme beaucoup de plantes, sans doute à cause d’un hiver presque sans gel (le cognassier a besoin d’un certain nombre d’heures en dessous de +7°C) mais interminable. Le 19 avril 2016 il forme à peine ses bourgeons floraux :
Celui de Veneux a été planté au printemps 2014 et a fleuri aussitôt mais il n’a pas encore fructifié. Le voici aujourd’hui :
Les fruits de celui de Romilly le 30 août et le 10 novembre 2015 :
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24/04/2016
Vitis labrusca et Isabelle
Vitis labrusca est une vigne sauvage américaine. Elle est en pleine terre à Veneux, directement dans le sable depuis plusieurs années. Je l’avais découverte à l’Arboretum des Barres où, pour inciter les visiteurs à l’acheter, ils faisaient goûter ses raisins que j’ai trouvés délicieux. C’est en effet un raisin de table :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2008/08/24/vitis-la...
Sa coloration d’automne le 6 novembre 2015 :
Elle débourre en ce moment :
Cette vigne fut importée en Europe lors de la destruction des vignes européennes par le phylloxera et autres. Elle fut employée comme porte-greffe et aussi il fut créé des hybrides avec Vitis vinifera, des hybrides qui présentaient une bonne résistance aux maladies. Ces hybrides furent rapidement interdits pour différentes raisons assez glauques dont la concurrence qu’ils faisaient aux vignes européennes :
http://www.slate.fr/story/95297/cepages-interdits-retour
Cette interdiction est maintenant levée. Isabelle est l’un de ces hybrides qui a toujours été cultivé dans le Midi comme raisin de table :
http://www.gralon.net/articles/maison-et-jardin/jardin/ar...
Une amie m’avait envoyé des boutures que j’ai d’abord complètement loupées en les plantant en pleine terre. J’ai fait une deuxième tentative en les plantant en pot en novembre 2014 pour mieux les surveiller. Elles ont donc à peine plus d’un an et débourrent en même temps que Vitis labrusca :
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