15/11/2010
Arbutus et Ilex sous haute protection
Mon arbousier, si mignon l'an dernier et qui avait déjà fleuri, avait été presque totalement dévoré par les lapins l'hiver dernier. Même le peu que j'avais sauvé à temps était partiellement écorcé. Il a passé l'été à reprendre des forces et cicatriser. Pour l'hiver qui vient, il est cerné de fer et de bois, impossible d'y passer une tête de lapin. Les piquets enfoncés ont aussi pour but de lui éviter les campagnols.
Le houx 'Ferox' qui, lui aussi, m'avait fait le plaisir de fleurir il y a 18 mois, avait été dévoré jusqu'au sol. Il est pourtant coriace et incroyablement piquant. Sa résurrection est étonnante. Sa forme rend sa protection plus difficile et elle est faite de bric et de broc. Ce qui compte c'est l'efficacité. L'autre feuillage panaché qui sort du pot en béton, c'est Aegopodium qui préfère l'ombre qu'il rejoindra pour la belle saison quand son pot ne sera plus indispensable ici.
Tous les arbres fruitiers ont maintenant leur manchon de grillage en plastique.
Les sureaux sont tous cernés de piquets enfoncés.
Ce terrain est devenu pour moi un lieu de combat permanent faute de prédateurs considérés par certains (et non par la loi) comme nuisibles ou tirés pour le plaisir. Au fait, savez-vous qu'en Grande Bretagne la viande d'écureuil est vendue dans les supermarchés qui en font beaucoup de publicité. Auriez-vous le courage de tirer sur cette petite bouille pleine de curiosité ?
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06/11/2010
Un autre actinidia
12:29 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
05/11/2010
Le poivre de Sichuan
Le poivre de Sichuan est une épice recherchée utilisée dans plusieurs cuisines asiatiques. Elle fait aussi partie du mélange 5 épices.
Cette épice est obtenue à partir des fruits de divers arbustes du genre Zanthoxylum. Je vous ai présenté trois de ces arbustes et même des fruits proches de la maturité.
Mon petit Zanthoxylum simulans est maintenant prêt pour la cueillette. Les jolies graines d'un noir brillant tombent facilement mais ce n'est pas grave, sauf pour l'envahissement de votre jardin si le terrain lui plait. En effet ces graines sont très dures et amères, elles ne sont pas utilisées. C'est l'enveloppe sèche des fruits qui sera réduite en poudre. Cette enveloppe tient plus longtemps sur l'arbuste, on peut attendre que tous les fruits soient ouverts pour faire la cueillette.
Mais attention aux épines !
20:10 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, cuisine
Actinidias d'automne
Les actinidias aussi prennent leurs couleurs d'automne :
C'est au Jardin des Plantes de Paris le 30 octobre. Vous remarquerez que la femelle à gauche est en retard sur le mâle à droite. Elle est même encore très verte.
Au printemps au débourrage il y a le même décalage entre les deux plantes. La femelle :
Le mâle :
Ces actinidias ont maintenant 110 ans et la femelle donne plus de 300 kg de fruits chaque année.
Désolée pour l'ordre des images. Cela fait maintenant 12h que j'essaie de publier cette note correctement. Blogspirit est en cours de transformation et ce n'est pas sans problèmes. Dès que je clique sur enregistrer, cela m'envoie les deux photos du printemps à la fin de la note et en ordre inverse. Le mâle c'est le premier, celui qui a le plus de feuilles.
10:43 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
29/10/2010
Automne
Mes arbres à Veneux ne se laissent pas impressionner par l'automne. Ils sont tous encore très verts. Pourtant le terrain de Romilly attend avec impatience ses paillis de feuilles mortes, surtout pour Sambucus chinensis et Sambucus hookeri, les sureaux les moins rustiques.
Il n'y a que deux notes jaunes :
L'érable à sucre, Acer saccharum, pousse vraiment très lentement. C'est probablement dû au sable très pauvre car il aime les terrains riches. Il faut que je lui donne davantage de nourriture. Il commence tout juste à jaunir ses feuilles :
Il est accompagné en bas à gauche par un mélange de Viburnum tinus, le laurier-in, et de camellia et en haut à droite ce sont les feuilles de Sambucus kamtchatica avec la couleur habituelle d'été des feuilles, d'un vert moins soutenu que les autres sureaux. Le laurier-tin est presque toujours en fleurs, on a plus vite fait de compter les jours sans fleurs :
L'autre beau coloris d'automne, c'est ce feuillage jaune-orange de Amelanchier alnifolia.
Il mélange son feuillage à celui d'un laurier-sauce (semis spontané, il va partir à Romilly pour soulager l'amélanchier) et il est surplombé par une branche d'un charme. On voit à droite des fruits du charme :
13:33 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
23/10/2010
Le ragouminier
Drôle de nom pour une plante. En anglais il s'appelle Nanking Cherry, c'est plus joli, et en latin Prunus tomentosa. C'est une sorte de cerisier pour zones arctiques puisqu'il fleurit jusqu'en zone 2 ! J'ai du mal à imaginer les températures qu'il peut supporter, je n'y survivrais pas. Il en résulte qu'il supporte mal la zone 8. Je l'ai pourtant choisi pour augmenter ma collection de fruitiers exotiques et il est arrivé aujourd'hui. Il aura droit à une place à mi-ombre sous un grand chêne au fond du terrain et des arrosages pour son premier été.
C'est un arbuste proche de nos cerisiers. Il ne dépassera pas 3m mais je ne suis pas une adepte de l'escalade des cerisiers. Il est très ramifié et touffu. Cela n'est peut-être pas évident sur sa première photo parce qu'il a perdu la moitié de ses feuilles dans le colis. Rien d'inquiétant puisqu'il est caduc.
Je vous montre une feuille de plus près pour le délicat dessin des nervures :
L'écorce aussi, rousse desquamant sur fond doré, sera sans doute très intéressante quand il sera plus grand :
En mars il se couvrira de nombreuses fleurs blanc-rosé avant le feuillage et plus tard d'aussi nombreuses cerises lumineuses rouge écarlate, sucrées et comestibles.
18:43 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : jardin
19/10/2010
Eleagnus multiflora et umbellata
Je dois avouer encore une fois une erreur de débutante. Il faut dire que j'ai un gros défaut : l'enthousiasme. C'est un défaut quand il vous pousse à la précipitation sans tout vérifier.
J'avais décidé de peupler mon terrain avec ma collection de sureaux mais aussi avec des plantes qui produisent des fruits inhabituels, des fruits qu'on ne trouve pas au supermarché. Même mon pommier, le seul qui a survécu à l'attaque des lapins, produira des pommes qui sentent la banane.
Je voulais planter des goumis du Japon. J'en ai trouvé sous ce nom. Lorsque je les ai reçus ils étaient étiquetés Eleagnus umbellata. Je n'ai pas une grande habitude des Eleagnus, je n'ai pas prêté suffisamment d'attention au nom d'espèce. Ce printemps ils ont fait quelques fleurs et cela ressemblait bien à celles du goumi. En fait il y a une petite différence, je vous la montrerai plus loin. Ils ne donneront pas de fruits cette année mais ils sont encore si petits.
Cela a été le choc lorsque j'ai vu Eleagnus umbellata en version adulte à Marnay : ce n'était pas un arbuste mais un arbre :
Pour photographier ces fruits en cours de maturation j'ai dû utiliser le téléobjectif :
Ce n'est pas ce que j'avais prévu. Où est l'erreur ?
Le goumi du Japon, c'est Eleagnus multiflora. C'est un arbuste de 2m de haut assez étalé. Les fruits sont donc faciles à cueillir.
Eleagnus umbellata, le chalef d'automne, a des fruits aussi bons mais il faut aller les chercher à 5m de hauteur. Ces fruits rouges ponctués d'argent qu'on appelle baies d'argent sont à cueillir vers décembre quand ils sont très mûrs et se détachent facilement, avant ils sont astringents.
L'autre inconvénient de Eleagnus umbellata c'est son encombrement que je n'avais pas prévu. Et j'en ai planté trois ! De plus il fallait mieux le connaître pour le mettre à l'ombre. Les deux chalefs sont très rustiques et peuvent être plantés partout en France. Mais umbellata peut avoir du mal à supporter les étés d'une zone plus chaude que la zone 8 s'il n'est pas à mi-ombre. Comment aurait-il supporté un été comme celui de 2003 ? Heureusement je les plantés assez près de mes deux gros arbres groupés, le frêne et le bouleau, ils leur éviteront une ou deux heures d'ensoleillement direct.
C'est bien des Eleagnus umbellata que j'ai plantés. J'en ai la preuve par l'aspect des fleurs. Les deux arbustes ont des fleurs presque identiques mais celles de multiflora sont couvertes de petites taches brunes. Les fleurs de mes arbustes sont totalement blanches :
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18/10/2010
Diospyros mais lequel ?
Il y a deux ans j'avais planté un plaqueminier, Diospyros kaki 'Fuyu'. Au printemps suivant j'ai vu qu'il était mort. J'en ai planté un autre qui est en pleine forme.
Mais je n'ai pas arraché ce plaqueminier mort pour la bonne raison que le sureau chinois, Sambucus chinensis, s'était beaucoup étendu et l'avait complètement cerné, je ne voulais pas risquer d'abimer ses rhizomes. J'ai seulement coupé le tronc mort à 30cm du sol.
C'est seulement lorsque le feuillage du bas des tiges du sureau a fané que j'ai vu ce tout jeune kaki. C'est le porte-greffe qui a survécu mais a mis beaucoup de temps à repartir. Vous le voyez ici entouré des tiges maintenant brunes du sureau :
Est-ce Diospyros kaki ou est-ce Diospyros virginiana ou Diospyros lotus ? Leurs feuilles se ressemblent beaucoup. Tous sont comestibles. On verra…
00:29 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
15/10/2010
Mon poivrier est en place
20:29 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
La morelle de Balbis
10:41 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
14/10/2010
Zanthoxylum, suite
Pour les sujets âgés je n'ai que deux espèces à comparer.
Zanthoxylum piperitum reste le plus épineux. Les épines gardent longtemps un aspect d'épines même sur les grosses branches.
Elles ne constituent plus que des protubérances très décoratives sur le tronc :
Zanthoxylum planispinum semble "user" ses épines beaucoup plus vite.
au point que la base du tronc semble ne plus présenter d'épines
mais de plus près on en voit des traces, certaines creuses :
Cette photo vous montre comment il se débarrasse de la partie pointue des épines. En haut à gauche on voit que la pointe de l'épine ne s'est pas élargie autant que la base. A droite cette partie pointue a été éliminée :
00:47 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
13/10/2010
Zanthoxylum, les épines
Les trois poivriers de Sichuan, les trois peuvent servir à obtenir l'épice, sont très épineux quand ils sont jeunes.
Le plus épineux me parait être Zanthoxylum piperitum dont les aiguilles sont très étroites et très longues mais aussi plus nombreuses. En effet sur les deux autres je n'ai pu trouver des épines que par couples à la base des pétioles (stipules ?) alors que chez piperitum il y en a aussi sur la tige entre deux feuilles. Les jeunes feuilles de piperitum et simulans sont très épineuses dessus et dessous, celles de planispinum le sont très peu, il est vrai qu'elles n'ont souvent que 3 folioles.
Zanthoxylum piperitum :
Zanthoxylum simulans :
Zanthoxylum planispinum :
Les jeunes Zanthoxylum sont donc très agressifs. Mais lorsqu'ils vieillissent leurs épines sèchent et s'arrondissent. C'est sans doute parce qu'ils n'ont plus besoin de se défendre contre les lapins et les rongeurs en tous genres. Même les jeunes feuilles sont moins épineuses. Sur les vieux spécimens du Jardin des Plantes, même le plus agressif, piperitum, n'avait que de fines épines peu piquantes sous les feuilles et pas dessus.
Nous verrons avec la note suivante l'évolution de ces épines sur les plus grosses branches jusqu'au tronc.
23:57 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
11/10/2010
Le Zanthoxylum piperitum de Paris
Je vous ai montré celui de Segrez qui avait déjà un beau tronc. Je vous ai montré mon bébé planté récemment à Romilly.
Le Zanthoxylum piperitum du Jardin des Plantes est un arbre superbe d'au moins 6m de haut :
Son tronc ressemble à celui de Segrez, en plus gros bien sûr. De tous les Zanthoxylum que je connais c'est lui qui a le tronc le plus remarquable, avec le plus de "verrues" si décoratives.
Les fruits nombreux en sont au même stade que sur l'arbre précédent.
Mais les feuilles n'avaient que 3 folioles sur planispinum. Chez piperitum elles ont au moins 7 folioles et les ailettes du pétiole se prolongent sur la nervure centrale. Les glandes du bord des folioles au niveau des dents existent mais sont plus discrètes.
22:53 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Zanthoxylum planispinum
Voici un troisième poivrier de Sichuan. C'est Zanthoxylum planispinum. C'est un beau petit arbre au Jardin des plantes de Paris:
Il porte beaucoup de fruits :
Des graines se montrent déjà, très dures et très noires. Vous excuserez la qualité des images : il devait y en avoir au plus 3 sur l'arbre et je n'ai pu les repérer à l'œil nu car cela se passe assez haut. Ces images sont donc des recadrages lorsque je les ai vues sur les photos :
Ces graines vont tomber pour perpétuer l'espèce mais ce n'est pas grave pour nos besoins culinaires, ce qui est utilisé comme épice c'est l'enveloppe du fruit et elle restera longtemps sur l'arbre.
Sur les fruits on voit bien les poches sécrétrices :
On voit aussi ces poches nombreuses au bord des folioles, ce que je n'ai pas vu aussi nettement sur les autres Zanthoxylum :
Pétioles à ailettes :
Nous verrons les épines dans un autre chapitre.
14:30 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
10/10/2010
Zanthoxylum simulans
05:46 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
01/10/2010
Jolico
Je vous ai montré les fruits de mon plus grand Cornus mas, le cornouiller mâle. Il est à Veneux et il a eu une grosse production pour la première fois.
J'ai planté à Romilly un Cornus mas 'Jolico'. Il est tout petit, même pas 60cm de haut, et je ne pensais pas avoir déjà des fruits. Hier je suis tout de même allée vérifier. Il avait 2 fruits que j'ai ramenés à la maison pour comparaison. 'Jolico' est réputé pour ses fruits plus gros et c'est vrai : 2cm pour le type et 3cm pour 'Jolico'.
10:47 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
28/09/2010
Les cognassiers
En complément de la note du 20 septembre je vous présente les cognassiers du Jardin des Plantes.
Le cognassier habituel dans nos jardins, du moins pour ceux qui l'apprécient encore, c'est Cydonia oblonga. C'est ici la variété 'Vranja' à très gros fruits. Je n'ai pu le photographier en entier, des arbres gênent pour un recul suffisant. C'est le plus gros cognassier du jardin et de loin. Il est formé sur un gros tronc comme un pommier.
On distingue parmi ces cognassiers ceux qui ont des fruits en forme de poire et ceux qui ont des fruits en forme de pomme. Mais ce sont tous des cultivars horticoles. Pourtant il existe quelques arbustes (ils sont petits) sauvages ou plutôt naturalisés. J'en possède un qui malheureusement n'a pas encore fleuri. Je l'ai obtenu par bouturage d'un arbuste qui portait des fruits de la forme et la taille d'une petite pomme. Il existe aussi des cultivars à fruits sucrés consommables frais. Le plus connu est 'Krymsk' ou 'Aromatnaya', autofertile, très productif, résistant aux maladies et fructifiant dès la 3è année. Il y a aussi 'Membrillo Menzano' et 'Kuganskaya' à la chair plus tendre.
Le cognassier de Chine, Pseudocydonia sinensis ressemble à celui de Marnay, sans tronc véritable, dense et touffu, mais ses fruits sont différents. Ils sont plus jaunes mais c'est normal, 10 jours séparent les photos. Ils sont allongés et c'est l'aspect le plus fréquent des fruits de ce petit arbre.
Chaenomeles cathayensis ressemble beaucoup à Chaenomeles japonica en cette saison et je ne saurais les distinguer. Mais au printemps sa floraison est superbe et il est utilisé comme arbre d'ornement. Des fleurs et des fruits, il joint l'utile à l'agréable. Mais il ne faut pas le caresser, il pique sérieusement.
Comme japonica il est multi tronc, je crois même qu'il drageonne :
20:24 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
26/09/2010
Asimina triloba
J'ai passé l'après-midi au Jardin des Plantes de Paris. Pluie, vent, à peine 15°C, il faut vraiment aimer les plantes. J'ai fait 364 photos ! Cela va être dur à écouler. Pourtant toutes sont intéressantes. Beaucoup complètent l'information sur des plantes dont nous avons déjà parlé. C'est la première fois que j'y vais en septembre. Et il y a tellement de trésors dans ce jardin, je n'ai pas encore tout vu.
Après l'asiminier de Marnay voici l'asiminier de Paris, Asimina triloba, le pawpaw des américains. Il semble beaucoup plus vieux que celui de Marnay avec un tronc plus haut qui se dégage bien des feuilles. Mais il a la même façon de porter ses feuilles pendantes.
Je n'ai pas vu de fruits, toujours sans doute la même nécessité de fécondation croisée et il semble bien seul. J'ai commandé et j'espère recevoir 'Davis', 'Sunflower' et 'Sweet Alice'.
Un fruitier sans problème capable de donner des fruits délicieux sans aucun soin.
22:14 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Actinidia, fleurs et fruits
Vous avez compris que sur la forme ou la couleur des feuilles Actinidia arguta et Actinidia kolomikta sont exclus de façon certaine. Mais une certaine ressemblance avec les feuilles de Actinidia deliciosa laisse un doute. Ce doute va disparaître dès la comparaison des fleurs.
Les fleurs de l'inconnue sont plutôt petites et blanches et restent blanches jusqu'à ce qu'elles soient fanées. Surtout les anthères (des étamines stériles en couronne autour du pistil comme pour toutes les fleurs femelles d'actinidia) sont noires. La première photo montre les fleurs en boutons pour comparaison avec des documents que je produirai ensuite :
Les fleurs de Actinidia deliciosa sont blanches et deviennent souvent jaunes en vieillissant comme c'est le cas sur les photos et surtout les anthères sont jaunes :
Pour le plaisir je vous montre les fleurs de Actinidia kolomikta mâle. Elles ont moins d'étamines que celles de deliciosa mâle et les anthères sont jaunes :
Les fruits de l'inconnue sont petits, ronds de la taille d'une mirabelle de Nancy ou entre la mirabelle et la noix. Surtout ils sont verts tendant vers le jaune à maturité et lisses. Ils se mangent avec la peau qui est fine. Bien qu'ils ne soient pas encore tout à fait mûrs j'en ai gouté un avant d'écrire ce texte. Il était déjà sucré et sans acidité ce qui ne fait pas partie des qualités, à mon avis, des fruits de deliciosa surtout Hayward.
Le 9 août :
Le 25 septembre :
Les fruits de Actinidia deliciosa sont déjà bruns et velus (souris végétale) le 24 juillet et ils seront beaucoup plus gros :
Les fruits de Actinidia arguta, déjà éliminé sur la taille et la forme des feuilles, sont lisses mais ils ont une forme allongée et sont d'un vert soutenu à maturité.
Actinidia chinensis ressemble beaucoup à Actinidia deliciosa mais ses fruits ne sont pas velus. Cependant ses fruits sont bruns.
Nous avons donc éliminé deliciosa, chinensis, arguta, kolomikta. Il reste les autres, ceux sur lesquels il y a le moins de documentation.
Je pense que mon inconnue est Actinidia melanandra. Voici les sites où j'ai trouvé des photos.
Pour les feuilles.
Pour les fleurs.
Pour les fruits.
01:50 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
25/09/2010
Actinidia cherche son nom
Je voudrais exposer mes dernières réflexions sur mon actinidia inconnu. Je crois avoir trouvé qui il est. Ce serait l'espèce à laquelle j'avais toujours pensé mais sans aucune preuve faute de documents. Je n'ose l'espérer mais si quelqu'un connaît bien ce genre, son avis sera le bienvenu.
J'ai déjà raconté son histoire mais il est certainement nécessaire de la rappeler : J'avais planté il y a environ 30 ans une plante pas facile à trouver à l'époque, Actinidia chinensis (maintenant appelé deliciosa) en trois exemplaires, deux femelles et un mâle. Sans doute harcelé par une chasse à courre (ils n'hésitent pas à poursuivre le gibier jusque dans les villages et même dans des bâtiments de Fontainebleau) un sanglier a traversé mon terrain et, bloqué par les murs qui le limitent au fond, s'est affolé et a pulvérisé les trois arches qui soutenaient les actinidias. Les trois plantes ont été arrachées. J'ai replanté. Un seul pied a survécu, le mâle qui avait gardé une racine en terre.
Deux ans plus tard il a fleuri. Mais il avait des fleurs femelles petites et au look particulier comme vous le verrez. Cette année-là il a même eu la chance de fructifier. Je dis la chance parce que le seul pied mâle que je connaisse (un deliciosa) est à environ 400m et la fécondation est de ce fait aléatoire.
Explication : c'est le porte-greffe qui a survécu. A l'époque il est probable qu'il était peu multiplié en France et le porte-greffe pouvait être n'importe quel actinidia sauvage du pays d'importation.
Cet actinidia est une liane puissante capable de grimper très haut dans les arbres alentour. Ses feuilles sont grandes, larges, extrémité pointue. Cependant elles sont moins "rondes" que celles de deliciosa et sont toujours terminées en pointe, ce qui existe chez deliciosa mais pas très souvent ou une très petite pointe. Elles sont beaucoup plus grandes que celles de arguta dont les feuilles sont aussi plus allongées, plus sombres et plus brillantes.
Feuilles de l'inconnue :
Feuilles de Actinidia deliciosa :
Feuilles de Actinidia arguta :
Et pour tout vous montrer, une feuille de Actinidia kolomikta :
Les fleurs et les fruits la prochaine fois.
20:27 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
21/09/2010
Le temps des récoltes
L'automne est le temps des récoltes. A Romilly il n'y a plus une seule noisette, elles ont toutes été mangées par les écureuils. Les noisetiers sont beaucoup trop grands et les noisettes ne sont pas à ma portée. Cet hiver je commencerai à jouer de la tronçonneuse.
Les arbres fruitiers que j'ai plantés sont encore trop jeunes sauf le pêcher 'Lacrima' :
Les noix étaient déjà belles fin juin sur le grand mais jeune noyer qui a sa première vraie production cette année :
Maintenant l'enveloppe commence à éclater, elles sont bonnes à cueillir. Et j'ai découvert un autre noyer, bien caché derrière et à moitié dans la haie de grands conifères. Mais il est plein sud et commence lui aussi à bien produire.
Le houblon envahit même les sureaux mais je n'en ai pas l'usage. Je garde les pieds qui ne gênent pas parce que je ne veux rien exterminer et aussi pour la mignonne chenille de l'hépiale du houblon mais il en profite pour se ressemer partout.
La vigne a bien fructifié depuis que je l'ai taillée (elle est capable de grimper à plusieurs mètres dans les arbres). Je l'ai fait lorsque j'ai été convaincue que ce n'était pas la vigne sauvage car elle n'est pas dioïque. Mais ses raisins sont petits et acides. Un voisin m'a expliqué que le très vieux monsieur qui possédait ce terrain autrefois avait volontairement planté cette vigne aux raisins immangeables sous prétexte qu'ils se conservaient mieux ! Si je l'avais connu alors, j'aurais pu lui apprendre la technique de Thomery pour conserver les bons raisins jusqu'en janvier.
A Veneux il y a les cornouilles dont j'ai déjà parlé et les fruits de l'actinidia botanique mais celui-là il mérite une note pour lui tout seul.
10:44 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
20/09/2010
Cydonia, Pseudocydonia et Chaenomeles
Tout le monde connaît le cognassier mais peu le cultivent, il est passé de mode. C'est dommage car son gros fruit a un parfum extraordinaire pour des confitures exceptionnelles mais il peut aussi être cuit en accompagnement de plats.
Il faisait partie du genre Cydonia qui a éclaté en 3 genres. Toutes les espèces qui le composaient ont des fruits généralement jaunes à maturité et qui, tous, sont utilisables comme nos coings. Ils appartiennent maintenant à 3 genres :
Le genre Cydonia ne comprend qu'une seule espèce, Cydonia oblonga, notre cognassier.
Le genre Pseudocydonia ne comprend qu'une seule espèce à feuillage semi-persistant, Pseudocydonia sinensis, le cognassier de Chine. Le voici photographié à Marnay sur Seine. Il n'est vraiment pas avare de ses gros fruits.
Le genre Chaenomeles est plus riche. Chaenomeles speciosa et l'hybride Chaenomeles x superba sont des cognassiers décoratifs que l'on voit dans beaucoup de jardins. Leurs fruits sont petits mais comestibles cuits. Chaenomeles cathayensis a des gros fruits comestibles qu'il faut cueillir avec des gants solides car c'est le plus épineux. Je vais sans doute le planter à Romilly parce que, contrairement à Cydonia, il tolère bien le calcaire.
Chaenomeles cathayensis . Voici celui de Marnay, étiqueté japonica mais pour moi c'est une erreur :
13:27 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
19/09/2010
Asimina triloba
Lors de ma dernière note sur Asimina triloba je me suis demandé pourquoi je n'ai jamais vu de fruit sur cet arbre de belle taille. Je crois que c'est parce qu'il est seul. Il faut normalement 2 variétés pour la fécondation.
Cette fois je me suis acharnée, j'ai cherché, cherché, cherché. Et j'ai trouvé cet unique fruit :
10:28 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
16/09/2010
Cornus mas
Les fruits de mon cornouiller mâle arrivent à maturité. C'est le vrai cornouiller de chez nous, le sauvage. Il a mis plus de 10 ans à produire enfin de quoi faire un clafoutis. Mais il a des excuses. Il vit dans le sable sec et pauvre de Veneux alors qu'il aime les sols frais et calcaires. Et il vit sous de grands arbres, il ne voit bien le soleil que très tôt le matin et tard le soir.
Cornus mas a naturellement un port étalé mais le mien s'est étalé au-delà du raisonnable. Il le fait peut-être pour chercher le soleil. Il a utilisé pour cela une arche pour actinidia et des noisetiers tout aussi sauvages que lui et même envahissants. Cela lui permet de tenir ses branches à l'horizontale alors qu'elles n'en auraient pas encore la force et il atteint une envergure d'environ 5m pour au plus 3m de haut. Les feuilles qu'on voit sur certaines photos sont un mélange des trois plantes.
Le 9 août :
Le 16 septembre :
Je viens d'apprendre grâce à Wikipedia que ces drupes sont souvent appelées couilles de Suisse. Est-ce pour cela qu'il est qualifié de mâle ? Il est vrai qu'elles sont souvent groupées par deux :
Mais la couleur ? Je n'ai pas d'avis, je n'ai jamais vu un suisse tout nu.
Il va avoir droit à une bonne dose de compost et un peu de calcaire. J'ai un autre cornouiller qui vit dans des conditions encore pires, il est sur une butte. Il n'a fait que trois ou quatre drupes. Il partira bientôt à Romilly où le terrain lui convient mieux.
20:10 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
25/08/2010
Asimina, Pterostyrax et Poliothyrsis
Seule une petite partie du jardin botanique de Marnay sur Seine est ombragée. Dans cette zone je vous avais montré un Sorbaria sorbifolia en fleurs le 4 juillet 2008 :
Avec Antoine nous nous étions demandé si l'arbuste sur la gauche de la photo était un Asimina triloba. Lors de la prise du cliché je n'avais pas porté attention à cet arbuste presque enseveli sous la floraison exubérante du sorbaria. Je suis donc allée étudier ça de plus près ce 21 août 2010.
Cet arbuste a de très grande feuilles, cependant pas tout-à-fait aussi grandes que celles de l'asiminier, moins pendantes, le limbe est moins épais et plus clair, les tiges sont plus fines. Il est en ce moment en fin de floraison. C'est un Pterostyrax hispida :
Vous pouvez voir de belles photos de cet arbuste en fleurs au Jardin des Plantes de Paris ici.
Il y a pourtant un asiminier tout près. Je ne l'avais pas remarqué car il n'a pas l'aspect habituel d'un asiminier. Son feuillage n'a pas la silhouette ni la somptueuse densité de cet arbre, ses feuilles sont moins pendantes, sa forme est imprécise et il atteint environ 1m50.
Il a sans doute eu un accident comme on le voit sur ce cliché du sommet du tronc déchiré. Des branches commencent à se dresser verticalement pour lui donner peut-être une flèche qui lui restituera un aspect normal :
Encore à peine plus loin se dresse un petit arbre qui a aussi de grandes feuilles pouvant aussi prêter à confusion sur une photo. C'est un Poliothyrsis sinensis. Il est en fleurs en ce moment mais ses fleurs sont perchées si haut que j'ai dû les prendre au téléobjectif.
05:00 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
24/08/2010
Asimina triloba
Pour atteindre les fruits de 'Pulverulenta' dans le jardin botanique de Marnay il faut passer devant l'asiminier
Asimina triloba, pawpaw pour les américains, est un très bel arbre à l'aspect exotique. Cet aspect est dû à son feuillage très dense aux grandes et larges feuilles pendantes. Mais il est très, très rustique. Ses fruits ont un goût aussi exotique que l'aspect de son feuillage et ils sont excellents. Mais si vous voulez y gouter il faut planter l'arbre (ou plutôt deux) dans votre jardin car ces fruits se conservent mal.
L'asiminier de Marnay est plutôt imposant mais ne semble pas avoir beaucoup grandi depuis 2 ans. Le 25 septembre 2008 :
Le 21 août 2010 :
Je ne l'ai jamais vu porter des fruits. Est-il trop jeune ? Il est vrai qu'il ne produit pas très vite. Mais la cause la plus probable est qu'il est seul. Il en faut deux pour la fécondation mais il n'est absolument pas dioïque comme on le lit trop souvent même sur des sites habituellement sérieux. Il en faut deux parce qu'il n'est pas autofertile (sauf une ou deux variétés introuvables chez nous) et il semble qu'il faut deux clones différents. Cela n'a rien d'étonnant, certains fruitiers habituels dans nos jardins sont ainsi. Mais les rares pépiniéristes qui le vendent le font à l'unité sans précision du clone et ne vendent probablement que des individus du même clone. C'est aussi futé que les plantes dioïques vendues non sexées. Seul Agroforestry Research Trust vend 2 clones bien déterminés mais il était impossible de commander avant début août et l'un des clones était aussitôt épuisé. La vie n'est pas facile. J'ai donc commandé à 3 producteurs différents. En attendant que les vendeurs de plantes deviennent intelligents, j'ai peut-être une chance…
Ce bel arbre a besoin de ses fruits pour nous régaler mais il a une autre méthode pour se reproduire. Voyons ce qui se passe au pied :
Il est entouré d'une multitude de bébés, il drageonne et si on les laisse en place on aura vite une forêt impénétrable.
La prochaine fois je vous parlerai d'un autre asiminier moins chanceux.
22:33 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
22/08/2010
Zanthoxylum piperitum
J'avais admiré ce petit arbre à l'arboretum de Segrez un 6 octobre. J'avais aimé sa belle coloration d'automne :
Mais le plus étonnant c'était qu'il portait des épines sur tous les éléments de sa ramure, du tronc jusqu'aux feuilles. Ces épines s'arrondissent sur le tronc et les grosses branches mais ailleurs elles sont acérées.
A cette époque il portait ses jolis fruits rouges. La qualité de la photo laisse à désirer mais j'étais obligée de suivre le rythme de la visite et je n'ai pu les photographier car l'arbuste n'intéressait que moi. C'est un recadrage sur une vue générale :
Il s'appelle Zanthoxylum piperitum. Si vous trouvez ce nom rébarbatif, appelez-le simplement poivrier de Sichuan. Mais si vous le cherchez sur Internet, méfiez-vous. Très peu de sites sérieux le décrivent de façon suffisamment détaillée et ailleurs il y a confusion. Commencez par ce site, c'est simple mais exact. Refusez ensuite tous les sites qui disent autre chose, qu'il est persistant, qu'il est dioïque etc. C'est une confusion avec une autre plante, le faux poivrier, qui botaniquement n'a absolument rien à voir avec lui. Cette confusion se voit surtout sur des sites consacrés aux bonsaïs.
Cet adorable poivrier de Sichuan sait se défendre contre les prédateurs : des épines partout et une écorce toxique. Mais ses fruits ne sont pas toxiques, leur enveloppe est parmi les épices les plus raffinées.
C'est ma dernière acquisition. Je l'ai trouvé hier au Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Il se ressème si copieusement qu'ils en revendent quelques uns. Le mien mesure 60 cm de haut.
Il sera planté à la saison des pluies si elle existe encore (quoique depuis une semaine il y a eu deux jours généreux). Il est bien rustique mais je crois qu'il est préférable de le protéger le premier hiver.
Il a des épines partout. Sur les tiges :
Sur la face supérieure de la nervure centrale des feuilles :
Sur la face inférieure de la nervure :
A la face inférieure des folioles :
J'allais vous dire qu'il y en a partout sauf à la face supérieure des folioles. Mais en cherchant bien on en trouve là aussi :
Mise au point sur la gouttière de la face supérieure de la nervure centrale :
19:03 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : jardin
20/08/2010
Corylus avellana 'Rode Zellernoot'
Je vous ai souvent montré mon noisetier pourpre et toutes ses beautés, particulièrement les chatons roses et les noisettes au jupon de dentelle rouge. Mais ce que l'on trouve en général lorsqu'on cherche un noisetier pourpre, c'est Corylus maxima.
Je vous ai dit que je pensais que mon noisetier pourpre était un Corylus avellana, le noisetier de nos régions. Il y a au moins 2 raisons évidentes. Il est plus petit que maxima et ses noisettes ont un aspect différent. L'involucre des noisettes de maxima est cylindrique, étroit jusqu'à son extrémité, il enferme complètement le fruit. L'involucre de la noisette de avellana s'élargit formant ce joli jupon rouge bordé de dentelle et qui permet d'entrevoir la noisette.
Aujourd'hui je cherchais des arbustes à floraison hivernale dans le catalogue du Jardin du Pic Vert, un de mes fournisseurs, surtout pour les arbustes. Son choix est très vaste. Et je suis ainsi tombée sur ce Corylus avellana 'Rode Zellernoot'. Ses jolies noisettes sont exactement celles de mon noisetier. Je vous remets ici la photo du Pic Vert agrandie pour une comparaison plus facile avec mes noisettes :
Et voici celles de mon noisetier :
12:26 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
17/08/2010
Corylus
Les noisettes sont bonnes à manger. Mais les noisetiers sont beaucoup trop grands et presque toutes seront consommées par les écureuils.
Et les nouveaux chatons sont déjà là :
Mais que fait la fourmi ? C'est une fourmi noire, une gentille. Les méchantes ce sont les rouges, leur morsure est horriblement douloureuse.
Lui, c'est le petit apodère aux gros biceps, Apoderus coryli :
00:59 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, nature
14/08/2010
Le figuier et les lapins
C'était un tout petit figuier, un bébé planté à l'automne. Je vous avais montré dans quel état je l'avais trouvé le 11 décembre : complètement rongé
Je l'avais alors protégé mais sans grand espoir, il ne lui restait que les racines, le reste avait disparu ou était profondément rongé.
En mai il avait tenté de repartir :
En juin c'était l'espoir :
Ensuite je ne m'en suis plus occupée, j'avais fort à faire avec les campagnols destructeurs de sureaux. Je l'ai cependant arrosé une ou deux fois car juillet a été très sec. Lorsque j'ai voulu l'arroser le 8 août je l'ai trouvé cerné de trous, 5 trous régulièrement espacés en cercle :
Ces trous ne sont pas des trous de campagnols, ils sont fait à partir de la surface, ce sont des trous de lapins. Il semble que ce qu'ils cherchent, c'est l'écorce. Seules deux feuilles étaient découpées. Mais ces parties vertes partent du sol, c'est sans doute pour cela qu'ils ont cherché à passer dessous. J'ai dressé une forteresse autour du malheureux figuier avec des gros rondins de bois :
Toutes les feuilles ne recevront pas un maximum de lumière mais cela lui permettra de survivre jusqu'à ce que son feuillage émerge bien au-dessus de ces barricades. Et cela veut dire aussi que je ne peux attendre l'automne pour protéger de nouveau mes troncs de fruitiers et entourer l'arbousier et le houx de barricades.
J'ai continué à protéger des sureaux avec un cercle de piquets rapprochés. Il me faut pour cela des centaines de ces piquets. Tout peut servir : tuteurs, branches fines et dures, piquets de tente, piquets de matériel de jardin et même …brochettes et aiguilles à tricoter. Ce n'est plus un jardin mais un champ de bataille miné et un combat de tous les jours. Le découragement gagne.
Certains, ceux qui vivent en zone 7, voire même 6 en montagne, m'envient peut-être de pouvoir cultiver un figuier. Mais savez-vous qu'il existe des figuiers très rustiques. En voici quelques uns :
Ficus carica 'Brown Turkey' supporte la zone 7. Il serait cultivé dans l'est de la France.
Ficus afghanistanica supporte jusqu'à -23°C. Ses fruits sont petits mais auraient le goût et seraient aussi bons que ceux de Ficus carica.
Surtout Ficus carica 'Hardy Chicago' est vendu couramment aux USA et supporte jusqu'à la zone 5 !
20:55 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin