19/03/2014
Prunus tomentosa
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13/03/2014
Arbutus andrachne
C'est l'arbousier de Grèce. Il ressemble beaucoup à Arbutus unedo. C'est le plus jeune de mes Arbutus. J'ai aussi 3 Arbutus unedo et un Arbutus x andrachnoides, leur hybride.
Si je vous le présente aujourd'hui malgré son très jeune âge, c'est parce qu'il a à nous montrer sa première floraison. En effet, une des différences avec A. unedo, c'est la date de floraison. Il fleurit de février à avril. Une autre différence, qu'il a transmise à son hybride, c'est la belle couleur rousse de son écorce. Quand il sera plus âgé, cette écorce s'exfoliera. Quant aux tiges, elles sont rouge vif jusqu'à leur extrémité. Les jeunes pousses au printemps sont teintées de rouge.
Jolies fleurs en clochettes pendantes et déjà le début de formation des fruits :
Ces clochettes forment même un ballon très fermé et cela m'a donné envie d'aller voir à l'intérieur :
Les étamines s'insèrent par deux sur la corolle. Le filet est curieusement élargi :
L'ovaire supère :
18:16 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
12/03/2014
Malus sieversii
Grâce aux indications de Claudette, j'ai pu commander Malus sieversii, le pommier originel du Jardin d’Éden, et je l'ai reçu ce matin.
Que mes voleurs de Romilly ne s'excitent pas inutilement. Par sécurité je l'ai planté à Veneux, une ville normale et civilisée du 21è siècle où vol, vandalisme, bidonvilles, décharges sauvages au bord de la ville ne sont pas tolérés et où la police a le droit de fréquenter les chemins ruraux. Je me méfie d'autant plus que les derniers vols de plantes ne peuvent être le fait des enfants mais certainement d'un adulte (ou deux ?) qui lit mon blog et savait quoi prendre.
Le voilà donc planté. C'est un scion greffé déjà de belle taille. J'ai encore un peu d'élagage à faire pour lui assurer beaucoup de soleil.
Mes efforts ont été récompensés par la visite d'une sorte de petit contrôleur des travaux terminés. Il a bien visité et n'a rien trouvé à redire.
16:14 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
07/03/2014
Le printemps des fruitiers
Après Cornus officinalis suivi de près par Cornus mas, voici les plus avancés dans la floraison. Je ne tiens compte que des bourgeons floraux, pas des bourgeons végétatifs.
Le Prunus cerasifera, prunier myrobolan, botanique et très sauvage car je ne m'occupe jamais de lui sauf pour déguster ses prunes délicieuses, a tellement pris de la hauteur que ses premières fleurs au sommet n'ont pu être photographiées qu'au zoom maximum. Il se débrouille vraiment seul depuis des années dans ce sol très pauvre et très sec, gêné par les arbres du voisin au sud.
Un autre Prunus commence à fleurir. Je n'ai pu lui donner un nom car il fleurit beaucoup mais n'a jamais donné de fruits. Les feuilles sont vertes lorsqu'il débourre mais deviennent très vite rouges et le restent jusqu'à l'automne, les fleurs sont blanches. Le 23 février :
Le 2 mars :
Prunus tomentosa, le ragouminier, le 23 février :
Le 3 mars :
Les bourgeons des Pyrus sont bien gonflés. Pyrus pyrifolia, le nashi :
Pyrus communis, le poirier :
Lonicera caerulea, baie de mai :
Les bourgeons des cerisiers sont bien visibles mais encore petits et bien fermés couverts de leurs écailles sombres. Les Malus ont leur aspect d'hiver sauf Evereste qui montre des petites feuilles mais ils fleurissent après les feuilles.
00:43 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
22/02/2014
Cornus mas 'Yellow'
Je rappelle qu'en plus des Cornus mas sauvages de Veneux qui ont plus de 10 ans, j'ai planté 'Jolico' en 2007, 'Kazanlak' et 'Yellow' début mars l'an dernier. Seuls les sauvages ont déjà fructifié.
Les fleurs des cornouillers sauvages sont ouvertes depuis le 15 février.
Celles de 'Jolico' sont encore en boutons et pour l'instant il ne se fait pas beaucoup remarquer :
'Kazanlak', sans doute planté beaucoup trop petit, végète. Il n'a pas grandi et ne fleurira pas. Mais 'Yellow' a bien grandi. Il est encore très fin, très longiligne mais bien fleuri et ses fleurs sont ouvertes :
Cornus officinalis a commencé à fleurir plus tôt :
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21/02/2014
Corylus avellana 'Purpurea' autofertile
Corylus avellana est notre noisetier commun, celui qui occupe nos bois pour notre plus grand plaisir. De toute évidence, dans la nature il n'a aucune difficulté à fructifier. Mais pour nos jardins on nous vend des variétés dûment sélectionnées et on nous dit d'en planter aux moins deux variétés pour avoir des noisettes. Mais en réalité il n'est pas autostérile comme d'autres de nos fruitiers. Son pollen est capable de féconder ses fleurs femelles mais s'il ne le fait pas, c'est à cause de la protandrie, les fleurs mâles se développent avant les fleurs femelles et la pollinisation doit être assurée par les fleurs mâles d'un noisetier plus tardif. Je me pose tout de même une question : vous avez planté 2 variétés mais qui assure la pollinisation de la variété la plus tardive ? Et dans une zone précise dans la nature, y a-t-il des clones différents ?
Mon noisetier pourpre n'est pas un Corylus maxima, le noisetier pourpre généralement vendu, mais bien un Corylus avellana, je l'ai déjà démontré (sa taille et surtout la forme de l'involucre)
La floraison de mon noisetier pourpre est toujours en retard sur la floraison des autres noisetiers dont les chatons mâles ont déjà perdu presque tout leur pollen. En effet les chatons de noisetiers verts en sont maintenant tous au même stade, complètement vidés de leur pollen :
Pour comparer voici un chaton encore chargé de pollen :
Il y a des fleurs femelles. Heureusement elles ont le petit noisetier pourpre à côté pour la pollinisation :
Le noisetier pourpre aussi a des fleurs femelles, encore peu nombreuses :
Mais ni elle ni les suivantes n'auront de problème de pollinisation. En effet ce noisetier pourpre a une particularité que j'ai constatée tous les ans depuis 2008 : les chatons ne sont pas matures tous en même temps et leur production de pollen est très étalée couvrant toute la période de maturité des fleurs femelles. Le 17 février :
Des chatons ont déjà libéré leur pollen, d'autres s'entrouvrent, d'autres sont encore très fermés. Mon noisetier pourpre n'a pas besoin d'un autre noisetier pour féconder ses fleurs.
En l'examinant aussi soigneusement j'ai fait une découverte. Il y avait encore un trochet, une petite grappe de 3 fruits. Deux des 3 involucres contenaient encore une noisette que je vais semer.
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15/02/2014
Allium ursinum, est-ce le printemps ?
Une surprise en continuant de nettoyer les mares : l'Allium ursinum, l'ail des ours, montre ses feuilles. Pour la photo j'ai dû débarrasser ses feuilles d'une écharpe autour de leur "cou" : les feuilles mortes qu'elles ont transpercées et traversées.
Et plus loin la première jonquille sauvage (Narcissus pseudonarcissus) :
Les fleurs du cornouiller sauvage, Cornus mas, s'ouvrent :
Alors que Helleborus niger commence à verdir ses fleurs,
Helleborus orientalis allonge les tiges des siennes pour les faire émerger peu à peu au-dessus du tapis de perce-neige :
Les perce-neige, de plus en plus nombreux, sont les Galanthus nivalis qui succèdent aux Galanthus elwesii. Tout le terrain en est envahi, il y a même des touffes denses là où ils n'ont jamais été plantés :
Les fleurs du laurier-tin, Viburnum tinus, qui est très en retard cette année, sont maintenant bien ouvertes :
Mais le plus surprenant, c'est ce qui s'est passé lorsque j'ai voulu planter un rosier au pied d'un noisetier dans l'entrée. C'est un noisetier trop encombrant que je rabats très souvent parce qu'il y a peu de place à cet endroit. De ce fait il est trapu et dense. Dès mon arrivée je me suis fait engueuler par une minuscule mésange à longue queue perchée en haut du noisetier. En est-on déjà à la fabrication du nid ? Ces mésanges peuvent nidifier entre mi-mars et mi-avril et il leur faut 15 jours à un mois pour fabriquer un nid sophistiqué et très grand pour leur taille.
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08/02/2014
Prunus salicina
Mon Prunus salicina est en pleine santé. L'an dernier il a fait un petit nombre de fleurs
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/04/21/prunus-s...
mais n'a pas fructifié car il est autostérile et, étant diploïde, ne peut être pollinisé par nos pruniers européens, Prunus domestica hexaploïdes :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prunus_salicina
Il peut être pollinisé par un myrobolan ou un prunier américain. Cette année devrait voir son triomphe car il est couvert de boutons floraux
apparus presque en même temps que ceux de Prunus cerasifera 'Ruby' que je vous ai montrés récemment et la pollinisation est assurée.
19:41 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
05/02/2014
Fruitiers, les premiers bourgeons floraux
23:04 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
02/02/2014
Cornus officinalis et Cornus mas
20:42 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
31/01/2014
Le néflier et le laurier
Il s'agit du néflier du Japon, Eriobotrya japonica, celui d'Europe n'a rien à dire en ce moment, et du laurier-sauce, Laurus nobilis.
Je vous avais montré la floraison du néflier du Japon le 1 décembre à Paris :
Cela ne m'a même pas incitée à regarder le mien. C'est parce que sa floraison se trouve trop haut et même au zoom je ne fais qu'entrevoir ses fleurs cachées par ses très grandes feuilles. Pourtant le 8 janvier j'ai pensé à lever la tête. Entre les feuilles on aperçoit des fleurs, certaines sont encore blanches, d'autres grappes sont fanées. Je n'ai pas trouvé d'endroit d'où mieux les voir, il faudrait grimper sur une échelle.
Aujourd'hui j'ai décidé de faire de l'élagage pour redonner un peu de lumière au néflier. J'ai alors vu que les inflorescences étaient toujours présentes, toutes fanées maintenant. Il est impossible de voir sur ces photos s'il y a formation de fruits. Cela devrait être le cas puisqu'il n'a toujours pas gelé, et il n'est pas prévu de gel dans les 10 prochains jours.
J'ai fortement raccourci le laurier-sauce qui est devant lui. Sur les branches tombées au sol j'ai été surprise de voir de gros bourgeons floraux. Il fleurira dans 2 mois.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/04/08/les-fleu...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/04/08/laurus-n...
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03/01/2014
Dompter Vitis labrusca
J'ai continué à élaguer pour découvrir l'ensemble de cette liane incroyable. Elle envoie des branches de plusieurs mètres dans toutes les directions. J'ai réussi à redresser les arches et à faire passer le tronc et les plus grosses branches par-dessus.
J'ai alors vu des très grosses branches qui couraient au sol, se tortillant en tous sens sur plusieurs mètres. J'ai réussi à les installer sur les arches en les faisant monter et descendre. J'espère que, comme pour les rosiers, la floraison sera plus abondante dans ces parties descendantes. Il y a surtout 2 très grosses branches, presque aussi grosses que le tronc : l'une courait au sol au pied du tronc de hêtre, l'autre partait vers l'ouest, dépassant le sureau blanc :
Les voici fixées au arcades :
Puis j'ai descendu le groupe de branches qui se dirigeaient vers l'est en élaguant le 3è sureau et celles qui grimpaient dans le lierre du hêtre en tirant dessus. Il me reste encore à les accrocher correctement sur la 3è arcade.
Je ne les laisserai pas aller plus loin vers l'est car elles se trouveraient dans une zone d'ombre épaisse à cause du tronc très large du hêtre puis du houx mâle du voisin qui est devenu énorme et très dense. Il parait que le houx préfère les sols restant frais. Celui-ci vit dans le sable et n'est jamais arrosé puisque ce voisin n'est jamais là. Ici, dans le sable de Fontainebleau, il en est des houx comme des sureaux, ils se sont sélectionnés et sont devenus extrêmement résistants à la sécheresse.
Je vais ensuite améliorer la nature du sol, sur le principe de la culture sur lasagnes. J'ai de quoi traiter au moins 10m2 avec mes excédents de cartons, de journaux et de publicités, de branches des sureaux élagués, des dizaines de lauriers sauce et d'érables qui se renouvellent sans cesse, ma surconsommation de café, des montagnes de feuilles mortes, les déchets de cuisine, etc.
20:35 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
01/01/2014
Qu'y a-t-il à l'intérieur d'un sureau ?
Je vous souhaite une merveilleuse année pleine de joies, de jolies fleurs et de fruits délicieux.
La vigne américaine Vitis labrusca a été l'un de mes premiers achats à l'Arboretum des Barres. C'était, il y a quelques années, lors d'une Fête de l'Arbre. Ils avaient posé sur un plateau un grand nombre de ses grains de raisin pour les faire goûter et donner envie d'acheter la vigne. Ces grains étaient gros et très bons. Je suis partie avec mon pied de vigne.
J'ai planté cette vigne sauvage dans un coin sauvage du jardin suffisamment ensoleillé au pied d'un sureau noir tout aussi sauvage comme ce terrain sait en faire pousser sans me demander la permission. Ce sureau de 2m de haut avait pour mission de grandir en même temps que la vigne et de lui servir de support. A 4m au sud de ce sureau noir j'avais planté un sureau blanc (S. canadensis) soit-disant 'Aurea' qui n'a jamais eu le feuillage jaune ce qui est fréquent aussi pour S. nigra. Certains bouturent une branche jaune malheureusement non stabilisée apparue dans un feuillage vert.
Au printemps suivant la vigne n'avait pas repris. Je l'ai crue morte. Les deux sureaux ont beaucoup grandi, beaucoup épaissi, et ont formé une masse dense, presque impénétrable, un cube de 4m de côté ou plus qui rejoignait à l'est l'énorme tronc couvert d'un lierre épais d'un hêtre mort, terrassé par un chancre. Je ne m'occupais plus de cette zone sauvage sauf pour cueillir les fruits des sureaux. La chute des feuilles des sureaux est très tardive et pendant des années je n'ai pas vu qu'il y avait un autre feuillage dans tout cette verdure.
Mais le sureau noir a fini par s'effondrer obstruant le chemin d'accès en bas de cette butte et beaucoup de branches sont mortes. Le sureau blanc voulait absolument aller vers le sud et pour cela s'est lui aussi couché pour offrir tout son feuillage et ses fruits au voisin malgré des tailles annuelles. J'ai donc décidé de rabattre sévèrement ces deux sureaux pour n'en garder qu'un mètre de haut. Et j'ai enfin vu la vigne, énorme, couvrant et même surmontant toute la surface des sureaux, s'étendant en plus à l'est vers un autre sureau qu'elle surmonte aussi. s'accrochant dans le lierre du tronc de hêtre. Je suis en train de la maîtriser et ce sera un travail de plusieurs jours. J'ai déjà réussi à la faire reposer sur 3 arcades, pas obligatoirement tout-à-fait verticales car les grosses tiges sont rigides et je ne veux pas risquer de les casser. Il faudra une 4è arcade et l'élagage du 3è sureau pour faire redescendre à ma portée les tiges à l'est. La base du tronc du sureau noir sert de support au niveau d'une fourche au tronc de la vigne. De toute manière, je garde toujours les tronc morts, au moins une partie, pour la mini-faune qui en a besoin, et pas seulement pour des insectes, vous verrez plus loin.
L'ensemble de la vigne est facile à repérer, et j'ai ainsi pu tout conserver, parce que l'écorce est très différente de celle des sureaux, elle est d'un rouge très sombre, sans lenticelles ni crevasses. Sur les grosses tiges elle peut se détacher en très fines et très longues lanières. Voici la base de cette vigne, c'est le tronc à droite :
Elle sort d'une zone épaisse de lierre que je vais conserver et remplir de fumier. Il est temps de la nourrir, le sable si pauvre ne peut l'aider à produire.
A l'ouest de cet ensemble il y a encore 2 survivants qu'il va aussi falloir bien nourrir : une pivoine arborescente et un cognassier sauvage de la région à petits fruits de la forme et la taille d'une pomme que j'avais obtenu par bouture.
J'ai retracé en blanc sur la première photo une partie des tiges de la vigne que j'ai pu repérer :
Le tronc du sureau effondré, encore vivant, héberge une colonie débutante d'oreilles de Judas :
A partir de la grande colonie que je vous ai déjà montrée, j'ai essayé plusieurs fois d'en implanter sur d'autres troncs sans jamais réussir. Un champignon s'installe où il veut, pas où je veux.
11:40 Publié dans fruitiers, Plantes, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (7)
23/12/2013
Plantations
Trois rosiers ont été plantés ensemble à la limite nord du terrain de Veneux. C'est une zone bien ensoleillée toute la journée surtout dès qu'ils auront atteint 2m. Les deux lianes, Guirlande Fleurie et Mme Solvay vont grimper dans un sureau dont on voit la base derrière un peu à droite pour atteindre le lierre qui entoure le tronc d'un grand érable. Le mélange rose et rouge ne semble pas souvent conseillé mais j'aime beaucoup cette association de couleurs. A leur pied Minerva a pour mission de garnir le pied souvent dénudé des lianes.
Les deux lianes ont des tiges vertes comme la plupart des rosiers :
Mais Minerva est différent. Je l'ai eu en pot parce que, lorsqu'ils ont accepté ma commande ils ne s'étaient pas rendu compte qu'ils n'en avaient plus. Je l'ai donc eu en pot pour le même prix. Il a des tiges totalement différentes. Elles sont rouges et même les bourgeons sont rouges, pas bruns, d'un vrai rouge vif.
Le pomélo Enzo a été planté près de la maison. J'ai dû élaguer le néflier (Mespilus) pour qu'il reçoive bien le soleil. La maison lui apportera un peu de chaleur et surtout le protégera des vents dominants. Il lui manque encore un sac de bonne terre à acheter demain car la "terre" du trou de plantation est inutilisable, c'est du sable très pur et très pauvre dont pourtant le néflier se contente depuis des dizaines d'années.
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20/12/2013
Arbutus unedo
Je ne vous cacherai pas que j'étais allée à Paris avec l'envie de me gaver d'arbouses. Surprise cette année, il ne restait des fruits qu'au sommet de l'arbuste, au-dessus de 2m50. Ce n'était pas grave, je n'enlève jamais les fruits sur un arbre qui ne m'appartient pas et que d'autres personnes voudront admirer. Je mange toujours les arbouses tombées au sol et il y en avait beaucoup.
Pourquoi ne restait-il des fruits qu'au sommet ? Les années précédentes il portait des fruits de bas en haut, même près du sol. Pour mieux les voir, j'ai fait des recadrages sur 2 photos prises un 12 novembre :
Les fruits mûrs apparaissent-ils d'abord en bas et tombent donc avant ceux du haut ? Je vois une autre explication. J'avais observé en 2011 le manège des corneilles qui en mangeaient à s'en rendre malades. Il passait sans cesse des visiteurs et c'est sans doute pour cela qu'elles se tenaient près du tronc, bien cachées par les branches basses de l'arbuste. Se contentaient-elles des fruits tombés au sol ou bien mangent-elles aussi les fruits à leur portée à partir du tronc :
En novembre les fruits étaient à ma portée et j'ai pu faire de belles photos :
20:08 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
14/12/2013
Asimina triloba
Le bug sur mon blog est toujours là et c'est le silence absolu de la part de blogspirit. Il n'était pas possible de rédiger cette note dans ces conditions. Je l'ai donc mise sur un blog que je n'avais pas utilisé depuis des années. Je vous demande de m'excuser et d'aller voir le comportement de mes asiminiers sur blogspot :
19:30 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
13/12/2013
Livraison
C'était aujourd'hui l'arrivée d'un colis des pépinières du Bosc. Toutes les plantes étaient emballées dans un sac transparent puis dans un épais sac noir, le tout ficelé à chaque niveau et tous les sac encore plus ficelés (scotch) les uns aux autres et le carton bien collé sur le tout. Aucune plante ne pouvait bouger de seulement 1cm. Il m'a fallu plus d'1/2 heure pour déballer mais il faut reconnaître que la méthode est efficace pour la sécurité des plantes.
Je n'ai pas encore résolu mon problème de bug avec blogspirit, je n'ai pas eu d'autre choix que de mettre les photos en tête de la note. Vous voyez de gauche à droite :
Pistacia vera Peter's, le mec. Le couple était destiné à Romilly car j'en ai déjà à Veneux, il va rester en pot jusqu'à ce que la sécurité soit assurée à Romilly.
Cydonia oblonga Aromatnaya (Krymsk) aux coings non astringents, racines nues
Diospyros kaki Jiro, fruits non astringents, racines nues (je viens de planter virginiana x kaki Russian Beauty)
Actinidia chinensis Sorelli
Pomelo Enzo
Citrangequat Thomasville (triple hybride)
Actinidia chinensis Belen
Citrus junos Yuzu
Actinidia arguta Issaï
Pistacia vera Kerman, la nana
J'ai recadré sur les racines du cognassier pour montrer que ce n'est pas un bébé et que le fin chevelu est magnifique.
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09/12/2013
Oliver
A Paris le 1 décembre le néflier du Japon, Eriobotrya japonica, était en fleurs :
Mon néflier à Veneux est beaucoup plus grand et je dois utiliser le zoom pour photographier ses fleurs, quand il veut bien fleurir. J'ai mal choisi son emplacement, les arbres alentour ont trop poussé, le voisin a construit une maisonnette, et le pauvre néflier n'arrive à fleurir qu'à 4m de haut, là où il dépasse la maisonnette et peut apercevoir le soleil :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/12/21/eriobotr...
Pour lui redonner un peu de lumière, j'ai sévèrement raccourci le laurier-sauce, je vais couper le lierre qui épaissit le tronc du grand chêne et je vais faire élaguer un peu le chêne. Mais l'élagage du chêne sera très modéré car cet arbre de plus de 100 ans a peu de ramifications latérales et je ne veux pas le mettre en danger. Je ne peux non plus risquer la vie du néflier en le déplaçant alors qu'il doit approcher 30 ans. Je me contenterai de son magnifique feuillage et d'une floraison de temps en temps.
Pour avoir un néflier qui fleurit, j'avais planté 'Oliver' à Romilly. Oliver n'est pas le prénom de mon petit ami mais presque car je l'aime beaucoup. C'est le cultivar le plus planté en Floride. Il m'a été volé, comme beaucoup de plantes. Je viens de racheter 'Oliver' mais je ne le plante pas à Romilly. Il serait de nouveau volé. Un feuillage d'aspect exotique en plein hiver, ça attire le regard des minables du quartier. Mais le soleil sur le terrain de Veneux très boisé est une denrée rare. J'ai dégagé un emplacement à 3m de la clôture sud.
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04/12/2013
La morelle de Balbis
Dans ce jardin les oiseaux ne manquent pas de nourriture pour supporter cette horrible saison.
Voilà encore des fruits pour eux. Ils s'en occuperont lorsqu'ils seront venus à bout des kakis. Cette jolie plante a des fruits qui sont aussi comestibles pour nous mais on peut bien partager.
La morelle de Balbis, Solanum sisymbrifolium, est cultivée en annuelle chez nous car elle est gélive. Mais avec 50 graines par fruit il est facile de la ressemer, elle le fait souvent toute seule. On ne l'approche qu'avec des gants car elle a des épines partout, sur les tiges, sur les feuilles, sur les boutons, sur les fleurs, sur le calice des fruits. Elle a une longue production fruitière. Je vous avais montré ses fruits en septembre et en octobre à Marnay sur Seine
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2009/03/10/cultivon...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/10/15/la-morel...
mais dans un jardin ouvert toute l'année comme à Paris, on peut les admirer encore jusqu'aux gelées. En décembre ses feuilles sont en fin de vie mais elle a encore des fleurs et des fruits. Les jolies fleurs ont un calice épineux et des pétales blancs ou bleutés. Les fruits seront rouges à maturité.
C'est une belle plante pour le potager mais pas seulement pour sa production fruitière. Elle peut en effet être utilisée comme culture piège pour protéger les pommes de terre des nématodes. En effet sur elle la production des kystes se déclenche mais la migration dans les racines est impossible et ils meurent.
Son seul défaut : elle n'aime pas avoir soif, il faut l'arroser en été.
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01/12/2013
Les perruches aiment le kaki
J'allais passer devant ce grand kaki, 6m ou 6,5m de haut sans photographier. Je l'ai photographié et vous l'ai montré plus d'une fois.
Mais j'ai vu qu'il y avait 4 oiseaux. Là encore cela ne m'impressionnait pas, je vous l'ai aussi montré couvert d'une nuée d'étourneaux. J'ai pensé que c'étaient des pigeons mais ce n'était pas tout-à-fait ça. Pas facile de bien voir en fin d'après-midi par un pâle soleil d'hiver. J'ai décidé de photographier pour comprendre. Là encore ce n'était pas facile, le flash incorporé ne porte pas si loin. Mais mon APN est performant et m'a montré la couleur et les formes de perruches à collier. Elles sont plus grandes que les petites perruches qu'on vend couramment mais d'un vert clair ravissant.
Des fruits aussi délicieux, ça vaut la peine de quelques acrobaties tête en bas. Le collier noir signe son mâle.
Et là, j'ai réussi à photographier le bec : partie supérieure rouge vif, partie inférieure noire. C'est bien une perruche à collier.
Ces perruches sont en France, surtout en Île de France depuis longtemps. Elles se sont parfaitement acclimatées. Elles ont de quoi se remplir abondamment le gésier. Il y a plusieurs kakis dans le quartier. Quand elles auront tout consommé, elles auront une belle couche de graisse, suffisante pour supporter les grands froids.
http://www.lefigaro.fr/environnement/2012/04/03/01029-201...
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30/11/2013
Les argousiers se préparent
En novembre les argousiers ont encore des feuilles mais leurs bourgeons ont déjà grossi et ont presque le même aspect qu'en février. Ces bourgeons étaient très petits en août :
En novembre les bourgeons mâles et femelles ont déjà un aspect un peu différent. Les mâles sont un peu plus gros, plus complexes que les femelles.
Les bourgeons mâles :
Les bourgeons femelles :
L'argousier autofertile :
13:29 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
25/11/2013
Rubus illecebrosus
On l'appelle framboisier fraise à cause de l'aspect de ses fruits. C'est pour ses fruits que je l'avais commandé. Je savais qu'il se comportait en couvre-sol et drageonnait. Mais je ne m'attendais pas à ce qu'il soit si beau. Il a un superbe port retombant et il mérite d'être mis en valeur en étant planté un peu en hauteur. Il était prévu pour Romilly mais je connais une butte dans mon jardin de Veneux qui va tout-à-fait lui convenir et où il sera moins en danger. Il est bien rustique et tolère tous les terrains. Il est couvert de petites épines qui vous gratouillent les mains.
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17/11/2013
Elaeagnus umbellata
Mes 3 Elaeagnus umbellata, chalefs d'automne, font partie des arbres qui ont parfaitement toléré l'inondation prolongée de mai-juin alors qu'on les dit intolérants aux excès d'eau. Ils ont encore tout leur feuillage en novembre. Mais ils n'ont toujours pas fleuri. Celui de Marnay sur Seine est bien plus vieux et je n'y ai jamais vu de fruits. Il est vrai que, lui aussi, a pris un bain de pied cette année. Ils fleurissent bien, même jeunes, mais il leur faut beaucoup d'années pour la production fruitière.
Je me console donc, comme tous les ans, en admirant celui, magnifique, de l'arboretum des Barres. Il est photographié cette année le 12 octobre. Il est à mi-ombre, comme les miens, parce qu'il tolère mal le plein soleil à partir de la zone 8.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/04/22/elaeagnu...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/10/14/eleagnus...
Quand aurai-je droit à ces beaux fruits dignes d'un arbre de Noël ?
14:02 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
13/11/2013
Fuchsia regia reitzii
Beaucoup se passionnent pour des fuchsias, certes très beaux, qui ne survivent que dans des régions privilégiées ou en serre. Il faut savoir oser les fuchsias rustiques. Plusieurs acceptent les conditions de la zone 8 comme celui-ci photographié au Clos du Coudray en Normandie :
ou celui-là photographié à Paris :
Toujours à Paris, en voici un qui ose fleurir le 31 décembre !
Mais il y a encore plus rustique, le rêve à portée de jardin de zone 7 et même de zone 6 en situation abritée. C'est Fuchsia regia var. reitzii :
http://www.fuchsia-tomate.com/pages/fuchsias-vivaces/f-re...
Je viens de le commander pour sa nature de liane, jusqu'à 4m, et surtout ses fruits comestibles.
15:21 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
11/11/2013
Diospyros kaki
Encore une différence de comportement mais cette fois il ne s'agit pas d'une différence selon les terrains. Les deux Diospyros kaki sont à Romilly. Ils sont donc sur le même terrain, même qualité de sol, même exposition plein soleil, même exposition au vent, à environ 7m l'un de l'autre.
Le 21 octobre 'Fuyu' est en train de perdre ses deux dernières feuilles :
alors que 'Vainiglia' est toujours bien vert :
et le 7 novembre, donc 18 jours plus tard il est encore très vert, à peine 2 feuilles jaunes, même pas encore rouges :
Je ne verrai sans doute pas la fin de son feuillage car je ne peux aller à Romilly, le niveau de l'eau est remonté au point de départ et je ne peux prendre le risque de m'embourber. On aura près d'un mois de différence entre les deux arbres. A 1cm près nous sommes au même niveau d'eau qu'en mai :
08:20 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
10/11/2013
Asimina triloba
Mes très jeunes asiminiers, 2 à Romilly et 3 à Veneux, sont tous plantés en bordure de bois, à Veneux parce que je n'ai pas le choix, à Romilly pour imiter leur position fréquente dans leur pays d'origine. Les températures sur les deux terrains sont à peu près identiques mais le bois à Romilly est à l'ouest et ne les protège peut-être pas aussi bien des froids vents d'est. A Veneux ils ont un terrain neutre, à Romilly un terrain basique qu'ils aiment un peu moins (pas sûr) mais ils ne présentent aucun signe de chlorose. A Romilly ils ont le terrain humide qu'ils aiment, à Veneux j'arrose beaucoup. En cette saison il est facile de distinguer les petits arbres des deux terrains, ceux de Romilly sont déjà sous cage, chevreuils obligent. Les américains disent que les chevreuils ne l'aiment pas parce que lorsqu'ils entament l'écorce il se dégage une odeur désagréable. Ce sera valable lorsqu'ils seront grands mais pour de si petites plantes, je me méfie.
Je suis étonnée de la différence de comportement entre ceux de Romilly et ceux de Veneux. A Romilly le 21 octobre le plus âgé avait 2 feuilles jaunes, l'autre était entièrement jaune. Le 7 novembre ils n'avaient plus de feuilles.
Ceux de Veneux sont aujourd'hui 10 novembre aussi verts qu'en plein été, l'un d'eux a eu ses plus jeunes feuilles rongées sans doute par des limaces :
21:04 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
05/11/2013
Butia capitata
Mon très petit palmier, très petit parce qu'un palmier ça coûte très cher, a été planté à Romilly en décembre 2011. A peine 2 mois plus tard il a subi un froid exceptionnel, et donc imprévu, jusqu'à -11°C. Je n'avais protégé que ses racines avec un tapis de feuilles mortes et de lanières de papier. Sur cette première photo la bâche n'était pas pour lui mais pour étouffer les orties. A la sortie de cette période de gel (le matin seulement, dégel dans la journée) il m'a fait peur, je le croyais perdu. Le 16 février 2012 :
Mais il s'en est vite remis et le 18 juillet 2012 il est tout beau :
L'hiver suivant a été "normal" avec bien sûr une petite inondation en février. Puis il a subi la grande inondation de plus d'un mois en mai-juin 2013. Il s'en est sorti mais au retrait des eaux le 12 juin ses feuilles sont un peu abîmées à leur extrémité :
Il en fallait plus pour le décourager et le 2 novembre 2013 il est magnifique, il a grandi :
Je crois même qu'il commence à former un stipe :
Étant donné que la croissance de ce palmier est lente les 5 premières années, qu'il a subi à 2 mois un gel un peu limite, à un an une inondation exceptionnelle et prolongée, je crois que le résultat est satisfaisant et qu'il ne peut plus rien lui arriver de grave.
19:36 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
01/11/2013
Le goût des kiwis
A gauche c'est Actinidia kolomikta, à droite c'est Actinidia deliciosa 'Hayward'.
Pour la taille, y a pas photo. Pour le goût ? Je vais vous donner mon avis, mais ce n'est que mon avis, tous les goûts sont dans la nature, dit-on.
Je suis capable d'avaler une poignée de petits kolomikta avec plaisir mais si je plante mes dents dans Hayward, après l'avoir longuement épluché, je fais la grimace. Il n'est pas plus sucré mais il est beaucoup plus acide. Je ne suis peut-être pas la seule à faire la grimace car je n'ai pas l'impression que la consommation des kiwis du commerce prend beaucoup en France malgré leurs grandes qualités nutritionnelles.
Dans le commerce vous ne trouverez en pratique qu'un seul kiwi, Actinidia deliciosa 'Hayward', et très, très rarement un autre à chair jaune. Pourquoi Hayward et seulement lui. Parce qu'il est très productif, très gros et se conserve bien. C'est l'idéal pour la production industrielle. Le goût, ils s'en foutent. Comme ils se foutent du goût de leurs pommes Golden delicious, un goût qui n'a rien à voir avec le goût des Golden delicious de votre verger qui, elles, méritent l'adjectif delicious.
Le premier kiwi introduit en Europe, c'est Actinidia deliciosa. Il a une chair verte, une peau brune couverte de poils qui lui a valu le surnom de souris végétale. Pourquoi deliciosa ? Peut-être ce nom a-t-il été attribué après dégustation d'autres variétés car il existe d'autres variétés et cultivars.
Un autre kiwi tente de s'implanter, c'est 'Zespri Gold' mais je ne l'ai trouvé qu'une seule fois il y a 3 ans. Vous ne trouverez pas la liane pour la planter dans votre jardin. Elle n'est vendue qu'aux producteurs, à condition qu'ils en plantent au moins 1 ha, et probablement contre une forte rétribution. Mais, ne vous inquiétez pas, je vais vous proposer une solution alternative pour votre modeste jardin.
Zespri Gold est un Actinidia chinensis. Cette espèce est aussi originaire de Chine mais elle ne mérite pas le nom de souris végétale car elle n'a pas de poils. Une souris alopécique, ça n'existe pas. Actinidia chinensis produit lui aussi de gros fruits à peau brune, sans poils donc, à chair jaune plus sucrée et non acide. Pour ceux qui grincent des dents sous l'effet de l'acidité de deliciosa, mais veulent des fruits de grosse taille, c'est la solution.
Une autre solution : les Actinidia à petits fruits, tous peu acides et de plus en plus faciles à trouver pour votre jardin. Autre avantage, on peut les manger directement cueillis sur leur liane, sans épluchage fastidieux.
Je vous ai promis un chinensis pour votre jardin. Attention, on appelle encore très souvent ainsi les Actinidia deliciosa. Ils ont été groupés au départ en une seule espèce bien qu'ils soient très différents. Vérifiez donc qu'il s'agit bien de l'espèce à chair jaune. Il n'est pas évident de trouver l'espèce-type. Mais on peut trouver un autre cultivar que Zespri Gold, un cultivar italien, les italiens étant moins délirants financièrement, ou bien est-ce parce qu'il a été sélectionné par une Université et non par des producteurs. Il est très productif, a de gros fruits très sucrés, est très peu exigeant sur les conditions de culture. C'est Actinidia chinensis 'Sorelli'.
12:10 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (6)
30/10/2013
Protection
Aujourd'hui je pars à Romilly armée jusqu'aux dents, ou plutôt jusqu'au vaporisateur. Certains arbres semblent vouloir faire comme l'année précédente, garder leur feuillage bien vert au moins jusqu'au milieu de l'hiver. Je pense en particulier à l'amandier-pêche et au Pseudocydonia. Mais ils ont beaucoup grandi et les protéger en hauteur et en largeur devient trop difficile. Pour l'arbousier j'ai pu accrocher le grillage dans des branches de saule mais ceux-là sont isolés. J'ai donc ressorti mon bidon d'amérisant.
09:52 Publié dans Animaux, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
29/10/2013
Actinidia kolomikta 'Dr Szymanowski'
09:41 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)