06/12/2014
Visite du jardin, la suite
Les jolis boutons velus de l’Edgeworthia n’évoluent plus, ils attendent janvier pour s’épanouir, mais ils sont déjà décoratifs :
Ses feuilles sont tombées il y a un mois et, curieusement, il semble déjà en refaire. Mais supporteront-elles l’hiver ?
Un autre très jeune Edgeworthia ne fleurira pas cette année mais il a toujours son feuillage. Tant mieux, cela lui permet de prendre des forces :
Le fusain d’Europe s’est installé tout seul depuis peu à Veneux. Il évolue différemment de celui de Romilly. Il prend plus nettement et uniformément des couleurs d’automne alors que ses fruits ne sont pas encore assez mûrs pour s’ouvrir. Ce feuillage d’automne est très lumineux. Est-ce parce qu’il est davantage à l’ombre ? Derrière lui, encore à peine 1m, mon nouveau néflier du Japon et plus loin et plus bas les arceaux qui soutiennent une vigne sauvage américaine (raisin agréable), Vitis labrusca :
Le beau feuillage persistant mais rouge en hiver de Hydrangea quercifolia :
La monnaie du pape vivace, Lunaria rediviva, est toujours bien présente, elle a même encore des cloisons centrales de siliques. Sous ses larges feuilles, l’aspérule odorante s’est réfugiée pour sa protection. L’aspérule est visible tout l’hiver mais discrète, souvent à l’abri d’une autre plante. Son feuillage explosera au printemps dans cette zone de plusieurs m2.
La ronce du Japon à poils rouges et fruits délicieux, Rubus phoenicolasius, plantée cet été, voit son feuillage prendre des tons dorés :
Sur un grand chêne et sur une arcade, des glycines dorées :
Une azalée caduque a encore des feuilles rouges. A ses pieds un grand tapis de Lamium galeobdolon qui n’a jamais été planté là mais a parcouru plusieurs mètres (nombreux semis à distance dans le jardin et extension par marcottage des longues tiges) pour envahir ce coin à l’ombre :
Les jolies feuilles des cyclamens, mélangées au lierre et à la petite pervenche, forment de beaux tapis où persiste parfois encore une fleur :
Une branche d’actinidia plonge gracieusement vers le sol et se teinte peu à peu de jaune :
L’arum italicum forme de joyeux tapis :
Les fleurs jaunes du jasmin d’hiver se mêlent aux boules violettes du Callicarpa :
Le feuillage lumineux du lierre Oro di Bogliasco (probablement syn. de Goldheart) :
Encore quelques fruits du fraisier des Indes :
Et le feuillage de l’Epimedium qui se dresse fièrement tout ragaillardi par les pluies d’automne :
Si l’on fait très attention, on peut voir des choses étonnantes comme le coloris de ce petit champignon, vert-bleu-gris, dont je n’ai trouvé que le chapeau en ratissant des feuilles mortes :
Il s'agit sans doute du strophaire vert-de-gris, c'est bien cette couleur. Quel est son sexe (je plaisante) ? on trouve aussi souvent le strophaire que la strophaire. Je ne l'ai pas trouvé dans mon Larousse en plusieurs volumes. Je me fie donc au wiktionnaire : c'est masculin.
D'abord considéré comme comestible mais sans intérêt, on le pense maintenant un peu hallucinogène, moins que d'autres strophaires utilisés dans ce but par des tribus. Je n'ai pas essayé.
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05/12/2014
Visite du jardin
à Veneux.
Les belles baies jaunes du houx, Ilex aquifolium qui m’a été vendu comme ‘Bacciflava’ (très épineux) mais qui est certainement ‘Amber’ car ses feuilles sont totalement dépourvues d’épines.
Les mahonias d’hiver. ‘Charity’ qui mesure au moins 3m :
‘Winter Sun’, plus jeune est en début de floraison :
Mon hellébore de Corse, Helleborus argutifolius n’a qu’un an et sa croissance est lente mais elle a déjà une belle floraison, plutôt précoce, février pour la plupart des sites, mais dans les normes, de décembre à mai, selon l’académie de Besançon :
Les fleurs de Prunus subhirtella autumnalis sont ravissantes mais petites et encore trop peu nombreuses pour se faire vraiment remarquer :
Le début des Camellia japonica :
Et la suite des Camellia sasanqua :
Dont celui-ci qui s’est fait envahir depuis quelques jours seulement par la dynamique capucine tubéreuse aux feuilles à 5 lobes qui survit toute seule depuis des années et grimpe sur tout ce qu’elle trouve. On dit son feuillage caduc mais je la vois toute l’année. Il faudrait que je lui installe un vrai support pour qu’elle montre tout ce dont elle est capable.
La suite de la visite demain. Un jardin, ce n’est pas le désert en hiver.
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04/12/2014
Alcea Park Rondell, une très longue floraison
Je vous avais montré ses fleurs le 2 novembre, toute étonnée de sa longue durée de floraison mais elle insiste et le 28 novembre elle a toujours des fleurs et de nombreux boutons à différents stades. La baisse des températures cette semaine, vers 5°, m’a calmée mais je ne pense pas qu’il en soit de même pour elle, on la dit très résistante au froid. Donc le 28 novembre :
19:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
02/12/2014
L'androsème officinal
En juin j’avais remarqué à Marnay cette magnifique plante qui sait occuper le terrain. Je la voyais former de belles bordures bien denses le long d’allées. Mais en ce début décembre, elle est toujours là, feuillage intact. J’ai donc compris, et vérifié qu’elle est persistante à semi-persistante donc sa présence est assurée la plus grande partie de l’année. Elle peut faire un magnifique couvre-sol, certes assez haut mais suffisamment dense pour empêcher des germinations non désirées, d’autant plus qu’elle semble se multiplier spontanément avec facilité (bourgeons souterrains, semis). Elle est présente spontanément dans l’Aube.
Androsaemum officinale ou Hypericum androsaemum, car c’est un millepertuis, est une vivace à la limite de l’arbrisseau car les tiges sont lignifiées à la base. Vous l’avez vue en juin.
J’en ai planté 2 pieds. Les voici en cette fin d’automne :
Ils portent encore des fruits qui ont dépassé la maturité. J’espère qu’ils donneront des petits. Vous remarquerez que le calice persiste.
11:23 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
01/12/2014
Euonymus grandiflorus
Euonymus grandiflorus ‘Red Wine’ est l’un des plus beaux fusains. Mais je lui ai trouvé des petits défauts, peut-être corrigés par le nouveau cultivar ‘Ruby Wine’, pas encore très facile à trouver.
Il a maintenant terminé son cycle et nous allons le revoir rapidement.
Son principal intérêt c’est, comme son nom l’indique, la grande taille de ses fleurs. La floraison, très discrète chez les autres fusains, en devient décorative. Le 1 juillet :
Elle dure longtemps. Le 23 juillet et le 27 juillet, les insectes sont toujours très intéressés :
Le 31 août, les fruits sont verts et les feuilles commencent à rougir :
Le 30 septembre, toujours verts, ils ressortent bien sur le feuillage maintenant bien rouge :
A la mi-octobre ils commencent à rosir :
Tout le mois de novembre ils sont bien roses :
Ensuite, ils m’ont déçue. Aucun ne s’est ouvert sur l’arbuste mais seulement tombés au sol et on voyait à peine l’arille orange, pas la graine. Le 25 novembre :
A Paris, j’avais pu voir les fruits ouverts. Ce ne sont cependant pas les plus beaux parmi les fusains à ce stade. A Paris le 1 décembre 2013 :
Le feuillage est longtemps vert tendre. Mais vous remarquerez sur cette photo du 22 juin des tiges plus hautes derrière la masse en début de floraison qui portent des feuilles vert sombre. La première fois que j’ai vu ce phénomène j’ai craint un départ du porte-greffe et je me suis demandé si je devais les couper. Je ne l’ai pas fait parce que ces tiges récentes démarraient au-dessus de la greffe. La suite, comme vous le verrez, m’a donné raison.
Vous avez vu qu’ensuite, lors de la fructification, elles deviennent rouge sombre. C’est ce qui lui vaut son nom. Mais en même temps elles se mettent à pendre, comme si l’arbuste avait soif. Et je vous avouerai que la première année je me suis empressée de l’arroser, cela n’a rien changé. C’est ce défaut que le nouveau cultivar ‘Ruby Wine’ est chargé de corriger.
Aujourd’hui, il a perdu toutes ses feuilles, il ne porte plus qu’un petit nombre de fruits, toujours fermés.
Mais que sont devenues les tiges vert sombre ? Elles ont toujours toutes leurs feuilles et elles ont commencé à devenir rouge sombre. Et dès qu’elles sont rouges, elles pendent. C’est bien Red Wine, pas le porte-greffe :
Regardez, c’est surtout très visible sur la tige de droite : la partie haute est encore verte et les feuilles sont horizontales ou dressées alors qu’en bas les feuilles devenues rouges pendent :
Le beau feuillage jaune à droite de l’image, c’est l’Heptacodium.
Malgré mes reproches ‘Red Wine’ est un très bel arbuste, très décoratif du printemps à la fin de l’automne.
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28/11/2014
Mise sous grillage de nandina et fusain
Mon premier Nandina domestica est mort noyé lors des inondations prolongées de 2013. J’ai espéré le voir repartir ce printemps mais rien. Je ne crois pas que des inondations prolongées de 6 semaines se reproduiront mais je préfère le planter en hauteur. Je complèterai la butte avec de la terre du terrain plus basique mais plus consistante et je compte aussi sur l’aide du lierre et de la consoude pour solidifier l’édifice. Je l’ai aussitôt mis sous grillage.
Ensuite, je me suis précipitée vers le fusain américain, Euonymus americanus, car je viens d’apprendre qu’il est le délice préféré des cervidés, an ice-cream plant for deer, au point qu’il peut être décimé dans certaines zones aux USA. Et j’y tiens beaucoup. Il a, et de loin, les plus beaux fruits parmi les fusains. Le mien n’a pas fleuri cette année, il venait d’être planté. C’est le plus tardif des fusains, il est encore tout vert, juste 2 ou 3 feuilles se teintent un peu de rose. Il a, bien sûr, aussitôt été enfermé dans un grillage.
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26/11/2014
Parrotia persica
La multiplication de Parrotia persica n’est pas chose facile. Il faut énormément de temps et de patience et ce n’est pas vraiment à la portée de l’amateur. Pour le semis par exemple il faut jusqu’à 2 ans pour la germination et des années de culture pour qu’il soit présentable à la vente. C’est la galère aussi pour la bouture ou la marcotte et il est parfois greffé sur Hamamelis.
Mais je suis futée. J’ai laissé la nature s’occuper de la germination et j’ai recueilli une plantule au pied d’un grand arbre. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça ne grandit pas vite.
Le 10 juin 2012 :
Le 25 novembre 2014 :
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22/11/2014
Automne
Mon petit bois se décide enfin à prendre des couleurs.
Le plus flamboyant est le sorbier torminal :
Le forsythia pleureur surmonté de feuillage d’érable :
Des charmes :
Les chênes ont encore beaucoup de feuillage vert. Les feuilles rousses en haut à gauche, c’est un charme, les feuilles jaunes en bas à droite, c’est la glycine qui l’escalade jusqu’au sommet.
08:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
20/11/2014
Rhododendron x intermedium
Je vous l’avais montré il y a 1 an lorsque je l’ai acheté.
C’était une si jeune bouture que je l’ai gardé 1 an en pot. Il en a bien profité et il est maintenant planté à Romilly :
Il a pour compagnon un Hydrangea quercifolia. Ce qui les entoure et les sépare, c’est un grand tapis de petits fraisiers sauvages :
Rhododendron x intermedium est un petit rhododendron, hybride naturel de R. ferrugineum qui ne tolère que les sols acides et de R. hirsutum qui vit en sol calcaire. Cette hybridation se produit dans les Alpes, là où des sols acides et des sols calcaires sont contigus. Leur enfant n’est pas difficile, il supporte aussi bien les sols acides que les sols calcaires.
Le sac à droite contient des narcisses. Chaque arbuste planté a ses racines entourées de bulbes de narcisses. C‘est pour les protéger des campagnols qui une année ont fait de gros dégâts sur mes plantes. Les narcisses (toxiques) sont d’ailleurs les seuls bulbes qui survivent sur ce terrain, les tulipes n’ont même pas le temps de fleurir.
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L'Heptacodium, version rose
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19/11/2014
Viscum album attaque mon plus bel arbre
C’est le cadeau de la nature pour cette année : une boule de gui femelle dans mon plus grand arbre, le peuplier grisard, mais je ne pourrai l’enlever, même pas pour le mettre dans le séjour pour le baiser de l’an neuf. Il est situé vraiment très haut, la photo est prise au maximum du zoom.
Il doit être là depuis plus d’un an puisqu’il y a déjà des boules :
Pourtant, je n’avais rien vu. J’ai repris des photos depuis 1 an et je ne vois toujours rien. Si vous voyez des branches noires sur les photos, ce sont celles du frêne qui lui est presque accolé. L'écorce des branches les plus jeunes du grisard est toujours très blanche.
Le 29 octobre 2013 :
Le 16 février 2014 :
Le 20 avril 2014 :
Ou peut-être ça sur un fort recadrage du 29 octobre 2013. Les feuilles vertes ne ressemblent pas vraiment à celles du gui mais ce ne sont certainement pas celles du grisard (ses feuilles n’ont pas cette forme et surtout elles ne sont jamais de ce vert franc :
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18/11/2014
Cornus alba
Cornus alba peut former des haies denses et très colorées en hiver :
Imaginez cette haie doublée d’arbres ou d’arbustes à feuillage persistant avec, à son pied des hellébores et des bulbes à floraison hivernale. Avec ça, l’hiver n’est plus triste.
Vous pensez qu’il faut beaucoup de plants et que ça coûte cher pour obtenir une telle haie. Pas nécessairement. Il suffit de profiter de ses capacités de multiplication. Voici le mien en janvier 2012 :
Et le 22 octobre 2014 :
Il s’est beaucoup épaissi et s’est étalé vers le grillage et latéralement. Il commence à s’emmêler avec les arbustes voisins et je vais devoir en prélever. Comment fait-il ? Toutes les méthodes sont bonnes : drageons, semis :
Et aussi, comme intentionnellement, il envoie des branches basses au ras du sol pour les marcotter :
J’en ai soulevé une. Elle avait raciné, même pas dans le sol, dans les feuilles mortes :
Il a d’autres attraits que ce bois rouge. Le feuillage d’automne le 17 octobre 2013 :
De beaux corymbes de fleurs blanches en avril mai. Je n’ai retrouvé qu’une photo des boutons mais vous pouvez imaginer la suite :
Et des fruits un peu plus gros que des petits pois dès le début septembre, d’un beau blanc bleuté :
Mais le sauvage Cornus sanguinea n’est pas inintéressant. Son bois est rouge mais plus sombre si on ne s’en occupe pas :
Plus vif quand il est jeune :
Et il est encore plus beau si on prend soin de le tailler en fin d’hiver (ce qu’il faut faire aussi pour Cornus alba) :
Son feuillage d’automne est très sombre :
Et les jeunes pousses sont colorées :
La floraison, assez semblable à celle de Cornus alba,
est souvent abondante :
C’est un envahisseur, pas tellement par ses drageons qui servent surtout à épaissir les touffes, surtout par ses fruits noirs, moins décoratifs que ceux de Cornus alba, très appréciés des oiseaux qui lui permettent d’envahir le terrain.
20:25 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
15/11/2014
Colorations d'automne
De nouvelles colorations d’automne sont apparues.
Hibiscus paramutabilis :
Hibiscus moscheutos s’y met plus lentement :
Hydrangea paniculata :
Le poirier Doyenné du Comice est aussi beau qu’un nashi (ce n’est pas le cas des deux autres, Williams et Conférence) :
Viburnum opulus ‘Roseum’ est tout de rouge vêtu. Il faut remarquer qu’il a gardé beaucoup de feuillage malgré l’attaque dont il avait été l’objet (Pyrrhalta viburni, la chrysomèle de la viorne).
Pour la coloration d’automne, Euonymus alatus est très en retard sur les autres années :
Celui-ci, c’est celui dont je n’ai aucun souvenir de l’avoir planté. Alatus ou phellomanus ? Je penche pour phellomanus mais la certitude sera donnée quand il produira des fruits, de couleur différente dans les deux espèces.
A Veneux, c’est Prunus subhirtella autumnalis qui attire l’attention. Il est encore bien jeune, à peine plus d’un an. L’an dernier il a fait 3 fleurs, je ne vois pas de boutons floraux cette année. Peut-être ne fleurira-t-il pas, ou très tard. C’est normal, il s’installe. Mais son feuillage est très beau :
21:08 Publié dans Hibiscus, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/11/2014
Soleils d'automne
Certains virent au jaune pur.
Un nashi entouré d’eupatoires fanées mais encore décoratives :
Rosa rugosa et ses 5 drageons, jusqu’à 1m de distance :
Mon plus vieux Ginkgo biloba qui serait une femelle à port vertical (les femelles sont généralement plus étalées que les mâles) sur son lit de lierre et de consoude bleue :
Celui-ci est très petit et ne grandit pas vite car c’est un semis et je ne connaitrai pas son sexe avant de nombreuses années. Ses feuilles sont très différentes, beaucoup plus grandes :
Cornus officinalis commence à virer au jaune :
avant de passer au rouge comme ici il y a 3 ans :
Il a énormément grandi depuis !
Et à Veneux, mon magnifique Actinidia melenandra qui s’étale sur plusieurs arches :
10:30 Publié dans fruitiers, Plantes, roses | Lien permanent | Commentaires (3)
05/11/2014
Veronicastrum virginicum
On ne nous montre jamais les fruits de Veronicastrum virginicum. Cette grande plante va rester très présente au jardin jusqu’en novembre en gardant longtemps son feuillage et en remplaçant ses épis de fleurs par des longs épis de fruits verts puis bruns presque noirs.
Fleurs le 23 juillet :
Fruits verts le 4 octobre :
Fruits bruns le 22 octobre :
Si mon Veronicastrum se sème et fait des petits, cela me fera bien plaisir. Cette plante a vraiment une belle présence au jardin, surtout si elle se tient plus verticale. C'est à surveiller au démarrage de la végétation.
08:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
04/11/2014
Elsholtzia stauntonii
Je manque de floraisons automnales. Mais voici mon petit dernier : Elsholtzia stauntonii. Il est encore petit mais il est arrivé bien touffu et tout équipé d’épis floraux en boutons :
d’où des pétales velus sortent déjà :
Ces épis se sont vite colorés, ils ne sont pas très grands, en rapport avec le jeune âge de l’arbuste, ils seront plus grands l’an prochain :
En voici un adulte photographié à Paris un 7 septembre :
13:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
02/11/2014
Alcea Park Rondell
Je ne vous l’avais pas encore montrée parce qu’elle a été plantée au printemps et n’est pas encore à son avantage, allure un peu dégingandée sur ses hautes tiges peu feuillues et peu fleuries. Je suis certaine que l’an prochain elle sera plus étoffée et se tiendra mieux. Mais, à part quelques roses, les centres d’attraction du terrain de Romilly sont peu nombreux et on la remarque particulièrement car ses fleurs sont très belles :
On la décrit comme semi double mais elle vaut bien une double. Et il y a encore des boutons :
J’ai fait un recadrage pour tirer le portrait de la mouche que je n’avais même pas remarquée lorsque j’ai pris la photo. Elle en valait la peine, une vraie face de clown pour Halloween :
Les fusains aussi attirent l’attention, les nombreux fusains sauvages dont les fruits se voient mieux lorsqu’ils perdent leurs feuilles :
Et Euonymus grandiflorus ‘Red Wine’, en exemplaire unique mais d’un rouge flamboyant. Les fruits sont maintenant rose plus vif mais pas encore ouverts :
Des rosiers encore en fleurs, Albert Poyet
Et celui-ci dont j’ai perdu le nom. Derrière lui, Paulownia fortunei planté en mars et qui a doublé de hauteur dans la saison dépassant maintenant 3m :
L’hydrangea Annabelle a encore des fleurs pas trop fanées :
20:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Les Paulownia tomentosa n'ont pas fructifié, pourquoi ?
Le paulownia est un arbre très recherché pour sa superbe floraison :
C’est pourquoi on m’a souvent demandé des graines. J’avais cueilli 3 fruits le 9 décembre 2010 et j’avais tellement de semences (2000 dans un seul fruit) que j’en ai distribué jusqu’en 2013, correctement conservées au frigo. Mais je n’en ai plus et j’ai promis d’en ramasser de nouveau cette année. Je ne pourrai tenir ma promesse, les paulownias n’ont pas de fruits cette année.
J’ai à disposition pour les observer 2 groupes de paulownias : ceux de la gare de Veneux, et d’autres à Veneux, et ceux de l’arboretum des Barres à 80 km de là. J’ai découvert le problème le 11 octobre lorsque je suis allée à la fête de l’arbre à l’arboretum où 2 beaux arbres nous accueillent devant l’entrée.
Pour comprendre, voyons d’abord une année « normale ». La floraison a lieu en mai. Un 22 septembre devant la gare de Veneux :
On voit sur cette photo 3 éléments différents : des fruits noirs, secs et vides, ceux de l’année précédente,
des fruits verts et d’aspect charnu, ceux de l’année en cours,
et des boutons floraux déjà gros :
Il se passe la même chose à l’arboretum des Barres. En voici un croulant sous le poids des jeunes fruits un 10 octobre :
Imaginez mon étonnement, et ma déception, lorsque j’ai vu ce 11 octobre les deux paulownias devant l’entrée. Ils ne croulaient pas sous le poids des jeunes fruits :
Sur le plus grand, il y avait des boutons floraux
et des vieux fruits secs et vides, si légers qu’il ne faisaient pas plier les branches :
Pas le moindre fruit de l’année. L’autre paulownia, plus petit, ne portait que des boutons floraux.
Bien sûr, en rentrant, je me suis précipitée à la gare de Veneux. Là aussi, les paulownias ne portaient que des boutons floraux et un petit nombre de coques de fruits très sèches et vides.
Que s’est-il passé dans notre région pour que les paulownias ne fructifient pas ? Ce n’est certainement pas à cause du froid. Cette année l’hiver a donné des températures anormalement douces puisqu’il n’a pas gelé une seule fois sur mon terrain de Veneux. Peut-être a-t-il fait -1 ou -2° dans des coins moins protégés, mais certainement pas en mai au moment de la nouaison. Le paulownia a-t-il besoin d’une petite période de froid pour fructifier, comme le cassis ? Je ne crois pas, je n’ai rien trouvé à ce sujet et je ne comprends pas.
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01/11/2014
Jasminum nudiflorum fleurit déjà
Le jasmin d’hiver est déjà en fleurs et il promet de ne pas lésiner sur la quantité de fleurs bien qu’il ait été sévèrement taillé récemment :
Un escargot est déjà passé par là :
Maintenant 2 Camellia sasanqua sont en fleurs :
Et le sedum continue à fleurir pour les accompagner :
Hydrangea quercifolia commence à jouer dans les mêmes tons :
Ce que l’on voit en bas à gauche sur la première photo, ce sont les boutons de l’Edgeworthia :
A l’intérieur, c’est le cactus de Noël qui, comme tous les ans, s’est mis à fleurir dès que je l’ai rentré. Il fleurira jusqu’à Noël ou plus tard avec une deuxième floraison à Pâques. Les fleurs ont beaucoup de grâce :
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31/10/2014
Hamamelis
Mes 3 Hamamelis sont dans une zone du jardin inaccessible pour les chevreuils. Ils sont tous chargés de boutons, promesse d’une belle floraison. Mais pour le feuillage et les fruits, ils sont différents.
Ils sont maintenant bien installés et je ne m’en occupe plus du tout. Ils sont au soleil mais pas trop brûlant l’après-midi. Ils n’ont pas besoin d’arrosage, la bonne rétention d’eau du sol leur suffit. Mais, peut-être, est-ce la cause de la perte plutôt précoce du feuillage. Ils ne sont pas gênés par le pH 8 du sol. Je leur ai mis une fois du fer par précaution.
Hamamelis x ‘Arnold Promise’ est de loin le plus grand. Planté en même temps que Hamamelis mollis, sa croissance est plus spectaculaire. Il a commencé à rougir son feuillage début octobre :
Mais le spectacle n’a pas duré longtemps puisqu’il n’a plus une seule feuille :
C’est lui qui est le plus chargé en boutons floraux et surtout en fruits, aussi nombreux que les boutons floraux alors que les autres en ont peu :
Hamamelis x ‘Diane’ est le seul qui a encore son feuillage :
Il n’a pas de fruits. Il a des boutons floraux peu nombreux car il est beaucoup plus jeune et surtout différents, très sombres, car il aura des fleurs rouges :
Hamamelis mollis a une croissance désespérément lente.
Il porte des fruits :
Les boutons floraux sont nombreux :
Et montrent parfois déjà un pétale jaune :
C’est lui qui a les plus grands bourgeons végétatifs. Promesse d’un effort de croissance ?
10:42 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
30/10/2014
Les chevreuils arrivent
Sur la route vers Romilly, j’ai rencontré un beau faisan mâle. Très calme, ne craignant pas les voitures mais restant sagement sur le bas-côté. C’est en fait un faisan d’élevage lâché dans la nature pour faire plaisir aux chasseurs (quel plaisir peut bien apporter le tir d’un animal confiant ?)
Ensuite, j’ai vu un héron, certainement sauvage celui-là. Il se tenait sur l’herbe mais à juste un mètre du bitume. Très calme, il semblait regarder passer les voitures comme les vaches regardent passer les trains.
Dans le chemin d’accès à mon terrain, j’ai rencontré un chevreuil. Lui aussi était très calme, peu craintif. Il a fait un bond mais sans hâte, sans affolement, quand ma voiture est arrivée à 5m de lui. Mais la vue de cet adorable animal a aussitôt déclenché le plan Orsec. Toutes mes plantes n’étaient pas encore protégées. Il y avait encore peu de dégâts mais des signes de passage.
Je me suis d’abord précipitée vers mon nouveau Ginkgo. Aucune atteinte mais des traces de pattes :
Enfermement immédiat :
Malheureusement, Acer griseum n’a pas eu autant de chance :
Le voici emballé, il n’a pas encore ses couleurs d’automne :
La Clematis armandii s’est fait dévorer :
Il reste un peu de tige et des feuilles mais c’est sans espoir pour une floraison cette année :
Certaines plantes sans tronc ne sont pas faciles à protéger. Hydrangea quercifolia n’a pas été touché mais son feuillage persistant tout l’hiver risque d’être très tentant :
Il en va de même pour Elaeagnus umbellata ‘Polar Lights’ à peine planté. Je ne peux protéger tout son feuillage, mais au moins la base :
Mon nouveau Elaeagnus multiflora, goumi, est minuscule. J’enferme son jeune feuillage persistant, tant pis si je lui cache la lumière :
Les deux feuilles à son pied, c’est une tentative de bouture d’une branche cassée d’un Chimonanthus praecox.
Et en voici un qui en a réchappé de justesse. Quercus pubescens (mycorhizé avec tuber uncinatum) a été presque entièrement dévoré il y a 3 ans. Il a réussi à refaire 2 branches en haut du bout de tronc restant mais n’a plus de flèche. Je crois que la bonne solution est de tuteurer verticalement la branche la plus longue :
09:05 Publié dans Animaux, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
23/10/2014
Montmachoux
Montmachoux est un tout petit village, très rural, très ancien, avec une belle église
Des maisons très vieilles où des chèvres surveillent les visiteurs
D’étranges oiseaux
Des lamas en liberté dans les champs
Des rues étroites avec des trottoirs étroits mais pourtant plantés de fleurs
Dont un beau bouquet de Verbena bonariensis :
J’en ai aussi à Romilly mais beaucoup moins. Je n’ai pas à me plaindre, au contraire, car je n’en ai pas planté, c’est un semis spontané :
21:56 Publié dans Animaux, Plantes, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
20/10/2014
Quelques arbres pleureurs
Certains arbres sont très beaux, vous en avez envie mais ils prennent trop de place, ils font trop d’ombre. La solution est peut-être la forme pleureuse.
En voici deux qui n’atteignent pas ma taille, et je ne suis pas grande. Ils sont à l’Arboretum des Barres.
Parrotia persica a maintenant 16 ans. Le voici en 2010 :
En 2014, il n’a pas grandi (il monte juste 2 fois plus haut que l’étiquette qui porte son nom), il s’est un peu étoffé.
Cedrus deodara, le cèdre de l’Himalaya n’a pas davantage grandi en 4 ans et il ne grandira sans doute jamais plus, il a près de 70 ans. En 2010 :
En 2014 :
Son tronc est vraiment tourmenté :
On dit qu’il peut atteindre 4m voire 10m. Ce ne sera sans doute pas le cas de celui-là.
Picea abies inversa est encore plus petit :
D’autres cèdres présentent une forme pleureuse. Mais, s’ils ne sont jamais très hauts, ils occupent beaucoup de place en largeur. Cedrus libani :
Cedrus atlantica glauca :
Mais, pour avoir un arbre de petite taille, ne vous fiez pas au hêtre. Sa forme pleureuse est très grande :
17:25 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/10/2014
Chalef
J’ai beaucoup parlé des deux chalefs que j’ai plantés à Romilly, Elaeagnus umbellata, chalef d’automne
et Elaeagnus multiflora, goumi du Japon.
Ils sont réputés pour leurs fruits. Mais je viens d’apprendre qu’un autre chalef a des fruits comestibles, Elaeagnus x ebbingei, bien que j’aie des doutes sur leur qualité gustative. Ils ne seront mûrs qu’à la fin de l’hiver.
Les fleurs ressemblent beaucoup à celles des précédents mais avec un tube beaucoup moins long et surtout la date de floraison est très différente. Les photos des deux premiers datent d’avril et celles de ebbingei sont du 11 octobre. Il va fleurir tout l’automne mais sa floraison est moins abondante.
Le feuillage également est différent. Les feuilles de ebbingei sont plus coriaces, c’est un feuillage persistant, semi-persistant pour les deux autres.
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16/10/2014
Les marcottes du thuya
Voici un autre Thuja plicata qui s’est lui aussi marcotté mais avec une frénésie moins grande et plus récemment, ce qui permet de comprendre le mécanisme. Il se trouve à l’Arboretum d’Harcourt. Sur cette première photo, on voit à gauche du banc, à hauteur de son bras, une branche qui se couche et touche le sol. A sa droite un "tronc" (en fait une branche marcottée) cherche à devenir vertical.
Là, on voit bien le mécanisme des marcottes, d’abord couchées puis se redressant :
De nouveau à l’arboretum des Barres, voici un Chamaecyparis lawsoniana (même famille) qui semble présenter le même phénomène :
20:50 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
15/10/2014
Les perce-neige se réveillent
Dans mon bois à Veneux, il reste par endroits une épaisse couche de feuilles mortes de l’hiver passé car je ne les enlève que sur les terrasses et les allées. Ailleurs elles nourrissent le sol qui en a bien besoin. Sur ces tapis de feuilles mortes est apparue une multitude d’adorables petits champignons en forme de chapeaux chinois :
Au bord de la terrasse sud une très épaisse couche de faines s’est accumulée sous un hêtre. Il faut dire que depuis 2 ou 3 semaines nous y étions bombardés en permanence. Je crois que le hêtre a battu cette année son record de production et c’est sans doute, avec les glands, ce qui attire les écureuils près de la maison en ce moment. Là, j’ai retiré intentionnellement feuilles et faines car c’est un endroit stratégique. Mais je ne croyais pas les voir déjà. Les perce-neige, les plus précoces, les Galanthus elwesii qui fleurissent dès fin décembre, pointent déjà le bout de leur nez :
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Le thuya géant des Barres
Lorsque je suis à l’Arboretum des Barres, je ne peux résister à l’envie d’aller voir et photographier encore une fois le magnifique thuya qui forme une forêt à lui tout seul. Mais l’ONF ne semble pas en voir l’intérêt. Il n’a plus droit qu’à une minuscule étiquette sans rapport avec ses dimensions. Ou bien ses pancartes descriptives sont-elles en réfection ? Je l’espère, il le mérite.
Je vous propose de revoir cette description que j’avais photographiée en 2008 :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2008/10/16/le-thuya...
Voici mes dernières photos :
D’autres photos :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/11/11/le-thuya...
09:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
11/10/2014
Une nouvelle vie pour les arbres
Les arbres nous impressionnent parfois par leur longévité. Pourtant eux aussi sont mortels. Mais certains ont une deuxième vie, c’est le cas à l’Arboretum des Barres où une deuxième vie leur est donnée par la sculpture :
Pour celui-ci, le travail est à peine commencé. Je me demande ce que cette forme va inspirer à l’artiste :
Mais en regardant derrière les buissons, on peut voir de quoi il est mort, déraciné sans doute par un coup de vent :
Ces troncs semblent en attente :
17:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
09/10/2014
Lemon and Lime
Ligustrum ‘Lemon and Lime’ est une petite merveille, une grosse boule d’or dont le feuillage persiste tout l’hiver (serait semi-persistant en climat plus froid), comme un phare dans le jardin alors si triste, vigoureux, sans maladies, mais pas sans mammifère gourmand.
Je ne vous dirai pas son espèce, les avis sont partagés. Ou bien on confond plusieurs Ligustrum dorés : ovalifolium, sinense, japonicum. Je pencherais pour le chinois, à cause de sa petite taille et de ses feuilles fines et tendres.
Le voici encore dans son pot à Veneux en septembre 2012 :
Et planté à Romilly le 21 décembre 2012 :
Hélas, j’ai oublié de le protéger et en janvier 2013 j’ai vu à temps qu’il s’était fait manger la moitié du feuillage :
Je l’ai aussitôt protégé mais ce n’était pas facile étant donné sa forme ample : du grillage en bas, des barbelés au-dessus. Il a repris sa croissance avec force pendant l’été. Le 6 octobre 2013 :
Il a encore pris beaucoup d’ampleur et de densité cet été 2014 et il a complètement englobé ses protections qu’on ne voit plus :
Les fleurs rose pâle devant lui, ce sont encore les sauvages eupatoires chanvrines. Vous reconnaissez aussi un hydrangea, un sureau du Canada qui porte encore des fruits, peut-être parce que la branche plie sous le poids d’un oiseau. Les tuteurs en bois soutiennent une verveine odorante, Aloysia citrodora, elle aussi très vigoureuse, et très parfumée.
Un seul regret : mon petit troène n’a pas encore fleuri.
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06/10/2014
Euonymus grandiflorus
‘Red Wine’ se met lui aussi aux couleurs d’automne, il y met même un point d’honneur pour mériter son nom. Le 17 septembre il commence à se colorer et les feuilles commencent à pendre, c’est aussi une caractéristique de sa parure d’automne. Il est en bas à gauche mélangé à des eupatoires sauvages. Au centre, c’est l’Heptacodium à la floraison encore blanche. A droite, le sureau du Canada a perdu tous ses fruits (les oiseaux bien sûr) mais les pédoncules rouges assurent le décor :
Le 30 septembre le feuillage est rouge sombre et fait ressortir les fruits clairs. Ces fruits se teinteront de rose avant de s’ouvrir sur l’arille orange et sa semence noire. En bas au centre c’est l’Hydrangea paniculata ‘Kyushu’. En haut à droite, l’Heptacodium montre maintenant ses calices roses.
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