25/04/2013
Laurus nobilis
Les fleurs de mon laurier mâle se sont ouvertes hier soir, 15 jours plus tard que l'an dernier. Je les ai photographiées ce matin :
Mon laurier femelle qui a fait quelques fleurs pour la première fois l'an dernier, ne semble pas vouloir fleurir cette année. J'ai donc photographié au téléobjectif les fleurs de celle du voisin :
Comme vous le voyez, les fleurs femelles ne sont pas encore ouvertes. Voilà ce que cela donnera sans doute dès demain :
Mais il est inutile d'attendre ni de photographier de façon plus précise car j'ai déjà donné une étude anatomique précise de l'intimité des fleurs mâles et des fleurs femelles.
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24/04/2013
Tout blanc
Amelanchier canadensis le 23 avril. Il est encore très jeune mais prometteur :
Les jeunes feuilles sont roses :
Mon plus vieux nashi a déjà produit abondamment il y a 2 ans, peu l'an dernier. Est-il sujet à l'alternance ?
Les poiriers n'ont qu'un an. Deux d'entre eux sont en avance sur les deux autres, c'est peut-être une question d'exposition.
Fleur de mirabellier :
Sambucus racemosa :
Viburnum macrocephalum. Je ne m'attendais pas à recevoir la forme 'Sterile' mais il est mignon et il ne lésine pas sur la floraison. Sitôt planté, sitôt fleuri. Les boules sont plus grosses que le reste de la si petite plante.
Nivéoles :
Lonicera edulis, baie de mai :
Elaeagnus umbellata, la floraison débute à peine :
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22/04/2013
L'araignée dans l'amélanchier
Le 14 avril les fleurs de l'amélanchier sont encore en boutons :
Et pourtant une araignée s'y est déjà installée :
Elle sait que les fleurs vont bientôt s'ouvrir et elle s'apprête à recevoir les butineurs. Cela m'a aussitôt fait penser au sureau chinois à Veneux que j'ai sous le nez toute l'année. En juillet les araignées s'y installent alors que les fleurs ne sont pas encore ouvertes :
Elles resteront à la chasse dans les corymbes tout l'été. Elles sont encore là en octobre alors qu'il n'y a plus de fleurs depuis longtemps. C'est parce qu'il y a encore les nectaires qui ont changé de couleur mais sont toujours fonctionnels et attirent les insectes :
Je viens de planter un autre amélanchier, même espèce mais un cultivar à gros fruits (Prince William). Il est tout petit mais va lui aussi fleurir :
Le 20 avril le grand amélanchier a ouvert ses fleurs gracieuses :
et le petit aussi :
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Argousiers, la floraison
Cette floraison m'a beaucoup fait attendre, 20 jours comme les autres plantes. Mais la différence, c'est que les fleurs sont minuscules, à peine visibles, et voir si un bouton floral est ouvert relève de l'exploit visuel.
Ces fleurs très petites et sans pétales, vous les verrez beaucoup mieux sur les photos.
Avant l'ouverture des bourgeons, il y a déjà une différence entre un pied mâle et un pied femelle. Ces premières photos sont du 22 mars. Il y a toujours une légère avance du pied mâle. On voit des amas de bourgeons. Au centre du groupe c'est le bourgeon qui va donner les feuilles. Il y a davantage de bourgeons sur un groupe du pied mâle et le bourgeon central laisse déjà apparaître les feuilles :
Les groupes de bourgeons du pied femelle sont plus réduits :
Le 20 avril les fleurs sont matures. Celles du pied mâles sont bien reconnaissables, on voit les étamines :
Les fleurs du pied femelle ont un aspect plus simple, c'est juste un stigmate en forme de languette au centre d'un périanthe bifide :
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21/04/2013
Prunus salicina
Prunus salicina, le prunier du Japon (diploïde alors que notre prunier européen, Prunus domestica, est hexaploïde) a été planté en 2011.
Il a beaucoup grandi mais fleurit pour la première fois. Il y a peu de fleurs mais l'an prochain il sera magnifique.
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20/04/2013
Les pêchers
Maintenant mes 3 pêchers sont en fleurs.
'Lacrima' a 20 jours de retard mais c'est le plus beau à cause de son port retombant et de ses fleurs deux fois plus grosses que celles des deux autres :
Le vieux pêcher que j'avais découvert sous les broussailles et qui ignore totalement la cloque :
'Pourpre de Saint Genis Laval' qui est en fleurs depuis plusieurs jours et que je vous ai déjà montré :
22:29 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2013
Podophyllum peltatum
Claudette me parle à l'instant d'une plante qu'elle adore, Podophyllum peltatum. Je me demande si ce n'est pas ce que j'ai dans un pot pas très grand et qui s'accroche à la vie malgré mon indifférence. Il est dans ce pot depuis des années parce que, ne le connaissant pas, je ne sais pas quoi en faire.
Je l'ai photographié le 21 avril 2010 lorsque je l'ai découvert :
Depuis il vit dans ce pot, suffisamment arrosé parce qu'il était sous les camellias, mais sans aucun soin, aucun engrais.
Les dimensions du pot ne lui permettent pas de s'exprimer pleinement. Pourtant nous sommes passés de 2 tiges en 2010 à 5 cette année. Aujourd'hui, il mesure 30cm de haut, la plus grande feuille mesure 20cm. Les feuilles ont 6 à 8 lobes. Et il se produit un petit miracle : une des tiges a fait une deuxième feuille et entre les 2 feuilles il apparaît ce qui me parait être un bourgeon floral !
Je crois que c'est bien un Podophyllum et il mérite d'être planté en pleine terre. Mais je n'ai trouvé aucun renseignement sérieux sur sa culture. Puis-je le mettre en sous-bois clair sous l'érable à sucre du même pays ? Quel type de terre aime-t-il ? Tous les conseils sont les bienvenus.
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18/04/2013
Ingrid et les pêchers
L'amandier hybride 'Ingrid' poursuit sa floraison. Il a plus de 20 fleurs. Je lui ai planté un copain tout près, un hybride comme lui. Il s'appelle 'Robijn' mais il ne fleurira pas cette année.
Le pêcher 'Pourpre de Saint Genis Laval' est le premier à fleurir, avant 'Lacrima' qui d'habitude le précède. C'est lui qui se trouve le plus près d'Ingrid, j'espère qu'il ne va pas rendre ses amandes amères.
20:54 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
16/04/2013
Prunus tomentosa
Mon ragouminier fleurit enfin. Et quelle floraison ! Les branches vont être noyées sous les fleurs.
Il était arrivé le 23 octobre 2010 et il était déjà beau :
Il n'avait pas fleuri depuis, même pas une fleur, et il n'a pas beaucoup grandi. Mais cette année, le 16 février, un espoir est né, j'ai vu une multitude de boutons floraux :
Maintenant sa floraison commence :
et les futures fleurs attendent en rangs serrés sur les rameaux :
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01/04/2013
Les pommiers
Quels sont les Malus les plus courageux, ceux qui osent affronter cet hiver qui n'en finit pas ? Ce ne sont pas les Malus à fruits cultivés mais les sauvages et les pommiers à fleurs.
Le plus hardi est Malus niedzwetzkyana :
Malus 'Evereste' :
Malus sylvestris n'ose pour l'instant qu'une petite touffe au sommet :
09:56 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
31/03/2013
L'amandier-pêche en fleurs
Comme prévu, Prunus x persicoides 'Ingrid' a ouvert sa première fleur hier.
Il est autofertile. Il est dit que la pollinisation peut-être améliorée par un amandier mais j'ai des doutes, l'amandier fleurit plus tôt. Il est dit aussi qu'il faut éviter la pollinisation par un pêcher car cela peut rendre les amandes amères. Heureusement les pêchers n'ont pas bougé. Je vais procéder la prochaine fois à l'autre méthode pour garantir une bonne pollinisation : la pollinisation manuelle avec un pinceau. L'an dernier il n'a eu que 2 amandes alors qu'il avait eu davantage de fleurs et cette année avec cet hiver qui dure les insectes ne sont pas très actifs.
10:24 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
30/03/2013
Arbutus x andrachnoides
Arbutus unedo fleurit en automne. Arbutus andrachne fleurit au printemps. Leur enfant hybride (spontané dans la nature) fleurit entre ces deux périodes, en hiver.
J'ai reçu Arbutus x andrachnoides au printemps 2012. En automne j'ai été déçue de ne pas voir de floraison. Je l'ai surveillé jusque début décembre. Rien. Après tout, il n'était pas obligé de fleurir dès la première année.
Je ne m'occupais plus de lui lorsque, en passant par hasard à côté le 29 décembre j'ai aperçu des fleurs. Il y avait même déjà début de formation de fruits. Il avait 2 grosses grappes de fleurs et 2 ou 3 très petites. Il avait sans doute commencé à fleurir vers le 15 décembre :
Comment a-t-il supporté l'hiver ? Plutôt bien. Voici les 2 grosses grappes :
Les fruits ont légèrement évolué mais pas trop. Le froid ne donne pas envie d'accomplir des prouesses.
Mais là, c'est quoi ?
Je n'avais pas vu de boutons floraux en décembre parce que j'avais remarqué la floraison un peu tard. Mais là, il me semble bien que c'est un bouton floral. Cela voudrait dire qu'il peut fleurir jusqu'au printemps. Mais alors, si un hiver plus dur détruit les jeunes fruits, tout n'est pas perdu. Il pourra avoir une petite production à partir de cette floraison de printemps.
10:03 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
27/03/2013
Promesses de fleurs
Je ne supporte plus cet hiver interminable. Certes, il n'y a pas eu de gels intenses (-5°C seulement) mais prolongés et sans pauses pour récupérer. Beaucoup de neige même si nous n'en avons pas eu autant qu'à Paris. Si peu d'ensoleillement. Et surtout ça dure, ça dure… Je déprime et les plantes aussi.
Presque toutes les floraisons sont en retard. Pour obtenir l'induction florale, il faut un temps de froid suffisant et ensuite un temps de réchauffement suffisant, et c'est ce qui manque.
Le plus frappant, car il y en a dans tous les jardins, c'est le retard des forsythias. A part celui du voisin que je vous ai montré, ils ont du mal à démarrer. Ils ont plus d'un mois de retard !
Voici les promesses de fleurs à Romilly le 22 mars. Le seul fruitier qui aura probablement ouvert des fleurs les derniers jours de mars, c'est Prunus x persicoides 'Ingrid', hybride amandier-pêcher qui produit des amandes. Son intérêt, c'est de fleurir plus tard que l'amandier, donc de moins craindre la destruction des fleurs par le gel. Il fleurit habituellement quelques jours avant les pêchers :
Le pêcher 'Pourpre de Saint Genis Laval' :
Le pêcher 'Lacrima' qui est habituellement le premier en fleurs dès les derniers jours de mars, est sans doute plus méfiant, il est encore plus en retard.
Les bourgeons des poiriers et nashis ont encore leurs écailles bien serrées. Poirier :
Nashi :
L'argousier mâle commence à débourrer, on voit les feuilles qui verdissent au sommet. Mais les bourgeons floraux sont toujours bien fermés et ne montrent pas les étamines :
L'if mâle sort des fleurs composées uniquement d'étamines :
Enfin Viburnum lantana se réveille un peu. Il a quelques petites feuilles en bout de branches mais surtout les écailles des bourgeons floraux s'écartent et laissent apercevoir les fleurs en boutons :
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25/03/2013
Cornus mas 'Kazanlak'
Cornus mas 'Kazanlak' a une floraison très abondante et une grosse production de gros fruits en forme de poire jusqu'à 37mm.
Le 22 mars j'ai planté à Romilly un minuscule Cornus mas 'Kazanlak'. Il n'avait au-dessus de la greffe que 2 nœuds mais tous deux porteurs d'un bouquet de fleurs :
Un cornouiller mâle greffé ne produit pas de fruits avant au moins 4 ans. Nous allons tenter de comprendre pourquoi. Voyons ces bouquets de fleurs de plus près :
Les fleurs évoluent de façon différente :
Certaines fanent encore en bouton ou bien la zone de l'ovaire noircit :
Des fleurs s'épanouissent de façon apparemment normale :
On peut voir que même le style et le stigmate ont une apparence normale avec adhésion du pollen sur le stigmate mais la région de l'ovaire prend déjà une teinte brune :
Pour conclure, je vois que la cause de la non production de fruits sur un Cornus mas trop jeune, c'est uniquement la dégénérescence précoce des fleurs parce qu'il n'a pas encore assez de force pour mener leur évolution à terme.
Le 3 mars j'avais planté 'Yellow', beaucoup plus grand, mais il n'a pas fleuri :
16:30 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
18/03/2013
L'enfance de Jolico
L'intérêt de 'Jolico', c'est que je l'ai planté tout petit et que je peux suivre son développement. Il a été planté sous forme d'un très petit arbuste greffé en octobre 2007. Il a donné 2 fruits en 2010 et plus tien ensuite.
Pour expliquer ce retard de production, il a été émis la possibilité qu'il ne fasse que des fleurs mâles au début. Il n'est évidemment pas question de vraies fleurs mâles. Cornus mas n'a que des fleurs hermaphrodites. Cela voudrait dire plutôt que les premières années ses fleurs sont immatures et que la partie femelle des fleurs est encore mal développée. C'est possible mais je ne crois pas que ce soit la seule explication.
Jolico a fleuri dès sa première année, en février 2008. Malheureusement les photos de ses 2 premières années n'étaient pas axées sur les fleurs d'un si petit arbuste et les recadrages donnent des images trop floues des fleurs :
Mais, à partir de 2010 les photos plus nettes montrent des fleurs anatomiquement complètes. En 2010 :
En 2012 :
Sur cette dernière photo on voit que le pollen adhère bien sur le stigmate. Il n'y a pourtant pas eu de fruits.
Cette année :
Il a maintenant 5 ans, j'espère des fruits.
Je rappelle que Cornus mas ne produit pas de fruits avant 4 ans s'il est greffé, 10 ans s'il est issu de semis. A-t-il des fleurs incomplètes les 2 premières années, physiologiquement immatures ensuite ? Peu importe. Il est comme la plupart des arbres fruitiers, il lui faut plusieurs années, le temps qu'il soit assez fort pour ne pas s'épuiser. Il est d'ailleurs souvent conseillé d'éliminer les fruits la première année de production d'un arbre fruitier. La seule différence, c'est que Cornus mas a besoin d'encore plus de temps que les autres.
J'ai rencontré le même problème avec Cornus officinalis et avec Elaeagnus umbellata qui avaient pourtant montré un début de grossissement de l'ovaire. Un humain n'est pas capable de faire des enfants à l'âge de 5 ans. Comment en vouloir à des arbres qui parfois vivent plus de 100ans, et Cornus mas peut vivre 300 ans, de ne pas faire mieux.
Il est sans doute préférable d'avoir 2 arbustes de clones différents. Comme pour d'autres arbres fruitiers autofertiles, la fécondation croisée améliore la production. Mais elle n'est pas indispensable.
03:58 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
17/03/2013
Cornus mas, de la fleur au fruit
Les années nécessaires à la mise à fruits de Cornus mas ont été une surprise pour moi et pour d'autres. Il semble établi qu'il faut en moyenne 4 ans pour une plante greffée et jusqu'à 10 ans pour un arbuste issu de semis.
Mais d'autres questions m'ont été posées, des explications ont été données. Nous allons essayer d'y voir clair. J'ai passé des heures à explorer mes livres de botanique et Internet et à "éplucher" mon stock de photos anciennes. Ces photos n'avaient pas été faites dans les buts précis qui nous intéressent et ce sont souvent des recadrages sur des photos suffisamment nettes pour le supporter.
Nous allons d'abord voir la floraison, et son évolution, d'un Cornus mas sauvage en âge de produire.
Un groupe de fleurs est entouré de 4 grandes bractées :
Au bout d'un long pétiole velu on peut voir l'ovaire infère, 4 pétales jaune vif, 4 étamines insérées entre les pétales et entourant une formation en couronne également jaune vif. Cette formation en couronne surplombe l'ovaire et laisse passer un style terminé par un stigmate. Cette formation est une zone nectarifère décrite par Gaston Bonnier : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5439008w/f144.image
Les pétales et les étamines vont tomber. La zone nectarifère persiste longtemps. L'ovaire grossit.
Là, je dois reconnaître que j'ai triché. Les deux dernières photos sont prises sur Cornus officinalis parce que ma photothèque ne contenait pas l'équivalent en Cornus mas mais leurs fleurs sont très semblables.
Enfin formation des fruits. Du grand nombre de fleurs entourées de 4 bractées, il ne va le plus souvent résulter que 2 fruits. C'est peut-être le groupement de ces fruits par deux qui leur a fait donner le nom de couilles de Suisse.
15:48 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
15/03/2013
Ma forêt (débutante) du Kazakhstan
Pour ceux qui s'intéressent à mes semis de Malus sieversii, voici où nous en sommes aujourd'hui :
Il y a 8 jolies plantules. La plus avancée a 3 feuilles et une minuscule 4ème.
Et depuis hier il y a une nouvelle germination :
Tout cela pousse très, très lentement. C'est sans doute normal, ce n'est pas du petit pois annuel, mes petites plantes doivent prendre le temps de former un tronc solide. Pour comparaison je vous montre un petit plant de Malus hupehensis (un rigolo qui a trouvé le moyen de faire des semences alors qu'il est triploïde). Un an après la germination il est encore très petit. Mais il débourre à peine et son jeune tronc est déjà ligneux :
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13/03/2013
La production fruitière de Cornus mas
Le cornouiller mâle sauvage produit ses fruits sans qu'on s'en occupe. Mais j'ai eu des difficultés avec Cornus mas 'Jolico', un cultivar à gros fruits. Ce ne sont peut-être pas de vraies difficultés mais seulement un retard de production normal.
J'ai planté 'Jolico' le 18 février 2008 :
Il n'a donné aucun fruit cette année-là, ni l'année suivante. J'ai mis cela sur le compte de son jeune âge. Le voici ensuite en fleurs l'année de sa fructification, seulement 2 fruits, en 2010 :
J'ai pu ainsi vérifier que ses fruits sont plus gros que ceux du sauvage. Les fruits sauvages sont à gauche, les Jolico à droite :
J'ai cru que c'était le début de la production. Mais, malgré une belle floraison, je n'ai pas eu de fruits en 2011 et 2012. J'ai pensé, et j'ai lu quelque part, qu'il était autostérile car il était seul à Romilly. Cela ne semble pas être l'explication, il serait autofertile mais nécessite 4 années pour commencer à produire.
Je suis abonnée à Garten Praxis, une revue allemande de jardinage. Je viens de recevoir le dernier numéro qui parle de Cornus mas. Il est sans doute presque impossible de se procurer cette revue en France et vous ne lisez peut-être pas facilement l'allemand. Je vais donc vous donner les principaux enseignements que j'en ai tirés.
Cornus mas apprécie une exposition ensoleillée, ou un peu d'ombre, un sol humifère et calcaire. Mais il n'est pas difficile, ce sont seulement les meilleures conditions pour une grosse production. A Veneux où il n'y a pas le moindre trace de calcaire, il produit mais pas énormément.
Il supporte parfaitement la sécheresse mais pour une bonne production fruitière il lui faut un peu d'humidité en été lors de la formation des fruits.
En raison de sa floraison très précoce, la pollinisation est surtout assurée par des abeilles sauvages et des bourdons. La neige ou une trop longue période de pluie peuvent limiter la pollinisation et donc la production fruitière.
Un Cornus mas greffé fleurit dès la 2è année mais il faut il faut compter 4 ans pour la production fruitière. Un arbre de semis attend 6 à 8 ans pour fleurir.
Même les cultivars à gros fruits seraient au moins partiellement autofertiles (c'est donc peut-être son jeune âge qui explique l'absence de production de mon Jolico). Mais pour une bonne production il est conseillé d'adjoindre aux cultivars à gros fruits un partenaire. Cependant pas n'importe quel partenaire, il faut un Cornus mas sauvage ou un cultivar à petits fruits. 'Hecoma' à petits fruits mais grosse production est le plus recommandé. 'Yellow', celui que j'ai planté, à gros fruits jaunes, est aussi un bon pollinisateur.
La taille n'est pas nécessaire mais parfois une taille d'éclaircissement pour permettre à la lumière de pénétrer est souhaitable. Il supporte très bien la taille, dans des haies taillées par exemple. Il accepte même le recépage.
Les fruits doivent être cueillis à maturité complète, ils ne murissent plus après.
Des cultivars sont décrits. J'ai remarqué particulièrement en plus de ceux précédemment cités :
'Macrocarpa' à gros fruits en forme de poire très décoratifs.
'Schönbrunner Gourmet-Dirndl' à fruits en forme de poire de 3 cm très sucrés.
Enfin, un grand cornouiller pas encore disponible mais qui promet pour l'avenir : Cornus eydeana découvert en 2002. Voir sa description ici, et avec photo ici : http://www4.ncsu.edu/~qyxiang/research.html
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09/03/2013
Amelanchier alnifolia, ça germe
Encore une petite joie ce matin, des germinations. J'ai voulu ajouter Amelanchier alnifolia, un petit américain, à mes amélanchiers. Le semis a été fait en automne et la terrine simplement posée dehors. J'ai vu avec plaisir 3 jeunes plantules, je n'ai vu la quatrième, complètement couchée, que sur les photos. La mise en pots va redresser tout ce petit monde.
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01/03/2013
Pseudocydonia chinensis n'en fait qu'à sa tête
Oui, il a du caractère le cognassier de Chine car il ne suit pas obligatoirement le comportement qu'on lui attribue. Je le suis depuis 2010 à Nogent sur Vernisson, Paris, Marnay sur Seine, Romilly sur Seine et Veneux les Sablons.
On dit qu'il est caduc après un flamboiement rouge-orangé en automne. Mais Wilipedia qui le décrit sans doute dans la nature chez lui en Asie à 1000m d'altitude dit qu'il perd totalement son feuillage lors de la poussée des bourgeons donc en fin d'hiver seulement et c'est ce que j'observe sur les miens.
Je vais donc comparer son comportement sur 2 sites : l'Arboretum des Barres à Nogent sur Vernisson et mes "enfants" à Veneux les Sablons. J'exclue ainsi l'influence d'une origine géographique différente des sujets étudiés pouvant être la cause de comportements différents. En effets mes Pseudocydonia sont nés d'un semis des graines d'un fruit pourri ramassé sous un arbre de l'Arboretum des Barres.
Voici deux arbres de l'arboretum le 13 octobre 2012, rouges et perdant leur feuillage :
Le deuxième arbre est celui qui m'a donné le fruit pourri le 9 avril 2011. Ce jour-là il n'avait pas encore débourré, il était totalement nu :
Maintenant à Veneux, je vais vous montrer deux de ses enfants. Le fruit pourri contenait de nombreux pépins :
Cela veut dire que c'est bien l'espèce type. Il peut être proposé des cultivars dont je ne vois pas bien l'intérêt et qui sont autostériles. Lorsqu'ils trouvent un copain pour les féconder, ils ont très peu de pépins. J'ai obtenu très vite des germinations car ils avaient déjà subi le froid de l'hiver au pied de leur mère. Le 31 mai 2011 :
Un an plus tard, le 29 avril 2012, ils n'ont encore jamais perdu leur feuillage :
Le 2 décembre 2012, l'un d'eux, le plus grand, se colore de rouge
Ensuite, il n'a pas évolué, il n'a pas rougi d'autres feuilles et seules les feuilles rouges sont tombées. Je l'ai déplacé devant un mur blanc pour mieux le voir aujourd'hui :
Il commence juste à débourrer au sommet :
L'autre est resté très vert et a gardé son feuillage tout l'hiver :
Plusieurs bourgeons ont démarré au sommet :
Et une feuille se prépare à tomber :
Le Pseudocydonia acheté et planté en pleine terre à Romilly en 2011 se comporte de même : il rougit partiellement en automne et garde la moitié de son feuillage. Je veux vous montrer encore son ravissant feuillage de printemps le 20 avril 2012 :
Pourquoi cette différence de comportement entre mes petits arbres et ceux ce l'arboretum ? Je me suis demandé si c'était une question de climat. J'ai passé des heures à comparer le climat de Fontainebleau et celui de Nogent sur Vernisson. J'ai même trouvé un site qui pouvait superposer les courbes de températures des deux villes sur plusieurs années. Elles sont étonnamment semblables, le plus souvent totalement confondues. La seule différence, c'est la température la plus basse atteinte dans l'année. Elle est de 1 à 3° inférieure à Nogent sur Vernisson. Je ne crois pas que ce soit une explication valable.
Je pense que la différence est due à l'âge des arbres. L'avenir devrait le confirmer.
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27/02/2013
Malus sieversii, suite
J'ai de plus en plus d'espoir d'obtenir un ou plusieurs Malus sieversii. La terrine qui a le meilleur rendement, et de loin, est celle qui a passé l'hiver dehors. Elle a été rentrée dans le séjour, ce qui a provoqué la germination précoce, de peur que les jeunes plantes ne soient étêtées par les oiseaux. Aujourd'hui dans cette terrine j'ai 7 plantules pour 10 pépins semés. Le 24 et le 27 février :
Voici la plantule la plus avancée le 24 février :
Le 27 février :
Je crois qu'il faut que je la mette en pot, la terrine n'est pas assez profonde pour bien loger ses racines désormais. Il va me falloir beaucoup de délicatesse.
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23/02/2013
Malus sieversii, d'autres naissances
Une deuxième germination se produit dans la même barquette le 11 février :
Le 16 février :
Le 22 février :
Le 2 février j'ai rentré la barquette qui a passé l'hiver dehors de crainte que les germinations commencent et subissent le même sort que la première plantule. Les 2 premières germinations ont eu lieu le 18 février :
Le 22 février ils sont 5 :
La largeur d'un cotylédon est de 7mm.
Bien sûr, ils ne sont pas encore dans le Jardin d'Eden, ils le rejoindront quand ils seront assez forts pour supporter la pleine terre. Mais ils seront plantés avec un maximum de protections contre les campagnols, les lapins, les chevreuils et les limaces : cercle de piquets rapprochés pour interdire l'approche des racines aux campagnols, grillage autour et dessus contre les grignoteurs, cendres et gravillons pointus contre les limaces.
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22/02/2013
Naissances au Jardin d'Eden
Les études génétiques ont démontré que Malus sieversii est le pommier originel, le pommier du Jardin d'Eden, celui qui a donné naissance par sélection à tous nos pommiers cultivés. Contrairement aux autres pommiers sauvages il a de grosses pommes souvent sucrées et délicieuses. Son patrimoine génétique est énorme et il est impossible de prévoir la taille, la forme, le goût des pommes qu'il donnera à partir d'un pépin. Il forme au Kazakhstan de vastes forêts fruitières dont l'origine remonte à des millions d'années.
Nos pommiers cultivés nécessitent 25 à 36 traitements !!! pour donner les si belles pommes que nous achetons pour notre consommation. Est-ce inoffensif pour notre santé ? C'est parce que les sélections leur ont fait perdre les gènes de résistance aux maladies que possède sieversii. J'ai acheté le pommier 'Ariane' à qui les scientifiques de l'INRA ont redonné un gène de résistance à la tavelure à partir de croisements avec Malus floribunda. Mais j'avais très envie de Malus sieversii par curiosité botanique.
Il semble impossible d'obtenir en France des Malus sieversii. Seuls un très petit nombre d'arboretums en ont planté un seul exemplaire (il en faut 2 pour la reproduction).
J'ai pu obtenir quelques pépins des américains. Il faut dire qu'eux aussi possèdent des forêts de pommiers originels, de vastes vergers obtenus par semis et greffons au Cornell Institute.
Mes pépins commencent seulement à germer et le début du développement est lent. Je ne voulais pas vous les montrer encore de crainte d'un arrêt du développement et donc d'un échec. Je me suis décidée à vous les montrer dès le début, au stade des cotylédons, parce que la première plantule germée est en train de me montrer son incroyable énergie vitale et je ne crains plus l'échec.
Nous allons donc voir d'abord l'épopée de cette première plantule.
J'avais fait 3 lots de 10 graines. Un lot a été mis au réfrigérateur, à sec dans un sachet plastique étanche. Un lot a été semé dans une terrine à l'extérieur. Un lot a été semé dans du terreau humide et mis au réfrigérateur. C'est dans ce lot, sorti au bout de 2 mois et mis dans le séjour (17 à 18°) qu'a eu lieu la première germination.
La barquette a été sortie début janvier. Le 18 janvier j'ai vu la première germination, une tige verte surmontée d'un capuchon, l'enveloppe du pépin :
Le 25 janvier, cela n'avait pas beaucoup évolué, juste un allongement de la jeune tige et un redressement de la tête :
Le 26 janvier les cotylédons ont grandi et se dégagent du capuchon :
C'est alors que j'ai fait une énorme bêtise. Le temps était très doux, j'ai voulu lui faire prendre l'air un moment. Je l'ai placé dehors sur la table des semis, très discrètement au milieu des autres pots. Une heure plus tard je n'ai pu que constater l'horreur : un oiseau avait mangé l'extrémité, il ne restait que la tige.
A partir de là, les photos ne sont pas faciles, cela ne fait qu'1 mm de large et ce que j'y montre n'est pas nettement visible à l'œil nu.
Je n'ai pas eu le courage de détruire cette tige mais je n'avais aucun espoir pour la survie. Pourtant 15 jours plus tard, le 11 février, j'ai l'impression qu'il se passe quelque chose :
Le 18 février :
Aujourd'hui :
A partir de l'insertion des cotylédons sur la tige du tissu cotylédonaire s'est reformé pour nourrir la plantule. Sur la première photo on voit nettement une petite vraie feuille qui pend devant.
Quelle puissance de vie !
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20/02/2013
Cornus mas et Cornus officinalis
Le 16 février les fleurs de Cornus mas 'Jolico' sont encore fermées. Celles des cornouillers sauvages de Veneux sont au même stade. J'ai planté 3 petites branches fleuries de cornouiller sauvage au pied de Jolico car il est autostérile. Il ne reste plus qu'à espérer que quelques butineurs seront actifs.
A 20m de lui Cornus officinalis a déjà ouvert ses fleurs :
21:04 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
L'argousier prépare ses fleurs
Hippophae rhamnoides fleurit en mars. Mais il est déjà prêt, les bourgeons floraux sont bien gonflés. Ses fleurs insignifiantes, minuscules, s'ouvriront avant l'apparition des feuilles ou en même temps.
Le mâle, pourtant planté en même temps que la femelle, est bien plus vigoureux. Les bourgeons floraux sont en groupes nombreux.
La femelle s'est décidée à reprendre sa croissance cet été. Ses bourgeons sont en groupes moins nombreux et ses fleurs sont plus étroites.
L'argousier autofertile 'Sandora', plus jeune car planté en 2012, a des bourgeons d'aspect intermédiaire mais proche de l'aspect femelle. Il me tarde de voir ses fleurs ouvertes pour comprendre s'il s'agit d'un individu monoïque (Wikipedia) ou d'une femelle parthénocarpique (fruits sans graine sur un autre site).
00:05 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
18/02/2013
Les bourgeons floraux des Prunus fruitiers
Les bourgeons de Prunus x persicoides 'Ingrid' sont les plus avancés sur mes Prunus fruitiers. Ils montrent déjà le rose des pétales mais ne seront pas ouverts avant un mois. L'arbre est encore dans ses protections d'hiver anti-chevreuils.
Le pêcher le plus précoce le suit de près. C'est 'Pourpre de Saint Genis Laval' au beau feuillage pourpre toute la belle saison.
L'an dernier Ingrid avait fleuri fin mars et les pêchers début avril. La floraison de 'Ingrid' est donc plus proche dans le temps de celle des pêchers que de celle de son autre parent l'amandier. Elle permet donc d'obtenir des amandes sans risque de gel des fleurs dans beaucoup de régions.
C'est la première fois que je vois ces bourgeons, en grand nombre, sur Prunus tomentosa, le ragouminier. Planté à l'automne 2010, il aura cette année sa première floraison.
04:03 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
17/02/2013
Avoir la Seine chez soi
Tout le monde le sait, la Seine déborde. Pas seulement à Paris. J'ai trouvé à Romilly ce que je craignais, mon terrain inondable était inondé.
L'eau n'était pas loin
ou même dessus :
Le fossé qui cerne mon terrain y débordait :
La mare aussi déborde
et on ne voit plus les marches d'accès :
Le chêne couché depuis 3 ans mais toujours vivant commence à faire trempette :
J'ai voulu planter Cydonia oblonga 'Krymsk' dont les coings non âpres peuvent être mangés comme des pommes dans une zone qui me paraissait moins inondable. Mais j'ai vite trouvé l'eau :
J'ai cessé de creuser, rebouché un peu, et je lui ai aménagé une légère butte :
12:08 Publié dans fruitiers, inondations, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (0)
12/02/2013
Laurus nobilis, l'envahisseur
Dans le tapis dense de lierre qui couvre une grande partie du terrain peu de plantes arrivent à se semer, seules les graines d'arbres parviennent à y germer. Parmi eux le laurier-sauce est le plus grand envahisseur, plus que les érables. Ou peut-être seulement autant mais je n'ai pas de remords à arracher les érables, j'hésite davantage pour le laurier. Il se ressème ainsi une dizaine d'arbres tous les ans.
En voici par exemple des déjà grands : derrière la table il y a une mare avec au fond un alignement de 5 lauriers dont un de 3m au moins et à droite et à gauche de la mare deux autres. Il en pousse même un à ras de la table, il s'est semé entre deux dalles.
Voici des petits jeunes de l'année : dans cette touffe d'arums il y en a quatre :
Et là c'est le QG de l'envahisseur, la grande femelle du voisin, 40 ans et 6m de haut :
Ils l'ont méchamment élaguée. Avant elle était aussi large que haute, touffue jusqu'au sol et débordait sur mon terrain :
Que faire de cette multitude de lauriers ? Ceux qui sont en bordure de terrain vont rester pour participer aux haies, surtout à l'est d'où viennent les vents les plus froids l'hiver. C'est d'autant plus important qu'à l'est il y a des murs de 2m de haut. Les murs protègent mal du vent qui passe dessus pour se rabattre violemment sur le terrain, la filtration par une haie est souhaitable. Beaucoup partiront à Romilly où le terrain manque de feuillages persistants.
23:22 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (6)
08/02/2013
La poire Rocha
J'achète le plus souvent des fruits cultivés en France pour diverses raisons dont le coût écologique du transport et les pratiques agricoles peu respectueuses de l'environnement, le pire pour moi étant les fraises espagnoles insipides et inodores et bourrées de chimie.
Mais mon attention a été attirée par ces poires d'aspect inhabituel. Origine Portugal. Je n'ai jamais entendu parler de mauvaises pratiques au Portugal. Ma curiosité m'a donc incitée à acheter ces poires pour les étudier, et les consommer accessoirement.
La poire Rocha, ou Rochas, est bien portugaise. Elle est née il y a presque deux siècles d'une mutation spontanée dans le jardin d'un certain Monsieur Rocha. Elle bénéficie d'une DOP, l'équivalent de notre AOC. Elle est cultivée selon des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement et avec un minimum de traitements.
C'est une poire de petite taille, presque ronde, très ferme, très douce, sans aucune acidité. Ce qui est frappant, c'est la coloration brune près du pédoncule.
Son petit cul aussi est particulier : autour des restes floraux il y a des boursouflures :
En la mangeant je n'ai presque pas trouvé de pépins, parfois un seul de petite taille et, en cherchant bien ce qui pourrait être un ou deux pépins atrophiques et mous. J'ai coupé une poire en deux pour voir. La partie centrale est très réduite et tendre. La peau est très fine. C'est au point que, si on enlève le pédoncule et les restes de calice, on peut la manger entièrement.
Cette poire mûrit en août-septembre mais ses capacités de conservation sont telles qu'on peut la trouver en vente jusqu'en mai, soit les ¾ de l'année. C'est sans doute en rapport avec la fermeté particulière de cette poire.
J'aimerais bien cultiver cette petite poire à l'excellente conservation et au goût agréable mais je n'ai pas trouvé ce poirier en vente. Si quelqu'un a une adresse…
19:14 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
02/02/2013
L'amandier nouveau est arrivé
Le 12 janvier Prunus dulcis avait déjà quelques boutons :
Aujourd'hui j'espérais le trouver en fleurs. Grosse déception, il n'était plus là.
Mais je l'ai vite retrouvé. Tous les Prunus fruitiers avaient été déplacés. Ils avaient beaucoup grandi et leurs branches étaient emmêlées. Ils ont tous été replantés ensemble mais plus espacés.
Cependant dans les secousses du déménagement l'amandier a perdu une bonne partie se ses fleurs et j'ai dû traquer celles qui restaient entre 3 et 4m de haut au téléobjectif :
Mais en bas il refait des boutons :
L'écorce maintenant dégagée de l'enchevêtrement précédent et de vivaces qui la cachaient apparaît très belle :
18:57 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)