20/10/2016
Automne à Romilly, fleurs et fruits
Un autre signe de l’automne à Romilly, c’est l’assiduité de mon aide jardinier. Certes, il m’approche toute l’année mais en ce moment il est à côté de moi dès que j’arrive et m’accompagne de près pendant au moins 2 heures. C’est sans doute parce qu’il trouve moins d’insectes. S’il pouvait parler, il me dirait qu’il préfère que j’utilise la bêche plutôt que le sécateur qui ne déterre pas les vers. Hier il est resté longtemps à moins d’un mètre de moi, même pas gêné par un mouvement un peu brusque. Je crois qu’il me fait entièrement confiance.
Admirez l’intensité de son regard noir :
Le Fuchsia reitzii continue inlassablement sa floraison :
Les Hydrangea paniculata et arborescens sont en fin de floraison. Ils garderont leurs inflorescences sèches tout l’hiver et je les couperai au début du printemps :
Le houblon a profité de mon absence pour envahir arbres et arbustes. Les cônes femelles sont maintenant desséchés :
Les fusains d’Europe sont couverts de fruits mais ne montrent pas encore l’arille :
Un autre signe fort de l’arrivée de l’automne (et de l’ouverture de la chasse) : la présence des chevreuils. Ils ont attaqué le tronc du cognassier Krymsk qui était pourtant caché par les ronces bleues :
Je l’ai aussitôt protégé, j’espère qu’il s’en remettra :
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19/10/2016
Début d'automne à Romilly
Des feuillages colorés apparaissent aussi sur le terrain de Romilly.
Hamamelis intermedia :
A sa droite c’est un sureau Sambucus nigra ‘Laciniata’. Derrière les feuilles encore vertes d’un cerisier et les feuilles rouges de Cornus alba.
Les fruits de Hamamelis et même déjà les bourgeons floraux :
Deux Hibiscus paramutabilis et à gauche le feuillage de Ribes fasciculatum :
La partie basse de Ribes fasciculatum, le haut est encore vert :
Rosa rugosa :
Un autre rosier :
Toxicodendron radicans :
Ginkgo biloba :
Diospyros kaki commence à rougir :
Acer negundo variegatum est encore plus lumineux :
Zanthoxylum alatum commence à rougir :
Paulownia fortunei est encore très vert mais j’ai fait cette photo au zoom pour vérifier ce que je croyais voir tout là-haut, des bourgeons floraux. J’espère avoir sa première floraison au prochain printemps :
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17/10/2016
Couleurs d'automne
Les grands arbres de forêt sont encore verts :
Mais des arbustes commencent à montrer leurs couleurs d’automne.
Les feuilles du Forsythia suspensa commencent à prendre des tons rouges :
Le jeune Prunus subhirtella autumnalis en fait autant :
Il est souligné par les têtes florales maintenant sombres du Sedum spectabile :
D’autres préfèrent le jaune comme Rhododendron luteum mais il va ensuite rougir :
Un très jeune Asimina triloba, l’autre est encore vert :
Castanea sativa :
Les cyclamens sont toujours en fleurs mais montrent maintenant leurs jolies feuilles :
Les oiseaux n’ont pas encore dévoré tous les fruits du Pyracantha qui dégoulinent sur le beau feuillage panaché du Camellia ‘Kerguelen’ :
Je m’étonnais que les limaces qui ont totalement dévoré les colchiques n’aient pas touché aux Sternbergia. Voilà, c’est fait, un peu de pluie leur a ouvert l’appétit :
La plus jaune des glycines du quartier :
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12/10/2016
Mahonia nitens 'Cabaret' refleurit
Je vous avais montré la floraison en 2 touffes de grappes de fleurs de Mahonia nitens ‘Cabaret’ fin août.
Aujourd’hui il refleurit sur le tronc principal avec des grappes un peu plus courtes. C’est normal, il peut fleurir jusqu’en novembre. On voit encore les pédoncules secs et nus de la première floraison.
Cette fois sa floraison va accompagner celle de son voisin, aussi petit que lui et qui se prépare à fleurir, Mahonia eurybracteata ‘Soft Caress’ qui n’a pas le feuillage habituel d’un mahonia mais ressemble à un palmier miniature :
Ces deux petits mahonias, ravissants toute l’année, ont leur place en bordure de chemin.
19:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
09/10/2016
Faînes et Sternbergia, c'est l'automne
Le feuillage des arbres est encore très vert mais l’automne montre déjà des signes. Il tombe beaucoup de feuilles mortes au sol. Je suis envahie de faines. Il me faut balayer devant la porte tous les matins pour pouvoir passer agréablement car voici ce que je trouve tous les jours et on a l’impression de marcher sur une planche à clous :
Pour les colchiques, ce fut la déception. Pourtant le feuillage avait été magnifique au printemps.
Mais là où il y avait une dizaine de fleurs l’an dernier, je n’en ai vu qu’une seule ouverte.
Les fleurs encore fermées étaient aussitôt rongées :
C’était certainement l’œuvre des limaces. Pourtant la sécheresse depuis des semaines ne devrait pas leur permettre de sévir à ce point. Je crois que la cause en est mes cuvettes d’arrosage qui les attirent sur les plantes arrosées. Cela me servira de leçon, pas d’arrosage des colchiques l’an prochain. Il y a aussi le fait que les hérissons se gavent de croquettes pour chat et ils n‘ont plus assez faim pour les limaces. Mais j’hésite à retirer la gamelle le soir. J’ai envie de continuer à les attirer, non par besoin de possession mais parce que s’ils quittent mon terrain, il est certain qu’ils se feront écraser dans la rue. Mon terrain est maintenant le dernier espace de vie sûr pour eux.
Mais j’ai eu une bonne surprise avec les colchiques. Une fleur est apparue là où je n’en ai jamais planté et où je n’ai jamais vu de feuillage. C’est un endroit où je n’aurais jamais pensé à en planter, à l’ombre et là où il n’y a même plus de sol, que des racines d’un hêtre et où seul le lierre et la pervenche osent vivre :
Encore des fleurs d’Hibiscus mutabilis :
Mais les fleurs de Sternbergia lutea sont intactes. Pourquoi ? Peut-être sont-elles toxiques mais sans doute pas autant que les colchiques. Les goûts et les couleurs des limaces ne se discutent pas.
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06/10/2016
La betterave sucrière
19:02 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
28/09/2016
Lagerstroemia indica
C’est en 2010 que j’avais remarqué ces deux beaux petits arbres en bordure d’une rue à Veneux. Leur tronc était encore tuteuré. Il y en avait aussi dans un jardin à proximité. C’est en août que la floraison est la plus somptueuse. Photo du 13 août 2010 :
Fin septembre la floraison est encore très belle. Le 27 septembre 2016 le tronc s’est épaissi et n’a plus besoin de tuteur :
Ils ont été traités sur tige pour leur donner l’aspect d’un petit arbre. Mais le lilas des Indes n’oublie pas qu’il est un arbuste et il refait des jeunes pousses à sa base. Elles sont même déjà fleuries :
Il faut donc supprimer régulièrement ces repousses pour lui garder l’aspect de petit arbre.
Voici des troncs de vieux Lagerstroemia laissés à leur développement naturel.
Au Prieuré d’Orchaise :
Ou rendu à son aspect naturel à Paris :
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25/09/2016
Cyclamen hederifolium
Mes cyclamens de Naples sont en fleurs depuis déjà un mois. Ils ont le sol et l’exposition qui leur conviennent, sous les grands arbres, sol bien drainé, couverture de feuilles l’hiver qui est l’essentiel de leur apport de nourriture.
Au départ j’avais planté 3 bulbes blancs groupés et 3 bulbes roses groupés. Depuis ils se sont répandus jusqu’à plusieurs mètres, de l’autre côté des arbustes. Je n’aime pas trouver les fourmis dans un pot mais pour le transport des graines de cyclamen, merci les fourmis. Un groupe de cyclamen blancs déborde dans un chemin, je vais devoir le déplacer mais je sais que cela ne sera pas facile, les bulbes deviennent vite énormes, de la taille d’une assiette.
Pour l’instant il n’y a que les fleurs. Les feuilles que l’on voit autour sont celles du lierre que les cyclamens supplantent. Les feuilles apparaitront après la floraison.
19:16 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/09/2016
Erythrina cristagalli
20:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/09/2016
Ephedra equisetina
J’ai découvert cette plante au jardin botanique de Marnay sur Seine et je me demande si ce ne serait pas une solution à l’envahissement des ronces bleues qui reviennent sans cesse sans oublier les orties. Elle forme en effet un couvre sol d’une densité incroyable sur 1m de haut. Floraison jaune au printemps suivie de baies rouges. Très rustique et tolérante à la sécheresse, feuillage permanent.
Mais je n’ai pas trouvé d’autres renseignements, en particulier sa facilité à s’étendre car il n’est pas question d’en acheter des dizaines de plants.
20:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
05/09/2016
Mes plantes qui aiment la chaleur
C’est la première fois que je plante Hibiscus mutabilis qui est un arbuste et non un hibiscus herbacé comme H. moscheutos. J’ai à Romilly 2 magnifiques Hibiscus paramutabilis depuis plusieurs années mais mutabilis est moins rustique. Il ne peut être cultivé qu’en pot pour pouvoir être rentré l’hiver en zone plus froide que la zone 8. C’est pourquoi je croyais pouvoir le garder quelque temps en pot faute de pouvoir le planter aussitôt à cause de problèmes de santé. Je l’avais reçu en mars. Mais il ne se développait pas du tout. C’est pourquoi j’ai demandé à ma belle-fille de le planter en urgence il y a un mois. Il a aussitôt démarré. Il ne mesure encore qu’1m mais il est splendide et la canicule l’a encore stimulé, il est prêt à m’offrir sa floraison :
Les Sedum sont là depuis de nombreuses années mais ils sont plus beaux que jamais et commencent à se teinter de rose :
Toutes les plantes que je n’ai pas citées ont bien résisté à la chaleur, bien arrosées évidemment, même les rhododendrons si sensibles à la sécheresse.
20:05 Publié dans Hibiscus, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Les effets de la canicule
Plusieurs jours de canicule et il y a eu des catastrophes dans le jardin malgré mes arrosages. On nous a parlé d’un peu de pluie pour ces deux derniers jours mais je n’ai pas vu la moindre goutte et mes pluviomètres n’ont rien vu.
Beaucoup de sureaux ont souffert même les sauvages mais eux ne sont pas arrosés parce qu’ils poussent sans problème en forêt de Fontainebleau où personne ne les arrose. Ils résistent habituellement à la sécheresse d’été et gardent même souvent des feuilles jusqu’en hiver.
Le plus atteint des sureaux, c’est le sureau des Canaries. Il est totalement défeuillé, il ne reste que les grappes de fruits.
Pourtant je l’ai arrosé mais c’est maintenant un arbre et il est impossible d’arroser un arbre. Sa bouture qui est encore limitée à 3m a bien résisté grâce aux arrosages qui sont encore valables pour un arbuste. Il va peut-être refaire du feuillage. Un autre sureau tropical, Sambucus mexicana, a un feuillage permanent comme lui et, comme lui le renouvelle en hiver. Mais il lui arrive d’être caduc mais à contretemps, il perd son feuillage en été pour se protéger contre une sécheresse excessive. C’est peut-être ce qui s’est produit pour mon sureau et il va refaire son feuillage au retour des pluies. Du moins je l’espère. Bien qu’il ait plus de 10 ans, je ne connais encore pas tout de ce sureau et il est peu décrit.
Un autre sureau a beaucoup souffert. C’est Sambucus hookeri. Mais il n’a pas attendu la canicule pour souffrir. Il n’a fleuri qu’une seule fois, n’a pas fructifié et périclite depuis. J’en avais déjà parlé mais je confirme ici que ce sureau n’est pas fait pour un terrain très sec et trop drainant.
Les autres victimes sont les actinidias. Les Actinidia deliciosa ont les feuilles qui pendent et aucun arrosage ne parvient à les redresser. Mais les plus atteints sont les Actinidia melanandra qui ont de nombreuses branches desséchées
Pourtant, lorsque j’ai vu leurs feuilles pendre, j’ai arrosé en quantité tous les jours. Cet actinidia est originaire de forêts de montagne, c’est peut-être l’explication.
Les grands arbres semblent avoir bien résisté, aucun n’a pris un feuillage d’automne, mais pourtant il y a déjà beaucoup de feuilles mortes au sol.
Certaines plantes par contre ont été boostées par la chaleur. J’en parlerai la prochaine fois.
05:32 Publié dans Plantes, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
01/09/2016
Mahonia nitens 'Cabaret'
L’obtenteur l’a présenté comme un hybride nitens x gracilipes. Mais je n’y crois pas et personne n’y croit, il est présenté partout comme Mahonia nitens ‘Cabaret’. Il ne présente en effet que des caractéristiques de Mahonia nitens. Il n’a pas les feuilles plus allongées et blanches au revers de gracilipes, ni sa taille beaucoup plus grande, ni la couleur ni la disposition des fleurs. Difficile de croire qu’un hybride n’a aucune des caractéristiques d’un de ses parents, ni même une caractéristique intermédiaire.
Mahonia nitens se multiplie spontanément et facilement par semis et parmi les rejetons il y a des variations. Cabaret est sans doute simplement l’un des plus beaux.
C’est un tout petit mahonia, le mien atteint 50cm au bout de 3ans (M. gracilipes 1m50). L’autre arbuste derrière lui près du carrelage fait penser plutôt à un palmier mais c’est aussi un mahonia que je vous montrerai en octobre quand il sera en fleurs :
Le 24 août Cabaret est en boutons :
Mais la surprise cette année, c’est qu’il y a 2 « touffes » d’inflorescences :
C’est qu’il y a maintenant un deuxième tronc à distance du premier :
A sa plantation en décembre 2013 il n’avait qu’un tronc :
En fait il y a une 3è touffe, encore toute petite et discrète qui apparait au bas du premier tronc :
Le 28 août des fleurs s’ouvrent :
Il n’en ouvrira pas plus, il a trop souffert de la canicule malgré mes arrosages et bien qu’il soit à l’ombre d’un grand néflier d’Europe.
Les fleurs de M. gracilipes sont rouges et espacées.
Les feuilles sont identiques à celles des mahonias d’hiver, seulement très légèrement plus petites.
Contrairement aux feuilles de gracilipes, leur face inférieure n’est pas couverte d’un duvet blanc, elle est seulement un peu plus claire que la face supérieure :
Exactement comme la face inférieure des autres mahonias :
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28/08/2016
Un seul petit buis et déjà la pyrale
Le buis ne fait pas partie des plantes qui m’intéressent. Donc je n’en ai pas sauf un : un petit Buxus ‘Elegantissima’ que j’ai trouvé en cadeau dans un colis de plantes et que j’ai gardé car il est ravissant avec son petit feuillage panaché. Le 16 juillet 2016 :
Hier, en balayant le séjour, j’ai trouvé une petite chose qui s’agitait. C’était un petit papillon. Comme la pyrale ne fait pas partie de mes fréquentations, je ne l’ai pas reconnue et je l’ai généreusement mise dehors pour qu’elle reprenne ses esprits.
Ce matin je suis partie sur Internet à a recherche de son identité. Je suis alors allée vers mon petit buis. Il est intact, aucune chenille, aucune ponte sous les feuilles.
Je suppose que cette pyrale vient des buis d’un jardin voisin. Je me suis mise à espérer que mon petit buis ne serait pas reconnu à cause de son feuillage panaché. Ce n’était qu’un rêve. J’ai trouvé sur un forum des avis de décès de Buxus Elegantissima. Il ne me reste plus qu’à surveiller mon buis. Il ne doit pas être trop difficile de débarrasser un exemplaire unique de ses parasites.
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16/08/2016
Pterocarya stenoptera
L'arbre aux noix ailées car il fait partie de la famille des Juglandaceae. C‘est celui du jardin botanique de Marnay. Je vais d’abord vous remontrer des photos de juin 2014 parce qu’il est devenu tellement grand que je n‘ai pu le photographier en entier. Aussi parce qu’il est devenu tellement dense que j’ai eu du mal à photographier correctement fruits et feuilles faute de lumière. Il atteint en moyenne 25m de haut et 15 de large. Ce n’est pas un arbre pour petit jardin.
Les fruits, en longues grappes pendantes, sont ailés. C’est à l’arboretum du Breuil que j’ai réussi la meilleure photo. Mais c’était en mai, ce sont peut-être encore des fleurs :
En juin à Marnay :
Le 5 août les fruits sont toujours présents :
Ce qu’il y a de remarquable aussi, c’est son incroyable capacité à drageonner :
J’ai rencontré deux autres espèces de Pterocarya. Ils sont aussi grands, aussi larges, et aussi drageonnants.
Pterocarya rehderiana est un hybride. Le voici à Segrez. Je ne sais pas ce qu’il est devenu car en 2007 il était sévèrement attaqué par un champignon.
Toujours à Segrez, Pterocarya fraxinifolia, un de ses parents à qui on avait laissé ses drageons, avait réussi à former une forêt à lui tout seul :
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10/08/2016
Phlox paniculata
16:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
09/08/2016
Plante mystère : Veratrum nigrum
12:21 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (5)
17/07/2016
Buxus 'Elegantissima'
Je n’ai jamais eu d’attirance pour le buis. Feuillage persistant dense, immuablement vert, floraison discrète sans attrait, croissance très lente, il sert surtout pour topiaires et haies parfaitement taillées. Je préfère les haies d’aspect libre, naturel, pour lesquelles le troène est plus adapté avec une belle floraison.
Cependant j’ai reçu en cadeau dans un colis de plantes un petit Buxus sempervirens ‘Elegantissima’. Je l’ai gardé car il est ravissant avec ses petites feuilles largement marginées de jaune. Mais sa croissance est incroyablement lente, moins de 0,50m à 10 ans. C’est plutôt un petit bijou à planter en pot. A sa plantation le 1 février 2013 :
Aujourd’hui :
Buxus sempervirens, les fleurs blanches qui le parsèment sont celle d’un envahissant Calystegia sepium, le liseron des haies :
Buxus sempervirens ‘Suffruticosa’ adapté aux bordures basses car il ne dépasse pas 70cm :
Buxus balearica, au feuilles un peu plus grandes, moins rustique mais supportant sans problème la zone 8. Sa floraison est intéressante :
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16/07/2016
Ligustrum ovalifolium
Je vais terminer la série des troènes avec ce Ligustum ovalifolium appelé troène de Californie mais dont l’origine n’est pas la Californie mais le Japon. Sous sa forme verte, il ressemble beaucoup aux autres troènes. Il est très rustique jusqu’à -15° et même -20° avec quelques brulûres du feuillage. Mais pour les zones très froides il faut lui préférer Ligustrum vulgare.
Son principal intérêt réside dans l’existence de formes colorées, panachées en jaune ou argent, ‘Aureum’ et ‘Argenteum’ ou totalement jaunes ‘Lemon and Lime’.
Je ne peux vous montrer que ‘Lemon and Lime’ que j’ai planté en décembre 2012 :
Puis je l’ai entouré de grillage pour le protéger des chevreuils :
Sa croissance a été assez rapide au début, en octobre 2013 il débordait largement sa protection de grillage :
J’ai laissé en place ce grillage pour protéger le tronc, il est difficile et peu esthétique de protéger l’ensemble. Il atteint maintenant 2m :
Il surplombe les hydrangeas :
En hiver il est moins uniformément vert mais persistant :
Et il assure une belle présence dans ce coin du jardin avec Ribes fasciculatum de même taille au premier plan et Hydrangea Annabelle :
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13/07/2016
Ligustrum vulgare
C’est notre troène commun, celui qui borde les routes dans la forêt de Fontainebleau, partout où il trouve une trouée de lumière. Il arrive même à se ressemer en ville dès qu’une zone propice est libre comme celui-ci devant la gare de Veneux un 3 juin :
Notre troène est très beau. Si Anne n’a vu que des haies atrophiées, c’est parce que des jardiniers dont les goûts me paraissent douteux les taillent anormalement, voire même en font des topiaires. J’ai horreur des topiaires qui me semblent correspondre à un besoin sadique de dominer et mutiler les plantes. Notre troène est vigoureux et peut atteindre 3m si on le laisse libre de croitre comme il l’entend. Voici ce que peut être une haie de troènes libres, environ 3m de haut, c’est dans le jardin botanique de Marnay sur Seine :
Les fleurs ont des pétales un peu moins récurvés, les feuilles sont plus étroites que celles de Ligustrum japonicum.
16:17 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/07/2016
Ligustrum lucidum et chenaultii, des arbres
Contrairement aux autres troènes qui sont des arbustes, parfois d’assez grande taille, ces deux-là sont de petits arbres avec un tronc unique.
Ligustrum lucidum a un feuillage persistant (mais la plupart des troènes ont un feuillage persistant en zone 8, semi-persistant en zone plus froide). En plus de sa morphologie d’arbre il est remarquable par sa floraison époustouflante. En juillet, au-dessus du tronc, ce n’est qu’une grosse boule de fleurs, on ne voit même plus le feuillage. Un 2 juillet :
Un 21 juillet :
Et il est couvert d’insectes :
Les fleurs sont tellement serrées, entremêlées, que je n’ai pas réussi à en isoler une.
Elles seront suivies de fruits noirs qui persisteront tout l’hiver et la foule des insectes sera remplacée par une foule d’oiseaux.
Mais ces fruits sont tellement nombreux que ces petits goinfres auront du mal à en venir à bout et il y en a encore le 27 février :
Il y a un magnifique Ligustrum chenaultii sans doute très vieux au Jardin des Plantes de Paris mais je n’ai trouvé aucun renseignement sur cet arbre. J’ai eu du mal à photographier les fleurs car elles étaient situées très haut :
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10/07/2016
Ligustrum japonicum texanum
Mon bébé troène est en fleurs. Il est tout petit et c’est sa première floraison. Sa date de floraison est légèrement plus tardive que celle du troène commun, notre troène sauvage Ligustrum vulgare, qui débute sa floraison en juin.
Mon bébé troène, c’est Ligustrum japonicum var. texanum. Est-il donc japonais ou texan ? Il est japonais mais cette variété horticole a été obtenue au Texas.
Sur un feuillage irréprochable vert brillant qui a persisté tout l’hiver, il forme des grappes de jolies petites fleurs blanches à 4 pétales récurvés et 2 étamines qui attirent beaucoup les insectes.
Elles seront suivies de fruits noirs.
La différence avec Ligustrum japonicum type n’est pas évidente. J’ai coupé une petite branche de Ligustrum japonicum pour la rapprocher et comparer : les feuilles me paraissent rigoureusement identiques. La différence est plutôt le port de texanum, plus dense, plus compact, plus dressé. Il est parfait pour une haie.
Ligustrum japonicum est très proche de Ligustrum lucidum originaire de Chine. Mais lucidum est un arbre et le tronc et la taille permettent de les différencier facilement. Mais ils sont parfois confondus et tout petits dans un pot ils se ressemblent. Pour ne pas vous retrouver avec une plante de taille et d’utilisation non prévues, vérifiez l’identité en pliant une feuille. Si elle casse, c’est japonicum, l’arbuste.
La prochaine fois, je vous montrerai Ligustrum lucidum à la floraison époustouflante puis d’autres troènes que j’ai pu photographier.
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01/07/2016
Floraisons
L’été n’est toujours pas arrivé. Cela me déprime mais toute cette pluie depuis des semaines plait beaucoup aux plantes.
Rhododendron catawbiense a longtemps fleuri
La campanule qui d’habitude fin juin a presque totalement disparu, sans doute morte de soif, ne cesse de s’étaler et envahit les iris
Les hémérocalles aussi sont plus florifères
Duchesnea indica, le fraisier des Indes a envahi une bonne partie du terrain et lance ses fruits rouges, aussi beaux que des fleurs, au-dessus du lierre ou de la pervenche
Un rosier inconnu car jamais planté montre ses jolies petites roses
C’est le début de la floraison pour Callicarpa bodinieri, Clematis jackmanii et Hydrangea quercifolia
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13/06/2016
Deutzia scabra, simple ou double
Voici d’abord mon Deutzia scabra. De toute évidence c’est la forme double, ‘Plena’, à peu près la seule qu’on trouve sur Internet. Il est d’une vigueur envahissante. Je le taille sévèrement tous les ans et tous les ans il déborde de partout, chez le voisin, jusqu’au bord de l’allée, cernant l’Hydrangea quercifolia et le dépassant en hauteur car il atteint 3m.
A l’œil nu les fleurs ne semblent faites que d’un grand nombre de pétales très blanc. Sur l’agrandissement des photos, on aperçoit à peine tantôt une étamine jaune, tantôt un pistil blanc :
Pourtant il doit bien exister une forme à fleurs simples, au moins la forme sauvage. Je ne l’ai trouvée qu’ici :
http://www.plantes-et-jardins.com/p/21752-deutzia-scabra-...
Pourquoi cette forme à fleurs simple est-elle ignorée ? Je l’ai vue dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine et elle est magnifique :
Les organes fertiles sont superbes et les fruits commencent à se former aussitôt :
Toujours à Marnay, il y a un autre deutzia superbe, un hybride de ce scabra avec vilmorinae. C’est ‘Mont Rose’ :
Le feuillage de Deutzia scabra en automne à Paris :
L’écorce de mon deutzia :
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12/06/2016
Philadelphus x lemoinei
Il pleut de nouveau depuis hier et il n’y a plus d’insectes sur mon seringat, ils sont tous à l’abri.
Je vous ai déjà parlé de Philadelphus x lemoinei mais je vais reprendre et compléter mes explications.
Pendant très longtemps on ne trouvait que Philadelphus coronarius dans les jardins et il reste prépondérant. Ses branches sont dressées et il atteint 2 à 3m. Il est parfumé. Voici, photographié de loin le 28 mai celui d’un voisin, 3m de haut :
Celui-ci est sur mon terrain. Il est moins fleuri et c’est sa première floraison depuis plusieurs années. La raison en est qu’il est trop à l’ombre. Je l’avais pourtant planté à la limite sud du terrain mais les arbres ont envoyé de grandes branches vers le sud. J’en ai fait supprimer une cet hiver et le seringat a maintenant environ 2h de soleil. Je vais élaguer de nouveau cette année.
Celui de Romilly âgé de 2 ans le 29 mai 2016 :
Philadelphus microphyllus est le plus petit des Philadelphus. Il est moins décoratif surtout parce qu’il est trop petit, il ne dépasse jamais 1m. Mais de l’avis unanime de tous ceux qui l’ont fréquenté son parfum est saisissant.
C’est sans doute ce qui a donné l’idée à Victor Lemoine, génial hybrideur lorrain du XIXe siècle de croiser ces deux arbustes pour obtenir des arbustes suffisamment grands et très parfumés. Il a ainsi créé plusieurs hybrides entre 1880 et 1884. Le mien est probablement Philadelphus x lemoinei ‘Belle Etoile’. Il est un peu plus tardif que coronarius et il commence à fleurir mais n’a pas encore atteint sa pleine floraison. Il ne dépasse pas 1m80, le mien fait 1m50. Ses branches sont arquées et descendent jusqu’au sol. Il faut lui laisser beaucoup de place, il peut alors dépasser 2m de large. Le mien n’a pas le meilleur emplacement pour son expansion. Il a été planté trop près d’un mur mais je n’avais pas le choix, la zone au soleil est étroite. Il est limité à droite par le tronc volumineux et une grosse branche d’une vieille aubépine rouge et à gauche des arbustes l’ennuyaient encore l’an dernier.
Le 10 juin 2015 :
En fin d’hiver j’ai élagué l’aubépine mais elle le gêne encore et j’ai surtout supprimé tout ce qui le gênait dessous et à gauche, surtout du jasmin d’hiver très envahissant. Il a eu aussitôt en peu de semaines une croissance formidable en largeur :
Les fleurs de ces deux arbustes paraissent semblables mais il y a une différence subtile.
Les fleurs de P. coronarius ont des pétales totalement blancs :
Ceux de P. lemoinei ont du rose à la base :
Tous ces arbustes, même le tout petit microphyllus si parfumé, et ceux à fleurs doubles sont maintenant trouvés facilement.
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07/06/2016
Lunaria rediviva
Je vous avais montré les superbes touffes de Lunaria annua, la monnaie du Pape bisannuelle le 13 avril :
Mais l’autre lunaire, Lunaria rediviva, la monnaie du Pape vivace, n’a pas du tout apprécié cet hiver doux mais trop long et ce printemps remplacé par la mousson. Alors qu’elle présentait encore feuillage et siliques en décembre
Elle a ensuite disparu, c’est normal, Mais elle n’est réapparue qu’en mai. C’est sans doute alors l’absence de froid qui l’a gênée, elle vit normalement en montagne. Elle a fini par fleurir en juin alors qu’elle fleurit habituellement en même temps que la lunaire bisannuelle ou avec un léger retard. Et pour comble de malheur le déluge a détruit ses fleurs :
Il n’est même pas certain qu’elle pourra faire des siliques. La lunaire bisannuelle à côté est chargée de siliques :
Pour me consoler, je vois son premier « petit » dans l’aspérule odorante :
Pour que vous ne gardiez pas une triste image de cette lunaire, j’ai sorti des photos des années précédentes :
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03/06/2016
Quelques fleurs
Il pleut un peu moins ce soir mais il parait que ça va recommencer. Depuis 25 ans, rien ne va plus. Deux tempêtes qui ont mis à mal la forêt. J’aimais pourtant cette région pour la faiblesse de ses vents. Des hivers presque sans gel et maintenant ce déluge en mai comme on n’avait jamais vu à cette période de l’année. D’habitude je passe des journées à arroser.
Je n’étais pas sortie depuis plusieurs jours pour ne pas prendre toute l’eau du ciel sur la tête. Mais il faut bien trouver de quoi manger pour survivre. Mais où aller ? La partie basse de Veneux est dans l’eau, Thomery est dans l’eau, Moret est noyé. Toutes les routes vers Nemours sont interdites. La N7 vers Paris est noyée à hauteur de Saint-Fargeau. La plaine de Sorques est noyée mais ses chevaux camarguais ont sans doute l’habitude de l’eau. Il ne restait qu’une direction possible vers Montereau. La Seine y passe mais avant de recevoir le Loing en folie. J’aurais aimé photographier la haie de sureaux noirs en fleurs de plusieurs centaines de mètres mais il pleuvait trop et les photo n’auraient pas été terrible avec tout ce gris.
Pour un peu de gaieté, voici quelques photos de fleurs avant le déluge :
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29/05/2016
Raphiolepis umbellata
J’ai reçu cet arbuste originaire de Chine et peu courant dans les jardins le 6 avril 2013 :
Il a aussitôt été planté en pleine terre. Il portait déjà des boutons floraux :
Et en décembre ses premiers fruits :
Toujours présents le 25 février :
Il n’a pas énormément grandi en hauteur depuis. Il mesure 1m20. Mais il s’est beaucoup élargi, presque 2m :
Le tronc est très court, environ 20cm et ce sont les branches basses qui sont très longues. Le tronc est caché par un tapis de rosier. Ce rosier, qui ne semble pas vouloir fleurir forme un tapis régulier de 20cm. De nombreuses tiges partent du sol, drageons ou marcottes. C’est sans doute le porte-greffe d’un rosier Maria Lisa qui n’a pas survécu. Je laisse ce tapis de rosier d’aspect propre régulier et sain pour fournir une protection l’hiver aux racines et au tronc. Couvert de feuilles mortes dès l’automne il fournit une bonne isolation thermique souhaitable car, si R. umbellata est le plus rustique des Raphiolepis, la zone 8 est sa limite de rusticité.
Dès la fin de la floraison, je raccourcirai un peu les branches basses si longues pour obtenir un feuillage plus touffu et une floraison plus dense.
Voyons la floraison. En avril l’inflorescence en boutons ressemble à un épi :
Les boutons qui s’ouvrent s’écartent pour donner en pleine floraison un aspect proche du corymbe. Les fleurs sont épanouies tout le mois de mai et début juin.
Son beau feuillage persistant très sain met un peu de vie au jardin l’hiver.
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28/05/2016
Un seringat tardif
Les seringats sont dans tous les jardins de mon quartier. Ils sont en fleurs depuis 15 jours au moins. Voici le plus proche de « mon » seringat. Photographié depuis mon seringat, il est à moins de 50m et mesure environ 3m :
Je ne sens rien, et même en passant à côté je ne suis pas impressionnée par son parfum. Tous ces seringats en fleurs sont des Philadelphus coronarius, hauts de 3m, à port bien dressé et fleurissant en mai. J’ai moi-même acheté à 3 reprises et à des producteurs différents le Philadelphus ‘Virginal’ pour le planter à Romilly. J’ai chaque fois été déçue par la faiblesse du parfum car je suis habituée à celui de Veneux. Et je crois que ceux à fleurs doubles sont encore plus discrètement parfumés.
C’est sans doute à cause de l’intensité du parfum de Philadelphus microphyllus, qualifié par tous de saisissant que Lemoine a créé des hybrides coronarius x microphyllus. En effet le problème de microphyllus est sa très petite taille, 1m au plus et la discrétion visuelle de sa floraison. Le résultat de ce croisement est un seringat de 1m50 à 2m de haut couvert de fleurs au parfum puissant. Ses branches sont arquées, sa floraison est plus tardive, seulement en juin.
Voici le mien photographié le même jour. Il est encore en boutons. Ses branches arquées se développent d’un seul côté parce qu’il est contre un mur mais on voit bien sa structure. Il a 30 ans et mesure 1m70. Seuls 2 boutons commencent à dévoiler les pétales.
Je pense pouvoir vous le montrer en fleurs dans une dizaine de jours. Il se fait attendre mais son parfum sera sublime.
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25/05/2016
Rhododendron catawbiense
Les Rhododendron catawbiense sont en fleurs :
Ce rhododendron n’aime pas le calcaire mais il n’est pas très exigeant sur le pH. Même le plus vieux planté il y a plus de 10 ans n’a jamais présenté le moindre signe de chlorose sur mon terrain sableux au pH proche de la neutralité. Le voici le 13 mai 2007 :
Depuis il a peu grandi (environ 1m80) mais s’est étalé.
Il est arrosé régulièrement même si nécessaire en hiver.
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