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14/02/2012

Une pistaceraie

C'est un mot que je viens d'inventer. C'est un endroit planté de Pistacia vera.

 

Car nous parlons bien entendu de Pistacia vera, le seul pistachier qui m'intéresse, le seul pour lequel il est absolument indispensable d'avoir un couple.

 

Quand une plante est dioïque, la vie n'est pas facile. J'ai déjà connu le problème avec l'argousier, avec l'if, etc. Les vendeurs vous précisent bien que pour avoir des fruits il faut au minimum un mâle et une femelle. Et ils vous proposent des jeunes plantes dont ils ne connaissent pas le sexe et dont on ne connaitra le sexe qu'à la première floraison. Question : combien faut-il en acheter pour avoir avec certitude au moins un individu de chaque sexe ?

 

Tout ça parce que le semis, ça demande moins d'efforts, ça coûte moins cher. Il existe un ou deux vendeurs de plants greffés à partir d'adultes au sexe déterminé. Ces plantes ont même des petits noms. Mais les acheter est compliqué et ils sont toujours en rupture de stock.

 

Alors je vais planter ces 5 petits pistachiers. Quelles sont mes chances d'avoir au moins un individu de chaque sexe ? Je vais ajouter une prière.

 

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Feuillage d'automne encore présent :

 

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Pistacia vera est un petit arbre caduc, bien rustique, qui donne les délicieuses pistaches de l'apéritif.

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11/02/2012

Cornus officinalis

Je vous avais montré le 28 janvier le développement des bourgeons floraux du Cornus officinalis de Romilly. Celui de Veneux, très jeune, à peine 30cm de haut, ouvre aussi les siens, lui aussi en avance sur Cornus mas, et insensible au froid arctique.

 

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31/01/2012

Prunus salicina

Je vous ai montré le prunier du Japon, Prunus salicina, aux excellents fruits comestibles, en possession de tout son feuillage bien vert le 12 décembre.

 

Le 6 janvier le feuillage commence à jaunir et à tomber :

 

1 prunus salicina romi 6 janv 2012 003.jpg

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3 prunus salicina romi 6 janv 2012 017.jpg

Mais le 22 janvier il a encore des feuilles :

 

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5 prunus sali romilly 22 janv 2012 010.jpg

 

 

 

Lui aussi est rustique jusqu'en zone 5 et il semble perturbé par la survenue tardive de l'hiver.

 

Je vous avais dit qu'il est autostérile et a besoin d'être fécondé par un autre salicina, ou un prunier myrobolan, ou un prunier américain. Je viens de découvrir que le prunier Pluot Flavor Supreme est un hybride Prunus salicina x Prunus armeniaca. Je pense donc qu'il peut être fécondé aussi par ce prunier et par les abricotiers.

Crataegus pedicellata

L'aubépine écarlate, scarlet hawthorn, qui devrait s'appeler plutôt Crataegus coccinea parce que cette dénomination est antérieure, a des fruits comestibles de 2cm d'un rouge flamboyant au goût de pomme.

 

J'attendais sa première floraison pour la photographier et vous la montrer. Mais j'ai commencé à la photographier à cause de l'évolution "anormale" de son feuillage. Nous nous trouvons, je crois, devant la même situation qu'avec le cognassier de Chine, un arbuste caduc, rustique jusqu'en zone 5 et qui, en zone 8, ne voit pas arriver l'automne et garde son feuillage.

 

Normalement son feuillage devient rouge en automne puis tombe. Le 25 décembre le feuillage qui émerge de son corset anti-chevreuils, de même que celui qu'on devine derrière le grillage, est aussi vert qu'en plein été.

 

1 crataegus pedicellata romi 25 déc 2011 020.jpg

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Le 6 janvier, après deux petits gels à -1°C, il s'est décidé à rougir ses feuilles :

 

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4 crataegus pedicillata romi 6 janv 2012 014.jpg

Le 27 janvier il en était toujours là. Du gel est prévu pour les prochains jours, il va sans doute perdre enfin son feuillage.
 

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29/01/2012

Pseudocydonia sinensis

J'ai des cognassiers de Chine, Pseudocydonia sinensis, la seule espèce du genre, mais ils sont très jeunes.

 

Les plus jeunes, je les ai obtenus par semis des graines d'un fruit pourri ramassé à l'arboretum des Barres le 9 avril 2011 comme celui qu'on voit ici derrière l'étiquette :

 

1 pseudocydonia barres 9 avril 2011 034.jpg

pseudocydonia ch gros 9 avril 2011 p 013.jpg

Germination moins de 2 mois plus tard (les graines avaient déjà subi le froid de l'hiver). Photo du 31 mai 2011 :

 

2 pseudocyd sin 31 mai 2011 019.jpg

Voici mes deux succès 8 mois plus tard, aujourd'hui 29 janvier 2012. La première photo est mal cadrée parce que je n'ai pu résister au plaisir de vous montrer la superbe fourrure de mon aide-jardinier :

 

3 pseudocydonia sinensis 29 janv 2012 002.jpg

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5 pseudocydonia sinensis 29 janv 2012 004.jpg

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Ce qui m'étonne : ils ont tout leur feuillage. Ils sont en pot dehors à 3m de la maison à l'est.

 

Un autre Pseudocydonia sinensis a été acheté chez les anglais et planté à l'automne 2010 à Romilly. Il y a donc à peine plus d'un an. Il pousse très lentement pour l'instant. Lui aussi a son feuillage le 27 janvier, peu abondant mais il n'en a jamais eu davantage :

 

7 pseudocydonia romi 27 janv 2012 034.jpg

Ce cognassier a-t-il donc un feuillage persistant ? Je n'ai jamais fait attention à ces grands arbustes l'hiver. Celui de l'Arboretum des Barres n'avait plus de feuillage au début du printemps.

 

J'ai cherché. Et j'ai trouvé tout et n'importe quoi : persistant, semi-persistant, caduc, perdant ses feuilles d'un seul coup quand les nouveaux bourgeons se développent. Là où il est caduc le feuillage prend de belles teintes rouges en automne.

 

Il est donné pour rustique jusqu'en zone 6 voire même 5. Serait-il possible qu'il ait un comportement différent  selon le climat ? Ou selon l'âge ? A l'Arboretum des Barres l'hiver est beaucoup plus dur qu'ici, les jardiniers parlent de -20°C. Il est prévu du gel dans la semaine qui vient, pas très intense mais prolongé. On verra ensuite l'effet sur l'arbuste.

 

Vous vous demandez sans doute ce que ces petits arbustes vont donner plus tard. J'ai montré ce fruitier plusieurs fois mais cela vaut la peine de les revoir en fin d'été quand ils portent leurs gros fruits.

 

A l'Arboretum des Barres un 8 octobre :

 

8 pseudocydonia sinensis barres 8 oct 2011 051.jpg

Dans le jardin botanique de Marnay sur Seine un 18 septembre :

 

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A Paris un 26 septembre :

 

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13:57 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (5)

28/01/2012

Promesses de fleurs

A Romilly des bourgeons floraux s'entrouvrent déjà, la floraison est proche.

 

Hamamelis 'Arnold Promise' plus précoce que Hamamelis mollis :

 

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Cornus officinalis, en avance sur Cornus mas :

 

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Sambucus sibirica, toujours le premier sureau en fleurs :

 

sambucus sibirica romilly 22 janv 2012 038.jpg

Clematis armandii :

 

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Un artichaut pour le décor

C'est Cynara scolymus. Voilà une plante magnifique. Sa grosse touffe d'énormes feuilles lui donne une allure tropicale et ses fleurs en gros pompons violets bourdonnants d'insectes sont superbes. Pourquoi ne pas prendre un œilleton sur le pied du potager en mars et le planter au jardin d'ornement ? Il atteindra vite 1m50 en tous sens et on le laissera fleurir.

 

C'est en été qu'il est le plus extraordinaire :

 

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En septembre il fait plutôt tout fou :

 

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Et en hiver il met de la vie dans le jardin :

 

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Si vous lisez les "bons" livres de jardinage et suivez les conseils, couper ou attacher les feuilles et butter, vous vous priverez de la beauté de cette plante quand la plupart des autres n'assurent plus leur travail de décoration. Est-ce vraiment nécessaire ?

 

L'artichaut est une plante de zone 8 capable de tenir jusqu'à -15°C. Si la région est venteuse, il vaut mieux la protéger dès -10°C. Mais ce sont des températures rarement atteintes ici. S'il y a risque, il suffit de pailler pour protéger les racines sans cacher le beau feuillage :

 

 

 

paille artichaut paris 27 fev 2011 065.jpg

Le cardon, Cynara cardunculus lui ressemble beaucoup. Mais il est plus agressif, plus chardon, car ce sont tous deux des chardons. Il est préférable de la planter en fond de plate-bande, cela vous évitera les attaques de ses pointes acérées. Vous pourrez cueillir juste quelques feuilles pour consommer les cardes, sont toucher à la floraison.

 

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Je ne planterai pas ces belles plantes à Veneux. Elles sont trop gourmandes et, vu leur taille,  une fosse de bonne terre ne suffira pas à assurer leur survie. Mais dès mars je planterai un œilleton de chacune à Romilly. Elles ont été vues dans la nature dans la Marne, juste au nord, elles se plairont donc. Oui, toutes les deux, artichaut et cardon.

 

27/01/2012

Corylus avellana

 

Les chatons des noisetiers sont visibles depuis la fin de l'été.

 

 

 

A Romilly les chatons de Corylus avellana sont maintenant mûrs. Comme d'habitude ceux des arbustes à feuillage vert sont en avance sur ceux de Corylus avellana purpurea.

 

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J'ai vu les premières fleurs femelles aujourd'hui. Sur le noisetier qui les porte les chatons ont même déjà expulsé leur pollen.

 

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26/01/2012

Cucurbita ficifolia

J'adore les courgettes mais les courges au goût généralement douçâtre m'écœurent. Pourtant il y en a une que j'ai cultivée il y a quelques années et qui m'a beaucoup plu. C'est la courge de Siam ou courge spaghetti. Quand elle est cuite, la chair prend la forme d'un paquet de spaghetti sans beaucoup de goût mais qui peuvent être délicieux bien cuisinés.

Cela m'a beaucoup amusée de revoir cette courge. Fin janvier le feuillage est desséché. C'est normal puisque c'est une annuelle. Mais les gros fruits sont toujours là. Il parait qu'ils peuvent se conserver 2 ans.

 

Je me vois très bien cultiver de nouveau cette plante. Il suffira de protéger son pied et de faire grimper le reste pour qu'elle échappe aux lapins.

 

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22/01/2012

Eucalyptus nova-anglica

Vous avez peut-être envie de voir mon petit Eucalyptus nova-anglica. Je suis allée le photographier à Romilly aujourd'hui.

 

Le voici à son arrivée le 20 février 2011 :

 

1 eucalyptus tronc veneux 20 fev 2011 002.jpg

Et aujourd'hui à Romilly :

 

2 romilly 22 janv 2012 041.jpg

 

 

 

Il a grandi, il a pris 40 ou 50 cm en hauteur et surtout il a une branche.

 

Ses feuilles juvéniles sont du même bleu que celles de Eucalyptus gunnii mais leur forme est différente. Elles sont en forme de cœur et les terminales sont plus allongées :

 

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5 romilly 22 janv 2012 045.jpg

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Lorsque je l'ai reçu, il avait une fracture du tronc. Je l'ai maintenu avec un bout de bois et de l'élastoplaste :

 

7 eucalyptus plâtre 20 fev 2011 002.jpg

Aujourd'hui c'est presque invisible, le tronc est à peine plus large à ce niveau. Dans quelques mois ce ne sera plus visible. Les traces blanches sont des restes d'élastoplaste, je ne veux pas gratter de peur d'abimer l'écorce.

 

8 romilly 22 janv 2012 034.jpg

Aussitôt après les photos j'ai remis la protection anti chevreuils :

 

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21/01/2012

Joachim et les eucalyptus

J'avais photographié les Eucalyptus gunnii du Jardin des Plantes le 2 juillet pour le passage de leur feuillage du stade juvénile au stade adulte, allongement des feuilles et coloration bleue devenant verte :

 

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Ils étaient alors bien fiers, bien droits. Et voilà ce que j'ai vu aujourd'hui :

 

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Je vous en montre deux mais ils étaient tous dans une position identique. C'est probablement la tempête Joachim qui les a mis dans cet état. Ils ne tiendront pas longtemps dans cette position mais heureusement le tuteurage semble avoir commencé :

 

tuteur paris 21 janv 2012 159.jpg

Cela me fait penser que je dois tuteurer mon eucalyptus. Les tempêtes surviennent pour l'instant tous les 10 ans mais il est probable que la fréquence va augmenter.

 

Mon eucalyptus n'est pas Eucalyptus gunnii. Je n'ai pas la place pour un eucalyptus à Veneux et E. gunnii ne supporterait pas le calcaire et l'humidité du terrain de Romilly. Mon voisin en a fait l'amère expérience. C'est curieux, on ne trouve dans les jardineries et dans les catalogues que E. gunnii. C'est de la paresse intellectuelle sans doute, on se passe le bébé d'un producteur à l'autre. C'est vrai qu'il est bien rustique mais ce n'est pas le seul et ses exigences culturales, absence d'humidité et absence de calcaire ne permettent pas de le cultiver partout. Mais ça, on ne vous le dit pas et vous le perdez en croyant qu'il ne supporte pas le froid. Il y a beaucoup de terrains calcaires en France, une grande partie du Bassin Parisien entre autres. Ne vous privez pas d'un eucalyptus si vous en avez envie mais adressez-vous à un spécialiste.

 

Mon Eucalyptus nova-anglica a été acheté chez Florama. Il a bien réagi à mon traitement et il est maintenant planté à Romilly. Eucalyptus nova-anglica supporte les terrains argileux et humides et le calcaire. Il est rustique jusqu'en zone 7. Et ce n'est pas le seul. Je suis en ce moment en train de tenter le semis de plusieurs autres espèces ayant les mêmes tolérances.

 

11/01/2012

Ribes fasciculatum

Encore un arbuste qui perd ses feuilles quand le nouveau feuillage apparaît. C'est un groseillier, Ribes fasciculatum.

 

Le 15 décembre il a toutes ses feuilles :

 

1 ribes romi 15 déc 2011 053.jpg

Le 8 janvier ce feuillage tombe

 

2 ribes romi 8 janv 2012 012.jpg

parce que les bourgeons se développent, en commençant par la base :

 

3 ribes base romi 8 janv 2012 019.jpg

4 romi 8 janv 2012 017.jpg

5 ribes romi 8 janv 2012 015.jpg

Il ressemble beaucoup à notre Ribes rubrum. Il est rustique jusqu'à – 20°C;

 

Mais il y a une grosse différence : il est dioïque. Il faut donc des pieds des 2 sexes pour obtenir des fruits. La floraison apparaît en mars. Pour distinguer les sexes, il faut regarder la grosseur des étamines.

 

Fleurs femelles :

 

6 ribes femelle romi 30 mars 073.jpg

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Fleurs mâles :

 

8 ribes fasc mâle 14 mars 001.jpg

9 ribes fasc mâle ++14 mars 2006.jpg

Pour comparaison, le feuillage et les fleurs hermaphrodites de Ribes rubrum :

 

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04:04 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)

02/01/2012

Zanthoxylum planispinum

La plupart des Zanthoxylum ont un feuillage caduc mais début décembre j'ai émis des doutes sur le caractère caduc du feuillage de Zanthoxylum planispinum. Beaucoup ont tendance à généraliser et à le déclarer caduc comme les autres.

 

Le 31 décembre mes doutes sont devenus une certitude. Le feuillage est toujours là, bien vert, bien décidé à persister :

 

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30/12/2011

Beta vulgaris

 

Je n'ai pas envie d'un potager. Je ne pense pas être douée pour ça. Je n'aurais ni le temps ni la patience de l'entretenir et il faudrait dresser une forteresse tout autour. Pour ma consommation, je me contenterai des arbres fruitiers et de légumes dispersés parmi les plantes décoratives. D'ailleurs les légumes sont souvent décoratifs. Mais une sélection est obligatoire : les heureux élus doivent être totalement inintéressants pour les lapins et les chevreuils.

 

Mes précédentes tentatives m'ont permis de repérer les plantes intéressantes.

 

Ciboulette et associés, persil sont exclus. Je suis en train d'installer un pot très haut pour planter un sureau noir pleureur, tellement pleureur qu'il lui faut de la hauteur pour ne pas s'écraser et s'abimer au sol. Autour de son pied je pourrai planter ciboulette et persil.

 

Les choux sont totalement exclus, ils sont dévorés avant même d'être plantés. Même le chou Daubenton qui avait fleuri n'a pas pu aller plus loin.

 

Ont pu mener à terme leur production : tomates, poivrons, courgettes, fraisiers, gogi, framboisiers, groseilliers, mélisse envahissante, angélique.

 

Mais le plus extraordinaire, c'est Beta vulgaris, la bette (appelée indifféremment aussi blette mais blette désignerait une autre plante). Non seulement elle n'est pas dévorée mais en plus elle se ressème toute seule donc pas d'efforts pour le jardinier et rotation de la culture assurée.

 

J'avais planté des bettes banales à carde blanche il y a deux ans. J'avais vu en automne qu'une ou deux plantes étaient montées à graines mais tardivement, cela n'avait pas gêné la consommation des feuilles. Je n'en ai jamais replanté depuis et regardez ce qu'on peut voir dans mon jardin le 23 décembre :

 

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2 bettes romi 13 nov 2011 008 (1).jpg

Les plants d'origine étaient à 4m de là, au sol et non dans un bac en hauteur, derrière une double rangée de croisillons en bois. Dans ce bac vous voyez une bette d'aspect jeune et des cardes couchées. Ces cardes se sont couchées parce qu'elles ont été entrainées par la longueur de la tige et le poids des graines. La bette est une bisannuelle qui fleurit la deuxième année. Les graines sont maintenant plus bas, au niveau du sol du terrain, ce sont mes futurs plants du printemps prochain. Où seront-ils ? Ce sera la surprise.

 

Je vais cependant racheter des bettes, il me faut des cardes de toutes les couleurs.

28/12/2011

Eriobotrya et x Raphiobotrya

Les deux autres petits arbres du colis sont des néfliers.

 

L'un est Eriobotrya japonica, le néflier du Japon. Je ne vous le décrirai pas, je l'avais suffisamment fait pour celui qui m'a été volé et il y a deux ans je vous ai montré celui de Veneux en fleurs.

 

L'autre c'est x Rhaphiobotrya 'Coppertone'. C'est un hybride. Cela ne vous étonne pas, cette façon d'écrire son nom botanique : x Genre. Les hybrides sont habituellement des hybrides interspécifiques et leur nom s'écrit : Genre x espèce.

 

Cette façon de mettre un signe devant le nom générique fait penser aux "hybrides de greffe" qui ne sont pas des hybrides mais des chimères. Mais c'est alors un signe + et non un signe x qui précède le nom générique. Nous avions vu cela avec 2 chimères du Jardin des Plantes.

 

Cette façon d'écrire le nom d'une plante nous l'avons vue récemment avec un autre hybride inter générique, x Sorbopyrus auricularis.

 

Le Rhaphiobotrya est en effet lui aussi un hybride entre 2 genres, Rhaphiolepis et Eriobotrya.

 

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2 rhaphiobotrya 28 déc 2011 040.jpg

3 rhaphiobotrya 28 déc 2011 041.jpg

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Sur cette photo j'ai rapproché une feuille de Eriobotrya.

 

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Rhaphiobotrya a des feuilles très différentes, plus petites, plus lisses, plus plates, non gaufrées. Elles ressemblent davantage à celles des Rhaphiolepis. Mais il a hérité des Eriobotrya ses fruits comestibles. D'ailleurs les anglais les classent dans les Loquat (néfliers fruitiers).

 

Le principal défaut du néflier du Japon, c'est sa floraison et fructification en hiver soumises au gel, ce qui nous prive souvent du plaisir de goûter ses fruits en zone 8. Les renseignements sur ce néflier hybride sont contradictoires mais je crois qu'il fleurit au printemps ou en été, échappant ainsi aux gelées. J'espère pouvoir vous le confirmer lors de sa première floraison.

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Arbutus

Les deux arbousiers arrivés dans ce colis sont des hybrides, plus précisément un hybride et un hybride d'hybride.

Arbutus x andrachnoides a pour parents Arbutus unedo et Arbutus andrachne, l'arbousier grec. Aux fruits beaux et bons, il ajoute l'intérêt d'une superbe écorce. Mon tout jeune arbousier présente déjà une écorce intéressante :

 

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Arbutus 'Marina' est aussi un hybride mais l'accord n'est pas total sur ses origines. Certains croient voir en Arbutus unedo 'Rubra' un de ses parents à cause de ses fleurs roses. Mais il est plus probable qu'il est un hybride de A. andrachnoides, lui-même hybride, et A. canariensis. Il aura lui aussi une belle écorce, déjà d'un beau coloris cannelle sur mon petit sujet :

 

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Pour fêter le plaisir de leur arrivée je vous offre des photos déjà montrées de Arbutus x andrachnoides à l'Arboretum des Grandes Bruyères.

 

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18:31 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)

Un joli lot de consolation

Aujourd'hui je suis restée à la maison parce que j'attendais un précieux colis, un traitement pour mon cœur blessé. J'ai vraiment très mal supporté le vol du néflier du Japon. Un seul remède réellement efficace : compenser la perte.

 

J'ai commandé des arbustes aux Pépinières Côte Sud Des Landes. L'affaire a été rondement menée : j'ai constaté la perte le 23 décembre, le colis est arrivé le 28.

 

L'emballage du colis était parfait, pots entourés d'un sac noué autour du tronc pour empêcher la perte de terre, blocage avec des filaments de papier journal. Cela change des horribles boules de polystyrène heureusement de plus en plus rares. Le contenu du colis :

 

Acca sellowiana 'Mammoth'

Arbutus 'Marina'

Arbutus x andrachnoides

Eriobotrya japonica

Rhaphiobotrya 'Coppertone'

 

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Acca sellowiana est une variété que je n'avais pas. J'espère qu'elle va redonner vie aux deux autres. Ceux-ci, qui n'ont jamais gelé (ils sont sensés supporter -11 à -14°C), ne grandissent pas. Tout ce petit monde sera mieux approvisionné en nourriture dès la fin de l'hiver. Le sable pur, c'est peut-être un peu dur pour un feijoa. La bête est magnifique, plus grande et plus dense que ceux que j'ai depuis plusieurs années :

 

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Pour les autres plantes, je vais écrire 2 autres notes car elles sont inhabituelles.

 

 

 

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14/12/2011

Le goumi du Japon

Je vous ai montré Elaeagnus umbellata qu'on m'a vendu comme goumi du Japon mais, lui, c'est le chalef d'automne  et il mesure 5 à 6m.

 

Le goumi du Japon c'est Elaeagnus multiflora, deux fois plus petit. Mais ils se ressemblent beaucoup, feuilles et fruits, date de fructification. Le goumi est cultivé en Lorraine.

 

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Pour comparaison, les fruits de Elaeagnus umbellata :

 

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12/12/2011

Prunus salicina

Je fais souvent des photos de mes plantes pour un usage personnel, pour comprendre ou surveiller leur évolution. C'est le cas de cette photo de Prunus salicina alors qu'il est déjà entouré de son grillage anti-chevreuil. J'étais étonnée de voir qu'il avait encore tout son feuillage bien vert le 11 décembre. Je suis donc partie sur le net pour comprendre. Et j'éprouve le besoin de vous dire ce que j'ai appris, sans rapport avec le feuillage mais très important pour la production.

 

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Il est bien caduc, il finira par perdre ses feuilles quand il fera plus froid.

 

Prunus salicina dit prunier japonais (il est d'origine chinoise) est un excellent fruitier. Ses prunes sont plus grosses que celles du prunier domestique européen et excellentes. Une différence : la chair adhère au noyau.

 

Ce qu'il est important de savoir, c'est qu'il est autostérile. Quel autre arbre de la même espèce est compatible, ce n'est pas clair. Et d'ailleurs vous aurez du mal à trouver des variétés bien dénommées.

 

Que faire pour avoir des fruits ? En planter un autre en priant pour que ça marche ? Ne comptez pas sur les autres pruniers du jardin. Il est diploïde et incompatible avec nos pruniers européens cultivés hexaploïdes.

 

La solution : le prunier sauvage que j'adore, Prunus cerasifera, le prunier myrobolan. Les prunes de l'espèce sauvage sont très bonnes, bien meilleures que celles des cultivars décoratifs. Vous le trouverez en racines nues pour une somme modique. Vous en trouverez un grand nombre de sélections fruitières chez les anglais sous le nom Cherry Plum. Pour les habitants de l'autre côté de l'Atlantique, il est compatible aussi avec les pruniers américains.

10/12/2011

Arbutus unedo, suite

Le grand arbousier du Jardin des Plantes continue à fleurir le 4 décembre mais la plupart des fruits, maintenant trop mûrs, sont tombés au sol. Les corneilles se régalent. Et encore, il y en a peu sur les photos pace que je reste trop près. Avec tout ce qu'elles mangent aussi comme plaquemines, je crois qu'elles font des excès. L'obésité est-elle possible chez les corneilles ?

 

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23:19 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)

Cornus officinalis

Le cornouiller officinal ressemble beaucoup au cornouiller mâle par son feuillage et sa floraison mais il a un port plus dressé. En novembre il prend de belles couleurs.

 

A Paris le 12 novembre, il rougit d'abord au sommet :

 

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Mais mon jeune cornouiller à Romilly rougit au contraire en commençant par la base. Début novembre :

 

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 Le 13 novembre :

 

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La confiture de Malus hupehensis

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On me demande si ces petites pommes sont bonnes à manger. J'en ai gouté mais de celles tombées au sol, très mûres au point que beaucoup s'écrasaient.

 

Ce pommier est utilisé comme pommier d'ornement et peu de sites parlent de consommer ses pommes. Toutes les petites pommes des pommiers d'ornement sont comestibles mais je laisse les pommes de mon pommier 'Evereste' aux oiseaux. Sur ce site les qualités gustatives de Malus hupehensis sont notées seulement 2/5 mais je les ai goutées très mûres, commençant à devenir un peu molles, mais à peine, et elles étaient très bonnes, bien sucrées et très légèrement acides.

 

Le problème n'est pas leur goût mais leur taille. Elles sont de la taille d'une cerise. Mais lorsqu'on mange une cerise, il est facile de recracher le noyau. Recracher tous les pépins de cette petite pomme est plus fastidieux.

 J'ai fait cette photo pour vous montrer les pépins mais j'y ai pensé 4 jours après avoir ramassé ces pommes trop mûres. C'est pourquoi elle n'a pas très bel aspect.

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Elle doit être excellente en confitures. Il faut les cuire dans un peu d'eau et les passer à travers un tamis pas trop fin, juste assez fin pour arrêter les pépins. Ensuite procéder comme pour toutes les pommes.

 

Penser aussi que les pommiers d'ornement sont d'excellents pollinisateurs pour les pommiers à fruits. Et ne croyez pas que Malus hupehensis n'attire pas les insectes parce qu'il n'a pas besoin d'eux pour féconder ses fleurs. Le grain de pollen n'assure pas une fécondation et l'apport de gènes mais il déclenche le phénomène d'apomixie.

 

Je vais semer les pépins. S'ils germent les plantes seront rigoureusement identiques à l'arbre-mère puisque ce mode de formation des graines correspond à la formation de clones, une méthode qui comprend toutes les formes de multiplication végétative des plantes et que la nature a inventée bien avant nous. Je trouve extraordinaire cette voie que la nature a trouvée pour contourner la stérilité des hybrides et des polyploïdes, une fausse méiose sans réduction chromosomique qui est suivie de mitoses pour un embryon viable. 

01:03 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (6)

09/12/2011

Le kaki, c'est bon quand c'est mûr

Le 17 novembre le grand Diospyros kaki du Jardin des Plantes est lourdement chargé de fruits appétissants :

 

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Pourtant il n'y a aucun oiseau. Ces beaux fruits sont sans doute encore peu sucrés et durs.

 

Le 4 décembre il y a un peu moins de fruits et surtout en permanence une dizaine de corneilles qui se régalent. Elles sont calmes, se côtoient sans agressivité mais il n'y a aucun oiseau d'une autre espèce. C'est sans doute une espèce très dominante qui ne laisse pas approcher les autres alors que, lorsqu'un arbre est fréquenté par les pigeons les petits oiseaux sont nombreux. Il n'a pas encore gelé mais les fruits ont sans doute suffisamment mûri.

 

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Le 11 décembre 2007 le même arbre était également plein de gourmets mais c'étaient des étourneaux et il n'y avait pas une seule corneille. Il est vrai que les étourneaux sont agités, bruyants et querelleurs. Mais cette année les étourneaux ne sont pas encore arrivés.

 

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Le 12 décembre 2008 un autre kaki situé de l'autre côté de la rue Buffon près des laboratoires est envahi par les étourneaux et eux seuls :

 

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08/12/2011

Malus hupehensis et l'apomixie

A la suite de la note sur x Sorbopyrus auricularis nous avons parlé dans les commentaires d'apomixie.

 

Or je viens de chiper quelques mini-pommes de Malus hupehensis tombées au sol dans le but de semer les pépins. Je vais donc me documenter et je découvre que lui aussi est triploïde et se multiplie par apomixie.

 

Le 6 octobre :

 

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Le 27 novembre :

 

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Le 4 décembre, les pommes commencent à être consommées et à tomber au sol :

 

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18:10 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)

07/12/2011

Zanthoxylum planispinum

Je n'ai pas fini d'étudier les Zanthoxylum. Je fais sans cesse des découvertes parce qu'ils sont très peu et très mal décrits. Vous trouverez tout sur l'utilisation culinaire mais pour la description botanique, ça laisse à désirer.

 

Presque tous les Zanthoxylum sont caducs, armés d'épines puissantes et monoïques.

 

Je vous avais déjà montré Zanthoxylum planispinum et j'avais déjà remarqué que son feuillage est différent, pétiole ailé et feuilles groupées par trois :

 

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Il est très fructifère. J'ai trouvé quelque part qu'il est dioïque !? Il n'y a qu'un seul spécimen dans le Jardin des Plantes. Il aurait pu être fécondé par Z. piperitum mais je crois plutôt qu'il est monoïque comme les autres. C'est à vérifier lors de la floraison. Sur cette photo fruits abondants et une graine visible au bout de la flèche :

 

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Mais je n'ai jusqu'à présent prêté attention aux Zanthoxylum qu'au moment de la fructification. Ce qui m'a surprise le 4 décembre c'est que Zanthoxylum planispinum avait tout son feuillage, aussi dense qu'en septembre, alors que les autres Zanthoxylum, aussi bien à Paris que chez moi à Romilly, ont perdu leur feuillage depuis longtemps. Et il ne semble pas décidé à perdre la moindre feuille. Je n'ai trouvé que sur un seul site la mention d'un feuillage persistant alors que les autres le disent caduc. C'est à vérifier encore plus tard en hiver mais il semble bien persistant.

 

Le 4 décembre (on voit encore des fruits en hauteur) :

 

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Sorbopyrus auricularis, le poirier de Bollwiller

Vous connaissez ? Probablement pas.

 

J'adore les plantes qui ont l'air de gags botaniques et c'est encore mieux lorsqu'elles produisent des fruits délicieux.

 

Les anglais l'appellent 'Shipova', je me demande pourquoi car il est né en France, mais aussi Bollwiller Pear, ce qui est plus correct.

 

Ce petit miracle botanique est en effet né en Alsace au début du 17è siècle, vers 1610. Mais, comme toujours, nous ne savons pas exploiter nos trésors et d'autres s'en occupent.

 

x Sorbopyrus auricularis est un hybride inter générique entre Pyrus communis et Sorbus aria. Bien sûr il est stérile et ce d'autant plus qu'il serait triploïde. Il est multiplié par greffes sur Pyrus communis. Cependant il aurait parfois des pépins capables de donner une plante. Comment ? Parthénocarpie ? Apport d'un 4è équipement chromosomique ? Et ça donne quoi ?

 

Son fruit est très bon et de la taille d'un abricot.

 

C'est sur ce site que j'ai trouvé le maximum de renseignements, malheureusement en anglais mais c'est un anglais facile.

 

Je l'ai donc commandé aux anglais et je l'ai reçu aujourd'hui. Il est déjà de belle taille, le point de greffe est impeccable mais en cette saison il ne paie pas de mine. Je vous le montrerai au printemps.

 

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14/11/2011

Arbutus unedo

 

L'arbousier du Jardin des Plantes n'a jamais été dévoré par les chevreuils et il est magnifique, environ 4m x 5m, couvert de fruits de toutes les couleurs, verts, jaunes rouges :

 

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La floraison est terminée :

 

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Le tronc est plutôt torturé :

 

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Au sol il y avait une grande quantité de fruits mûrs. Je n'y avais plus goûté depuis mon enfance. Je m'en suis gavée, c'était aussi délicieux que dans mes souvenirs :

 

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Mon petit arbousier dévoré par les chevreuils a bien repris des forces. Il a maintenant un grosse touffe de feuilles bien dense et il vient de faire quelques fleurs. Il n'y en a pas beaucoup et il est en retard sur les autres arbousiers mais cela prouve qu'il est bien décidé à survivre :

 

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Aujourd'hui il y avait des chasseurs partout, leurs chiens qui trouvent toujours des passages sous les clôtures venaient me voir. Cela affole la faune sauvage et les chevreuils pourraient venir dès maintenant. J'ai donc vite terminé la forteresse qui va le protéger :

 

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09/11/2011

Zanthoxylum simulans, la récolte

Nous arrivons enfin à la maturation des fruits de Zanthoxylum simulans. Il a pris son temps.

 

Fleurs le 18 juin :

 

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Nouaison le 23 juin :

 

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Les fruits sont verts mais présentent déjà la ponctuation typique le 11 juillet :

 

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Le 16 octobre presque tous les fruits sont rouges mais fermés, il y a encore quelques fruits verts :

 

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Je n'ai vu les premiers fruits vraiment mûrs que le 7 novembre :

 

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Les fruits ne s'ouvrent pour montrer leur graine noire luisante que lorsque les ponctuations ou toute l'enveloppe (péricarpe) sont brunes :

 

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Le poivre est obtenu à partir des enveloppes bien sèches. La graine doit être éliminée, elle est très dure et même moulue elle donnerait une impression de sable. Les enveloppes bien sèches peuvent être utilisées dans un moulin à poivre.

 

C'est la première "production" de mon arbre. La priorité pour moi cette année n'est pas la récolte mais la compréhension du comportement de ces fruits et la recherche des meilleures conditions et de la meilleure période de cueillette. Doit-on cueillir les fruits dès que l'enveloppe est sèche ? Peut-on attendre que tous les fruits soient mûrs et les graines spontanément éliminées ? Ce serait la solution la plus facile à condition que l'enveloppe reste longtemps sur l'arbre. Je vais donc laisser les fruits pour voir comment ils évoluent.

 

Question subsidiaire : est-il capable de se ressemer tout seul ? Certainement chez lui dans la nature mais ici ?

01:57 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin

07/11/2011

La plantation d'Ariane

Ce soir j'ai planté à Romilly un pommier 'Ariane', une sélection de l'INRA résistante à la tavelure. Cela ne set à rien de vous le montrer à cette époque. Si je vous le montre, c'est parce que je l'ai planté comme je suis obligée de planter tous les arbres et arbustes : le tube le protège contre les rongeurs d'écorce (lapins, chevreuils), les piquets de bambous sont enfoncés tout autour pour décourager les mangeurs de racines (campagnols), les feuilles mortes empêchent les lapins de creuser, ce qu'ils adorent faire dans les trous de plantation à la terre bien souple, et les mauvaises herbes de s'installer. Ce n'est pas simple de planter en pleine nature. Je n'en ai plus sur place mais dans les prochains jours j'ajouterai du grillage plastique sur les branches. Tous ces éléments seront enlevés au printemps mais remis en place pour l'hiver suivant jusqu'à ce que l'arbre soit suffisamment gros.

 

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23:34 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

01/11/2011

Arbutus unedo et les chevreuils

Aurais-je un jour des fruits sur mes arbousiers ? Oui, j'espère, à conditions d'installer une forteresse tout autour en hiver.

 

J'ai planté le premier il y a 3 ans. Ces photos de novembre 2009 le montrent encore petit mais bien touffu et fleuri :

 

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Mais l'hiver qui a suivi il a été presque entièrement dévoré, y compris les branches lignifiées. Là, ce ne sont pas les lapins mais probablement les chevreuils, mon voisin en a vu.

 

Le 5 février 2011 il a réussi à maintenir une touffe au sommet de 3 branches, le bas restera définitivement nu :

 

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La touffe a bien grossi depuis mais il n'a pas fleuri, trop occupé à refaire son feuillage, et il est déjà entouré de son mur de grillage.

Il y a un an n'en ai planté un autre, plus petit. Il a été bien protégé l'hiver et il fleurit :

 

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J'ai installé des supports pour le grillage. J'attends un peu pour compléter la protection de peur de gêner la floraison et la pollinisation, j'espère que je ne le regretterai pas.

 

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A chacun de mes passages à Romilly j'ajoute quelques protections sur les arbustes et les jeunes arbres. Le jardin ressemblera bientôt à un camp retranché mais je n'ai pas le choix.

 

20:04 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin