06/08/2013
Hamamelis
Deux mois après la fin de l'inondation du siècle, j'ai beaucoup appris sur le comportement des plantes. Je pense vraiment qu'il y a eu un changement dans la gestion des crues de la Seine et je n'exclue pas la possibilité d'autres inondations aussi durables. En fonction des constatations que j'ai pu faire, je vais renoncer à certaines plantes, installer sur butte celles dont je ne peux me passer, multiplier celles qui ont magnifiquement résisté.
Je n'aurais jamais osé parier sur la survie des Hamamelis à un mois en continu les pieds dans l'eau. Pourtant mes 3 Hamamelis sont en parfaite santé, ils n'ont pas perdu une seule feuille. Les photos sont prises sur 'Arnold Promise', le plus grand, et qui restera longtemps le plus grand étant donné la lenteur de croissance de ces arbustes. Il est magnifique, il est couvert de fruits et de jeunes bourgeons prometteurs.
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02/08/2013
Catalpa bignonioides
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31/07/2013
Yucca
On voit partout Yucca filamentosa à la floraison impressionnante, peut-être un peu trop, pour moi un aspect trop lourd. J'en ai rencontré 2 autres dont la floraison assez semblable m'a paru plus gracieuse.
Yucca aloifolia
Un orage récent est probablement la cause de la chute des hampes florales mais il en reste une en place que nous allons pouvoir admirer :
Mais ce Yucca a une particularité : c'est un petit arbre et, tôt ou tard il atteindra plusieurs mètres de haut. J'en ai trouvé un autre plus âgé, ou plutôt un groupe, qui ne portait pas d'étiquette mais ce ne peut être que lui car il commence à former des troncs. Il n'est plus en fleurs, il ne reste que les traces des hampes florales et quelques fruits :
Si vous voulez voir ce que vont devenir ces fruits, ils vont devenir tout noirs, et savoir ce qu'on peut en faire, c'est ici :
http://www.paperblog.fr/6542395/worcestershire-sauce-mexi...
Yucca flaccida
Il est très proche de Yucca filamentosa, il ne formera pas de tronc. Pour certains c'est la même espèce mais je trouve sa floraison beaucoup plus délicate :
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29/07/2013
Rubus nemoralis, suite
Lors de ma visite à l'arboretum, je n'ai pas suffisamment prêté attention à cette plante. Sur la deuxième photo, tout en haut, on voit que la floraison est bien étalée. Il y a des boutons et des fleurs très fanées. J'ai fait un recadrage sur la fleur la plus fanée. Le résultat est très mauvais, la mise au point n'a pas été faite sur cette fleur. Mais on voit que le cœur n'a pas fané, qu'il a bien grossi, et on croit même deviner les grains d'une mûre. Elle serait donc capable de fructifier malgré ses fleurs très doubles.
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28/07/2013
Cephalanthus occidentalis
Il est connu sous le nom de Bois bouton ou Bois noir, Button-bush pour les anglophones car il nous vient d'Amérique du Nord.
Le "mien" ne paie pas de mine, tout dégingandé, partiellement dénudé. C'est parce qu'il a presque un demi-siècle, planté en 1965, et qu'il a sans doute subi de nombreux étés très secs alors que c'est un arbuste de terrain très humide et de bord de rivière. Mais vous pouvez l'imaginer plus dense et plus vert.
Malgré son aspect un peu décevant de loin, on est vite attiré par les zones de feuilles et de fleurs et on est étonné et ravi de leur aspect.
Vous trouverez facilement des photos de ces étonnantes inflorescences : de jolies boules semblant hérissées d'épingles. Mais de quoi sont-elles formées, à quoi ressemblent les fleurs. Pour cela vous aurez du mal à trouver des photos. C'est pourquoi je vous offre les miennes.
Ces inflorescences sont formées d'une quantité de petite fleurs. A la base il y a le calice à 4 lobes, vert taché de rose :
De ce calice émerge la corolle en long tube soudé
terminé par 4 lobes entre lesquels sort l’extrémité du pistil encore plus long, style et stigmate :
Les 4 étamines ne dépassent pas le bord de la corolle :
Étant donné l'anatomie de la fleur, un insecte est indispensable pour porter le pollen sur le stigmate. Mais une corolle aussi étroite et profonde n'est accessible qu'à des trompes très longues, celles des papillons et des bourdons, comme celui-ci qui a exploré consciencieusement toutes les fleurs une par une :
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La plante-mystère
Dans la zone Classifica de l'Arboretum des Barres les arbustes sont groupés par genre. Dans la zone Rubus, il y a plusieurs Rubus botaniques à l'aspect classique de lianes rampantes qui sont plus ou moins contrôlées par un corset de grillage.
Au milieu d'elles il y a une ronce différente, plus grande, plus dressée, au feuillage dense avec de très belles fleurs roses très doubles en grappes. Les feuilles sont simples, alternes. Vous la voyez ici entourée d'autres ronces :
J'ai fouillé dans le feuillage et j'ai trouvé cette étiquette :
Rubus nemoralis. Mais je n'ai trouvé nulle part l'existence d'une forme à fleurs doubles et même très double de cette ronce. Si on compare sa fleur à celle d'une autre ronce à fleurs doubles, Rubus spectabilis 'Flore Pleno', la seule décrite, en dehors de la couleur de la fleur celle-ci comporte beaucoup plus de pétales et conserve un "coeur" cependant sans étamines. Les pétales les plus externes ont la forme et la couleur de Rubus nemoralis. Est-ce une forme double par transformation des très nombreuses étamines ?
J'espère la voir dans quelques semaines pour voir si elle est capable de faire des fruits.
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26/07/2013
Les survivantes
Je ne pensais pas qu'une seule vivace aurait aurait survécu à une inondation durant un mois. Les ancolies sont grillées, je ne vois plus les géraniums à grosses fleurs ni les valérianes de jardin. Il n'y a plus trace de la clématite. Mais à chaque passage à Romilly je reprends espoir. Les deux pivoines ont un beau feuillage de même que les Hibiscus paramutabilis. Les asters d'automne sont magnifiques. A mon dernier passage deux floraisons m'ont ravie, le Crocosmia
et le Veronicastrum.
Mais le plus surprenant s'est produit lorsque j'ai nettoyé l'environnement du Sambucus callicarpa. Celui-là aussi je le croyais perdu. C'est mon seul exemplaire et il n'est pas facile à trouver. Son bois semblait totalement mort du sommet jusqu'au sol et il a eu soudain 2 bourgeons. Je l'ai donc bien dégagé des herbes folles et c'est là que j'ai vu l'incroyable : le feuillage des agapanthes. Elles sont 3 mois de retard, je n'espère pas de floraison cette année, mais elles vivent :
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18/07/2013
Mahonia 'Charity'
J'ai été surprise par cet énorme Mahonia 'Charity'. Pourtant le jardin botanique de Marnay n'est pas très vieux. Et, effectivement ce mahonia n'est pas un ancêtre, il a été planté en 1999 selon ce qui est marqué sur son étiquette. Il a à peu près l'âge du mien, il est peut-être plus jeune que celui de Paris. Mon plus grand regret : je ne le verrai sans doute jamais en fleurs, le jardin ferme trop tôt.
Pour comparaison, celui de Paris :
Et le mien, 3m de haut, à son pied c'est du fragon de semis spontané qui attend l'automne pour être transplanté à Romilly.
23:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
16/07/2013
Penstemon
La vie est dure pour le jardin. La sécheresse dure depuis un moment et est prévue pour au moins les 10 prochains jours. Ma facture d'eau à Veneux va exploser. Avec cela des températures de 28 à 30° m'empêchent d'aller à Romilly. J'adore la chaleur mais en scaphandre anti-moustiques, c'est trop. Je n'ose pas plus affronter les moustiques de Marnay. Mais j'ai des réserves de photos de belle plantes.
Ces photos sont du 16 et 23 juin à Marnay. Il a été planté en 1999 deux espèces de penstémons. Avec le temps elles ont bien proliféré et se sont mélangées mais les deux espèces se ressemblent beaucoup. A droite il y a la pancarte Penstemon digitalis et en majorité les plantes les plus grandes, 1m ou plus, avec des tiges rouges. A gauche on trouve la pancarte Penstemon laevigatus et des plantes légèrement plus petites à tiges vertes. Les insectes ne font pas la différence et affluent sur les deux.
Sur des sites américains Penstemon laevigatus est dit résistant aux inondations mais l'autre a bien résisté aussi. Une autre résistance intéressante : ils ne sont pas appréciés des lapins.
20:52 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/07/2013
L'étonnante chevelure du saule
C'est mon plus beau saule pleureur. Il n'est encore pas très haut pour un arbre de cette espèce mais il est magnifiquement formé. Il forme une belle rotonde avec au centre un tronc qui soutient l'ensemble. Le départ des branches s'échelonne entre 2m et 3m au-dessus du sol. Ces branches débutent presque verticalement en s'éloignant à peine de la verticale puis forment un arc de cercle d'où partent les fines branches couvertes de feuilles longues et étroites qui descendent jusqu'au sol. L'ensemble évoque pour moi une belle chevelure verte. En hiver, lorsque les feuilles ont disparu, la couleur des branches domine et la chevelure est blonde. Cette couleur jaune des tiges est très décorative et ont fait appeler Salix tristis saule pleureur doré.
J'ai choisi ces photos prises entre 2008 et 2010 l'hiver avec les tiges nues ou le feuillage naissant, cela permet de deviner la structure :
Vu de l'intérieur :
Mais ce beau casque vert ou blond ne semble pas suffire à notre saule. Il a voulu ajouter une queue de cheval qui prolonge sa coiffure de plusieurs mètres. On voit déjà sur cette photo de mars 2010 qu'une branche sort du cercle et se projette devant le tronc couvert de lierre d'un frêne, ce frêne étant situé à la limite du cercle de feuillage du saule :
Au début était une branche qui voulut faire une fugue. La voici telle que je l'ai découverte début 2008 lorsque j'ai acquis le terrain :
Un propriétaire précédent avait soutenu la branche fugueuse avec une branche fourchue Cela devait dater de plusieurs années car la branche commençait à incorporer le tuteur :
Ensuite, je ne m'en suis plus occupée, il y a tant à faire sur ce terrain. Le tuteur a cassé, il n'est plus visible. La branche a réussi à se maintenir suffisamment en l'air en se coinçant entre 2 troncs, rejets d'un frêne abattu ou tombé spontanément :
Lorsque la branche sort du cercle, nous sommes à 3m du tronc. Elle va continuer son parcourt, cette fois en plein soleil et couverte de feuilles, sur environ 5m, jusqu'à atteindre presque l'érable Carnival. C'est en dégageant l'érable que j'ai découvert des feuilles de saule dans cette zone si loin du saule. J'ai donc continué à le dégager des ronces. Les eupatoires gênent un peu la lisibilité mais je tiens à les garder, c'est la promesse de hordes de papillons dans deux semaines. J'ai encadré de rouge la branche. A gauche elle continue dépourvue de feuilles derrière le tronc du frêne dans l'obscurité du saule.
Des branches cassées fichées en terre la maintient au-dessus du sol de place en place. J'ai trouvé une seule marcotte sur une petite branche latérale :
A droite la branche se relève et se couvre sur 1m50 de feuilles. Mais c'est la seule marcotte, la branche principale est reliée directement au tronc sans racines intermédiaires. L'ensemble est densément couvert de feuilles :
Comment expliquer ce comportement étonnant ? Je crois que c'est dû à un grand besoin de soleil. Le saule pleureur est un arbre de plein soleil. La branche fugueuse se dirige énergiquement vers le sud, hors de la zone en lisière de bois.
En défrichant j'ai trouvé 2 autres branches pour l'instant moins longues qui se fraient un passage vers le soleil.
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13/07/2013
Lysimachia punctata
J'ai plusieurs espèces de lysimaques, 2 plantées et 2 sauvages. La première fleurie est Lysimachia punctata. Je vois les premières fleurs le 3 juillet, soit avec 1 mois de retard comme toutes les autres plantes.
Mais cette fois il y a une surprise. En effet j'avais planté au pied du pêcher 'Pourpre de St Genis Laval' un cultivar à feuillage panaché 'Alexander'. Il avait fleuri pour la première fois en juin 2010.
La différence cette année, c'est qu'il y a derrière Alexander une grosse touffe de Lysimachia punctata à feuillage vert uni.
C'est sans doute le type qui est reparti. Il est légèrement plus haut. Je séparerai ces deux touffes cet automne.
19:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/07/2013
Sorbaria, un restaurant réputé
Derrière la haie d'eupatoires, c'est la floraison blanche du Sorbaria sorbifolia :
En mai, il est en boutons :
En juin et juillet il est en fleurs,
il est alors survolé par de minuscules drones
et couvert d'une multitude de petits diptères et coléoptères qui s'enfoncent dans les fleurs, qui se bousculent, qui s'accouplent...
Il drageonne beaucoup et loin. Dans son pays d'origine il forme des taillis denses, étendus et impénétrables.
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11/07/2013
Deutzia 'Mont Rose'
19:38 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Deutzia scabra 'Candidissima'
Ce Deutzia scabra est dans mon jardin de Veneux depuis des années et j'ai perdu depuis longtemps son extrait de naissance. Il a les mêmes dimensions que le précédent mais il a des tiges plus arquées, les plus externes ploient jusqu'au sol à cause du poids des fleurs très doubles, si doubles qu'on ne voit plus d'étamines.
On pourrait penser qu'il s'agit de 'Plena'. Mais ce n'est pas lui car les boutons floraux et les pétales externes de Plena sont roses. Ses fleurs en pompons sont toujours très blanches, il s'agit probablement de Deutzia scabra 'Candidissima'. C'est la blancheur absolue de ses fleurs qui lui vaut son nom.
Il produit sans cesse de nouvelles tiges et je suis obligée d'en couper pour limiter son expansion. Il n'a pas les colorations d'automne de celui à fleurs simples.
03:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Deutzia scabra
Nous revenons là sur les floraisons de juin, la floraison de ces arbustes est maintenant presque terminée.
Ce Deutzia scabra était étiqueté 'Candidissima' mais je pense qu'il y a erreur, ou bien c'est le type qui a repris le dessus. En effet, il a des fleurs simples à 5 pétales et 10 à 50 étamines dorées alors que Candidissima a des fleurs doubles. Il mesure 3m de haut et de large.
Parure d'automne en novembre à Paris :
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07/07/2013
Callicarpa bodinieri
Le 30 juin Callicarpa bodinieri est en boutons, avec un peu de retard sur les autres années.
L'an dernier, pour la première fois, je lui ai mis de l'engrais. J'ai toujours dû le tuteurer pour l'empêcher de trop se diriger vers le sud. Mais cette fois il a fait une belle poussée de croissance et déborde dans l'allée. J'ai dû le soutenir plus sévèrement. Aujourd'hui beaucoup de fleurs sont ouvertes et il est survolé de toutes sortes de petites bestioles, c'est ce qui explique la pollinisation parfaite, pas une fleur qui ne donne un fruit.
On lit partout qu'il est indispensable d'en planter deux pour avoir des fruits. Le mien est tout seul, je n'en ai vu nulle part alentour ni plus loin et il se débrouille très bien tout seul pour fructifier. Les oiseaux ne touchent pas à ces fruits. Le 29 octobre 2007 :
A Romilly j'ai planté Callicarpa dichotoma à fruits blancs. Il a parfaitement supporté les inondations mais sa croissance est vraiment très lente. Il est vrai qu'adulte il est 2 fois plus petit que bodinieri.
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04/07/2013
Philadelphus
Je possède à Veneux depuis des années un seringat, Philadelphus coronarius. Il n'est pas planté dans la meilleure terre qui soit, il ne dépasse pas 1m50, mais il est délicieusement, j'ai presque envie de dire violemment, parfumé. Ses fleurs sont simples.
J'ai acheté 2 fois, chez 2 producteurs différents, un seringat à fleurs doubles 'Virginal', en fait un hybride. Ses fleurs sont belles mais il m'a déçue par la faiblesse de son parfum.
J'ai donc fait récemment des boutures de mon seringat de Veneux et je les ai plantées à Romilly. Cette année c'est leur première floraison. Les fleurs sont bien les mêmes mais l'arbuste a une allure totalement différente : de très longues tiges de 2m qui ploient sous le poids des fleurs :
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29/06/2013
Acantholimon ulicinum
Vous en avez ras-le-bol de ce rocher tout nu au milieu de votre rocaille et de la tristesse de la rocaille en hiver. J'ai ce qu'il vous faut : Acantholimon ulicinum.
Il se présente sous forme d'un ravissant tapis vert ou bleu-vert, dense et uniforme, qui dévale les rochers. Le 23 juin 2013 il est couvert de fleurettes rose vif :
Pour la suite, je reprends des photos d'il y a 5 ans. Le 4 juillet 2008 les fleurs sont devenues rose très pâle :
Le 25 septembre 2008 il y a encore des traces des fleurs fanées qui seraient facilement enlevées :
Tout le reste de l'année ces beaux coussins verts aux feuilles très fines persisteront. C'est en réalité un arbuste. Il pousse dans les éboulis rocailleux des montagnes d'Albanie, Grèce, Turquie entre 1200 et 3000m.
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27/06/2013
Rhus typhina 'Dissecta'
Le sumac de Virginie est planté dans tant de jardins qu'il en devient banal. Mais celui de Marnay est plus original avec son feuillage lacinié très gracieux et très dense. Pour le reste il ne diffère pas de l'arbre type. Très drageonnant, il a été mené sur plusieurs tronc et c'est ce qui explique son étonnante largeur. A cette époque on peut voir les fleurs de l'année vertes et les fruits de l'année précédente qui de rouges sont devenus presque noirs. Il a été planté en 1999.
Il est très rustique et il tolère le calcaire.
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24/06/2013
Alangium platanifolium
C'est un charmant petit arbre très touffu. Celui de Marnay sur Seine planté en 1998 mesure un peu plus de 3m. Pourquoi platanifolium ? Ses feuilles ne risquent pas d'être confondues avec celles d'un platane pas plus que celles de ses variétés trouvées sur divers sites.
Il fait partie de la même famille que les cornouillers mais là encore les fleurs n'y feraient pas penser. Pour voir ces fleurs, j'ai dû y retourner 3 fois. Le 1 juin :
Le 16 juin :
Le 23 juin, elles s'ouvrent enfin :
Je pense que celui-ci est la variété trilobum :
http://www.asianflora.com/Cornaceae/Alangium-platanifoliu...
http://asianflora.over-blog.com/article-500-plantes-de-no...
13:57 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
20/06/2013
La lysimaque se rebiffe
Lysimachia punctata 'Alexander' ne pouvait se plaindre des inondations, elle aime l'eau. Elle a un retard de floraison mais pas plus que les autres plantes.
Je l'avais plantée à Romilly en 2010.
Le 5 juin 2011 elle commençait à fleurir,
ce qui n'est pas encore le cas le 17 juin cette année :
'Alexander' est une forme panachée de la lysimaque ponctuée. Moins haute, elle se tient bien droite et est moins envahissante. Mais regardez bien la photo : à côté de la touffe panachée, il y en a une autre à feuillage vert. C'est bien la même plante :
Que s'est-il passé ? Est-ce un semis ? Peu probable. Le semis n'est certes pas fidèle, mais il est très rare.
J'ai fini par trouver la vérité sur un seul site :
http://www.pepiniere-fleurs-terre.com/catalogue/vivaces/l...
Alexander peut donc donner occasionnellement des tiges vertes qu'il faut supprimer pour qu'elles ne prennent pas le dessus. Je ne vais pas les supprimer, la lysimaque ponctuée, même verte est une trop belle plante. Je vais diviser la touffe et planter la partie verte ailleurs.
J'ai retrouvé une photo de 2007 à Trifouilly au bord de la Seine. C'est là que j'avais récupéré une partie de la touffe pour la transplanter à Romilly. Je n'y avais pas prêté attention mais il y avait déjà une tige verte :
21:50 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
17/06/2013
Pivoine sauvée des eaux
Les lilas, 3 espèces différentes, sont en piteux état. Je ne sais s'ils survivront. Microphylla a coulé le premier, les autres ont suivi.
Mais les pivoines ont bien nagé. Elles sont impeccables, comme s'il n'y avait jamais eu d'inondation. J'en ai deux. Elles sont très jeunes et n'avaient jamais fleuri. L'une d'elles m'a offert sa première fleur :
Je la photographie de plus loin pour vous montrer qu'elle était bien en zone inondée. D'ailleurs tout était inondé. L'arbuste mal en point c'est Sambucus racemosa 'Plumosa aurea'. Il survivra.
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Syringa sweginzowii
Encore au jardin botanique de Marnay sur Seine un lilas totalement inédit pour moi et qu'on ne doit pas rencontrer souvent.
Il aime le calcaire, pH 7 à 8,5, ne supporte pas la sécheresse. Le feuillage n'a rien de particulier pour un lilas. Hauteur 3m. Parfum épicé.
Sichuan 2000-4000m dans fourrés, bois, berges et ravines.
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15/06/2013
Un beau grisard
Lorsque j'ai acquis le terrain de Romilly, ce que j'ai vu en premier, c'est lui. Comment ne pas le voir, au bout de l'allée d'entrée, visible du chemin, l'arbre le plus puissant du terrain, au tronc bien plus large que les grands chênes, plus large que celui des chênes de Veneux. C'était d'autant plus remarquable qu'un autre arbre poussait à son pied, sans doute le plus vieux frêne du terrain, le plus envahissant qui sème ses petits partout. Ce frêne avait pris un port presque pleureur car il avait été gêné par ce gros arbre.
A noter : mon vieil ordinateur a planté. Je soupçonne Microsoft pour cette mauvaise action. Il était en Windows XP et depuis au moins 3 mois j'étais obligée de faire une restauration après chaque mise à jour imposée. J'ai perdu toutes les photos qui n'étaient pas sur le disque externe. C'est pourquoi certaines photos ne sont pas de bonne qualité, ce sont des récupérations sur le blog, donc très réduites.
C'était l'hiver, il n'y avait pas de feuilles. Je l'ai pris pour un bouleau à cause de l'écorce très blanche. Pourtant cette écorce très blanche n'occupait que la moitié supérieure de l'arbre. La partie inférieure était brune, crevassée vers le bas. J'ai attribué cela à la taille de l'arbre que je supposais d'un âge avancé car je n'avais jamais vu de bouleau avec un tronc aussi gros. Un vieux monsieur très bavard qui passait par là m'a dit que c'était un grisard. Il m'a même dit qu'il avait une bonne valeur commerciale et que j'avais de la chance de l'avoir. L'arbre n'avait toujours pas de feuilles, je n'ai pas attaché beaucoup d'importance à ce qu'il disait. Grisard ? Sans doute un nom local.
Ensuite, je l'admirais de loin mais je n'y prêtais pas suffisamment attention. Le travail sur ce terrain sauvage est épuisant et les feuilles de ce grand arbre sont très haut. J'aurais dû prêter attention à ses rejets. Cet hiver cependant je suis restée perplexe devant l'abondant tapis de feuilles. C'est alors que mon voisin m'a dit que c'est un grisard. Le deuxième à prononcer ce nom. J'ai demandé à Google de me parler de "grisard arbre".
Le peuplier grisard, Populus x canescens, est un hybride spontané rare du peuplier blanc, Populus alba, et du tremble, Populus tremula. Il est dioïque. La jeune écorce est blanche puis elle devient brune, puis elle se crevasse. Sur ces photos qui montrent l'écorce blanche, les branches brunes devant sont celles du frêne :
Le mien a une particularité : l'anastomose d'une branche sur une branche plus grosse. C'est peut-être parce que la branche a été gênée par le frêne et a frotté sur l'autre branche :
La base de son très large tronc, brune et crevassée :
Et voici son feuillage :
L'envers des feuilles est très blanc :
Je n'ai retrouvé sur le blog qu'une seule photo de chaton, tombé sur un jeune érable en pot. Je pense que c'est un mâle :
Il a certainement des racines très profondes mais aussi des racines superficielles, certaines très grosses et affleurant, voire au-dessus du sol, partout autour jusqu'à plusieurs mètres du tronc. De ces racines naissent de nombreux drageons. Toutes les tiges verticales devant le trou d'eau, c'est lui. On est là à 4m du tronc :
C'est la solution qu'il a trouvée pour envahir faute de femelle pour faire des bébés.
Cet arbre a de gros besoins en eau.
http://www.futura-sciences.com/fr/definition/t/botanique-...
http://www.crpf.fr/bretagne/pdf-fiches-essences/Peuplier_...
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13/06/2013
Mon frémontodendron sait nager
J'ai bien étudié l'installation de mon tout petit Fremontodendron californicum. Il est dit partout qu'il ne doit jamais avoir les racines dans l'eau, certains même déconseillent de l'arroser.
Je l'avais donc mis dans un bac sans fond qui le surélevait de 40cm au-dessus du sol avoisinant tout en lui laissant l'accès aux profondeurs. Je l'ai planté le 20 avril, une période où il n'y avait théoriquement plus de risque d'inondation :
Le 5 juin, après donc un mois de terrain inondé, je l'ai photographié rapidement mais je le croyais perdu :
Je pataugeais péniblement et ne me suis pas attardée. J'ai pris les taches jaunes pour des feuilles défuntes mais c'étaient les boutons floraux ! Il est vrai que le niveau de l'eau encore haut n'aurait dû lui laisser aucune chance. La zone noire entre les herbes, c'est l'eau. Elle ne laisse hors d'eau que les deux planches supérieures du bac mais le niveau a déjà beaucoup baissé, un niveau incroyable que je ne savais pas possible :
Et pourtant, le 12 juin il est tout frétillant avec toutes ses feuilles intactes et autant de fleurs qu'il lui est possible d'en porter :
Butia capitata aime davantage l'eau. Il a déjà subi avec succès deux hivers mais il ne grandit pas. Beaucoup de plantes ont besoin de temps pour s'installer avant de commencer leur croissance et, à cause des moustiques, je n'ai pas été suffisamment présente pour l'arroser l'été dernier. Il parait bien gris mais c'est de la terre qui le recouvre. Il n'est pas planté en hauteur et il a été totalement immergé. Je n'allais pas le doucher pour rajouter de l'eau. La pluie d'aujourd'hui l'a sans doute lavé.
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11/06/2013
Coronilla valentina sauvée des eaux
Coronilla valentina, la coronille de Valence, est un arbrisseau du sud qui se plaît bien dans le bassin parisien comme j'ai pu l'observer depuis des années à Paris. Il lui faut un sol pauvre, sec, calcaire. Au Jardin des Plantes il n'a pas à craindre les débordements de la Seine, le terrain est situé bien au dessus.
J'avais admiré à Paris son extraordinaire floribondité. On le dit en fleurs de février à mai ou juin. Mais à Paris je l'ai toujours vu en fleurs, lors de toutes mes visites, quelle que soit l'époque de l'année. En voici des exemples :
28 novembre 2007 :
9 janvier 2008 :
Ce que j'ai découvert à Marnay sur Seine le 1 juin, c'est qu'il est facile de le faire survivre en zone inondable. Il est planté sur une légère butte et il n'a pas du tout souffert de l'incroyable et prolongée montée des eaux :
La coronille à Paris est la sous-espèce glauca, celle qui est la plus facile à trouver en vente. Une plante toujours en fleurs, même en hiver, et qui supportera mon terrain inondable si elle est correctement plantée, je ne pourrai m'en passer plus longtemps.
Après l'expérience non prévue de cette année, et sans doute reproductible car "on" a, à mon avis, tout fait pour ça, toutes les plantes seront désormais installées sur butte. Les buttes seront faites avec la terre prélevée au bord de la mare. La mare a de toute évidence été creusée et la terre extraite simplement posée sur les bords, et bêtement côté soleil. Cela donne des parois abruptes qui empêchent la pénétration du soleil. En réduire la hauteur ne pourra qu'améliorer la vie dans la mare. Mais cela va me donner encore beaucoup de travail, à faire après le départ des moustiques.
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Dianthus corsicus
C'est un tout petit œillet bien parfumé, d'à peine 10 à 15 cm de haut. Il a besoin de soleil et d'un bon drainage mais il supporte le calcaire. Il arrive à former un joli tapis. Il est planté dans du gravillon, c'est ce qui lui a permis de supporter les inondations. A Marnay le 1 juin :
En dehors de la période de floraison, d'avril à juillet, il forme un tapis bien dense un peu piquant. Il est photographié ici le 25 septembre 2008 :
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10/06/2013
Hydrangea heteromalla 'Bretschneideri'
Presque chaque année je ne peux résister au plaisir de vous montrer mon Hydrangea heteromalla 'Bretschneideri'. Il est somptueux. Il a cette année un mois de retard comme la plupart des plantes et je surveillais de près et avec impatience cette floraison.
Il semble avoir atteint sa taille définitive en hauteur, environ 3m50, mais il continue à s'étaler et je dois créer un autre chemin car il n'est plus possible de passer. Il a bien profité des pluies abondantes parce qu'il est à Veneux et ne risque pas de se noyer dans le sable. Il parait encore plus fleuri. Il se fait un peu envahir par un actinidia, ce sera à voir en automne.
Mais c'est le tout début de la floraison et les fleurs fertiles sont encore presque toutes fermées. Je n'en ai trouvé que deux un peu entrouvertes :
Pour la suite de la floraison des fleurs fertiles je reprends des photos du 11 mai 2011 :
Les pétioles sont rouge vif
et l'écorce brune et desquamante est très belle :
Il fait partie des hydrangeas qui tolèrent le calcaire. Il apprécie un bon ensoleillement.
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09/06/2013
Eucalyptus neglecta
Hier je n'ai rien écrit parce que j'avais tout débranché car nous avons eu un magnifique orage : 36mm de pluie, je n'avais pas vu ça depuis des années. Mais s'il a plu autant à Romilly, cela ne va pas arranger l'état du terrain.
Vous avez envie d'un eucalyptus mais vous n'avez essayé que Eucalyptus gunnii, cider gum, et vous avez subi des échecs comme moi. On le dit très rustique mais je le déconseille au-delà de la zone 8. Ce n'est pourtant pas la cause de mes échecs, il ne fait pas très froid ici. C'est plutôt des difficultés de reprise. Et il ne me viendrait pas à l'idée de le planter à Romilly, il a horreur du calcaire et ne supporterait pas la moindre inondation. Pourtant cet eucalyptus pas si facile que ça (je l'ai vérifié sur Internet, les échecs sont nombreux, dus au froid ou inexpliqués) est le seul qu'on trouve en jardineries. J'ajouterai qu'il grandit vite, atteint une taille intolérable pour un jardin, il est à réserver aux arboretums et aux parcs, d'autant plus qu'il stérilise la terre pour les autres plantes.
Mais les bons producteurs d'eucalyptus existent, même en France (pépinière Railhet par exemple). Celui qui soulève l'enthousiasme des anglais, c'est Eucalyptus neglecta, omeo gum. Il est plus rustique, au moins de façon plus constante. Il peut être planté sans problème en zone 7, pour les américains même en zone 6 mais ils ont des hivers plutôt secs. Une pépinière anglaise l'a vu résister à -20°C.
Eucalyptus neglecta (pourquoi négligé, sans doute parce qu'on ne s'occupe pas assez de lui malgré son intérêt évident) pousse d'abord rapidement mais en grosse touffe puis plus lentement pour devenir à terme un petit arbre de 5 à 10m. Son feuillage est exceptionnel, très aromatique, vraiment un parfum puissant, très longtemps juvénile, plus de 10 ans, fait de grosses feuilles rondes, peut-être les plus grosses du genre, de 14 à 17 cm. Ces grosses feuilles vertes naissent bleues avec des reflets pourpres. Ses fleurs aussi présentent l'intérêt d'être groupées jusqu'à 15 fleurs. Elles sont blanches. J'espère pouvoir vous les montrer bientôt, elles apparaissent même dans le feuillage juvénile.
Eucalyptus neglecta est exceptionnellement tolérant aux conditions de culture. Il accepte la sécheresse, le froid, la chaleur. Il accepte un peu d'ombre, un peu de calcaire (la majorité des terrains du bassin parisien, ce dont les vendeurs exclusifs de gunnii ne tiennent pas compte), les terres lourdes et argileuses, voire un peu marécageuses. Il résiste à une inondation passagère.
Celui que je vais vous montrer maintenant se plaît depuis plus de 10 ans à Marnay sur Seine, un peu ombragé par des arbres plus grands. C'est un sol semblable à mon terrain de Romilly, alcalin et inondable. Il est photographié le 1 juin. L'arbuste derrière lui à droite est un feijoa.
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06/06/2013
Des fleurs résistantes
20:38 Publié dans Plantes, roses | Lien permanent | Commentaires (2)