31/01/2013
Lonicera edulis
C'est l'une des variétés géographiques à fruits agréables de Lonicera caerulea, le chèvrefeuille bleu souvent appelé baie de mai à cause de ses fruits.
Même en hiver il est agréable à regarder avec son beau bois rouge :
Mais aujourd'hui j'ai eu une surprise. Il y avait 3 ou 4 taches blanches au bout de certaines tiges. Des moisissures ? Pas du tout. Des groupes de fleurs en boutons qui semblaient prêtes à s'ouvrir :
Mais on dit qu'il fleurit en mars-avril. J'ai cherché. Et j'ai trouvé un site anglais qui précise qu'il peut commencer à fleurir même dès décembre !
Voilà ce qu'il donne en mars et avril :
Mais il n'a encore jamais donné de fruits, je ne sais pourquoi.
20:39 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3)
21/01/2013
Feijoa perce-neige
14:42 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
11/01/2013
Cornus officinalis à Romilly
Cornus officinalis a été planté à Romilly en 2010. Peu après sa plantation le 30 mars 2010 :
Le 13 novembre 2011 :
Un an plus tard il a beaucoup grandi et dépasse 2m. Il est large et dense. Le 28 octobre et le 12 novembre 2012 :
Il fleurit un peu avant Cornus mas. En 2012 il ouvre ses premières fleurs le 27 janvier :
Il fleurira jusqu'en mars. Le 21 mars c'est la fin de la floraison :
Sa floraison est semblable à celle de Cornus mas :
Fécondation réussie :
Mais je n'ai jamais vu les fruits mûrs, pas plus que ceux de celui de Paris. C'est sans doute parce que je n'ai pas assez surveillé, je n'y suis pas souvent, pas aussi souvent que les oiseaux.
Ecorce :
Mais pour vraiment voir son écorce, je devrai aller le photographier en plein hiver car le feuillage est très dense, jusqu'au sol.
Il est plus jeune que Cornus mas 'Jolico' mais deux fois plus haut et deux fois plus large.
20:49 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Cornus officinalis
Cornus officinalis, c'est le Cornus mas asiatique, il lui ressemble beaucoup. Certains disent que ses cornouilles sont moins bonnes mais son écorce est magnifique, son feuillage d'automne aussi. Sa croissance m'a paru plus rapide et il fleurit un peu plus tôt que Cornus mas.
Je vous ai parlé de lui de nombreuses fois, de celui de Paris et de celui de Romilly. Mais on vient de me demander si je le connais. Donc ça n'a pas fait tilt. Revoyons mes photos en commençant par celui de Paris au Jardin des Plantes. Il mesure environ 4m.
Un 27 février, à côté d'un Lonicera fragrantissma encore en fleurs :
Un 30 octobre :
Un 31 décembre avec ses bourgeons floraux :
Ecorce :
La prochaine fois nous verrons la croissance rapide de celui de Romilly.
01:34 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
09/01/2013
Les cornouilles jaunes
Depuis hier soir je tente de passer un commentaire en réponse au dernier commentaire d'Antoine sur Cornus mas 'Jolico' et ça ne passe pas. En attendant de résoudre ce problème avec blogspirit, j'écris cette note. Si vous aussi avez des difficultés à mettre un commentaire, merci de m'envoyer un mot par courriel (adresse colonne de droite).
J'avais donné un lien pour montrer des cornouilles jaunes sans suffisamment prêter attention à la légende de la photo. Evidemment la dénomination 'Aurea' concerne habituellement un arbuste à feuillage jaune. C'est aussi le cas pour Cornus mas dont le rare cultivar 'Aurea' a un feuillage jaune au début du printemps puis vert pâle, et des fruits rouges.
Le choix du nom 'Aurea' pour la photo est de la responsabilité du photographe, sans doute peu habitué aux termes botaniques.
Le Cornus mas à fruits jaunes ne semble pas avoir un nom "officiel". C'est probablement une variété spontanée et non un cultivar horticole. Celui que j'ai acheté s'appelait Yellow comme un cultivar mais j'ai aussi rencontré lutea comme une variété naturelle.
14:09 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
07/01/2013
La culture de Jolico
J'ai rencontré un problème avec Cornus mas 'Jolico' que j'ai eu beaucoup de mal à comprendre.
'Jolico' est une sélection allemande qui produit des fruits beaucoup plus gros que les cornouillers sauvages.
A l'automne 2010 mon Jolico a produit un petit nombre de fruits. Je vous ai montré ces fruits à côté de fruits sauvages :
Le problème : il y a eu 2 automnes depuis et je n'ai plus jamais vu le moindre fruit, pas un seul. Pourquoi ? Photo du 11 mars 2012, il est couvert de fleurs :
J'ai examiné les fleurs, elles sont normales d'aspect. :
Le pistil est certainement sans défaut puisqu'il a déjà eu des fruits. Les étamines semblent bien développées.
J'ai voulu voir ce que sont devenues les fleurs 6 semaines plus tard, le 28 avril :
Les éléments longs au centre des fleurs sont en train de tomber. Leur nombre par fleur et leur place au centre de la fleur correspondent aux étamines. Le pistil n'est plus visible. Il n'y a pas eu fécondation.
Récemment j'ai enfin trouvé un site qui donne l'explication : Jolico est autostérile et il a besoin d'une autre variété pour donner des fruits.
Jolico est mon seul cornouiller mâle à Romilly. Quelques fleurs ont eu la chance de recevoir en 2010 le pollen d'un cornouiller sauvage situé quelque part dans les bois. Mais ce cornouiller est trop loin et sa participation est aléatoire et très rare.
J'ai 2 cornouillers sauvages à Veneux. Ils sont trop grands pour être transplantés. Comme je n'ai pas envie de faire de la surproduction des mêmes fruits, j'ai acheté comme copain pour Jolico un cornouiller à fruits jaunes que j'ai reçu aujourd'hui.
En ce moment Jolico est couvert de gros bourgeons floraux. Par sécurité j'accrocherai dans sa ramure une branche d'un cornouiller de Veneux quand ils seront en fleurs.
23:17 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (4)
05/01/2013
La culture de Arbutus unedo
Ce titre vous étonne peut-être. Un arbousier, ça pousse tout seul. Dans la nature c'est vrai. Il pousse comme il veut, comme il peut, et personne ne vient discuter sa méthode. Et s'il meurt prématurément, ce n'est pas grave, il aura eu le temps de faire des petits. Un de perdu, dix de retrouvés. Dans le jardin, c'est autre chose. On n'en a qu'un, on veut qu'il produise bien, qu'il soit beau, et qu'il vive longtemps.
Je suis une mauvaise jardinière. Mais ça va changer. J'adore les plantes, les sauvages et les cultivées. Je les admire, je les photographie. Mais jusqu'à présent je n'ai pas assez étudié les besoins et le mode de vie des peu connues et j'ai eu des échecs : plantes vendues à l'unité qui sont autostériles, besoins non précisés, comportement non expliqué, prédateurs occultés, etc.
Ce matin, j'ai découvert le principal problème de Arbutus unedo grâce à l'émission Silence ça pousse sur France 5. Et j'ai pu constater sur pied et sur photos que c'est vrai.
Arbutus unedo est une Ericaceae et cette famille a la particularité d'avoir des racines beaucoup moins étendues que la partie aérienne. Cela peut avoir des conséquences graves pour un arbuste de grande taille ou un arbre. Ces racines ne peuvent le maintenir vertical.
Les conséquences sont évidentes sur le grand arbousier du Jardin des Plantes. Il s'est couché avant de repartir verticalement :
J'ai planté deux Arbutus unedo à Romilly. Ils sont très jeunes et le problème ne se pose pas encore mais il est à prévenir. Celui de Veneux est beaucoup plus vieux. Je l'avais planté correctement, au sommet d'une butte en plein soleil à la limite sud du terrain. Et je ne m'en suis plus occupée. Il ne reçoit plus assez de soleil parce qu'un hêtre majestueux a envoyé des branches qui lui coupent l'accès au soleil. Il a été envahi par des ronces et par des expansions d'une glycine. Et il est en train de se coucher et s'il se couche davantage, ce sera une catastrophe parce qu'il est au bord de la butte. Il y a un facteur aggravant, le sable qui ne tient pas les racines. Si je transplante un arbuste, c'est obligatoirement à racines nues parce que , dès que j'extrais ses racines, le sable tombe et elles sont nues. Le vent est probablement en cause, même si la région est peu ventée. Il vient en général de l'ouest, à droite sur les photos :
Les ronces sont toujours là. Je les avais coupées et elles ont repoussé de plus belle en plein hiver ! Je ne les arrache pas parce que je veux les transplanter à Romilly. J'adore les mûres sauvages et mes tentatives avec les mûres cultivées ne m'ont pas satisfaite sur le plan gustatif. Mais pour les planter à Romilly, je dois leur préparer une zone adaptée où je pourrai les contrôler. Avec la perte des feuillages caducs, j'y vois mieux et j'ai découvert qu'il est encore traversé par une branche de glycine.
Au printemps il n'aura plus de ronces ni de glycine envahissante. Je ferai élaguer le hêtre pour qu'il revoie la lumière. Mais que faire pour l'empêcher de s'effondrer ? Je vais sans toute l'élaguer un peu, cela lui permettra de s'étoffer. Surtout je vais utiliser le tronc du hêtre comme tuteur auquel l'attacher. Sur cette photo le tronc du hêtre est à l'extrême droite, couvert de lierre. Le tronc d'un arbuste un peu moins à droite est celui d'un fusain d'Europe spontané. Il y en a beaucoup à Romilly mais l'installation de quelques fusains à Veneux est très récente, sans doute des semis d'oiseaux à partir de la forêt proche.
A Romilly, un des arbousiers, planté au sud près d'un saule poussera selon son bon plaisir, il sera facile de le faire soutenir par le saule. L'autre est loin de tout arbre, je l'élaguerai selon les besoins pour qu'il n'envoie pas de branches trop horizontales loin du tronc. Les voici avec leur protection anti-chevreuils. La vie d'un arbousier n'est vraiment pas facile.
12:45 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3)
01/01/2013
Heureuse année
Je vous souhaite une très belle année 2013 pleine de joies, de fleurs, de fruits, d'écureuils farceurs, de pies bavardes et de joyeux insectes. Je ne sais si les insectes sont vraiment joyeux dans leur petite tête mais ils sont amusants et apportent la joie.
C'est le jour des grandes décisions. Promettons-nous de ne jamais utiliser de produits chimiques dans nos jardins, de ne pas bouleverser l'ordre établi par la nature. La terre est vivante et porte la vie même dans ses entrailles, dans le sol et au fond des abysses. Evitons de tuer quand ce n'est pas indispensable. Aimons et respectons notre planète-miracle.
Et puis, il est habituel d'annoncer la naissance du premier français de l'année. Dans les cliniques on fête le premier bébé. Alors, je veux annoncer aussi la première naissance dans ma pépinière d'amateur.
J'avais mis des graines à tremper depuis 2 jours. J'ai aperçu une toute petite pointe blanche. Le tout début d'une germination :
Une autre graine semble la suivre de près. La coque de la graine s'entrouvre et on aperçoit sans doute la radicelle :
Ce sont des graines de Maclura tricuspidata (ex Cudriana). Le genre Maclura est proche des muriers. Je vous avais montré Maclura pomifera, l'oranger des Osages. Comme lui il est dioïque, épineux, il a des fruits qui sont en fait une agglomération de fruits. Mais les fruits de Maclura tricuspidata ressemblent davantage à des mûres et sont plus agréables à manger.
Il semble que les femelles peuvent produire des fruits sans graines en l'absence de pollinisation.
21:11 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3)
31/12/2012
Arbutus x andrachnoides
Arbutus x andrachnoides est un hybride naturel Arbutus andrachne x Arbutus unedo. J'avais été déçue de ne pas voir fleurir cet automne mon très jeune sujet. C'était ignorer qu'il fleurit beaucoup plus tard que Arbutus unedo.
J'ai heureusement pensé à aller le voir et je l'ai trouvé en fin de floraison en ces derniers jours de décembre. La plupart des fleurs sont déjà fanées mais c'était une belle et abondante floraison pour sa taille, sur toutes les branches.
Son joli petit tronc est déjà bien rouge de même que les tiges :
Petit arbousier deviendra grand et approchera un jour les 10 mètres car il est plus grand que unedo. Son écorce sera alors aussi belle que celle-ci photographiée aux Grandes Bruyères :
08:28 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
29/12/2012
Eriobotrya japonica
Le néflier du Japon est lui aussi en retard de floraison. Habituellement il fleurit en novembre. Je pense que tous ces retards sont dus aux 3 matinées de gel inhabituelles en automne.
A Paris le 24 décembre il est cependant en fin de floraison :
A Veneux c'est pire. Aujourd'hui il en est aux boutons. Il est encore plus difficile à photographier à partir du sol car il porte ses fleurs cachées par les feuilles à 4m de haut pour surmonter la cabane du voisin qui lui cache le peu de soleil qui arrive à passer sous le chêne. Une erreur de débutante il y a 30 ans.
12:24 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
27/12/2012
Malus sieversii
Cette photo est extraite du DVD que je viens de recevoir. J'espère qu'ils ne m'en voudront pas, je leur fait de la publicité gratuite.
Ce film parle du Jardin d'Eden et de pommiers merveilleux dont cette photo montre l'extraordinaire diversité génétique alors qu'ils font partie de la même espèce.
Ce film raconte la découverte de forêts denses de pommiers sauvages dont l'origine remonte à 65 millions d'années. Il raconte non seulement leur grande diversité mais aussi leur résistance aux maladies, aux températures extrêmes. Il parle de pommes merveilleuses qu'on peut croquer sans manger en même temps la multitude de fongicides et autres cides administrés à nos pommiers cultivés. C'est leur ancêtre qui a gardé toutes ses capacités de défense.
21:37 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
17/12/2012
Les fruitiers pour le décor d'automne et d'hiver
Lorsqu'on n'a que peu de terrain autour de la maison, on se contente généralement d'un jardin d'ornement. Mais pourquoi ce jardin d'ornement ne serait-il pas productif ? Qu'y a-t-il de plus beau, et presque en toutes saisons, qu'un arbre fruitier ?
Pour la beauté de la floraison, peu d'arbres surpassent les arbres fruitiers. Vous avez déjà vu un cerisier, un pommier, un pêcher en fleurs, c'est magique. Plus tard, le décor sera assuré par de beaux gros fruits très colorés.
Mais ce à quoi on pense moins, c'est la suite. Les arbres fruitiers assurent le décor d'automne par leur feuillage. En voici quelques exemples.
Sur cette photo, au milieu et à gauche, ce sont deux poiriers au beau feuillage doré. Ils ont été plantés au printemps, imaginez-les lorsqu'ils auront atteint une taille adulte. Les nashis ont vite perdu leur feuillage mais ils sont très jeunes et je ne porterai pas de jugement pour l'instant.
Au fond au milieu, c'est Cornus officinalis aux cornouilles semblables à celles du cornouiller mâle :
Mon petit Diospyros kaki 'Fuyu'. Imaginez-le lui aussi quand il sera grand et après cet embrasement d'automne couvert de gros fruits orange.
L'abricotier 'Pêche de Nancy', lui aussi planté au printemps, le 4 novembre puis le 12 novembre :
Un tout jeune Asimina triloba aux fruits délicieux et qui un jour mesurera plusieurs mètres de haut et de large :
Amelanchier lamarckii :
Un actinidia à petits fruits qui reste longtemps couvert d'or
puis rougit :
Mespilus germanica, le néflier :
Ce Pseudocydonia sinensis qui portera un jour de gros fruits parfumés a germé en mai 2011 et il est encore en pot. Il a attendu décembre pour rougir :
Après ces illuminations d'automne, il y aura encore les gros fruits lumineux des kakis :
Et dès février la floraison des précoces cornouillers mâles
amandiers
et myrobolans :
Je n'ai trouvé qu'environ 6 à 8 semaines sans décor. Pas tout-à-fait, certains ont de magnifiques écorces.
Pour garnir dessous, il y a des arbustes fruitiers. Pour vous éviter toutes les corvées et les consommations qu'impose une pelouse, il y a encore des fruitiers rampants très couvre-sol comme des ronces rampantes ou des fraisiers tels Fragaria vesca
ou Fragaria moschata :
Le tout peut être parsemé de légumes très décoratifs. Je vous laisse les chercher.
22:53 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (4)
07/12/2012
Rubus phoenicolasius
C'est une ronce vigoureuse qui donne des fruits agréables mais est aussi décorative par son feuillage argenté et en hiver ses tiges rouge vif épineuses.
J'en ai planté 3 pieds au printemps. Des cannes se sont allongées jusqu'à 2 et 3m en prenant appui sur les arbustes environnants. La première année ces cannes biennales ne présentent aucune bifurcation et ne produisent pas. La deuxième année des ramifications portent les fleurs et les fruits. Un marcottage se produit dès qu'une tige touche le sol.
Ces cannes de première année, sans bifurcation, n'auraient pas dû produire. Pourtant l'une d'elles m'a donné des fruits en août :
Mais c'est maintenant que le bois est le plus beau. Sur une photo on voit des tiges lisses, verticales, d'un rouge plus sombre. C'est le cornouiller sanguin sur lequel elle s'appuie pour atteindre horizontalement 3m.
01:23 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
27/11/2012
Cul de poulet
Nous allons continuer avec les pruniers. J'ai planté aussi des Prunus domestica. 'Mirabelle de Nancy' n'a encore jamais fleuri mais cela devrait être pour le prochain printemps, il dépasse largement 2m. Il n'est pas photographiable aujourd'hui, il a déjà perdu toutes ses feuilles.
'Cul de Poulet' a été planté à proximité. Ce nom n'est pas une insulte et je n'en suis pas responsable. A partir de ses prunes on fait entre autres des pruneaux et il parait que ses prunes séchées ressemblent à des culs de poulet.
Ce prunier m'a été offert au cours d'un échange de plantes. C'est une variété locale de Savoie. Sa prune violette et allongée est délicieuse.
C'est un prunier adapté à la montagne. Tous les pruniers sont très rustiques, au moins jusqu'à -25° et cultivables presque partout en France. Mais, comme pour beaucoup d'arbres fruitiers, la difficulté réside dans la précocité de la floraison, le gel détruit les fleurs et anéantit la production.
Mon petit prunier prend son temps. Il n'a presque pas poussé la première année, maintenant cela semble bien parti. Il doit trouver le climat de Romilly un peu trop tropical mais je crois qu'il s'y habitue et qu'il se plait. Je l'ai photographié le 24 novembre. Il commence à prendre ses couleurs d'automne et son tronc est déjà équipé d'un corset anti-chevreuils.
Le 28 novembre il est tout jaune et commence à perdre ses feuilles :
21:24 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
25/11/2012
Cherry Plum
C'est quoi ? Vous avez déjà aperçu mon cherry plum 'Ruby' devant Acer griseum à Romilly :
Le voici en juillet :
On pourrait traduire son nom par prune de cerise. Ou bien prune-cerise, le nom qu'on donne parfois à notre prunier myrobolan, Prunus cerasifera. Ruby est en effet un Prunus cerasifera.
Comment en suis-je arrivée à acheter aux anglais des myrobolans ? C'est parce que j'ai planté à Romilly un Prunus salicina, un prunier japonais, bêtement, sans me préoccuper de sa sexualité. Le voici avec toutes ses feuilles comme l'an dernier le 24 novembre :
Il perdra ses feuilles lors d'un gel important. C'est seulement après l'avoir planté que j'ai découvert qu'il est autostérile mais ne peut être pollinisé par nos pruniers européens. Il est compatible avec un autre salicina mais peut-être un autre clone, je ne sais, ou avec un myrobolan, ou avec un prunier américain pas facile à trouver ici.
J'ai un magnifique myrobolan à Veneux :
Il me régale de kilos de prunes délicieuses. C'est la forme botanique. Il produit tellement que j'avais envie de changer de goût, donc une variété. C'est ainsi que j'ai découvert cherry plum chez Agroforestry Research Trust car ils donnent le nom scientifique, latin, de leurs plantes et pour les fruitiers ce sont les seuls.
J'ai essayé de m'y retrouver dans le monde botaniquement chaotique des arbres fruitiers. Les pépiniéristes ne vous donnent jamais le nom d'espèce. Ce n'est pas facile, voilà ce que j'ai cru comprendre.
Nos pruniers sont appelés pruniers européens. C'est Prunus domestica qui est hexaploïde et donc incompatible avec les diploïdes.
Les pruniers japonais, c'est Prunus salicina.
Les pruniers américains c'est Prunus americana (ou Prunus section Prunocerasus).
Les américains ont créé des hybrides américain-japonais puisqu'ils sont compatibles.
Cela se complique légèrement par le fait que les anglais appellent cherry plum également les mirabelles qui sont des Prunus domestica.
22:37 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (8)
18/11/2012
Pseudocydonia sinensis
A quoi tient la date de rougissement du feuillage de Pseudocydonia sinensis ?
Je crois que c'est en partie lié au climat. L'année 2012 a été plus froide que l'année 2011. Le climat du Bassin Parisien, et Romilly en fait encore partie à son extrémité est (je n'ai jamais constaté plus de 2° de différence avec Veneux), est moins continental que celui de Nogent sur Vernisson.
C'est peut-être encore plus lié à l'âge de l'arbre. A l'extrême, les très, très jeunes sujets restent verts et persistants. Je vous laisse en juger.
A l'Arboretum des Barres le 14 octobre le Pseudocydonia de l'entrée rougit mais a encore la moitié des feuilles vertes :
L'an dernier, à peu près à la même période, il était encore vert et avait encore tous ses fruits :
Toujours à l'Arboretum des Barres, le même jour, un autre Pseudocydonia dans une zone moins abritée a totalement rougi et même perdu une grande partie de ses feuilles :
A Romilly un mois plus tard, le 12 novembre, mon jeune Pseudocydonia commence à peine à se colorer :
L'an dernier il n'avait pas rougi et avait encore des feuilles vertes en janvier. Il n'avait perdu tout son feuillage qu'après le gel sévère de février.
A Veneux aujourd'hui un Pseudocydonia encore plus jeune est tout vert et ne semble pas décidé à rougir et perdre son feuillage. Il est né ce printemps d'un semis d'une graine d'un fruit pourri de l'Arboretum des Barres. Il vit dehors, je ne l'ai rentré que pour la photo parce qu'il fait nuit.
20:48 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
17/11/2012
Prunus tomentosa
22:56 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (7)
14/11/2012
SOS Ribes fasciculatum
Ce groseillier est très beau, je pourrais me contenter de son aspect ornemental. Il mesure 1m80, il a de belles couleurs d'automne
et son feuillage est semi-permanent, il tombe en janvier lors de la poussée des bourgeons et ne semble nu que quelques jours.
Mais il serait tellement plus beau, et tellement bon, couvert de fruits rouges. C'est là que réside le problème. Cette plante est dioïque et l'arbuste que je vous ai montré est une femelle. Elle était couverte de fleurs en mars. Ces fleurs ont été fécondées car les ovaires ont grossi mais les fruits verts sont tombés. Les fleurs avaient sans doute été fécondées par le Ribes rubrum hermaphrodite à côté et cette fécondation n'était pas valable. Je n'ai vu qu'un seul fruit d'un très beau rouge :
Ce fruit est sans doute le résultat de la fécondation par les deux, pas davantage, fleurs du pied mâle.
Ces deux pieds ont été plantés en même temps en mars 2008, à 1m l'un de l'autre, dans les même conditions, dans le même sol. Mais le pied mâle végète, il mesure 30cm de haut, il n'a eu que 2 fleurs. Je ne sais si cela tient à moi, j'ai toujours eu des difficultés avec les pieds mâles des plantes dioïques, surtout les actinidias.
Je recherche donc désespérément un pied mâle mais en vain. Si quelqu'un peut me donner une adresse…
Il reste un espoir : le petit mâle est toujours vivant, il s'accroche donc à la vie. Peut-être se décidera-t-il à démarrer un jour…
12:11 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
12/11/2012
Diospyros kaki 'Vainiglia'
Même bien protégé contre les chevreuils, mon jeune plaqueminier n'est pas à son avantage. Il vient d'être planté, pas trop loin de 'Fuyu'.
Il s'appelle Diospyros kaki 'Vanille' ou mieux 'Vainiglia' car c'est une vielle variété italienne. C'est un kaki du type PVNA (Pollination Variant Non Astringent) c'est-à-dire que ses fruits sont parthénocarpiques si les fleurs ne sont pas pollinisées par une autre variété et ils sont astringents mais s'ils sont pollinisés ils contiennent des graines et ne sont pas astringents.
Cette variété est monoïque, elle porte des fleurs mâles et des fleurs femelles. L'intérêt est la pollinisation d'autres kakis femelles, cela augmente leur productivité.
Le grand kaki du Jardin des Plantes a encore toutes ses feuilles, et bien vertes. Les fruits ne sont pas mûrs. Cela se voit à leur couleur mais aussi à l'absence de corneilles et d'étourneaux sur ses branches. Les oiseaux préfèrent les kakis bien mûrs.
21:38 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
03/11/2012
Arbutus
C'est encore grâce au ramassage des feuilles à Veneux que j'ai remarqué le début de floraison de Arbutus x andrachnoides. Il est encore si petit, je l'ai reçu au printemps. Mais il est bien florifère pour sa petite taille. Il fleurit en automne comme son parent Arbutus unedo alors que l'autre parent, Arbutus andrachne fleurit au printemps.
Arbutus unedo à Veneux est miraculeusement en fleurs. Je dis cela parce que l'an dernier il n'a pas fleuri car il ne voyait plus le soleil. Je l'avais pourtant planté en limite sud du terrain. Mais le délire expansif d'un hêtre lui a coupé toute vue sur le soleil. L'élaguer n'est pas à ma portée, il faudrait que je trouve le temps et l'argent pour faire venir une entreprise.
Mais mon courageux arbousier a trouvé une solution. Il a laissé mourir ses branches basses et c'est élancé vers le ciel. Il est toujours sous les branches du hêtre mais reçoit un peu plus de lumière. Il est en plus envahi cette année, et je viens de découvrir cela, par Vitis labrusca. C'est étonnant qu'il arrive à fleurir dans ces conditions :
Les fleurs des deux arbustes se ressemblent beaucoup, andrachnoides est à gauche, unedo est à droite. Si la fleur de andrachnoides est plus petite, c'est peut-être à cause d'une différence de maturité. En effet la floraison de Arbutus x andrachnoides commence à peine et presque toutes ses fleurs sont encore fermées.
19:49 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
31/10/2012
L'automne de Cornus mas et officinalis
Contrairement à Cornus officinalis, Cornus mas n'est pas réputé pour ses couleurs d'automne.
Ce Cornus mas à l'arboretum des Grandes Bruyères m'a surprise car il était paré de belles couleurs le 6 octobre :
Pourtant aujourd'hui encore mes Cornus mas ont un feuillage très vert, aussi bien les Cornus sauvages à Veneux
que Cornus mas 'Jolico' à Romilly
qui a déjà de gros bourgeons :
On voit sur cette photo de très près que les feuilles commencent à ce teinter de rose mais plus de 3 semaines après celui d'Ingrannes.
Cornus officinalis est planté pour sa magnifique floraison en fin d'hiver, semblable à celle de Cornus mas, mais aussi pour ses couleurs d'automne, mais pas avant la mi-novembre ici, pour son écorce et pour ses fruits. Le 12 novembre 2011 à Paris :
Le 7 novembre 2011 à Romilly :
Le 28 octobre 2012 à Romilly :
Il a beaucoup grandi en un an, il a pris 1m de plus en hauteur et en largeur.
22:34 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Pyrus calleryana
01:40 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (5)
22/10/2012
Le mystère de Diospyros lotus enfin levé
Diospyros lotus est dioïque. Il faut donc un pied mâle et un pied femelle pour obtenir des fruits. Or, le magnifique Diospyros lotus femelle couvert de fruits de l'arboretum des Grandes Bruyères est seul. Il y a bien à proximité de très petits sujets sans doute de semis mais si petits que les mâles, s'il y en a, ont certainement fait moins de 10 fleurs. Cela ne peut expliquer la fécondation d'une multitude de fleurs de la grande femelle.
La question que je posais est : Diospyros lotus peut-il être parthénocarpique comme Diospyros kaki ? Malgré le grand nombre de pages consacrées à ce Diospyros je n'ai trouvé la réponse nulle part, personne ne se pose seulement la question, mais tous les pépiniéristes vendent cet arbre en exemplaire unique sans précision du sexe. Ce n'est pas sérieux.
Le 16 septembre :
Le 6 octobre :
Hier, 21 octobre, l'aspect était le même sur l'arbre que le 6 octobre mais des fruits commençaient à tomber. Ils étaient donc à maturité.
J'ai ramassé des fruits au sol. Certains étaient encore fermes :
D'autres étaient très mous et s'écrasaient :
Ces fruits ne contenaient aucune graine. Comment auraient-ils pu contenir une graine de 1cm
alors qu'ils mesurent moins d'1 cm ? Un fruit "normal", fécondé, de Diospyros lotus mesure 2 à 2,5cm.
J'ai goûté un fruit très mûr, bien mou. Il était peu sucré, légèrement astringent mais cette astringence a persisté presque 1 heure en bouche. Cela ne veut pas dire qu'un fruit fécondé très mûr est astringent. Je pense que ces très petits fruits seront cependant bons en confiture.
Diospyros lotus est donc bien dioïque mais capable de parthénocarpie. Cependant les fruits non fécondés sont beaucoup plus petits que les fruits fécondés.
06:45 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
17/10/2012
Malus tschonoskii
01:57 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3)
14/10/2012
Zanthoxylum schinifolium
C'est à croire que je me dirige vers une nouvelle addiction (envie répétée et irrépressible…), après les sureaux, les poivriers de Sichuan. Mais comment aurais-je pu résister lorsque j'ai rencontré ce magnifique poivrier déjà aussi haut que moi et magnifiquement pourvu d'épines. Je vous présente donc mon "petit" dernier, en fait le cinquième, Zanthoxylum schinifolium :
Et voici des nouvelles du plus grand de mes poivriers, Zanthoxylum simulans. Sa fructification dure très longtemps. Les fruits ont commencé à prendre des couleurs début septembre :
J'avais photographié l'ouverture du premier fruit le 8 septembre :
Le 10 octobre il était toujours couvert de fruits :
Zanthoxylum piperitum n'a pas encore fleuri mais il a fait une grosse poussée de croissance cette année et j'espère une production pour l'an prochain.
C'est la coque des fruits qui est moulue pour donner le poivre :
23:09 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (7)
11/10/2012
Diospyros
Ses feuilles rougissent et tombent, des grandes feuilles brillantes, comme vernies, très belles :
Mon petit Diospyros kaki 'Fuyu' aux fruits non astringents prend son temps pour grandir mais je crois que maintenant il est bien installé. J'imagine comme il sera éblouissant quand il sera plus grand.
Pendant ce temps, à Ingrannes, Diospyros lotus aux feuilles plus petites et moins brillantes continue de mûrir ses nombreux fruits et c'est aussi très beau :
06:29 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (8)
05/10/2012
Semis de Diospyros lotus
12:05 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
02/10/2012
La pêche est un fruit délicieux
Les coupables sont certainement les merles. Mais j'ai eu un grand plaisir aujourd'hui : j'ai revu un couple de mésanges à longue queue, mes préférées. Je crois qu'elles sont bien installées sur mon terrain. Cet hiver je leur mettrai des boules de graisse, les graines sont trop difficiles pour leur fragile petit bec.
00:34 Publié dans fruitiers, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
28/09/2012
Malus niedzwetzkyana
Malus niedzwetzkyana, c'est le nom sous lequel il est inscrit sur la liste IUCN des plantes en danger. Il est rare, 111 individus ont été recensés dans la nature.
Certains le disent synonyme de Malus pumila. Ils font sans doute partie de ces joyeux drilles simplificateurs qui, comme R. Bolli pour les sureaux, réduisent le nombre d'espèces sans trop se poser de question. C'est au moins une variété car Malus pumila n'a pas le feuillage rouge, la chair de ses fruits rouge.
D'autres le considèrent comme une variété soit de pumila soit de sieversii. C'est une belle pagaille dans le monde des Malus. Des études chimiques et génétiques sont en cours pour y mettre de l'ordre. Mais les tirés à part de ces études sont payants. Je me contenterai d'attendre que ces résultats soient davantage divulgués. Je m'intéresse aux pommiers surtout sur le plan visuel et gustatif.
J'ai déjà planté Malus sylvestris. J'attends des graines de Malus sieversii. Maintenant celui-ci qui est ravissant. Aurai-je un jour le jardin d'Eden ?
Les feuilles sont rouges ou bronze, les tiges et les nervures sont rouges. Il sera couvert de superbes fleurs rose intense, ses pommes de taille moyenne seront rouges avec une chair rouge.
Il est l'un des parents de Malus 'Coccinella'. L'autre est Malus 'Evereste'
22:31 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
27/09/2012
L'amande-pêche Ingrid
Prunus x persicoides 'Ingrid' est un hybride Prunus dulcis x Prunus persica. Je vous ai déjà montré ses fleurs et ses fruits.
Il avait donc fait comme prévu 2 petites pêches vertes. Ces petites pêches n'ont pas changé d'aspect depuis le 1 juillet. Elles n'ont pas grossi, sont restées vertes. Ne sachant quand les cueillir, j'ai choisi de les laisser sur l'arbre et d'attendre leur chute. Aujourd'hui je les ai trouvées entrouvertes. Je l'ai ai donc cueillies.
Le noyau n'est pas adhérent. La chair des fruits est dure et inconsommable mais c'est ce qui était prévu, l'intérêt de ces fruits, c'est l'amande. Le noyau ressemble à un noyau de pêche. J'en ai cassé un pour voir l'amande. Mais la coque est si dure que j'ai tout écrabouillé. Je n'ai pu donc photographier l'amande mais je l'ai goûtée. Elle ressemblait à une amande fraiche et elle était très bonne.
Je garde l'autre noyau pour plus tard, pour voir s'il devient plus facile à ouvrir.
22:39 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (3)