18/09/2012
Diospyros lotus
C'est un joli petit arbre bien dense d'environ 6m de haut. Je pense qu'il a environ 30 ans. Beau et sain. C'est une femelle couverte de fruits pas encore mûrs. Ils sont brun-violet à maturité. Ces fruits sont comestibles mais très astringents.
Diospyros lotus est un plaqueminier à fruits beaucoup plus petits que ceux de Diospyros kaki mais incroyablement nombreux. Il est très rustique, jusqu'à -25°C ou pire. Il peut atteindre 10m dans nos régions, jusqu'à 30m en zone subtropicale. Il est dioïque et il ne semble pas qu'il puisse produire des fruits par parthénogénèse comme les kakis femelles (le kaki est monoïque ou dioïque).
J'avais oublié mon mètre-ruban. J'ai donc mis une plaquette de médicament à côté du fruit le plus proche de la maturité. Un carré de la plaquette mesure 2,3mm.
Mais comment a-t-il fait pour avoir des fruits ? Il doit y avoir un mec à proximité. J'ai pris ma loupe de détective et j'ai cherché le généreux donateur de pollen. A quelques mètres de la plantureuse femelle j'ai trouvé un groupe serré de 4 ou 5 petits diospyros. Pas petits au point de nécessiter la loupe mais hauts d'un peu moins de 2m. Je suppose que c'est une tentative pour lui trouver un mari. Parmi eux un seul portait des traces de 3 fruits. Ils avaient sans doute dépassé la maturité et il n'en restait que le calice encore accroché à la branche. Les autres petits arbres sont sans doute des mâles.
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17/09/2012
Malus x zumi 'Winter Gold'
Je vous avais montré ses jolies petites fleurs au printemps. Voici maintenant se minuscules pommes tout aussi ravissantes.
Malus x zumi est un hybride dont il existe de très nombreuses variétés, la plus connue est sans doute 'Golden Hornet' (j'en ai réussi un semis). J'avais eu beaucoup de mal à déchiffrer les étiquettes de celui-ci. Cette fois j'en ai trouvé une parfaitement lisible et je connais son petit nom :
Je pense que 81 est sa date de plantation.
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11/09/2012
Zanthoxylum alatum et coreanum
Zanthoxylum alatum (= planispinum, = armatum) n'est planté que depuis 1 an. Il mesure 70cm. Il est très jeune et commence seulement à former les ailettes caractéristiques de ses feuilles.
Zanthoxylum coreanum est celui dont je suis le plus fière puisque je l'ai semé le 28 décembre 2011. Il est plus rare que les autres dans la nature. Il serait très sensible aux gastéropodes qui peuvent même ronger son écorce quand il est jeune. Il sera donc longtemps élevé en pot sur une table inaccessible à ses prédateurs. Il est très rustique, sans doute jusqu'à -20°.
Ils ont fait leur apparition et ont été repiqués en pots individuels le 2 et le 7 juillet :
Le 9 septembre :
20:06 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (3)
10/09/2012
Zanthoxylum piperitum
Il a été planté en même temps que Zanthoxylum simulans mais il était beaucoup plus petit. L'an dernier il était en très bonne santé mais n'avait pas grandi. Sans doute prenait-il son temps pour s'installer.
Au printemps cette année sa taille n'avait pas beaucoup évolué. Le feuillage a démarré tardivement. Le 13 juin :
Le 30 juin il a tout son feuillage mais pour repérer sa taille, on voit qu'il ne dépasse pas en hauteur la graminée à droite :
Et en été il s'est brusquement mis à croitre alors qu'il n'a jamais été arrosé. Il atteint maintenant environ 1m40. Il est 2 fois plus haut que la graminée :
Il n'a pas encore fleuri mais j'ai bon espoir pour l'an prochain.
20:09 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0)
Zanthoxylum simulans
Presque toutes les espèces de Zanthoxylum peuvent donner le poivre de Sichuan obtenu en pulvérisant la coque qui entoure la graine.
J'avais déjà Zanthoxylum simulans, piperitum et alatum. Mon tout petit dernier, c'est Zanthoxylum coreanum.
Voyons d'abord le plus grand, Zanthoxylum simulans, qui atteint maintenant 2m. C'est sa deuxième fructification.
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07/09/2012
Lippia dulcis
Je ne l'aurais sans doute jamais achetée parce qu'elle est gélive. Mais elle m'a été donnée et elle est bien mignonne. Elle passera sa vie en pot pour être rentrée en cas de gel.
Lippia dulcis est une plante sucrante comme la stevia. Elle est interdite en France pour la consommation mais personne ne viendra vérifier si j'en croque une feuille. Mais elle était davantage utilisée comme plante médicinale par les Aztèques. Elle serait efficace contre la toux.
22:16 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
23/08/2012
Asimina, l'envie de vivre
Ce pauvre asiminier a un départ dans la vie bien difficile. Je l'ai planté le 30 septembre 2010 :
Au printemps 2011 il n'y avait aucun signe de vie. Il a démarré très tard et pour cause. Le tronc d'origine est mort. Il a dû redémarrer sur un drageon qui n'a pu en une seule saison atteindre la taille de l'année précédente. Le 30 août, le 26 septembre et le 7 novembre 2011 :
Cette année de nouveau aucun démarrage. Cette fois je le croyais vraiment mort. Mais j'attends toujours un an avant d'arracher une plante morte. J'ai toujours un petit espoir. J'ai même vu une clématite "ressusciter" après 2 ans.
Le 29 juillet le miracle survient. J'aperçois un peu de vert sur le drageon de l'année précédente près de la base :
A partir de là je l'ai arrosé à chacun de mes passages. Le 21 août il forme une petite touffe large :
Voici l'explication : il y a 2 nouveaux drageons. On voit de gauche à droite : le drageon de l'année dernière avec feuilles près de la base, le tronc d'origine définitivement mort, les 2 nouveaux drageons, le piquet qui sert à le repérer. Je crois que cette fois on part sur des bases saines et j'espère qu'il va survivre.
Mes semis. J'ai reçu le 4 avril 2012 des graines pré germées d'Asimina triloba Indianer Banana :
Je les ai semées aussitôt. Cela avance très lentement mais ça marche. Le 23 août :
Des nouvelles de l'Asimina triloba de Marnay sur Seine le 22 juillet. Le fruit de droite est un peu bizarre :
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17/08/2012
Lycium chinense
J'ai photographié Lycium chinense au jardin botanique de Marnay sur Seine en 2008, 2009 et 2010 et je viens de me rendre compte que je n'ai jamais montré ces photos, du moins sur mon blog (une photo est sur Wikipedia).
Lycium chinense est une espèce proche de Lycium barbarum. Ses fruits sont plus allongés. La première photo, du 29 août 2009, montre que ses branches comme celles de Lycium barbarum se courbent vers le sol.
23:06 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
15/08/2012
Grain de pollen
Avez-vous déjà photographié un grain de pollen ? Je ne dis pas du pollen mais l'unité, un grain. Vous me répondrez que ce n'est possible qu'au microscope. En effet la taille des grains de pollen est de l'ordre de quelques microns.
C'est pourtant possible pour les grains de pollen les plus volumineux, ceux des courges, sans isoler le pollen, directement sur la fleur. On les voyait déjà sur mes photos de ma note précédente sur la fleur de courge. La courge spaghetti est une variété de Cucurbita pepo et ses grains de pollen ont une taille de 150 ou 200 µm. Il faut en aligner 6 ou 7 pour faire 1mm.
J'ai refait des photos d'une fleur mâle. La courge se trouve cette fois à Romilly mais sa fleur attire les même minuscules bestioles qu'à Veneux, des tout petits coléoptères noirs d'environ 3mm. Ils sont couverts de pollen.
Les photos données ici sont des recadrages sur la zone intéressante. Pour la dernière photo, je suis partie d'une photo de 51 Mo dans Adobe Photoshop (4 Mo en jpeg). J'ai pris sur cette photo une zone de 150 Ko que j'ai ensuite agrandie à 2,21 Mo (120 Ko en jpeg). On y devine même un pore sur plusieurs grains sous forme d'une zone claire. Il y a en général 3 pores par grain chez les dicotylédones.
07:11 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
22/07/2012
Mon kaki 'Fuyu'
J'ai planté un plaqueminier, mais pas n'importe lequel. La plupart des plaqueminiers qu'on nous propose ont des fruits astringents, 'Muscat', le plus courant dans les catalogues, en tête. Cela veut dire qu'ils sont immangeables avant d'être blets. Où peut-on les laisser blettir ? Sur l'arbre ? Voilà ce que ça donne :
A la cave ? Il faut une grande place de rangement quand l'arbre est adulte et qu'il faut y ranger tout cela :
D'ailleurs je n'ai pas de cave. Il y a des méthodes industrielles pour les rendre rapidement consommables. Vous me voyez acheter et utiliser une bouteille de CO2, sans m'asphyxier si possible ? Ou bien les mélanger à des pommes et des bananes et il faut encore plus de place. Et puis, j'aime bien manger les fruits sur l'arbre.
J'ai donc planté 'Fuyu', un kaki PCNA, un kaki non astringent. PCNA, cela veut dire non astringent (sans tanins) et constant à la pollinisation.
Explication. Diospyros kaki existe sous forme monoïque (fleurs femelles et fleurs mâles sur le même arbre) et sous forme dioïque (il y a des arbres mâles et des arbres femelles). Heureusement la pollinisation n'est pas indispensable, un arbre femelle peut donner des fruits parthénocarpiques, sans graines. Les fleurs mâles ne sont indispensables que pour obtenir des graines mais la fécondation influe sur le goût des fruits dans certaines variétés. 'Fuyu' est non astringent qu'il y ait ou non pollinisation.
Le fruit de 'Fuyu' est bon et sucré dès maturité alors qu'il est encore croquant comme une pomme. Mais on peut aussi le laisser blettir, il deviendra plus sucré et plus mou, et le consommer comme un kaki astringent.
Mon petit 'Fuyu' a été planté le 18 mars 2010.
Il se développe lentement mais c'est normal, il est plus lent au départ qu'un kaki astringent. Le voici aujourd'hui :
Je l'ai laissé entouré de plantes sauvages pour le cacher au regard des voleurs car son feuillage est très attirant. Mais je crois que maintenant il est trop bien enraciné pour être arraché facilement. Avant de partir j'ai nettoyé la zone.
Il y a un Diospyros kaki beaucoup plus grand à Marnay sur Seine. Il m'a beaucoup surprise parce que son tronc est complètement cerné de toutes parts par des drageons :
Je ne savais pas qu'un plaqueminier drageonnait. J'ai cherché des renseignements. Cela vient du porte-greffe, il est probablement greffé sur Diospyros virginiana et non comme habituellement sur Diospyros lotus. C'est un inconvénient de ce porte-greffe généralement utilisé pour sa résistance au froid mais ce n'est pas indispensable chez nous.
23:17 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3)
21/07/2012
Butia capitata a survécu
J'avais envie d'un palmier. Un palmier n'a rien à faire dans le décor d'un terrain sauvage dans l'Aube. Mais c'était une énorme envie, impossible d'y résister.
J'aurais pu choisir la facilité et planter comme tout le monde Trachycarpus fortunei. Mais j'en vois partout dans les parcs. Et puis, pourquoi pas un palmier qui donne des fruits comestibles ?
J'ai donc planté en décembre un minuscule Butia capitata, minuscule parce qu'un palmier ça coûte cher. Il est dit résistant à -12°C. Je l'ai protégé uniquement par un épais paillis au sol de feuilles mortes et de lanières de papier.
L'hiver était très doux et, brutalement, ce fut la Sibérie. Et sans neige pour protéger. Le thermomètre qui garde les minima a indiqué jusqu'à -11°C. C'était imprévisible. Je me suis précipitée à Romilly le 16 février et voici ce que j'ai trouvé :
Il était mort. Pas la moindre trace de vert, même au cœur. Je l'ai laissé, en rêvant de résurrection. Le voici le 18 juillet aussi vert et de la même taille qu'à la plantation :
L'hiver prochain je le protègerai plus sérieusement mais ensuite il devra se débrouiller tout seul.
Je le laisse entouré de plantes sauvages, orties et ronces bleues surtout. Je les raccourcis au sud pour qu'il reçoive toute la lumière. Je fais cela maintenant pour beaucoup d'arbustes jusqu'à ce que leurs racines soient suffisamment fortes pour qu'ils soient difficiles à arracher. Cela n'arrange pas l'aspect esthétique du jardin mais c'est indispensable pour les cacher à des ennemis pires que le froid : les voleurs.
La bâche verte sur la première image, c'est pour étouffer les orties.
00:23 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
12/07/2012
Les pruniers japonais, suite
Je viens de recevoir un courriel de Jennifer qui avait laissé un commentaire sur mon blog parce qu'elle cherchait des pruniers japonais et en particulier 'Satsuma'. Je vous transmets le lien qu'elle m'a donné pour une pépinière anglaise qui en produit plusieurs variétés : http://www.readsnursery.co.uk/categories/Plums-and-Gages/...
Si vous avez acheté 'Crimson Glo', je vous conseille de lui offrir un pollinisateur. Le créateur de cette variété le dit autostérile. Or, il ne peut être fécondé par nos pruniers cultivés qui sont tous des Prunus domestica et sont hexaploïdes.
Les Pruniers japonais, Prunus salicina, sont diploÏdes et peuvent être pollinisés par une autre variété de salicina mais aussi par tous les autres pruniers qui sont tous diploÏdes, les américains et les myrobolans dont on peut trouver des cultivars excellents.
Ils sont vendus en racines nues, il faudra attendre l'automne.
Pour ceux qui veulent mieux comprendre la compatibilité des pruniers :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prunier
12:18 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
11/07/2012
Crimson Glo est bien un Prunus salicina
Je vous avais parlé du prunier "sanguin" appelé 'Crimson Glo' qui avait tellement attiré mon attention que je l'ai acheté et planté à Veneux. Il pourra être pollinisé par mon grand prunier myrobolan. Je le soupçonnais en effet d'être un Prunus salicina, prunier japonais incompatible pour la pollinisation avec les Prunus domestica et compatible seulement avec les Prunus cerasifera, myrobolans, et les pruniers américains. Je l'avais acheté pour vérifier son espèce. Ma curiosité n'a pas de limites.
Je viens de trouver l'extrait de naissance de 'Crimson Glo' : c'est bien un Prunus salicina.
C'est dommage qu'il soit vendu en France sans précision sur son espèce alors qu'il est incompatible pour la pollinisation avec nos pruniers européens cultivés.
21:47 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
01/07/2012
L'amande-pêche
Je vous avais raconté ma plantation aventureuse d'un hybride amandier-pêcher. Il avait fait deux ou trois jolies fleurs roses. Il m'avait été promis des petites pêches vertes dont l'amande est comestible et a un goût d'amande.
Le succès est là. J'ai deux petites pêches vertes :
Mais je ne sais qu'en faire. Elles ont en effet déjà largement la taille d'une amande mais les anglais parlent d'une récolte en septembre. Je suppose donc qu'il faut les laisser évoluer comme des pêches. La ressemblance avec une jeune pêche à la même époque du pêcher 'Lacrima' est frappante :
On s'amuse bien dans mon verger.
10:04 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (4)
30/06/2012
Le retour à Marnay sur Seine
Le jardin botanique de Marnay sur Seine est l'un de mes préférés parce qu'il présente des sujets rares et bien étiquetés. Il est exactement sur ma route, à 65km de Veneux et 15km de Romilly. Malheureusement je n'avais pu le visiter depuis presque 2 ans. Il était fermé en raison de difficultés financières. Mais je gardais un vague espoir et j'allais de temps en temps sur Internet à la recherche d'un avis de réouverture. Le miracle s'est produit, j'ai découvert cette semaine sa réouverture depuis le 15 mai et aujourd'hui je m'y suis précipitée.
Mon premier regard admiratif a été pour le bel Asimina triloba
ses grandes feuilles pendantes
et sa forêt de drageons :
Il y a un autre asiminier dans ce jardin. Je l'avais découvert, gravement accidenté, le 21 août 2010 :
Je l'ai retrouvé aujourd'hui :
C'est bien lui, on aperçoit sous son feuillage maintenant plus épais le tronc coupé :
Il n'a pas encore franchement une flèche mais une branche verticale domine et il a déjà pris un aspect conique.
Voici l'asiminier du Jardin des Plantes de Paris photographié le 23 juin :
L'asiminier est en général autostérile parce que les fleurs hermaphrodites sont protogynes, le pistil est mûr avant les étamines. Il faut donc planter au moins deux clones différents. Il existe cependant des cultivars autofertiles.
Je n'ai jamais vu de fruits sur l'asiminier de Paris et pourtant tous les ans je les cherche attentivement. J'ai vu de beaux fruits sur celui de Marnay le 18 septembre 2010 :
21:23 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
28/06/2012
Fleur de courge
Le dahlia impérial pousse avec une telle vigueur que j'ai pensé souhaitable de lui donner un peu d'engrais. Je l'ai trouvé accompagné d'une grande et magnifique fleur d'un orange lumineux.
Ce n'est évidemment pas une fleur de dahlia, il fleurit en automne. Avec lui, au pied d'un forsythia qui leur servira de tuteur, j'ai planté la seule courge que j'aime, la courge spaghetti. Elle a commencé par s'appuyer sur un camellia avant de s'élancer dans le forsythia. C'est sa première fleur qui vient de s'ouvrir :
C'est une fleur mâle :
Les grains de pollen commencent à se détacher :
C'est une fleur très visitée
et la troupe des minuscules coléoptères noirs
ne sera pas de trop pour transporter le pollen jusqu'à la première fleur femelle qui s'ouvrira, peut-être celle-ci :
19:13 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
22/06/2012
Zanthoxylum simulans
Le débourrage est tardif. Le 28 avril :
Mais ensuite tout va très vite. Il a bien grandi, plus vite que Z. piperitum. Il mesure 1m80 :
Il a de magnifiques épines qui s'émoussent sur le tronc et les grosses charpentières :
Fin mai les premières fleurs apparaissent, plus tôt que l'an dernier, aussitôt occupées par des araignées et leurs proies :
Il apparaît encore aujourd'hui de nouvelles fleurs. Cette floraison n'est pas facile à comprendre, elle ne ressemble pas aux autres floraisons des Zanthoxylum et je ne l'ai trouvée photographiée nulle part. Nous la verrons prochainement.
02:26 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0)
21/05/2012
x Raphiobotrya, la floraison
Comme promis voici des photos de mon hybride inter-générique x Rhaphiobotrya en pleine floraison. C'est étonnant comme ce si petit et si jeune spécimen est florifère. Quand il sera grand, il se fera remarquer.
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12/05/2012
Les fleurs du néflier
Mon néflier d’Europe, Mespilus germanica, était déjà aussi grand, 4m, il y a 40 ans, peut-être un peu moins tortueux. Il pousse complètement accolé au pied d’un grand chêne à moins de 2m de la maison. Sur plans la maison avait été orientée au degré près pour respecter un maximum d’arbres, les racines ont été gainées pour qu’elles ne partent pas sous les fondations. Il y a un deuxième petit arbre complètement en sous-bois. Il est moins florifère, sans doute parce qu’il est trop à l’ombre. Il y en avait un troisième, plus petit, je l’avais donné.
Le feuillage un peu rouge en bas est un sureau noir ‘Guincho Purple’ en pot.
Ses jolies fleurs blanches de 4 à 4,5cm de diamètre ont un calice à 5 lobes pointus et longs, 5 pétales, 5 styles.
Les fleurs sont appréciées :
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Fragaria
Il existe 2 fraisiers sauvages fréquents dans la nature en France, Fragaria vesca et Fragaria moschata. Leurs fraises sont délicieuses, très parfumées mais non commercialisables car trop petites et trop fragiles. Mais quel goût et quel parfum ! Et tous deux forment d’excellents couvre-sol denses et efficaces.
L’espèce la plus fréquente dans la nature est Fragaria vesca, la fraise des bois. A Veneux et à Romilly elle est spontanée. A Romilly je favorise son installation comme couvre-sol en désherbant à la main puis quand le tapis est bien installé je me contente d’un fauchage au-dessus en laissant sur place les produits de coupe comme engrais. La production est importante au printemps mais continue plus faiblement jusqu’en septembre.
Je n’ai pas trouvé Fragaria moschata, le fraisier musqué, sur mon terrain mais il existe dans la région. J’ai planté une variété améliorée connue depuis des siècles, le fraisier ‘Capron Royal’. Dans la zone que je vous montre ici j’avais planté 3 pieds il y a 2 ans. Ils occupent maintenant de façon bien serrée environ 4m x 4m avec quelques échappés. Il n’est pas remontant et produit peu mais ses fraises ont un parfum exceptionnel et c’est un couvre-sol de premier choix qui s’étend tout seul. Une particularité de ce fraisier : il est hexaploïde, 42 chromosomes au lieu de 14 pour les autres fraisiers.
Il faut mentionner encore parmi les plantes indigènes le faux fraisier, Potentilla sterilis. Son feuillage ressemble beaucoup à celui du fraisier mais il est facile de dépister la fraude : la dent terminale d’un lobe est plus courte que les dents qui l’entoure ce qui donne une coupe carrée alors que chez Fragaria elle est plus longue. La floraison est plus précoce, dès février. Les fleurs sont petites, blanches, les pétales sont échancrés en forme de cœur. Le fruit est très petit, sec, non comestible.
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09/05/2012
Malus x zumi
Submergée par les évènements botaniques de Veneux et Romilly, je ne vous ai pas encore montré toutes les petites merveilles photographiées aux Grandes Bruyères le 9 avril.
Ce grand pommier était remarquable par l’incroyable quantité de petits boutons rouges qui le recouvraient. Ces ravissants boutons m’ont fait penser aux petites roses jamais épanouies du rosier ‘Fraise des Bois’. Les très rares fleurs qui commençaient à s’entrouvrir étaient rose pâle.
L’étiquette, un petit bout de métal gravé à la main, était illisible à l’œil nu. Je l’ai photographiée et, après avoir travaillé l’image, j’ai réussi à lire Malus x zumi mais pas le reste.
Malus x zumi est un hybride Malus baccata x Malus sieboldii. Il en existe plusieurs variétés. J’en ai trouvé 2 qui ont des boutons très rouges. Ce peut être Malus zumi calocarpa que les anglais appellent Redbud Crabapple qui aura des fruits rouges ou Malus zumi calocarpa ‘Golden Hornet’ qui a des fruits jaunes.
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05/05/2012
x Raphiobotrya 'Coppertone'
Je vous avais parlé lors de son arrivée chez moi de x Raphiobotrya 'Coppertone', cet étonnant hybride intergénérique de Eriobotrya japonica, le néflier du Japon, et un Raphiolepis. L'intérêt de cet hybride est la date de floraison et de fructification qui permet une récolte avant les gels. Contrairement au Raphiolepis ces fruits seraient comestibles et proches de ceux de Eriobotrya. D'ailleurs, les anglais le classent parmi les loquats, les néfliers du Japon à valeur fruitière.
Mais, à part cela, je n'ai trouvé aucun renseignement précis, pas de photos permettant de vraiment le comprendre. Nous avions vu que son feuillage ressemble à celui des Raphiolepis. J'attendais avec impatience ses premières fleurs. Il avait de grandes panicules de boutons depuis des semaines. Le 1 mai j'ai aperçu la pointe rose des pétales :
Et 3 jours plus tard quelques fleurs se sont ouvertes. Elles sont presque identiques à celles des Raphiolepis. La plus grosse différence, c'est la pâleur, le peu de coloration, des organes fertiles au cœur de la fleur. J'ai eu beaucoup de mal à photographier ces organes fertiles.
Bientôt je vous le montrerai en pleine floraison et plus tard j'espère que nous pourrons voir ses fruits. Je ne crois pas que vous trouverez ces photos ailleurs. Le seul site anglais qui parle vraiment de ce petit arbre donne peu de photos et surtout se trompe totalement sur la date de floraison, il la confond avec celle de Eriobotrya.
Ce petit arbre, ou arbuste, a donc l'aspect de Raphiolepis. Il aurait pris de Eriobotrya surtout les fruits.
Quelle est sa rusticité ? Raphiolepis est peu rustique, au mieux -7°C, à réserver à la zone 9 avec protection contre le vent ou 10, Eriobotrya peut supporter jusqu'à -15°C. Les renseignements que j'ai pu trouver pour Raphiobotrya indiquent une rusticité intermédiaire entre ses deux géniteurs, sans doute vers -10°C.
J'ai longtemps hésité pour son lieu de plantation. J'ai choisi Veneux malgré la difficulté de lui trouver une place au soleil pour 3 raisons :
- Il n'aimerait pas trop le calcaire, mais ce n'est pas certain et il reste suffisamment petit pour qu'on puisse lui aménéger une zone qui lui convient.
- Sa rusticité limite. A Veneux je pourrai le protéger aussitôt s'il était prévu un gel hors normes.
- Le voleur de Romilly. Il y a quelques jours j'ai planté un néflier du Japon pour remplacer celui qui m'avait été volé, dans un endroit discret caché par des saules et frênes laissés sur place pour le cacher. Il a aussitôt été arraché. Je n'offrirai pas cet hybride exceptionnel à mon voleur, probablement incapable d'apprécier le cadeau.
Nota : on trouve quelques photos, jamais les fruits sous le nom Eriobotrya, ce qu'il n'est pas (et il ressemble davantage à Raphiolepis)
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01/05/2012
Zanthoxylum planispinum
J'ai répondu à Donna que son Zanthoxylum est peut-être un planispinum parce que son feuillage est persistant et que la plupart des Zanthoxylum sont caducs. Zanthoxylum planispinum est le seul poivrier à feuillage persistant que j'aie rencontré.
Mais il est possible que d'autres Zanthoxylum à feuillage persistant aient été introduits en France. Pour vérifier si c'est planispinum, je vous propose une autre caractéristique de ce petit arbre : l'aspect de ses feuilles, tout-à-fait inédit chez les zanthos.
Les feuilles de Zanthoxylum planispinum ont 3 folioles et le pétiole présente des ailettes :
Parfois une feuille a 5 folioles. Dans ce cas la nervure centrale qui prolonge le pétiole a aussi des ailettes :
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Zanthoxylum
00:39 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (2)
30/04/2012
Crataegus pedicellata
Je vous avais montré comme Crataegus pedicellata, l'aubépine pourpre aux fruits comestibles, âgée alors d'un an, avait un feuillage toujours vert au début de l'hiver. Ce feuillage n'a rougi qu'en janvier, était toujours présent fin janvier et n'est tombé que lors des gels importants de février.
Le 20 avril elle se réveille à peine :
Il m'arrivera souvent de vous montrer des étiquettes sales, c'est parce que je les enterre pour ne pas faciliter la vie des voleurs qui sévissent toujours.
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29/04/2012
Mes semis
Les plantules obtenues à partir d'un fruit pourri au pied d'un Pseudocydonia sinensis de l'arborétum des Barres étaient déjà belles en automne. Elles ont passé l'hiver dehors et ont gardé leur feuillage. Cela me semble être une particularité des très jeunes plantes, le pied qui a fourni les graines était bien caduc. Maintenant elles sont bonnes à planter :
Les autres semis ont pour origine des graines issues de fruits tombés sous des arbres du Jardin des Plantes de Paris.
Pyrus caucasica. La plus grande plante est en pot. Les 6 autres vont m'occuper ce soir pour leur mise en pot urgente :
Malus hupehensis doit aussi être mis en pot d'urgence, les plantules se gênent, j'en ai compté 16 !
Malus 'Golden Hornet' :
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25/04/2012
Corylus avellana
Je crois que j'ai la solution aux problèmes de fertilité de mes grands noisetiers. Ils ont été rabattus et les drageons vont pouvoir se développer. Leurs noisettes seront ma portée. Mais cela ne résout pas la faiblesse de production due à la protandrie.
La solution, c'est Corylus avellana purpurea. Je vous avais montré ses chatons photographiés le 1er mars à tous les stades : des chatons déjà vidés de leur pollen, des chatons très jeunes encore très fermés. Le 20 avril il y a encore des chatons fertiles qui contiennent encore du pollen :
Ce petit noisetier est la réponse à la protandrie : avec des chatons distributeurs de pollen pendant au moins 2 mois, il est le pollinisateur rêvé pour toutes les variétés de Corylus avellana, même celles dont les fleurs femelles sont les plus tardives. D'ailleurs ce petit noisetier pourpre est plus productif que les grands noisetiers verts. Le seul problème : il est à l'est des noisetiers verts, les vents dominants d'ouest ne peuvent envoyer le pollen sur eux.
Il a fait un petit qui est au nord, légèrement ouest. Mais il grandit lentement et n'a pas encore fleuri.
Il faut au moins 4 ans pour la première production. Rien ne prouve qu'il ne soit pas hybride et qu'il possède toutes les propriétés du pied mère. Je vais donc replanter un drageon à l'ouest des noisetiers.
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24/04/2012
Pommiers
Début avril, les ravissants boutons roses de Malus 'Winter Banana' :
Le 20 avril des fleurs s'ouvrent :
Et maintenant il est en pleine floraison :
Vous préférez peut-être une fleur habitée. Je ne savais pas que les escargots participaient à la pollinisation :
L'an dernier, dès sa première année de plantation, il m'a donné une vingtaine de pommes :
Malus 'Linneous Pippin' a été planté en même temps que lui. Mais son tronc a été atrocement rongé :
Je considère comme un miracle qu'il ait aussi bien récupéré :
mais il ne fleurira encore pas cette année.
Le pommier 'Ariane', résistant aux maladies, a été planté cet hiver, il ne fleurira pas encore.
De jeunes pommiers sauvages, Malus sylvestris, viennent d'être plantés.
Mais aujourd'hui c'était branle-bas de combat. J'ai défriché une nouvelle zone du terrain, entre les grands conifères et la clôture sud et j'ai découvert 2 très grands pommiers. Ils sont vieux mais en pleine santé et couverts de fleurs. Les conifères les empêchent de se développer côté nord. J'essaierai peut-être de raccourcir un peu les branches mais seulement en fin d'été, pour l'instant ils hébergent des familles à plumes. Sur la première photo les grosses branches en haut à gauche sont celles d'un noyer.
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22/04/2012
Elaeagnus umbellata
J'ai 3 Elaeagnus umbellata, le chalef aux baies d'argent. Je vous les ai montrés déjà l'an dernier. L'un d'eux est plus grand que les autres bien qu'ils aient été plantés en même temps et il a encore bien grandi. Pourquoi cette différence ? Peut-être parce qu'il est plus loin des grands arbres qui cependant le protègent un peu du soleil d'après-midi. C'est en effet un arbuste de climat frais et le fort soleil de l'après-midi en été peut le gêner, surtout quand je ne suis pas là pour arroser.
Le voici l'an dernier, le 19 avril 2011, il a la hauteur de la clôture :
Cette année il est 2 fois plus haut que la clôture et j'ai dû prendre du recul pour l'avoir en entier. Il est photographié à travers d'autres arbustes, le plus visible c'est Sambucus racemosa, au premier plan au milieu un hamamélis, à l'extrême gauche un poirier :
Il est en pleine floraison. Ses fleurs sont très nombreuses et jolies mais discrètes. C'est en fruits qu'il se fera le plus remarquer.
L'an dernier il avait beaucoup de fleurs et je n'ai pas vu un seul fruit. Ses fleurs sont hermaphrodites, il est autofertile. Peut-être était-il trop jeune. Ou bien a-t-il souffert de la sécheresse. En tout cas, ce n'est pas par manque de pollinisateurs, les abeilles et les gros bourdons l'adorent :
J'espère voir cette année ses si jolies baies d'argent :
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19/04/2012
Lycium barbarum, des fruits cet été ?
Le goji est un arbuste qui prend son temps. Mes deux premiers ont été plantés en février 2010 :
Le premier été, ils se sont installés. Cela devait se passer dans le sol, je n'ai rien vu. Mais je n'ignorais pas qu'il fallait au moins 2 ans pour la première floraison et je n'avais aucune crainte, ils ont le terrain bien calcaire qui leur plait.
Le 2ème été, ils ont grandi mais sans excès, suffisamment cependant pour que je commence à les tuteurer.
Cette année ils se sont réveillés début mars :
Et à partir de là ils ont vraiment démarré. Regardez cette longue tige sans fin.
Ces tiges très longues et très souples vont leur donner l'aspect typique désordonné du goji. Cela me fait espérer une floraison pour cette année. Après la production augmentera tous les ans.
En mars j'ai ajouté un cultivar à gros fruits, n°1 lifeberry :
et je viens de recevoir un autre cultivar à gros fruits. Il est encore en pot, il s'appelle Lhasa.
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