04/05/2015
Les aventures d'un actinidia
Le voisinage n’est décidément pas toujours facile à vivre. Au nord de mon terrain des élagueurs sont venus attaquer le peu d’arbres qui restaient en bordure de mon terrain. Je me doutais bien qu’il tomberait des branches chez moi mais j’étais sans crainte. Je croyais qu’une entreprise de jardins savait respecter les plantes et que la chute des branches serait orientée. Mes plantes précieuses sont à plus de 2m de la limite du terrain et même plus de 4m pour les arches. Je me faisais encore des illusions. Je ne savais pas qu’il existe des élagueurs dont l’intelligence est strictement limitée à la grimpette et au maniement d’une tronçonneuse, sans se soucier des dégâts qu’ils vont provoquer dessous. Je les ai vu venir ramasser les branches sur mon terrain mais je ne suis pas intervenue, je leur faisais confiance. Ils sont partis sans rien dire, sans se vanter du carnage.
Un sureau noir ’Laciniata’ y a laissé une grosse branche.
Il devrait s’en remettre, un sureau est capable de repartir sur le vieux bois. Le vrai carnage, c’est la chute d’une très longue et lourde branche et d’une épaisse branche morte sur l’ensemble d’arches qui soutiennent deux Actinidia melanandra, des actinidias introuvables dans le commerce, même sur Internet. Je vous laisse admirer le résultat :
L’un des actinidias surtout était complètement étalé au sol. J’espère qu’il va survivre parce que sa souplesse lui a permis de ne pas casser mais le tronc a été plié à sa base et l’écorce dans cette zone en partie soulevée.
Pour le raccrocher sans le blesser davantage nous nous y sommes mis à trois et avons dû ajouter 2 arches. Il n’a été possible pour qu’il ne casse pas que de le raccrocher sur un côté des arches, sur les barres latérales et seules des longues branches fines ont été posées au-dessus des arches :
00:27 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
26/04/2015
Eriobotrya japonica, le porte-greffe
Mon jeune néflier du Japon, Eriobotrya japonica ‘Oliver’ (le plus cultivé en Californie) avait une croissance étonnante en hiver et il s’est calmé dès l’arrivée du printemps. Surprenant, n’est-ce pas ? Mais j’ai l’esprit lent et je n’ai pas prêté attention au feuillage très différent qui poussait contre son tronc. Je croyais qu’une plante, sans doute très intéressante, genre fruitier, s’était semée à son pied et j’avais l’intention de la récupérer et de la planter ailleurs mais sans voir l’urgence.
Aujourd’hui j’ai prêté davantage attention à mon petit arbre : ces feuilles différentes sont sur 3 rejets déjà forts sur le tronc. Ce sont certainement eux qui ont freiné sa croissance.
J’ai donc cherché sur quoi on greffe un Eriobotrya. Cela peut se faire sur un autre Eriobotrya pour obtenir un sujet de grande taille, sur Crataegus ou Pyracantha, mais le feuillage ne correspond pas. Restaient 2 autres porte-greffe possibles : Cydonia oblonga, le cognassier, et Mespilus germanica, le néflier d’Europe dont j’ai photographié le feuillage pour comparaison. Vous remarquerez sur les photos qu’il pleut, enfin !
Cydonia oblonga :
Mespilus germanica :
Les feuilles du néflier sont plus pointues et plus rigides. Oliver est greffé sur un cognassier.
J’ai coupé ces rejets au ras du tronc et je les ai aussitôt mis en terre dans l’espoir qu’ils vont se bouturer.
Mon vieux néflier du Japon, au moins 20 ans, n’avait jamais fait des rejets. Il n’avait qu’un tronc sans branches sur 3m de haut. Il a fait un rejet il y a 2 ans et un l’an dernier :
Le feuillage de ces rejets est le même que celui du tronc principal. Vit-il sur ses propres racines ou est-il greffé sur un Eriobotrya ? Peu importe, je vais garder ces rejets, cela l’étoffera, il en a besoin.
19:16 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
25/04/2015
Cydonia et pseudocydonia
Le premier à fleurir est Pseudocydinia sinensis, le cognassier de Chine aux gros fruits utilisables comme les coings communs. C’est la première fois que je vois les fleurs autrement que sur des photos. Mon arbre le plus vieux m’a fait attendre 3 ans cette belle floraison rose.
Je vous l’avais montré en boutons le 16 avril, de très jolis boutons. Le 23 avril des fleurs sont ouvertes :
J’ai 3 Cydonia oblonga, cognassier commun : 1 ‘Vranja’ à Veneux, un ‘Krymsk’ à Veneux et un ‘Krymsk à Romilly. La floraison des deux Krymsk en est au même stade dans les deux jardins. Plus rapides que Pseudocydonia, ils ont fleuri dès l’année de plantation. Krymsk est totalement autofertile et donne des coings non astringents pouvant être consommés sans cuisson.
Krymsk (Aromatnaya) à Romilly le 23 avril, les fleurs sont encore fermées. Les boutons sont blancs avec des traces à peine rosées. Il avait fleuri l’an dernier mais sans donner des coings.
Krymsk à Veneux le 23 avril :
Le 25 avril :
Vranja n’est pas encore en fleurs.
19:49 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
17/04/2015
Poirier et nashi
Pyrus communis et Pyrus pyrifolia sont deux espèces de poiriers, tout à fait compatibles pour la pollinisation. Encore faudrait-il qu’ils fleurissent en même temps et c’est bien le cas, même si on peut lire un peu trop souvent que le poirier commun fleurit en avril et le poirier nashi en mai. Ils fleurissent tous en avril et mon nashi Hosui est le premier en fleurs, suivi de très près par le nashi Shinko et le poirier Doyenné du Comice. Voici où ils en sont le 15 avril, tous sur le même terrain à Romilly.
Nashi Hosui, autofertile et bon pollinisateur :
Il a un port très étalé et j’ai dû raccourcir les branches horizontales tous les ans pour qu’elles ne cassent pas sous le poids des fruits lourds et abondants.
Nashi Hosui a un port plus dressé. Il n’est que très partiellement autofertile mais il a l’autre nashi et 3 poiriers pour l’aider.
Il est dit aussi que les nashis n’aiment pas le calcaire. Les miens sont superbes sur le sol de pH 8, depuis plusieurs années pour Hosui, mais peut-être avec peu de calcaire actif car d’autres plantes plutôt acidophiles s’y portent bien sans signes de carences (Hamamelis par exemple)
Le seul poirier vraiment en fleurs le 15 avril est Doyenné du Comice :
Le poirier Conférence est encore en boutons :
Et le poirier Williams, autofertile et bon pollinisateur, sera sans doute le dernier à s’épanouir :
21:50 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
16/04/2015
Le pêcher
Prunus persica ‘Lacrima’ est encore plus fleuri que les années précédentes si cela est possible. Ce magnifique pêcher pleureur aux fleurs de grande taille en comparaison des autres pêchers vaut en beauté les arbres à fleurs et il donnera des pêches délicieuses. Il résiste bien à la cloque. S’il arrive parfois qu’il ait 2 ou 3 feuilles atteintes, je les enlève et c’est terminé.
22:54 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
L'amélanchier
C’est maintenant la grande floraison des fruitiers. Nous avons vu les plus précoces, des Prunus essentiellement. D’autres n’ont pas encore ou à peine débourré comme les Malus ou Ziziphus ou encore la vigne. Tout le reste fleurit et assure un superbe décor à Romilly.
Voyons d’abord Amelanchier canadensis. On le voit de loin :
Il n’a encore que très peu de feuilles, des jeunes feuilles roses qui soulignent l’élégance des fleurs :
20:50 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Pseudocydonia sinensis
Je n’ai encore jamais eu la chance de voir la floraison de Pseudocydonia sinensis. Je l’ai souvent vu et photographié à Paris et ailleurs mais jamais à l’époque de la floraison.
Mon plus vieux Pseudocydonia a été planté en janvier 2012 et il n’avait encore jamais fleuri. Une belle surprise m’attendait hier à Romilly, des ravissants boutons floraux d'un rose délicieux :
Une autre surprise : une touffe d’ail des ours prélevée l’an dernier à Veneux est plus avancée en floraison, je ne sais pourquoi. Cette année l’hiver a pourtant été nettement plus froid à Romilly.
10:52 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
08/04/2015
Elaeagnus umbellata, enfin des fruits ?
J’avais planté 3 chalefs d’automne, Elaeagnus umbellata, achetés chez le même fournisseur et sans doute tous du même clone. Ils ont fleuri pour la première fois en avril 2010 mais je n’ai encore jamais eu de fruits. C’est pourtant pour leur extraordinaire fructification, un magnifique décor admiré à l’Arboretum des Barres, que je les avais achetés. Et, en prime, ces fruits sont comestibles. Du moins si j’ose détruire le décor en les cueillant. Mais nous n’en sommes pas là. Il me fallait une autre variété. Mais comment avoir la certitude que la variété est différente si elle n’a pas de nom ? Le producteur est peut-être le même pour tous les fournisseurs. J’ai planté l’an dernier un goumi du Japon, Elaeagnus multiflora, d’aspect tellement proche que j’espérais une fécondation croisée bien que je n’aie trouvé nulle part ce renseignement. Il a fleuri en avril 2014 mais un peu plus tard que l’autre car planté trop tard. Je n’ai toujours pas eu de fructification.
A l’automne dernier, j’ai enfin trouvé un producteur de variétés dénommées. J’en ai acheté 3 et un goumi. Ils sont si petits que je n’espérais pas une floraison cette année. Et pourtant le miracle va avoir lieu. Ils sont vraiment petits, à peine la taille des narcisses qui les entourent. Je plante désormais tous mes arbustes avec une ceinture de narcisses pour les protéger des petits poilus mangeurs de racines. La floraison est en retard sur l’an dernier mais ils sont tous couverts de boutons floraux, sauf le jeune goumi vraiment minuscule, même pas la taille d’une jacinthe. Et tous les boutons floraux, ceux des petits nouveaux et ceux des anciens en sont exactement au même stade.
Elaeagnus umbellata, le vieux :
Elaeagnus multiflora, le goumi, celui qui a déjà fleuri une fois :
Elaeagnus umbellata ‘Big Red’ :
Elaeagnus umbellata ‘Brilliant Rose’ :
Elaeagnus umbellata ‘Polar Lights’
11:33 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
04/04/2015
La floraison des fruitiers, la suite
Le 1 avril le prunier-pêche ‘Ingrid’ est en fleurs :
Pour ceux qui n’ont jamais lu ou ont oublié mes explications sur cet arbre :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/09/27/l-amande...
On ne trouve la description et la vente de cet arbre qu’en anglais. Il existe en France depuis très longtemps des hybrides amandier-pêcher mais sans valeur pour la production fruitière. Ingrid a été mis au point par les anglais pour obtenir un amandier à floraison tardive et il produit des amandes qui sont bonnes, j’ai pu y goûter. Cependant la floraison est plus tardive que celle de l’amandier mais seulement de quelques jours. Ses fleurs sont plus grandes que celles des pêchers sauf ‘Lacrima’ qui a de très grandes fleurs. Il fleurit avant les pêchers qui le même jour sont encore en boutons.
Pêcher ‘Lacrima’ :
Le pêcher ‘Pourpre de St Genis Laval’ montre aussi déjà sont jeune feuillage rouge sombre :
Les fleurs de l’argousier mâle, Hippophae rhamoides, sont plus faciles à voir
que les fleurs d’un sujet femelle :
L’arbuste autofertile a le même aspect que la plante femelle, c’est une femelle parthénocarpique :
Un fruitier sauvage, Prunus spinosa, le prunellier, commence tout juste à fleurir :
Ribes fasciculatum, à feuillage quasi permanent, est très vigoureux, très sain, et couvert de fleurs. Ce sont des fleurs femelles. Il n’y a pas de mâle, il n’a pas repris, et c’est préférable. Cette femelle donnera une grande quantité de fruits parthénocarpiques agréables à manger alors que ce n’est pas le cas des fruits fécondés bourrés de graines dures.
01:26 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
02/04/2015
Le prunier 'Crimson Glo'
‘Crimson Glo’ est un Prunus salicina, prunier du Japon :
http://www.patentgenius.com/patent/PP12856.html
Je l’ai acheté pour la beauté de ses grosses prunes à chair rouge. J’avais eu autrefois un ‘Golden Japan’ à très grosses prunes jaunes et c’est aussi un Prunus salicina.
Malheureusement les vendeurs de ces pruniers oublient de préciser que pour la pollinisation ils sont auto-incompatibles et également incompatibles avec nos pruniers européens. Ils ont une excuse : ils n’ont rien compris.
Il y a en effet 2 grands groupes de pruniers cultivés pour leurs fruits.
Les pruniers européens, Prunus domestica, cultivés pour leurs fruits uniquement en Europe, sont hexaploïdes (2n = 48). On suppose que cette espèce s’est produite spontanément par fécondation et addition des génomes d’un Prunus cerasifera diploïde (2n = 16) et d’un Prunus spinosa tétraploïde (2n = 32). Ils sont souvent auto-incompatibles et, à cause de leur hexaploïdie, seulement compatibles entre eux si la date de floraison correspond.
Sur les autres continents, et en particulier aux USA, c’est Prunus salicina qui est presque exclusivement cultivé. C’est là que nos joyeux vendeurs de pruniers à très gros fruits vont les trouver mais sans rien comprendre.
En effet, le deuxième groupe de pruniers donnant des fruits comestibles comprend plusieurs espèces diploïdes( 2n = 16) compatibles entre elles mais incompatibles avec les pruniers européens : Prunus salicina, Prunus cerasifera et plusieurs espèces américaines.
Vous comprendrez que si vous achetez un de ces fruitiers à gros fruits, vous n’obtiendrez pas obligatoirement des fruits. Cet écueil est tempéré par la présence de nombreux Prunus cerasifera dans la nature et surtout dans les villes où la variété pourpre Prunus ‘Pissardii’, non fruitière mais très décorative, est très abondamment plantée. S’il n’y en a pas à proximité de votre jardin, il faudra lui donner un copain, une autre variété de salicina ou de cerasifera (myrobolan) dont il existe de bonnes variétés fruitières ou décoratives.
Prunus salicina est un peu plus petit que Prunus domestica, de durée de vie plus courte, de floraison plus précoce, à fruits plus gros.
Mon prunier ‘Crimson Glo’ a été planté cet automne. Il a commencé sa première floraison il y a quelques jours et il en est au même stade de floraison que le Prunus salicina type à Romilly et le Prunus cerasifera type à Veneux. C’est sur ce myrobolan que je compte pour la fécondation. C’est grâce à lui, il a plus de 30 ans, que j’avais, à l’époque sans comprendre, de magnifiques récoltes de prunes Golden Japan.
Le Prunus salicina type à Romilly est lui aussi en début de floraison (léger retard sur le cerasifera qui doit le féconder mais la floraison du cerasifera dure suffisamment longtemps) :
Ils sont très en avance sur les Prunus domestica :
17:33 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
01/04/2015
Mon ragouminier
22:40 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
31/03/2015
Maceron et chou perpétuel
Des légumes anciens reviennent dans les jardins potagers. Au Jardin des Plantes de Paris il y a une zone « potager » où ces légumes et des plantes aromatiques sont mis à l’honneur. Je vous ai déjà présenté artichaut et cardon et des plantes aromatiques. En voici deux autres.
Le maceron a été longtemps un légume apprécié, cuit ou cru. On mangeait tout, racines, jeunes pousses, pétioles, feuilles. Ses grosses tiges creuses étaient aussi mises à confire comme l’angélique. Elle lui ressemble, c’est comme elle une apiacée bisannuelle aromatique. Mais c’est aussi une très belle plante, un vrai décor pour votre potager ou même le jardin d’agrément un peu nature :
C’était le maceron soigneusement cultivé. Mais ce n’est pas le seul. Il s’est semé de l’autre côté du grillage dans je jardin sauvage :
Le chou Daubenton est plus connu, très apprécié dans les potagers depuis quelques années. Ceux-ci sont très beaux, grands et touffus. C’est un chou vivace mais de courte durée, 3 à 5 ans, car la tige se fend et casse. Mais avant, il a généralement réussi à marcotter quelques branches qui sont autant de nouveaux pieds. Je me demande pourquoi ils l’ont mis sous filets. Il est peu sensible à la piéride. C’est vrai qu’à Romilly il n‘a pas vécu plus d’un jour et j’ai renoncé à sa culture. Le prédateur, c’était le lapin de garenne et je ne crois pas qu’il y en ait beaucoup dans Paris.
12:17 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
D'autres fruitiers
Si les fruitiers précoces sont en fleurs, d’autres fruitiers que je vous ai montrés en automne en sont à la formation des fruits.
Je vous avais montré l’arbousier, Arbutus unedo, en fleurs et en fruits (puisque les fruits mettent un an à mûrir) en novembre et décembre :
Mais il a continué à fleurir en hiver et je vous l’ai montré encore en fleurs le 31 janvier. Les fleurs sont au-dessus des jeunes fruits en formation issus des fleurs de novembre :
Le 18 mars la floraison est terminée, mais depuis peu puisqu’on voit sur la première photo une fleur fanée. Les fruits sont de taille variable puisque issus d’une floraison étalée sur au moins 3 mois :
Le néflier du Japon, Eriobotrya japonica, était en fleurs début décembre :
Formation des fruits le 31 janvier :
Les voici le 18 mars :
Voici encore d’autres fruits le 6 mars. Ils ne sont guère comestibles mais très nombreux. Ce sont les fruits de Melia azedarach :
C’est la suite de ces curieuses fleurs du mois de juin :
06:56 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
27/03/2015
Prunus tomentosa
02:18 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
20/03/2015
La floraison des fruitiers
Le 18 mars il y a davantage de floraisons dans l’allée des fruitiers.
Derrière, en rose vif, c’est Viburnum farreri en fleurs depuis octobre :
L’amandier, Prunus dulcis, est maintenant presque totalement fleuri :
L’abricotier, Prunus armeniaca, ouvre quelques fleurs :
Le prunier myrobolan, Prunus cerasifera, est déjà très fleuri, en avance sur le mien, du moins le botanique mais en même temps que mon cerasifera à feuillage rouge :
L’abricotier passionne les gros bourdons cul blanc
pendant que l’amandier est couvert d’abeilles :
08:35 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
16/03/2015
Cornus mas et officinalis
Nous sommes en pleine floraison des Cornus mas et officinalis. A la demande de passionnés de botanique qui m’ont demandé par courriel des précisions sur la taille et les poils sur les fleurs, je vais essayer d’apporter des précisions, surtout dans le but de différencier les deux espèces.
Je vous ai souvent montré, et encore récemment, Cornus mas ‘Jolico’ et Cornus officinalis qui sont à Romilly. Je vais maintenant vous présenter le Cornus mas botanique sur lequel j’ai prélevé les fleurs. Lui se trouve à Veneux et, s’il est bien plus vieux que les précédents, il se développe beaucoup plus mal dans le sable. De plus, son allure dégingandée est due à sa recherche du soleil. Il démontre que ces Cornus ont besoin de soleil et d’un sol suffisamment dense et riche, et de préférence calcaire. Devant son désespoir je lui ai donné de l’engrais pour la première fois l’été dernier et j’ai fortement élagué les abus des actinidias incontrôlés qui épaississaient l’ombre des arbres. Il est d’ailleurs plus fleuri que l’an dernier. Le système racinaire de Cornus mas est si puissant qu’il n’est plus question de le déplacer :
J’ai donc prélevé des branches fleuries de chacun des 3 Cornus. Les voici avec de gauche à droite Cornus mas ‘Jolico’ (cultivar à gros fruits), Cornus mas botanique, Cornus officinalis :
Contrairement à ce qu’on lit souvent concernant les fleurs, il semble que les inflorescences de Cornus officinalis soient légèrement plus petites que celles des Cornus mas. Mais il s’agit des inflorescences et non des fleurs et nous allons les étudier sur papier millimétré. Tout ça est très petit. J’ai détaché les inflorescences puis les fleurs avec des ciseaux très fins.
Les inflorescences, dans le même ordre :
Cornus mas ‘Jolico’ :
Largeur de l’inflorescence 25mm, largeur de la fleur 5mm.
Cornus mas botanique :
Largeur de l’inflorescence 22mm, largeur de la fleur en apparence 3mm mais les pétales sont recourbés peut-être parce que je l’ai cueilli presque à la nuit mais 5mm si on étale les pétales.
Cornus officinalis :
Largeur de l’inflorescence 18mm, largeur de la fleur 5mm.
Il n’y a pas de différence dans la taille des fleurs. Mais il y a d’autres différences discrètes. On peut voir sur les photos des fleurs que le plateau qui termine l’axe central et sur lequel s’insèrent pétales et étamines est jaune chez les 2 Cornus mas et orange soutenu chez Cornus officinalis :
Par ailleurs les poils qui recouvrent les pédoncules des fleurs sont souvent bruns chez les Cornus mas surtout à la base du pédoncule :
Et plutôt blonds chez Cornus officinalis :
Les différences florales sont infimes, les deux derniers détails donnés ne sont visibles qu’à la loupe ou sur agrandissements des photos. C’est plus facile de les différencier sur la puissance, la vitesse de croissance, l’écorce, les couleurs d’automne.
23:26 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
15/03/2015
Prunus dulcis et cerasifera en fleurs
Les fruitiers les plus précoces se réveillent. A Paris, il y a un alignement d’arbres fruitiers mais cette année ils ont tous perdu leur étiquette. Un seul est en fleurs le 6 mars.
Je pense que c’est Prunus dulcis, l’amandier. Je vous l’avais montré le 20 février 2012 et tout correspond, emplacement, aspect, date de floraison, il est un peu plus fleuri ce 6 mars.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/02/20/prunus-d...
A Romilly c’est mon Prunus cerasifera à deux troncs, fleurs blanches et feuillage rouge, certainement de semis spontané, qui commence sa floraison :
Il est autofertile mais ses fleurs sont absolument indispensables à la pollinisation de Prunus salicina. Celui-ci n’est pas encore en fleurs mais a déjà des bourgeons dodus
et je l’ai photographié en fleurs le 17 mars l’an dernier, c’est donc pour les prochains jours. Avec la floraison très abondante et prolongée du cerasifera il ne devrait y avoir aucun problème.
03:14 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
04/03/2015
Les Cornus
La plupart des Cornus sont en plein repos hivernal encore fin février. Seuls se font remarquer Cornus alba et les Cornus fruitiers
Les tiges de Cornus alba sont toujours d’un rouge très vif le 27 février et forment un beau contraste avec les fleurs jaunes de Hamamelis ‘Arnold Promise’ :
Mais j’ai un gros problème, un vrai casse-tête. Je ne l’ai jamais taillé depuis 2011 et ses tiges sont toujours très rouges :
Mais on dit qu’il faut le rabattre sévèrement en fin d’hiver car seules les jeunes pousses ont une écorce rouge vif. Si je ne le fais pas, mes tiges vont s’assombrir ? Mais si je le fais, je perdrai la si belle fructification :
La solution est peut-être de ne rabattre qu’une branche sur deux.
Cornus mas ‘Jolico’ qui m’a donné une petite récolte de cornouilles l’été dernier, promet l’abondance cette année. Il y a un mois, le 27 janvier il m’avait fait cette promesse avec une profusion de boutons floraux :
Le 27 février quelques fleurs s’ouvrent :
Le Cornus mas sauvage de Veneux en est au même stade mais les fleurs sont moins nombreuses, le sable ne lui plait pas.
Comme chaque année, Cornus officinalis est en avance sur Cornus mas :
Curieusement, il est plus fleuri dans sa partie nord. Le nord est à gauche :
Beaucoup de fleurs sont ouvertes :
Cornus mas ‘Yellow’ aux fruits jaunes est en retard. Il est encore en boutons très fermés :
Ces boutons sont rouges. Cela ne m’étonne pas. J’ai souvent constaté cette couleur rouge au départ pour une végétation qui sera jaune, comme par exemple Sambucus racemosa ‘Plumosa Aurea’ dont le jeune feuillage qui débourre est d’un rouge lumineux avant d’être jaune.
19:48 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
15/02/2015
Le sexe de l'argousier
Trouver le sexe d’un plant d’argousier n’est pas chose facile, même lorsqu’ils sont en fleurs.
Pourtant il y a des différences subtiles. Actuellement les bourgeons sont assez développés. Ils sont à peu près de même taille mais les bourgeons mâles ont une forme plus complexe que les bourgeons femelles.
Bourgeons mâles :
Bourgeons femelles :
19:22 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
07/02/2015
La floraison de l'arbousier
C’est peu connu, tout le monde parle d’une floraison en octobre-novembre, mais Arbutus unedo est capable de continuer à fleurir jusqu’en janvier. Je l’avais déjà constaté à Paris mais j’avais pensé que ce n’était qu’un incident et j’en ai vraiment pris conscience cette année sur mon arbousier de Veneux en le voyant encore fleuri le 7 décembre alors qu’il avait déjà fleuri 2 mois plus tôt. J’en ai eu confirmation "officielle" sur les sites de l’université de Besançon et de Tela Botanica : il fleurit d’octobre à janvier.
Voici mes dernières photos de l’arbousier du Jardin des Plantes le 31 janvier, il va donc fleurir jusqu’en février. Les jeunes fruits, qui ne seront mûrs qu’à l’automne prochain, sont très, très nombreux, je vais encore me régaler cette année,
et les corneilles aussi.
06:24 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
02/02/2015
Eriobotrya japonica, suite
Pour répondre à la demande d’Antoine, voici des photos de mon grand néflier. Il n’a pas un aspect normal, il est trop « longiligne » pour les raisons que j’ai évoquées et je ne peux le tailler car de nouveau il ne verrait plus le soleil.
Le très jeune qui a presque doublé en une seule saison :
Celui de Paris photographié il y a 1 an :
Et pour répondre à Claudette, la germination d’un noyau jeté par la fenêtre donc même pas enterré :
17:38 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3)
Eriobotrya japonica
Le néflier du Japon est rustique ici et son feuillage vaut à lui seul la peine de le planter. Ses très grandes feuilles vert sombre et brillantes ont un aspect exotique très décoratif. Le mien a 30 ans et n’a jamais souffert de l’hiver. Le seul problème, c’est pour la production fruitière car il fleurit en fin d’automne et les fleurs sont endommagées à partir de -5°C. Les hivers semblent de plus en plus doux et j’ai toutes mes chances.
Mais je ne cueillerai sans doute jamais ses fruits parce que cela se passe à 4m de hauteur et ce n’est pas comme un arbre fruitier classique, les troncs sont trop fragiles pour qu’on s’y agrippe ou qu’on y place une échelle. La raison en est que la situation a beaucoup évolué depuis sa plantation avec surtout la construction d’une maisonnette sur le terrain voisin qui lui cache complètement le soleil. Il a trouvé la solution : pousser très, très haut, jusqu’à voir le soleil. C’est pourquoi j’en ai planté un autre en bordure sud du terrain cet automne. Et ce petit nouveau grandit en plein hiver !
Même pour seulement photographier la floraison et la fructification, c’est presque impossible car à partir du sol on ne voit que les très grandes feuilles qui cachent tout. Voilà tout ce que j’ai pu photographier :
A Paris cela aurait dû être plus facile car rien ne le gêne et il a une taille plus raisonnable. Pour les fleurs, bien dressées, cela pouvait aller :
Mais samedi dernier pour seulement voir les fruits en formation, il fallait chercher. Les grappes sont en bout de tiges, complètement enfermées dans une grosse touffe de très grandes feuilles. C’est une bonne solution qu’a trouvée l’arbre ( ?) pour les protéger du froid. J’ai pu prendre ces photos de fruits en partie basse et près du chemin :
10:27 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3)
29/12/2014
La mare a gelé
On nous avait promis la nuit la plus froide de 2014 et c’était vrai. Il a fait -3° et au petit matin la mare était gelée :
J’ai aussitôt enfoncé la glace avec le pied. Il faut bien que les larves de libellule respirent. Puis j’ai mis dès que la glace a fondu la soucoupe flottante qui maintient une zone sans glace :
Pour savoir qu’il gelait, il suffisait aussi de voir la tête que font les rhododendrons, feuilles enroulées et pendantes dès qu’on passe la ligne du zéro :
Je m’inquiète pour mon néflier du Japon. Pas pour l’arbre lui-même, il en a vu d’autres, mais pour sa floraison. Car hier j’avais aperçu son début de floraison depuis une fenêtre à l’étage entre des grandes feuilles. Au début on ne peut voir les fleurs depuis le sol tant cela se passe en hauteur, il est très haut par manque de soleil. Mais entre le grand chêne et la maisonnette du voisin qui lui cachent le soleil, il est un peu protégé du froid. Il n’a fait que -2° à son pied. Les fleurs sont détruites vers-3 à -5°. Il n’est pas prévu d’autre nuit aussi froide pour l’instant.
Ce matin la faim était vive, les mésanges bleues et charbonnières affluaient aux mangeoires. Le merle qui se nourrit plutôt au sol a même osé monter sur la table :
J’ai surtout eu le plaisir de voir que ma nouvelle recette, élaborée spécialement pour lui, a beaucoup plu au rouge-gorge. Ce petit oiseau très fragile au froid ne s’intéresse pas au tournesol ni aux cacahuètes, des graines peut-être trop grosses pour lui. Je le voyais pourtant tous les jours, parfois sur les boules de graisse, surtout sur la margarine. Comme je sais que sa préférence va aux insectes et que les poudres d’insectes qu’on nous vend ne résistent pas au vent et à la pluie, j’ai concocté, sur une idée de ma belle-fille, une mixture de margarine aux insectes. La motte de droite est de la margarine pure, celle de gauche est pleine d’insectes. Il ne s’intéresse plus qu’à la margarine aux insectes et je l’ai vu y rester 5 minutes en continu. Le bec en est plein, on aurait envie de le débarbouiller.
18:06 Publié dans fruitiers, mare, Oiseaux, Veneux les Sablons | Lien permanent | Commentaires (1)
27/12/2014
Crataegus pedicellata
Je crois que la persistance du feuillage de Crataegus pedicellata, scarlet hawthorn, a la même cause que celui de Pseudocydonia sinensis. Il est rustique dans des zones beaucoup plus froides et ici il n’arrive pas à accomplir son cycle végétatif, rougissement du feuillage et chute des feuilles en automne. Comme Pseudocydonia, je l’ai vu ne les perdre qu’en février.
Il semble qu’il devrait s’appeler coccinea (antériorité du nom). Mais qu’a-t-il de rouge ? Les fruits, certes, mais presque toutes les aubépines ont les fruits rouges. Sans doute, en fait, le feuillage qui devient rouge en automne sous des climats plus froids. Mais cela ne doit pas être impressionnant car je n’ai pas trouvé une seule photo de ce feuillage rouge. Le mien a fait l’effort le 6 janvier 2012, après de petits gels, de me montrer un peu de rouge avant de perdre ce feuillage en février :
Cette année fin décembre il a, bien sûr, tout son feuillage. Mais il montre une coloration du bord du limbe :
Toutes mes autres aubépines ont perdu leur feuillage depuis longtemps. Seule la sauvageonne, Crataegus monogyna, en a encore un peu tout en haut :
Et quelques rares fruits qui ont échappé aux oiseaux :
12:48 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
24/12/2014
Les dernières feuilles des Malus
Nous en étions restés à Malus sieversii et Malus sylvestris, les seuls Malus qui avaient encore tout leur feuillage longtemps après les pommiers cultivés pour leurs fruits. Maintenant Malus sylvestris n’a plus de feuilles et Malus sieversii a encore tout son feuillage mais franchement jaune :
Je viens de lui donner un autre compagnon : Malus hupehensis. C’est un de mes semis. Je n’y pensait plus mais il a attiré mon attention car il émergeait au-dessus des autres semis et arborait un magnifique feuillage jaune. Les racines commençaient à sortir du pot. Je n’ai pas pensé à le photographier alors et sur cette vue après sa plantation il a perdu beaucoup de feuilles au cours du transport et de son installation :
Ce pommier d’ornement que j’ai planté dans la zone « pommiers », à environ 4m de sieversii, ne peut, contrairement aux autres pommiers d’ornement, servir à la pollinisation des pommiers à fruits. Son pollen ne sert qu’à lui et d’une façon inhabituelle : il déclenche l’apomixie. En effet, il est triploïde et utilise l’apomixie pour fructifier et se reproduire rigoureusement à l’identique.
J’avais récupéré des pépins dans un fruit bien avancé au pied d’un arbre le 9 décembre 2011 :
Et ce fut un beau succès. Le 29 avril 2012 :
12:00 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
22/12/2014
Pseudocydonia, le délire végétal continue...
Mon plus grand Pseudocydonia sinensis, cognassier de Chine, a été planté il y a 4 ans et son feuillage est aujourd’hui toujours vert. Le plus petit a été semé par mes soins en 2011 à partir d’une graine d’un fruit pourri trouvé au pied d’un arbre de l’Arboretum des Barres comme celui-ci tombé entre 2 troncs :
Il a été mis en pleine terre il y a un an. Lui aussi a encore tout son feuillage vert.
En fait il semble qu’il soit caduc ou semi-persistant selon le climat. C’est seulement quand il est caduc que son feuillage prend une belle couleur rouge en automne. Le mien reste vert en hiver et perd brutalement son feuillage en février à l’occasion d’un gros gel ou plus tard à la poussée des nouveaux bourgeons sans changer de couleur. On m’a dit qu’il se comporte de la même manière en climat océanique dans la région de Lille.
Aujourd’hui, dans ce feuillage vert du grand cognassier, j’ai remarqué de gros bourgeons :
Si vous apercevez des taches blanches sur une tige, ce n’est pas une maladie, ce sont des restes de l’amérisant que j’avais mis pour le protéger des chevreuils l’an dernier. Maintenant il est assez grand pour que je me contente d’un grillage sur le tronc.
Je n’avais jamais vu de tels bourgeons à cette époque, ni plus tard. Ces bourgeons très gros et surtout très ronds font penser à des bourgeons floraux. J’ai eu la confirmation de leur nature en allant voir le petit cognassier. Grosse surprise, les mêmes bourgeons commencent à montrer des pétales :
Normalement la floraison n’a lieu qu’en avril. Que vont devenir ces boutons floraux en cas de gel ? Même s’ils n’évoluent pas davantage, ils ne sont plus assez protégés. On remarque aussi de très jeunes feuilles. Comme elles ne sont pas encore complètement étalées, les dents forment un joli feston.
Avec des températures qui ne descendent même pas en dessous de 9° la nuit, les plantes ne peuvent se mettre au repos, elles sont complètement déboussolées.
21:08 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
12/12/2014
Goji, en attendant ma production
Je n’ai eu l’occasion jusqu’à présent de photographier que les fruits de Lycium chinense sur l’arbuste, à Marnay :
Le plus utilisé sous le nom de Goji, c’est Lycium barbarum. Cette année j’ai planté Lycium barbarum et Lycium chinense et j’attends avec impatience ma première récolte.
En attendant, je grignote des baies de goji séchées. C’est naturellement sucré, je les mange comme des bonbons. Mais on peut les mettre dans des plats, dans des yaourts…
20:02 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
07/12/2014
L'hiver aussi, ça bouge
Encore des floraisons inattendues, cet automne est délirant. Je viens juste de vous faire faire le tour du jardin et, déjà, mon regard est attiré depuis l’intérieur de la maison par une nouvelle grosse fleur. Hé oui, un nouveau camellia fleurit. C’est Camellia japonica ‘Contessa Lavinia Maggi’ qui ne devrait pas fleurir avant février, avec des fleurs aussi grosses, ou plus, que celles d’Adolphe Audusson mais doubles et striées :
Un gros bouton sous la fleur montre déjà les pétales. Et, à 4m de lui, un autre camellia s’apprête à fleurir. C’est Camellia japonica ‘Dr King’ :
Pour l’instant seuls les Camellia japonica sont concernés. Mais que va-t-il se passer lorsque le froid va s’accentuer ? Ils vont simplement se calmer pour reprendre leur floraison à une date plus normale. Les fleurs résistent bien au froid. J’ai déjà vu les fleurs de ‘Adolphe Audusson’ sous la neige et elles n’en avaient pas souffert restant épanouies et belles après la neige :
J’ai alors examiné toutes les plantes. Le laurier tin, Viburnum tinus, continue à fleurir mais pour lui c’est une date normale :
L’arbousier, Arbutus unedo, fleurit encore. Pour lui aussi cela doit être normal. J’ai vu celui du Jardin des Plantes de Paris en fleurs un 21 janvier alors que je l’avais photographié couvert de fruits et de fleurs en novembre. Là encore, c'est l'université de Besançon qui confirme mes constatations : floraison de octobre à janvier. Le mien a, en plus, du retard à rattraper car l’an dernier il a très peu fleuri à cause de l’ombre dense que lui faisait une branche d’un hêtre proche. Cette année j’avais supprimé tout ce qui était à ma portée. L’an prochain il verra complètement le soleil, un élagueur professionnel va lui porter secours.
Les arbres fruitiers ont toujours leur feuillage vert :
Cydonia ‘Krymsk’ (coings non astringents)
Diospyros kaki ‘Jiro’ (variété PCNA non astringent)
Malus sieversii
Il est à remarquer qu’à Romilly, Cydonia, Pseudocydonia, Malus sieversii et Malus sylvestris en sont au même point. Mais Diospyros kaki ‘Fuyu’ a depuis longtemps rougi puis perdu ses feuilles de même que Malus ‘Winter Banana’.
17:49 Publié dans camellia, fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
29/11/2014
Elaeagnus umbellata est bien autostérile
Ces photos ont été prises à l’Arboretum des Barres et j’aimerais tellement pouvoir prendre de telles photos dans mon jardin de Romilly.
J’ai pensé que cette plante est, comme beaucoup d’arbres fruitiers, autostérile. En effet, j’ai 3 Elaeagnus umbellata, probablement tous du même clone. Ils ont fleuri pour la première fois en 2010, donc pour la 5ème fois cette année et n’ont jamais donné de fruits. On me dira que certains fruitiers mettent 10 ans pour produire. Mais il y a celui du Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Il est beaucoup plus vieux, beaucoup plus grand, la forme et le taille d’un arbre. Il fleurit magnifiquement et je ne lui ai jamais vu le moindre fruit. Quelle autre explication peut-on donner que l’autostérilité ?
Je viens de relire, je n’y avais pas prêté attention avant parce que je n’avais pas vu le problème, la revue sur papier de Agroforestry Research Trust de August 2006. C’est un organisme des plus sérieux. Ils écrivent : you need two different selections for reliable fruiting. A l’époque ils ne proposaient que 2 variétés mais avaient fait l’effort d’en vendre 2, une nécessité pour la production. Maintenant ils ont un superbe assortiment.
20:22 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
27/11/2014
Fuchsia regia reitzii
Ce fuchsia qui n’a pas 8 mois ne cesse de m’étonner. Il a immédiatement prouvé toutes les qualités qu’on lui attribue et en particulier exubérance, floribondité et fructification continues pendant des mois. Et les fruits sont excellents, ce qui ne fait qu’ajouter à son intérêt.
Lorsque je l’ai planté le 4 avril, il n’avait que 5 ou 6 feuilles :
Il a vite dépassé le mètre en hauteur et en largeur et j’ai dû l’accrocher au grillage. Il a commencé à fleurir en août, des fleurs élégantes et ravissantes.
Elles sont sans cesse suivies de fruits.
Maintenant il occupe un grand volume et je pense qu’il atteint 2m en tous sens si je me donne la peine de le palisser. D’ailleurs il déborde largement l’espace qui lui a été attribué s’emmêlant à l’actinidia et au goji qui l’entourent, eux aussi exubérants au point que je n’ose en déplacer aucun. Et il porte toujours des fleurs et des fruits. Le 25 novembre :
17:37 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)