09/08/2010
Actinidia
Il m'est arrivé d'autres catastrophes sur le terrain de Romilly. Mais je ne voudrais pas vous donner l'impression de toujours me plaindre. Je vais donc entrecouper mes jérémiades de notes plus joyeuses. Je vais commencer par vous parler de mes kiwis inhabituels.
A Veneux j'ai deux actinidias sans doute botaniques, l'un à fruits couverts de poils, l'autre à fruits complètement lisses.
Le kiwi à fruits velus, vraiment très velus, est sans doute un Actinidia deliciosa mais proche de la forme botanique car les fruits sont très petits, la taille d'une prune. C'est un peu gênant car il faut les éplucher. Mais par ailleurs je ne rêve pas de 'Hayward', la forme cultivée la plus répandue et la plus vendue au rayon fruits des supermarchés car je suis incapable de le manger frais, il est trop acide. Comment ai-je pu obtenir cette liane ? Je l'ai acheté il y a très, très longtemps, à une époque où les plants d'actinidia étaient presque introuvables et il m'avait été vendu comme Actinidia chinensis car à l'époque les espèces deliciosa et chinensis étaient confondues. Actinidia chinensis est l'espèce à fruits à chair jaune et plus sucrée, velus mais moins et aux poils facilement enlevés par frottement. Le mien a des fruits tellement velus que ce ne peut être que deliciosa.
L'autre actinidia, qui ne peut être que botanique, a des fruits lisses. Vous allez me dire c'est Actinidia arguta. Non, ce n'est pas lui. Arguta a des fruits allongés, le mien a des fruits ronds, même un peu aplatis. Les feuilles également sont différentes, elles sont plus petites sur le kiwai. Je connais bien arguta. J'en ai eu un, il avait même produit et commencé à envahir un arbre en lançant à la verticale une branche qui tenait seule sur 3m ! Un été bien sec il a fini par renoncer à vivre dans le sable. Comment ai-je obtenu ce kiwi botanique ? J'avais planté, il y a très longtemps aussi, un actinidia mâle. Un sanglier a traversé mon terrain (la chasse à courre, vous savez, ils vont même traquer le cerf dans les immeubles de Fontainebleau) et il a pulvérisé les arceaux sur lesquels étaient installés les actinidias qui furent tous déracinés. Un seul a survécu. Mais deux ans plus tard ce qui était à l'origine un mâle, 'Tomuri', produisait des fleurs femelles de petite taille. Il n'avait survécu que le porte-greffe. A l'époque les actinidias vendus étaient sans doute tous importés d'Orient et greffés sur des actinidias sauvages locaux.
Mais je n'ai aucun pied mâle. Après ce Tomuri et, découvrant sa féminisation, j'en ai planté un autre, puis encore 5 fois. Aucun n'a survécu, ils ne passaient même pas l'été. Tout le monde sait que dans beaucoup d'espèces, et pas seulement végétales, les mâles sont très fragiles. Les femelles seules s'adaptent à mon terrain trop sableux. La fécondation est donc assurée par les jardins voisins. Il y a une belle haie d'actinidias à environ 400m. Mais, selon les années j'ai tantôt des fruits lisses et tantôt des fruits velus. Cela dépend sans doute de la concomitance de floraison et de la bonne volonté des butineurs.
Cette année j'ai des fruits lisses. Vous remarquerez qu'ils sont très lisses et très verts et aussi bien ronds voire aplatis :
Voici photographiés à la même époque l'an dernier (le 1 et le 13 août) les fruits velus, déjà très velus et bruns :
Et les feuilles avec leur pétiole : de gauche à droite actinidia à fruits lisses, Actinidia deliciosa 'Jenny' et Actinidia deliciosa à petits fruits.
Les feuilles de 'Jenny' sont très râpeuses. Les plus lisses, vraiment très douces au toucher sauf quelques minuscules aspérités sur la face inférieure des nervures, sont celles de l'actinidia à fruits lisses.
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03/08/2010
Myrobolan
Les jolies prunes du myrobolan de Veneux, Prunus cerasifera, égaient un coin sombre du terrain. Car il pousse à l'ombre, une ombre contre laquelle je ne peux lutter, elle est due à un arbre du voisin. Il n'est jamais arrosé, jamais nourri, jamais traité, et jamais malade. Un fruitier comme on en rêve et ses prunes sont délicieuses.
Il ne croule pas sous les fruits comme l'an dernier quand des kilos de fruits par branche les ont entrainées jusqu'au sol. Lui aussi subit l'alternance, une alternance qui cependant reste faible car j'aurai de quoi me régaler et qui serait probablement supprimée par l'apport d'engrais. La lourde charge de l'an dernier lui a laissé un port pleureur qui m'arrange bien, toutes ses prunes sont à ma portée.
19:47 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
23/07/2010
Les noisettes rouges
mais je n'y goûterai encore pas cette année.
Mon noisetier pourpre à Romilly prend de l'ampleur depuis que je l'ai un peu dégagé de l'envahissement des noisetiers verts beaucoup plus grands et vigoureux. Le voici le 28 juin. On voit qu'il lance une branche en hauteur derrière une branche de noisetier vert. Il faut que je le dégage encore un peu.
J'aime bien photographier ses noisettes. Elles sont ravissantes avec leur coque rose et leur jupon rouge tout plissé.
Le 12 juin l'an dernier :
Le 18 juillet cette année :
Je ne les ai pas cueillies car je pensais qu'elles n'étaient pas mûres. Mais 4 jours plus tard, le 22 juillet, il n'y avait plus une seule noisette sur l'arbre et beaucoup de demi-coques au sol ! Il y a donc des écureuils. Pourtant je ne les ai jamais vus. De quoi ont-ils peur ? Des garnements du quartier ? Ou des chasseurs qui ne les tirent sans doute pas, du moins je l'espère, mais leur font peur ? A Veneux ils ont repris confiance et plus d'un automobiliste a déjà dû freiner pour en éviter un qui traversait la rue. Ils ont une telle confiance que j'ai la joie de les voir contre mes fenêtres l'hiver. Sur cette photo du 6 avril 2007 il est à moins d'un mètre de la vitre. Le motif ? Je venais d'arrêter le nourrissage.
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16/07/2010
Valeureux figuier
Il est animé de la même fureur de vivre que le houx 'Ferox'. Comme lui il avait été dévoré cet hiver par les lapins et le peu de branches restantes était écorcé alors qu'il était encore tout petit et venait d'être planté. Je le croyais perdu.
Le voici le 11 décembre après le désastre :
Le 28 mai il tentait de repartir du collet :
Le 28 juin le succès se confirme :
Il en émerge les branches rongées.
Dès le début de l'automne il sera entouré de barricades anti-lapins.
13:48 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
14/06/2010
Les fraisiers
Je ne vais pas vous parler des fraisiers que vous avez plantés et que vous bichonnez sans cesse, vous les connaissez mieux que moi. Non, je veux vous parler d'autres fraisiers au tempérament plus sauvage, des fraisiers qui se débrouillent tout seuls, qui fleurissent et souvent fructifient si vous les oubliez, des fraisiers capables de se faufiler entre les herbes sauvages et, si on les aide à peine, de couvrir le sol efficacement.
Fragaria vesca, notre fraise sauvage européenne, est appelée fraise des bois mais je ne comprends pas pourquoi. J'en ai aussi bien à Veneux qu'à Romilly et je vous garantis qu'elle se plait davantage au soleil. A Veneux elle disparaît même quand le couvert est trop dense.
A Romilly je l'avais repérée dès le début, et les enfants gourmands aussi. Mais il fallait la patience des enfants pour trouver ses fruits. Depuis que j'ai défriché elle est de plus en plus abondante. Elle forme même de grands tapis :
J'ai une technique pour la transformer en couvre-sol efficace plus rapidement. Là où elle est abondante, je tonds juste au-dessus d'elle avec ma "tondeuse" spéciale, un taille-haie manuel à lames orientables que je vous ai déjà montré :
Avec cette technique les vivaces, qui sont généralement plus hautes qu'elle, abandonnent peu à peu et les annuelles ne peuvent plus germer. Depuis deux ou trois semaines les premières fraises sont mûres et tout le monde sait qu'elles sont délicieuses et très parfumées :
A Trifouilly il n'y avait pas de fraisiers. Cela me semble normal car mon terrain est un bout de nature mais une île isolée entre un champ cultivé et la Seine. J'ai donc installé des fraisiers caprons. Ils ont des grandes feuilles et des grosses fraises mais se comportent comme le fraisier des bois. Ils ont rapidement formé un tapis qui s'étend sans cesse, même entre les mauvaises herbes depuis que je n'entretiens plus le terrain :
Sur cette photo le tapis a déjà été allégé par mes prélèvements à destination de Romilly. Et à Romilly, ça stolonne, ça stolonne…
Il existe plusieurs fraisiers à fleurs roses : Pink Panda, Red Panda, Lipstick, Red Ruby…
En voici un photographié au Clos du Coudray :
Ces fleurs rose clair à 5 pétales me font penser qu'il s'agit de 'Pink Panda'. On le dit décoratif et peu fructifère. Mais bien exposé il fructifie. J'ai fait un recadrage sur le coin en bas à droite de la première photo :
Et il y a ce fraisier rose presque rouge que je viens de planter à Romilly :
Ses fleurs sont magnifiques, on les remarque. Elles sont semi-doubles :
Ce fraisier est vigoureux, bien dressé, ses fruits actuellement presque mûrs restent souvent protégés du sol par le feuillage. Dès la première semaine il a envoyé des stolons dans toutes les directions. J'ai l'intention d'en faire un couvre-sol pour un groupe de framboisiers.
19:12 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
27/04/2010
Eleagnus umbellata
Un de mes plaisirs à Romilly, c'est de tenter des fruitiers peu courants mais pleins d'intérêt. Je vous en ai déjà montré quelques uns.
Eleagnus umbellata est parfois appelé olivier d'automne ou chalef argenté. L'arbuste est beau mais n'a rien d'extraordinaire. Les feuilles sont d'un beau vert avec un revers argenté. Les fleurs sont petites, discrètes mais parfumées. Ce sont ses fruits qui sont intéressants. Ils ne ressemblent absolument pas à des olives, ils sont rouges. Ils sont riches en vitamines, lycopène, etc. Ces fruits paraissent mûrs dès octobre mais il vaut mieux attendre décembre pour les cueillir, lorsqu'ils se détachent facilement, ils sont alors agréables à manger.
J'en avais planté deux il y a deux ans. Ils n'ont pas changé d'aspect ni de taille. Je me demandais ce qui n'allait pas. C'est un arbuste de pays froid et la zone 8 est sa limite de tolérance à la chaleur. Mais j'avais pris la précaution de les mettre à un emplacement à mi-ombre l'après-midi. Le sol ne pose pas de problème, bien drainé mais jamais asséché. Ils tolèrent le calcaire. Je crois que, comme cela arrive avec beaucoup de plantes, il leur a fallu ce temps pour bien s'installer. Et ce printemps ils ont démarré et ils ont fleuri :
J'espère avoir quelques fruits, très peu cette année car ils sont encore petits, mais assez pour pouvoir y goûter. Je vous en parlerai dans quelques mois.
01:26 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
11/04/2010
Mes pêchers
Vous connaissez déjà 'Lacrima' un très beau pêcher pleureur aux pêches délicieuses. Il est particulièrement décoratif en avril par son port et par la grande taille de ses fleurs.
Je vous avais parlé l'an dernier du vieux pêcher découvert sous des broussailles. Il présente l'intérêt non négligeable d'être insensible à la cloque. Mais il semblait mourant. Il avait autant de branches mortes que de branches saines et n'avait que deux fleurs ! Je lui ai enlevé ses branches mortes, je l'ai débarrassé des broussailles, je l'ai nourri, je lui ai fait des bisous. Et voilà le résultat moins d'un an après : il est couvert de centaines de fleurs.
Il n'empêche qu'il est sans doute très vieux et un pêcher n'est pas immortel. Je crois que je vais étudier les techniques de greffe…
J'ai transplanté au début de la semaine un autre pêcher. Il vient de Trifouilly. C'est un pêcher à feuillage pourpre. Il s'appelle 'Pourpre de Saint Genis Laval'.
Je ne peux vous montrer ses fleurs, il en a une dizaine mais elles ont perdu leurs pétales pendant le transport, elles étaient identiques à celles du vieux pêcher. Voici la seule qui en a gardé un peu :
Ce pêcher est étonnant et très décoratif par la couleur de son feuillage.
Mais le plus étonnant c'est la taille des fleurs de 'Lacrima'. Voici une fleur du vieux pêcher à côté d'une pièce de un euro :
et une fleur de 'Lacrima' à côté de la même pièce :
Les bourdons ne sont pas insensibles à cette beauté. Regardez la fouille en règle du restaurant :
23:59 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
31/03/2010
Promesses de fruits
A Romilly les premiers arbres fruitiers qui se préparent à la floraison sont les pêchers, Prunus persica, et le nashi, Prunus pyrifolia.
Le pêcher "Lacrima" est couvert de boutons roses pour sa deuxième saison. L'an dernier il était déjà couvert de fruits alors qu'il venait d'être planté.
L'autre pêcher, c'est celui que j'ai découvert l'an dernier, en mauvais état, enfoui sous les ronces, les orties et surtout la forêt.de jeunes frênes. Il m'intéresse beaucoup car il n'a pas eu la cloque alors que des feuilles de Lacrima à 4m de lui étaient atteintes. Je l'ai dégagé des envahisseurs j'ai coupé les branches mortes j'ai aéré le sol et je lui ai donné de l'Or Brun, pas trop de crainte d'une indigestion après des années de jeûne. Il semble avoir très bien réagi, il est couvert de bourgeons dont quelques boutons floraux, pas facilement photographiés car encore peu développés et situés très haut :
Le nashi ou poirier japonais, m'avait lui aussi donné quelques bonnes poires sucrées dès sa première saison. J'avais pourtant oublié de lui offrir un poirier williams pour la pollinisation. J'espère qu'il va récidiver car je m'aperçois que j'ai encore oublié le poirier. Ses bourgeons floraux sont plus avancés que les bourgeons à bois.
Mais le plus précoce est à Veneux. C'est le prunier myrobolan, Prunus cerasifera, qui me donne chaque année des kilos de délicieuses prunes qui font ployer ses branches jusqu'au sol. Il est complètement en fleurs, ses longues branches surplombent un rhododendron et un laurier-sauce :
21:00 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
26/09/2009
Les noisetiers se préparent
Les noisetiers ont à peine fini de livrer leurs noisettes et ils exhibent déjà leurs chatons pour la prochaine fécondation. Certes, ils ne finiront de se développer qu'à la fin de l'hiver mais, tout de même, ils n'ont pas peur d'affronter l'hiver.
Ils fréquentent les fleurs de houblon, présentes depuis longtemps :
Les jolies grappes de chatons de plus près :
Le noisetier pourpre en fait autant :
19:13 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
13/08/2009
Promesses de récoltes
C'est la première saison de mon nashi et il mesure à peine 1m20. Il me donne cependant 6 beaux fruits, c'est un bon début. Il est dit peu autofertile et j'avais prévu de lui offrir un poirier Williams mais pour l'instant il est tout seul.
J'ai mangé une de ses poires, elle était très bonne, bien sucrée, à la fois très ferme et rafraichissante. J'ai donné les 5 autres à mes petits visiteurs habituels.
Le pêcher 'Lacrima' est superbe. Il a eu la cloque mais je me suis contentée d'enlever les feuilles les plus atteintes et tout est rentré dans l'ordre. Son feuillage est sain, magnifique, et pour sa première saison il n'est pas avare de fruits.
L'autre pêcher, celui qui était noyé dans les frênes et les orties, a toujours ses deux pêches et j'espère y goûter pour voir si je tente de le sauver, voire de le greffer pour conserver cette variété résistante à la cloque.
Le noyer est très grand, aussi grand que les arbres qui l'entourent mais il est encore très jeune. L'an dernier je n'ai pas vu de noix, cette année j'en ai vu deux. J'aurai sans doute une première petite récolte l'an prochain.
La vigne a apprécié d'être dégagée des broussailles, elle va me donner une vraie récolte :
A Veneux, si la cueillette des prunes myrobolans est facile, celle des kiwis sera plus problématique. N'ayant pas le temps de m'en occuper, j'ai laissé les actinidias vivre leur vie de lianes sauvages et ils ont envahi les arbres. Je crois qu'en coupant quelques branches d'arbres je vais récupérer une bonne partie des fruits.
13:10 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
20/05/2009
Lacrima fait de la résistance
Je me suis peut-être affolée trop vite lorsque j'ai vu mon pêcher 'Lacrima' atteint par la cloque. Je n'ai pas une grande expérience des pêchers. J'en avais planté un il y a plus de vingt ans. Il a été décimé par la cloque dès sa première saison et n'a même pas eu le temps de me donner des pêches. Je m'étais promis de ne plus jamais en planter.
Mais j'ai été attirée par 'Lacrima' à cause de son port pleureur. C'est beau et surtout ça rend la cueillette des fruits facile. Je me refuse à planter des arbres fruitiers qui nécessitent la grande échelle des pompiers pour la cueillette. Les grands cerisiers de plein vent ce n'est intéressant que pour les oiseaux et les casse-cous.
Mais je n'avais aucun renseignement sur sa résistance aux maladies. Il a eu la cloque mais je crois qu'il s'en tire bien. J'ai enlevé les feuilles les plus atteintes, dix à vingt, deux fois. Et voici le résultat le 19 mai :
Il y a encore quelques feuilles partiellement boursouflées mais vertes et le feuillage est abondant.
Lorsque j'ai vu les pêchers du Jardin des Plantes, j'ai compris que mon 'Lacrima' se défend bien. Eux ont de nombreuses feuilles totalement boursouflées, informes, rouge vif ou décolorées.
Brave 'Lacrima'. Il semble me préparer de beaux fruits.
22:02 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
13/05/2009
C'est un pêcher
Je vous en ai parlé le 19 avril lorsque je l'ai découvert au milieu des broussailles et complètement cerné par des frênes. Je n'ai vu que deux fleurs fanées mais elles ressemblaient à des fleurs de pêcher, les feuilles aussi bien que plus petites que celles de 'Lacrima'. Aujourd'hui j'ai trouvé un jeune fruit. J'en verrai peut-être d'autres quand ils seront plus gros. C'est bien une future pêche. La voici :
Et pour comparer les fruits de 'Lacrima' il y a une semaine car ils ont un petit décalage de maturité :
Ces petits fruits avaient aussi sur les deux arbres la même façon de garder collés dessus des pétales fanés. Mais la différence, énorme pour moi, c'est que ce vieux pêcher abandonné n'a pas une seule feuille atteinte par la cloque alors qu'il est à 10 m seulement de 'Lacrima' sévèrement attaqué. Si son fruit parvient à maturité pour que je puisse constater sa qualité, et s'il est bon, je ferai faire un greffage à façon pour conserver cette variété.
En attendant je l'ai complètement dégagé de tout ce qui l'étouffait. Il ne reste plus près de lui que des eupatoires et des reines des prés qui fleuriront son été, et un pied de houblon car j'en garde quelques uns pour l'hépiale. J'ai coupé toutes les branches mortes. Il a repris un aspect d'arbre en bonne santé. Je vais lui donner à manger mais progressivement, il a jeûné si longtemps, il risquerait une indigestion. J'ai laissé au sol toutes les herbes coupées comme paillage à composter sur place.
23:27 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
10/05/2009
Lacrima
Le pêcher pleureur 'Lacrima' est couvert de bébés pêches. Ce pêcher est une création récente, jolie et pratique car les pêches sont à portée de la main mais je n'ai aucun renseignement sur sa résistance aux maladies, la nécessité d'un pollinisateur, etc.
Malheureusement il a la cloque et il est trop tard pour agir cette saison. Je ne m'y attendais pas alors qu'il est planté depuis peu et que je n'ai pas vu de pêcher à proximité. Je me contente d'enlever les feuilles les plus atteintes.
22:21 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
20/04/2009
Fruitiers en détresse
Je plante, je plante, je plante… Il y a tellement de retard que je n'ai pas le temps de m'occuper du nettoyage des zones déjà plantées et surtout des zones non encore défrichées.
Ces zones non défrichées sont envahies de tout mais surtout de frênes et de cornouillers sanguins que j'ai maintenant en horreur car c'était pareil à Trifouilly. Et puis mon regard s'est échappé un instant du trou de plantation en cours et j'ai aperçu au dessus de ces broussailles le blanc éclatant de quelques fleurs. Je me suis approchée, sécateur à la main car il est impossible d'avancer autrement, et j'ai vu ce qui parait être un cerisier :
Encore un peu plus près, l'écorce a confirmé mon impression :
J'ai dégagé encore et j'ai eu une meilleure idée de l'arbre :
Il reste beaucoup de travail à faire pour le dégager. Des troncs de frênes presque aussi gros que son tronc poussent contre celui-ci. Il a aussi beaucoup de branches mortes, il faudrait le tailler pour le sauver. Je n'y connais rien mais je vais au moins enlever tout le bois mort, le dégager complètement et lui donner de l'engrais.
J'ai ensuite fouillé un peu partout, toujours à coups de sécateurs. J'ai trouvé des fleurs semblables au milieu d'une zone dense de cornouillers, mais cette fois cela semble être plutôt un arbuste :
Et enfin celui-ci dont les fleurs sont déjà fanées, une seule a encore des pétales. Même si les pétales sont étroits, sans doute parce que la fleur est fanée, cela ressemble à un pêcher.
Il y avait sans doute un verger il y a très longtemps. Quel travail pour tout récupérer ! Je vais devoir aller deux fois plus souvent à Romilly.
20:11 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
12/04/2009
Le nashi
Pyrus pyrifolia, le poirier asiatique, donne de très bons fruits mais il est encore peu répandu dans nos jardins. Pourtant il accepte le calcaire et résiste jusqu'à - 15°. Je vous présente quelques unes de ses fleurs.
23:24 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
09/04/2009
Lacrima et nashi
Après deux jours de nuages et la promesse de pluie voici le bilan : 5 mm sur mon terrain de Veneux. Même pas le minimum syndical exigé par les plantes pour leur réhydratation en terrain "normal" et sans arbres. J'avais heureusement tout arrosé. Arrivée à Romilly aujourd'hui j'ai été encore plus déçue : aucune trace de pluie. Et l'arrosoir sur une si grande surface, c'est pénible.
Mais il y a aussi le plaisir des premières fleurs.
Le pêcher pleureur 'Lacrima'
Et le nashi va bientôt en faire autant :
22:25 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
08/03/2009
Cornus mas
A Veneux les premières fleurs de Cornus mas, notre cornouiller mâle apparaissent. Plus tard il me donnera ses cornouilles comestibles.
Son collègue japonais, Cornus officinalis, qui lui ressemble beaucoup est planté à Romilly. Il est légèrement en retard mais lui aussi finira par me donner de bonnes cornouilles.
15:53 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
19/02/2009
Corylus avellana
Pour que notre noisetier, sauvage ou planté, nous donne ses délicieuses noisettes à la fin de l'été, la mise en scène pour la fécondation commence. La saison des fleurs bat son plein.
J'ai remarqué que les chatons sont beaucoup plus nombreux au sommet de l'arbre :
Vers le bas ils sont moins nombreux
et je n'en vois qu'à l'extrémité des branches où ils sont souvent surmontés d'une fleur femelle,
les autres bourgeons de cette branche basse sont tous des bourgeons à fleurs femelles :
Détail d'un chaton : les étamines sont en groupes surmontés de 3 écailles, la plus grosse au milieu recouvre les deux autres :
Dès qu'on touche ces chatons une très fine poussière jaune s'envole.
Les fleurs femelles paraissent minuscules parce qu'il ne sort du bourgeon que les stigmates rouge vif :
J'ai patiemment et délicatement enlevé les écailles du bourgeon pour voir toute la fleur :
21:11 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, plantes, jardin
21/11/2008
Diospyros kaki
Pour le décor il vaut bien une gerbe de fleurs. Mais les fruits, bien colorés, ne sont sans doute pas encore assez sucrés, aucun oiseau ne s'en occupe.
Dans deux ou trois semaines les fruits seront à point et il sera couvert de nuées d'étourneaux comme l'an dernier le 11 décembre :
Si vous voulez, vous aussi, y goûter, ne plantez surtout pas 'Muscat' que l'on trouve dans tous les catalogues. Trop astringent, il doit geler pour être consommable. Plantez une variété non astringente comme 'Fuyu' ou 'Sharon', consommables et sucrés dès qu'ils sont colorés.
11:59 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
10/11/2008
Paw-paw et olive d'automne
Je n'ai pas le temps pour un potager et son aspect détonnerait dans mon jardin sauvage. Je me contenterai de quelques légumes dispersés, je pense surtout aux tomates-cerises, c'est joli et d'aspect plus naturel que les grosses tomates, au raifort, aux plantes aromatiques etc…
Les fruits c'est plus simple à entretenir, à condition de ne pas choisir ceux qui sont trop sélectionnés et répandus partout, attirant de ce fait toutes les pestes. Les presque sauvages, ça me plaît et j'ai aussi envie de goûts nouveaux.
J'ai déjà planté nashi, griottier, mirabellier. Deux grenadiers, 'Provence' et 'Molar de Elche' sont prêts pour être plantés. Mes semis involontaires de néflier du Japon sont prêts à partir à Romilly sur Seine. Celui de Veneux les Sablons ne fleurit pas à cause de l'ombre d'un grand chêne dont je n'avais pas prévu l'étalement.
Je vais aussi transplanter les ronces sauvages de Veneux, il faudra les canaliser, je n'aime pas les fruits des ronces "domestiques", et les actinidias à petits fruits lisses, eux aussi trop à l'ombre.
Je viens de planter 3 Eleagnus umbellata, l'olivier d'automne, Autumn olive. Il est rustique partout en France, ses fleurs sont parfumées et attirent les abeilles. Il mesure 6 m, supporte le calcaire et fixe l'azote, rendant service aux plantes qui l'entourent. Ses fruits d'automne n'ont pas la couleur des olives, ils sont rouges et juteux, comestibles et agréables. Je n'ai malheureusement pas de photo, les miens ne sont pas encore photogéniques.
Asimina triloba, un américain du nord, est aussi très rustique. Dans son pays on l'appelle paw-paw ou poor man's banana. Lui aussi mesure 6 m. Il est proche des mangues et ses fruits y ressemblent. Mais ce n'est pas son seul attrait. Ses grandes feuilles pendantes lui donnent un air très exotique. Là, j'ai des photos de celui du jardin botanique de Marnay sur Seine.
Enfin j'ai trouvé un compagnon pour ma vigne sauvage et je l'ai commandé en Hollande, je l'aurai à la fin du mois : un Ginkgo biloba femelle à port colonnaire. C'est rare, les femelles sont généralement plus larges que les mâles. Peut-être aimerai-je les amandes comestibles de ses ovules mais dans combien d'années ?
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13/09/2008
Les récoltes
La fin de l'été c'est la période des récoltes de fruits sauvages. Voici encore quelques produits de mes terrains :
les petits kiwis de mon actinidia botanique
les cornouilles, peu nombreuses, c'est la première production de mon cornouiller mâle
les mûres, mais pas celles de la ronce commune, en sol humide c'est la ronce bleue, Rubus caesius, rampante et envahissante
mais pour les noisettes, à Romilly c'est comme à Veneux. J'ai photographié ma future récolte le 31 juillet :
mais aujourd'hui il n'y a plus rien, ni aux branches ni au sol. Les écureuils sont plus nombreux que je ne pensais. Ils sont plus farouches qu'à Veneux et je ne les vois pas mais ils sont bien là.
21:56 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
24/08/2008
Vitis labrusca
J'avais acheté cette vigne américaine après avoir goûté ses raisins délicieux à l'arboretum des Barres. Son petit pot était posé au pied d'un vieux sureau en attendant son installation au pied d'un arbre de Trifouilly. J'ai eu les nombreux ennuis que vous savez à Trifouilly et toutes les conséquences en recherche d'un autre terrain, déplacement des plantes etc… et je l'avais complètement oubliée.
La tempête il y a quelques jours a couché le vieux sureau. J'attendais la maturation de ses fruits, qui a bien lieu car il est toujours vivant, pour l'abattre. Aujourd'hui je suis allée couper quelques branches aux fruits mûrs et j'ai découvert la vigne. Elle s'est servi du tronc du sureau pour grimper. J'ai redressé la photo pour montrer la situation d'origine mais tout est couché :
Puis elle s'est dirigée vers le soleil en envahissant un sureau canadien, une glycine, et un deutzia. Et voici ses fruits, à maturité ils seront rouge sombre :
Les voici mélangés à ceux du sureau canadien :
Et, ici, il y a encore du travail pour la dégager et mettre ses grappes au soleil :
Puisqu'elle se plait tant dans le sable et que ses racines ont traversé le pot, elle restera à Veneux. Je vais marcotter les longues branches et faire quelques boutures. J'espère qu'elle pourra bientôt envahir tout le côté sud des grands conifères si tristes à Romilly.
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13/08/2008
Diospyros kaki
Le kaki ou plaqueminier est un beau petit arbre, et bien bon.
Celui du Prieuré d'Orchaise est superbe, tellement beau et dense que je l'ai surtout reconnu à ses fruits. Je connais bien pourtant le kaki, j'en ai un à Veneux et lorsque je travaillais j'en avais un sous la fenêtre de mon bureau, encore petit mais couvert de fruits. Ses propriétaires ne touchaient pas aux fruits, je vais vous expliquer pourquoi, mais les oiseaux s'en occupaient.
Voici celui d'Orchaise :
Son feuillage vert soutenu est brillant :
En automne ce feuillage prend de superbes tons orangés.
Les fruits encore verts :
Les voici, mûrs, le 11 décembre à Paris, du moins les fruits qui restent et les étourneaux qui les dévorent :
Pourquoi ne voit-on pas davantage de kakis dans les jardins ? Il est beau, il assure le décor au moins 8 mois par an, en automne de façon remarquable. Il résiste au moins à – 18°C. Ses fruits sont délicieux, du moins les fruits que vous achetez au supermarché. Mais si vous plantez un kaki, un de ceux que l'on vous vend couramment, c'est la déception dès la première récolte. Ses fruits sont très astringents, immangeables à moins de les mettre en confitures. On vous a dit qu'il faut attendre les premières gelées pour les cueillir mais les gelées tardent à venir et les oiseaux s'en occupent avant.
Je ne sais quelle est la variété du kaki d'Orchaise. Une faiblesse de ce jardin c'est l'étiquetage.
Le kaki le plus vendu en jardinerie et dans les catalogues, c'est 'Muscat'. Ce nom qui fait penser au raisin vous a évoqué la douceur mais il est bien marqué sur l'étiquette qu'il faut attendre les gelées !
Pourquoi vend-on uniquement celui-là alors qu'il existe des variétés non astringentes aux fruits bien sucrés, délicieux et mangeables dès maturité ? Le plus populaire au Japon, et le plus facile à trouver pour votre jardin, c'est 'Fuyu'.
Essayez le kaki, vous ne le regretterez pas. Mais pas n'importe quel kaki. Voici une liste des vendeurs de 'Fuyu'.
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25/07/2008
Fruits
20:38 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
20/07/2008
Le figuier
C'est un arbre fruitier très beau et avec de bons fruits. Sauf chez moi. Je ne comprends pas ce qui ne lui convient pas. Ce n'est tout de même pas le sable, il est dit partout qu'il aime ça. Je l'ai planté il y a peut-être 15 ans sous forme d'un petit arbre acheté à une pépinière spécialisée qui ne produit que des figuiers. Il n'a jamais fait de figues, pas même un petit embryon de figue. Ah, si, l'année de la plantation il a fait une figue, une seule. Pourtant il paraît en pleine santé, il doit mesurer 6 m de haut.
Lorsque je vais récupérer à pieds ma voiture chez mon garagiste, j'admire les figuiers des voisins couverts de figues, celui-là par exemple, derrière le yucca.
Et même en me promenant dans les rues de Marnay sur Seine, ce beau figuier m'a narguée. C'est le 4 juillet dans le jardin farouchement gardé par des oies. Il est superbe, couvert de fruits et il y a même la relève pour l'automne.
22:45 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
18/07/2008
Feijoa
ou Acca sellowiana.
La surprise ce matin, c'était la première fleur de feijoa. C'était une surprise parce qu'elle n'avait pas la couleur connue. Cet arbuste a en effet été planté l'automne dernier en complément d'un autre feijoa parce que j'ai appris depuis qu'il n'est pas, ou très peu autofertile.
Le premier feijoa a des fleurs identiques bien sûr mais les pétales sont plus charnus et blancs. Ce sont donc bien deux cultivars différents et c'est ce qui est recommandé.
Jolie étamine :
Le problème avec le feijoa c'est qu'il est très exigeant pour les températures : uniquement les zones 8 et 9. En zone 7, vous le perdrez l'hiver. En zone 10, il n'aura pas sa dose de froid hivernal indispensable pour la fructification : au moins 200h en dessous de 7°C.
Mais il est si beau et si bon. Pétales et fruits sont comestibles et délicieux. Alors, si vous avez le bon climat, essayez-le.
20:26 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
10/06/2008
Actinidia cherche son nom
Les deux autres pieds en fleur sont un clone : le pied obtenu accidentellement et une bouture.
C'est le porte-greffe qui a survécu après arrachage par un sanglier d'un pied d'actinidia chinensis mâle.
La floraison de l'un est en avance de quelques jours sur l'autre, c'est sans doute dû à l'exposition.
Ce n'est pas un chinensis. Les feuilles sont semblables mais plus petites. La date de floraison est la même mais les fleurs sont plus petites et la couleur des anthères est un noir intense et brillant. Les fruits sont petits et à peau lisse, bien ronds, la forme et la taille d'une cerise. Ils se mangent entiers, la peau ne gêne pas, ils sont sucrés, absolument pas acides.
Ce n'est pas un arguta dont la floraison est plus tardive, les feuilles plus petites, plus brillantes et dont les fruits sont allongés.
Si quelqu'un peut me donner son nom d'espèce…
23:15 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
Actinidia
J'ai planté des Actinidia chinensis il y a très, très longtemps, je vous en ai déjà parlé. Le sol ne leur plaisait pas, l'ombre non plus. Surtout, les premiers, trop jeunes et trop tendres ont été décimés par les chats, les suivants ont été arrachés par un sanglier. De plus, je n'ai jamais pu faire survivre un pied mâle et après de nombreuses tentatives j'ai renoncé. Mais j'ai déjà eu quelques fruits, il y a sans doute un mâle dans le quartier.
Je ne m'en occupais plus. Je savais que dans ma jungle il en survivait un ou deux pieds qui s'accrochaient où ils pouvaient.
Si je m'y intéresse de nouveau, c'est parce que 3 de ces plantes fleurissent de nouveau, des pieds femelles mais différents. Je vais vous montrer leurs fleurs. Ce sont des fleurs femelles malgré les étamines. Ces étamines (stériles) sont disposées en couronne autour du gros ovaire alors que sur une fleur mâle elles forment un gros pompon qui occupe toute la fleur.
Remarque : toutes ces fleurs sont toujours sous les feuilles comme si elles voulaient se protéger du soleil.
Je vais d'abord vous montrer Actinidia chinensis. Les fleurs sont blanches puis deviennent franchement jaunes en vieillissant. Le jaune des pétales sur ces photos n'est pas exagéré. Les anthères sont jaunes. Les feuilles sont larges, un peu en forme de cœur, épaisses et mates.
22:41 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
05/05/2008
Le noisetier pourpre
A Romilly cet hiver, note du 5 février 2008, j'avais découvert l'existence d'un noisetier à fleurs roses, aussi bien les chatons que les fleurs femelles. C'est en effet un noisetier pourpre mais il a été planté n'importe comment et il est en danger.
Il est cerné sur 3 côtés par des noisetiers verts traités comme lui en arbres basse tige mais plus puissants et, sur le quatrième côté, il a tendu ses branches désespérément où il restait un peu de place, vers des grands conifères. Il ne voit presque plus le soleil et il est recouvert par des branches des autres noisetiers.
Sur cette photo, vous voyez ce qu'il lui reste de branches, son tronc n'est pas sur la photo, il est plus à droite. Avant de faire cette photo, j'avais déjà coupé de grandes branches des noisetiers qui le recouvraient, mais seulement celles que je pouvais couper avec le grand sécateur à deux bras. La prochaine fois, j'apporterai ma tronçonneuse sur batterie pour le dégager complètement.
Au sud, ce qui lui coupe le plus le soleil, c'est un chêne qui avait été traité en têtard mais qui est reparti faute d'entretien, entretien que je vais assurer pour sauver ce beau noisetier. En hiver, il paraissait bien inoffensif.
Mais il a fait un petit. Je l'ai découvert en défrichant. Il est mal placé près d'un arbre, je vais lui trouver une superbe place.
12:15 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
19/04/2008
Noisetier pourpre
Je vous avais montré le noisetier à fleurs rouges, le seul sur le terrain où il y avait beaucoup de noisetiers.
Chatons le 18 décembre, jour de l'achat du terrain :
Chaton le 5 février :
on voit le pollen qui s'échappe :
Fleur femelle le 5 février, elle est rouge :
Le 4 avril il commence à montrer ses feuilles, elles sont bien rouges :
Il reste quelques chatons qui n'ont plus de pollen :
03:01 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin