09/06/2014
Le plus paresseux et le plus costaud, le jujubier
Je dis le plus paresseux parce qu’il ne débourre que début juin ! Si vous venez de le planter, vous vous affolez. Si vous habitez au nord de la Loire, vous vous dites que ce méditerranéen n’a pas survécu à l’hiver. Impossible
Ziziphus jujuba résiste à tout, au froid, à la sécheresse, aux inondations. Pour le prouver, je vais vous raconter ses aventures chez moi.
Pour le froid, je n’ai pas de preuves, il n’a jamais subi au-delà de -10°C mais il est connu pour résister à -17°C voire pire.
Pour la sécheresse : il y a longtemps, j’ai eu un jujubier. Mon fils l’avait ramené de ses vacances en Espagne. Il avait parcouru plus de 1 000km en plein mois de juillet toutes racines à l’air sur le toit d’une voiture. Et il a repris et même fleuri (des fleurs minuscules, il faut les chercher pour les voir). Il a vécu 3 ou 4 ans dans le sable, sans précautions. Il est mort en été, de soif ou de faim. Je ne l’avais jamais arrosé le sachant résistant à la sécheresse mais plusieurs mois d’été sans pluie dans le sable pur lui avaient sans doute fait rencontrer ses limites.
La résistance aux inondations : ceux qui lisent régulièrement mon blog savent que le terrain a subi 6 semaines d’inondation continue, l’eau 40cm au-dessus du niveau du sol, en mai-juin 2013 puis 4 semaines en octobre-novembre. Alors que mes dernières photo de la première inondation sont du 6 juin, voici une photo de ‘Lang’ le 5 juin2013, encore les pieds dans l’eau :
Et le 12 juin 2013 :
Il est vrai que cette année-là a été difficile et il n’a pas beaucoup grandi. Mais le voici maintenant, le 8 juin 2014 alors qu’il a encore subi depuis la deuxième inondation :
J’avais planté aussi ‘Li’ et il avait aussi bien résisté. Je ne vous le montre pas parce qu’il m’a été volé fin 2013. Le seul fléau auquel il ne résiste pas, c’est la racaille de Romilly.
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01/06/2014
Lonicera caerulea, complément d'enquête
Voici ma cueillette de l’année. Juste de quoi faire une tartelette. Les fruits les plus nombreux, très petits, sont ceux du grand arbuste, 1m x 1m, qui m’avait été vendu comme Lonicera edulis. Il semble assez sauvage en comparaison de l’autre. Ses fruits sont si petits que je n’en aurai jamais assez pour faire plus qu’un petit pot de gelée. Je parle de gelée car ils ne sont pas très agréables à manger frais, peu sucrés et trop acides. Mais l’arbuste est très beau, bien dense, jamais malade, jamais parasité, en fleurs en mars mais avec quelques fleurs dès décembre et il sert de pollinisateur pour l’autre.
J’ai planté ensuite ‘Tomishka’, probablement les plus gros fruits (3cm) et les plus savoureux mais qui n’a encore jamais fleuri et ‘Maistar’ qui n’a donné qu’une dizaine de fruits, excellents, sucrés et légèrement acidulés. Ces deux arbustes ont bien résisté aux inondations mais ont vu leur croissance totalement stoppée en 2013. Normalement ils produisent bien 2 ou 3 ans après leur plantation.
Si vous désirez produire ces petits fruits, intéressants pour leur date de production, je vous conseille de planter 2 variétés différentes, c’est indispensable pour la pollinisation, mais 2 variétés sélectionnées pour la grosseur du fruit et les qualités gustatives. Sur la photo vous voyez quelques fruits de ‘Maistar’, beaucoup plus gros que les autres.
Il est peu encombrant, on peut toujours lui trouver une petite place. Il est extrêmement rustique et peut être cultivé partout en France, même en montagne : supporte – 40°C, les fleurs en mars résistent à – 8°C. Il est peu exigeant et jamais malade. Il produit quand il n’y a pas d’autres fruits dans le jardin.
http://monarbrelorraine.blogspot.fr/2011/02/le-fruit-de-m...
http://www.jardiplante.fr/baie-de-mai-tomishka-ou-lonicer...
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29/05/2014
Lonicera caerulea
Ils étaient en fleurs fin avril-début mai :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/05/01/lonicera...
J’ai pu goûter les fruits le 23 mai. Ils étaient tous mûrs sur le grand, il y en avait encore des verts sur ‘Maistar’ mais ils étaient 2 fois plus gros comme l’année précédente. L’an dernier ils n’avaient muri que fin juin mais j’avais attribué ce retard à l’inondation de 6 semaines qu’ils ont dû supporter. Cette année ce sont bien des baies de mai.
Pour le goût, ils sont agréables, sucrés et légèrement acides, du moins ceux de Maistar.
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23/05/2014
Crataegus pedicellata, une autre aubépine
Crataegus pedicellata, Crataegus coccinea, scarlet hawthorn, originaire des USA, est très rustique chez nous et tolère tous les sols. Ses fruits d’un rouge intense sont considérés comme très bons.
Le mien, planté il y a 3 ans, a un comportement un peu différent de ce qui est décrit : son feuillage ne rougit pas en automne, il lui faut un petit gel pour rougir et un gel plus intense pour tomber. Cette année, c’est sa première floraison, 3 ans c’est normal pour une plante greffée, il faut 8 à 10 ans pour une plante de semis.
Mais il n’a poussé qu’en hauteur, j’espère que maintenant il va s’épaissir, et son unique bouquet de fleurs est à 3m de haut. Il est encore souple et j’ai pu le rabattre vers moi pour photographier ces fleurs. Certains étant très à cheval sur le nombre de styles, je les ai comptés sur toutes les fleurs, elles ont toutes 3 styles (la fleur n’est décrite en détail nulle part). Ces fleurs sont plus grandes que celles de C. monogyna. Les feuilles aussi sont grandes et simples. Beaucoup de pétales sont rongés, je ne sais pas par quelle bestiole.
Elle ne serait pas auto-fertile mais s’hybride avec toutes les autres aubépines. Pollinisation avec l’aide des moucherons. J’espère qu’il n’y aura pas de problème cette année car elle fleurit un peu tard, normalement c’est plus tôt mais c’est son premier essai.
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15/05/2014
Asimina triloba
Ce matin, j’avais encore une crise d’angoisse à cause de mes asiminiers si jeunes. Leur feuillage ne grandit pas. Je me suis précipitée à Marnay pour voir comment évolue leur très grand frère. J’ai tout de suite été rassurée, lui aussi n’a pas beaucoup changé :
Avez-vous remarqué le deuxième tronc, un peu plus mince à sa droite. C’est un drageon qu’ils ont laissé (il drageonne beaucoup) et lui aussi fleurit.
Sur cette dernière photo j’ai trouvé le cœur bizarre. Un insecte ? J’ai fait un recadrage-agrandissement :
On dirait bien une sombre abeille charpentière, sauf la taille. C’est peut-être la petite Xylocopa iris. On dit que son territoire est limité au sud de la France et ne remonte pas plus haut que Lyon. Mais on en disait autant pour la processionnaire du pin et elle est chez nous depuis quelques années et remonte vers le nord et même depuis cette année vers l'est. Pourquoi la petite charpentière n'en ferait-elle pas autant ?
22:20 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
13/05/2014
Pistacia vera
Encore un qui prend son temps pour se réveiller. Mon petit couple a été planté cet hiver. C’est le mâle qui a pour l’instant le feuillage le plus développé. Mais il n’a pas de fleurs.
Les feuilles de la femelle sont encore pliées mais il y a un bel épi de fleurs. Les fleurs n’ont pas de pétales, elles ont quelques sépales, 5 au plus. L’ovaire est supère et comporte 3 carpelles.
Si vous voulez absolument voir des fleurs mâles, c’est ici 4è photo :
http://www.baumkunde.de/Pistacia_vera/
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Diospyros 'Russian Beauty'
Je ne vous l’avais pas présenté avec les autres parce qu’il avait alors son aspect hivernal. Il débourre donc beaucoup plus tard mais c’est un hybride D. kaki x D. virginiana et il veut sans doute ainsi se protéger contre les gelées sibériennes. Il attend donc mai pour montrer son feuillage que l’on voit encore à peine le 13 mai. Sa floraison sera peut-être aussi retardée mais ce n’est pas grave, il est auto-fertile.
Ses fruits seraient proches en texture (douce) et goût (bien sucré) de D. virginiana
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10/05/2014
Diospyros kaki
Je voudrais d’abord parler encore d’Asimina triloba. J’ai eu la curiosité de revoir mes archives. L’an dernier, c’était pire, il avait presque un mois de retard sur cette année. Le 1 juin 2013 :
Diospyros kaki ‘Fuyu’ a présenté lui aussi un premier signe de vie début avril. Mais il a aussi allongé ses branches et j’ai vite enlevé le grillage de protection pour qu’elles n’y restent pas coincées. Le 4 avril :
Ensuite il a évolué beaucoup plus vite que l’asiminier. Le 11 et le 20 avril :
Le 8 mai :
Diospyros kaki ‘Jiro’ à Veneux, un bébé planté cet hiver, le 9 mai :
Diospyros kaki à Marnay le 8 mai :
Il fleurira en juin. Le 23 juin 2013 :
Pour Ziziphus jujuba, le plus tardif, il ne montre un peu de vert, mais à peine, que début mai. Pour lui je ne m’inquiétais pas, je le connais, j’en ai eu un autrefois et il ne débourrait que début juin.
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Asimina triloba, quel paresseux !
Vous avez planté des fruitiers rares dont les fruits devraient vous régaler mais vous n’en avez pas l’habitude et il n’y en a pas d’autres alentour pour vous permettre de comparer leur développement. Pour certains c’est l’angoisse parce qu’ils débourrent très tard et qu’ils semblent morts alors que le printemps est très avancé et que tous les arbres autour ont tout leur feuillage et même des fleurs. Ces créateurs d’angoisse sont dans l’ordre de gravité le kaki, l’asiminier et le pire, le jujubier.
Pour Asimina triloba, un seul arbre ne suffit pas car il est autostérile et il faut au moins 2 variétés. J’en ai 2 à Romilly et 3 à Veneux. Le premier signe d’espoir apparait à Romilly le 4 avril :
Une semaine plus tard on n’est guère plus avancés :
Et le 20 avril, c’est pareil :
Va-t-il vraiment démarrer ou est-il mourant ? Comment de si petites feuilles vont-elles donner les énormes feuilles d’asiminier ?
Le 3 mai, les feuilles ont un peu grandi. Le grillage autour, c’est contre les chevreuils et il restera toute l’année. L’autre asiminier de Romilly ne donne toujours pas signe de vie début mai.
A Veneux, le 9 mai l’espoir est grand pour deux d’entre eux :
Mais pour le troisième le premier signe de vie n’apparait que ce 9 mai :
Le Jardin Botanique de Marnay sur Seine est enfin ouvert. Même terre, même climat, à 10km de Romilly. J’y suis donc allée pour voir son très grand asiminier. Je suis enfin rassurée : il est encore presque nu :
Il commence à fleurir. Les fleurs ont 3 sépales verts et 6 pétales rouge-brun. En voici une qui sort tout juste de son bourgeon, les pétales sont encore verts :
Une fleur plus avancée a déjà coloré ses pétales mais n’est pas encore ouverte :
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04/05/2014
Miracle, Prunus salicina fructifie !
Oui, j’ai découvert des jeunes fruits sur Prunus salicina.
C’était inespéré. Prunus salcina, le prunier japonais, est auto-stérile et il ne peut trouver un pollen compatible dans nos vergers. Etant diploïde, il est incompatible avec nos pruniers, hexaploïdes. Ses fleurs ne peuvent être fécondées que par le pollen d’un autre Prunus salicina, ou d’un myrobolan, Prunus cerasifera, ou d’un prunier américain (section Prunocerasus). J’avais planté pour lui 2 cultivars de myrobolan, l’un est mort, l’autre n’a donné au bout de 2 ans qu’une seule fleur. Je viens donc de planter un cultivar de salicina, Ozark Premier mais quand fleurira—il ? J’avais l’intention de planter cet automne un autre salicina, Golden Japan. Les producteurs français vendent depuis longtemps Golden Japan mais en le présentant comme un Prunus domestica, leur ignorance botanique habituelle. Si ça peut marcher, c’est parce qu’il est, au moins partiellement auto-fertile. Mais si son succès n’a pas été fulgurant malgré la grande taille et l’excellent goût de ses prunes, c’est peut-être parce que sa production est trop moyenne, faute d’un pollinisateur complémentaire. J’ai eu un Golden Japan, il croulait sous une multitude de grosses prunes jaunes parce qu’il avait un myrobolan à proximité mais à l’époque je ne comprenais rien. Les américains qui le vendent proposent un pollinisateur complètement ignoré en France.
J’ajouterai qu’aux Etats Unis les prunes proposée à la consommation en fruits frais sont presque uniquement les prunes japonaises. Les prunes européennes sont séchées en pruneaux. J’ajouterai que la floraison très précoce de Prunus salicina est exposée au gel dans les régions les plus froides en France.
Mais qui a fécondé mon Prunus salicina botanique ? Le généreux donateur de pollen compatible est à 6m de lui, c’est le Prunus à feuillage rouge dont je voulais voir les fruits pour lui donner une identité.
Je suis maintenant persuadée que c’est une variété de myrobolan, Prunus cerasifera. Depuis leur floraison, je le suis en même temps qu’un Prunus cerasifera ‘Pissardii’, ce grand prunier à feuillage rouge planté partout dans les villes. Le mien n’est pas Pissardii car ses feuilles naissent vertes et rougissent progressivement, celle de Pissardii sont rouges dès leur naissance, les fleurs du mien sont blanches, celles de Pissardii sont roses. Mais ils ont évolué strictement en même temps et maintenant leurs fruits sont identiques. J’ai même coupé ces fruits en deux : constitution identique avec à ce stade un noyau encore mou.
Mon Prunus :
Pissardii :
Mon Prunus est une variété de Prunus cerasifera au coloris intermédiaire entre la forme botanique et le cultivar Pissardii. II était déjà sur le terrain en 2008. Le voici en 2011 :
Il semble n’avoir qu’un seul tronc mais il y a alors un très petit sujet à côté. Voici une photo récente, ce petit sujet a beaucoup grandi, il atteint maintenant la moitié de la hauteur du premier :
Ce Prunus, comme salicina, n’avait jamais fructifié malgré une floraison abondante et alors que les deux étaient en fleurs en même temps. Je pense que mon Prunus, sans doute auto-fertile, n’était pas encore assez âgé pour produire. La preuve en est que le plus jeune n’a pas de fruits. Son pollen n’était pas mûr et donc non fécondant. Cette année la maturité est atteinte et Prunus salicina en a profité.
19:32 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
01/05/2014
Lonicera caerulea
Encore un problème de fructification. L’effet bénéfique de certains fruits est vanté. Consommer des fruits variés, naturels et non traités est souhaitable. Donc on nous vend toutes sortes de fruits. Le seul problème : les vendeurs ne sont pas des experts en botanique, ce n’est de toute évidence pas leur premier souci. Ce qui compte c’est de vendre tous ces petits fruitiers dont on parle tant. Les conditions nécessaires pour obtenir des fruits, ils s’en foutent. Vous vous retrouvez avec un arbuste en pleine santé, bien touffu, bien fleuri, mais qui ne fructifie jamais. Nous avons vu ainsi les Cornus qui ont besoin de temps, des arbustes dioïques dont qu’on vous propose à l’unité et non sexés, des arbustes qui ont besoin d’une autre variété pour être pollinisés mais qui n’ont pas de nom de variété et vous plantez des arbustes du même clone, ce qui n’améliore rien, des arbustes dioïques capables de parthénocarpie et dont l’absence de mâle est préférable, des arbres capables de parthénocarpie comme les Diospyros, aussi bien kaki que lotus (j’ai dû beaucoup chercher pour lotus), etc. Mais, encore une fois, ce n’est pas le problème des vendeurs, un vendeur ça vend, c’est tout.
Me voilà devant un nouveau problème de production avec la baie de mai, Lonicera caerulea (et ses variété, kamtschatica, edulis et autres). Là, je dois reconnaître que les meilleurs producteurs précisent qu’il faut en planter deux mais faut-il 2 variétés différentes, ce n’est pas précisé mais probable sinon il serait auto-fertile. Des lecteurs de mon blog m’ont posé des questions à son sujet car ils ont eux aussi du mal à apercevoir les fruits.
Il y a 4 ans, j’en ai planté deux, probablement de la même variété. Un seul s’est bien développé, l’autre végète. C’est la variété edulis. J’en ai ajouté deux il y a deux ans, Maistar et Tomishka. Ils se portent bien mais ne grandissent pas vite. Ils sont pourtant tous plantés dans la même zone, dans les mêmes conditions. L’un d’eux a réussi à faire quelques fleurs cette année, c’était mieux l’an dernier mais peut-être ont-ils souffert des inondations. Ils avaient pourtant fait quelques fruits après les inondations de 6 semaines en mai-juin mais ils ont subi ensuite une deuxième inondation de 4 semaines.
Voici d’abord le plus développé. Je n’avais pas prévu ce magnifique développement et il déborde sur le tronc d’un nashi qu’il ne devrait pas trop gêner car les branches partent plus haut :
J’ai photographié de rares fleurs le 1 février :
Cela arrive, et même à partir de décembre. Mais l’essentiel de la floraison est en mars :
Les fleurs vont 2 par 2 et les fruits feront de même. A part lui, cette année comme l’an dernier, seul Maistar a fleuri :
L’an dernier donc j’ai eu un petit nombre de fruits. Le grand edulis a fait les plus petits :
Maistar :
Sur papier millimétré mais je ne sais quelle est la valeur de ces mesures car les pauvres arbustes sortaient de 6 semaines d’inondation continue et leur maturité avait été reportée fin juin :
Ma conclusion : un pied seul ne fructifie pas. Faut-il 2 variétés différentes ? C’est probable mais mon étude n’a pas été faite de façon assez rigoureuse pour le vérifier.
Une nouvelle difficulté se profile à l’horizon : celle de Aristotelia chilensis, le maqui du Chili. Il est probablement dioïque. J’en ai deux. Quelles sont mes chances qu’ils soient de sexe différent ?
20:19 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (5)
29/04/2014
Cornouilles et petites cerises
Je vais peut-être avoir de nouveaux fruits cette année. Certains arbustes fruitiers mettent du temps à produire. Nous avons vu les Elaeagnus qui ont besoin de 2 variétés pour une pollinisation croisée. Pour les Cornus mas et officinalis, le problème est différent. Ils sont auto-fertiles mais il leur faut prendre de l’âge, beaucoup trop d’âge à mon goût. Cornus mas ‘Jolico’ planté en 2007 a fleuri dès la première année mais a donné des fruits en 2013. Cornus mas ‘Yellow’ semble plus rapide. Planté en 2012, il montre quelques jeunes fruits. Il reste à savoir s’ils parviendront à maturité :
Cornus officinalis planté en 2010 a une croissance bien plus rapide que Cornus mas mais il n’avait encore jamais fructifié malgré une belle floraison. Peut-être va-t-il, lui aussi, fructifier cette année :
C’est pareil pour le ragouminier, Prunus tomentosa qui avait déjà fleuri. Il semble vouloir donner quelques “ ragouminettes “. C’est le nom qu’a donné Claudette à ses cerises à cause de leur petite taille. Elles seront sans doute mignonnes et ce qui compte, c’est le goût. On ne reproche pas leur taille aux groseilles :
02:09 Publié dans cornus, fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
26/04/2014
Faire fructifier Elaeagnus umbellata
Il y a 2 jours je vous ai parlé de mes 3 Elaeagnus umbellata superbement fleuris mais qui ne fructifient pas. Ce n'est pourtant pas par manque de pollinisateurs. Ils attirent abeilles et bourdons mais je veux vous montrer le plus mignon, un minuscule coléoptère, si petit qu'on le prend d'abord pour une fourmi, seule la longueur de ses antennes est impressionnante.
Alors qu'ils sont en fleurs depuis début avril, il n'y a aucun signe de nouaison le 26 avril. Ils ont encore un petit nombre de fleurs jeunes et quelques boutons, j'espère une fécondation croisée E. umbellata x E. multiflora.
Dans les commentaires sur ma note du 24 avril, une personne me parle d'un arbuste magnifiquement fleuri pendant 15 ans sans le moindre fruit, une autre de 10 pieds également bien fleuris qui ne fructifient jamais. Je ne suis pas donc la seule à avoir ce problème.
La cause, je pense l'avoir trouvée : il n'est pas auto-fertile et il faut donc au moins 2 clones différents pour une fécondation croisée. J'ai déjà indiqué un site curieusement bilingue (c'est une traduction partielle de l'anglais) mais très sérieux, très documenté sur beaucoup de plantes et que j'utilise souvent. Je parle de clone parce que le mot variété est généralement utilisé quand la variété a été nommée mais c'est pareil. Si le clone n'a pas de nom, comment savoir si deux plantes sont du même clone ou pas. J'ai 3 plants, Marie en a 10, et ils ne se fécondent pas. Ils sont probablement issu du même pied-mère par multiplication végétative et donc génétiquement tous rigoureusement identiques. Je me demande même, vu la tendance à l'industrialisation de la multiplication des plantes si toute l'Europe ne serait pas envahie par un seul clone. C'est en tout cas le risque si on achète à deux pépinières non compétentes. Et elle sont toutes non compétentes puisqu'elles ne vous parlent pas de ce problème d'auto-stérilité et ne vous proposent pas 2 variétés.
J'ai trouvé encore 2 sites en anglais qui en parlent et les termes sont les mêmes pour Elaeagnus umbellata et Elaeagnus multiflora (goumi) : typically self sterile, should be planted with two selections for cross pollination. Ils précisent aussi production 3-4 ans après le semis, 5-10 ans pour le maximum de production.
Alors, que faire ? Pour être certains qu'on a bien 2 clones différents, il faut, comme pour les poiriers, 2 variétés portant un nom. Pour cela je n'ai trouvé qu'une seule adresse : Agroforestry Research Trust. Ils ont 11 (!!) variétés dénommées dont une à fruits jaunes. A commander cet automne. Je leur passe commande tous les ans, très sérieux, aucun problème.
Mais il y a encore d'autres variétés sélectionnées. J'ai trouvé par exemple 'Cardinal' et 'Red Wing' qui ont une fructification superbe mais sans doute peu intéressante au goût car ils sont proposés comme arbustes d'ornement. Un autre, 'Jazbo', a des fruits qui tombent dans la main quand ils sont mûrs. Cela facilite grandement la cueillette et il est cultivé en vergers de production fruitière.
Une liste de variétés :
http://backyardgardener.com/Plant-Index/Plants/Elaeagnus/...
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24/04/2014
Elaeagnus umbellata et multiflora
J'avoue ne pas bien comprendre ces deux arbustes fruitiers. J'ai planté il y a 4 ans, en même temps, 3 Elaeagnus umbellata. L'un d'eux s'est développé beaucoup plus que les deux autres qui peut-être sont trop près de grands arbres et exposés à la voracité de leurs racines. Mais tous trois (3m, 1m50, 1m20) sont en pleine santé et ont fleuri dès la première année. Voici le plus grand :
Le 11 avril ils étaient en fleurs, une formidable densité de fleurs :
Mais l'an dernier la floraison était déjà aussi intense et je n'ai jamais eu un seul fruit. J'aimerais tellement les voir couverts de fruits en octobre comme à l'arboretum des Barres, pas seulement pour les manger mais aussi pour la beauté du spectacle :
Que se passe-t-il avec les miens ? Sont-ils vraiment autofertiles comme on le dit, mais je n'ai pas l'impression que cet arbuste ait été sérieusement étudié. Au Jardin Botanique de Marnay sur Seine, il y en a un très grand et je n'y ai jamais vu de fruits. Mais il est seul. Les miens sont trois mais c'est peut-être le même clone. Ou bien ont-ils besoin comme Cornus mas et officinalis d'atteindre un certain âge pour produire ?
J'ai planté il y a un an un Elaeagnus multiflora (goumi du Japon). J'espérais qu'une fécondation croisée aiderait la production. Ils sont en effet très proches et leurs fleurs se ressemblent tellement que je crois que je ne saurais dire lequel c'est si j'en voyais un dans un autre jardin que le mien. Il mesure 1m et fleurit dès cette année mais sa floraison est décalée et le 11 avril il était en boutons. Je n'ai vu quelques fleurs ouvertes que le 22 avril. Cependant les fleurs de E. umbellata sont encore là, peut-être parce qu'encore une fois elles n'ont pas été fécondées.
Elaeagnus multiflora le 11 avril :
Elaeagnus multiflora le 22 avril :
Elaeagnus umbellata le 22 avril, les ovaires n'ont pas grossi et les stigmates semblent toujours disponibles :
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21/04/2014
Cydonia oblonga
Le Cydonia oblonga 'Aromatnaya' est maintenant en pleine floraison. Sur cette photo il se projette sur le Cornus officinalis qui pousse beaucoup plus vite que Cornus mas et a maintenant une belle ampleur.
Je rappelle que Aromatnaya est proposé pour ses fruits plus tendres et non astringents pouvant être mangés frais. En fait tous les coings peuvent être consommables frais mais dans des régions plus chaudes que la France, certaines régions du Portugal par exemple, où les automnes sont chauds et prolongés (il lui faut cependant une période de froid en dessous de 7°C pour fructifier). Ils peuvent ainsi réellement parvenir à maturité. Aromatnaya, une sélection russe, a la particularité d'un cycle plus court qui lui permet de bien mûrir chez nous.
Je vous ai dit que j'en ai planté un à Veneux cet hiver. Il est en bonne santé mais ne fleurira pas cette année. Mais mon envie de croquer dans un coing délicieusement parfumé m'en a fait planter un autre, lui aussi cet hiver. Il s'appelle 'Krymsk' mais c'est la même variété. Aromatnaya = Krymsk, cela varie sans doute selon la région d'origine de sa production. Je suppose que Krymsk est son nom russe d'origine. Je viens de découvrir que lui aussi fleurit, avec juste quelques jours de retard sur l'autre mais il vient d'être planté, il est donc excusé.
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20/04/2014
Juglans regia
21:35 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
19/04/2014
Cydonia oblonga 'Aromatnaya'
Le cognassier était autrefois planté dans tous les jardins pour la beauté de sa floraison, son feuillage d'automne, la beauté et le merveilleux parfum de ses fruits. Mais ses fruits ne peuvent se manger que cuits. On n'a plus le temps de faire des gelées ou des pâtes de fruits. Donc, on l'a oublié.
Les russes ont mis au point Cydonia oblonga 'Aromatnaya'. Comme son nom l'indique ses fruits sont très parfumés et ils sont bien sucrés au point qu'on peut les manger frais. L'arbre est totalement autofertile et résistant aux maladies. Je l'avais planté il y a 4 ans et je ne le voyais plus. J'ai pensé qu'il était mort ou qu'il avait été volé (on m'a volé tellement d'arbres...). L'an dernier, j'ai remarqué un petit arbre au beau feuillage. J'ai pensé à lui mais je me suis vite occupée d'autre chose. Cette année il m'a interpelée par sa floraison débutante. C'est bien lui, c'est bien sa délicate floraison rose très pâle :
A sa base, j'ai trouvé une multitude de trous tout autour des racines. Encore un coup des campagnols. J'ai tout rebouché avec de la bonne terre et de l'Or Brun et j'ai arrosé. J'espère qu'ils n'ont pas rongé trop de racines.
Le croyant perdu, j'en ai planté un autre à Veneux mais il ne fleurira pas avant deux ans.
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18/04/2014
Ribes alpinum, les fleurs
Des fleurs tellement minuscules et de la couleur du feuillage que j'ai bien failli ne pas les voir. Le groseillier des Alpes est un arbuste dioïque qui peut dépasser 2m et qui produit des fruits pas extrêmement goûteux mais comestibles et très nombreux comme on le verra sur mon tout petit plant femelle. Les deux pots de mon petit couple attendaient patiemment depuis quelques semaines l'un près de l'autre sur la terrasse d'être plantés. J'ai tellement commandé que j'ai du mal à suivre la cadence des arrivages. Lorsque j'ai pris les pots, j'ai vu des irrégularités du feuillage, c'étaient les fleurs.
Donc les fleurs sont minuscules, moins de 2mm et verdâtres. Cette grappe de fleurs mâles mesure 1cm dans sa plus grande largeur et il y a plus de 5 fleurs.
De si petites fleurs ont été difficiles à photographier mais j'ai trouvé facilement les fleurs mâles. Il y a même encore des boutons. Ce qu'on pourrait prendre pour des pétales, ce sont les sépales, beaucoup plus grands que les pétales. Le pied mâle :
Le pied femelle est plus grand et plus étalé que le pied mâle. Mais il semble exister un décalage entre les floraisons des deux sexes. Cependant la concomitance est suffisante pour assurer la fécondation de toutes les fleurs femelles et la production est très abondante pour un si petit pied :
J'ai cependant réussi à trouver une grappe, une seule, où la nouaison est suffisamment récente pour qu'on puisse encore reconnaître les éléments de la fleur. Comme chez beaucoup de plantes dioïques, la fleur femelle a des étamines mais atrophiques et stériles où on ne voit pas les deux loges polliniques. Par contre le pistil qu'on ne voyait pas sur la fleur mâle est ici bien développé avec un beau stigmate à deux lobes bien gluant :
Il faut ajouter, pour ceux qui s'intéresseraient à ce petit fruitier, qu'il aime les zones forestières et a besoin d'humidité.
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16/04/2014
Winter Banana
Les derniers fruitiers à fleurir sont les pommiers. Il ne m'en reste qu'un en état de fleurir. Le pommier 'Ariane' a été volé. Le pommier 'Linéous Pippin' (appelé aussi Belle Fleur Jaune) a été rongé il y a 3 ans jusqu'à l'os. Je le croyais mort et l'année suivante il n'a pas eu une seule feuille. J'ai pourtant laissé le tronc et un an plus tard il est reparti et, ô miracle, au-dessus du point de greffe. Mais il ne fleurira probablement pas encore cette année. Les pommiers sauvages, Malus sylvestris, sont encore trop jeunes.
'Winter Banana' est en pleine santé. Il a déjà produit de belles pommes que je n'ai jamais goûtées. Elles ont été volées, comme les poires, avant maturité. L’œuvre des sales gosses qui ne brillent pas par l'intelligence. Je ne comprends pas qu'après avoir goûté un fruit et constaté qu'il est immangeable, ils continuent à goûter tous les autres et les jeter tous. Ne voir dans l'école que le plaisir des bagarres à la récré (ils ont déjà été changés d'école pour cela) ne va pas améliorer leurs capacités intellectuelles. Admirons donc la belle floraison rose pâle de Winter Banana .
Le 4 avril :
Le 11 avril :
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14/04/2014
Nouaisons
Quelques jeunes fruits, encore rares, sur Prunus tomentosa, le ragouminier :
Des fruits à la coloration très rapide, comme s'ils étaient déjà mûrs, sur le Prunus à feuillage rouge dont je n'ai toujours pas trouvé le nom. Ils ont la taille d'un petit pois. J'en ai goûté un, plutôt insipide, et je n'ai pas senti de graine. Hybride stérile ?
La nouaison commence à peine sur Ribes rubrum :
mais la plupart des grappes ont encore l'aspect de fleurs :
Sur Ribes fasciculatum, fleuri beaucoup plus tôt, la nouaison aussi a eu lieu plus tôt et les jeunes fruits sont bien avancés. Mais a-t-on le droit de parler de nouaison quand il n'y a pas fécondation ?
11:41 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
13/04/2014
Fragaria vesca
20:33 Publié dans flore locale, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
11/04/2014
Les cerisiers
Nous venons de voir le cerisier 'Sweetheart' qui était en fleurs le 4 avril. Aujourd'hui, tous les autres cerisiers sont en fleurs, du moins ceux qui n'ont pas été volés.
Le giottier 'Kelleris' à port pleureur, greffé sur un tronc de 2m pour mieux pleurer a mal commencé sa vie, j'ai bien cru le perdre. Maintenant il est bien reparti, dès que les branches se seront allongées, il pleurera comme prévu.
'Early River' :
et le très, très vieux, celui dont je suis particulièrement fière. La première année sur le terrain, je ne l'avais même pas vu. Je l'ai découvert l'année suivante quand j'ai débroussaillé cette zone. Il était dans un état lamentable, presque toutes les branches mortes, une seule et unique fleur. Je l'ai débarrassé des orties, des ronces et bien d'autres cochonneries qui le recouvraient complètement. J'ai coupé les branches mortes. Je l'ai nourri et arrosé. Cette année il est magnifique :
Ils sont tous définitivement blancs. Les cerisiers roses, ce sont les cerisiers à fleurs.
21:37 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
10/04/2014
Le cerisier 'Sweetheart'
Ce cerisier acheté aux anglais m'étonne et j'ai l'intention de le suivre de près. Le 4 avril c'est le seul cerisier en fleurs, les autres sont en boutons. Il est en effet dit que sa floraison est très précoce, vers mi-mars. Pourtant sa production est tardive, pas avant juillet et même plus tard car il faut attendre que la cerise soit presque noire.
C'est un Prunus cerasus, comme les griottiers et comme eux il est autofertile. C'est donc un cerisier idéal pour un petit jardin. La cerise est grosse, juteuse, bien sucrée, très résistante à l'éclatement. Il est réputé aussi pour sa mise à fruits rapide. C'est une création canadienne.
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05/04/2014
Les pruniers
Mirabelle de Nancy se décide à fleurir. L'an dernier il n'a fait que 2 ou 3 fleurs éparses. Il est pourtant aussi grand, au moins 3m, mais moins étoffé que Prunus salicina et planté depuis aussi longtemps. Cette année il a une banche fleurie et 2 ou 3 fleurs éparses.
Le minuscule escargot sur un pétale a accompli une ascension impressionnante en comparaison de sa taille. Les fleurs de Prunus salicina sont maintenant presque toutes fanées mais il ne pouvait compter sur Mirabelle de Nancy pour la pollinisation, ils sont incompatibles (rappel : Prunus salicina est diploïde comme myrobolan et les pruniers américains, nos Prunus domestica sont hexaploïdes).
Mon autre prunier européen est 'Cul de Poulet'. Il m'a été offert par un sympathique passionné qui l'avait greffé lui-même car c'est une variété rare de sa région. Il ne fleurira peut-être pas encore cette année mais il se développe bien.
Vu la faible floraison de mes Cherry Plum (des myrobolans) jusqu'à présent, je pense adjoindre au salicina un Golden Japan. Contrairement à ce qu'on lit sur les sites des pépiniéristes français, c'est un Prunus salicina. Il est souvent vendu comme domestica mais l'erreur n'est pas trop grave car il est au moins partiellement autofertile.
http://www.crosviguier.com/category/varietes/pruniers/
J'ai eu autrefois un Golden Japan. J'ai le souvenir de copieuses récoles de prunes jaune d'or délicieuses et de taille exceptionnelle (pas étonnant, c'est un salicina). Si le volume des récoltes était aussi exceptionnel, c'est sans doute grâce à mon prunier myrobolan et je n'avais pas d'autre prunier sur le terrain. Il est probablement mort de soif mais les salicina ont une durée de vie plus courte que les domestica
19:43 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
Poiriers et nashis, floraison
J'ai planté 2 nashis et 3 poiriers en pensant à la concomitance des floraisons pour une bonne fructification (j'ai eu une absence de fructification du premier nashi, alors seul, alors que l'année précédente il avait donné 6 fruits).
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/03/30/pyrus-py...
/archive/2011/03/30/pyrus-pyrifolia-le-nashi.htmlOn conseille Williams pour la fécondation des nashis. C'est peut-être vrai pour les nashis les plus tardifs mais c'est une erreur pour Hosui. Mes nahis : Hosui et Shinko. Mes poiriers : Williams, Doyenné du Comice et Conférence.
Le 29 mars le nashi Hosui est en début de floraison :
Le nashi Shinko, d'aspect plus dressé, n'est pas en fleurs :
Pour les poiriers, Conférence, à droite sur le photo, commence à fleurir, Doyenné à sa gauche est en boutons, Williams se croit encore en hiver :
Conférence :
Doyenné du Comice :
Le 4 avril le nashi Hosui a une floraison impressionnante :
et le nashi Shinko commence à fleurir :
Les poiriers Conférence et Doyenné sont en pleine floraison :
mais il faut regarder de très près pour voir les boutons de Williams. Il est donc décalé par rapport aux autres mais heureusement il est autofertile.
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04/04/2014
Amelanchier
20:20 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
29/03/2014
Chouette, j'ai un prunellier
Je veux d'abord faire une annonce à l'intention des habitants de Romilly qui lisent mon blog. J'avais promis l'arrivée de la processionnaire du pin au plus tard pour la prochaine saison. Mais les bestioles n'ont pas traîné. J'ai vu aujourd'hui un nid dans un pin à Romilly. Ces chenilles ne sont vraiment dangereuses pour le pin que si les attaques sont répétées. C'est pour nous, nos enfants et nos animaux de compagnie qu'elles sont très dangereuses. Elles vont bientôt descendre à la queue-leu-leu le long du tronc pour s'enterrer et former une chrysalide. Elles envoient des poils urticants qui se plantent dans la peau, les yeux avec des conséquences graves, la langue des animaux qui veulent les manger et c'est mortel. Il ne faut pas y toucher. On peut mettre un piège au bas du tronc. Si vous voulez enlever un nid il faut impérativement protéger toute la peau (gants, masque) et surtout les yeux par des lunettes étanches et le brûler aussitôt.
Je rêvais d'un prunellier. J'en avais repéré un dans le chemin l'an dernier le 14 avril :
Grâce à sa floraison, je viens de découvrir que j'en ai un et même plus grand et plus touffu que celui du chemin. Lors de l'installation du grillage, j'ai failli le couper, le prenant pour un cornouiller sanguin à cause de la couleur de ses tiges. Je n'avais pas remarqué ses épines et il n'avait jamais fleuri. Ce retard de floraison est sans doute dû au fait qu'il s'est bêtement semé sous le couple étroitement enlacé peuplier grisard-frêne. S'il fleurit cette année, c'est peut-être à cause de la précocité des floraisons cette année, les arbres n'ont pas encore de feuilles et aussi parce que le frêne perd peu à peu ses branches basses trop arquées (à cause de la proximité du grisard quand il était petit). D'ailleurs la floraison n'est apparue qu'au bout de branches qui s'éloignent du tronc et des deux arbres. Un conseil pour l'utilisation des fruits : il faut les cueillir blets, après un gelée. Si le gel tarde, ou si les oiseaux sont trop voraces, on peut les cueillir avant et les mettre au congélateur.
20:54 Publié dans flore locale, fruitiers, Prunus, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (1)
25/03/2014
Ribes fasciculatum
Ribes fasciculatum donne des groseilles que certains trouveront moins intéressantes que celles de Ribes rubrum mais que je mange plus facilement directement sur l'arbuste parce qu'elles ne sont pas acides. Son intérêt décoratif est meilleur que celui de Ribes rubrum. Il forme un arbuste de presque 2m au feuillage très dense et très sain qui rougit un peu en automne à l'extrémité des branches
et surtout qui est presque persistant. Le feuillage de l'année précédente, toujours vert, ne tombe que sous la pression des nouvelles feuilles. Le 9 mars il a son jeune feuillage :
Les feuilles son encore petites, il sera plus dense plus tard :
Tout va très vite, le 18 mars il est couvert de fleurs :
Ce sont toutes des fleurs femelles. Elles ont des étamines mais atrophiques et stériles. Ribes fasciculatum est en effet dioïque. J'avais planté un couple mais le mâle a longtemps végété pour finalement rendre l'âme. Ils étaient plantés pourtant dans les mêmes conditions, proches l'un de l'autre. L'année de sa plantation le mâle avait fait une fleur que j'ai pensé à photographier. Les étamines sont plus larges, c'est visuellement la principale différence entre les deux sexes :
J'ai longtemps cherché un mâle pour le remplacer sans en trouver. Ces jours-ci j'ai vu que Ribanjou le vend de nouveau. Je ne l'achèterai pas, il mettrait en danger la qualité de ma production. La défaillance du mâle m'a en effet laissé le temps de comprendre que la femelle peut produire sans fécondation. 12 juin :
28 septembre :
L'intérêt de n'avoir que la femelle, c'est que les fruits fécondés sont presque immangeables à cause de nombreux grains durs qui prennent toute la place de la chair. Les fruits de ma femelle célibataire semblent contenir des grains mais ils sont très petits et très mous et on ne les sent pas :
06:08 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
19/03/2014
Prunus salicina
Le prunier japonais (Chine, Corée, Japon) est un pur produit de la nature. Il est de ce fait diploïde, de même que ses variétés, et ne peut être fécondé par nos pruniers européens plus "trafiqués" et hexaploïdes et, de plus, à floraison plus tardive. Comme il est autostérile, cela pose un problème dans nos jardins où il est très rare. Pour la fécondation, il lui faut un autre salicina ou un cerasifera (myrobolan) ou un prunier américain (section Prunocerasus). Il donne de grosses prunes bien rondes, bien sucrées et fermes. Il ne faut pas le confondre avec Prunus japonica ou Prunus mume, un abricotier dont les fruits ne semblent appréciés que par les japonais.
Voici le mien en pleine floraison le 18 mars :
Il a déjà joliment fleuri mais n'a pas fructifié faute d'un donateur valable de pollen. Cette année encore les chances de fructification sont faibles. J'ai planté pour lui des Prunus cerasifera mais il n'aura pour le féconder qu'une seule fleur, c'est peu. Voici donc l'unique fleur compatible, la fleur unique de Cherry Plum 'Ruby' (les anglais appellent cherry plum les myrobolans qu'ils apprécient beaucoup et dont ils ont sélectioné plusieurs variétés)
20:17 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
Ingrid
C'est la pleine saison des Prunus, je n'ai pas fini de vous les montrer. Prunus x persicoides 'Ingrid' est un croisement amande-pêche. Il m'avait donné dès l'année de plantation deux fruits. Ses fleurs ressemblent à des fleurs de pêcher. Ses fruits ressemblent à de petites pêches vertes qui ne donnent pas envie de les manger. C'est vrai que comme pêches elles sont immangeables. Ce qui est bon, c'est le noyau. J'avais attendu que la chair superficielle éclate pour les cueillir. Elles ont le goût d'amande. L'intérêt, c'est que ce fruitier producteur d'amandes fleurit un peu plus tard que l'amandier et que ses fleurs échappent plus facilement aux gelées.
Le 8 mars, Ingrid était en boutons. Les taches blanches sur les tiges sont les restes de l'amérisant qui le protégeait contre les brouteurs d'écorces.
Le 18 mars il ouvre ses fleurs :
J'ai appris, trop tard, qu'il ne faut pas le planter à proximité d'un pêcher. La fécondation par un pêcher donnerait des amandes amères. L'an dernier les pêchers ont fleuri en même temps mais Ingrid n'a pas eu de fruits sans doute à cause de l'inondation de 6 semaines. Cette année, il est très en avance sur les pêchers qui en sont au stade où il en était le 8 mars. 'Pourpre de Saint Genis Laval', le plus proche :
'Lacrima' :
Il ne reste plus qu'à prier pour que la Seine ne déborde pas trop, juste quelques jours comme c'était le cas habituellement.
15:07 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)